SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
20 juillet 2025
DAKAR SIGNE CINQ ACCORDS DE PARTENARIAT AVEC DES ENTREPRISES AMÉRICAINES
Mémorandums d’entente portant sur le développement, le financement et l’exécution de projets dans les secteurs de l’énergie, de la santé et des infrastructures
Dakar, 16 fév (APS) – Des entreprises américaines ont signé dimanche à Dakar avec des structures publiques sénégalaises cinq mémorandums d’entente portant sur le développement, le financement et l’exécution de projets dans les secteurs de l’énergie, de la santé et des infrastructures, a constaté l’APS.
Les conventions ont notamment été signées en présence du secrétaire d’Etat américain, Micheal Pompeo et du ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.
‘’Betchel corporation’’, une entreprise américaine de travaux, et l’Agence sénégalaise de travaux et de gestion des routes (AGEROUTE) ont signé un protocole d’accord portant sur la construction d’une autoroute moderne de 165 km devant relier Dakar à Saint-Louis.
Ce projet qui sera exécuté en partenariat avec le secteur privé local ambitionne de créer environ 4 000 emplois sénégalais et aider à soutenir 1 500 emplois aux Etats-Unis.
‘’ABD Group’’ (entreprise basée à Philadelphie) a de son côté signé un protocole d’entente avec le ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la coopération, pour un mécanisme de financement portant sur des projets d’infrastructures sociales.
Ce dispositif va donner au Sénégal les moyens de poursuivre certaines de ses plus hautes priorités de développement en matière d’éducation, d’infrastructures, de logement et dans le domaine des soins sanitaires, a-t-on appris sur place.
La Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) et le groupe américain ‘’ Weldy Lamont’’ ont signé un protocole d’accord portant sur la mise en œuvre d’un projet de réseau électrique.
‘’GE’’, une entreprise spécialisée dans la technologie iconique a paraphé deux protocoles d’entente avec la SENELEC et le FONSIS (Fonds souverain d’investissements stratégiques).
L’un est axé sur la modernisation des centrales électriques pour augmenter l’accès à l’électricité à travers l’utilisation des ressources gazières du Sénégal.
L’autre accord consacré au secteur des soins sanitaires vise à faciliter l’accès aux populations sénégalaises à un équipement technologique de premier plan pour le diagnostic.
Dans le cadre de ces partenariats, GE va mettre sur pied une structure de formation pour le secteur de l’électricité sénégalais et un centre médical pour les grands brûlés.
360 MILLIONS DE PASSAGERS ENREGISTRÉS SUR LES BUS AFTU EN 2019
Au total, 360 millions de passagers ont été enregistrés sur les minibus de l’Association pour le financement des transports urbains (AFTU) durant l’année 2019, a révélé, samedi à Sébikotane, un responsable de ladite association.
Sébikotane, 15 fév (APS) – Au total, 360 millions de passagers ont été enregistrés sur les minibus de l’Association pour le financement des transports urbains (AFTU) durant l’année 2019, a révélé, samedi à Sébikotane, un responsable de ladite association.
Intervenant à la cérémonie marquant la Journée nationale du transporteur, Mamour Fall, membre d’un cabinet chargé de l’assistance technique à AFTU, a insisté sur le fait que les bus de ladite association avaient créé un impact positif sur la mobilité urbaine dans la région de Dakar avec un parc estimé à 1600 minibus.
Le sous-secteur du transport urbain a créé plus de 8 000 emplois directs répartis entre les chauffeurs, les receveurs et les régulateurs de ligne, a fait valoir Mamour Fall en rappelant qu’à ce jour 450 minibus circulaient à Ziguinchor, Saint-Louis, Tamba, Tivaouane, Mbour, Thiès, Louga, Kaolack, Diourbel, Fatick, Kolda et Sédhiou.
