Le Programme « zéro déchet » mis en œuvre à travers le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique mérite l’engagement de toutes et de tous. Voilà une initiative qui, de par ses objectifs visés, mérite l’adhésion de tous les sénégalais. Vous rendez vous compte qu’on nous appelle à rendre notre environnement propre ? Quand il le sera, ne serons-nous pas les premiers à en profiter ? Autant je ne comprends pas les piétons à qui on empêche de traverser l’autoroute pour leur propre sécurité, autant je n’ai pas de mots pour ceux qui trouvent à redire quand il s’agit de nous rassembler pour nettoyer.
Dans un pays à près de 95% composé de musulmans, la mobilisation pour les journées de nettoiement devrait être exceptionnelle. La propreté corporelle, de chez soi et de notre environnement est une éducation très recommandée en Islam, elle est strictement liée au bon musulman, et cela n’est pas pour gêner ce dernier, mais pour qu’il puisse être un bon exemple pour les autres comme le dit Allah dans le Coran « Dieu ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait. Peut être serez-vous reconnaissants ». Sourate 5. Verset 6.
L’islam appelle également les gens au nettoiement des lieux dans lesquels ils vivent tels que les demeures, et les lieux d’habitations, les mosquées, les lieux de travail et les routes. De même qu’il n’est pas bon pour la santé, et n’est pas un bon comportement, le fait de jeter les détritus, ou les déchets de nourriture, sur les routes, ou à proximité des habitations car il y a en cela une nuisance pour les gens et une pollution du lieu dans lequel on vit. De plus, le Messager ( PSL ) a appelé à écarter des chemins ce qui nuit les gens. Il a dit qu’Allah prie sur Lui et Le salue : «La foi comporte soixante et quelques branches, la meilleure d’entre elles est la parole qu’il n’ y a de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, et la plus basse est le fait enlever la nuisance se trouvant sur la route, et la pudeur est une branche de la foi.»
Enfin, il n’est pas du bon comportement dans l’islam, qu’une personne fasse ses besoins sur les chemins empruntés par les gens, dans les coins ombrés dans lequel les gens s’assoient, ou encore dans les endroits non prévus à cet effet en général.
Pour l'islam, l'être humain vit sur terre un passage capital : c'est en fonction des croyances qu'il aura adoptées, des actions qu'il aura faites et de ce qu'il aura laissé dans son cœur sur terre qu'il sera rétribué après sa mort. Cependant, les actes de bien ne relèvent pas que du spirituel et du cultuel, mais concernent toute la sphère de la vie. L'islam a donc aussi enseigné des règles relevant de ce qu'on appelle aujourd'hui l'hygiène. Penser que le musulman ne doit que se préoccuper de son hygiène corporelle c’est ne rien comprendre à l’Islam.
Les recommandations divines vont au delà et nous incitent à nous occuper de notre environnement. Ce pays et cette planète où nous habitons, méritent que nous y posions un autre regard afin de les laisser propres aux générations futures. Voilà pourquoi, les imams et les prêcheurs devraient être les premiers relais dans la sensibilisation et dans l’appel à la mobilisation. La journée de nettoiement ayant lieu le premier Samedi de chaque mois, le lendemain d’un jour de grande prière, les prêches du vendredi la précédent doivent être toutes accès sur l’appel à la mobilisation des fidèles musulmans.
Que dire des communautés religieuses : mourides, tijaanes, Jamahatu Ibaadu rahmaan… ? Elles doivent, elles aussi, jouer leur partition dans cet élan visant à rendre propre notre pays. Elles ont assez de ressources humaines pour participer efficacement. Aujourd’hui, le comportement de certains de nos compatriotes est vraiment à déplorer et est à l’antipode de ce que l’Islam nous recommande. Certains parmi nous installent devant leurs boutiques des périmètres bien clôturés avec des grilles afin d’y mettre une partie de leurs marchandises. Ceci est bien visible dans un quartier comme les Parcelles Assainies chez les vendeurs de carreaux et les quincaillers. Ils obligent ainsi les piétons à marcher sur la chaussée et se la disputer avec les automobilistes. « Lii budul àq lan la ? ».
Chez nous des balcons dépassent le périmètre du terrain réellement acheté ; des épaves de véhicules sont abandonnées sur les trottoirs ; Le gravas est déversé dans la rue…Ces actes sont pourtant contraires à notre religion qui commande de vivre dans la communauté en passant aux autres et à leur bien être. Dieu sait que c’est beau quand tout est propre.
Pour vous en rendre compte faites un tour à Kaolack du côté de la gare routière appelée « Garage Nioro ». La route principale y menant est bien dégagée et le site bien propre et sécurisé. Cerise sur le gâteau, ceux qui empruntent la route vers la Gambie pourront même admirer un joli espace vers aménagé au bord du fleuve. Maintenant que nos Imams et nos guides religieux jouent leur partition en appelant les fidèles à la mobilisation.
