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27 septembre 2025
PORT DE MASQUE OBLIGATOIRE DANS CERTAINS LIEUX
La mesure va s’appliquer dans les services de l’administration publique qu’elle qu’en soit le mode de gestion, les services du secteur privé, les lieux de commerce et les moyens de transport
Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a publié dimanche, un arrêté recommandant l’obligation de porter des masques de protection, en raison de la hausse des cas de transmission communautaire du Covid-19.
La mesure va s’appliquer dans les services de l’administration publique qu’elle qu’en soit le mode de gestion, les services du secteur privé, les lieux de commerce et les moyens de transport, précise-t-on dans l’arrêté dont l’APS a obtenu une copie.
Selon le document, "tout manquement aux présentes dispositions sera puni par les peines prévues par les lois et règlements".
Vendredi, Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a "recommandé fortement" le "port systématique" du masque en particulier dans les marchés, les transports et autres lieux publics, face à l’accroissement des cas issus de la transmission communautaire.
Les autorités sanitaires ont dénombré 37 cas issus de la transmission communautaire dans plusieurs communes du pays.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, a annoncé dimanche, la contamination supplémentaire de 17 personnes au nouveau Coronavirus (Covid-19) sur 313 tests virologiques réalisés.
Parmi ces nouvelles contaminations, 15 sont des cas contacts suivis par les autorités sanitaires et 2 issus de la transmission communautaire, notamment des communes de Derklé et de Guédiawaye, a précisé la directrice de la Santé, Marie Khémés Ngom Ndiaye, lors du point quotidien sur la situation de l’épidémie au Sénégal.
Elle a annoncé que 9 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, portant le total à 220 guérisons
Au total, 143 patients sont sous traitement dans les différents centres de traitement dédiés à la maladie dans le pays, a-t-elle fait savoir, ajoutant que leur état de santé est stable.
Le Sénégal compte 367 cas positifs de Covid-19 depuis l’apparition de la maladie dans le pays, le 2 mars dernier, 220 guérisons et trois décès. Un patient a fait l’objet d’une évacuation à son pays d’origine
INTERROGATIONS AU TCHAD APRÈS LA MORT DE 44 DJIHADISTES DANS LEUR PRISON
Suicide collectif, mauvais traitements ou assassinats ? La mort mystérieuse de 44 membres de Boko Haram dans leur cellule à N'Djamena provoque l'effroi au Tchad, où ce drame aux circonstances floues soulève bien des questions
Quarante-quatre membres de Boko Haram ont été retrouvés morts dans leur cellule à N'Djamena, provoquant effroi et interrogations au Tchad.
Suicide collectif, mauvais traitements ou assassinats ? La mort mystérieuse de 44 membres de Boko Haram dans leur cellule à N'Djamena provoque l'effroi au Tchad, où ce drame aux circonstances floues soulève bien des questions.
Il est 19h30 samedi lorsque le Procureur de la République Youssouf Tom annonce à la télévision qu'une quarantaine de combattants de Boko Haram, faits prisonniers pendant l'opération lancée début avril par le Tchad contre le groupe jihadiste, ont été retrouvés morts jeudi matin par leurs geôliers à N'Djamena.
Sur les 44 dépouilles, quatre seulement ont été autopsiées, précise-t-il. Le rapport révèle alors la présence d'une substance toxique dans leur organisme, ayant entrainé "une crise cardiaque pour les uns" et "une asphyxie sévère pour les autres". Il ajoute que les 4O autres corps ont déjà été enterrés.
Mercredi soir, le ministre de la Justice du Tchad, Djimet Arabi avait annoncé à l'AFP que les 58 éléments de Boko Haram faits prisonniers lors de l'opération venaient d'être transférés à N'Djamena, pour être auditionnés, puis jugés par une cour criminelle.
"Que s'est-il passé entretemps? Nous sommes encore sous le coup de la stupéfaction", déclarait samedi le ministre à l'AFP après l'annonce du procureur, précisant que l'enquête se poursuivait.
Samedi, avant l'annonce du procureur, une source sécuritaire, parlant sous le couvert de l'anonymat, avait affirmé à l'AFP que 44 prisonniers avaient été retrouvés morts dans une cellule, où ils avaient été enfermés sans eau, ni nourriture.