VIDEO
L'ART AU PLURIEL
L'artiste plasticien Lamine Barro occupe avec plénitude la grande salle du village des arts de Dakar dans le cadre d'une exposition vente de ses œuvres
L'artiste plasticien Lamine Barro occupe avec plénitude la grande salle du village des arts de Dakar dans le cadre d'une exposition vente de ses œuvres. Figure emblématique et témoin privilégié des mutations survenues avec l’avènement du numérique, Barro invite les artistes à incruster le numérique dans la réalisation de leurs œuvres, plaide pour une une meilleure considération des artistes sénégalais et critique le manque de soutien des autorités.
par Siré Sy
CE QU’AVAIT IDY ET QUI MANQUE À SONKO
Idy avait et s’appuyait sur Me Wade. Sonko s’inspire de Mamadou Dia et s’appuie sur la diaspora et sur une bonne frange des hauts cadres et cadres intermédiaires de l’administration publique. C’est l’un des points faibles de Sonko
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), du temps de sa superbe, a fatigué et empêché de dormir, le président Abdou Diouf et le régime socialiste. Ce PDS-là, du bel temps du SOPI, a su toujours combiner et conjuguer au plus que parfait, entre l’art politicien érigé en sagesse politique de Me Wade et le verbe, le bagout et l’audace d’un certain Idy (Idrissa Seck). Quand Me Wade parlait en vrai pédagogue et dialoguait en bon homo-senegalensis avec les masses populaires, Idy parlait aux lettrés et aux partenaires au développement du Sénégal, avec un verbe incisif et piquant. Idy s'interroge et nous interroge. Si bien qu’en 2000, le fruit était mûr et le président Abdou Diouf et le régime socialiste, tombèrent de leur lourde chute. Me Wade et Idy, se complétaient si harmonieusement au point que le talent et le culot de l’un (Idy) était indissociable à l’art et à la sagesse politique de l’autre (Me Wade). Et vice versa. Au point que l’un ne pouvait pas aller sans l’autre. L’autre ne pouvait pas aller sans l’un. Et c’est quand ils se sont séparés, qu’ils ont perdus tous les deux et ils se sont perdus, tous les deux. Si la politique était littérature, on aurait pu dire qu'Idy est poésie et Me Wade, est prose. Et faire la campagne électorale (être dans l’opposition), c’est faire de la poésie mais gouverner (être au pouvoir), c’est faire de la prose. Mais ça, Me Wade et Idy, c’est maintenant de l’histoire contemporaine...
Sonko Ousmane, ''the Great debater''
Depuis, c’est Ousmane Sonko qui occupe l’espace. Sonko Ousmane, semble être face et contre Macky, ce que le duo-tandem, Me Wade-Idy, étaient face et contre le président Abdou Diouf et le régime socialiste. Ce qui manque à Sonko Ousmane et que Idy avait, c’est ‘’ce père politicien’’, c’est ce ‘’sage politique’’; si rusé, si expérimenté et si imbu de culture populaire et paysanne sénégalaises, à l’image d’un certain Me Wade. Un Me Wade dont sa fine connaissance de la société sénégalaise, n’a d’égal qu’à la justesse de sa parole enivrante et de sa pédagogie qui sied qui la soutenait. Et avec lesquelles, paroles et pédagogie, Me Wade parlait au peuple et aux masses populaires. Te parle. Nous parle. Et vous parle.
Sonko Ousmane est plus technique, plus technocratique que politicien. Idy est un magicien du verbe. Sonko est un athlète des chiffres et des lettres, un ‘’Great debater’’. Idy avait et s’appuyait sur Me Wade. Sonko s’inspire de Mamadou Dia et s’appuie sur la diaspora et sur une bonne frange des hauts cadres et cadres intermédiaires de l’administration publique. C’est l’un des points faibles de Sonko, dont le discours parle plus aux lettrés et aux sachants plus qu’aux masses populaires et paysannes. Même si les mouvements sociaux contestataires, jouent en la faveur de Sonko Ousmane devenu la principale figure de l’opposition, il faut aussi noter que ces mouvements sociaux contestataires, sont comme à l’image d’un corps social qui disposerait de ses deux mains, de son ventre et de ses pieds, mais à qui, il manque sa tête et son cou.
Du ''silence-bavard'' de Idy
Ceux qui s’étonnent du ‘’silence-bavard’’ de Idy, oublient peut-être qu’il ne peut qu’en être ainsi. Car, Idy n’est plus Idy sans Me Wade. Et Me Wade n’est plus Me Wade sans Idy. Idy, amputé de Me Wade, devient Idrissa Seck de Rewmi. Et Me Wade, amputé de Idy, devient Abdoulaye Wade. Et ça, une autre affaire…..
