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20 juillet 2025
UNE HOULE DANGEREUSE SUR LES CÔTES À PARTIR DE 12H
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météo (ANACIM) a émis l’alerte à une houle dangereuse sur les côtes sénégalaises à partir de ce mercredi à 12h.
Dakar, 19 fév (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météo (ANACIM) a émis l’alerte à une houle dangereuse sur les côtes sénégalaises à partir de ce mercredi à 12h.
L’ANACIM annonce une houle dangereuse de secteur Nord pouvant atteindre ou dépasser 2.5 m sur la Grande Côte et Dakar, à 80 km de la Petite Côte et la Casamance.
La fin de cette alerte est prévue jeudi à 18 heures.
Les quotidiens reçus mercredi à l’APS abordent les divergences entre majorité et opposition dans le cadre du dialogue politique et les retombées de la visite de Macky Sall en Mauritanie.
Selon Sud Quotidien ‘’la 56e session de la commission politique du dialogue national n’a pas permis aux différents acteurs de trouver un consensus sur le cumul des fonctions de chef de parti politique et de président de la République (…)’’. Selon le journal, ‘’la majorité maintient le statut quo’’.
‘’Alors que l’opposition, les non-alignés et la société civile sont unanimes à demander l’interdiction du cumul des fonctions de président de la République et de chef de parti, la majorité dit niet et rejette par la même occasion les arguments brandis par les uns et les autres pour justifier la pertinence d’une telle proposition’’, souligne Enquête qui affiche à sa Une ‘’ cumul des fonctions de président et chef de parti, Macky Sall seul contre tous’’.
’’Chef de l’Etat, chef de parti, le débat coince au dialogue’’, note Le Quotidien.
Il y a ‘’échec’’ des discussions au sujet de l’article 80 du Code pénal et de la question du cumul de fonction, selon Source A qui ajoute : ‘’Face au dialogue de sourds entre les deux camps, il a été convenu de constater l’impasse et de soumettre ce désaccord au président Macky Sall, censé trancher cette impasse’’.
A propos du dialogue national toujours, Le Témoin s’interroge : ‘’quelle brèche pour sauver Karim Wade et Khalifa Sall ?’’. Selon le journal, ‘’c’est par le truchement de la question de la liberté des candidatures que les acteurs prenant part au dialogue national cherchent à trouver une sortie heureuse pour les cas Karim Wade et Khalifa Sall’’.
‘’Une sorte de brèche que d’aucuns ont mis sur la table pour permettre le rétablissement des droits civiques de l’ancien ministre (…) ainsi que ceux de l’ancien maire de Dakar (…)’’, écrit Le Témoin, ajoutant : ‘’dans cette perspective, les acteurs du dialogue politique ont retenu une reformulation des articles 31 et 32 du Code électoral qui évoquent globalement la perte des droits électoraux des condamnés pour divers crimes".
La Tribune évoque ‘’une porte ouverte’’ pour l’amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall, respectivement condamnés puis graciés pour enrichissement illicite et escroquerie sur les deniers publics.
En politique, L’As fait état de ’’sorties tous azimuts contre les ambitions embusquées de l’Alliance pour la République (APR)’’. Pour faire face, ‘’Macky Sall lâche ses ouailles’’, dit le journal qui écrit : ‘’Le débat autour de la succession de Macky Sall a fini d’installer une hystérie collective dans les rangs de l’APR’’.
‘’Des chiens de garde autoproclamés du chef de l’Etat scrutent les moindres faits et gestes des supposés porteurs d’ambitions présidentielles, cherchant ainsi le moindre prétexte pour tirer sur eux’’, ajoute L’As.
Le Soleil revient sur les retombées de la visite du chef de l’Etat en Mauritanie et salue ’’des résultats exceptionnels’’.
Les gouvernements sénégalais et mauritanien ont signé plusieurs accords de coopération, mardi, à Nouakchott, pour stimuler la coopération entre les deux pays dans les domaines de la sécurité, l’exploitation des hydrocarbures, la fiscalité, la pêche, l’agriculture, etc.
