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24 septembre 2025
UNE ÉMISSION DE LIKA SIDIBÉ
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L'ADMNISTRATION SÉNÉGALAISE GANGRÉNÉE
EXCLUSIF SENEPLUS : Les cadres sont rétifs à la reddition des comptes - Tout est fait dans la nébulosité et sous le modèle colonial - Les corps de contrôle restent amorphes et l'Etat excessivement politisé - AU FOND DES CHOSES AVEC CHEIKH FAYE
Selon Cheikh Faye, professeur au département des sciences économiques et administratives de l’Université Chicoutimi au Québec, le débat sur l’honorariat des anciens présidents du CESE est illustratif de la déliquescence de l’Etat. Cela se caractérise entre autres, par la non publication au journal officiel d’actes réglementaires, la récompense d’une clientèle politique, une gestion clanique et familiale du pouvoir et un président de la République qui viole constamment la constitution.
L'invité de Lika Sidibé, auteur d'un article publié sur SenePlus et intitulé le Sénégal malade de son élite politico-administrative, propose une moralisation de l’Etat à travers un schéma où l’éthique, la transparence et la reddition des comptes occuperont une place centrale. Il propose aussi de dépolitiser l’administration et de déconstruire le modèle français toujours en vigueur 60 ans après les indépendances.
Le professeur Cheikh Faye est l’invité de Lika Sidibé dans l’émission Au fond des choses.
"ON PEUT RETROUVER LE CAS GEORGE FLOYD PARTOUT, MÊME EN AFRIQUE"
Pour le sociologue Mahamadou Lamine Sagna, « beaucoup d’Etats se servent de la police pour contrôler des populations qui ne sont pas du même groupe ethnique ou religieux »
Le Monde Afrique |
Séverine Kodjo-Grandvaux |
Publication 14/06/2020
Ancien enseignant à Princeton, actuellement en poste à l’American University of Nigeria à Yola, le sociologue sénégalais Mahamadou Lamine Sagna est spécialiste des Etats-Unis. Il est l’auteur notamment de Violences, Racisme et Religions en Amérique. Cornel West, une pensée rebelle (éd. Karan, 2016). Pour Le Monde Afrique, il revient sur les réactions engendrées par la mort de George Floyd, tué le 25 mai par un policier blanc à Minneapolis, et sur le racisme systémique américain.
Les manifestations liées à la mort de George Floyd apparaissent nouvelles dans leur composante multiraciale et jeune. Y a-t-il un changement sociologique dans la lutte contre le racisme ?
Dans les années 1920, ce phénomène existait déjà avec le parti progressiste de Woodrow Wilson, le syndicalisme d’Eugene Debs ou le parti populaire de Thomas Watson. Ces mouvements ont constitué leurs luttes avec les populations noires, avant, malheureusement, de les abandonner. Thomas Watson a même fini proche du Ku Klux Klan. Cela est resté dans les mémoires, ce qui fait que pendant de longues années, les Noirs sont descendus seuls dans la rue.
Aujourd’hui, la situation est inédite. Les jeunes connaissent mal cette histoire et n’ont pas subi la ségrégation, abolie en 1964. C’est seulement la deuxième génération d’Africains-Américains à vivre la liberté. Et qu’il s’agisse des Noirs, des Blancs, des Asiatiques ou des Latino-Américains qui manifestent ces jours-ci, tous savent désormais que le racisme est structurel et ils sont déterminés à ce que les choses changent.
Ces manifestations interviennent en pleine pandémie de Covid-19, dont les Afro-Américains sont les principales victimes d’un point de vue sanitaire et économique. Cela a-t-il exacerbé la situation ?
La symbolique de la respiration est très importante en cette période de pandémie de Covid-19. On a vu George Floyd mourir asphyxié. Assister en direct à cette agonie nous a touchés dans notre humanité. Cette pandémie révèle par ailleurs, de manière criante, le lien entre l’économique, la santé et la question raciale. Les Africains-Américains sont 2,5 à 3 fois plus nombreux à mourir du Covid-19 et sont proportionnellement en surnombre parmi les 40 millions d’Américains mis au chômage du fait de cette pandémie.