C’est aussi, ''l'absence'' de Idy et de Me Wade, pour enrichir le débat politique, qui explique quelque part, que le champ et l’espace politico-médiatique, a baissé de rythme, d'intensité et de niveau dans l’ordre du discours et dans le niveau de langage. L'espace politico-médiatique, n'est plus occupé, nourri et traversé par les tensions nerveuses positives et par la surenchère idéologique et philosophique et par la narration discursive et analytique que nous avions connu dans les années 90-2000. La belle époque.
Siré Sy est président du Think Tank Africa WorldWide Group
PASSE D'ARMES ENTRE LA BANQUE MONDIALE ET LA BAD
Pour le président de la Banque mondiale, la BAD « prête trop rapidement » et aggrave de ce fait le problème de la dette des pays. « Inexact et non fondé », rétorque l’institution panafricaine dans un communiqué
Jeune Afrique |
Nelly Fualdes |
Publication 15/02/2020
Lors d’un forum de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) qui s’est tenu le 10 février à Washington, David Malpass a pointé les activités de la Banque asiatique de développement, de la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), leur reprochant une « tendance à prêter trop rapidement et à aggraver le problème de la dette des pays ».
Sa critique de la BAD concernait plus spécifiquement le Nigeria et l’Afrique du Sud, a-t-il précisé, appelant à une « plus grande coordination entre les institutions financières internationales pour coordonner les prêts et maintenir des normes élevées de transparence ».
Une déclaration qui va « à l’encontre de l’esprit du multilatéralisme »
Des reproches que l’institution panafricaine n’a pas voulu laisser passer : dans un communiqué publié le 13 février, elle dénonce une déclaration « trompeuse et inexacte », qui « met en cause l’intégrité de la Banque africaine de développement, sape nos systèmes de gouvernance et insinue à tort que nous fonctionnons selon des normes différentes de la Banque mondiale. La notion même va à l’encontre de l’esprit du multilatéralisme et de notre travail collaboratif », affirme-t-elle.
La Banque mondiale « a des opérations [de crédit] beaucoup plus importantes en Afrique que la Banque africaine de développement », rappelle le communiqué selon lequel l’institution de Bretton Woods a ainsi approuvé des financements à hauteur de 20,2 milliards de dollars en 2018, contre 10,1 milliards de dollars pour la BAD.
Pour les exemples plus spécifiques du Nigeria et de l’Afrique du Sud, les encours des prêts de la Banque mondiale pour l’exercice 2018 étaient respectivement de 8,3 milliards de dollars et 2,4 milliards de dollars, quand ils s’élevaient à 2,1 milliards de dollars et 2 milliards de dollars du côté de la BAD, poursuit l’institution présidée par Akinwumi Adesina. « Notre Banque reconnaît et suit de près la tendance à la hausse de la dette. Cependant, il n’y a pas de risque systémique de surendettement », assure-t-elle.
« Les services de prêt, de politique et de conseil de ces institutions de développement dans leurs régions respectives sont souvent coordonnés et offrent un meilleur rapport qualité-prix aux pays en développement par rapport à d’autres sources de financement », développe la BAD qui rappelle que son statut AAA lui permet d’obtenir des financements à des conditions très compétitives et de proposer des conditions favorables à ses pays membres régionaux, dont les besoins de financement substantiels « restent d’une importance vitale ».
« Collaboration étroite »
Sur le chapitre de la transparence, « notre institution a été classée 4e institution la plus transparente au monde par le rapport 2018 Publish What You Fund », précise le communiqué.
Enfin, sur la question de la coordination entre institutions, la BAD assure piloter ses opérations « en étroite collaboration avec les institutions financières internationales sœurs (notamment la Banque mondiale et le FMI) ».
« Nous pensons que la Banque mondiale aurait pu explorer d’autres plateformes [que cette déclaration publique] pour discuter des problèmes d’endettement et du fonctionnement des banques multilatérales de développement », conclut le communiqué avant de fustiger une dernière fois une déclaration « fausse et inappropriée ».
RETOUR GAGNANT POUR SADIO MANÉ
L’attaquant sénégalais entré en jeu ce samedi contre Norwich après trois semaines d'absence, a atteint la barre des 100 buts inscrits en Angleterre toutes compétitions confondues
Après trois semaines d’absence, Sadio Mané a retrouvé les terrains avec Liverpool samedi 15 février. L’attaquant sénégalais, remplaçant au coup d’envoi à Norwich, est entré en jeu et a inscrit le but de la victoire (1-0). Il atteint la barre des 100 buts marqués en Angleterre.
