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18 juillet 2025
L’ETAT D’URGENCE LIE AU COVID-19 INQUIETE !
Les producteurs de la filière anacarde du département de Goudomp, l’un des plus gros pourvoyeurs du département de Sédhiou, commencent à développer le spectre d’une précarité sociale et économique du fait de l’état d’urgence assorti de couvre-feu
Les producteurs de la filière anacarde du département de Goudomp, l’un des plus gros pourvoyeurs du département de Sédhiou, commencent à développer le spectre d’une précarité sociale et économique du fait de l’état d’urgence assorti de couvre-feu. La fermeture des frontières terrestres, l’interdiction de tout regroupement et la fermeture des marchés hebdomadaires « confinent » la noix de cajou en zone de production menaçant ainsi la sécurité alimentaire et étale le rouleau compresseur d’un endettement sans précédent en milieu rural.
Des voix s’élèvent de plus en plus pour faire observer les risques de mévente de l’anacarde dans le département de Goudomp qui en est le plus grand pourvoyeur à l’échelle de la région, selon Famara Kalbert Mané, le maire de Simbandi Balante. Evoquant le contexte de post-conflit dans cette partie méridionale du Sénégal, le journaliste Mamadou Lamine Bâ originaire de Bakidioto près de Tanaff note que « dans cette zone de la Casamance les conséquences de la crise armée sont toujours perceptibles. Les principales sources de revenus des populations sont l’agriculture, la cueillette, l’élevage. Ici, de nombreux producteurs comptent sur les revenus pour nourrir leur famille mais aussi pour traverser l’hivernage réputé être la période la plus difficile », dit-il.
Et de poursuivre : « la campagne devrait démarrer en avril et malheureusement avec la fermeture des frontières, ni les Indiens ni les Pakistanais encore moins les Mauritaniens ne viendront acheter les noix de cajou cette année ». Mamadou Lamine Bâ de conclure : « donc, la campagne de cette année est hypothéquée. Les populations sont désemparées à quelques jours du démarrage du Ramadan (24 avril-ndlr). Il y a un risque d’insécurité alimentaire. Et c’est pourquoi, nous invitons l’Etat du Sénégal à mettre très vite l’aide alimentaire pour circonscrire ce foyer potentiel de précarité », a-t-il notamment alerté.
Des fluctuations qui ouvrent la voie aux spéculateurs
Le maire de la commune de Simbandi Balante ne va pas par le dos de la cuillère pour dénoncer le diktat des spéculateurs : « la commune de Simbandi Balante est la première productrice d’anacarde de la région de Sédhiou. Ce sont des mannes financières qui entrent ici mais le malheur, c’est qu’il y a une chaine de bandits qui sont là et qui imposent leurs prix aux producteurs. Tantôt, c’est 200F CFA, tantôt s’ils sont contraints c’est au plus 300F CFA », a déclaré Famara Kalbert Mané.
Et comme ces produits passent par Ziguinchor, ajoute-t-il « toute la fiscalité revient à Ziguinchor au détriment de Sédhiou. A ce niveau, l’Etat doit prendre ses responsabilités et assurer la filière aux producteurs et au Trésor à l’image de Sabodala qui a son or et Taïba qui a son phosphate ». L’édile de Simbandi Balante de relever ensuite : « cette situation ne saurait perdurer car elle crée un cycle d’endettement aux producteurs. Nous irons vers la création d’une coopérative des producteurs. Le ministère du Commerce a convoqué les maires dans le cadre de la mise en œuvre de l’économie solidaire et sociale mais quand il n’y a pas de revenus, c’est quasiment impossible. Il faut aller vers la création des coopératives où les opérateurs vont s’y rendre pour acheter les cajous ». D’autres acteurs du secteur informel, que ce soit de la chaine de valeur de l’anacarde ou non, commencent tout aussi à sentir l’austérité économique consécutive à la prévalence du coronavirus qui n’a pas encore dit son dernier mot.
«CE SONT DES THEORIES QUI EXISTENT MAIS QUI, AUJOURD’HUI, NE SE FERONT PAS»
Les théories sur des tests du vaccin contre le Covid-10 à réaliser en Afrique existent bel et bien, mais ceux-ci ne sont pas possibles au Sénégal. Ces assurances sont du Docteur Amadou Alpha Sall, Administrateur général de la Fondation IPD
Les théories sur des tests du vaccin contre le Covid-10 à réaliser en Afrique existent bel et bien, mais ceux-ci ne sont pas possibles au Sénégal. Ces assurances sont du Docteur Amadou Alpha Sall, Administrateur général de la Fondation Institut Pasteur de Dakar qui, sur les ondes de la radio privée Rfm, à l’émission Grand jury, rassure que le pays dispose d’un Comité national d’éthique au ministère de la Santé et que les filles et fils du pays qui travaillent dans les différentes institutions ne laisseront pas faire.
Les Sénégalais n’ont pas à craindre d’être les cobayes du vaccin contre le Covid-19. C’est en substance les assurances du Docteur Amadou Alpha Sall, Administrateur général de la Fondation Institut Pasteur de Dakar. L’invité de l’émission Grand jury de la radio privée Rfm du dimanche 5 avril, rassure les populations sur l’impossibilité de faire des Sénégalais les cobayes de ce vaccin, tel que révélé par un chercheur de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale de France, concernant le test en Afrique du Bcg. Pour cause, Docteur Sall explique qu’au Sénégal «que ce soit dans le domaine de la recherche sur les vaccins et les médicaments, il y a un comité national d’éthique qui regarde au niveau du ministère de la Santé, l’ensemble des recherches». Pour lui, cela constitue la première barrière dans la mesure où ce comité voit si le médicament ne présente pas de dangers pour les Sénégalais.
