Sadio Mané : «je sacrifie tout pour gagner le ballon d’Or mondial»
Quatrième du Ballon d’Or mondial 2019 derrière Lionel Messi, Virgil van Dijk et Cristiano Ronaldo, Sadio Mané a des ambitions plein la tête. Le vainqueur de la Champions League, de la Super Coupe d’Europe et de la Coupe du monde des clubs n’est pas repu de titres. L’une de ses plus grandes ambitions est de remporter le Ballon d’Or mondial. «Je joue pour l’équipe, et c’est l’équipe qui est la plus importante. Je suis vraiment heureux de gagner des trophées avec mon équipe mais, en même temps, mon rêve était de gagner le Ballon d’Or», confie-t-il à Times. «Je souhaite le gagner etje sacrifie tout ce qui est possible pour y arriver. J’en ai été proche et cela me donne plus de motivation et les gens n’arrêtent pas de me soutenir, me disant que je peux le faire... Je pense que nous en sommes proches, et je vais le gagner un jour», ajoute-t-il.
Gana Guèye : «j’espère rester longtemps au PSG»
Recruté l’été dernier par le Psg, Idrissa Gana Guèye répond aux attentes. Titulaire dans l’entrejeu du champion de France malgré quelques passages à vide, l’ancien joueur d’Everton s’épanouit dans le club de la capitale qu’il a aidé à se qualifier en quarts de finale de la C1 après plusieurs échecs. Sous contrat jusqu’en juin 2023, le milieu sénégalais ne veut en aucun cas partir. «Je suis très, très heureux au PSG, tout se passe bien. Ma famille est contente d’être là. On revient en France, avec nos habitudes et nos proches. Il n’y a pas de raison de partir. Je suis content ici et j’espère rester encore long.
Naples : Koulibaly dans l’équipe-type de la décennie
Dans le top des meilleures recrues de l’histoire de Naples, Kalidou Kouibaly serait sûrement en bonne place aux côtés de Diego Maradona. Chez les Partenopei depuis 2014, le défenseur sénégalais a solidifié l’arrière-garde napolitaine et aidé l’équipe à devenir l’une des meilleures de la Serie A. Kalidou Koulibaly est logiquement dans le 11 des meilleurs joueurs de Naples effectué par Onze Mondial. Koulibaly y côtoie d’illustres coéquipiers comme le champion du monde espagnol Pepe reina, le Brésilien Allan, le Slovaque Marek Hamsik ou encore l’Uruguayen Edinson Cavani et l’Argentin Gonzalo Higuain
KEEMTAAN GI : LES MISERABLES
Ainsi donc, le Chef a pris sa plus belle plume pour jeter un regard lucide sur la propagation du Covid-19 eu égard à notre dénuement infrastructurel en milieu hospitalier. Oh, rassurez-vous, il ne parlait pas seulement de son pays, mais de l’Afrique dans sa globalité. Tous les pays ne peuvent pas cependant être mis dans le même sac d’ordures. Y en a qui ont eu une politique intelligente en privilégiant la santé dans le domaine des infrastructures pendant que d’autres se ruinaient dans des infrastructures coûteuses, improductives et inutiles. Pourquoi donc pensez- vous à ce pays des paradoxes ? Un peu de respect ! Mais à lire le Chef, c’est comme s’il s’exerçait à une autocritique de sa politique durant ces dernières années. M’enfin ! Si ce salaud de virus lui a permis de voir la réalité en face, c’est tant mieux. Et tant pis pour tout cet argent perdu en investissement de prestige. et quoi encore ? Depuis hier, on connait les bénéficiaires de l’aide alimentaire du fonds consacré au Covid-19. Et déjà des grincements de dents sont perceptibles à tous les nouveaux. Au-delà de ce tableau établi par l’état pour soutenir les familles sénégalaises, ce qui saute aux yeux est de voir que le pouvoir reconnait, enfin, que malgré ses politiques sociales ciblées, le pays compte d’innombrables misérables qui cherchent chaque jour le diable pour lui tirer la queue. Une maigre aumône pour soulager des familles qui pataugent dans la misère. Même la commune de Dakar Plateau, voisine du palais du Chef, vivrait dans la crasse, qui l’eût cru ? En tout cas, elle est mieux servie que d’autres. On apprend également que la manne dégagée pour une commune ne peut même pas couvrir un seul petit quartier de celle-là. Le Sénégal, un pays pauvre ? Si vous en doutiez, le Chef vient de le reconnaitre et le confirmer dans la douleur !
Kàccoor bi
FAUTEUIL
Une des rubriques les plus appréciées et attendues chaque semaine par les lecteurs du défunt hebdomadaire satirique « le Cafard libéré », c’était le « Feuilleton autour d’un fauteuil » du regretté caricaturiste de génie Joop. Un dessin qui montrait les péripéties de sortes d’Iznogoud qui tournaient autour du fauteuil du président Abdou Diouf. Et le lorgnaient. Eh bien, on peut dire que la même sarabande existe aujourd’hui autour du fauteuil du président Macky Sall ! Car guerre contre le coronavirus ou pas, état d’urgence ou pas, l’actuel président ne baisse pas la garde et surveille de près ceux qui convoitent son fauteuil. A preuve par cette passe d’armes passée inaperçue en pleine guerre contre le Covid-19. Et portant sur cette pandémie, justement ! En effet, sur sa page Facebook, un texte repris mardi dernier par « le Témoin » quotidien sous forme de « guest édito » et par quelques autres confrères, mimi Touré a commis le crime de lèse-majesté de sembler s’adresser aux chefs d’etat africains. C’est du moins ainsi que certains faucons, dont le Chef lui-même, ont vu ce texte. Aussitôt, Macky Sall lui-même a décidé de sonner une sorte de Riposte Force-Covid 19 contre…mimi Touré ! Oh sans avoir l’air d’y toucher, bien sûr. Aussitôt dit, aussitôt fait, il a rédigé fissa un « guest-éditorial » lui aussi qu’il a envoyé au quotidien gouvernemental « le Soleil ». Lequel l’a publié hier mercredi. le texte de la présidente du Conseil économique, social et environnemental était intitulé « Face au Covid-19, l’Afrique se bat et compte sur ses forces ». Celui de son patron, lui, porte le titre éloquent suivant : « l’Afrique et le monde face au covid-19: « point de vue d’un Africain Par macky Sall, Président de la République du Sénégal ». Comme quoi, même en pleine guerre contre l’ennemi commun, le Covid-19, ce n’est pas la cessation d’hostilités au sommet du pouvoir ! le feuilleton autour d’un fauteuil se poursuit..