La signature des accords a eu lieu au palais présidentiel de la Mauritanie, à Nouakchott, en présence du chef de l’État mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, et son homologue du Sénégal, Macky Sall, qui a achevé mardi une visite officielle dans ce pays voisin.
Selon le quotidien Waa Grand-Place, ‘’Macky Sall et El Ghazouani redéfinissent les axes’’ de la coopération entre Dakar et Nouakchott.
Macky Sall change de coordonnateur en Mauritanie
Le chef de l’Etat est rentré hier à Dakar après un voyage officiel de deux jours en Mauritanie où il était accompagné d’une forte délégation de ministres dont Amadou Bâ, Makhtar Cissé, Alioune Ndoye, Samba Ndobène Ka. En dehors du cachet officiel de la visite caractérisée par les signatures d’accords, il y a aussi le côté politique. Macky Sall a reçu les militants de son parti miné par des tiraillements et des querelles de leadership entre le député de l’Afrique du Nord Mor Kane Ndiaye et Mame Mendir Guèye. Des remous qui avaient fini de plomber l’Apr. Depuis hier, Mame Mendir Guèye a été désigné coordonnateur de l’Apr dans cette zone. Macky Sall en a profité pour exhorter ses militants à l’unité et au travail pour des victoires à venir.
Macky offre dix mille euros aux apéristes
Lorsqu’il avait dit qu’il allait reprendre en main son parti, il ne blaguait pas. Macky Sall a décidé d’y remettre de l’ordre. Hier, face à ses militants de la Mauritanie, le N°1 des apéristes a porté son choix sur Mame Mendir Guèye pour coordonner son parti. Mieux, d’après des sources de «L’As», il a offert 6,5 millions Fcfa à la coordination. Un geste fortement apprécié par les apéristes qui ont décidé de travailler à réunifier le parti pour des victoires aux prochaines élections.
Le Sénégal et la Mauritanie signent 6 accords
Lors de sa visite en Mauritanie, le Président Macky Sall a assisté en compagnie de son homologue mauritanien à la signature entre leurs deux gouvernements de six accords dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, de l’énergie, des télécommunications, de la sécurité et de la fiscalité. Ainsi, les accords de pêche vont faciliter l’accès des pêcheurs de Guet-Ndar à l’espace maritime mauritanien. L’annulation des amendes qui étaient infligées aux pêcheurs sénégalais a été confirmée. Le Président Mohamed Ould El Ghazaouani, pour sa part, a rassuré ses hôtes de la volonté de la Mauritanie de maintenir une relation apaisée avec le Sénégal.
Dialogue politique
La commission politique n’est toujours pas parvenue à s’entendre sur les questions liées à l’expression des libertés. Hier, la rencontre a été riche en échanges, mais il n’y a pas eu d’accords sur bien des questions. Les débats ont achoppé sur la question du cumul du mandat de Président de la République et de chef de parti politique. La majorité campe sur son refus. S’agissant des libertés, les parties se sont accordées sur l’idée d’adapter la loi 78 02 à la Constitution, même si rien de concret n’a été noté. Last but not least, la société civile a demandé la révision des articles L31 et 32. Article L.32. – «Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq (05) ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive, les condamnés soit pour un délit visé à l’article L31, troisième tiret, à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un mois et inférieure ou égale à trois (3) mois ou à une peine d’emprisonnement avec sursis égale ou supérieure à trois (03) mois et inférieure ou égale à six (6) mois, soit pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200 000 FCFA, sous réserve des dispositions de l’article L.30. Toutefois, les tribunaux, en prononçant les condamnations visées au précédent alinéa, peuvent relever les condamnés de cette privation temporaire du droit de vote et d’élection. Sans préjudice des dispositions de l’article L.31 et du premier alinéa du présent article, ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai fixé par le jugement, ceux auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et d’élection par application des lois qui autorisent cette interdiction ».Article L.33. « - N’empêchent pas l’inscription sur les listes électorales : 1)- Les condamnations pour délit d’imprudence, hors le cas de délit de fuite concomitant ; 2)- Les condamnations prononcées pour une infraction autre que celles prévues par l’Acte uniforme du 17 avril 1997 relatif au droit des sociétés commerciales et des groupements d’intérêt économique et de la loi du 29 juillet 1985 sur les sociétés qui sont qualifiées de délit mais dont la répression n’est pas subordonnée à la preuve de la mauvaise foi de leurs auteurs et qui ne sont passibles que d’une amende ; 3)- Les condamnations prononcées pour des infractions prévues aux articles 92 à 95 du Code pénal ». La majorité qui soupçonne la société civile de baliser le chemin à Karim Wade et Khalifa Sall, demande de revenir avec des propositions concrètes. Autre désaccord, l’abrogation de l’arrêté Ousmane Ngom ou de l’article 80. Ces deux points n’ont pas fait l’objet de compromis.