Même dans un jour sans, Liverpool poursuit sa saison incroyable. Les Reds ont engrangé leur 25e victoire en 26 matches de championnat dans cette saison 2019-2020, samedi 15 février, sur le terrain de Norwich (1-0). Les hommes de Jürgen Klopp ont été à la peine à Carrow Road, l’antre des Canaries. Mais leur salut est venu d’un homme surgi du banc des remplaçants : Sadio Mané.
Il délivre les Reds, 18 minutes après son entrée en jeu
Le Sénégalais n’était plus apparu sous le maillot de Liverpool depuis trois semaines et une sortie sur blessure, le 23 janvier, lors d’un match à Wolverhampton. Touché à une cuisse, l’attaquant s’est soigné et a retrouvé l’entraînement dans la semaine. Son coach l’a retenu pour le déplacement à Norwich mais il a décidé de le garder en tant que remplaçant jusqu’à l’heure de jeu, moment où le vice-champion d’Afrique a remplacé Alex Oxlade-Chamberlain pour former à nouveau le trident offensif Mané-Firmino-Salah.
Le coaching de Klopp visait sans doute à redonner au Lion de la Téranga du rythme, sachant que Liverpool se déplace à Madrid pour défier l’Atlético mardi 18 février en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Mais Sadio Mané a fait beaucoup plus que retrouver du temps de jeu ; il s’est mué en « super-sub » (« super-remplaçant ») et a offert la victoire à son équipe.
Sur un ballon de Jordan Henderson, le buteur a montré qu’il était rétabli en contrôlant le ballon en extension dans les airs du bout du pied droit, avant de tromper Tim Krul du pied gauche (78e). Et voilà comment Liverpool, bien que poussif, parvient à compter 76 points après 26 journées, soit 25 longueurs d’avance sur son dauphin, Manchester City…
Liverpool fonce vers les records, 100 buts en quatre ans et demi en Angleterre pour Mané
Les Scousers comptent 17 victoires de rang désormais ; ils égalent leur meilleur total, établi entre mars et octobre 2019 (à cheval sur deux saisons donc), et n’ont besoin désormais que d’une seule victoire pour également le record en la matière, détenu par Manchester City (18 victoires entre août et décembre 2017). Avec également 43 matches consécutifs sans défaite, Liverpool tient la deuxième plus longue série d’invincibilité de l’histoire de la Premier League. Seuls les Gunners d’Arsenal de 2003-2004 (49 matches sans défaite) les devancent encore.
Et Sadio Mané ? L’attaquant l’ignorait, mais en marquant contre Norwich, il a atteint la barre des 100 buts inscrits en Angleterre toutes compétitions confondues (championnat et coupes nationales). Avec Southampton, entre 2014 et 2016, l’ex-joueur de l’AS Génération Foot, du FC Metz et du Red Bull Salzbourg a inscrit 25 buts. Et avec Liverpool, le voilà fort de 75 réalisations. « Vraiment ?! Wow, merci », s’est-il exclamé quand un journaliste de la chaîne Sky Sports lui a appris qu’il était centenaire en Angleterre.
Le numéro 10 est ensuite revenu sur son absence : « Ce n’était pas facile. En tant que footballeur, on veut jouer tout le temps, mais il fallait faire avec. J’ai suivi mon traitement, j’ai travaillé et dur et je suis revenu. » Pour son plus grand plaisir, celui de son équipe et des fans de Liverpool, à trois jours de retrouver la Ligue des champions.
par Ousmane Sonko
LES VELLÉITÉS HÉGÉMONIQUES DE MACKY EN GUINÉE-BISSAU
Aujourd'hui la situation dans ce pays voisin est des plus tendue. Et si certains acteurs expriment leur méfiance (légitime) vis-à-vis de la Cedeao, tous considèrent Macky comme un élément destabilisateur et un acteur de la crise
Macky Sall l'homme à la victoire technique préfabriquée dans les laboratoires à tricherie de Aly Ngouille petrotim, vient de sceller l'élection présidentielle de son nouveau royaume.