BOCAR SAMBA DIEYE
En cette période de distribution de vivres aux couches les plus vulnérables aux impacts économiques du Covid-19, les vendeurs de produits alimentaires, notamment de riz, se bousculent au portillon du ministère du Développement communautaire pour gagner les juteux marchés lancés par l’état. Déjà, le ministre Mansour Faye est soupçonné d’avoir fait des appels d’offres taillés sur mesure pour favoriser certains, en exigeant notamment un parc de 50 camions. Nous, ce qui nous intéresse ici, c’est de rappeler que lors de la crise alimentaire de 2006 ( ?), le Sénégal avait pu compter entièrement sur le grand opérateur de riz Bocar Samba Dièye. Lequel avait joué pleinement sa partition et apporté sa contribution décisive à la résolution de la crise alimentaire de cette année-là. D’ailleurs, c’est de là que provient une partie de ses problèmes puisque le régime du président Abdoulaye Wade ne lui a jamais payé l’intégralité de ce qu’il lui devait. Mais c’est sous l’actuel régime que Bocar Samba Dièye est tombé par terre puisque l’etat a assisté sans bouger à sa spoliation par la banque marocaine Attijari-Wafa d’une somme de sept milliards de francs ! en ces moments où des contributions volontaires sont sollicitées par le président de la République, Attijari-Wafa est aux abonnés absents. Ah, si le grand opérateur national Bocar Samba Dièye était en pleine possession de ses moyens financiers ! Quand on vous dit que c’est dangereux de laisser son économie entre les mains des étrangers…
AMBASSADEUR AU NIGER LE COMMISSAIRE OUMAR MAAL RENTRE AU BERCAIL A SA DEMANDE
En 2018, l’ancien patron des flics, le général de police Oumar Maal était nommé ambassadeur du Sénégal au Niger. Deux ans après, le « commissaire » Maal, comme on l’appelle, a demandé au président de la République de le décharger de ses fonctions d’ambassadeur. Ce, pour convenance personnelle ou raisons d’ordre social. Chose faite puisque le désormais ex-ambassadeur du Sénégal au Niger est rentré au Sénégal. Ainsi, le poste est devenu vacant. En poussant ses investigations, « le Témoin » quotidien a pu découvrir une autre sublime qualité humaine de l’homme Oumar Maal, un fils prodige du département de Podor. Jugez en : Pour être plus proche de sa mère d’un âge avancé et bénéficier davantage de sa chaleur affective, Oumar Maal a pris la décision de rentrer au bercail après une courte et brillante carrière diplomatique. Il est vrai, on connaissait Oumar Maal comme étant un officier général de police aux qualités professionnelles exceptionnelles. mais un ambassadeur qui « déserte » son poste pour être aux petits soins de sa vieille maman, c’est rarissime ! Un exemple à méditer…
DISTRIBUTION DE VIVRES MACKY SALL PRESSE MANSOUR FAYE
Le président de la République veut une diligence dans la distribution des vivres aux populations en demandant l’implication de l’armée dans ce dossier. Hier, en Conseil des ministres, il a mis la pression sur son gouvernement pour que toutes les mesures prises dans le cadre du Programme de Résilience économique et sociale (PReS) soient mises en œuvre par les membres du gouvernement chacun en ce qui le concerne. Ces mesures doivent être cohérentes avec le PSe et le dispositif du Fonds de Riposte et de Solidarité « FoRCeCovID 19 » dont le comité de suivi va intégrer les représentants des forces vives de la nation. mais c’est surtout sur son beau-frère (et dauphin présumé !) qu’il a mis la pression. Macky Sall a signifié à Mansour Faye le caractère urgent de la distribution des vivres. Il a demandé au ministre du Développement communautaire d’impliquer les forces de défense et de sécurité dans le déploiement de l’aide alimentaire. le président de la République a ensuite, en ce qui concerne les factures d’électricité et d’eau des abonnés de la tranche sociale, demandé à l’etat de diligenter leur règlement rapide auprès des opérateurs Senelec et Sen’eAu
SOLEIL LE JOURNALISTE ABDOULAYE BAMBA DIALLO NOMME PCA
Le journaliste Abdoulaye Bamba Diallo a été nommé Président du Conseil d’administration du Soleil. Le poste vacant était occupé par le journaliste Mamadou Amadou Tamimou Wane décédé en février dernier. Abdoulaye Bamba Diallo, un journaliste chevronné, retourne à la maison de ses premiers pas dans le monde journalistique. Après son expérience au niveau de l’astre national, il fondera ensuite un grand groupe de presse privé qui va éditer l’hebdomadaire nouvel Horizon, puis le people Thiof. Assailli par les difficultés du secteur, il ferme son groupe de presse pour s’orienter vers le numérique. Sa nomination reste un très bon choix du président de la République. Parce que laye Bamba, ainsi familièrement appelé, reste avec son ami mon, les derniers mohicans de la presse écrite nationale. Bon vent au doyen laye Bamba !
NOMINATIONS
Mme Khadija SY est nommée Président du Conseil d’Administration du grand Théâtre Doudou ndiaye Coumba Rose, Poste vacant. M. Abdoulaye SIDIBE, Ingénieur agronome, matricule de solde n° 501 755/C, précédemment directeur régional du développement rural de Kolda, est nommé Directeur régional du développement rural de Thiès, en remplacement de monsieur Mamadou Gueye admis à faire valoir ses droits en une pension de retraite. M. Brahima Mamadou BA, Ingénieur agronome, en service à la direction de la modernisation de l’équipement rural, matricule de solde n° 513 874/B est nommé Directeur régional du développement rural de Kolda, en remplacement de monsieur Abdoulaye Sidibé appelé à d’autres fonctions. M Daouda HANE, Ingénieur agronome, matricule de solde n° 663 750/A précédemment Chef du service départemental du développement rural de Kédougou, est nommé Directeur régional du développement rural de Kédougou, en remplacement de monsieur Tamsir Sakho appelé à d’autres fonctions ;
Le Gouverneur confine 334 cas à Tamba
Le gouverneur de Tamba a du cran. Arrivé à Tamba il n’y a guère longtemps, Oumar Mamadou Baldé est en train de s’imposer par son sens de l’autorité et son charisme. La gestion qu’il est en train d’imprimer dans la lutte contre le coronavirus inspire respect et fait des émules. Dès qu’un cas lui a été signalé à Goudiry, le gouverneur a fait confiner toute la localité. Avec autorité, il a su retracer, en peu de temps, le parcours du cas zéro qui a infecté le chef religieux de Kanehanbé Kane. Malgré les réticences, 334 personnes ont été isolées. Mieux, des camions transportant 90 jeunes talibés en provenance de Rufisque ont été interpellés et les enfants confinés à Koumpentoum pour plus de sécurité. Last but not least, il fait traquer tous les Sénégalais arrivés par des voies contournées en provenance de la Guinée avant de les faire isoler. Au surplus, le gouverneur de Tamba a entrepris également de fermer les marchés au moins trois jours dans la semaine. Voilà un qui ne badine pas.