Pour l’analyste politique Bakary Domingo Mané, Khalifa Sall adopte une nouvelle forme de politique. Il s’oppose désormais autrement, dit-il. «Depuis qu’il a été élargi, il a posé un certain nombre d’actes. D’abord, il est allé rendre visite aux marabouts, aux notables et aux femmes. Ensuite il a tenu une conférence de presse pour indiquer sa feuille de route.
Dans cette conférence de presse, on note que ses ambitions sont très claires mais pas affichées. Il veut vraiment construire ce pays avec les démocrates. Cela veut dire que ses ambitions vont au-delà même des socialistes», a expliqué le journaliste et analyste politique.
Poursuivant, Domingo Mané laisse entrevoir que dans la stratégie de Khalifa Sall, il y a une méfiance, un calcul pour savoir ou mettre les pieds, ce qu’il faut dire. Khalifa essaye de jouer à la ruse, ajoute t-il. «C’est quelqu’un qui veut se donner un charisme national et pour ça, il préfère travailler en douce », déclare-t-il. L’autre explication que donne le spécialiste en communication, c’est surtout la pression qui pèse sur la tête de Khalifa Sall. «Tant qu’il n’est pas amnistié, il lui sera difficile de se mouvoir, surtout dans l’espace politique », souligne le journaliste et analyste politique. Tout compte fait, Monsieur Mané pense que la stratégie adoptée par Khalifa est compréhensible. Parce que, affirme-t-il, « parler, c’est se dévoiler et il ne veut pas donner les armes au pouvoir qui l’a mis en prison pour éviter qu’il l’achève. »
Par ailleurs, revenant sur les conséquences d’un tel mutisme, Bakary Domingo Mané soutient : «En politique, le silence est équivalent à la mort. Un homme politique qui adopte le silence, qui ne fait rien, qui ne dit rien pendant un temps, il laisse les autres occuper l’espace. C’est ça le danger. Pendant ce temps, les Sonko et autres occupent la devanture de la scène politique.»
KHALIFA SALL A-T-IL ABDIQUÉ ?
L’ancien maire de la capitale, condamné pour cinq ans de prison dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, puis gracié par le chef de l’état Macky Sall, le 29 septembre 2019, s’est emmuré dans un silence assourdissant
L’ancien maire de la capitale sénégalaise, condamné pour cinq ans de prison dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, puis gracié par le chef de l’état Macky Sall, le 29 septembre 2019, s’est emmuré dans un silence assourdissant. Il multiplie toutefois ses sorties publiques sans piper mot sur son avenir politique et sur la manière dont le pays est actuellement géré
«Après avoir capitalisé les expériences vécues, j’y ai puisé d’une énergie nouvelle que je continuerai à mettre au service du Sénégal.» Cette phrase tirée de la première déclaration publique de Khalifa Sall, après sa sortie de prison, laissait deviner plus de dynamisme dans l’action politique de l’homme et dans les combats citoyens engagés par les forces vives de la nation.
Mieux, cela présageait son repositionnement dans le champ politique en tant que porte-étendard de l’opposition et un acteur de premier plan dans les différentes plateformes de revendications. Mais la réalité aujourd’hui, c’est que l’ancien maire de Dakar semble avoir déserté l’espace politique. Silence stratégique ou politique de l’autruche ? En tout cas, son avenir politique reste toujours en pointillés.
En effet, la grâce présidentielle accordée par le Président Macky Sall peut être appréhendée pour l’ancien maire de Dakar comme une épée de Damoclès qui n'efface pas les peines et le prive toujours de ses droits civils et politiques. Aujourd’hui, Abdoulaye Wade et ses partisans font tout pour négocier et obtenir des garanties pour le retour de Karim Wade qui est à peu près dans la même situation que l’ancien maire de Dakar. D’ailleurs, «Wade-fils» tire de loin les ficelles pour bénéficier d’un blanc-seing afin de redevenir un acteur majeur du jeu politique sénégalais et participer aux prochaines échéances électorales.
Au même moment, Khalifa Sall ne fait rien pour obtenir une amnistie des faits dont il est accusé. Une amnistie à titre personnel pour qu'il puisse continuer à jouer son rôle au plan politique. Si le constat est que Khalifa ne pose pas d’actes majeurs dans ce sens, à en croire un de ses proches contacté par «L’As», le leader de Taxawu Sénégal ne joue pas avec sa carrière politique. Selon notre interlocuteur, l’ancien maire de Dakar a une expérience politique qui fait qu’il calcule tout. Sa posture aujourd’hui rime parfaitement avec sa démarche politique, ajoute notre interlocuteur qui a préféré garder l’anonymat. «Khalifa ne va jamais poser un acte qui peut fragiliser ses convictions ou celui de ses camarades », confie t-il.
Juste que le responsable socialiste semble perdre des ailes devant une reconfiguration politique avec la propulsion de nouveaux acteurs comme Ousmane Sonko qui ont occupé l’espace et essaye bon an mal an de dicter le jeu politique. Mais c’est parce qu’aussi, Khalifa ne parle pas et n’exprime pas clairement sa vision politique, la ligne qu’il va suivre, avec quels acteurs, partis ou coalitions. Il est clair aujourd’hui qu’il n’a pas les coudées franches et une totale liberté pour déployer ses ailes comme il l’aurait souhaité. La tournure des évènements ayant abouti à son élargissement laisse croire que Khalifa n’était pas préparé à la sortie. Du moins à pareil moment ! Et tout porte à croire, vu sa démarche, qu’il veut consolider en filigrane ses arrières. Et comme s’il évitait la moindre erreur, toutes ses sorties sont millimétrées et cadrées.