Ne s’en limitant pas là, il a estimé aussi que les autorités du pays regardent de façon très claire l’intérêt des Sénégalais et toute la polémique autour de cette affaire. Mieux, il rappelle que les filles et fils du pays travaillent dans ces différents instituts et qu’ils œuvrent aussi à protéger leurs pays et leurs populations contre toute initiative hasardeuse. Par conséquent, il reste formel que «ce sont des théories qui existent mais qui, aujourd’hui, ne se feront pas».
Pour autant, le Docteur Amadou Alpha Sall admet que sur le plan scientifique, il y a des étapes à suivre, comme par exemple l’évaluation de vaccins candidats. Prenant à titre d’exemple le vaccin d’Ebola, il a expliqué qu’en Guinée et en Rdc, deux pays qui ont accepté le vaccin candidat, cela avait permis de juguler l’épidémie. C’est pour cette raison qu’il pense «qu’il ne faut pas avoir une approche complètement idéologique par rapport aux vaccins car les vaccins en termes de santé publique, c’est la meilleure action à faire en termes de co-efficacité».
L’administrateur général de la Fondation Institut pasteur de Dakar n’a pas manqué par ailleurs d’informer que son institution n’est pas en train de chercher le vaccin contre le Coronavirus. Tout en affirmant qu’à ce jour, il n’existe que des vaccins candidats, il indiquera que l’institut, sous sa tutelle, la seule accréditée par l’Oms, travaille en collaboration avec toutes les initiatives qui se font autour du vaccin, pour que si toutefois le sérum existe, il puisse être produit au Sénégal. Cela, afin qu’il soit accessible aux Sénégalais et aux Africains.
«QUE NOS DIRIGEANTS N’ACCEPTENT PAS ÇA ET QU’ILS FASSENT LE TRAVAIL DE POLICE»
Pr Mamadou Diouf de l’université de Columbia se prononce sur la polémique autour des vaccins-tests de covid-19 en Afrique
Ce n’est pas la première fois que l’Afrique a constitué, pour l’Occident, de laboratoire d’essai pour certains vaccins ou autres produits nocifs. Prenant l’exemple des déchets nucléaires, le Professeur d’histoire à l’université de Columbia, Mamadou Diouf s’offusque que les élites africaines acceptent que les vaccins soient testés en Afrique. L’invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm d’hier, dimanche 5 avril, demande aux Africains de rester vigilants et de pousser leurs autorités à faire un travail de police.
La polémique suscitée autour de la volonté des Occidentaux de tester le vaccin contre le Coronavirus en Afrique ou encore de diminuer la population mondiale en commençant par l’Afrique, ainsi qu’évoqué par le président Poutine, serait à prendre très au sérieux. Ou du moins, le fait de prendre l’Afrique comme le laboratoire de certains vaccins ou autres produits très nocifs n’est pas nouveau. Invité à l’émission Objection de la radio privée Sud Fm du dimanche 5 avril, le Professeur d’histoire à l’Université de Columbia, aux Etats unis, s’est offusqué du fait que des élites africaines acceptent que les vaccins soient testés en Afrique. Convaincu qu’il est impossible de tester un vaccin dans un pays sans l’accord des autorités du pays, Mamadou Diouf pense que c’est aux Africains de rester vigilants.
Pour lui, «la question pour nous Africains, c’est de faire en sorte que nos dirigeants n’acceptent pas ça et qu’ils fassent le travail de police, qu’ils fassent le travail institutionnel pour que cela ne passe pas en Afrique et que si cela se passe en Afrique, que ça se passe dans les conditions qui sont acceptées par les Africains». Citant la question des déchets nucléaires, il a rappelé qu’il y a des Etats africains qui ont accepté des traités et qu’il y a des élites qui se font payer pour cela. Donc, pour lui, la solution reste pour les Africains de surveiller leurs autorités.
Le professeur d’histoire à l’Université de Columbia est par ailleurs choqué de la communication entretenue par certains autour de l’Afrique et des effets de cette crise du Covid-19 sur le continent. Faisant la comparaison entre la situation du Covid-19 en Afrique et dans le reste du monde, notamment en Chine, Italie, France et aux Etats unis où elle est plus «désastreuse», il se demandera «pourquoi continue-t-on à ne parler que de l’Afrique et de la crise en Afrique alors qu’elle n’est pas encore là ?».
Mieux, le Professeur Diouf estime que l’Afrique a une «grande culture de gestion des épidémies», citant ainsi au passage «celle d’Ebola dans des conditions qui sont beaucoup plus dures, avec des déficits de ressources humaines, d’infrastructures, d’équipements, de produits sanitaires même d’eau potable». Par conséquent, il pense que c’est aux communicants de prendre leur responsabilité.
CES CONSULTATIONS ONT ÉTÉ UNE SORTE DE DIALOGUE NATIONALE BIS
Le Directeur exécutif de l’Ong 3D dit se retrouver dans le message à la Nation du chef de l’Etat. Mondiaye Cissé approuve les «fortes» mesures sociales et économiques annoncées pour lutter contre le Covid-19 et ses impacts.
Le Directeur exécutif de l’Ong 3D dit se retrouver dans le message à la Nation du chef de l’Etat. Mondiaye Cissé approuve les «fortes» mesures sociales et économiques annoncées pour lutter contre le Covid-19 et ses impacts. S’il se réjouit de l’implication de la Société civile dans le comité de pilotage du fonds, M. Ndiaye salue également les audiences accordées par le Président Sall aux différentes couches de la société qui sont, à ses yeux, un «dialogue national bis».