Le Principal du CEM Ousmane Ngom retrouvé à Touba
Porté disparu depuis le dimanche 16 février aux environs de 15 heures, Sadiouka Mbodji, âgé de 59 ans et Principal du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) Ousmane Ngom de Thiès, a été finalement retrouvé, sain et sauf, hier à Touba. Des sources proches de sa famille renseignent que c’est une connaissance qui l’a vu par hasard, en train d’errer dans les rues de Touba. Il a aussitôt joint la famille à Thiès, pour l’informer de la bonne nouvelle. Au niveau de la maison sise au quartier SOM à Thiès, non loin du lycée Malick Sy, personne n’a voulu pour le moment se prononcer sur les circonstances exactes. En tout cas, un enseignant proche du Principal avait révélé hier que ce dernier s’était plaint auprès de lui, il y a quelques jours, pour lui dire que depuis la disparition de sa maman avec qui il avait des relations très étroites, il n’avait plus le moral. Y a-t-il un lien entre cette situation et sa disparition? Difficile pour le moment de donner une réponse précise. En tout cas, tout est bien qui finit bien, est-on tenté de dire, d’autant que Sadiouka Mbodji, qui était encore hier à Touba, rejoindra certainement sa famille aujourd’hui.
Des agresseurs arrêtés par la police de Thiaroye
La police de Thiaroye a mis fin aux agissements d’une bande d’agresseurs dans la commune de Thiaroye Gare. Il s’agit d’Ibou D. et Gora Mb, qui sont soupçonnés d’être les agresseurs d’un certain Mamadou à qui ils ont arraché le téléphone portable, l’ordinateur et la somme de 500.000 francs. Selon des sources de «L’As», les faits remontent à la nuit du dimanche au lundi, vers 3h du matin. Mamadou qui revenait du travail a eu la malchance de tomber sur une bande de quatre agresseurs. Ces derniers, armés de machettes, l’ont sommé de leur donner ses biens sous peine de représailles. Face au refus de Mamadou, les agresseurs furieux se ruent sur lui pour le bastonner. Alors, il s’est ensuivi une bagarre. Se sentant dominé, Mamadou a crié de toutes ses forces pour appeler au secours. Des vigiles et des noctambules, alertés par les cris de détresse de Mamadou, sont venus secourir la victime. Il s’ensuit une course-poursuite dans les ruelles de Thiaroye Gare. Deux des agresseurs seront appréhendés dont Ibou D. et Gora Mb. Ce dernier est d’ailleurs un candidat à l’émigration. Il a déjà obtenu son visa d’entrée pour l’Italie. Les malfrats sont remis à la Police. Déférés au parquet, Gora Mb et Ibou D sont poursuivis pour vols, agressions et association de malfaiteurs.
Grève des travailleurs de l’agriculture
Le Syndicat National des Techniciens et des Travailleurs de l’Agriculture du Sénégal durcit le ton. Après une grève de 24h la semaine passée, les techniciens et des travailleurs de l’agriculture décrètent à nouveau un mot d’ordre de grève de 72h à partir d’aujourd’hui. Le syndicat dénonce l’injustice sociale dont les travailleurs font l’objet.