MALICK GAKOU, PAS ENCORE DANS LES DISPOSITIONS DE RECEVOIR KHALIFA
A part son allocution lors de son point de presse suivant sa libération, Khalifa multiplie ses sorties mais évite de parler en public.
Invité par Pape Alé Niang le 31 décembre pour s’exprimer et faire face à la nation au même titre que le chef de l’Etat qui tenait une conférence de presse, Khalifa a refusé cette tribune qui pouvait lui être d’une grande utilité pour préparer l’opinion et ses partisans à un nouveau départ. Il préfère sans tambour ni trompette faire le tour des familles religieuses, aller remercier ses amis, connaissances et alliés politiques.
Dans ce sens, il a eu à voir le pape du Sopi, Abdoulaye Wade, Ousmane Sonko, les membres du front de résistance nationale (FNR), entre autres hommes politiques. Selon nos sources, il a rencontré tous ses alliés à l’exception du leader de Grand parti, Malick Gakou qui n’est pas dans les dispositions de le recevoir parce que son agenda ne le lui permet pas. A l’en croire, le blocage à ce niveau vient de Malick Gakou alors que Khalifa était disposé à le rencontrer et en avait même fait la demande.
Entre temps, Khalifa est également parti en France pour régler ses affaires personnelles avant d’effectuer un petit pèlerinage en janvier dernier à La Mecque en compagnie de Moussa Tine. Il a aussi assisté à la cérémonie de dédicace du livre du journaliste Pape Alé Niang : «Scandale au cœur de la République : le dossier Coud.» L’une de ses dernières sorties date de samedi dernier lors de la cérémonie de la 8ème édition du Prix Ragné.
Le Médiateur de la République en avait d’ailleurs profité pour lui faire un vibrant hommage. Selon Alioune Badara Cissé : « Il n’y a de plaisir que lorsque le supplice a été enduré. C’est toujours le même Khalifa avec son éternel sourire qui est parmi nous ce soir. Il n’a pas changé et son sourire n’a pas changé. Sa coiffe blanche que j’avais l’habitude de voir à chaque fois que je le croisais à Tivaouane lors de ses visites chez son guid e spirituel Al Maktoum est restée la même. Que le Bon Dieu guide tes pas vers le bonheur.» Un hommage qui rejoint la nature de l’homme qui, dès sa sortie de prison, avait indiqué qu’il n’était pas revanchard envers qui que ce soit.
LE DEFI DE L’ORGANISATION DE SON APPAREIL
Cependant, il se pose la question de savoir quel est l’avenir politique de Khalifa connu pour être un ancien dauphin de Tanor. Il demeure ainsi évident, selon un de ses proches, qu’il ne sera pas candidat à une élection locale. «Il en a fini avec la ville de Dakar. Sa conviction, c’est que partout où il passe, il fait deux mandats et il s’en va», laisse-t-il entendre. La grande interrogation est : quelle organisation va le porter au niveau de Dakar et au niveau national pour rebondir et affirmer ses ambitions, c’est-à-dire diriger le Sénégal ? Il s’y ajoute que même si son appareil politique est assez fort, il manque d’organisation, de hiérarchie et de coordination. C’est comme une armée mexicaine avec des lieutenants qui se regardent en chiens de faïence. Il devrait ainsi revoir les instances de son appareil et les organiser. Et selon notre informateur, Khalifa compte maintenir et travailler avec la bannière de Taxawu Sénégal, surtout que ses ambitions dépassent désormais le local. Et pour les perspectives politiques, il est fort probable qu’il noue une alliance forte avec Sonko qui n’a pas caché son amour de partager avec lui une plateforme politique.
GORGUI CISS CROIT TOUJOURS AUX RETROUVAILLES SOCIALISTES, KHALIFA AU CŒUR
En plus, Khalifa se targue aujourd’hui d’être dans une dynamique de grand ensemble et d’être l’héritier légitime de l’idéologie social-démocrate au Sénégal. Et selon notre informateur, 50% des responsables socialistes sont aujourd’hui avec Khalifa. A l’instar du responsable de la coordination communale de Kolda du PS, Boubacar Baldé qui pense que Khalifa incarne l’avenir du PS. Il nous renseigne également que des responsables socialistes comme Gorgui Ciss travaille pour des retrouvailles socialistes et que le PS avec Khalifa Sall soit une alternative en 2024.
GENERAL NIANG, EN QUETE DE CONSENSUS !
La commission cellulaire en charge du dialogue politique tient aujourd’hui, mardi 18 février, sa 56ème séance de travail.