Macky en mode confinement
Le chef de l’Etat également ne blague pas du tout avec le coronavirus qui n’en a cure de la position de ses victimes. Alors que le Premier ministre britannique est en soins intensifs, Macky Sall lui se barricade littéralement. Les audiences suspendues, il reste en isolement volontaire à son domicile et travaille en visioconférence pour éviter tout contact. Même le conseil des ministres s’est fait en visioconférence. Pour ainsi corser les mesures sanitaires, le bureau qui recevait les courriers physiques, même officiels, a été fermé. D’ailleurs le Ministère de la Communication l’a également singé en ne recevant des courriers que par mails. Le Covid-19 est en train de hâter la dématérialisation. Il vaut mieux prévenir que guérir.
Dame Amar et Cie font l’objet d’un retour de parquet
L’affaire Hiba Thiam, du nom de cette jeune femme morte d’une overdose, lors d’une soirée privée dans un appartement aux Almadies, est loin de connaître son épilogue. Et pour cause, Dame Amar, Alya, Diadia Tall, Louty Ba, Amadou Niane, «Nekh » et «Poupette» ont été déferrés au parquet hier en fin de matinée. Tout ce beau monde attendait à la cave du Palais de Justice le procureur qui devait décider de leur sort. Finalement, leur face-à-face avec le procureur de la République n’a pas eu lieu. Ainsi Dame Amar et Consorts ont fait l’objet d’un retour de parquet. Ils ont passé la nuit d’hier à la cave du Palais de justice de Dakar. Sans doute seront-ils présentés aujourd’hui à un juge d’instruction. Puisqu’à l’exception de Amadou Niang poursuivi pour recel de malfaiteurs, Dame Amar et le reste du groupe sont poursuivis pour association de malfaiteurs, usage de drogue, non-assistance à personne en danger et violation de la loi sur le couvre-feu.
Colère de Liberté 6 contre les «clandos»
Les véhicules clandos qui assurent la navette entre Liberté 6 et Ouakam ont fini d’installer la psychose chez les populations de ce quartier. Pour les habitants de Liberté 6, ces clandos constituent des vecteurs de transmission du Covid-19. Elles s’en sont ouvertes aux conseillers municipaux pour que le maire Santy Agne prenne un arrêté interdisant la circulation de ces véhicules. Mais, le maire n’a pas réagi depuis plus d’une semaine. Maintenant, les clandos sillonnent les voies intérieures des Sicap avec le risque de faire propager le virus dans cette zone. Les populations riveraines ont ainsi décidé de prendre en main le problème si le maire Santy Agne ne réagit pas d’ici à la fin de la semaine. Il y a des risques d’affrontements entre les populations et les conducteurs des véhicules «clandos».
14 personnes sont interpellées à Mbour
Les forces de défense et de sécurité maintiennent la cadence. Il n’y pas de relâchement pour faire respecter l’état d’urgence et le couvre-feu. Mais le bilan de l’opération de la police dans la nuit du 07 au 08 avril 2020 a connu une baisse par rapport à la soirée précédente entre Mbour, Saly et Diamaguène. Les limiers ont immobilisé seulement deux véhicules et deux motos. Ces engins ont été mis en fourrière. En dehors de cela, 14 personnes ont été interpellées dont une pour détention et usage de chanvre indien, une pour ivresse publique manifeste et 12 pour non-respect du couvre-feu.
Les 30 pêcheurs de Yoff confinés dans un hôtel
Portés disparus depuis trois semaines, 30 pêcheurs de Yoff qui revenaient d’une campagne ont accosté au quai de pêche de la localité. Les populations, avisées des risques de contamination du Covid-19, se sont alors érigées en boucliers pour les empêcher d’entrer dans le territoire communal. Elles ont saisi les autorités municipales, sanitaires et sécuritaires dont la Gendarmerie. Le Médecin-chef du centre de santé Philipe Maguilène Senghor a dépêché une équipe médicale pour la prise de températures de ces pêcheurs. Quant aux autorités administratives, elles ont décidé de confiner les 30 pêcheurs dans un hôtel de la place par mesure de prudence..
Les mareyeurs dénoncent les affrontements
Le Collectif National des Mareyeurs pour le Développement du Sénégal (Cndms) condamne les affrontements qui ont opposé pêcheurs de Guet-Ndar et ceux de Yarakh. Le président des mareyeurs, Djiby Ndiaye, a fait la déclaration hier au marché central au poisson de Pikine, à l’occasion de la remise de don d’un montant de 2 millions Fcfa au Directeur du marché central. Le don est composé de kits hygiéniques et de 500 000 Fcfa en numéraires pour la lutte contre le Coronavirus. Monsieur Ndiaye aussi a fustigé l’attitude de pêcheurs de Yoff qui tentaient de débarquer à quai après des semaines d’absence. Le président des mareyeurs et le Directeur du marché central ont lancé un appel aux acteurs de la pêche pour qu’ils transcendent leurs querelles afin de réussir la bataille contre le Covid-19 qui risque d’hypothéquer l’économie nationale.
Thiaroye sur Mer en alerte
Depuis le début de la pandémie du Covid-19, la Commune de Thiaroye sur Mer est en état d’alerte maximale. Hormis les actions de sensibilisation menées au niveau des places publiques, des marchés et du quai de pêche où s’activent beaucoup de femmes, le maire a pris un arrêté réglementant la fréquentation du quai de pêche. En plus de cela, il y a la mise en place d’un comité de veille et d’alerte au niveau de la plage qui surveille les éventuels débarquements, piloté par la Gendarmerie qui y fait régulièrement des patrouilles. Le maire de Thiaroye sur Mer, Ndiaga Niang, a révélé le dispositif hier au cours d’une cérémonie de remise de dons de produits hygiéniques et phytosanitaires aux deux postes de santé. Toutefois, Ndiaga Niang a exprimé son regret par rapport à l’inertie des nombreuses entreprises situées dans le périmètre communal face à la pandémie, violant ainsi le principe de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (Rse).
Lutte contre le covid-19
Les populations de la commune de Thiare Ndialgui ont bénéficié des largesses du président du mouvement A.D.D, Moustapha Wade. Ce dernier a offert plusieurs cartons d’eau de javel, de savons et de mouchoirs jetables aux postes de santé de la commune comme ceux de Boof Poupouye, de Boof Mbaleme, de Tofaye et de Ndjilassème en vue de lutter contre le Covid-19.
