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27 septembre 2025
17 NOUVEAUX CAS ANNONCÉS DIMANCHE
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, a annoncé dimanche, la contamination supplémentaire de 17 personnes au nouveau Coronavirus (Covid-19) sur 313 tests virologiques réalisés.
Dakar, 19 avr (APS) - Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, a annoncé dimanche, la contamination supplémentaire de 17 personnes au nouveau Coronavirus (Covid-19) sur 313 tests virologiques réalisés.
Parmi ces nouvelles contaminations, 15 sont des cas contacts suivis par les autorités sanitaires et 2 issus de la transmission communautaire, notamment des communes de Derkhlé et de Guédiawaye, a précisé la directrice de la Santé, Marie Khémés Ngom Ndiaye, lors du point quotidien sur la situation de l’épidémie au Sénégal.
Elle a annoncé que 9 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, portant le total à 220 guérisons
Au total, 143 patients sont sous traitement dans les différents centres de traitement dédiés à la maladie dans le pays, a-t-elle fait savoir, ajoutant que leur état de santé est stable.
Le Sénégal compte 367 cas positifs de Covid-19 depuis l’apparition de la maladie dans le pays, le 2 mars dernier, 220 guérisons et trois décès. Un patient a fait l’objet d’une évacuation à son pays d’origine.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte par ailleurs les populations au respect strict des mesures de prévention collectives et individuelles.
EN AFRIQUE, BILL GATES AU CŒUR DE TOUTES LES RUMEURS
Bill Gates a beau se targuer d’avoir sauvé des millions de vies grâce aux vaccins qu’il a financés, il suscite de nombreuses craintes sur le continent. Nombreux sont ceux qui estiment que les investissements de la BMGF sont une calamité pour l’Afrique
Les Africains sont-ils destinés à être des « cobayes » pour les scientifiques européens ? Deux semaines après la polémique suscitée par les propos de deux chercheurs français sur LCI, la question fait toujours scandale sur le continent africain.
Le 2 avril, Jean-Paul Mira, le chef du service de réanimation de l’hôpital Cochin (Paris), évoquant sur la chaîne d’information LCIles éventuels bienfaits du vaccin BCG contre le Covid-19, interpelle Camille Locht, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). « Est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude
en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitements, pas de réanimation ? » Réponse du professeur : « Vous avez raison, et d’ailleurs on est en train de réfléchir en parallèle à une étude en Afrique […]. Cela n’empêche pas qu’on puisse réfléchir aussi à une étude en Europe et en Australie. »
Les réactions outrées n’ont pas tardé. « Non, les Africains ne sont pas des cobayes ! », s’est indigné SOS Racisme. À l’initiative de l’association Esprit d’ébène, un collectif a dénoncé« des propos qui sont une insulte à l’Afrique et à l’humanité ». Une pétition appelant à interdire les tests du vaccin contre le coronavirus en Afrique a été signée par plus de 130 000 personnes. Les deux scientifiques ont très rapidement présenté leurs excuses. Évoquant « une vidéo tronquée », l’Inserm a tenté d’éteindre l’incendie en assurant que les essais cliniques ne toucheraient pas que l’Afrique. Mais le mal était fait.
En Afrique francophone, l’échange a heurté nombre de consciences. Sur les réseaux sociaux, la vidéo est très vite devenue virale. Les sites complotistes ont évidemment sauté sur l’occasion, mais aussi de nombreux pourfendeurs du néocolonialisme. Kemi Seba, le fondateur de la Tribu Ka (dissoute pour incitation à la haine raciale), reconverti en héraut de l’anti-impérialisme depuis qu’il a quitté la France et qui jouit d’une aura certaine en Afrique francophone, a consacré une de ses interventions filmées à la polémique début avril.
« Nous sommes considérés comme de la chair à canon […]. Une guerre est menée contre les populations africaines […]. Nous ne sommes plus naïfs, nous refusons leurs vaccins », assène-t-il dans une vidéo qui a récolté plus de 820 000 vues sur YouTube.
D’autres youtubeurs moins connus ont eux aussi dénoncé un complot pour « tuer davantage d’Africains ». De nombreux commentateurs ont notamment pris pour cible l’un des hommes les plus riches de la planète, habituelle « tête de Turc » des « antivax » : Bill Gates. « C’est ainsi que vous verrez Bill Gates, avec ses dons en Afrique, pour dit-il sauver les pauvres africains alors qu’il a, en arrière-plan, une idée machiavélique, celle de dépeupler l’Afrique pour sauver les Européens », affirme le plus sérieusement du monde Prao Séraphin, un économiste ivoirien.