Voici ce qu'il racontait la semaine dernière dans un Tweet des plus ubuesques venant d'un 《président》 en exercice :
« À l’issue d élections libres et transparentes attestées par tous les observateurs, il s’agit à présent de respecter et de faire respecter la volonté souveraine du peuple Bissau -guinéen.L’#UA, la #CEDEAO les partenaires doivent continuer à accompagner Bissau pour une paix durable. »
Voilà une communication irresponsable et une flagrante ingérence dans les affaires intérieures d'un pays libre qui ne fera que jeter de l'huile sur le feu.
De quel droit Macky Sall, même pas capable d'assumer et d'assurer ses charges nationales, se permet il cette prise de partie alors même que:
- la cour suprême bissau-guinéenne n'avait pas encore délibéré sur les recours d'un des candidats;
- la Cedeao (plus nuancée) et surtout l' Union Africaine adoptaient une position de relative prudence ?
Et voilà d'ailleurs que par une décision datant d'hier, la Cour suprême bissau guinéenne vient d'ordonner le recomptage des voix après celui des pv.
Au delà du camouflet ainsi subi et des risques inconsidérés que son attitude fait peser sur la Guinée-Bissau, le Sénégal et la sous région, c'est l'inculture diplomatique et le mépris des règles élémentaires de bon voisinage qui doivent inquiéter chez Macky.
Soyons clairs, les partis et personnalités politiques de pays différents peuvent bien se porter soutien moral lors de scrutins sur la base d'affinités politiques, idéologiques ou personnelles. Les libéraux du monde entier soutiennent les candidats libéraux, les socialistes idem. Ce n'est pas cela qui est remis en cause. Ce qui l'est ici, c'est une ingérence flagrante pendant la campagne (allocation de moyens), entre les deux tours (convocation des candidats malheureux pour nouer un pacte avec Embalo à Dakar) et dans la phase contentieuse (réception de Embalo à Dakar et le déclarer vainqueur alors que les recours auprès de la cour suprême étaient encore pendants).
Aujourd'hui la situation dans ce pays voisin est des plus tendue. Et si certains acteurs expriment leur méfiance (légitime) vis à vis de la Cedeao, tous considèrent Macky comme un élément destabilisateur et un acteur de la crise.
Il s'agit ni plus ni moins de l'expression de l'égo d'une personne qui s'était convaincue de son leadership sous régional africain et mondial alors que le flop de sa médiation burkinabé, de la candidature sénégalaise à l'UA, du dénouement de la crise gambienne par la médiation guinéenne et mauritanienne et, surtout, le scellé de sort du Franc CFA par les présidents Ouatara et Macron sont autant de symptômes du déclin diplomatique et de la perte d'influence du Sénégal sous son magistère.
La Guinée-Bissau ne doit pas lui servir d'exutoire, d'autant qu'il a mieux à faire avec la crise économico-sociale qui sévit au Sénégal à cause de son incompétence.
EN FRANCE, LA MARQUE TAMBA MET LE YASSA EN RAYON
Mahamadou Sylla, 36 ans, a lancé Tamba, une marque de plats cuisinés sénégalais
Jeune Afrique |
Katia Dansoko Touré |
Publication 15/02/2020
Depuis la fin du mois de septembre 2019, plusieurs enseignes franciliennes proposent dans leurs rayons des plats cuisinés sénégalais à réchauffer de la marque Tamba : du mafé à l’agneau, du yassa au poulet ainsi que du thiou yapp au bœuf. Créés par Mahamadou Sylla, ancien footballeur franco-sénégalais semi-professionnel, les plats de la marque Tamba (diminutif de Tambacounda, plus grande ville du Sénégal oriental) sont vendus entre 5,49 et 5,98 euros selon l’enseigne (Leclerc, à Bois-d’Arcy et à Ozoir-la-Ferrière ; BAO Le Marché du soleil, à Saint-Denis ; Franprix, à Gennevilliers ; et les Galeries gourmandes, au Palais des congrès).