3e Plan d’actions des syndicats du G7
Les syndicats de l’éducation nationale regroupés au sein du G7 déroulent sans tambour ni trompette son troisième plan d’actions. Les enseignants ont observé hier à 9h un débrayage. Des assemblées générales se sont tenues dans tous les chefs-lieux de département pour évaluer le mouvement d’humeur et voir la suite à donner à la lutte. Le G7 va observer une grève totale demain (jeudi) avant de tenir une marche nationale à Thiès samedi prochain.
Edmond Bora succède à Abdou Elinkine Diatta au Mfdc
Trois mois après la mort d’Abdou Elinkine Diatta, Mangoucouro a trouvé son nouveau chef. Edmond Bora, ex-conseiller politique de feu Abdou Elinkine Diatta, a succédé à ce dernier qui s’était autoproclamé Secrétaire général du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) à Mangoucouro. L’information est de nos confrères deDakaractu. Il reste le troisième secrétaire général du Mfdc autoproclamé après Mamadou Nkrumah Sané et Salif Sadio. Contactées par nos soins, les autres factions du Mfdc ont battu en brèche ce fait. Pour rappel, Edmond Bora était un des quatre conseillers de l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor, avec Mamadou Diémé, Sarani Manga Badiane et Sanoune Bodian. Après son séjour carcéral en 1982, il s’est réfugié en Gambie avant de rejoindre Abdou Elinkine Diatta au siège de Mangoucouro.
Don de matériel d’une valeur de plus de 300 millions
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a reçu hier un don de matériel du Fonds des Nations Unies pour la Population et du gouvernement canadien. Ce don vise à améliorer la performance des agents et renforcer les systèmes de travail. Il est composé de matériels microtechniques et d’équipements divers, notamment 15 véhicules de type 4x4 Pick-up, des groupes électrogènes, des tentes, du matériel électroménager, de coiffure, de restauration et de transformation agricole, d’un montant global de 346 827 880 F Cfa. Selon le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr, le matériel est venu à son heure. Il a insisté sur l’impératif de la fonctionnalité du réseau national de formations sanitaires, soins obstétricaux et néonatals d’urgence (Sonu) dont la résolution des gaps requiert la mobilisation de toutes les parties prenantes. A l’en croire, l’optimisation de cette innovation majeure impliquant plusieurs secteurs constitue la voie royale à l’éradication des complications obstétricales directes, en particulier celles liées à l’hémorragie et l’éclampsie, causes majeures des décès maternels.
La Douane de Kaffrine saisit 1200 kg de faux médicaments
Les gabelous sont de plain-pied dans les opérations de lutte contre le trafic de faux médicaments. En effet, une stratégie avancée de la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine a permis de mettre la main sur une cargaison de faux médicaments hier vers 4h du matin. Les gabelous avaient repéré et pris en chasse une berline 504 transportant des médicaments. Ils ont réussi à immobiliser le véhicule entre Ndiao Bambali (arrondissement de Katakél) et Ndiobène-Taiba dans l’arrondissement de Mabo. Ainsi, des centaines de paquets et des milliers de boîtes de différents types de médicaments ont été saisis par les douaniers. Le poids de la marchandise est de 1,200 tonne d’une valeur de 22,5 millions Fcfa. Par ailleurs, le week-end dernier, la Brigade mobile des Douanes de Koungheul avait découvert et saisi 76 kg de chanvre indien sur un véhicule Peugeot 405. La Douane entend renforcer son action contre le trafic de faux médicaments et de stupéfiants qui alimente l’économie criminelle et dont les conséquences sur la santé sont incalculables.