Ces accusations visant le célèbre philanthro-capitaliste ont pris comme un feu de brousse en début d’année, après que la fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), qu’il a créée avec son épouse en 2000, a annoncé qu’elle débloquerait des dizaines de millions de dollars afin de lutter contre le virus, dont 60 millions consacrés à la recherche d’un vaccin. Plusieurs sites ont alors sorti de leur contexte des propos tenus il y a dix ans parBill Gates, afin d’étayer une idée tenace selon laquelle le fondateur de Microsoft se serait fixé la mission de réduire la population mondiale de 10 à 15 % grâce aux vaccins – en réalité, c’est la croissance démographique qu’il souhaite limiter.
Cette rumeur n’est pas nouvelle. Voilà des années qu’elle circule en Afrique. Des militants anti-OGM, « antivax » ou antiimpérialistes la relayent régulièrement. Aussi saugrenue soit-elle, elle n’est toutefois pas sortie de nulle part : Bill Gates a beau se targuer d’avoir sauvé des millions de vies grâce aux vaccins qu’il a financés, il suscite de nombreuses craintes sur le continent. Nombreux sont ceux qui estiment que les investissements de la BMGF sont une calamité pour l’Afrique. « Bill Gates, c’est une menace pire que les terroristes, c’est du terrorisme scientifique », estime ainsi Ali Tapsoba, une figure du combat contre les OGM au Burkina Faso. Pour ce militant bien connu des Burkinabè, défenseur d’une agriculture biologique et de l’utilisation thérapeutique des plantes en matière de santé, le milliardaire américain représente tout ce contre quoi il se bat : la prime à une technologie mondialisée au détriment des solutions naturelles en matière de santé et d’agriculture.
« Bill Gates a la conviction que la technologie et les grandes entreprises sont la solution pour sauver le monde », soulignait l’année dernière Lionel Astruc, auteur d’une enquête sur sa fondation (L’Art de la fausse générosité, la fondation Bill et Melinda Gates, Actes Sud, 2019).
Cette vision du monde entre en confrontation avec de nombreuses croyances sur le continent. Avec une certaine idée de la vie également, dans laquelle la nature occupe une place prépondérante. Elle réveille de vieilles histoires de scientifiques européens se servant des Africains comme de cobayes pour tester des vaccins. Essais cliniques illégaux menés par la firme pharmaceutique Pfizer au Nigeria ; scandales du Tenofovir, toujours au Nigeria ; morts de la lomidine au Cameroun : les exemples ne manquent pas – sous la colonisation, mais aussi après les indépendances.
Or l’influence de Gates en Afrique est proportionnelle au poids de son portefeuille : sur les quelque 3 milliards de dollars investis chaque année par sa structure, près de la moitié « bénéficie » au continent. Rien qu’au Burkina, la fondation a investi plus de 100 millions de dollars ces dernières années, dans les domaines de l’agriculture, la nutrition
et la planification familiale. BMGF est en outre l’un des principaux bailleurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – en 2017, elle en était le deuxième plus gros contributeur, avec un apport de 324 millions de dollars, derrière les États- Unis, mais loin devant le Royaume-Uni, le Japon ou l’Allemagne.
L’un des grands combats de la fondation concerne les organismes génétiquement modifiés (OGM). Gates, qui soutient à grands frais l’agriculture chimique et biotechnologique au détriment des semences libres, de l’agriculture vivrière et des petits paysans, est aujourd’hui considéré comme le principal promoteur des OGM sur le continent.
BMGF, qui est devenu un actionnaire de Monsanto en 2010 et qui a consacré des centaines de millions de dollars à la recherche sur les biotechnologies en Afrique ces dix dernières années, finance une galaxie d’associations, de fondations et d’ONG acquises à la grande cause des biotechnologies, et dont l’objectif est de promouvoir les OGM.
Deux d’entre elles, abondées en grande partie par sa fondation, jouent un rôle majeur dans ce lobbying : l’AGRA (Alliance pour une révolution verte en Afrique) et l’AATF (African Agricultural Technological Foundation). Leur but : séduire les scientifiques africains en finançant des recherches et convaincre les décideurs politiques en vantant les
bienfaits des OGM, pour ensuite les imposer aux paysans, qui n’auront pas leur mot à dire.
Des moyens détournés de faire accepter les OGM
Côté pile, l’AGRA « travaille à travers le continent pour aider des millions de petits exploitants agricoles à accroître leur productivité et leurs revenus agricoles », selon la présentation qui en est faite sur le site de la fondation. Côté face, cette structure accorde des subventions à des programmes de recherche en biotechnologies et exerce une pression constante sur les systèmes législatifs des pays africains, en intervenant dans la révision des politiques et réglementations agricoles sur des questions telles que la
propriété foncière et les semences. Depuis sa création, l’AGRA a reçu près de 630 millions de dollars de la BMGF.