Mais, assure le ministre de la Justice, "il n'y a eu aucun mauvais traitement, et la veille les prisonniers allaient encore très bien".
Et dimanche matin, les réactions de la société civile et de l'opposition ont afflué. "C'est une violation grave du droit humanitaire international", s'exclame Jean Bosco Manga, fondateur du Mouvement citoyen pour la préservation des libertés (MCPL). "Lorsque l'ennemi est sous votre contrôle, désarmé, il doit bénéficier de toutes les protections humanitaires", ajoute-t-il.
"Le gouvernement tchadien est responsable de ce qui leur est arrivé en prison, il faut que les causes soient réellement déterminées, qu'une enquête indépendante soit ouverte", déclare Mahamat Alabo, l'une des principale figures de l'opposition au Tchad.
Des dizaines de prisonniers retrouvés empoisonnés "à ce que je sache, ce n'était jamais arrivé", explique à l'AFP Ahmad Yacoub Dabio, président du Centre d'étude pour la prévention de l’extrémisme au Tchad. "Nous devons attendre les résultats pour y voir plus clair", tempère le chercheur, qui demande que "toutes les dispositions soient prises pour sécuriser les prisonniers encore en vie".
Car sur les 58 prisonniers, quatorze sont encore en vie, sans que l'on sache s'ils ont été en contact avec la substance toxique. "Ils vont très bien", assure le gouvernement, qui précise que leur audition permettra d'en savoir plus sur les circonstances du drame.
Les prisonniers décédés auraient-ils ingurgité du poison pour échapper à l'humiliation d'un procès et ne pas livrer d'informations stratégiques pendant leurs interrogatoires et auditions ? "C'est un des scenarii plausibles", affirme à l'AFP Bulama Bukarti, spécialiste de Boko Haram à l'Université de Londres.
"De mémoire, il n'existe pas de cas antérieur d'éléments de Boko Haram qui se seraient suicidés en prison", ajoute le chercheur, "mais il est possible qu'ils aient pris exemple sur Abou Bakr al-Baghdadi". Le chef du groupe jihadiste Etat islamique (EI) est mort en octobre dernier, acculé dans un tunnel syrien par des commandos américains, en actionnant sa ceinture explosive.
Autre scénario avancé par le chercheur, que "les prisonniers aient été empoisonnés par des forces de sécurité". Des exactions pour venger leurs frères d'armes tués par le groupe jihadiste ? Les combattants avaient été faits prisonniers lors de l'opération "Colère de Bohoma", lancée après la mort de 98 soldats tchadiens tués dans une attaque de Boko Haram, la pire défaite jamais enregistrée en 24 heures par l'armée tchadienne, pourtant réputée la plus efficace dans la région.
"Les armées de la région ont exécuté sans aucune forme de procès des milliers de personnes suspectées d'être membre de Boko Haram, selon les rapports d'ONG internationales", fait remarquer M. Bukarti.
Autre hypothèse, que ces prisonniers "n'aient en fait jamais été capturés", avance le chercheur.
Il est possible "que le Tchad ait exagéré le nombre de prisonniers faits", de la même façon que "de nombreux observateurs" pensent que "les autorités tchadiennes ont gonflé le chiffre avancé de 1000 jihadistes tués au cours de leur opération militaire", suggère-t-il.
"La seule façon de ne pas perdre la face, au moment de les présenter à la justice pourrait être de concocter une histoire pareille".
Coronavirus : 367 cas au Sénégal
Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a fait le point l’épidémie du coronavirus. Sur 313 tests effectués en ce dimanche 19 avril 2020, 17 sont revenus positifs. Il s’agit de 15 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et de 2 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers proviennent de Dekhlé et Guédiawaye. En sus, le ministère a annoncé la guérison de 9 patients aujourd’hui, ce qui porte à 220 le nombre de guéris total. L’état de santé des patients dans les différents hôpitaux est stable. En ce moment, le Sénégal compte 367 cas infectés du coronavirus dont 220 guéris, 03 décès, 1 évacué et 143 patients sous traitement.