Confection des masques
L’apparition du premier cas de coronavirus dans la région de Tambacounda a poussé le gouverneur Oumar Mamadou Baldé à durcir les mesures afin de contenir la maladie. Face à la presse hier, le chef de l’Exécutif régional et président du Comité régional de lutte contre le Covid-19 a annoncé le confinement de 334 personnes contacts, dont 322 contacts du premier cas testé positif au Covid-19. Le gouverneur renseigne également que des concitoyens qui ont tenté d’entrer illégalement au Sénégal ont été arrêtés à Malem Niani et confinés à Koumpentoum. Il s’y ajoute 90 enfants rapatriés de Rufisque qui sont aussi placés en confinement. Par contre, le gouverneur de région indique que les tests des 9 personnes contacts de la dame du bus de Kédougou sont revenus négatifs. Par ailleurs, sur avis du Comité régional de lutte contre le Covid-19, M. Baldé a confectionné des masques dont les tissus ont été choisis par les médecins eux-mêmes. Ainsi 10 000 masques d’une valeur de 2 millions Fcfa sont commandés auprès du Centre de Formation Professionnelle et des tailleurs de Tambacounda. Qui plus est, les marchés sont ouverts de 7h à 15h et fermés les mercredis et dimanches. Les véhicules tricycles ne sont plus autorisés à transporter des personnes.
Rapport Africa’s Pulse sur l’impact économique du Covid-19
En pleine crise sanitaire, la Banque Mondiale va donner aujourd’hui son avis sur l’impact de la pandémie Covid-19 sur les économies des pays africains, à travers le rapport d’Africa’s Pulse. La Banque Mondiale indiquera les perspectives économiques de l’Afrique. Il s’agit de la première analyse de la Banque Mondiale sur l’impact économique du coronavirus (COVID-19) en Afrique. Le rapport présente des projections de croissance économique ainsi que l’évolution de la pauvreté sur le continent. Le document formule également des recommandations aux pays qui font face à ce nouveau choc mondial. Le document sera présenté par Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique.
RFI et France 24 s’engagent pour l’Afrique
«Rfi» et «France24» se mobilisent pour l’information et la prévention en Afrique dans la lutte contre le coronavirus. Très largement suivis en Afrique subsaharienne, et notamment en Afrique francophone, les deux médias du groupe France Médias Monde s’attachent à informer quotidiennement leurs auditeurs, téléspectateurs et internautes africains sur la crise sanitaire mondiale et l’état de la pandémie sur le continent. Dans un communiqué parvenu à «L’AS», la Direction souligne que de nombreux magazines et chroniques dédiés, des reportages sont réalisés par les correspondants en Afrique, des entretiens réalisés par téléphone ou en visioconférence avec les grands dirigeants africains et du reste du monde sur la situation. Ainsi «Rfi» et «France24» mettent l’Afrique au cœur des priorités dans toutes les langues à destination du continent africain. En outre, les espaces publicitaires des deux médias sont prioritairement offerts aux organisations sanitaires qui délivrent des messages de prévention vers l’Afrique etc…
Keur Ayib : La Douane saisit 250 kg de chanvre indien
Malgré le couvre-feu et l’état d’urgence, les malfaiteurs refusent de désarmer. Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 2 heures du matin, la brigade commerciale de Douane de Keur-Ayib a saisi 250 kg de chanvre indien dans la forêt de Keur War, à quelques encablures de la commune de Porokhane, en zone frontalière entre le Sénégal et la Gambie. La valeur de la drogue (de la variété «Brown») est estimée à 20 millions Fcfa. Cette saisie fait suite à une information anonyme. La Division régionale des Douanes de Kaolack rappelle que le trafic des marchandises est toujours de rigueur. La fermeture des frontières concerne uniquement le mouvement des personnes.
L' ARCHITECTE KADIDJA DUPARC VALIDE LE « SMART » MADE IN AFRICA
Aussi, urbanistes et architectes s’attellent à définir de nouveaux modèles de vie dans la cité, à l'instar de Kadidja Duparc qui revient pour La Tribune Afrique sur les grands enjeux d'un continent en pleine recherche d'identité urbaine.
D'ici 2100, le continent comptera près de 40 % de la population mondiale, dont une majorité de néo-citadins. Aussi, urbanistes et architectes s’attellent à définir de nouveaux modèles de vie dans la cité, à l'instar de Kadidja Duparc qui revient pour La Tribune Afrique sur les grands enjeux d'un continent en pleine recherche d'identité urbaine.
La Tribune Affique - De quelle manière votre parcours vous a-t-il conduit à gérer un cabinet d'architecture en Côte d'Ivoire ?
Kadidja Duparc - Je suis diplômée de l'école d'architecture et de paysage de Bordeaux (ENSAP) et j'ai suivi un cursus dans la communication en parallèle. Je suis rentrée en Côte d'Ivoire en 2002, peu avant la crise politico-militaire qui a secoué le pays. A cette époque, l'architecture n'était pratiquement qu'un « concept », car il n'existait qu'un ou deux cabinets qui fonctionnaient bon an mal an, avec un ordre quasi inexistant. Pendant quelques années, j'ai cumulé des fonctions dans l'architecture et dans la communication. Je suis d'ailleurs rentrée en Côte d'Ivoire après avoir trouvé un emploi à Abidjan, comme Responsable du département Marketing et communication de Canal+ [...] En 2004, j'ai racheté les parts d'un cabinet de maîtrise d'ouvrage avec mon mari, lui aussi architecte. En 2011, après la guerre civile, cette structure est devenue Sky Architectes.
A ce jour, que recouvre le périmètre des activités de Skye Architectes ?
Nous sommes capables de mener des projets dans toute la sous-région, même si nous opérons essentiellement en Côte d'Ivoire, en raison des nombreux freins institutionnels que nous rencontrons. Nos métiers sont régis par des ordres qui verrouillent l'arrivée des étrangers dans leur pays, en dépit des efforts de la CEDEAO pour fluidifier la mobilité des architectes. En substance, chacun cherche à protéger son périmètre et nous sommes obligés de nous associer à des acteurs locaux.
Nous avons géré des projets dans l'électrification rurale, construit des sites de production, des hôpitaux, des bureaux, des logements sociaux ou des parcs résidentiels... Nous avons notamment travaillé sur l'usine de Brassivoire [une joint-venture née de l'association entre Heineken et CFAO en Côte d'Ivoire, ndlr] sur une surface de 12.5 hectares, en 2015. Ce chantier a mobilisé 700 ouvriers, une trentaine d'entreprises et 13 nationalités différentes. Les études ont été réalisées en 6 mois avec le cabinet néerlandais Royal HaskoningDHV et les travaux d'une durée de 18 mois ont été achevés un mois avant l'échéance.
Sur quels types de projets travaillez-vous actuellement ?