Quatre ans que le jeune homme de 36 ans nourrissait cette idée après avoir mis fin à sa carrière sportive, puis tenu une pizzeria pendant deux ans, au Mans. « Après la pizzeria, j’ai commencé à travailler comme vendeur concessionnaire. Un jour, dans les rayons d’un supermarché, je me suis rendu compte que rien ne me faisait envie en matière de plats cuisinés pour le déjeuner. Je me suis alors demandé pourquoi ne pas y retrouver les plats de ma mère. Je me suis dit que, comme moi, les Africains, au même titre que les Chinois ou les Indiens, avaient peut-être envie de retrouver un peu de leur culture en grande surface. »
Chef Anto Cocagne
Ni une, ni deux, Mahamadou Sylla se lance dans l’aventure. Il se procure l’ensemble des produits nécessaires aux recettes auprès de producteurs français, noue un partenariat avec une cuisine centrale de Reims et s’attache les services d’une chef cuisinière reconnue : la Franco-Gabonaise Anto Cocagne. « Je l’ai rencontrée au cours d’un salon culinaire et l’ai recontactée pour lui faire part de mon projet. Elle a accepté de s’occuper du procédé de fabrication. On a ensuite revu les trois recettes ensemble. Aujourd’hui, elle est l’ambassadrice de la marque. Me tourner vers un chef était pour moi une façon d’assurer la qualité des produits. » Budget total pour le packaging et la fabrication des plats, conçus sans conservateurs : 60 000 euros.
Depuis septembre 2019, ce sont plus de 1 500 plats qui ont déjà été vendus. « Avec les différents distributeurs, l’idée était d’abord de proposer des animations, soit des dégustations en grande surface. Les 27 et 28 septembre 2019, au supermarché Leclerc de Bois-d’Arcy, nous avons vendu 500 plats en deux jours. »
Si, à court terme, le créateur de Tamba souhaite voir ses produits conquérir toute l’Île-de-France, il vise aussi tout l’Hexagone, l’international et plus particulièrement « les pays qui ne connaissent pas les cultures africaines ». « Avec Tamba, je veux être dans l’échange, la convivialité et dans le partage de valeurs. Je veux aussi que les non-initiés reconnaissent que nos cuisines ne sont pas seulement grasses ou épicées. Sans compter que c’est aussi l’opportunité, pour les gens de ma communauté, de trouver un peu de chez eux en rayon. »
Tamba pourrait-elle se frayer un chemin jusqu’au Sénégal ? Assurément, clame encore son fondateur. « La vente dans les pays africains est aussi notre objectif. »
L’EMPRISE DE MBEUBEUSS PROCHAINEMENT RÉDUITE
Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, a détaillé samedi à Mbour (ouest) les contours de la fermeture prochaine de la décharge polémique
Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, a détaillé samedi à Mbour (ouest) les contours de la fermeture prochaine de la décharge de Mbeubeuss dont l’emprise sera dans un premier temps réduite à 30 hectares.
‘’L’approche nouvelle prévoit une fermeture progressive de la décharge à travers une réduction de son emprise de 114 ha à 30 ha et une maîtrise de l’étalement du massif de déchets’’, a-t-il notamment fait savoir.
Il intervenait à un atelier d’élaboration des mesures d’urgence pour l’amélioration de la gestion de la décharge de Mbeubeuss, dans la banlieue de Dakar.
‘’Conscient des nuisances actuelles et des risques socio-environnementaux, l’Etat prévoit une nouvelle approche consistant à la réhabiliter et requalifier la décharge de Mbeubeuss’’, a-t-il assuré.
Cet atelier organisé par l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), est une des déclinaisons du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED).
Le projet financé à hauteur de 178 milliards de francs par la Banque mondiale, l’Agence française de développement, l’Agence espagnole de coopération internationale et la Banque européenne d’investissement, vise à renforcer la gouvernance en matière de gestion des déchets et d’améliorer les services de gestion des déchets solides.
Il sera mis en œuvre dans les régions de de Dakar, Thiès, Saint-Louis, Matam, Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
La stratégie du gouvernement du Sénégal à travers le PROMOGED repose sur une résorption progressive de la décharge de Mbeubeuss, a laissé entendre Abdou Karim Fofana.
Il a expliqué que la réussite de la stratégie de fermeture de la décharge de Mbeubeuss se fera en relation avec les populations riveraines et l’ensemble des acteurs concernés.
Fofana a dans le même temps évoqué des mesures urgentes déjà prises à travers notamment la mise à disposition de deux citernes d’eau sur le site, l’installation prochaine d’un poste de police et l’enlèvement des pneus sur la décharge de Mbeubeuss qui a depuis 1963 enfoui plus de 9,5 millions de tonnes déchets.
Par Xari Njaay
NDAX MAKI SÀLL WAR NAA LAAJ ÑETTEELU MOOMEEL ?