En parallèle, l’AATF, que la BMGF a financée à hauteur de 169 millions de dollars durant la dernière décennie, joue un rôle de lobbying auprès des pouvoirs publics africains, dans le but de les convaincre d’adopter des lois sur la biosécurité – préalable indispensable à la commercialisation de produits transgéniques. Elle sert également d’intermédiaire entre les grandes firmes et divers programmes présentés comme humanitaires, comme le niébé transgénique ou le maïs Wema (Water efficient maize of Africa).
Ces programmes ont tout pour plaire : gracieusement offertes par les multinationales à l’AATF et aux pays participant à l’expérience, ces semences transgéniques, supposément plus résistantes, doivent permettent de lutter contre la faim et contre la pauvreté. Mais, outre qu’aucun de ces programmes n’a pour l’heure abouti, beaucoup les
perçoivent comme des moyens détournés de faire accepter les OGM.
« Cela leur permet de se donner une certaine virginité et de détourner nos arguments, notamment concernant l’aspect commercial des OGM », peste Ali Tapsoba. Il est vrai qu’en Afrique, les réticences quant aux OGM ont la vie dure. Malgré d’énormes moyens financiers mobilisés, nombre d’Africains, notamment parmi les paysans, se méfient de ces technologies importées.
Il en est de même avec les vaccins.La fondation finance de nombreuses recherches, notamment sur le palu : avec plus de 3 milliards de dollars de dons ces vingt dernières années, elle est de loin le premier contributeur privé du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Mais plutôt que de soutenir l’ensemble des recherches, y compris celles sur les plantes, elle privilégie la quête de vaccins, ce qui lui vaut de nombreuses critiques de militants écologistes, mais aussi de chercheurs. Elle
a notamment financé, au travers de l’ONG Path, le développement du Mosquirix, un vaccin qui a suscité beaucoup d’espoir lors de son lancement, mais dont les résultats sont jugés décevants.
La fondation soutient également de nombreux programmes visant à faire progresser la planification familiale – autrement dit : à pousser les Africains à limiter leur nombre d’enfants. La BMGF finance notamment le Family Planning 2020, dont l’objectif est de garantir à 120 millions de femmes et de jeunes filles un accès volontaire à des moyens de contraception modernes.
Comme souvent, cela part d’une bonne intention : « Il faut avoir la possibilité de choisir à quel moment on souhaite avoir des enfants, expliquait Melinda Gates il y a deux ans. Si les femmes peuvent espacer les naissances, idéalement de trois ans, on sait que les enfants qui naîtront seront en meilleure santé. Ils auront deux fois plus de chance de survivre pendant les premières années de leur vie. Le planning familial, c’est donc la clé du développement. »
Mais un tel discours est souvent perçu, en Afrique, comme une forme de perpétuation du colonialisme. En promouvant l’accès aux contraceptifs, le couple Gates est accusé de vouloir imposer la norme de familles peu nombreuses, voire de soutenir une forme de malthusianisme.
Certains des programmes financés par sa fondation suscitent en outre de vraies craintes dans la communauté des scientifiques. Pour éradiquer le palu, le couple Gates soutient notamment un projet visant à disséminer des moustiques génétiquement modifiés. Porté par « Target Malaria », un consortium de plus de 150 chercheurs et 14 institutions de différents pays, ce projet est expérimenté dans quatre États africains : le Burkina, le Mali, le Ghana et l’Ouganda.
En grande partie financé par la BMGF, il a pour ambition de « modifier les moustiques vecteurs de paludisme afin de réduire la transmission de la maladie » : il s’agit de créer in vitro des moustiques génétiquement manipulés, puis de les lâcher dans la nature dans le but de réduire la population de certaines des espèces qui transmettent le palu – non pas en les tuant directement, mais en altérant leur processus de reproduction. Pour nombre de militants et de scientifiques, il s’agit d’un véritable saut vers l’inconnu que
personne ne maîtrise. Le forçage génétique envisagé par le projet Target Malaria n’a en effet jamais été expérimenté, ni au Burkina, ni ailleurs, et suscite de nombreuses interrogations au sein de la communauté scientifique.
Pour Ali Tapsoba, « le lâcher des moustiques génétiquement modifiés comporte un risque de catastrophe sanitaire terrible. On crée des monstres que l’on ne contrôlera pas ». Selon lui, les habitants des deux villages concernés par les lâchers, situés dans la région de Bobo-Dioulasso, au sud du Burkina, et plus généralement l’ensemble des Burkinabè, sont utilisés comme des « cobayes ».