En ce moment, nous sommes mobilisés sur la construction d'un marché de demi-gros et de détail dans la ville de Yopougon, qui représente la plus dense commune d'Abidjan. Il s'agit d'un projet bioclimatique, doté d'une forte dimension sociale. La mairie a tenu à impliquer les populations locales en amont, notamment les femmes qui représentent la majorité des commerçants que l'on y trouvera. Il comprend un espace garderie pour leurs enfants ainsi qu'une salle d'alphabétisation dont elles pourront bénéficier à l'issue de leur journée de travail. Chaque étape leur a été présentée afin d'optimiser ce projet créé « pour et avec » l'usager. Il s'agit d'un C2D [contrat de désendettement et de développement qui permet de reconvertir la dette en projets, via l'Agence française de développement, ndlr] [...] Le marché sera éclairé et ventilé naturellement grâce à l'utilisation de briques en terre compressée, qui est un matériau local, renouvelable et antibactérien, disposant d'une forte inertie. De plus, le marché bénéficiera de panneaux solaires, le recyclage sera optimisé et l'eau de pluie récupérée. Les travaux devaient initialement démarrer avant les élections présidentielles, mais compte tenu de la crise sanitaire actuelle, ils seront vraisemblablement reportés.
Kadidja Duparc
Skye Architecte réunit des architectes de tous horizons, dont un certain nombre venu du continent africain : est-ce un choix délibéré pour construire une Afrique « par et pour » les Africains ?
Le cabinet regroupe une vingtaine de collaborateurs d'origines ivoirienne, tchadienne, malienne, tunisienne... Nous collaborons également avec des Français ou des Indiens. Il est difficile de trouver des compétences dans la sous-région qui ne dispose pas de structures de formation suffisantes. Par ailleurs, cela reflète notre philosophie, car nous recherchons une forme de mixité culturelle (...) Les villes africaines sont souvent présentées comme «anarchiques». Cela tient beaucoup à la reproduction de schémas urbains européens qui se juxtaposent aux espaces informels -très structurés contrairement aux apparences-, qui ont une véritable fonction sociale en Afrique. Que l'on soit ministre ou artisan, on aura toujours besoin du vendeur de brochettes au coin de la rue, car cela fait partie de nos traditions...
La société civile est-elle suffisamment impliquée dans la façon d'envisager la ville africaine ?
Le plus souvent, l'Etat ne s'adresse qu'à son bureau d'étude, oubliant les urbanistes, les architectes, les associations de quartier, les sociologues et bien sûr la société civile dans son ensemble... Pourtant, les espaces entre le formel et l'informel représentent le lieu où s'organise la mixité sociale et générationnelle dans nos pays et c'est là que l'on y trouve le plus d'innovations, d'où l'intérêt de consulter la société civile en matière de planification urbaine. Nous devons nous ouvrir à l'informel pour l'intégrer au niveau de l'architecture. Cela me semble être la condition sine qua none à la pérennité de nos villes.
Comment faire face à la croissance démographique exponentielle qui menace l'équilibre des cités africaines ?
Le choc démographique représente le principal défi à venir dans les villes africaines, car le continent comptera près de 2.5 milliards d'habitants à l'horizon 2050. Pour absorber cet impact, la transition durable urbaine est impérative. Il existe une infinité d'initiatives vertueuses pour l'environnement, qui ne demandent qu'à être formalisées et déployées. Les solutions existent déjà, il faut juste aller les chercher.
Quel regard portez-vous sur le développement des smart cities souvent présentées comme des solutions idoines à l'urbanisation africaine, mais qui n'en demeurent pas moins coûteuses et parfois éloignées des besoins immédiats ?
Le smart doit être «durable» et répondre aux besoins de nos économies fragiles. Lorsque l'on évoque la smart city en Europe, on imagine des capteurs placés à chaque coin de rue. Je me souviens d'un séminaire sur la ville durable au cours duquel le groupe Bouygues avait présenté un système d'interconnexion mis en place à Montpellier. Un film était projeté où l'on voyait une dame qui laissait tomber un sac-poubelle. Une photo était immédiatement envoyée au service de collecte des ordures qui venait le récupérer 2 heures plus tard. C'était un service qui coûtait 500 000 euros au bas mot. Les bras m'en sont tombés ! En Afrique, il arrive que l'on doive aller chercher les policiers nous-mêmes, car ils n'ont tout simplement pas de véhicule. On pourra prendre autant de photos que l'on voudra, mais personne ne viendra ! Au niveau des systèmes de collecte d'ordures, c'est très récent et ce service ne dessert que les artères principales.
Nous n'avons pas besoin de ce type de solutions ici! Toutefois, il existe des propositions beaucoup plus adaptées et moins coûteuses, nées en Europe ou même en Afrique. Par exemple, au Kenya, il est possible de faire de l'assistance scolaire à distance via des Nokia 3310 ou d'assister des agriculteurs grâce à des applications, disponibles sans dépenser des centaines d'euros dans un smartphone.
Quelles sont les figures de l'architecture moderne qui vous ont inspirée ?
Je dirais Zaha Hadid, une architecte et urbaniste irako-britannique [figure du courant déconstructiviste décédée en 2016, qui a reçu le prestigieux prix Pritzker en 2004, ndlr]. Elle a mené des projets emblématiques à l'échelle internationale. Elle s'est beaucoup battue pour s'imposer comme une architecte reconnue au-delà de sa condition de femme. A titre personnel, j'ai été confrontée à cette réalité qui subsiste en Afrique, renforcée par le paternalisme et le sexisme ambiants. Les stéréotypes ont la peau dure, que ce soit dans les esprits des hommes ou des femmes.
Existe-t-il des approches architecturales différentes entre l'Afrique francophone et anglophone ?
Il existe encore une certaine étanchéité entre les mondes anglophone et francophone, essentiellement liée à l'Histoire. Joe Osae-Addo qui est un architecte ghanéen discret, mais de renommée mondiale, travaille beaucoup sur l'africanisation de nos constructions et promeut de nombreux architectes africains comme le Tanzanien David Adjaye, le Burkinabé Francis Kéré ou encore la Nigérienne Mariam Kamara.
J'ai participé à des réunions de l'Union africaine des architectes et je dois dire qu'en dépit de ce manque de communication, les problématiques sont les mêmes, quelles que soient les géographies linguistiques. Au niveau régional, nous rencontrons souvent les mêmes contraintes, nous sommes dotés d'environnements comparables et nous partageons les mêmes peuples. Je pense donc que de nouveaux usages sous-régionaux sont appelés à se développer dans les années à venir.