Port du Masque : Le gouvernement du Sénégal vient de frapper un grand coup !
Le port du masque sera obligatoire sur toute l’étendue du territoire national à partir de ce lundi. Selon des sources de emedia.sn, l’arrêté sera signé dès demain, 20 avril 2020 par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye. Face à la montée des cas communautaires, plus de 30, depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, les autorités sanitaires appellent à une généralisation du port du masque. Pour beaucoup, l’option se présente comme la meilleure pour endiguer la propagation du Covid-19. A ce jour, 367 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 220 guéris, 3 décédés, 1 évacué, et 143 patients sous traitement.
Sénégalais bloqués en Europe : Ramenez les à la maison
Alors que la clé de répartition des fonds destinés à la diaspora sénégalaise vivant en Italie a connu sa clé de répartition, on apprend que nos compatriotes en transit dans ce pays et/ou pris au piège de la fermeture des frontières auront droit à la modique somme de 500 euros. Plus d’un mois après l’arrêt des vols dû à la fermeture de l’aéroport Blaise Diagne, des centaines de Sénégalais sont bloqués un peu partout. À défaut de les assister convenablement, les autorités doivent prendre les mesures pour permettre à ses enfants du pays de regagner leurs familles à la veille de ce mois béni de ramadan avec une période de confinement et de dépistage à leur arrivée. Déjà, un avion de la flotte Air France s’est posé ce dimanche 19 avril à AIBD, il faut organiser en rapport avec les autorités françaises l’embarquement systématique des Sénégalais bloqués en Europe à chaque fois qu’une autorisation est accordée pour le rapatriement de citoyens européens.
Coronavirus : Vers une généralisation des tests au Sénégal
Les Sénégalais ont toujours réclamé le dépistage massif pour vaincre le coronavirus. Une lueur d’espoir naît avec ce camp de dépistage dans la banlieue dakaroise. « C’est inédit. L’Ecole 24 va servir de camp de dépistage. Donc, il faut dire que c’est la première fois depuis que la maladie est arrivée au Sénégal qu’on installe un camp de dépistage. Donc, c’est une réponse véritablement aux cas communautaires qui commencent à devenir inquiétants. C’est pourquoi on disait qu’il ne faut jamais minimiser les cas communautaires. Lorsqu’il y en a un, deux, ça peut exploser très rapidement. Et si on regarde comment ça se passe véritablement dans les taxi-clandos, le marchés, les gens se frottent. Toutes les conditions sont réunies pour qu’il y ait la contamination« , a expliqué sur Rfm, le maire de Wakhinane Nimzat, Racine Talla.
Touba : Des personnes placées en quarantaine disparaissent dans la nature
Les cas de transmission communautaire détectés dans la ville sainte de Touba commencent à inquiéter. En effet, des commerçant placés en quarantaine dans un bâtiment, se sont dérobés pour vaquer à leurs occupations pour se retrouver en contact avec d’autre personnes, selon une radio de la place. Contrairement à l’hôpital Matlaboul Fawzeini, à Madyana, la situation a été très compliquée car il a été impossible de maintenir sur place les contacts supposés. Selon Dakaractu, la police a été mise à contribution pour les obliger à rester sur place. Les forces de l’ordre ont été déployés pour les empêcher de sortir et il en sera ainsi jusqu’à ce que la quarantaine soit officiellement levée où qu’ils soient délogés.