Quelle lecture faites-vous du message à la Nation du chef de l’Etat ?
Je pense que le président de la République a fait un discours responsable dépouillé de tout parfum politicien. Un discours à la hauteur des attentes des populations parce que rassurant. Je veux citer le renforcement du système sanitaire avec plus de 64 milliards, les factures d’eau et d’électricité qui ne seront pas payées pour ce bimestre, la distribution d’aides alimentaires à hauteur de 69 milliards, les mesures fiscales en faveur des entreprises pour les encourager à préserver beaucoup d’emplois… Globale ment, le chef de l’Etat a annoncé des mesures fortes qui peuvent contribuer à prendre en charge les impacts du Covid-19 et à soulager les communautés. On ne demandait que ça.
Que dites-vous de la mise en place d’un comité de pilotage pour la gestion du fonds de Force Covid-19 ?
C’était une préoccupation de la Société civile pour prévenir toute contestation qui pourrait naître durant la période post Covid-19. Il est heureux d’entendre que ce comité de pilotage chargé de superviser la gestion du fonds est ouvert à l’Assemblée nationale, toutes sensibilités confondues, donc y compris l’opposition parlementaire, mais aussi la Société civile. C’est une initiative salutaire parce que notre préoccupation était cette double équation de gérer avec diligence, les préoccupations des populations mais en prenant en compte les exigences de bonne gouvernance.
Nous savons déjà que ces dépenses liées au Covid-19 ne seront pas soumises au Code des marchés publics, ce qui est normal. Mais cela n’exclut pas un mécanisme de supervision et de reddition des comptes.
A votre avis, est-ce que le Dialogue national a contribué à faciliter cette dynamique inclusive autour de la lutte contre le Covid-19 ?
Je crois même que ces audiences accordées par le chef de l’Etat à toutes les couches de la Nation pour lutter contre le Covid-19 ont été une sorte de dialogue national bis. Je pense d’ailleurs qu’il faut instituer des consultations de ce genre à la veille de chaque fête de l’indépendance du Sénégal parce que nous avons vu qu’à travers ce discours-là, les Sénégalais se retrouvent.
C’est bien pour un président de République d’avoir des conseillers mais ce serait aussi bien de consulter souvent les forces vives de la Nation comme il a eu à le faire à la veille de son discours pour prendre des décisions qui agréent tout le monde.
En écoutant et consultant son Peuple, tout Président peut parvenir à faire adhérer à sa cause l’ensemble des forces vives de la Nation. Le chef de l’Etat a écouté des mouvements citoyens, comme Y’en a marre qui avait plaidé pour la gratuité des factures d’eau et d’électricité. Il nous a écoutés en tant que Société civile sur cette préoccupation de bonne gouvernance, mais aussi le secteur privé qui avait besoin de soutien. C’est comme ça qu’on doit gérer un pays.
S’il devrait y avoir un bémol dans ce message à la Nation, quel serait-il ?
Je crois que le seul secteur qui ne semble pas avoir été pris en compte dans son discours, c’est celui de l’agriculture. Je n’ai pas entendu des mesures dans ce sens alors qu’on doit également prévenir la famine pour la période post Covid-19. Aujourd’hui il est clair que nous sommes dans une politique de consommation qui consiste à prendre en charge les difficultés du moment. Mais il faut aussi dès à présent commencer à pen
ser à l’accumulation en anticipant sur des situations dramatiques qui risquent de se produire après le Covid-19. N’oublions pas que les pays dont on dépend en vivres sont en difficulté et, par conséquent, on pourrait être confrontés à un problème de disponibilité de certaines denrées. Voilà pourquoi il faudrait penser au secteur agricole pour prévenir la famine, la malnutrition, etc.
La Société civile devraitelle être impliquée dans la distribution des vivres pour plus de transparence ?
Le Président a insisté sur la nécessité de réunir les conditions d’inclusion et de transparence en mettant en place au niveau national un comité de pilotage. De même, au niveau décentralisé, on devrait impliquer la Société civile dans la supervision de la distribution des vivres. Cela ne ferait que crédibiliser davantage le système de distribution de l’aide alimentaire et éviter les suspicions.
10 PATIENTS GUÉRIS, 4 NOUVEAUX CAS POSITIFS
Faisant la situation de la maladie du Coronavirus au Sénégal, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a annoncé, ce lundi, que sur les 95 tests réalisés, il y a eu 4 cas qui sont revenus positifs
Faisant la situation de la maladie du Coronavirus au Sénégal, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a annoncé, ce lundi, que sur les 95 tests réalisés, il y a eu 4 cas qui sont revenus positifs, dont 3 cas contacts et 1 cas issu de la transmission communautaire.
Bonne nouvelle : le ministre de la santé a également annoncé qu’il y a 10 patients qui sont guéris. A ce jour, informe Diouf Sarr, il y a 226 cas positifs dont 92 guéris, 2 décès déplorés, un patient évacué à sa demande, en France, et 131 autres qui sont encore sous traitement. Le ministre appelle les Sénégalais à respecter les mesures de prévention pour rompre la chaine de transmission.
Par CALAME
LE DEFI DE L’EXECUTION
Si le discours du président a eu le mérite de prendre la mesure des enjeux, il se trouve plus que jamais confronté au défi de l’exécution.