SADIO MANÉ COMPRENDRAIT QUE LIVERPOOL NE SOIT PAS SACRÉ CHAMPION D'ANGLETERRE
"Certaines personnes ont perdu des membres de leur famille et c'est la situation la plus compliquée. En ce qui me concerne, (gagner le titre) est mon rêve et je veux le gagner cette année. Si ce n'est pas le cas, je l'accepterai, c'est la vie"
L'attaquant sénégalais comprendrait que la pandémie de Covid-19 entraîne l'annulation de la saison, privant ainsi les Reds d'un premier titre depuis 1990.
« Je veux gagner les matches (qu'il reste à jouer) et je veux remporter le trophée, c'est ce que j'aimerais. Mais avec cette situation, quoi qu'il arrive, je comprendrais », a raconté Sadio Mané mercredi à la radio Talksport.
Avec 25 points d'avance sur Manchester City quand le Championnat a été interrompu, Liverpool était pratiquement assuré de décrocher son premier titre national depuis 1990. Mais l'interruption de la saison à cause de la pandémie laisse son épilogue en suspens.
Cette période « a été difficile pour Liverpool, mais elle a été bien plus dure pour des millions de gens dans le monde », a ajouté le Sénégalais. « Certaines personnes ont perdu des membres de leur famille et c'est la situation la plus compliquée. En ce qui me concerne, (gagner le titre) est mon rêve et je veux le gagner cette année. Si ce n'est pas le cas, je l'accepterai, c'est la vie. Espérons qu'on le gagne l'an prochain. »
À l’origine, le 4 avril 1960 marquait l’indépendance de la Fédération du Mali. La liesse populaire, par la suite, devait être un peu teintée de tristesse. Car, pour l’Afrique, cette date rappelle pour toujours une union sans lendemain
Nathanaël Vittrant : À l’origine, le 4 avril 1960 marquait l’indépendance de la Fédération du Mali. La liesse populaire, par la suite, devait être un peu teintée de tristesse. Car, pour l’Afrique, cette date rappelle pour toujours une union sans lendemain. Sur le papier, cette expérience était belle, et aurait pu constituer un embryon de panafricanisme. Comment expliquer qu’elle ait tourné court, si vite ?
Ainsi vont les sincérités. En matière d’alliances politiques, elles sont parfois très fluctuantes. Ici, en l’occurrence, certains intérêts se seraient donné beaucoup de peine pour aider les dirigeants maliens et sénégalais à vivre en permanence dans la méfiance, les uns vis-à-vis des autres. À l’origine, cette Fédération devait compter quatre Etats. Mais, ces mêmes intérêts n’en voulaient pas. La Haute-Volta et le Dahomey, comme par hasard, ont abandonné le navire, laissant Senghor et Mamadou Dia en tête-à-tête avec Modibo Kéita. Et les Maliens n’en percevront que plus nettement ce qu’ils considéraient comme un complexe de supériorité de la part des Sénégalais. On évitera les expressions qui allaient avec…
On imagine que les enjeux sont quand même d’un autre niveau. On parle tout de même de nations !
Il y avait, évidemment, quelques causes plus profondes aux dissensions, même si les uns et les autres feignaient de les ignorer. Ainsi des divergences idéologiques. Les Sénégalais se disaient socio-démocrates, et suspectaient les Maliens d’un marxisme-léninisme encombrant. C’est alors qu’a éclaté l’affaire des directives transmises par Modibo Kéita à un chef d’état-major, malien, en court-circuitant le ministre de la Défense. Puis ce fut l’interminable dialogue de sourds, à propos de nominations et de répartition de postes. Suit la fuite en avant. Modibo Kéita démet Mamadou Dia, vice-président, ministre de la Défense, alter-ego et ami de Léopold Sédar Senghor. Ce dernier, dans un discours d’une rare vivacité, accable Modibo Kéita : « Il est poussé par une ambition folle ! Il a violé les lois ! Et d’ailleurs, il n’a cure de la légalité! Ce qu’on veut, c’est nous coloniser ! Il s’agit, pour nous, de défendre notre indépendance ! Et je suis prêt à mourir pour cela ! »
Le Sénégal, dans la foulée, se retire de la Fédération et proclame son indépendance ; abroge tous les transferts de compétences consentis au gouvernement fédéral. Modibo Kéita, pendant quelques semaines, veut encore croire que l’union survivra. Mais il lui faudra vite se rendre à l’évidence. Le 22 septembre, il proclame, à son tour, l’indépendance du Mali.
Les deux parties croyaient-elles vraiment à cette Fédération ?
Ce sont, exactement, de tels affrontements d’égos et des susceptibilités de ce type qui contrarient, depuis soixante ans, l’union, l’unité de l’Afrique.
Il reste que, longtemps après sa rupture av ec Senghor, Mamadou Dia réhabilitera, de fait, Modibo Kéita, en suggérant, à mots couverts, que la loyauté du poète, vis-à-vis de la Fédération, pouvait avoir été altérée par son autre loyauté : « Il a eu beau chanter la négritude, l’amour de la France, chez Senghor, était très profond. Je crois même qu’il était Français, avant d’être quoi que ce soit d’autre. Avant d’être Sénégalais, avant d’être Africain… »
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 8 AVRIL
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 8 avril 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Abdoulaye Bamba DIALLO, Journaliste est nommé Président du conseil d’administration de la Société Sénégalaise de Presse et de Publicité « le SOLEIL », poste vacant ;
Madame Khadija SY est nommée Président du Conseil d’Administration du Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, Poste vacant ;
Monsieur Aliou SOW, matricule de solde N°608 531/K, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Anglais (études africaines) à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Amadou Tidiany DIALLO, matricule de solde N°101 142/C, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : langue arabe à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Pierre SARR, matricule de solde N°103 987/D, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : littératures des langues à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur El Hadji Cheikh KANDJI, matricule de solde N°606 756/D, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Anglais à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Sylvain Landry Birane FAYE, matricule de solde N°100 977/H, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Sociologie-anthropologie de la santé à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Amade FAYE, matricule de solde N°377 371/F, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : lettres modernes, littérature africaine orale à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Daha Chérif BA, matricule de solde N°100 755/F, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Histoire sociale à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Madame Fatou Diallo AGNE, matricule de solde N°101 224/B est nommée Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Biochimie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Roger Clément Kouly TINE, matricule de solde N°619 852/I, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Parasitologie-Mycologie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Madame Ndeye Fatou Coulibaly NDIAYE, matricule de solde N°106 028/A, est nommée Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Orthopédie-Traumatologie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Daouda DIA, matricule de solde N°100 811/G, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Gastro-entérologie et hépatologie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Papa Saloum DIOP, matricule de solde N°101 414/E, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Chirurgie générale à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Madame Fatou Leye BENOIST, matricule de solde N°102 936/I, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Odontologie conservatrice à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Abdoulaye SIDIBE, Ingénieur agronome, matricule de solde n° 501 755/C, précédemment directeur régional du développement rural de Kolda, est nommé Directeur régional du développement rural de Thiès, en remplacement de Monsieur Mamadou GUEYE admis à faire valoir ses droits en une pension de retraite ;
Monsieur Brahima Mamadou BA, Ingénieur agronome, en service à la direction de la modernisation de l’équipement rural, matricule de solde n° 513 874/B est nommé Directeur régional du développement rural de Kolda, en remplacement de Monsieur Abdoulaye SIDIBE appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Daouda HANE, Ingénieur agronome, matricule de solde n° 663 750/A précédemment Chef du service départemental du développement rural de Kédougou, est nommé Directeur régional du développement rural de Kédougou, en remplacement de Monsieur Tamsir SAKHO appelé à d’autres fonctions ;"
DISTRIBUTION IMMINENTE DES VIVRES AU PROFIT DES MÉNAGES
Le président a demandé au ministre du développement communautaire d’impliquer les forces de défense et de sécurité dans le déploiement de l’aide alimentaire - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 8 avril 2020.
"Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 08 avril 2020 en visioconférence, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.
Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, adressé à nouveau ses chaleureuses félicitations, dans un contexte de consolidation d’un Sénégal solidaire et résilient, à toutes les composantes de la Nation, en particulier la jeunesse, les personnels de santé et les forces de défense et de sécurité, à l’occasion de la célébration du soixantième anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale.
Le Président de la République, au titre de l’accélération de la mise en œuvre du Programme de Résilience économique et sociale (PRES), a demandé au Ministre des Finances et du Budget, ainsi qu’au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de travailler à la mise en œuvre des quatre (4) axes définis du PRES.
Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé aux membres du Gouvernement de mettre en œuvre, chacun en ce qui le concerne, toutes les mesures présidentielles retenues dans le PRES, en veillant à leur cohérence avec le PSE et le dispositif du Fonds de Riposte et de Solidarité « FORCE-COVID 19 » dont le comité de suivi va intégrer les représentants des forces vives de la Nation.
Il a, à cet effet, souligné le caractère urgent de la distribution des vivres et a demandé au Ministre du développement communautaire d’impliquer les forces de défense et de sécurité dans le déploiement de l’aide alimentaire.
Le Président de la République a ensuite, en ce qui concerne les factures d’électricité et d’eau des abonnés de la tranche sociale, demandé à l’Etat de diligenter leur règlement rapide auprès des opérateurs SENELEC et SEN’EAU.
Dans cet élan, il a aussi rappelé la nécessité d’intensifier la mise en œuvre du Programme national d’autosuffisance en riz, en attirant le secteur privé, dans l’optique d’atteindre notre souveraineté alimentaire durable.
Le Chef de l’Etat a demandé aux ministres concernés de préparer un plan d’investissement d’urgence du secteur de la santé et de l’action sociale. Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de préserver les emplois pendant cette pandémie. Une ordonnance sera prise à cet effet.
Le Président de la République évoquant la stratégie continentale globale et la coopération internationale en matière de lutte contre la pandémie du COVID-19, s’est félicité de la Déclaration issue de la réunion restreinte des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine qui s’est tenue le 03 avril, en visioconférence.
Il a, à cet effet, demandé aux ministres en charge de la Santé, des Finances et des Transports de veiller au suivi de ladite Déclaration. L’objet de la réunion était de faire le point sur l’impact de la pandémie du COVID-19 et de définir une position africaine commune pour la riposte à la pandémie, tant à l’échelle continentale qu’en rapport avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux.
Le Chef de l’Etat a, à cet égard lancé l’Appel de Dakar pour une stratégie d’annulation de la Dette des pays africains assortie d’un Plan de rééchelonnement de la dette commerciale qui permettra à l’Afrique dans le cadre du nouvel ordre économique mondial, d’avoir un nouveau départ.
Le Président de la République a par ailleurs évoqué la question de la stratégie nationale de protection civile et a informé le Conseil avoir reçu le rapport 2018-2019. Il a, à ce titre, félicité le Ministre de l’Intérieur pour le travail de qualité accompli par ses services et lui a demandé d’accélérer la finalisation de ladite stratégie.
Le Chef de l’Etat a, pour terminer sur ce sujet, demandé au Ministre de l’Intérieur de rendre fonctionnel le Centre national de Gestion des Crises.
Le Président de la République a, abordant le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, demandé au Ministre du Pétrole et des Energies et au Ministre des Finances et du Budget de faire prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’approvisionnement correct du Sénégal en hydrocarbures.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication en demandant aux membres du Gouvernement concernés de faire respecter scrupuleusement les mesures prises dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.
Au titre des Communications,
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait une communication sur l’annulation de la dette publique par les partenaires bilatéraux et multilatéraux, dans le contexte de la pandémie du COVID-19
Le Ministre de l’Intérieur a fait le point sur l’état d’application des mesures édictées dans le cadre de l’Etat d’urgence.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l’exécution du budget 2020 et la situation du fonds FORCE-COVID 19.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale et l’impact de la pandémie sur la diaspora.
Le Ministre du Développement communautaire de l’Equité sociale et territoriale a fait le point sur le dispositif mis en place pour la distribution de l’aide alimentaire d’urgence.
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur la répartition du fonds pour soutenir les secteurs les plus touchés.
Le Ministre du Pétrole et des Energies a fait une communication sur la situation de la sécurisation des approvisionnements en hydrocarbures.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur le bilan définitif de la campagne agricole 2019- 2020 et la préparation de celle à venir.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur la situation de la pandémie du COVID-19.
Le Ministre des Transports terrestres, des Infrastructures et du Désenclavement a fait le point sur la situation des travaux du TER, du financement de la phase1 du transport inter-urbain.
La Ministre en charge du Commerce a fait une communication sur la situation des stocks en denrées de première nécessité.
Le Ministre en charge de l’Urbanisme a informé le Conseil sur les mesures prises au niveau des marchés pour le désencombrement et les mesures d’hygiène prises.
La Ministre de la jeunesse a fait une communication sur la contribution des jeunes volontaires à la lutte contre le COVID-19.
La Ministre en charge de la Microfinance a fait une contribution sur le refinancement et le différé du remboursement des SFD.
Le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en charge des Sénégalais de l’Extérieur a fait une présentation du projet du plan sectoriel de contingence élaboré pour assister les sénégalais de la Diaspora à renforcer leur résilience.
Le Ministre en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent (PSE) a fait le point sur le projet phare de Dakar Medical City, suite à une analyse du système de santé.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
- le projet d’ordonnance n° 001-2020, aménageant des mesures dérogatoires au licenciement et au chômage technique durant la période de la pandémie du COVID-19.