Force Covid-19 : Macky met en place un comité de gestion des fonds
Le président de la République, Macky Sall, a pris, le 17 avril 2020, le décret n°2020-965 portant création et fixant les règles d'organisation et de fonctionnement du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19), appelé Force Covid-19. Selon un communiqué du palais présidentiel, parvenu à Seneweb, ce comité est "composé de représentants de l'ensemble des forces vives de la nation. Cet organe institué auprès du président de la République, est un rouage essentiel d'une bonne gouvernance du Fonds Force Covid-19". Il est chargé de suivre, de "façon proactive et inclusive", l'ensemble des opérations menées par le Fonds et d'en rendre compte au président de la République, a en croire toujours la même source. Qui précise dans la foulée qu'il sera présidé par une personnalité qui sera nommée incessamment, par décret. Ledit comité comprend, outre six représentants du gouvernement à savoir trois représentants de l'Assemblée nationale (majorité parlementaire, opposition parlementaire, non-inscrits, deux représentants du Haut conseil des collectivités territoriales, deux représentants du Conseil économique, social et environnemental, deux (2) représentants des Associations d'élus territoriaux, six représentants des partis politiques (deux du pôle de la majorité présidentielle, deux du pôle de l'opposition parlementaire, deux du pôle des non-alignés). On notera également la présence dans ce comité de trois représentants des organisations de la société civile, deux représentants des organisations patronales, deux représentants des organisations syndicales, deux représentants des associations de consommateurs. Toutefois, précise le communiqué, "le comité pourra s'adjoindre, à l'occasion de ses rencontres, toute personne dont la participation est jugée utile".
Gestion du fonds de lutte contre le Covid-19 : Le général Francois Ndiaye aux commandes
Le général Francois Ndiaye a été nommé, par décret, à la tête du comité de suivi des opérations du fonds Force-Covid-19. Pour rappel, ce général très respecté, ancien patron de l’armée de terre, dirigeait les troupes quand la CEDEAO voulait déloger Yaya Jammeh. La Présidence a officiellement annoncé tout à l’heure que ce comité va comprendre des membres de l’opposition, de la société civile, des syndicats etc. Pour rappel, la mise en place de ce comité intervient après le présumé scandale dans l’attribution de certains marchés de l’aide d’urgence.
Présidé par le général François Ndiaye, ledit Comité comprend, outre six représentants du gouvernement, trois représentants de l’Assemblée nationale (majorité parlementaire, opposition parlementaire, non-inscrits), deux représentants du HCCT
Le président de la République, Macky Sall, a créé par décret le Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de Riposte et de solidarité contre les Effets du COVID-19 (FORCE COVID-19), a appris l’APS de source officielle.
Le comité est composé de représentants de l’ensemble des forces vives de la nation, indique la même source.
Elle signale que cet organe institué auprès du président de la République, est un rouage essentiel d’une bonne gouvernance du Fonds FORCE COVID-19.
Il est chargé de suivre, de façon proactive et inclusive, l’ensemble des opérations menées par le Fonds et d’en rendre compte au président de la République, fait-elle savoir.
Présidé par le général François Ndiaye, ledit Comité comprend, outre six représentants du gouvernement, trois représentants de l’Assemblée nationale (majorité parlementaire, opposition parlementaire, non-inscrits), deux représentants du Haut Conseil des collectivités territoriales.
Il y’a aussi deux représentants du Conseil économique, social et environnemental , deux représentants des Associations d’élus territoriaux , six représentants des partis politiques (deux du pôle de la majorité présidentielle, deux du pôle de l’opposition parlementaire, deux du pôle des non-alignés) , trois représentants des organisations de la société civile , deux représentants des organisations patronales , deux représentants des organisations syndicales et deux représentants des associations de consommateurs.
"Le Comité pourra s’adjoindre, à l’occasion de ses rencontres, toute personne dont la participation est jugée utile", ajoute la même source.
Le FORCE COVID-19 créé Président de la République pour appuyer des secteurs de l’économie touchés par la montée en puissance de la pandémie, sera doté de 1.000 milliards de francs CFA
Macky Sall a lancé à cette occasion un appel au secteur privé et aux partenaires bilatéraux et multilatéraux, afin qu’ils apportent leur soutien au FORCE-COVID-19.
Les ressources du Fonds serviront entre autres, à soutenir les entreprises, les ménages et la diaspora. Une enveloppe de 65 milliards de francs CFA est consacrée à l’achat de vivres pour l’aide alimentaire d’urgence.
FRANÇOIS NDIAYE VA PRÉSIDER LE COMITÉ DE SUIVI DE FORCE COVID-19
Le général de division a été nommé président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de Riposte et de Solidarité contre les effets de la pandémie, créé par le président Macky Sall
Le général de division, François Ndiaye a été nommé président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de Riposte et de Solidarité contre les Effets du COVID-19 (FORCE COVID-19), annonce un communiqué transmis à l’APS.