Dans le même genre, la BMGF finance des recherches menées par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) – un de ses grands bénéficiaires – qui visent à implanter un carnet de vaccination sous la peau, sous la forme de nanoparticules qui émettraient une lumière fluorescente visible par un smartphone. Ce système n’a pour l’instant été testé que sur des rats, mais les chercheurs espèrent l’expérimenter sur des humains. Pour ce faire, la fondation Gates a payé des enquêtes d’opinion, non pas aux États-Unis, ni en Europe, mais dans trois pays en développement, au Kenya, au Malawi et au Bangladesh, afin de savoir si les populations accepteraient de se prêter à cette expérience.
par Hawa Abdoul Ba
LE SÉNÉGAL EST EN RÉVOLUTION !
EXCLUSIF SENEPLUS - Chaque pays privilégie sa voie souveraine de la gestion de la crise du Covid-19 - Quant à nous, nous importons du riz et vous vous prenez fièrement en photo aux côtés des sacs de riz !
Monsieur le président, vous devez connaître cette célèbre phrase en votre qualité d’ancien disciple de Me Abdoulaye Wade ? C’était sa prédiction qui s’est révélée juste avec la révolte de 1988.
Aujourd’hui, je suis convaincue que notre Secrétaire général ferait le même diagnostic pour les mois à venir : le Sénégal est en révolution. De nombreuses initiatives citoyennes sortent de terre comme des champignons : cela concerne la confection de masques et de visières grâce à des imprimantes en 3D. Même des étudiants de l’école polytechnique de Thiès ont conçu des appareils respiratoires. Là-encore, il s’impose de citer Me Abdoulaye Wade : « seules la créativité et l’imagination peuvent sauver l’Afrique ».
Tout change autour de nous ! Ne l’avez-vous pas remarqué ? La France vient d’annuler ses approvisionnements en médicaments pour notre pays. Trump vient de suspendre sa contribution financière à l’OMS. Pour l’heure, chaque pays privilégie sa voie souveraine de la gestion de la crise du Covid-19. Il aura fallu attendre que les Occidentaux soient en pénurie d’équipements pour que nous remarquions enfin notre capacité à produire nous-mêmes, chez nous, pour nos citoyens ! Toutes ces actions made in Africa fleurissent sur notre continent.
Quant à nous, le Sénégal, où en sommes-nous ? Nous importons du riz et vous vous prenez fièrement en photo aux côtés des sacs de riz ! Ce n’est pas l’image que nous aurions souhaitée pour notre 60ème anniversaire d’indépendance ! Depuis quelques semaines, vous vous faites l’apôtre de l’annulation de la dette. Dernièrement, sur les médias français, vous avez plaidé en faveur d’une nouvelle gouvernance mondiale solidaire.
Mais qu’y a-t-il de nouveau dans tout cela ? Rien, je suis désolée d’être aussi négative. Rien ne change sous nos cieux ! Après l’annulation de la dette publique, nous courrons toujours après l’argent facile pour notre développement. Nous courons derrière ces ressources extérieures « esclavagisantes » alors que nous disposons de ressources naturelles et humaines extraordinaires. La dette constitue un blocage à notre développement, et a fortiori à notre auto-développement. Combien de fois au Sénégal avons-nous obtenu des annulations de dettes pour retomber ensuite dans le cycle infernal d’une nouvelle dette ? Bis repetita !
La révolution, vous ne la voyez pas ? Dommage ! Non, je ne vous parle pas de manifestations ! J’évoque cette nouvelle ère où le Sénégal va reconquérir sa dignité en arrêtant de compter sur les autres. Je crains que si vous ne changez pas votre logiciel, vous ratiez le train de la révolution sénégalaise en marche. Et si vous l’empêchez, alors votre passage au pouvoir sera assimilé à un ancien régime et sera emporté.
Le Sénégal est en évolution et révolution !
Hawa Abdoul Ba est cadre du PDS.
PAR BABACAR BOUBA DIOP
MULTIPLE PHOTOS
LES AFRICAINS FACE AU COVID
EXCLUSIF SENEPLUS - Il a rattrapé les Noirs, ici en Afrique. Il a pénétré le Sénégal, où les habitants pensaient qu’ils étaient invulnérables ou qu’ils étaient des élus de Dieu - Texte en français, pulaar, swahili et wolof
SenePlus publie en exclusivité, cet article du président de PAALAE Babacar Buuba Diop, initialement écrit en wolof et traduit ici par Khady Fall Coulibaly Sy. Assurément 2020, restera dans les mémoires comme l’année de l’explosion d’une épidémie tenace, coriace, porteuse de zizanie, de stigmatisation ici et ailleurs dans et entre les pays, les peuples et les races/ethnies. A la suite du texte en français, nous publions sa traduction en pulaar, ensuite en swahili et enfin en wolof. La traduction en pulaar a été assurée par Abdoul Amadou Sy et celle en swahili par Samba Buri Mboup. Les cartes illustratives sont d’Ousmane Ndongo.