La commission cellulaire en charge du dialogue politique tient aujourd’hui, mardi 18 février, sa 56ème séance de travail. Consacrée à l’objectif spécifique numéro 07 concernant l’évaluation du cadre normatif de l’action politique et citoyenne qui compte environ huit (08) sous points, cette rencontre s’annonce cruciale en ce sens que les débats vont porter sur l’Arrêté Ousmane Ngom, l’autorisation des marches et l’article 80 du Code pénal.
Après la pause dominicale, les acteurs politiques engagés dans le dialogue au sein de la commission cellulaire en charge du dialogue politique reprennent du service, aujourd’hui, mardi 18 février. D’ores et déjà, il faut dire que cette rencontre qui porte à 56 le nombre de séances de travail effectué par la commission cellulaire, depuis son installation officieuse, s’annonce cruciale pour son président, le général à la retraite Mamadou Niang et son équipe du fait des points qui restent à être discutés. Il s’agit entre autres, de la question du bulletin unique, de la caution, du parrainage, mais surtout de l’arrêté Ousmane Ngom relatif à l’organisation des marches politiques ou autres, au centre-ville de Dakar, et de l’article 80 du Code pénal réprimant le délit d’offense au chef de l’Etat pour ne citer que ceux-là. A ces points, il faut également ajouter la question de l’amnistie de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall qui s’est invitée récemment à la table de ces échanges entre acteurs politiques.
Au menu de la rencontre de ce jour, les acteurs politiques vont échanger sur l’objectif spécifique numéro 07 concernant l’évaluation du cadre normatif de l’action politique et citoyenne qui compte environ huit (08) sous-points dont entre autres, l’Arrêté Ousmane Ngom, l’autorisation des marches, l’article 80 du Code pénal, comme ci-haut cités Cette rencontre s’annonce comme celle de la dernière chance pour les représentants des trois pôles politiques engagés dans les discussions au sein de cette commission pour trouver un consensus autour de ces points. En effet, si l’esprit de consensus a toujours prévalu à la sortie des précédentes séances de travail au point qu’aucun désaccord fondamental n’a été constaté depuis le démarrage de ces concertations, il faut dire que tel n’a pas été le cas lors des deux séances de travail consacrées à ces points la semaine dernière. Après plusieurs heures d’échanges infructueux, le Général Niang a été obligé de donner une autre chance aux acteurs en reprogrammant les débats à la rencontre de ce jour du fait des positions radicalement opposées développées autour de ces points par chacun des pôles, notamment la majorité et l’opposition.
Pour rappel, les points qui ont fait l’objet de consensus entre acteurs politiques sont entre autres le report des élections locales du 1er décembre 2019, l’audit du fichier électoral par un Cabinet indépendant, l’évaluation du processus électoral, de la refonte partielle de 2016 à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2019 (prévue sur une période de 6 mois) par un Cabinet indépendant. Il y’a aussi l’élection des Conseillers municipaux et départementaux au suffrage universel direct de même que celle des maires et des Présidents de conseil départemental, tête de liste majoritaire, l’harmonisation du pourcentage de répartition des sièges pour les élections départementales avec celui des élections municipales (45% au scrutin de liste majoritaire et 55% au scrutin de liste proportionnelle), l’obligation de présenter deux listes aux élections départementales (liste majoritaire et liste proportionnelle).
Il en est de même du projet d’un règlement intérieur de Conseil pour le bon fonctionnement des Conseils municipaux et départementaux à soumettre aux élus locaux, la restauration de la liste proportionnelle de Ville, l’élection de la tête de liste proportionnelle comme Maire de Ville (55% sur la liste proportionnelle) et 45% issus des conseillers élus sur les listes majoritaires des communes constitutives de la Ville.
BAMBA «CASSE» THIERNO BIRAHIM...
Plainte, contre plaintes ! La crise qui prévaut au sein de l’Agence de presse sénégalaise (APS) ne cesse de «s’envenimer».
Des agressions sur des agents et accusation de détournement aux licenciements et suspension de travailleurs, la crise à l’Agence de presse sénégalaise (APS) ne cesse de s’aggraver, malgré les médiations de bonnes volontés, dont l’Assemblée nationale, déjà enclenchées ces derniers jours. Entre le Directeur général, Thierno Birahim Fall, et les travailleurs visés par ces procédures, c’est désormais la guerre des plaintes dont l’une des dernières est celle annoncée hier, lundi 17 février, par Ahmadou Bamba Kassé, Secrétaire général du SYNPICS, qui bénéficie du soutien de toute la corporation, contre le directeur de l’APS.
Plainte, contre plaintes ! La crise qui prévaut au sein de l’Agence de presse sénégalaise (APS) ne cesse de «s’envenimer». En effet, visé dans une plainte du directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Thierno Birahim Fall, portant sur un détournement de deniers publics, déposée à la Brigade des affaires générales (BAG) de la Division des investigations criminelles (DIC), la réponse d’Ahmadou Bamba Kassé, agent de l’APS, par ailleurs Secrétaire général du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) n’a pas tardé. Lors d’une conférence de presse du Bureau Exécutif National (BEN) du SYNPICS tenue hier, lundi 13 février à la Maison de la Presse, pour apporter la lumière sur «l’affaire de l’APS», Ahmadou Bamba Kassé a annoncé le dépôt d’une plainte pour «diffamation, calomnie et entrave à la liberté de travail» contre le patron de l’APS, Thierno Birahim Fall.