Le discours prononcé à la vieille du 60ième anniversaire de l’indépendance du Sénégal a été empreint de sobriété et de solennité. Pour autant, il ne saurait se suffire à lui-même, à moins de lui prêter une puissance performative, au risque de s’abîmer dans les méandres d’une approche magico-religieuse bien loin de faire ses preuves. Fort heureusement, se faisant le chantre de la résilience sociale et économique (voir ci-contre), le chef de l’Etat a plutôt semblé s’inscrire dans une logique de l’action, dont du reste, les populations font montre quotidiennement. Et c’est précisément cela qui aide le pays à tenir, à ne pas imploser, sous l’assaut de frustrations multiples qui se nourrissent de la pauvreté et de la précarité.
Ainsi, enfermée dans l’entre-deux de l’informel, l’écrasante majorité de la population, bien loin des 3 % des emplois formels, se déploie à coup d’ingéniosité et de courage, dans l’espoir de s’en sortir.
Le chef de l’Etat a par la même occasion exhorté l’Afrique à prendre son destin en main, rappelant ainsi le panafricanisme sans lequel rien ne pourra se faire dans un monde de rapports de forces. Là aussi, le dynamisme de la migration et des relations intra-africaines permettent d’entrevoir l’avance des populations sur leurs dirigeants. Il est donc arrivé le temps de rompre avec les rhétoriques paresseuses et de sonner la mobilisation.
Mais voilà qu’un tragique fait divers de ce week-end vient moucher les légitimes et salvatrices attentes.
Nuitamment, en pleine période d’Etat d’urgence, des enfants de la haute bourgeoisie sénégalaise qui s’étaient « confinés » dans un confortable appartement ont pu s’exfiltrer à la suite de la survenue de la mort accidentelle de l’une d’entre eux. Comment ont-ils pu, en plein couvre-feu, dans une ville quadrillée par les forces de défense et de sécurité ? Ont-ils bénéficié d’autorisations de circuler ? A quel titre !
En tout état de cause, au-delà de ce drame qui frappe les familles concernées, cela dénote une fois de plus l’absence de cohérence et de rigueur qui piègent les résolutions des autorités. Sans compter des bars et autres lieux de convivialité qui, nous rapporte-t-on, sont ouverts dans ces zones au profit de quelques pontes du pouvoir. Cela est d’autant plus stupéfiant, que de tels manquements disent quelque chose de leur coupable arrogance en cette période de sainte alliance pour lutter contre le Covid 19. Un virus invisible qui lui, ne fait pas dans la discrimination, logeant tous les continents et toute l’espèce humaine dans la même brutalité de sa circulation mortifère.
En plus de mettre à nu le visage hideux de la mondialisation, elle est dépourvue de solidarité. Chantre de la libre circulation et du libre-échange, elle ferme les frontières, se replie dans ses tranchées, se ferme les yeux et se bouche les oreilles. Elle est prête à tous les coups, même les plus tordus, pour sauver sa peau, comme on le voit avec les Etats-Unis qui ne s’embarrassent guère de détourner à leur profit et au prix fort les commandes de masques de leurs alliés en Chine. Obligés de pallier une situation de pénurie qui, faut-il le relever au passage, est la conséquence de politiques de délocalisations tous azimuts, au détriment de la sécurité intérieure des pays.
En tout état de cause, l’avenir en pointillés qu’a dessiné le discours du chef de l’Etat n’a de chance de s’actualiser que dans un changement de paradigmes, tant il urge d’opérer des ruptures catégoriques au niveau de la gouvernance politique et économique.
C’est le lieu de rappeler qu’en ces temps de lutte contre la pandémie de coronavirus, une équipe de 4 enseignants-chercheurs de l’école polytechnique de Thiès a conçu un prototype de respirateur artificiel et attend avec impatience la validation des autorités compétentes. Que des tailleurs proposent des masques qui méritent d’être testés. Vent debout, récusant toute forme de découragement, cette énergie qui sourde dans divers segments de la société raconte une résilience conquérante, celle qui récuse toute forme de renoncement. Si le discours du président a eu le mérite de prendre la mesure des enjeux, il se trouve plus que jamais confronté au défi de l’exécution.
Calame
LA PRESSE MET EN EXERGUE LE ‘’PLAN DE RÉSILIENCE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE’’ DU CHEF DE L’ETAT
Dakar, 6 avr (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’APS sont surtout intéressés par les mesures économiques et sociales annoncées par le président de la République pour atténuer les conséquences de la pandémie de coronavirus.
Macky Sall s’est adressé aux Sénégalais, vendredi, veille de la célébration de la fête nationale. Il a annoncé plusieurs mesures sociales et économiques pour atténuer les difficultés attendues de la maladie à coronavirus. Difficultés auxquelles seront confrontés les ménages et les entreprises, à cause du coronavirus, qui a fait des milliers de morts dans le monde.
L’Etat va payer les facteurs d’eau et d’électricité des ménages les plus pauvres, 12,5 milliards de francs CFA seront remis aux familles des émigrés, 69 milliards sont prévus pour l’achat de vivres destinés aux plus démunis, a annoncé le président de la République. Entre autres mesures destinées à sauver les entreprises sénégalaises des effets de la pandémie de coronavirus, dont 222 cas ont été recensés au Sénégal, de même que deux décès et 82 patients guéris.
A la veille du 60e anniversaire de l’indépendance, le chef de l’Etat a donné ‘’un discours providentiel’’, selon Tribune. ‘’Le discours (…) du président Macky Sall intègre un bon lot de mesures ayant pour but de redistribuer les richesses et de prendre en charge les contrecoups socioéconomiques du Covid-19’’, écrit le même journal.
Le journal Source A trouve rassurantes les décisions prises par Macky Sall pour sauver les ménages et les entreprises du ralentissement, voire la suspension de l’activité économique, à cause du coronavirus. ‘’Son soutien était attendu en cette période où beaucoup de secteurs sont au point mort. Et Macky Sall (…) n’a pas déçu son monde’’, commente Source A.