Le décret de nomination du président du président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du FORCE COVID 19 a été signé dimanche par le président de la République Macky Sall, indique la même source.
Le général François Ndiaye a occupé jusqu’à sa nomination, les fonctions d’Inspecteur général des forces armées(IGFA).
Au cours de sa carrière, le général Ndiaye a assuré les fonctions de chef d’Etat-major de l’armée de terre. Il avait dirigé les forces de la CEDEAO en Gambie.
Le Général François Ndiaye est un parachutiste de formation, sorti de l’Académie militaire royale de Meknès (Maroc). Il a reçu une solide formation aux Etats-Unis, avant d’avoir le grade de colonel à 45 ans, devenant ainsi le plus jeune colonel de l’armée de terre, alors qu’il commandait la zone militaire N° 1 (Dakar).
Né à Joal-Fadiouth (département de Mbour), il a fait plusieurs séjours en Casamance (sud), et a servi pendant 4 ans au Bataillon confédéral en Gambie.
Il a étudié le droit à l’Université Mohamed V de Rabat, avant d’intégrer l’Académie militaire royale de Meknès.
Il est titulaire d’un diplôme supérieur en anglais, obtenu à l’Université d’Ibadan (Nigeria) et d’un master 2 en citoyenneté, droits de l’Homme et action humanitaire à l’Institut des droits de l’homme et de la paix (IDHP de l’UCAD). Il a aussi décroché un master 2 en gestion des ressources humaines et organisation.
Son séjour aux Etats-Unis a été couronné d’un diplôme d’état-major de l’Us Army Command and General Saff College (USA entre 1993-1994). Le général Ndiaye a également obtenu le brevet de l’Ecole supérieure de Guerre du Nigeria National Defense College (major de sa promotion).
Il a aussi une longue expérience des missions onusiennes. En effet, il a été tour à tour chef des opérations de la Mission des Nations unies au Congo (MONUC) et chef des officiers de liaison et de planification de la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT).
Le Général François Ndiaye, qui est titulaire de plusieurs décorations sénégalaises et étrangères, fut ancien conseiller militaire du Bureau des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).
Le FORCE COVID-19 créé par Président de la République pour appuyer des secteurs de l’économie touchés par la montée en puissance de la pandémie, sera doté de 1.000 milliards de francs CFA.
Macky Sall a lancé un appel au secteur privé et aux partenaires bilatéraux et multilatéraux, afin qu’ils apportent leur soutien au FORCE-COVID-19.
Les ressources du Fonds serviront entre autres, à soutenir les entreprises, les ménages et la diaspora. Une enveloppe de 65 milliards de Francs CFA est consacrée à l’achat de vivres pour l’aide alimentaire d’urgence.
par Abdourahmane Sarr
ANNULATION DE DETTES NON, SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE OUI
Le nouvel appel de Dakar dont le président Français s’est fait l’écho est une répétition qui ne va pas dans le sens de nos intérêts. Nous n’y gagnerons pas comme nous n’y avons pas gagné depuis 1960
Le président Macky Sall nous a invités le 3 Avril, 2020, soixantième anniversaire de notre indépendance, à réaliser notre destin, mais a appelé quelques jours plus tard à une annulation de notre dette publique en se basant sur des arguments de solidarité internationale. Il nous a aussi dit que cette idée lui est venue lorsqu’il s’est rendu compte que les intérêts sur la dette du Sénégal représentaient presque 50% du budget réel de riposte Covid-19 d’environ 600 milliards qu’il venait d’élaborer. Aussi contre-intuitif que cela puisse paraître de dire non à l’annulation de la dette, nous voudrions par cette contribution convaincre une certaine cible qu’une annulation de dette n’est pas dans notre intérêt, si nous voulons prendre notre destin en main. La plupart des observateurs seraient effectivement d’accord que la dette extérieure est un handicap pour notre développement. Pour le Sénégal, son niveau actuel soutenable est une chance pour que nous changions de paradigme et poursuivre la politique générale annoncée par nos autorités en janvier 2020 et dont ils ne sont en réalité pas convaincus. Nous l’avons démontré dans nos contributions intitulées « Programme Sénégal-FMI : Paradigmes à Revoir » et « Consensus de Dakar : Pas le Choix de la Jeunesse » qui motivent notre opposition à « L’Appel de Dakar ».