Revenant sur les accusations de détournement, Ahmadou Bamba Kassé, déclare : «il n’y a pas ici une seule personne qui, du fait de son privilège, de statut ou de fonction, peut le faire. Est-ce qu’un journaliste est un gestionnaire de fonds publics ? Je pense que la personne ici, à l’APS, qui est l’ordonnateur de dépenses, c’est le Directeur général de l’APS. Il y a eu 2 élections sous son magistère : en 2017 (législative) et 2019 (présidentielle). Pour chacune de ces élections, l’État du Sénégal a consacré à l’APS 65 millions de F CFA. Les enveloppes consacrées aux autres médias du service public portent sur 180 millions, en 2019, pour la RTS, 90 millions pour le Soleil. Ce sont des appuis de fonds publics, en direction des médias publics, pour leur permettre de faire leur travail en période électorale. J’ai été voir, en tant que Secrétaire général du SYNPICS, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, pour lui dire que «l’appui» doit être élargi à toute la presse privée. Je le dis, parce que je le crois, parce que la presse privée, en période électorale comme en dehors, également, poursuit une mission de service public», précise-t-il.
Et d’insister : «vous êtes Directeur général, il y a eu 2 élections ici. À chaque élection, c’est 65 millions. C’est à vous de dire où est-ce que vous avez mis cet argent-là ? Vous ne pouvez pas vous retournez contre des femmes, brandir une histoire de mauvaise gestion, pour pouvoir justifier votre décision de les démettre», renchérit M. Kassé, faisant allusion à la cheffe du Service commerciale, Yaye Fatou Mbaye Diagne, et la responsable du Service affaires financières, Fatou Diop Wade, tous les 2 agents récemment licenciés par le Directeur général de l’APS qui leur reproche une gestion «peu orthodoxe» des fonds alloués à l’APS.
...ET PORT PLAINTE «POUR DIFFAMATION, CALOMNIE ET ENTRAVE A LA LIBERTE...»
A la suite de ses deux collègues incriminés qui ont à leur tour porté plainte contre le patron de l’APS, par l’intermédiaire de Me Ciré Clédor Ly, avocat commis par les 2 femmes en question, pour «diffamation», Bamba Kassé trouve que l’attitude de Thierno Birahim Fall est motivée, entre autres, par une «volonté de ternir l’image du Secrétaire général du SYNPICS». C’est pourquoi, il a décidé, avec son avocat, Me Bamba Cissé, de l’attraire personnellement devant la justice. «Avec mon avocat, maître Bamba Cissé, nous avons décidé de porter plainte pour diffamation, calomnie et entrave à la liberté du travail», explique le syndicaliste.
Le Secrétaire général du SYNPICS qui a dénoncé les agissements du Directeur général de l’APS n’a pas manqué d’appeler ce dernier au respect des règlements. «L’APS est une entité qui appartient à l’Etat et que certaines décisions, même si elles lui appartiennent, doivent respecter les lois et les règlements», déclare M. Kassé, soutenu par plusieurs collègues, en plus du BEN du SYNPICS, qui considèrent qu’il est victime d’«une campagne de désinformation».
«Le BEN, dans son ensemble, témoigne à Ahmadou Bamba Kassé son soutien et réitère son engagement sur cette affaire de l’APS», témoigne-t-il. Dans sa lutte, Bamba Kassé peut aussi compter sur le soutien de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS), de l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) et de la Section syndicale de la RTS. Bamba Kassé a rappelé à ses confrères et consœurs l’importance de la solidarité dans le milieu de la presse et de la communication.
Par Walmaakh Ndiaye
POURQUOI LES HOMMES POLITIQUES DONNENT L’IMPRESSION D’AVOIR CHANGE, UNE FOIS AU POUVOIR ?
L’objet de cette réflexion est une incursion dans cette réalité qu’est le Pouvoir sur lequel beaucoup de compatriotes continuent de s’interroger sur la puissance transformatrice, pour ne pas dire malaxeuse, des hommes et femmes qui le servent.
La question taraude l’esprit de tous les citoyens que le pouvoir n’a pas encore happés. Pourtant une telle mutation rentre dans l’ordre naturel des choses qui expose tout être à défaut de prendre en compte les changements en cours dans son nouvel environnement, aux risques de se faire harakiri. Ainsi Entend-on des récriminations fuser, concernant beaucoup de chefs d’Etat surtout Africains dont les profils en tant qu’anciens opposants ne seraient plus les mêmes aussitôt au pouvoir. Hélas, c’est le statuquo aurait été étonnant voir désastreux pour le devenir de nos jeunes et fragiles nations. Cependant Il est fort à croire, c’est là un enduit cosmétique et de circonstances qui ne change en rien les convictions premières de ces derniers et que c’est à leur corps défendant qu’ils sont obligés de composer avec la real politique, visible et invisible, connue ou inconnue, immédiate ou lointaine pour le citoyen ordinaire
L’objet de cette réflexion est une incursion dans cette réalité qu’est le Pouvoir sur lequel beaucoup de compatriotes continuent de s’interroger sur la puissance transformatrice, pour ne pas dire malaxeuse, des hommes et femmes qui le servent. Nous l’abordons ici, sous un angle autre que la question factuelle, factice et galvaudée des privilèges supposés que le Pouvoir accorderait.