Cette pandémie est venue de loin, elle s’est échappée de l’Orient, de l’Asie, de la Chine, de la province du Wuhan pour envahir l’Afrique et accoster à Dakar, sur la presqu’île du Cap-Vert qui ressemble à un pied de géant dans l’eau, rattachant la terre ferme d’Afrique à l’Océan Atlantique. Ce pied de géant couvre Yoff, Ouakam, Ngor et la pointe des Almadies.
Avant de nous envahir, elle a traîné en chemin, passant par l’Europe, l’Amérique ! Maintenant elle nous submerge, fait vaciller le monde et trembler la planète.
Pour les historiens, ce n’est pas la première fois qu’un malheur s’abat sur une localité, une région, un pays ou un trou dans le monde. Ce qui est nouveau, c’est la rapidité de la propagation du virus, favorisée par la force, l’ampleur des échanges, la multiplicité des moyens de transport et de communication.
La psychose s’est accrue, les victimes, hommes, femmes et enfants sont multiples. Il est vrai que ce sont les personnes du 3e âge et ceux atteints de maladies chroniques qui sont les plus exposés.
Elle terrorise la Chine, elle pourchasse les Européens et les Américains, les Arabes sont en train de s’époumoner. Finalement, elle a rattrapé les Noirs, ici en Afrique, elle a pénétré le Sénégal, où les habitants pensaient qu’ils étaient invulnérables, immunisés contre tout mal, ou qu’ils étaient des élus de Dieu.
Ce qui étonne le monde, les experts, médecins, les guérisseurs, les chefs d’État, c’est que le COVID est renversant, déroutant. Personne ne semble savoir d’où il vient. Est-ce que ce sont des chercheurs imprudents qui l’ont fait fuiter ou est-ce un coup monté, ou même le résultat d’une lutte politique ou économique ? On le saura un jour, peut-être.
Il ne faut pas réveiller un lion sourd, aveugle et qui dort. Est-ce une chauve-souris qui l’a sorti de son sommeil ou un autre animal vendu au marché ? Est-ce que c’est une puce ou un morpion ou une mauvaise herbe ? Le virus vit-il dans l’adventice, la feuille ? Des recherches approfondies nous édifieront un jour. Ce qui est sûr, c’est qu’il entre dans le corps de l’homme, qu’il est contagieux, qu’il peut provoquer une fièvre et une toux sèche, une respiration difficile en plus d’un écoulement nasal et d’une diarrhée.
Ce qui est urgent, c’est de combattre le fléau. Tous les pays s’y attellent.
Les uns qui ont pris des mesures préventives et protectrices comme la Chine. Ils ont chassé la pandémie hors de leur territoire, les autres qui ont tardé à réagir comme l’Italie, l’Espagne, la France, l’Amérique sont ahuris par ce qui leur arrive. Le coup est très dur pour ceux qui sont nés là-bas, y ont grandi et réussi mais aussi pour les étrangers et ceux qui y sont pour travailler et gagner leur vie.
Cette chose a pris ses aises, des pays comme la Chine ont mis en avant l’expertise, l’intelligence et la recherche. Conséquence, ils ont mis en quarantaine les malades, décidé d’un confinement, et commencé à chercher un remède qui peut être salutaire.
Dans beaucoup d’autres pays, d’aucuns ont pensé à des recettes de grand-mère et à la religion allant jusqu’à dire que les turpitudes des hommes ont réveillé la colère divine et prêchent pour un retour vers les préceptes enseignés par les prophètes.
Il est temps de lire et relire «Xarnu bi», le beau poème de Serigne Moussa Ka décrivant la crise économique de la fin des années 20 et début des années 30 du siècle dernier. Il n’a rien omis, que ce soit l’économie, la culture, la religion, les us et coutumes, la tradition, les confréries, la voix du salut, de la réalisation et de la béatitude. Par ailleurs, on doit rappeler ou faire savoir que nos aïeuls, ceux de Kemit, de Misra, de l’Egypte ancienne, ont été les premiers à disserter sur la vie et la mort, la joie et la peine.
Dans notre cher pays, le président Macky Sall a échangé avec des leaders de l’opposition politique, des organisations syndicales, de la société civile, les députés du pays pour avoir leurs avis dans le combat contre la pandémie.
De leur côté, les chercheurs, les médecins ont fait de leur mieux afin que les ravages du virus soit mieux maîtrisé pour ne pas atteindre des proportions inquiétantes.
Après un mois de présence du virus au Sénégal, il a été constaté que 195 personnes ont été atteintes, 40/% sont des cas importés, 56% des cas contacts, 4% issus de la transmission communautaire, c’est à dire que le lieu et la source de la contamination reste inconnue.