Le non-économiste qui demande une annulation de sa dette a une logique budgétaire de gestion de ses finances. En effet, il suppose que l’annulation de sa dette va lui permettre d’économiser le service de la dette (intérêts et amortissements) et dégager des ressources qu’il pourra affecter à des dépenses nouvelles. Ce raisonnement est également valable pour un individu qui gère un budget familial, une collectivité locale, ou une entreprise qui ne peuvent en général s’endetter que pour financer des projets spécifiques. Une fois leurs dettes remboursées, ils libèrent des ressources pour des dépenses nouvelles ou peuvent emprunter à nouveau dans la même logique. Nos Etats ont toujours fonctionné de la sorte, car ils ne sont toujours pas gérés, malgré les indépendances, comme des Etats souverains. Cependant, ils découvrent progressivement avec le développement de marchés financiers nationaux et l’accès aux marchés financiers internationaux, que la gestion de dette d’un état souverain ne suit pas la logique d’un individu, d’une entreprise, ou d’une collectivité locale. Ceux-ci, en général, empruntent pour des projets spécifiques avec des ressources affectées au remboursement, ce qui n’est pas le cas d’un Etat souverain.
Un Etat souverain, dans la quasi-totalité des cas, a un déficit budgétaire en permanence, ce qui n’est pas le cas d’un individu. C’est-à-dire que ses recettes (impôts, taxes, et autres) et ses dépenses (courantes et d’investissements) se soldent généralement par un déficit. Si cet Etat est déjà endetté, cela veut dire, qu’à part les intérêts pris en compte dans ses dépenses courantes, le reste du service de la dette, donc les amortissements, ne provient jamais des recettes. Les ressources d’emprunts qu’un comptable mettrait dans les ressources pour financer des amortissements ne sont pas considérées dans une démarche analytique comme des recettes, mais simplement comme un renouvellement d’emprunts. Le sénégalais lambda qui a une durée de vie limitée, dirait que cette façon de faire est « emprunter pour payer une dette ». C’est vrai, mais pour un Etat qui ne meurt pas, cet exercice peut durer une éternité sans qu’il n’ait à se préoccuper du remboursement de sa dette. La stabilisation de la dette par rapport au PIB du pays est suffisante, bien que les intérêts puissent prendre de l’espace dans les dépenses. Lorsque les intérêts sont payés principalement à des résidents épargnants, l’argent reste dans le pays. En revanche, lorsque ces intérêts sont payés à des non-résidents, il faut avoir les devises nécessaires pour les rembourser, toutes choses étant égales par ailleurs.
Allant plus loin, les gestionnaires de dette des Etats souverains déterminent le volume de dettes qu’ils doivent émettre dans une année donnée par la somme du déficit budgétaire à financer excluant les intérêts (appelé déficit primaire) qui leur vient d’une direction du budget, auquel ils ajoutent les intérêts et les amortissements de la dette existante qu’ils maîtrisent. Ce total devient le montant à rechercher sur les marchés. Dès lors que ce montant est finançable, tout en stabilisant la dette en pourcentage du PIB, il n’est pas nécessaire que la dette existante et les intérêts soient remboursés avec des recettes effectives en réduisant le volume d’investissements ou d’autres dépenses. Il est donc essentiel qu’une croissance soutenable du PIB soit au rendez-vous pour stabiliser la dette en pourcentage du PIB. Malheureusement, la croissance du Sénégal (sans pétrole et gaz) était en décélération sans Covid-19.
Si par ailleurs, le déficit budgétaire global est limité, comme c’est notre cas à 3% du PIB du fait de critères de convergence pour des raisons autrement valables (nous y reviendrons), cela veut dire qu’une annulation de dettes ne libérera que l’espace des intérêts sur la dette. Ceci parce que l’amortissement pouvait ne jamais être remboursé mais toujours renouvelé par un emprunt nouveau non affecté à une dépense spécifique et nous serions toujours limités à un déficit de 3% du PIB. En revanche, si l’amortissement est dû à une banque, il doit être amorti avec des ressources réelles si la banque ne nous fait pas un nouveau crédit non affecté à un projet spécifique d’où l’importance d’avoir accès aux marchés et d’être vu par eux comme étant un souverain solvable qui honore ses engagements. Nous devions déjà atteindre les 3% du PIB de déficit en 2020 et devrons y revenir au plus tard en 2022.