Usurpation de l’identité de Marième Faye Sall
D’après les informations parvenues à «Libération-online», une personne malintentionnée utilise un compte Twitter avec le nom de la première dame du Sénégal. Or, ce compte, @MaremeFayeSall4 est une usurpation. Et ses activités constituent une arnaque. En effet, se présentant comme étant la première dame du Sénégal, l’individu derrière ce faux compte propose aux internautes de récupérer gratuitement, sous forme de don, divers objets disponibles au Bénin, notamment des téléphones, des ordinateurs, un collier en or ainsi qu’une carte bancaire associée à un compte bien fourni. Lorsqu’un internaute manifeste son intérêt, il lui est demandé d’envoyer les frais de livraison du «colis» ainsi qu’une copie de son passeport. La Première dame et la Fondation Servir le Sénégal dénoncent ces pratiques illégales, invitent les citoyens à plus de vigilance et leur demandent de ne jamais prendre au sérieux ce genre de proposition.
EXCLUSIF SENEPLUS - Il est temps de resocialiser les citoyens de ce pays en ramenant leurs attentions dans le champ des compétitions utiles et diriger leurs énergies vers les intérêts collectifs
Maa lank en l’absence de manifestation de “nio lank nio bagn”
Pour la seconde fois depuis qu‘il est à la tête du pays, le président Macky oppose une fin de non recevoir à d’éminents chefs d’État du monde développé, venus de loin avec l’intention de le convaincre à légaliser l’homosexualité chez nous. Que de telles personnalités soient si motivées à perpétrer une telle turpitude sous le couvert d’une mission d’une toute autre allure, légitime et noble au regard de la communauté internationale, nous interpelle quelque part pour le moins.
En ce qui me concerne, je voudrais que l’on m’explique :
Comment est-ce qu’un chef d’État de pays puissant peut-il alors qu’il est en fonction, se rabaisser à un rôle d’ambassadeur et prosélyte de la perversion ?
Pourquoi le choix du Sénégal, un si petit pays à leurs yeux ?
Pourquoi le président de la République a été laissé quasi-esseulé dans sa posture de défenseur de nos valeurs face à ces assauts chaque fois que c’est arrivé ?
L’évidence d’un lobbyisme pour l’homosexualité
Je pense que la logique voudrait que l’on en déduise qu’un lobby puissant agit au niveau des sphères politiques les plus élevées au monde pour imposer leurs agendas amoraux à travers la planète. Je vois également en leur intérêt pour le Sénégal un signe de reconnaissance de notre pays en la foi islamique, socle de nos valeurs et dont l’essor et la résilience à leur mode de vie dérange. Et parce que nous sommes perçus, du fait de la cohabitation pacifique d’aspirations au fondamentalisme religieux et à des libertés démocratiques indéfinies, comme une société poreuse et d’une hybridité capable d’intégrer totalement toute tare et lui donner un élan, ces lobbyistes n’auront de cesse à nous harceler. Il nous appartient d’en bien prendre conscience, de faire bloc et preuve d’organisation à toutes épreuves capable de se régénérer, pour ne pas finir par perdre notre âme. C’est là une vérité qui se conçoit facilement et pourtant peu parmi nous semblent intéressés à prendre une initiative dans ce sens. Si tel était le cas, Obama et Trudeau auraient trouvé à leur arrivée dans ce pays des gens sur leur chemin, massés le long des trottoirs avec des banderoles figurant « légalisation de l’homosexualité, nio lank nio bagn » ; davantage de mobilisation qu’il n’y en a eu pour les manifs contre la hausse de l’électricité. Les questions de valeurs morales sont d’ordre structurel pour la société et méritent à cet égard plus de motivation et d’ardeur à les défendre que les questions de décisions conjoncturelles, qui sur le long terme n’intéressent qu’une moindre partie de la société. Où étaient la société civile, les droits-de-l’hommiste, human rights watchistes, les partis d’opposition, et les panélistes média buzz ? Qu’est-ce qui explique leurs silence et timidité face à ces agressions ignobles de notre souveraineté et nos idéaux moraux ?