La réalité tangible du pouvoir est que l’on ne peut pas connaître le Pouvoir à partir de l’extérieur et dans ce cadre la mythologie des Etats repose en partie sur les « secrets d’Etat » dont seule une infime minorité d’initiés, liés et ligotés par le devoir de réserve et l’honneur d’homme d’Etat. Cette mythologie consignée et transmise par certains sectes de la République à travers un rituel d’Etat, constitue le premier facteur d’isolement, de conditionnement qui fait que l’opposant au Pouvoir n’est plus le même, il n’est plus l’ami d’alors, le parent accessible ou membre d’une coterie quelconque, exceptée celle politique qui l’a porté au pinacle et qui reste son adosseoir et dernier bras armé.
Au-delà de ce rituel initiatique qui peut prendre du temps en fonction de la familiarité avec les dossiers d’Etat, de la réceptivité, des prédispositions et de la réactivité du nouvel élu, rituel qui lui ouvre les yeux sur la réalité de la machine d’Etat dont il a en charge, d’autres réalités plus ardues surgissent, insondables de l’extérieur surtout par des protagonistes politiques amateurs, toujours distants et ignorants des politiques publiques en cours et aux aguets pour la critique facile au nom d’un radicalisme inapproprié et stérile. L’on peut surtout retenir, la découverte et la gouvernances de l’Economie politique du Pays, la découverte et la gouvernance des Forces centrifuges et centripètes du Pouvoir, à évaluer, s’y ajoute la géopolitique et géostratégie régionales et internationales à prendre avec minutie, l’évaluation réelle des moyens financiers, matériels et humains disponibles au regard des besoins ou des prétentions et promesses toujours généreuses. C’est suite à ce debriefing qu’on se fait une idée du caractère glissant du terrain conquis et on s’évertue sous pression à trouver les voies et moyens d’un équilibre difficile, du maintien du pouvoir et de la stabilité. Très souvent au sortir de cet exercice qui reste un impératif pour tout gouvernant, des évidences majeures dont la première est la non-conformité entre les appréhensions de l’extérieur et la Réalité du Pouvoir qui n’est jamais unipersonnel, contraignent à un changement de perception et de fusil d’épaule dont le plus efficace reste le Klashnikov dont la vertu est celle du «mal nécessaire» Ainsi c’est l’avalanche de changement de paradigmes, bon gré, mal gré, pourvu que l’intérêt général passe avant les considérations, partisanes, élitistes ou claniques
Cependant le facteur le plus prégnant et qui peut infléchir la trajectoire de l’opposant propulsé à la magistrature suprême reste le poids et l’étendue de sa base socio-affective. Cette base qui l’a propulsé est souvent composite, hétérogène, faite sur la base de calculs politiciens, plus affective que programmatique, et elle s’effrite au fil des ans en fonction de l’aptitude ou non du Président à distribuer des sucettes or elle constitue le piédestal à partir duquel il faut contenir toutes ces forces internes qui se disputent des parcelles du Pouvoir ou neutraliser d’éventuelles résistances aux changements arrivés à maturité. Malheureusement dans nos pays, ni l’ancrage de la politique dans nos sociétés, ni le charisme des hommes politiques ou la perception du Pouvoir et la pratique de ceux qui l’incarnent, ne favorisent la construction d’une base consolidant à l’exercice d’un Pouvoir révolutionnaire. C’est là le talon d’Achille de la politique dans nos pays en Développement, une politique fractionniste, alimentaire au service d’intérêts particuliers, crypto personnels, soumis à marchandage à la veille des grandes échéances Républicaines en vue de constituer une base de façade qui fait long feu.
Dans ce cadre l’expérience de la Coalition Bennoo Bokh yakhaar, à l’origine de la deuxième fait école pour deux raisons. D’une part son étendue originelle, sa résilience au temps et aux velléités fractionnistes et monopolistiques, sa philosophie politique « Gagnons ensemble et gouvernons ensemble », son fondement programmatique (le PSE), ont permis de surmonter beaucoup d’obstacles, de relever beaucoup de défis et de réaliser des performances socio-économiques inédites depuis l’indépendance du Sénégal. Mais d’autre part, à contrario, la défection de plusieurs pans, inhérente à une certaine frustration, suite à la distribution des Responsabilités que certains esprits tordus considèrent comme parts du gâteau, au volte face de certaines forces sociales et politiques par rapport à leur engagement et positionnement face à certains défis majeurs comme la reddition des comptes, la lutte contre les délinquants financiers de l’ancien régime, la corruption, le retour aux valeurs éthiques, la lutte contre les pratiques anti Républicaines, n’ont pas permis d’avoir une base sociale suffisamment consensuelle et dissuasive pour mener à bien cette œuvre de salut public. L’on a constaté avec regret une contre mobilisation pour lutter contre ces fléaux et plus grave l’on trouve Aujourd’hui le malin plaisir de demander la Réhabilitation des prévaricateurs. De qui se moque-t-on ?