Nous voyons par ce développement qu’une annulation de dettes extérieures, conjuguée d’une limite sur le déficit budgétaire global en pourcentage du PIB ne libère que deux choses : 1) des dépenses d’intérêts 2) un espace pour plus d’emprunts extérieurs si l’épargne nationale est limitée à court terme. Si ces emprunts extérieurs sont pour des projets spécifiques, il faudra les rembourser ou emprunter sans affectation à des projets spécifiques pour ne pas avoir à rembourser ces emprunts avec des recettes budgétaires. A noter que des projets peuvent avoir des taux d’intérêts concessionnels mais achetés à des prix plus élevés que leur valeur réelle compensant ainsi le créditeur pour les intérêts subventionnés. Il s’y ajoute que si un choc défavorable devait nécessiter une dévaluation de la monnaie du débiteur, la concessionnalité du prêt risque de ne plus être si importante au vu de montants à amortir plus élevés en monnaie nationale. La politique de nos autorités publiée en janvier 2020 prévoyait déjà une réduction à moyen terme de notre dette extérieure, politique à laquelle elles ne croient pas, d’où l’appel à un consensus de Dakar rejeté sur la dette et sponsorisé par des économistes français.
Le nouvel appel de Dakar dont le président Français s’est fait l’écho est une répétition qui ne va pas dans le sens de nos intérêts. Nous le disons au président Macky Sall avec la plus grande sincérité. L’après Covid-19, et le retard d’exploitation du pétrole et du gaz, ne vont que révéler ce qui était déjà connu : l’échec d’une politique de croissance et d’émergence basée sur la dette extérieure et l’état sans les préalables, comme diplomatiquement décrié par les partenaires.
Notre position est donc que nous ne devons pas renouveler des emprunts en devises si l’espace était libéré pour de soi-disant meilleurs projets ou de nouvelles dettes concessionnelles. Nous ne devons pas non plus militer pour des déficits budgétaires plus élevés que dictés par notre critère de convergence pour lever du même coup la contrainte d’endettement extérieur. Nous ne devons pas non plus lever la contrainte de déficit budgétaire pour cause de ressources extérieures, concessionnelles ou non, disponibles si cela veut dire pour nos Etats de prendre des espaces de capacités d’absorption qui devraient aller à notre secteur privé. Nos autorités ont argumenté que le secteur privé devait prendre le relai de la croissance puisque dans notre cas, l’Etat s’était endetté de manière inconsidérée entre 2000 et 2020. Qu’il en soit ainsi car c’est le rôle du critère de convergence.
Il nous faut renforcer notre marché financier national et que les investisseurs étrangers acceptent de nous prêter notre déficit d’épargne en bonne partie en notre propre monnaie. Notre déficit budgétaire devra être limité par cette contrainte de financement en monnaie nationale par des résidents ou non-résidents, et dans une mesure raisonnable d’emprunts en devises de préférence du marché et non de banques pour des projets spécifiques. Les emprunts en devises de banques (multilatérales ou privées) ne devront être que pour des projets aux revenus propres capables de se rembourser hors budget et pour des risques de change maitrisés et partagés.
Nous ne pourrons pas émettre de dettes en monnaie nationale à des non-résidents étrangers à notre zone monétaire si nous n’avons pas une souveraineté monétaire et une flexibilité de taux de change. Ceci, comme nous l’avons maintes fois argumenté, parce que ces investisseurs préfèrent une monnaie flexible qu’ils peuvent analyser par rapport à ses fondamentaux et investir sur des maturités relativement courtes pour pouvoir plus facilement liquider leurs positions. A défaut, ils préfèrent une dette à long terme mais en devises, option qui n’est pas compatible avec la stratégie d’endettement que nous préconisons. Le président de la République a délégué le leadership de cette question au Président Ouattara qui préfère un ancrage rigide du FCFA sur l’euro pour des raisons valables qui ne correspondent pas aux intérêts du Sénégal.