Il est temps de prendre des mesures, car si on ne sait pas d’où vient la contamination, on doit intensifier la prévention, les soins, traitements et le suivi, par une recherche approfondie. C’est d’ailleurs ce que recommande le professeur Seydi, lui qui coordonne la lutte contre le COVID.
Ceux qui l’appuient dans les domaines de la recherche et des moyens logistiques, docteur Abdoulaye Bousso, Alpha Sall et Moussa Diarra Bèye, ont rassuré les populations et donné des conseils qui peuvent sauver ces dernières. C’est vrai, il y a des Sénégalais qui ont perdu la vie ici et hors du pays, parmi eux Pape Mababa Diouf, homme d’honneur et de valeur, une sommité du monde sportif, de renommée nationale et internationale, grand éducateur et agent de joueurs, allant jusqu’à diriger le club de football de l’Olympique de Marseille (OM) en France.
La négligence est fatale, l’oubli permanent, la bêtise et le regret vont ensemble ; la santé, l’éducation, la connaissance et l’expertise sont des priorités qui doivent être prises en compte sérieusement.
Il nous faut revenir aux enseignements des anciens sages, tenir plus souvent des concertations et traduire les conclusions et recommandations en actes. Alors, on pourra faire face aux imprévus, chaque fois et au plus vite.
Les chercheurs ont un grand défi à relever, ils doivent davantage échanger entre eux et discuter avec les leaders, et porteurs d’enjeux dans d’autres domaines de la vie.
Dans ce village planétaire, cette année sera longue et même très longue. Elle ressemble à un vampire, un gnome, au cheval du diable, claudiquant sur sa patte unique et n’offrant aucune chance aux noctambules entêtés.
Voilà le monstre ! Il a fait flipper des individus, comme certains Blancs qui disent qu’il urge de trouver un nouveau remède voire un vaccin, qu’il faut tester en premier lieu chez les Nègres. Faut-il répondre par le mépris ou des protestations ? Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut pas habiller des fesses qui brûlent. L’idéologie coloniale est toujours présente en Europe.
Les Sénégalais, comme du reste, tous les hommes du monde sont inquiets ! Si l’on n’y prend garde, nous pourrions nous retrouver dans une situation où certains pourraient qualifier d’anthropophage leur prochain ou encore considérer un parent comme un sorcier.
Que faire ? Garder le calme, être lucide, plus perspicace, renforcer les recherches, la cohésion et les synergies, améliorer la prévention et les soins de santé.
Terminons par une observation. Les rares pays qui n’ont pas été encore sérieusement secoués par le COVID en Afrique comme le Lesotho, les Comores, le Malawi, le Soudan, Sao Tomé font partie de ceux qui sont relativement éloignés du choc des concurrences et des rivalités de la mondialisation, donc ceux qui ne sont pas totalement intégrés. C’est pour dire que tous les pays africains doivent lever le pied, s’empresser ensemble de changer de direction pour bâtir une Afrique unie dans la fraternité.
Ne baissons pas la garde après l’apocalypse.
Restons mobilisés au service des peuples, restons déterminés et ouverts. Unis, nous vaincrons.
VERSION PULAAR
AH ngo raaɓo-raaɓo aduyaŋkeewu ummiingu to woɗɗi, ɓoccitiingu fuɗnaange to wuro wuhan e nder leydi Siin to ñiiɓirde Asi layi e Afirik e atlantik joofi ndakaaru, haa tawi en Yoof Ngor e Wookaam
Hade maggu yettaade ngu leeltii e laawol ngam rewoyde Orop e Amerik ! Jooni noon ngu suddii en dillini aduna yerɓini winndere
Kesam-hesamaagu ngu. Kono kala ganndu ɗo taarik neɗɗo ina yenana ko wonaa ngol woni laawol garwaniiwol nde musiiba bayno nih yani e wuro maa leydi, haa ɗacci maantoode e aduna. Hesɗi heen ko ɗum yaawiri,bettiri haa mboros o bonni ko heewi e majaango ; eɗen nganndi nih sabii ɗum ko yah ngarta keewɗo hakkunde yimɓe e leyɗeele aduna o wondude e kuutoragol karalle toowɗe saakto e kabaruuji
Kulol e faayre yimɓe ɓeydiima,maayɓe kam kaaletaake,woni rewɓe maa worɓe . Ñawu raaɓo-raaɓo kuuɓtidinngu aduna woppaani hay gooto suka,mawɗo,nayeeɓe e nguna fero tan ina liɓa,jiɓii e diwnii hakkillaaji to Siin,riddii tuubakooɓe to Orop e to Amerik,luuknii wullini Aarabeeɓe,heɓtiima ɓaleeɓe Afirik e to Senegaal,ɗo yimɓe ɓe cikkanno ngu waawana ɗum en hay dara sabu wonde ɗum ɓesngu ngu ALLA reeni duwanii.
