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27 septembre 2025
Par Doudou DIA
OBLIGATION DE TRANSPARENCE ET D’INCLUSION POUR VAINCRE L’INCERTITUDE ET LA PEUR
Nous vaincrons le Covid-19 que lorsque nous respecterons toutes les règles collectives y compris la gestion vertueuse et efficiente du fonds alloué à cet effet. Le Covid-19, aussi tragique qu’il soit, ouvre également des opportunités !
Dans son adresse à la nation du 03 avril 2020, le Président Macky Sall insistait sur la nécessité de la mise en place d’un Comité de pilotage composé de représentants de l’Etat, de l’Assemblée nationale toutes sensibilités confondues et de la société civile afin de superviser le Fonds «Force-Covid -19» pour ainsi garantir les conditions de transparence et d’inclusion.
Cet appel du Chef de l’Etat a suscité un élan de solidarité nationale instaurant ainsi une confiance au sein de toutes les parties prenantes de la nation sénégalaise sanctionné par le vote, à l’unanimité de la loi d’habilitation autorisant le Gouvernement à légiférer par ordonnance.
Malheureusement depuis quelques jours le débat est dominé par les questions d’amateurisme et de transparence dans l’attribution des marchés et de la distribution de l’aide alimentaire au profit des citoyens les plus démunis. En aucun cas, cette crise sanitaire inédite dans l’histoire de l’humanité ne doit être une source d’enrichissement de prédateurs économiques ou une porte ouverte à la gabegie. Faut-il le rappeler, si la crise sanitaire semble pour le moment être maitrisée c’est grâce au patriotisme et au professionnalisme de nos vaillants médecins et personnel de santé, faisant preuve d’une forte résilience.
Cependant, avec la montée des cas communautaires, il est prédit que notre pays, comme tant d’autres du continent africain surtout, risque d’être sévèrement atteint dans tous les secteurs. Ce qui rend le défi beaucoup plus grand qu’inquiétant. C’est dire qu’il est plus qu’important de gérer cette crise avec intégrité et patriotisme compte tenu de ses conséquences incalculables pour le moment et susceptibles de bouleverser nos vies. L’heure n’est pas à la manipulation, à la suspicion ou à la gabegie ; la santé des citoyens est la supra-priorité. L’état d’urgence, une des réponses gouvernementales, requiert dans sa gestion l’anticipation, la réactivité et la transparence sur toutes les décisions prises ; l’information sur tout le processus lié à la lutte contre la pandémie dans le seul but de protéger les populations. Par contre, cet état d’urgence ne doit pas rimer avec absence de transparence, de reddition des comptes ou d’abstraction des règles de bonne gouvernance et d’intégrité en général. Il ne faudrait surtout pas que la gestion de la crise du Covid-19 renforce les inégalités sociales par une distribution nébuleuse des aides ou un accès inéquitable aux services sociaux de base.
Faut-il le rappeler, les crises sont des moments opportuns pour éprouver les capacités de résilience d’un peuple, mais bien plus jauger le niveau d’engagement citoyen, de patriotisme et surtout de la primauté de la nation sur l’Etat. C’est dire que les décisions prises par les autorités notamment le Chef de l’Etat doivent être ouvertes, informées et transparentes. C’est dans ce sens que toute la nation sénégalaise, dans son écrasante majorité, et les forces vives avaient salué l’initiative du Chef de l’Etat et fait bloc autour de lui. Il ne faut donc surtout pas altérer cet élan de solidarité et de patriotisme mobilisé pour une réponse collective et ferme à la pandémie.
L’état d’urgence ne doit pas être une funeste opportunité de faire fi de ces règles même s’il est clair qu’une décision participative est, toutefois, difficile en tant de crise de cette envergure. C’est pourquoi, il faut saluer et consolider la récente décision du Président de la République de matérialiser le Comité de Pilotage annoncé par le Chef de l’Etat tel qu’annoncer dans son adresse à la nation du 03 avril 2020. Ce Comité aura au moins à atténuer autant que possible les risques de malversations en surveillant, contrôlant et supervisant la mise en œuvre de toutes les décisions des pouvoirs publics.