Nous disons donc non à l’annulation de la dette bilatérale et multilatérale si elle vise à nous permettre de la renouveler en devises et poursuivre la politique de 2000-2020. Nous n’y gagnerons pas comme nous n’y avons pas gagné depuis 1960, car cette annulation permettra à nos dirigeants socialisants de reprendre de plus belle les mêmes politiques qu’ils ont reniées sous la contrainte des dettes qu’ils ont déjà contractées en notre nom. Notre salut se trouve dans l’inclusion financière de nos populations dans une monnaie compétitive, un environnement de liberté économique, et la responsabilisation de nos collectivités locales pour focaliser l’état central dans ce qui nous est commun et dont la santé n’est qu’un exemple que notre état découvre subitement.
De ce point de vue, enfin, nous voudrions dire à l’endroit des équipes du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale que la substitution progressive de la dette extérieure en une dette en monnaie locale présentée dans leur dernière analyse de viabilité de la dette du Sénégal pour décaisser les fonds Covid-19 est incompatible avec le cadre macroéconomique présenté. Il est impossible pour le Sénégal d’augmenter la dette intérieure de 30% PIB entre 2024 et 2039 dans un contexte de ralentissement de la croissance et une dette en hausse sans réforme monétaire. Cette analyse est à revoir car ce ne sera possible qu’avec une accélération soutenue de la croissance sans le pétrole et le gaz avec des réformes qui iraient dans le sens du respect des principes de la déclaration « Mobilizing with Africa ». Il s’agit d’une croissance à mener par le secteur privé dans l’après Covid-19. Pour le Sénégal, cela veut dire volontairement respecter les engagements déjà pris en janvier 2020 au vu des résultats 2012-2019 avec ou sans programme FMI/Banque Mondiale de gestion transitoire de crise. Ceci veut dire prendre notre destin en main.
Librement
Dr. Abdourahmane Sarr est Président CEFDEL/MRLD
Moom Sa Bopp Mënël Sa Bopp
400 000 TONNES DE GRAINES d'ARACHIDE EXPORTÉES CETTE ANNÉE
Au total, 500 000 tonnes de graines d’arachide ont été collectées depuis l’ouverture de la campagne de commercialisation, selon le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, Moussa Baldé
Au total, 500 000 tonnes de graines d’arachide ont été collectées depuis l’ouverture de la campagne de commercialisation, dont 400 000 tonnes exportées, a annoncé dimanche, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, Moussa Baldé.
"On peut dire que cette année notre production est estimée à peu près à 1 400 000 tonnes. La collecte globale se situe actuellement à 500 000 tonnes et elle correspond à ce qu’on a eu ces dernières années", a-t-il dit sur la Radio futurs médias (RFM, privé), sur la campagne de commercialisation de l’arachide ouverte le 3 décembre dernier.
De ce total de graines d’arachides collectées, "400 000 tonnes sont allées à l’exportation qui s’est taillée la part du lion", a précisé le ministre de l’Agriculture.
Selon lui, c’est parce que les exportateurs ont proposé des prix qui étaient difficiles à suivre.
"A titre de comparaison, la SONACOS qui a collecté 27 000 tonnes a payé le prix moyen du kg à 300 francs, ce qui fait que cette année les huiliers ont eu des problèmes pour collecter" les graines d’arachide, a-t-il fait savoir, samedi.
Au total, 90 000 tonnes de semences ont été collectées cette année dont 52 000 certifiées et près de 40 000 écrémées, a soutenu M. Baldé, soulignant que la campagne a été très bonne.
Il a annoncé que les notifications pour la distribution des semences vont être faites dès la semaine prochaine avant d’entamer la mise en place des semences dans tout le pays.
Le ministre a soutenu qu’il va bientôt arrêter la campagne de collecte du fait de l’approche de l’hivernage et du démarrage de la distribution des semences.
"Il nous faut arrêter [la campagne de commercialisation] pour qu’il n’y ait pas de confusion", a expliqué Moussa Baldé.