Cela n’est pas étonnant et s’explique par le système américain, qui, comme l’a montré Cornel West, lie intrinsèquement ce qu’il appelle l’intégrisme de l’économie de marché – qui exige que l’économique passe avant tout autre chose –, le militarisme – même la police est militarisée – et l’autoritarisme. La mort de George Floyd relève de cette connexion économique, militaire et politique avec l’autoritarisme de Trump.
Les policiers inculpés dans différentes affaires de violence raciste jouissent souvent d’une impunité. Comment l’expliquer ?
Le système américain protège les policiers notamment grâce à une loi, la « qualified immunity », qui rend presque impossibles les poursuites contre les pratiques discriminatoires des agents. Le racisme est dans toutes les sphères de la société et de l’Etat, à un point tel qu’il peut être spontané, inconscient, tandis que certains individus en font même une sorte de contrat social, comme on peut le supposer chez Trump.
Objet d'un intérêt de l'OM, l'attaquant rennais est fortement convoité par un club qatari qui a déjà entamé des négociations pour le recruter.
Convoité par Marseille depuis plusieurs mois, M'Baye Niang (25 ans) a aussi une opportunité de quitter la Ligue 1. Sous contrat avec Rennes jusqu'en juin 2023, l'attaquant international sénégalais est fortement convoité par un club du Qatar, dont l'identité n'a pas filtré. Ce dernier est en négociations depuis plusieurs jours avec les dirigeants bretons. Des discussions avec le joueur pourraient également très vite débuter.
LES PAYS AFRICAINS DEMANDENT UN DÉBAT SUR LE RACISME À L'ONU
La lettre, adressée à la présidente du Conseil des droits de l’homme, l’Autrichienne Elisabeth Tichy-Fisslberger, demande que ce débat ait lieu la semaine prochaine, à la reprise de la 43e session du Conseil, interrompue en mars en raison du covid-19
Les pays africains ont appelé vendredi le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à organiser un débat urgent sur le racisme et les violences policières, dans le contexte de la mobilisation mondiale après la mort de George Floyd.
Dans une lettre écrite au nom des 54 pays du Groupe africain dont il est coordonateur pour les questions des droits humains, l’ambassadeur du Burkina Faso auprès des Nations Unies à Genève (Suisse), Dieudonné Désiré Sougouri, a demandé à l’organe de l’ONU d’organiser un « débat urgent sur les violations actuelles des droits de l’homme d’inspiration raciale, le racisme systémique, la brutalité policière contre les personnes d’ascendance africaine et la violence contre les manifestations pacifiques. »
« Les événements tragiques du 25 mai 2020 à Minneapolis aux États-Unis, qui ont entraîné la mort de George Floyd, ont déclenché des protestations dans le monde entier contre l’injustice et la brutalité auxquelles les personnes d’ascendance africaine sont confrontées quotidiennement dans de nombreuses régions du monde », écrit l’ambassadeur.
Racisme et impunité
« La mort de George Floyd n’est malheureusement pas un incident isolé », ajoute-t-il, précisant s’exprimer au nom des représentants et ambassadeurs du Groupe africain.
EXCLUSIF SENEPLUS - Nous ne pouvons sentir l'âme de Dakar à travers son architecture. Tout est effroyablement insipide et si nous devions en faire une lecture politique, elle atteste de la victoire des intérêts particuliers - NOTES DE TERRAIN
Vendredi 12 juin 2020. J’attends, patiemment, dans la voiture d’un ami. Il est entré dans une boutique pour acheter un ruban adhésif. Il doit relier son permis de conduire, dont une partie s’est complètement détachée. Il va se rendre au Cices, pour le remplacer. Il est un peu à la bourre. Nous avions rendez-vous, le matin. Le temps est passé très vite. Du siège passager où je me suis installé, j’observe plusieurs acteurs, dans les scènes qui se déroulent dehors. Sur ma gauche, une femme tient la moitié d’une baguette de pain, devant une petite cantine. Son visage est renfrogné. D'un air menaçant, elle lance des invectives à l’homme qui tient le petit commerce de proximité. J’entends sourdement sa complainte. À une distance d’environ 20 mètres, un peu à droite de la boutique de fortune, un homme est assis sur une chaise en plastique. Il porte une chemise bleue et un pantalon noir. Une casquette masque son front. De l’autre côté de la rue, je peux voir des travailleurs dans un chantier. Mon attention se porte sur leurs manœuvres.