Le débat autour de l’attribution de marchés et de la distribution de l’aide alimentaire constitue une opportunité pour nos gouvernants de renforcer les moyens de contrôle et de contre-pouvoirs attribués au Comité, mais aussi communiquer plus clairement sur ses actions. Il nous faut favoriser les bonnes pratiques capables de renforcer l’élan de confiance, de solidarité et de cohésion nationale, éléments essentiels pour répondre efficacement aux besoins des citoyens.
Au moment où le coronavirus survient en temps d’agitation sociale et nous dicte un changement drastique de comportement, un avenir incertain et la peur, il importe de construire un partenariat collaboratif entre nos dirigeants et nos communautés pour surmonter cette crise sanitaire aux conséquences économiques incalculables. Le Gouvernement, en mettant à disposition un financement d’urgence de 1000 milliards de Fcfa, se doit d’intensifier ses opérations en mettant le focus sur les besoins prioritaires en matière de santé et sur la protection des ménages les plus démunis. Dans notre situation actuelle avec la pandémie du COVID-19 en cours, le problème central de gouvernance consiste à amener les gens à se détourner de leurs routines normales au nom d’objectifs de santé publique.
Pour redonner espoir à nos citoyens, nos gouvernants doivent apprendre à changer. Après tout, avant que le virus ne se déclare, le débat était dominé par la politique délétère symbolisée par des jeux d’alliances qui se font et se défont au gré des intérêts du moment des acteurs. Pour le citoyen lambda, « politique et mensonge portent le même pagne ». Avec le Covid-19, le Gouvernement bénéfice de la confiance des populations et joue la carte de la crédibilité de l’Etat. Nous savons tous que le manque de transparence est encore plus préjudiciable lorsque les systèmes sont exposés à des menaces graves comme la pandémie actuelle d’où la nécessité d’un nouveau contrat social. Le COVID-19 est aussi une opportunité de construire un nouvel avenir basé sur une plus grande confiance de la société face à l’Etat, un impératif pour un processus de changement social. Toute rupture de confiance conduirait à des pratiques contre productives au sein de nos communautés.
Enfin, il est surtout indispensable de faire prendre conscience de la valeur des biens publics. Après tout, la corruption résulte en partie d’un manque d’appréciation du bien commun. Le coronavirus est égalitaire et ne cède pas aux fausses allégations. Il attaque tout le monde indépendamment de la classe économique, de l’appartenance politique et du groupe social ou religieux. L’énormité de la situation provoquée par la pandémie du COVID-19 oblige surtout nos décideurs politiques à réfléchir sur la nature et l’efficacité de nos systèmes de gouvernance. Au-delà du Covid-19, nous nous devons être les protagonistes de notre propre avenir ; nous devons éviter la mentalité de la dépendance et de la coercition pour épouser celle de l’auto-développement coordonné où le citoyen est au cœur de l’action. Après tout, un peuple qui exige de la part de ses gouvernants l’obligation de respect des règles de bonne gouvernance en cette période de pandémie est un peuple de citoyens informés et engagés, conscients de leurs droits et surtout animés du mieux-être. Comme le dit si bien une sagesse populaire: « quand vous perdez la confiance du peuple, même si vous dites la vérité, on ne vous croit plus », c’est aussi sous cet angle qu’il faut apprécier toute cette exigence de transparence, de reddition des comptes et d’inclusion. Profiter du bien public en cette période de pandémie est pire que le Covid-19 et pourrait-être assimilé à de la haute trahison. Nous vaincrons le Covid-19 que lorsque nous respecterons toutes les règles collectives y compris la gestion vertueuse et efficiente du fonds alloué à cet effet. Le Covid-19, aussi tragique qu’il soit, ouvre également des opportunités !
30 NOUVEAUX CAS, 442 AU TOTAL
Trente nouvelles contaminations au coronavirus sont venues porter à 442 le nombre de cas recensés au Sénégal depuis le 2 mars, date de l’apparition de la maladie dans le pays, a-t-on appris mercredi du ministère de la Santé.
Dakar, 22 avr (APS) - Trente nouvelles contaminations au coronavirus sont venues porter à 442 le nombre de cas recensés au Sénégal depuis le 2 mars, date de l’apparition de la maladie dans le pays, a-t-on appris mercredi du ministère de la Santé.