Ko hulɓini maa diwni hakkillaaji. Ko haawi yimɓe fof woni Annduɓe rowrowɓe,doktoreeɓe wileeɓe haa Hooreeɓe leyɗeele ko KOWID heɓindaaka anndaaka no feewi. Hay gooto anndaa to jibinaa. Ina sikka ko won wiɗtooɓe ɓe ndeenaaki maa moƴƴaani njaltini mboros o maa o ɓoccitii ɗum en walla ko pittol baɗangol maa ko kuutoragal hare dawrugoliyaŋkeewal maa fagguduyaŋkeewal ? ina waawi maa won ñalawma nde ɗum anndoya.
Mbaroodi so deƴi maa ɗaaniima woto ñaññine. Ko bilwillal findini ndi maa ko jawdi nehaandi maa barongel jeeyangel e jeere ?
Maa mboros o ko kootu maa Yalamiina maa puɗol bonngol (huɗo nduwaaki)Mboros oo wurata ko é mberemlefol maa e nder kuulon ladde? Maa wiɗto luggiɗinaangu yaltinoy ɗum yeeso. Ko gooŋɗi laaɓi ko wonde omo naati e ɓanndu neɗɗo,raaɓa e ko yaawi,adda paawngal,ɗojjo ko aldaa e kaakte,leeltina foofango yahda e kine ƴorooje yaltina ñitte etee adda ndogu reedu.
Eɗen poti haɓaade ñawngu haa ngu yalta e aduna o.
Leyɗeele ɗee fof ngummanii ma ɗum kono hay dara dartinaani ngu tawo.
Won heen leyɗeele ƴeɓtii peeje palorɗe e deentorɗe ko wayno Siin haa waawi riide ngu,yaltini ngu leydi mum,won heen leyɗeele leelɗe ummaade e haɓtaade ko wayno Itali maa Espaañ, Farayse e Amerik,hannde kawji ngaani, wonɓe toon ina liggo ngam dañde kaalis,mawnuɓe toon e jibinannde majje ina ngonndi hannde e caɗeele keewɗe .
Peeje e kuutorɗe. Ngu ñawu kawnungu ina haɓee leydi mbayndi no Siin ardini ko ganndal, wiɗto e ƴoƴre. E fawaade e ɗum ɓe keerti ɓe cellaani ɓe, nde ɗum ɓeydi ɓe cura,ɓe puɗɗi wiɗtude e sunnaade ngam dañde safaara jumtuɗo.
Leyɗeele keewɗe goɗɗe miijii huutoraade gannde taaniraaɓe maa gannde diine njehi ko bonannde e bakkatuuji yimɓe ngaddani Alla mettinande yimɓe,ɓeen mbiy ko yo ndutto e diine e ko Annabeeɓe .
Eɗen poti jaŋngude e jaŋngitaade ƴooŋde e sewnde jannginooji Seriñ Muusa Kah e nder yimre makko wiyeteende «Xarnu bi» hono ( Temedannde Noogosiire) .O yejjitaani hay dara faggudu,pinal,diine,nehsu,aada,taarikaaji,laawol ɓural e weytaare. Kono kadi eɗen poti siftorde wonde njatiraaɓe men wonnooɓe Keer,Misira e Esipt ngadii wostondirde e luggiɗinde miijooji yimɓe e kala ko yowitii e nguurndam,maayde mbelemma e mette.
Ɗo e Senegaal. E nder leydi men Hooreejo mayri rokkaama mbaawkaaji keewɗi maa fof, Makki Sal noddii jeewtere e diisnondiro hakkunde makko e ardiive lanndaaji lunndiiɗe,dente renndo jaambureewo,pedle jooltooje hujjaaji liggotooɓe,o yiyndiri kadi e fiilaaɓe ngenndiiɓe maa ɓe nokkuuje e diiwanuuji ngam daɗɗude peeje kaɓtorɗe o raaɓo-raaɓo aduyaŋkeewo ñawu . Gooto fof tottirii e no waawiri : miijooji, njurum, doole, ganndal, mbaawka,peeje e jawdi
- Wiɗtooɓe, doktoreeɓe mbaɗi ko mbaawno haa bonannde mboros o waawi usteede e tameede haa waasi heɓde tolnooji ɗi kulɓiniiɗi.
- Lewru caggal nde mboros o naati e Senegal,leydi ndi dañi yimɓe 195 wonduɓe e mboros o e nder teemedere fof heen 40% njiggaa ko caggal leydi 56% yimɓe ɓe ɓeen jiggiiɓe ndaaɓi, 4% ummii ko raaɓo renndoyaŋkeewo woni heɓe ñawu ngu tawa nganndaaka no keɓiri e to keɓiri .