‘’Dans les habits d’un bon père de famille’’, le chef de l’Etat a décidé de ‘’soulager’’ les populations, ajoute-t-il, soulignant que la fausse note de la fête de l’indépendance, c’est qu’il n’y a eu ‘’ni défilé civil, ni parade militaire’’. ‘’Tout est tombé à l’eau. La faute au coronavirus.’’
WalfQuotidien, lui, relaye les propositions et remarques de l’activiste Guy Marius Sagna et de quelques partis politiques, concernant le ‘’plan de résilience économique et sociale’’ du chef de l’Etat.
‘’La nécessité de créer un fonds pour soutenir les entreprises et les ménages touchés par la pandémie de coronavirus fait l’unanimité. Par contre, la répartition et la destination de ces milliards sont sources de division’’, déduit WalfQuotidien des avis recueillis de part et d’autre.
Sud Quotidien évoque ‘’le défi de l’exécution’’ des mesures annoncées par le président de la République. ‘’Le discours prononcé à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance du Sénégal a été empreint de sobriété et de solennité’’, reconnaît le journal.
Une ‘’troublante’’ affaire
‘’L’avenir en pointillés qu’a dessiné le discours du chef de l’Etat n’a de chance de [se réaliser] que dans un changement de paradigmes, tant il urge d’opérer des ruptures catégoriques dans la gouvernance politique et économique’’, commente Sud Quotidien.
‘’Si le discours du président a eu le mérite de prendre la mesure des enjeux, il se trouve plus que jamais confronté au défi de l’exécution’’, conclut-il.
Le journal EnQuête s’est livré à une ‘’radioscopie’’ des mesures sociales et économiques annoncées par le chef de l’Etat, en les passant sous la loupe d’un économiste, qui trouve l’année 2020 déjà ‘’perdue’’, concernant la croissance économique.
L’As déduit du discours de Macky Sall que ‘’l’Etat veut sauvegarder la stabilité économique et financière’’ du pays. ‘’L’Etat veut prendre à-bras-le-corps les répercussions économiques désastreuses qui vont certainement découler de la crise liée au Covid-19’’, résume L’As.
Les journaux évoquent la mort, dans des circonstances à élucider par une enquête judiciaire, d’une jeune dame, aux Almadies, un quartier huppé de Dakar.
‘’Une soirée privée [tenue] dans un appartement (…) a viré au drame et emporté une jeune [dame]’’, rapporte EnQuête. Selon le journal, la dame était la directrice administrative et financière d’un cabinet de consultance basé à Dakar.
La ‘’soirée’’ durant laquelle elle a rendu l’âme a été organisée par les enfants de ‘’richissimes hommes d’affaires’’, selon L’As. La jeune dame a rendu l’âme ‘’après avoir vomi du sang’’, affirme-t-il.
Source A annonce l’arrestation de 10, voire 11 individus, après la ‘’mort tragique’’ de la jeune dame ‘’dans des conditions ô combien troublantes’’.
‘’Ça sent la drogue’’, écrit Tribune concernant le malheureux incident, ajoutant que la femme ‘’serait morte d’overdose’’.
Le même journal énumère les noms de célèbres personnalités sénégalaises dont les enfants ont été arrêtés dès le début de l’enquête ouverte pour élucider cette ‘’troublante’’ affaire.
‘’De célèbres ‘fils à papa’ dans la nasse’’, écrit WalfQuotidien.
Mort de Hiba Thiam au cours d’une virée de fils à papa
Malgré l’Etat d’urgence et le couvre-feu, une bande de fêtards s’est tapée une soirée dans un appartement privé. Il s’agit d’enfants de richissimes hommes d’affaires du Sénégal. Mais elle a fini par un drame. En effet, une jeune dame âgée de 28 ans et répondant au nom de Hiba Thiam, directrice administrative et financière (Daf) d’une entreprise évoluant dans le conseil en finance, est décidée au cours de la soirée après avoir vomi du sang. D’après certaines informations, dès qu’elle a commencé à vomir, ses compagnons ont détalé à l’exception d’un seul qui a appelé les sapeurs-pompiers. Alertés, les pandores de la Brigade de Ngor et les sapeurs-pompiers des Almadies se sont rendus sur les lieux vers 10 heures pour procéder au constat et évacuer le corps sans vie de la victime Hiba Thiam à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec pour les besoins de l’autopsie. Pour le moment, les causes exactes de ce drame restent inconnues. Alors que certains parlent d’overdose, «L’As» peut affirmer que les gendarmes ont trouvé sur place des stupéfiants. Toutefois, les pandores qui ont ouvert l’enquête n’excluent pas non plus la piste du meurtre. Déjà ils ont arrêté six personnes dont deux filles et 4 garçons. On cite pêle-mêle Rougui Diao, la fille du richissime homme d’affaire Baba Diao Itoc comme propriétaire de la maison. On annonce également l’arrestation de Dame Amar fils du défunt patron de Nma sanders, mais aussi d’un autre fils de Saer Seck. Bref ce dont on est sûr, c’est qu’ils ont été conduits hier à la Brigade de Recherche située non loin du Grand Théâtre et devraient passer la nuit en garde à vue à la Brigade de Thionk. Mais déjà, compte tenu du statut de leurs parents, beaucoup craignent qu’ils ne soient tirés d’affaire au plus vite. Wait and see.