- le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du « Comité de Suivi et de Mise en œuvre des Opérations du FORCE- COVID 19 ».
- le projet de décret autorisant les établissements financiers à caractère bancaire à recevoir des dépôts de fonds publics ;
- le projet de décret, modifiant l’article 5, du décret 2019-2277 du 31 décembre 2019, réglementant les activités de production, de distribution et de vente des produits de boulangerie et des pâtisseries au Sénégal.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Abdoulaye Bamba DIALLO, Journaliste est nommé Président du conseil d’administration de la Société Sénégalaise de Presse et de Publicité « le SOLEIL », poste vacant ;
Madame Khadija SY est nommée Président du Conseil d’Administration du Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, Poste vacant ;
Monsieur Aliou SOW, matricule de solde N°608 531/K, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Anglais (études africaines) à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Amadou Tidiany DIALLO, matricule de solde N°101 142/C, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : langue arabe à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Pierre SARR, matricule de solde N°103 987/D, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : littératures des langues à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur El Hadji Cheikh KANDJI, matricule de solde N°606 756/D, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Anglais à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Sylvain Landry Birane FAYE, matricule de solde N°100 977/H, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Sociologie-anthropologie de la santé à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Amade FAYE, matricule de solde N°377 371/F, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : lettres modernes, littérature africaine orale à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Daha Chérif BA, matricule de solde N°100 755/F, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Histoire sociale à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Madame Fatou Diallo AGNE, matricule de solde N°101 224/B est nommée Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Biochimie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Roger Clément Kouly TINE, matricule de solde N°619 852/I, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Parasitologie-Mycologie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Madame Ndeye Fatou Coulibaly NDIAYE, matricule de solde N°106 028/A, est nommée Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Orthopédie-Traumatologie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Daouda DIA, matricule de solde N°100 811/G, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Gastro-entérologie et hépatologie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Papa Saloum DIOP, matricule de solde N°101 414/E, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Chirurgie générale à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Madame Fatou Leye BENOIST, matricule de solde N°102 936/I, est nommé Professeur titulaire de classe normale, 1er échelon, spécialité : Odontologie conservatrice à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
Monsieur Abdoulaye SIDIBE, Ingénieur agronome, matricule de solde n° 501 755/C, précédemment directeur régional du développement rural de Kolda, est nommé Directeur régional du développement rural de Thiès, en remplacement de Monsieur Mamadou GUEYE admis à faire valoir ses droits en une pension de retraite ;
Monsieur Brahima Mamadou BA, Ingénieur agronome, en service à la direction de la modernisation de l’équipement rural, matricule de solde n° 513 874/B est nommé Directeur régional du développement rural de Kolda, en remplacement de Monsieur Abdoulaye SIDIBE appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Daouda HANE, Ingénieur agronome, matricule de solde n° 663 750/A précédemment Chef du service départemental du développement rural de Kédougou, est nommé Directeur régional du développement rural de Kédougou, en remplacement de Monsieur Tamsir SAKHO appelé à d’autres fonctions ;"
À DAKAR, 77, 8 % DES PERSONNES INTERROGÉES FAVORABLES À UN CONFINEMENT PARTIEL
Pour le couvre-feu de 20h à 6h00, ils sont 37,5% des personnes interrogées à trouver très efficace cette mesure et 37,3% efficace. En revanche, 18,6 et 6,6% "trouvent respectivement pas du tout efficace et peu efficace cette mesure’
Les résultats d’un sondage mené par le Bureau de prospective économique du Sénégal (BPE) dans le département de Dakar, montrent que 77, 8 % des personnes enquêtées "sont pour un confinement partiel’’.
Ce sondage a été réalisé, par téléphone, dans le département de Dakar, auprès d’un échantillon de 480 personnes sélectionnées selon la méthode des quotas, précise le BPE.
L’objectif est d’évaluer le niveau de sensibilisation et les comportements des populations face au Covid 19, ainsi que le degré d’appréciation des politiques menées par le gouvernement en vue de maitriser la propagation du virus et de faire face à ses conséquences sur les conditions de vie des ménages.
Le sondage dont les résultats sont parvenus à l’APS indique que seuls "10, 1% optent pour un confinement total’’. Ils sont 14, 8% des personnes interrogées à exprimer leur opposition au confinement, ’’qu’il soit total ou partiel’’.
"Parmi les 14,8% des personnes interrogées qui sont contre le confinement, qu’il soit total ou partiel, 59,3% avancent comme raison les problèmes pour travailler et gagner des revenus, 37% des problèmes pour s’alimenter’’, relève l’enquête.
Elle note que "88,8% des personnes interrogées, se disent plutôt satisfait contre 9,9% qui ne sont pas satisfait’’ de "la manière dont le gouvernement gère le problème du coronavirus’’.
Les personnes enquêtées accueillent par ailleurs favorablement les mesures prises par le gouvernement pour "briser la chaîne de contamination’’.
"Concernant la fermeture des écoles/Universités/Centres de formation, 40% des personnes interrogées jugent la mesure très efficace et 33,7% efficace contre 2,5% pour qui la mesure est peu efficace et 17,8% ne jugeant pas du tout efficace cette décision des autorités.’’
Pour le couvre-feu de 20h à 6h00, ils sont 37,5% des personnes interrogées à trouver très efficace cette mesure et 37,3% efficace. En revanche, 18,6 et 6,6% "trouvent respectivement pas du tout efficace et peu efficace cette mesure’’.
L’interdiction de rassemblement "est jugée très efficace par 43,3% des personnes interrogées et efficace par 37,5%’’. Cependant, "18,1% parmi les interrogées trouvent pas du tout efficace la mesure et 1% peu efficace’’.
Concernant la restriction de circulation entre Dakar et le reste du pays, 41,9% et 32,1% la qualifient respectivement d’efficace et de très efficace. Mais pour 19,5%, "la mesure n’est pas du tout efficace" et 6,6% jugent "peu efficace cette décision.
"S’agissant de la limitation à la moitié du nombre de places des véhicules de transport, ils sont 42,2,% qui trouvent Efficace cette mesure et 37% Très efficace, contre 18,6 et 2,2% qui trouvent respectivement Pas du tout efficace et Peu efficace la mesure ;
Les campagnes de sensibilisation dans les médias sont qualifiées de très efficaces par 43,6% des personnes interrogées et Efficace par 36,7%. Cependant, "18,1% parmi les interrogées trouvent Pas du tout efficace la mesure et 1,6% Peu efficace’’.
"Concernant la distribution de vivre aux démunies, 45,2% jugent la mesure très efficace et 31,5% Efficace cette décision des autorités. Toutefois, ils sont 19,2% pour qui trouvent cette mesure Pas du tout efficace et 4,1% Peu efficace cette décision’’.