Sur 482 tests réalisés, "30 sont revenus positifs : 26 cas contacts suivis et quatre cas issus de la transmission communautaire’’, a précisé le docteur Aloyse Waly Diouf, porte-parole du ministère de la Santé.
S’exprimant lors d’un point de presse, M. Diouf a annoncé que 11 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris.
Il assure qu’aucun cas grave de coronavirus n’a été signalé par les services sanitaires parmi les patients sous traitement.
Leur état de santé est ‘’stable’’, a assuré Aloyse Waly Diouf.
A ce jour, 442 tests positifs ont été recensés au Sénégal, dont 253 guéris. Six patients ont succombé à la maladie, et un autre a été évacué en France par ses proches.
En tout, 182 patients sont sous traitement au Sénégal.
M. Diouf a exhorté les populations au respect strict des mesures de prévention collective et individuelle du Covid-19.
Coronavirus : 35 nouveaux cas enregistrés au Sénégal, ce mardi
Ce mardi 21 avril 2020, le ministère de la Santé et de l’action sociale a fait le point sur la situation nationale des cas de coronavirus. Aujourd’hui, le ministère de la Santé et de l’action sociale a reçu les examens virologiques. Ainsi, sur 466 tests réalisés, 35 sont revenus positifs. Il s’agit de 34 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et 01 cas issus de la transmission communautaire. Ce jour, le Sénégal a de nouveau enregistré 7 patients guéris, qui vont regagner leur domicile. Le Sénégal compte actuellement 242 patients guéris du Covid 19.
Covid-19 : Le Sénégal totalise 412 cas déclarés positifs, ce mardi
412 personnes ont été testées positives au coronavirus au Sénégal, dont 242 guéries, 5 décès, 1 évacué et 164 cas sous traitement, a annoncé mardi 21 avril, le ministère de la Santé et de l’action sociale. L’état de santé des patients hospitalisés à Dakar (Diamniadio y compris), Touba et à Ziguinchor est stable. En effet, sur 466 tests réalisés, 35 sont revenus positifs, dont 34 cas contacts et 1 issu de la transmission communautaire. Pour rappel, le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a rapporté ce lundi(hier), 10 nouveaux cas de contamination au Covid-19 sur les 281 tests effectués.
Des millions de masques attendus au Sénégal dans les prochains jours
Des millions de masques sont attendus dans les semaines à venir. Une production artisanale encadrée par l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME ), ce, pour répondre à l’appel du port obligatoire de masques. « D’ores et déjà, on a des potentiels entre les semi-industriels- les artisans, qui sont une potentialité de plusieurs millions de masques qui peuvent être produits », a informé le Directeur général de l’ADEPME. Idrissa Diabira tient à préciser qu’il y a des normes à respecter. « Il faut s’assurer que les normes soient respectées. Il y a une norme AFNOR (Association française de normalisation) qui existait, l’agence sénégalaise de normalisation a, depuis la semaine dernière, produit une norme : Ns-04-15 qui est une norme qui permet de dire comment on produit des masques, avec quel tissu pour que ces derniers soient efficaces », a-t-il soutenu sur la Rfm.
Coronavirus : interdiction des sketches du ramadan
La direction de la cinématographie interdit la production des sketches que les artistes proposent durant le mois du ramadan. Hugues Diaz a justifié l’interdiction par le contexte de l’état d’urgence marqué par le respect des dispositions de l’arrêté du ministre de l’intérieur sur les rassemblements. Les sketches, sources de revenus importants pour les artistes et comédiens, ont été cloués au pilori par le CNRA depuis quelques années.