Quatre ouvriers sont à la tâche, dans une villa. En bas, l’un des maçons remplit un seau de ciment pétri. Un deuxième le prend et l’accroche à un appareil de levage. Sur le toit, le récipient est réceptionné par un autre camarade. Le dernier travailleur est un peintre. Il s’occupe du revêtement de la façade extérieure de la maison. Le bâtiment est en train d’être modifié. La villa d’origine a été surélevée. Elle est maintenant à la même hauteur que les habitations voisines. En jetant un coup d’œil rapide tout autour, je m’aperçois que la majorité des maisons a été changée. Pourquoi ? Chaque propriétaire a-t-il voulu démontrer une forme de supériorité, sur les autres ? C’est cette impression première qui se dégage. Comme s’il s’agissait d’un pari vulgaire. Où les ego, en situation de compétition, n’arrivent plus à s’arrêter. Chacun s’entête. Les mises explosent. C’est insensé. Mais pour les parieurs le seul sentiment qui l’emporte, c’est à qui mieux mieux.
Nous sommes à la cité Kër Goorgi. L’un des quartiers les plus jeunes de Dakar. Le coin est devenu un nouveau centre d'affaires, et une zone de résidence fort prisé. En très peu de temps, sa côte est montée en flèche. ll est investi par la bourgeoisie et par beaucoup de dignitaires de l’ancien régime politique. La cité Kër Goorgi accueille de nombreux projets d’habitat et de bureaux. La spéculation foncière y est nerveuse. Cependant, elle est accablée par des constructions anarchiques et des problèmes d’assainissement. Elle est à l’image de nombreux quartiers de la capitale. Qui doivent faire face aux impensées des politiques d’urbanisme. Il y a, dirait-on, des caricatures architecturales. Informes et grotesques. En regardant ces pâtés de maison, nous pouvons tâter les pulsions de la bourgeoisie, les désirs des nouveaux riches.
Qui sont les propriétaires ? J’ai l’impression qu’il s’agit de compétiteurs, engagés dans le faste et l’ostentatoire. Dans des enchères débridées et ridicules. Cela me fait penser à la « classe de loisir », mise en lumière par Thorstein Veblen. Ce groupe, qui a un penchant excessif pour le non-discret et le futile. Dont le but existentiel est de faire valoir, absolument, son statut social. Il conteste ainsi, peut-être de manière involontaire, le désir politique - l'intérêt général. À cette première impression, vient se greffer une seconde. Qui est liée à un trait de caractère profondément enraciné : la culture nobilaire. Comme le rappelle Cheikh Anta Diop : « Tout Africain est un aristocrate qui s’ignore. » N’est-ce pas cela qui favorise l’opposition à la philia - le sentiment du commun ? Dans la société sénégalaise, chaque individu peut mythifier sa lignée ancestrale. Il y a cette perception : nous n’acceptons pas au fond l’égalité. Chacun pour soi. Pour ses vœux de grandeur. Pour sa dynastie. Sa confrérie. Sa Bible. Son Coran. Sa maison surplombant celle des autres. Ainsi, sommes-nous organiquement dans des relations pathogènes.