En conclusion pour faire disparaître à jamais cette impression, scellons nos Alliances avec celui que nous portons au Pouvoir sur la base de programmes, élisons sur la base de programmes et non de promesses de campagne et une fois le candidat élu, étouffons les rancœurs et la haine, rassurons le et accompagnons le, de l’intérieur comme du dehors de l’appareil jusques au terme du mandat, au nom de l’intérêt supérieur, ce faisant on permet à notre Démocratie de respirer et il est plus facile d’avoir une prise sur un programme que sur l’être humain.
Walmaakh Ndiaye
wandiaye @gmail.com
321 BOXEURS SUR LES RINGS DE «DAKAR-ARENA»
En prélude aux JO de Tokyo, Dakar sera pendant une semaine une place forte de la boxe mondiale avec le tournoi de qualification olympique qui accueille du 20 au 29 février, au complexe Dakar-Arena de Diamniadio, plus de 321 boxeurs de 39 pays
En prélude aux Jeux Olympiques de Tokyo, Dakar sera pendant une semaine une place forte de la boxe mondiale avec le tournoi de qualification olympique qui accueille du 20 au 29 février, au complexe Dakar-Arena de Diamniadio, plus de 321 boxeurs en provenance de 39 pays. Le comité local d’organisation en interface avec le CIO a donné au cours d’un point de presse organisé hier, lundi, des gages d’une bonne organisation de ce tournoi préolympique. Un événement que l’on postule déjà comme un test grandeur nature en vue des Jeux olympiques de la jeunesse « Dakar 2022 ».
Le chemin qui mène au tournoi de boxe des Jeux olympiques de Tokyo 2020 s’ouvrira à Dakar avec le tournoi de qualification olympique prévu du 20 au 29 février au complexe Dakar- Arena de Diamniadio. Plus de 231 boxeurs africains (164 hommes et 54 femmes) venus de 39 pays vont rivaliser de technicité sur les rings pour décrocher 33 places qualificatives reparties en 13 catégories. En somme, c’est un contingent de près de 600 personnes dont les officiels et encadreurs, qui viendront investir la capitale sénégalaise.
A quelques jours de l’ouverture, le comité d’organisation local en interface avec le CIO a déjà préparé le terrain et s’affaire pour réussir une bonne organisation de l’événement qui sera diffusé au plan international par plusieurs chaînes de télévision. «Depuis deux mois, nous travaillons de façon très serrée avec les équipes du CIO, de la Task force qui ont travaillé sur l’identification et l’aménagement des sites, notamment Dakar-Arena.
Les questions de transports avec toutes les exigences, sont réglées. Nous aurons un système de transport bien articulé. Du point de vue médical, nous avons signé des conventions avec des structures sanitaires. La boxe étant un sport de combat, il faut assurer les questions d’assurances, d’ambulance et de sécurité qui ont été mises au point», a rassuré Ibrahima Wade, membre du CNOSS et à la tête du comité local d’organisation lors de la conférence de presse tenue hier, lundi 17 février, au salon d’honneur du stade Léopold Senghor en présence de Mironari Watanabé, président du groupe de travail sur la boxe du Comité International Olympique (CIO).
« Nous avons travaillé en parfaite intelligence. C’était une fédération qui était mise en avant pour l’organiser. Ce qui fait l’originalité est que la Fédération internationale n’est pas là. C’est le CIO en interface avec le comité olympique et l’accord du ministère des Sports qui sont mis en avant », rappelle-t-il.
«Un événement test pour les JOJ 2022»
Pour le président Ibrahima Wade, c’est le Sénégal olympique qui est en marche» et l’organisation du TQO à Dakar constitue selon lui « un test grandeur nature » en vue des prochains Jeux olympiques de la jeunesse « Dakar 2022 ». « C’est d’une grande importance parce que cela nous met un avant goût de ce que va devenir le JOJ. C’est le Sénégal olympique qui démarre et qui va mener aux grands rendez vous de 2022», rappelle t-il.
7 combattants sénégalais dans la mêlée
Pour la compétition proprement, les sept meilleurs combattants (dont une boxeuse) défendront les couleurs du Sénégal dans une compétition qui aura, selon Seydina Omar Diagne, vice- président du Cnoss « un niveau tés élevé ». Le lancement officiel de ce TQO va cependant coïncider avec la pose de la première pierre le 20 février prochain et le démarrage des travaux du stade Olympique de Diamniadio. Dans cette direction, les organisateurs ont décidé d’articuler les deux programmes afin d’assurer leur bon déroulement et sans télescopage. Le tournoi sera ouvert le jeudi 20 févier à 15h 30 par les autorités, notamment le président du CNOSS, Mamadou Diagna Ndiaye et le ministre des Sports, Matar Ba. Le coup d’envoi des combats sera donné à partir de 16 h. Les combats se poursuivront les autres journées à partir de 14 heures. Après la journée de pause, le 27 févier, place sera faite le 28 février aux demi- finales. Le tournoi sera clôturé par les finales prévues le dimanche 29 février.