Ces entreprises radines
La ronde des milliards se poursuit. Après Tahirou Sarr dont le milliard fait jaser, les travailleurs des banques et ceux du secteur de l’énergie, Jean Claude Mimran a sorti son chéquier pour dégainer un milliard. Un bel exemple de solidarité qui devrait inspirer à d’autres hommes d’affaires riches, mais aussi des entreprises bénéficiant de marchés publics qui brassent des milliards. Orange par exemple devrait revoir à la hausse sa cagnotte. Que dire de Bp, Total ,Itoc , ou encore Teliyum , Sococim ou encore de Dangoté qui ont bénéficié de beaucoup d’avantages de l’Etat. C’estle temps de la solidarité.. à vos chèques messieurs dames.
Dieyna Baldé a accouché
Rebondissement dans l’affaire de mœurs qui vaut au Dg de l’Iseg sa détention. D’après des sources de «L’As », la fille Dieyna Baldé a accouché ce 4 avril d’un enfant de sexe masculin. Malgré quelques difficultés, elle s’en est bien tirée. Cela s’est passé dans une clinique située à Ngor. Diop aurait tout de même pris en charge les frais d’après des proches de la famille de Baldé.
4 malades du Covid19 guéris à Touba
Sur les 8 malades du Covid-19 internés au centre de traitement de Darou Marnane de Touba, quatre sont guéris et ont été autorisés à rentrer chez eux. C’est le médecin-chef de la région médicale de Diourbel, Dr Mamadou Dieng, qui a donné l’information le week-end dernier. Quant aux quatre patients restants, M. Dieng estime que leur situation s’améliore de jour en jour. Par ailleurs, les résultats des tests effectués sur trois cas suspects et envoyés à Dakar pourraient être disponibles ce lundi. En revanche une personne habitant dans le département de Bambey a été testée négative au Covid-19 hier, dimanche 5 avril 2020, à l’hôpital Heinrich Lübke de Diourbel. L’homme, la cinquantaine, a passé la nuit dans la structure sanitaire samedi. Mais il y a eu plus de peur que de mal, puisque les résultats se sont révélés négatifs pour ce quatrième cas suspect enregistré à l’hôpital Lübke de Diourbel.
Fraude sur les autorisations de circuler à Thiès
Un agent de la Préfecture de Thiès vient d’être alpagué pour fraude sur les autorisations de sortie. Selon nos sources, l’agent en question vendait des autorisations à des automobilistes moyennant 25 000 ou 30 000 Fcfa. D’ailleurs, le Préfet du département a confirmé l’information, ajoutant que les dispositions sont prises pour remonter toute la chaîne afin d’identifier tous les faussaires. Au-delà des sanctions pénales, il a promis des sanctions administratives.
Deux cas en 24 heures à Keur Massar
Considérée comme l’une des communes les plus peuplées du Sénégal, Keur Massar préoccupe beaucoup de personnes qui craignent pour son sort en cette période de pandémie du Covid-19. Hélas ! La propagation implacable du coronavirus n’a pas épargné cette localité. En effet, cette commune du département de Pikine a enregistré en 24h 2 cas positifs et 11 contacts qui sont suivis par les services sanitaires. Une mauvaise nouvelle pour cette localité de Dakar où la promiscuité pourrait accélérer la propagation rapide de la pandémie. Surtout que les deux cas enregistrés sont issus de la transmission communautaire.
Surveillance des côtes
La pandémie du Covid-19 a fini d’installer la psychose au sein de la population. A Mbour, beaucoup pensent que la mer reste une voie qu’il faut rigoureusement contrôler, parce que nos compatriotes en provenance d’Europe l’empruntent pour regagner le pays. La position géographique du département de Mbour qui a une longue ouverture sur l’océan atlantique a poussé le préfet à prendre des dispositions dans ce sens. Il promet d’accentuer la surveillance des côtes. Il s’agira, non pas de refouler nos compatriotes, mais plutôt de les accueillir, de les identifier et de les confiner. D’ailleurs à ce titre, un hôtel de la place a été réquisitionné pour accueillir toutes les personnes suspectes. C’est pourquoi le chef de l’Exécutif départemental, Mor Talla Tine, a appelé le directeur de la Pêche maritime nationale à la collaboration.
Mbour sans cas positif depuis 5 jours
Le département de Mbour semble maîtriser la situation, du moins provisoirement. Depuis 5 jours, aucun cas positif au coronavirus n’a été noté. Pour le préfet, ceci constitue un véritable avantage pour stabiliser les chiffres qui avaient connu une progression fulgurante, faisant de Mbour l’épicentre de la maladie du coronavirus dans la région de Thiès avec 15 cas. Cependant, le confinement partiel imposé est violé par les talibés qui envahissent la ville de Mbour entre 6h et 19h. Mais le préfet promet d’examiner la situation de ces enfants qui sont exposés et n’exclut pas d’interdire la mendicité.
Bilan du couvre-feu
Finalement, la population de Mbour semble comprendre les enjeux sanitaires qui sont à l’origine du couvre-feu décrété par le président de la République. Dans la nuit du 4 au 5 avril, la police qui surveille le secteur de Saly et de Mbour était quasiment au chômage. Les limiers n’ont mis qu’un véhicule et une moto en fourrière. Malgré ces chiffres encourageants, les forces de l’ordre n’ont pas baissé les bras parce qu’elles sillonnent toujours les coins de la ville.
Libération des manifestants de Balabougou
Les manifestants arrêtés lors des échauffourées avec la gendarmerie à Balabougou, un village de la commune de Nguéniène (Mbour) ont été finalement libérés par le procureur de la République. Ces individus qui s’opposent à l’installation du projet agricole Produmel qui a bénéficié de100 ha dans le périmètre de pâturage, ne sont pas encore prêts à baisser les armes. Après leur libération, ils ont réitéré leur détermination à barrer la route au maire qui veut octroyer un troisième site à l’entreprise espagnole.