L’esprit inégalitaire. La modification de ces villas répond à une certaine conscience. Il ne s’agit pas d’une architecture intelligente, durable. Qui puise ses sources dans l’art et les imaginaires endogènes. Dont le style raconte une histoire. Non. Aucun symbolisme ne ressort de ces corps de briques. Rien de tout ce qui s’offre aux yeux ne coupe le souffle. N’offre dynamisme spirituel, ancrage social, ou utopie. N’est prouesse architecturale. La fonction esthétique est maladroitement exprimée, en tout cas. Tout ce qui compte, aurait-on dit, c’est de s’élever au-dessus de son prochain. Et le regarder de haut. En glissant mon regard sur les bâtiments qui se dressent en face de moi, je ne vois que dysharmonie. Mais aussi, manque de maîtrise de l’urbanisation. Au-delà de cette cité et de ces maisons, pouvons-nous sentir l’âme de Dakar, à travers son architecture ?
Les nations rayonnent d’abord par leurs œuvres de l’esprit. L’architecture raconte le dynamisme, les identités. Le génie d’un pays. Elle communique une idée, des symboles typiques. Des éléments abstraits et caractéristiques d’une civilisation. Elle est le témoin des prouesses d’un peuple. Mais que voyons-nous partout à Dakar ? Des immeubles raides. Sans souffle. Qui ne subliment aucun trait de culture. Des maisons, dressées artificiellement. On dirait de mauvais échalas d'un arbre, dont les racines sont pourtant très profondes. Qu’est-ce qui inspire nos constructions ? À quels emblèmes renvoient les contours, les formes géométriques, les décorations de notre architecture ? Les immeubles qui surgissent dans Dakar, sont pour la grande majorité, des objets de spéculations. Qui révèlent une désaffection des beaux-arts, mais aussi un déni de l’enjeu culturel.
Il serait difficile de trouver un caractère cosmogonique, en regardant les bâtiments de la cité Kër Gorgi. De même chercherons-nous, en vain, à travers ces blocs, les symboles identifiables du génie créatif sénégalais. À chacun son inspiration, où plutôt ses enchères. Les jeux de styles ne répondent guère à une forme d’expression artistique. Ni à des lois générales, ni à une transcendance culturelle. Tout est effroyablement insipide. Si nous devions faire une lecture politique de cette architecture, nous pourrions dire que tout cela atteste de la victoire des intérêts particuliers. De la grégarisation des appétits concurrentiels. De l’esprit clanique. D'une misère de l'imagination. Or, une société à besoin de principes, qui incarnent des valeurs supérieures d'élégance et d’harmonie. Des modes d’être qui disent haut l’idée d'égalité. Même si tout le monde n’a pas les mêmes moyens, ni les mêmes envies, un socle commun, visible et partagé, doit se manifester dans l’espace urbain et la vie sociale. Le patrimoine bâti reflète nos aspirations profondes. Surtout, le corps social se réalise pleinement dans l’architecture, qui est le premier art. Qui, avec la nature et l’ordre animal, est l’intermédiaire séculier des hommes.
Retrouvez sur SenePlus, "Notes de terrain", la chronique de notre éditorialiste Paap Seen tous les dimanches.
Au total, 94 nouveaux cas positifs de coronavirus ont été déclarés dimanche au Sénégal, portant à 5 090 le nombre de personnes ayant été infectées par le virus depuis son apparition dans le pays, le 2 mars.
Dakar, 14 juin (APS) – Au total, 94 nouveaux cas positifs de coronavirus ont été déclarés dimanche au Sénégal, portant à 5 090 le nombre de personnes ayant été infectées par le virus depuis son apparition dans le pays, le 2 mars.
Ces nouvelles infections ont été détectées à partir de tests virologiques réalisés sur des échantillons de 1 223 sujets, représentant un taux de positivité de 7, 68 %, a fait savoir le porte-parole du ministère de la Santé.
Intervenant lors du point quotidien sur l’épidémie, Aloyse Waly Diouf a souligné que ces nouvelles contaminations concernaient 79 personnes qui étaient suivies par les services sanitaires, 14 autres dont ignore l’origine de la contamination et un individu revenu de l’étranger.