LES ETATS-UNIS S’ENGAGENT !
Décidé à relever le défi de l’organisation, -un visa pour l’organisation des JO d’été en Afrique - Mamadou Diagna Ndiaye multiplie ses alliances avec les grandes nations et/ou les grands dirigeants du monde.
L’idée de la co-construction ou encore d’esprit d’équipe en perspective des Jeux olympiques de la jeunesse prévus à Dakar du 22 octobre au 9 novembre 2022 se poursuit.
Décidé à relever le défi de l’organisation, -un visa pour l’organisation des JO d’été en Afrique - Mamadou Diagna Ndiaye multiplie ses alliances avec les grandes nations et/ou les grands dirigeants du monde. Ainsi, après la France (Cojo, ministère des sports et l’AFD) la Chine, le Canada la semaine dernière, c’est au tour des États Unis d’Amérique de s’engager pour l’une des grandes fêtes de jeunesse prévue en 2022.
Profitant de sa visite en Afrique notamment à Dakar, Luanda et Addis-Abeba, le Secrétaire d’Etat américain ne s’est pas seulement contenté de recevoir le ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba ou de signer des accords de partenariat avec Amadou Hott (ministre des finances).
Mike Pompeo a aussi rencontré le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), Mamadou Diagna NDIAYE, par ailleurs membre du Comité international olympique (CIO). À cet effet, le chef de diplomatie américaine s’est engagé à soutenir Dakar2022 pour aider le Sénégal à relever le défi de l’organisation, cher aux membres du CNOSS.
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LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM
Revue de Presse (Wolof) de Ahmed Aidara du mardi 18 février 2020
La presse quotidienne aborde divers sujets se rapportant aux relations entre la Mauritanie et le Sénégal, le dialogue politique, les infrastructures, la gestion des déchets biomédicaux.
Le Soleil ouvre sur la visite officielle du président Macky Sall en Mauritanie, une première depuis l’élection de Mohamed Cheikh Ould El-Ghazouani, et titre : ‘’L’axe Dakar-Nouakchott se fortifie’’.
Le président de la République, Macky Sall, a quitté Dakar lundi, pour une visite officielle en République islamique de Mauritanie Dans un communiqué, la présidence sénégalaise souligne que cette visite "s’inscrit dans le cadre des relations d’amitié cordiale et de coopération multiforme entre les deux pays". Le retour du chef de l’Etat est prévu mardi.
L’As évoque ‘’le silence détonnant’’ de Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, et s’interroge ‘’calcul politique ou peur’’.
’’L’ancien maire de la capitale sénégalaise, condamné pour 5 ans de prison, dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, puis gracié par le chef de l’Etat, le 29 septembre 2019, s’est emmuré dans un silence assourdissant. Il multiplie les sorties publiques sans piper mot sur son avenir politique et sur la manière dont le pays est actuellement géré’’, écrit L’As.
En politique toujours, le quotidien Kritik s’intéresse à la ‘’guerre de succession’’ à l’Alliance pour la République (APR), la formation présidentielle, avec cette interrogation : ‘’Qui sont les comploteurs ?’’.
’’On les cite sans les nommer. Chaque responsable apériste appelle le président du parti à les décapiter. Ce sont soit des ministres de la République, soit des cadres haut perchés dans l’appareil d’Etat, en tout cas des proches collaborateurs du chef de l’Etat qui complotent dans son dos pour lui ravir la vedette en 2024’’, souligne la publication.
Source A s’intéresse à la composition du cabinet du président de pilotage du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, et fait état d’une ‘’pléthore’’ de conseillers et d’assistants.
Sud Quotidien souligne que la commission du dialogue politique, pilotée par le général Mamadou Niang, est à la recherche d’un ‘’consensus’’ au sujet de l’arrêté Ousmane Ngom sur l’interdiction de manifestations au quartier Plateau, l’organisation des marches et le fameux article 80 du Code pénal.
’’Alors que la majorité ne veut en parler, l’opposition veut que Karim Wade et Khalifa Sall soient réhabilités dans leurs droits’’, note Enquête qui titre ‘’Dialogue politique, restitution des droits de Karim Wade et Khalifa Sall : vers une impasse’’.
Le Quotidien signale que les administrateurs du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) séjournent depuis lundi au Sénégal pour ‘’évaluer les impacts des projets phares du PSE dans lesquels la BAD a contribué financièrement’’. Il s’agit entre autres du TER, de l’AIBD, de l’Autoroute à péage.
L’Observateur aborde ‘’les risques sanitaires’’ des déchets biomédicaux après la diffusion d’une vidéo sur Facebook montrant des seringues, médicaments, poches de sang, aiguilles, flacons contenant du sang et des restes humains jetés sur la plage du Cap Manuel à Dakar.