Ziguinchor - 1 mort, 1 rescapé et 2 disparus dans un chavirement de pirogue au Cap-Skiring
Un corps sans vie repêché hier nuit par des piroguiers de Joal, 1 rescapé sauvé par d’autres piroguiers et 2 disparus : c’est le bilan d’un chavirement de pirogue survenu mercredi dernier à 32 kilomètres des côtes du Cap-Skiring. Ils étaient quatre pêcheurs partis de la commune de Diembéreng dans la région de Ziguinchor, la nuit du 14 au 15 avril dernier. Selon l’autorité municipale de Diembéreng, tous les occupants sont originaires de Joal et environs. Aussi, les piroguiers, sans débarquer avec le corps et le rescapé, les ont acheminés directement vers leur village natal, informe André Mendy en charge de la communication du maire
Touba enregistre 6 nouveaux cas
Parmi les 34 nouveaux cas contacts révélés, ce mardi 21 avril, par les services du ministère de la Santé, les six sont venus de Touba. D'après des informations de Seneweb, ils font partie des personnes qui étaient en quarantaine après la découverte des derniers cas dans la ville. Ce qui porte donc le nombre de cas à 13, à ce jour. Le marché Ocass d'où sont issus quatre cas communautaires, sera fermé provisoirement, au plus tard ce jeudi, pour être désinfecté. La proposition, faite par les autorités médicales locales, a été validée par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
Le Soleil : Yakham Mbaye a limogé Abdoulaye Ly, le directeur de l'administration
La main de Yakham Mbaye s'est encore abattue sur deux agents du Soleil. Le directeur de l'administration générale, Abdoulaye Ly a été démis de ses fonctions. Il est la principale personne citée dans l'affaire Croquette licenciée le 26 mars dernier pour des raisons liées, au départ, aux soupçons de coronavirus. Ce limogeage intervient en pleine tempête au journal Le Soleil. Abdoulaye Ly a été remplacé par Amadou Guèye Ndiaye qui revient à ce poste où il a été remplacé par ce même Abdoulaye Ly, informe une source de Seneweb. De même que Ly, la directrice adjointe de l'administration, Aminata Camara Sèye, elle aussi citée dans cette affaire, a été limogée.
Covid-19 : 22 Sénégalais sont décédés aux Usa
Le coronavirus fait des ravages aux Etats-Unis et la communauté sénégalaise est fortement touchée. Selon des sources diplomatiques autorisées de Libération online, 22 compatriotes sont décédés aux Etats-Unis depuis l’apparition de la maladie. En effet, 5 nouveaux décès sont venus se rajouter, ce 20 avril, aux 17 déjà officiellement comptabilisés. D’ailleurs, les familles des 17 premières victimes ont commencé à recevoir, hier, un appui de l’ambassade du Sénégal à Washington. Chaque famille endeuillée doit percevoir 2000 dollars, alors que les personnes en transit et les malades recevront 500 dollars. A noter que la représentation diplomatique «a pris en charge les frais funéraires d’un compatriote décédé de la Covid-19 et dont la famille n’est pas identifiée», selon une note officielle.
Aide à la diaspora : 1 milliard 300 millions F Cfa dégagés sur les 12,5 milliards F cfa prévus
C’est SourceA qui donne l’information dans sa livraison de ce mardi. Jusqu’à la date d’hier, ce n’est que la somme de 1 milliard 300 millions F Cfa qui ont été dégagés pour les compatriotes établis à l’étranger, concernant les 12,5 milliards prévus. Jointe par téléphone, par nos confrères, la Communication du Ministère des Finances et du Budget confirme le fait que, pour l’instant, seul le montant de 1 milliard 300 millions F Cfa ait été dégagé. Mais, ajoute-t-elle, il en sera ainsi, jusqu’à ce que l’intégralité des 12,5 milliards sera budgétisée. A en croire les Services d’Abdoulaye Daouda Diallo, le décaissement des 12,5 milliards F Cfa sera fait, de façon progressive. Ce qui, du reste, expliquent-ils, ne justifie point qu’il y a une quelconque indisponibilité des fonds. «Toute l’enveloppe de 12,5 milliards F Cfa est, déjà, disponible. Et à chaque fois qu’il sera question de budgétiser un montant, cela se fera sans aucun souci», soutient le Ministère des Finances et du Budget.