Les cas communautaires ont été identifiés à Mbao (3), Rufsique (2), Bargny (2), Dieupeul (1), Dakar Plateau (1), Pikine (1), Parcelles Assainies (1), Keur Massar (1), des quartiers et localités de la région de Dakar et 2 à Touba, dans le centre du pays, a détaillé le docteur Diouf.
Il a par ailleurs fait état de la guérison supplémentaire de 116 patients du Covid-19 dans le pays.
Le Sénégal a ainsi dénombré officiellement 5 090 cas de positifs de Covid-19 depuis l’apparition de la maladie dans le pays. 3344 patients ont recouvré la santé et 60 autres ont succombé du fait de la maladie.
Il est à noter qu’un malade a eu être évacué à la demande de sa famille à son pays d’origine.
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et par ailleurs indiqué que 22 cas graves et 1 685 patients étaient encore en observation dans les différents centres de traitement dédiés à la maladie.
CHRISTIAN BASSOGOG POUR UN REPORT DE LA CAN 2021
Le Camerounais Christian Bassogog, meilleur joueur de la CAN 2017, est pour le report de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue en janvier prochain dans son pays pour assurer toutes ’’les conditions de réussite’’.
Le Camerounais Christian Bassogog, meilleur joueur de la CAN 2017, est pour le report de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue en janvier prochain dans son pays pour assurer toutes ’’les conditions de réussite’’.
‘’Je pense qu’il est important de mettre en avant la santé des joueurs et des spectateurs et si la CAF et le Cameroun peuvent tomber d’accord pour reporter la compétition ce serait bien pour tout le monde’’, a indiqué dans un entretien avec des médias africains, l’attaquant camerounais.
En reportant la CAN, on donne la possibilité d’organiser une bien meilleure compétition, a estimé l’attaquant camerounais qui évolue à Henan Jianye en Chine où le coronavirus s’est déclaré pour la première fois en décembre dernier.
Plusieurs voix dont celles des anciennes gloires du football africain, le Sénégalais El Hadj Diouf et le Camerounais, Samuel Eto’o avaient évoqué par voie médiatique l’idée d’un nouveau report de cette compétition à cause de la pandémie du coronavirus.
Si la CAN 2021 est fixée en janvier prochain, il reste que seules deux journées d’éliminatoires ont déjà été jouées en novembre dernier.
A la CAF, on informe être en contact avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les experts médicaux de l’instance dirigeante du football africain avant de se prononcer.
En attendant, la CAF a programmé les demi-finales de ses compétitions Interclubs en septembre prochain où moment la plupart des grands championnats européens à savoir l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie ont recommencé à rejouer après des
suspensions ayant duré des mois.
ME WADE REDIGE SES MEMOIRES
D’après des capteurs de «L’As», l’ancien président de la République meuble son temps libre en se lançant dans des activités intellectuelles.
Retranché dans sa villa loin des regards et des oreilles indiscrets depuis l’apparition de la pandémie du Covid-19 au Sénégal, Me Abdoulaye Wade, qui cultive depuis une certaine discrétion, n’en passe pas pour autant ses journées à se tourner les pouces et à compter les étoiles.
D’après des capteurs de «L’As», l’ancien président de la République meuble son temps libre en se lançant dans des activités intellectuelles. Après avoir libéré tout le personnel qui était à son service à l’exception de Bro et d’un certain Gningue, le pape du Sopi consacre actuellement son temps dans la collecte d’informations et autres données en vue de rédiger ses mémoires.
Eh oui, l’ancien chef de l’Etat entend écrire ses mémoires. Et il a décidé de mettre à contribution certains de ses anciens proches collaborateurs triés sur le volet à qui il a demandé de lui collecter toutes les informations relatives aux plus grandes étapes de sa riche trajectoire. A cet effet, certains de ses proches ont la mission particulière de lui rassembler les infos sur ses différents voyages à travers les quatre coins du globe.