Lu waay xamadi xamadi xam ne Maki Sàll mooy Njiitu-réew mi. Waaw, ne askan wee ko fal ci atum 2012. Bi mu toogeek léegi nag, lu bari la dig askan wi.
Lu waay xamadi xamadi xam ne Maki Sàll mooy Njiitu-réew mi. Waaw, ne askan wee ko fal ci atum 2012. Bi mu toogeek léegi nag, lu bari la dig askan wi. Waaye mel na ne bi ci ëppal solo askan wi mooy ñaari màndaa yi mu waatoon ne moom lay toog ci jal bi. Ci kow loolu, am nañu seen xel tàmbalee tey, ñu naan ngóor sii niruwul ku nar a sàmm ay kàddoom. Ba tax na LU DEFU WAXU jóg def ay jéego fekki ñenn ci askan wi ngir ñu wax seen xalaat ci ci mbir mi.
Juróom lañu te ku ci nekk lii lan la laaj :
Asalaamalekum Mamadu Jóob, jaaykat nga ci daara ju kawe jii di Gastoŋ Berse, maa ngi tudd Xari Njaay di ab taskatu xibaar ci LU DEFU WAXU.
Luy sa xalaat ci coowal ñetteelu màndaawu Maki Sàll bi ?
« Maalekum salaam soxna si. Waaw, man de li ma xalaat ci ñetteelu màndaa bi, ragal pàrteem tas moo tax Maki Sàll ñemewu cee wax lu leer. Fi mu ne nii bu nee du wut ñetteelu màndaa ku ne dina jéem a wut fu mu aw. Te loolu du baax ci nguuram. Te yit, niñ fi doon coowe Karim Wàdd ak Xalifa Sàll la ko mbamb nar a toppe. Senegale yee mel noonu, kenn mënuleen a tere coow te jamono jii ñetteelu màndaa xew. »
Mareem Sog, di ndongo ci daara ju kawe jii di Gastoŋ Berse nii la gise mbir mi :
«Ci sama gis-gis, ñetteelu màndaawu Maki Sàll waroon naa mën a nekk ci kow doomi-réew mi bég ci moom. Waaye fi mu tollu nii de, ñi ëpp ci ñoom rafetluwuńu liggéeyam. Ba tax na bu nee day laaj ñetteelu màndaa, coow ak fitna rekk la fiy indi. Abdulaay Wàdd jéemoon na ko ci 23eelu fan ci weeru suweŋ 2012 ngir teg fi doomam te mujjul a àntu. Man coow li ne kurr ci ñetteelu màndaa bi loolu rekk la may fàttali, du leneen.»
Ngiraan Njaay ndongo ci Gastoŋ Berse :
«Ci sama xalaat bu gàtt, jàpp naa ne ñaari màndaa doy nan sëkk ndax dara la fi deful bi mu toogee ci jal beek tey. Ndax jamono jii yaakaar naa ne réew mi soxla na leneen lu-dul ay TER walla ay kër yoo xam ne du ñëpp a am dooley dëkk fa. Naam mbébétam ci réew mi rafet na waaye na may ñeneen ñu wane seen mënin ndax kat nguur noonu lay doxe, mënoo loo sumb rekk eggale ko.»
Moktaar Jàllo, eñseñeer ci wàllu soŋ :
« Coowal ñetteelu màndaa bi bari na lool. Waaye lépp Njiitu-réew mee ko waral. Ndax keroog ba muy jàkkaarlook askan wi ca 31elu fan ci weeru desàmbar 2019, la waroon a wax lu leer. Waaye defu ko, mu mel ni yëf yi ńoru ko. Fi mu ne nii gën na noo réeral. Li ci des mooy ñaan Yàlla mu delloosi xelam ba mu yem ci ñaari màndaa yi ko àtte ndeyu réew mi may. Su ko defulee, réew mi dina yëngu te loolu kenn ñaanu ko Yàlla.»
Paap Aamadu Siise, minise almiñom :
« Netteelu màndaa, yaakaar naa ne mën naa war a ne. Ndax, keneen ku ńu fal it day sumb liggéey bu bees. Te su nu waxantee dëgg, gisuma ku fi mën a wuutu Maki Sàll. Kon li gën mooy mu def ñetteelu màndaa ngir yeggale liggéey bi mu tàmbali ci atum 2012.»