Ça coûte combien un masque ? Parait que c’est selon que l’on soit riche, de la classe moyenne ou pauvre. Celui du Chef et ceux de son clan, ses copains et coquins, n’étant pas de la même marque que celui de l’infortuné de la Cité Bissap, des Hlm ou de Pikine Guinaw Rails. De jeunes gens ont été priés de prendre place dans le panier à salades des flics. Leur tort a été de ne pas se couvrir le visage. Bien entendu, ils pouvaient choper la vilaine maladie dans le véhicule de la police où ils étaient entassés tout autant que nos gentils flics. Dans d’autres pays civilisés qui ne mettent pasla charrue avant les bœufs, on aurait verbalisé ces récalcitrants avant de leur remettre un masque. Face à la propagation de la maladie, il faut encourager nos compatriotes à se couvrir le visage si tant soit peu, ça peut nous débarrasser vite de cette crasse. Mais nous autres « Kàccoor », ça nous gâche tant de plaisirs. La vie dans ce pays est partout dans le monde étant devenue si morose. Circuler dans les rues de Dakar sans pouvoir admirer ses beautés qui égayent nos rétines, constitue une torture morale, physique et intellectuelle. Ne sachant pas qui est qui, on se contente d’admirer les démarches, les lignes et les courbes. Il nous faudra donc souffrir, le temps que ce vilain virus daigne prendre congé, de ne pas pouvoir apprécier comme ilse doit les belles créatures de Dieu dont on nous prive du visage. Cette partie qu’elles refusaient de couvrir sous les injonctions des barbus. Bas les masques !
Kàccoor bi
SENELEC SOUS L’ERE BITEYE UNE INSTITUTION AUX COMPLOTS PERMANENTS !
Le premier président de la Guinée indépendante, Ahmed Sékou Touré, aimait dénoncer ce qu’il appelait le « complot permanent ». Aujourd’hui, cette théorie bien de chez les « traitres » nous renvoie à la Senelec de l’ère Papa Mademba Bitèye. Depuis sa nomination à la tête de la Senelec, l’actuel Dg n’a exécuté aucun programme stratégique, aucun projet de nature à améliorer la performance de la boite. Au contraire, il passe tout son temps à remettre en question l’œuvre et la gestion des cadres de l’ancienne direction. Pour y parvenir, il n’hésite pas à filer des cagoules à des syndicalistes alimentaires qui utilisent une certaine presse pour s’inscrire dans une sale et maladroite campagne de dénigrement. Ou alors dans une campagne de désinformation et d’intoxication visant à nuire à d’éminents cadres, en tête desquels l’ancien DG, qui ont sauvé la Senelec d’une faillite ou d’une privatisation. Bref, on aura compris que la Senelec sous le règne de Pape Mademba Bitèye est devenue une société aux complots permanents ! Pape Mademba Bitèye à la gestion duquel nous allons nous intéresser sous peu. Foi du « Témoin » !
CORONAVIRUS UN SIXIEME DECES
Au moment de boucler cette présente édition, vers deux heures du matin ce jour, nous avons appris le décès d’un sixième patient malade du coronavirus. Le défunt était interné à Louga où il a rendu l’âme. En 72 heures, donc, le Sénégal vient d’enregistrer coup sur coup trois décès. Portant le nombre total de morts à six depuis l’apparition du premier cas de coronavirus dans notre pays, le 02 mars dernier. Pour rappel, la journée d’hier mardi a été particulièrement « noire » avec la mise à jour de 35 cas testés positifs. Une tendance inquiétante.
COMMUNE DE DJIDDAH THIAROYE-KAO 7083 KITS DE VIVRES POUR 150.000 HABITANTS
Les opérations de distribution de l’aide alimentaire d’urgence aux populations ont démarré sur l’ensemble du territoire national. Cette opération met à nu la situation de pauvreté extrême dans laquelle vivent l’immense majorité de nos compatriotes. A preuve, alors que les opérations de distribution n’ont pas encore démarré dans certaines communes, des voix s’élèvent pour fustiger la modicité des quantités de vivres mises à leur disposition. Par exemple, dans la commune de Djiddah Thiaroye-Kao (Pikine) regroupant plus de 150.000 habitants, « Le Témoin » quotidien a appris que seuls 7083 kits de vivres sont à distribuer. Pire, la commune de Djiddah Thiaroye-Kao abrite environ 100.000 ménages vulnérables. Imaginez les milliers de pères et mères de famille qui seront laissés en rade dans cette opération de distribution ! Dommage que les milliards de francs dépensés par le président de la République risquent d’être multipliés par zéro par les population laissées en rade.
MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT FACE AU COVID-19 CADRES ET AGENTS DONNENT 30 MILLIONS CFA
Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a contribué à hauteur de vingt-neuf millions neuf cent deux mille francs CFA (29 902 000FCFA) au fonds «Force Covid-19». Ce montant découle de la participation des agents et de quelques partenaires du ministère. La remise symbolique du chèque a eu lieu, hier mardi 21 avril 2020 dans les locaux du ministère des Finances et du Budget en présence des ministres des Finances Abdoulaye Daouda Diallo et de son homologue de l’Environnement Abdou Karim Sall. Le Ministère de l’Environnement et du Développement durable répond ainsi favorablement à l’appel lancé par Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République relatif à une contribution nationale au Fonds «Force Covid-19 ». Le Ministère s’engage à poursuivre la sensibilisation pour un respect strict des mesures d’hygiène et de prévention recommandées par les autorités du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
ANCIENNE FIGURE DE PROUE DU SOPI DECES DU JOURNALISTE-CONSULTANT MBEMBA DRAME
Le journaliste-consultant Mbemba Dramé est décédé avant-hier à Dakar des suites d’une longue maladie. Il a été enterré à Marsassoum (Casamance) conformément à sa volonté. Un enterrement dans l’intimité pour cause de crise sanitaire. Néanmoins, son jeune frère Moustapha Dramé, secrétaire général et porte-parole de Rewmi/France, n’a ménagé aucun effort pour que le défunt soit transporté dans sa ville natale et enterré dignement. Figure de proue du Pds des années de braise et journaliste au « Sopi », Mbemba Drame a été de tous les combats politiques pour la démocratie et la liberté d’expression. Ce, aux cotés de Mamadou Oumar Ndiaye, Me Cheikh Khoureyssi Ba, Ndiogou Wack Seck, Jean Paul Dias, Me Ousmane Ngom dont il est resté proche jusqu’à la fin de ses jours etc. Entre-temps, Mbemba a vécu longtemps au Canada, en France et au Portugal avant de rentrer définitivement au Sénégal. Avec sa belle et brillante plume, Mbemba Dramé a eu à assister de nombreux leaders politiques dans la rédaction de leurs différents discours. En cette douloureuse circonstance, « Le Témoin quotidien » présente ses condoléances éplorées à la famille de Mbemba Traoré.
IMPOTS ET DOMAINES DE THIES DJIBY SY APPELE A FAIRE LE NETTOYAGE
S’il y a un geste salutaire qui est attendu du receveur des impôts et domaines de Thiès, Djiby Sy, c’est surtout de faire le ménage autour de lui. Figurez-vous qu’au niveau de ce service stratégique, il y a un homme totalement décrié autant par le personnel étatique que par les usagers. Il s’agit d’un certain Alioune Badara Diagne qui y fait la pluie et le beau temps. Il était au service de l’ancien patron des lieux, Babacar Pascal Dionne. Après le départ à la retraite de ce dernier, il s’est rallié au nouveau venu en l’occurrence Djiby Sy. Lequel, empreint d’un profond humanisme, laisse prospérer une situation dénoncée par ses propres agents. En tout cas à Thiès les langues se délient pour se demander comment le sieur Alioune Badara Diagne, qui n’est pas un agent de l’Etat mais un simple « bénévole », a pu prendre une telle épaisseur dans la gestion du foncier jusqu’à même reléguer les secrétaires de Djiby Sy et même les autres agents de l’Etat au second plan. D’ailleurs, nos sources disent qu’il a même son propre bureau au niveau du secrétariat du receveur. Ce qui est dénoncé à Thiès, c’est que le bonhomme qui n’est pas agent de l’Etat a aujourd’hui accès aux dossiers fonciers sensibles de l’Etat. Il met son nez partout jusqu’à pouvoir bloquer les quitus fiscaux. D’ailleurs, tout usager qui veut accéder au receveur des domaines doit passer par lui. Eskèye. Alioune Badara Diagne n’est pas le seul puisqu’on nous parle d’un vieillard de 70 ans…chargé du courrier qui fait aussi la pluie et le beau temps. Tout comme le premier cité, ce dernier aussi est un bénévole, il n’est pas agent de l’Etat, mais il joue sa partition dans le foncier. Alors Djiby Sy, dont l’humanisme l’empêche de sévir, doit quand même effectuer une opération Augias dans son service. Thiès attend de son receveur des domaines un tel geste salutaire.