Dans ses mémoires qui vont paraître prochainement, confient nos sources, le leader emblématique du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) reviendra avec force détails sur l’affaire Me Babacar Sèye, du nom du vice-président du Conseil Constitutionnel assassiné le 15 Mai 1993 à la suite de contestations électorales, mais aussi sur tout son long parcours d’opposant et son exercice du pouvoir. Considérée comme l’un des douloureux épisodes de l’histoire politique sénégalaise, l’affaire Me Sèye avait éclaboussé, à l’époque, Me Abdoulaye Wade, son épouse Viviane et quelques-uns de ses partisans du Pds dont Abdoulaye Faye, Samuel Sarr, Mody Sy etc…
Même si Clédor Sène et sa bande (Ibrahima Diakhaté et Assane Diop) ont été reconnus coupables de l’assassinat du juge constitutionnel, il n’en demeure pas moins que cette affaire a toujours entaché l’image de Me Abdoulaye Wade qui s’est empressé, dès son accession au pouvoir en 2000, d’indemniser la famille de Me Sèye avant de gracier les assassins et de voter la fameuse loi Ezzan qui amnistie ce tragique dossier.
A souligner par ailleurs que c’est l’une des très rares fois que Me Wade reste aussi longtemps au Sénégal sans voyager.
Revenu à Dakar à la veille de la dernière élection présidentielle (24 février 2019), le chantre du Sopi se trouve depuis lors dans le pays.
L'ARENE NATIONALE DOIT ABRITER TOUS LES COMBATS
‘’Nous avons oeuvrer pendant plus d’un quart de siècle pour que la lutte puisse avoir son stade. Nous l’avons et il faut l’utiliser’’, plaide le président du Comité nationale de gestion (CNG) de la lutte, Alioune Sarr
Les combats de lutte doivent se dérouler à l’Arène nationale située à Pikine dans la grande banlieue de Dakar, a indiqué le président du Comité nationale de gestion (CNG) de la lutte.
‘’J’ai eu à le dire et si la décision n’incombait qu’au président du CNG de lutte, tous les combats organisés à Dakar, se passeraient à l’Arène nationale’’, a dit le président Alioune Sarr invité samedi de la plateforme de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS).
‘’Nous avons oeuvrer pendant plus d’un quart de siècle pour que la lutte puisse avoir son stade. Nous l’avons et il faut l’utiliser’’, a plaidé Dr Sarr.
l’Arène nationale, inauguré en juillet 2018 avec une capacité de 20000 places, n’attire pas les promoteurs de lutte qui préfèrent toujours squatter les stades de football.
Pour le président du CNG de lutte, c’est un faux prétexte indiquant que même en football, ce n’est pas tous ceux qui ont envie d’aller suivre des rencontres de football qui y vont.
‘’Le stade (l’arène nationale) est adéquat’’, a-t-il dit indiquant qu’il s’agit d’une infrastructure réalisée certes par des Chinois, mais conçue par des Sénégalais.
S’il est difficile de tenir des combats à l’arène nationale à cause de certaines habitudes, le temps est venu de diriger tous les combats de lutte vers cette infrastructure sportive dédiée.
D’ailleurs au sujet de la lutte, Dr Sarr est plus que jamais en phase avec la directive qui impose l’âge à la retraite à 45 ans.
Des acteurs de la lutte ont laissé entendre dans des entretiens avec des médias qu’il est temps de laisser cette directive à l’appréciation des lutteurs eux-mêmes.
VIDEO
RENCONTRE AVEC FELWINE SARR
L'économiste évoque entre autres, son enfance, son rapport aux langues, aux arts martiaux, à la spiritualité, aux identités assignées, ses affinités électives, le rapport de l'écrivain au langage
"De l'homme de la rencontre à l'œuvre de la rencontre" est le thème que Mariama Samba Baldé propose à ses invités sur la chaîne Vibramonde à retrouver sur www.vibramonde.com.
Il reçoit pour cette émission l'économiste, écrivain et enseignant à l'université, Felwine Sarr.