Colère contre le Préfet de Guédiawaye
Ça râle grave au quartier Darou Rahmane de la commune de Wakhinane-Nimzat contre le préfet de Guédiawaye, Blondin Ndiaye. Pour cause, les populations et les élus locaux s’opposent à l’arrêté du préfet interdisant les travaux d’aménagement de leur quartier. Les populations et le Conseil municipal sont sortis en masse pour dénoncer cette décision et annoncer une pétition. Nos tentatives de joindre le préfet de Guédiawaye se sont restées vaines.
Drame à Mboro
Samedi dernier, la ville de Mboro a été le théâtre d’un drame qui a plongé toute la localité dans une profonde consternation. Il s’agit de la mort tragique du Pape Ndiaye. Apprenti de son état, ce dernier, âgé de 16 ans et habitant au quartier Ngaye Ngaye, a été atrocementctué par son condisciple. Selon nos sources, tout est parti d’une dispute dans l’atelier en l’absence du patron. Et la pomme de discorde portait sur la nécessité ou non d’allumer le poste de radio. Il s’en est suivi une vive altercation et le jeune Pape Ndiaye aurait reçu des coups de ciseaux au niveau de la poitrine. Vidé de son sang, il a rendu l’âme. Et aussitôt informés, les gendarmes de Mboro sont descendus sur les lieux, pour procéder aux constats d’usage, avant que le corps ne soit évacué à la morgue de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, par les sapeurs-pompiers de Tivaouane. Aux dernières nouvelles, le corps de la victime a été acheminé à Dakar pour les besoins d’une autopsie. Pendant ce temps, le présumé meurtrier est en garde à vue à la gendarmerie.
L’Esp de Dakar et l’Ept de Thiès
Le monde universitaire s’illustre de la plus belle manière dans la riposte contre le covid-19. Alors qu’on redoutait un manque de produits antiseptiques et d’appareils de réanimation, l’Ecole Supérieure Polytechnique (Esp)de Dakar et l’Ecole Polytechnique de Thiès (Ept) ont respectivement fabriqué des solutions hydro alcooliques et confectionné des respirateurs artificiels. Cela en attendant l’officialisation d’un observatoire multidisciplinaire. Ainsi le ministre de l’Enseignement supérieur a remis 1.000 litres de gel antiseptique produit par l’Esp de Dakar. A cette occasion, Dr Cheikh Oumar Hanne a annoncé la fabrication à l’Ept d’appareils respiratoires artificiels. Pour sa part, le ministre de la Santé dira que le pays attend beaucoup du monde universitaire pour la gestion de la pandémie et les études sur l’après-crise. Abdoulaye Diouf Sarr a décidé d’accorder une enveloppe de 100 millions Fcfa à l’Esp pour une plus grande production de gel et d’appareils de distribution du produit pour éviter tout contact physique.
Un piroguier arrêté à Rosso
Au moment où les Etats déploient de gros moyens pour amoindrir les risques de propagation de la pandémie du Coronavirus, des individus malintentionnés en profitent pour faire leurs sales besognes. C’est le cas du piroguier Boubacar Ly. Cet originaire de Rosso Sénégal assurait la traversée d’émigrés avec la complicité d’un policier mauritanien. Il a été appréhendé par les policiers du Sénégal le week-end dernier vers 5 heures du matin alors qu’il tentait de convoyer des ressortissants mauritaniens, bloqués à Rosso Sénégal, vers la Mauritanie. Chaque voyageur devait casquer 25.000 Fcfa pour la traversée. Il a été placé en garde-à-vue. L’enquête se poursuit pour déterminer un lien éventuel avec des personnes signalées, notamment un nommé Ablaye Sow de Saldé.
11 personnes placées sous mandat de dépôt à Louga
Onze individus ont été placés sous mandat de dépôt à Louga pour non-respect des mesures du couvre-feu et de l’état d’urgence. Parmi ces personnes, figure une femme. Au total, 14 personnes ont été déférées au Parquet pour rébellion, violence sur des agents de police. Il s’agit de deux familles de la zone périphérique. En outre, 6 motos jakarta, 59 calèches et 36 véhicules ont été immobilisés pour non-respect du couvre-feu. Les conducteurs libérés restent à la disposition de la justice.
5 cas de Covid-19 à Saint-Louis
Les nouvelles sont plutôt bonnes du côté de Saint-Louis, en dépit des 5 cas de Covid-19 notés. En effet, les 26 émigrés qui étaient en confinement au Centre régional de Formation en Santé (Crfs) deNgallèle ont été testés négatifs à l’exception d’un seul originaire de Lompoul (région de Louga). Ce dernier est actuellement traité à l’hôpital régional de Saint-Louis. Ces émigrés sont venus de la France, de l’Espagne, du Maroc et de la Mauritanie. A signaler que le premier cas positif de Saint-Louis est guéri.
CORONAVIRUS AU SENEGAL : 3 nouveaux cas sont revenus positifs, 10 patients hospita- lisés déclarés guéris. Aucun cas importé, ce dimanche
Le Sénégal a enregistré ce dimanche 03 nouveaux positifs sur les 97 prélèvements effectués. Le ministre de la santé a fait l’annonce lors de son face-à-face avec la presse pour faire le point de la situation sur la pandémie au Sénégal. «Le ministère de la santé a reçu ce dimanche, les résultats des examens virologiques suivants. Sur 97 tests réalisés, trois (03) sont revenus positifs. Il s’agit de 02 cas contacts suivis par nos services et de 01 cas issu de la transmission communautaire», a fait savoir le ministre-maire de la commune Yoff. Dans la foulée, Abdoulaye Diouf Sarr a annoncé la guérison de 10 patients hospitalisés dans les différentes structures. «Dix (10) patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et sont donc guéris. A ce jour, 222 cas ont été déclarés positifs dont 82 guéris, 02 décès, 01 évacué et 137 sous traitement», déclare Diouf Sarr.