Nous jouons en marge de la vraie compétition
Cette désertion regrettable du champ des compétitions majeures, là est toute la gravité de l’exacerbation d’opinions partisanes dans une société. Des gens habiles à détourner l’attention collective au nom d’idéaux génériques et entraîner les énergies dans des compétitions hors du champ des défis d’intérêt général. Au nom de la démocratie, au nom de la justice, au nom de l’éthique, au nom de la constitution, au nom du droit de la liberté d’expression, du droit de manifester, de faire la grève, de tout et de rien, où est-ce que l’abus de tout cela nous a menés ? - Juste à une jungle d’êtres qui se déshumanisent et se complaisent dans de futiles conflits quand les autres construisent un monde à nos dépens. Pendant ce temps, nos priorités qui ont besoin d’une communion des cœurs et des moyens pour être prises en compte, sont délaissées. Aucun changement significatif ne peut intervenir dans un tel climat social, qui plutôt favorise un chaos dont profitent toutes les communautés qui vivent parmi nous tout en restant hors de nos interminables querelles intestines. Tant qu’il en sera ainsi, il n’y aura que perpétuation d’un lamentable statuquo. Qu’un groupe mû par la haine ou le désir illusoire de déchoir un élu organise des manifestations et marches continuelles n’a rien d’un projet porteur de changements impératifs ; cela tend juste au remplacement d’un individu par un autre, en l’absence de garantie d’un meilleur devenir puisque les fondements de nos aspirations n’en sont pas le motif. Continuellement accuser les uns et les autres de corrompus relève plus d’un esprit corrompu que d’une qualité de leadership. Faut pas s’y méprendre.
Nécessité d’interconnecter à nouveau la société
Dans une telle situation, il faut impérativement un dialogue national. Heureusement que le président l’a compris et l’a initié. Il est temps de resocialiser les citoyens de ce pays en ramenant leurs attentions dans le champ des compétitions utiles et diriger leurs énergies vers les intérêts collectifs. Instaurer un dialogue national au lendemain d’une victoire nette au sortir des élections est une preuve de leadership et non de culpabilité, qui du reste n’existe que dans les chimères de mauvais perdants. Aucun leader ne ferait l’économie d’un dialogue national dans le climat social qui prévaut dans ce pays, même élu à 98% des suffrages. Pourvu seulement que les représentants au comité de pilotage du dialogue national soient à la hauteur de la mission, bien conscients du fait qu’il s’agisse là de retissage du tissu social. Point de cas individuels à l’agenda, ni attitude partisane qui vient occulter l’essentiel. Notre société veut des changements et une paix sociale dans un merveilleux et moderne cadre de vie.
Près de sept millions de dakarois contre un peu plus de trois millions aujourd’hui. La capitale du futur va devoir absorber ces quatre millions d’habitants de plus, dans un espace déjà bien occupé
Le plan d’aménagement de la capitale sénégalaise et de sa banlieue a été présenté ce lundi 17 février. Le ministre de l’Urbanisme, Abdou Karim Fofana, se projette dans quinze ans. Principal défi : l’étalement urbain et surtout l’accroissement démographique, deux données qui vont changer le visage de la ville. La population va plus que doubler.
Près de sept millions de dakarois contre un peu plus de trois millions aujourd’hui. Le Dakar du futur va devoir absorber ces quatre millions d’habitants de plus, dans un espace déjà bien occupé.
Ce que voient les urbanistes, c’est le développement inévitable de la ville à partir de la capitale et de ses banlieues existantes. Expansion vers le littoral au sud-est et à l’est vers la ville de Thiès. C’est mécanique : les habitations et les infrastructures vont se construire le long de l’autoroute, comme une tâche d’huile qui a déjà commencé son étalement.
Avec la ville nouvelle et le pôle de Diamniadio - pour l’instant au stade embryonnaire - les autorités misent beaucoup sur ce projet-phare du président Macky Sall. Elles prévoient même, sur les cartes, que le pôle Diamniadio accueille l’équivalent de la moitié des habitants de Dakar.
Tout cela dessine le portrait d’une ville saturée, presque une mégalopole et il faudra bien, par conséquent, libérer des espaces. Certaines fonctions disparaîtront ou bien seront regroupées ou encore reléguées plus loin. Par exemple, la gigantesque décharge de Mbeubeuss, à l’est, sera fermée, d’après les plans du ministère.