CORONAVIRUS : le nombre de cas augmente à Saint-Louis et Keur Massar
Selon Libération online, le district sanitaire de Keur Massar a enregistré un deuxième cas positif au coronavirus. Le nombre de cas a aussi augmenté, ce dimanche, dans la région de Saint-Louis qui affiche désormais 4 cas positifs au coronavirus.
CORONAVIRUS : Plus de 30 mille kits de tests remis au pays de la cedeao
L’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) est train de distribuer des kits de tests de diagnostic et des équipements de protection aux 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a appris l’APS. Dans un communiqué parvenu à l’APS, l’organisation assure avoir déjà distribué plus de 30 000 kits de tests de diagnostic aux 15 Etats membres de la CEDEAO. « Ce sont là que les premiers kits de tests reçus par la plupart de nos pays ». L’OOAS est aussi en train de procéder actuellement à la distribution de 50 000 kits de transport d’échantillons, de 10 000 équipements de protection individuelle (EPI) ainsi que des médicaments aux Etats membres de la CEDEAO’’, indique la même source. Le texte informe que de nombreux pays de la zone ont déjà reçu leur part de kits de diagnostic tandis que la livraison de toutes les autres formes d’appui aux pays concernés a débuté depuis le 30 mars. « Elle se poursuivra jusqu’au 7 avril », fait-on savoir. La structure en charge du volet sanitaire dans l’espace communautaire soutient avoir déjà passé des commandes pour d’autres kits de tests de diagnostic et des EPI qui doivent arriver dans les deux prochaines semaines. « En outre, l’OOAS est en train de se procurer pour distribution aux Etats-membres, des ventilateurs qui sont des équipements d’assistance respiratoire pour les patients gravement malades dans les hôpitaux », rapporte le communiqué. « Toutes ces interventions viennent en supplément aux efforts que fournit chacun des pays de façon individuelle », peut-on y lire. Tous les pays de la CEDEAO ont été touchés par la pandémie du Covid-19. La Sierra Léone est le dernier à avoir découvert deux cas de malades atteints de la maladie.
CORONAVIRUS : Plus de 45 000 morts et plus de 627 000 cas déclarés en Europe
La pandémie de nouveau coronavirus a tué plus de 45 000 personnes en Europe, dont près de 85% en Italie, en Espagne, en France et au Royaume-Uni, selon un bilan établi par l’Agence presse française (Afp) à partir de sources officielles ce samedi 4 avril à 18 h 00 GMT. En effet, avec un total de 46 033 morts (pour 627 203 cas officiellement déclarés), l’Europe est le continent le plus durement touché par la pandémie de Covid-19. L’Italie (15 362) et l’Espagne (11 744) sont les pays au monde comptant le plus de morts. La France, quant à elle, dénombre 7560 décès sur son sol. Elle est suivie par le Royaume-Uni avec 4313 décès.
LUTTE CONTRE LE COVID-19 : “Les dépôts de carte nationale d’identité, de passeport sont suspendus” Sur la question des mesures prises pour protéger les agents de la police sur le terrain contre le covid-19, le Directeur de la Sécurité publique, le commissaire Abdoul Wahab Sall est d’avis que la police nationale respecte les mêmes consignes données par le ministre de la Santé. « C’est vrai que la nature de notre mission, de nos infrastructures, les commissariats de police c’est des établissements qui reçoivent beaucoup de monde. La première mesure qui a été prise c’est de faire en sorte qu’il y ait le moins de rassemblements possibles. Conséquences : les dépôts de carte nationale d’identité, de passeport, ont été suspendus. Ce sont les 2 types de dépôts qui rassemblent le plus de personnes dans un commissariat de police. Pour les légalisations, il y a un service minimum. On a essayé de distinguer services essentiels et non essentiels », a-t-il signalé le commissaire Sall, à iRadio, alors qu’il était l’invité du jury du dimanche. A ‘en croire : «sur le terrain, les agents sont également briefés sur les mesures de prévention telles que la nécessité d’observer la distanciation sociale, par exemple quand un agent de police contrôle un camion, entre lui et le conducteur du véhicule. Aussi, s’il n’y a pas de policier «confiné», « il y en a (par contre) qui sont mis sous forme de réserve. Parce que, depuis que l’État d’urgence est décrété, il y a que toute la police nationale est mobilisée. On a mis en place un plan de mobilisation de la police nationale. Tout le monde est donc consigné. Cela veut dire que tout le monde doit être prêt à l’emploi. Certains sont en attente mais prêts à être déployés à tout moment. On est en situation de guerre».
DECES DE HIBA THIAM : Dame Amar, beau-fils de Youssou Ndour, arrêté
La gendarmerie qui s’occupe de cette affaire dramatique, procède à des arrestations depuis ce matin. Le beau-fils de Youssou Ndour vient de tomber. Hiba Thiam, ancienne employée de Philippe Moris, était Directrice administrative et financière d’ACT Afrique Group, une société de conseil, d’intermédiation financière et de marketing, établie au Point E. Egalement détentrice de la nationalité française, elle est titulaire d’un Master en Finances obtenu à la prestigieuse École de Management de Lyon (EMLYON), une grande école de commerce française créée en 1872 à Lyon, la quatrième plus ancienne école supérieure de commerce de France.