Ko ɗum waɗi,yontii nde peeje jumtuɗe ƴeɓtete,sabu so anndaaka to raaɓondiral heɓaa,peeje palorɗe e deentorɗe ina poti lelneede e fawaade e wiɗto luggiɗinaango e fannu gannde cellal.Ko ɗum waggini gardiiɗo safaara ñawu ngu hono Porofesor SEYDI.
Wallitooɓe mo e fannuuji kuutorɗe e wiɗto ko wayino Abdullaay Buso,Alfa sal e Muusa Jara Bey ndeƴni hakkillaaji yimɓe ɓendokkiri bagginaali baawɗi danndude yimɓe ɓe. Ko goonga won Senegaalnaaɓe ɓe ñawu ngu wari, ko wayi no Papa Mabaaba Juf dowluɗo e ganndaaɗo e Senegaal e aduna o e fannu coftal ɓalli , jannginoowo dowrowo,ballitoowo e bagginoowo fettooɓe fuku bal,ɗum nawi mo haa o woni Horeejo Fedde fukubal mawnde wiyeteende Olempik Marsay to leydi Farayse.
Faandaare moƴƴere,heɓindaade e yahdude e ko wonaa ngam waawde dartaade e mahtaade
Welsindaare ko huunde halkoore,cellal,jaŋde,nganndal e mbaawka ndowrowa ko geɗe yummaaji potɗe toppiteede hiilneede e yuɓɓineede no haaniri nih . Ndutto ɗen e jannginooji mawɗi ɗe annduɓe hellifaaɓe ɗaldi en, yiyndirde yeewtitde,diisnondirde e yuɓɓinde e siynude e golle e balle ko hawra ko. Ko ndeen mbaweten haɓtaade e ko ɓuri yaawde kala ko betti en . Jejjitgol duumingol, beemgol e nimsa, ko geɗe yahdooje.
Wiɗtooɓe ina njogii haaju mawɗo ngam hollirde wonde eɓe mbaawi haaldude wostondirde hakkillaaji hawrude e yeewtide e ardiiɓe hellifaaɓe e fannuuji goɗɗi.
Sehilaaɓe am, nde hitaande maa fentu e fuuntu heewɓe e nde juuti koyɗe, nde nanndi ko e sukuña jaroowo ƴiixam maa nih e puccu jogiingu koyngal gootal, ndiwndiwnoowu ngu jeŋnguɓe lelaadeyahooɓe mbaawa daɗde e ɓoccitaade. Najoore nani. Waɗde najnii won e yimɓe,teeŋti e tuubakooɓe wiyɓe maa leɗɗe cafrooje ndañe jooni jooni,yoo ŋaaso heɓe etee ƴeewnde e ɓaleeɓe. Hay gooto waawa haɗdude dote lewlewtooje. Miijooji koloñaaliyaŋkooji ina keddii haa jooni e nder Orop .
Senegaalnaaɓe e no yimɓe aduna o fof nih, ina kuli paayi ! Kala mo reenaaki maa waɗtaani hakkille maa faw koɗdiiɗo mum maa banndum mbilewu maa cukuñaagal.
Hol no ngol kulol ittirte ? E nder deƴre yimɓe ngartira hakkillaaji mum en, ɓulno miijooji,luggiɗina wiɗtooji ɓeyda jokkondiral e naŋngondiral,cemmbina palagol e deentagol ñabbuuli ɓeydaana safaara doole.
Njofniren nde teskannde leyɗeele seeda ɗe ñawu kowid memaani tawo e nder Afirik ko wayno Lesoto, Komor, Malawi, Sudan maa Sao Tome ko leyɗeele goɗɗuɗe mbunndi -mbunndi adunayaŋkaagal walla naataani no feewi ngaal aduyaŋkaagal kuuɓtidinngal. Ko ngam wiyde wonnde yo leyɗeele Afirik keño mbayla jaɓɓal, ɗe naata e laawol moƴƴol kaɓɓondiral ballondiral e ngam mahde AFIRIK dentuɗo e nder ɓinngu yummaagu .
Pelliten tiɗno-ɗen, ngoŋɗinen ndaro ɗen e laawol ɓesngu ,ndenten kaɓɓondiren ngam haɓeede e hawde
VERSION SWAHILI
Ah gonjwa hili ambalo linatoka mbali, ambalo lilitoroka kutoka Mashariki kwenda nchini Wuhan Uchina huko Asia, ili kuvamia Afrika wakati likipitia Bahari ya Atlantiki, kuendelea safari kwa miguu mirefu kufika ardhi huko Dakar, huko Ouakam, Ngor, Yoff kukupata! Kabla ya kutuvamia, ilivuta njia njiani kupita Ulaya, Amerika! Sasa inatuzidi nguvu, hufanya dunia itikisike na kutikisa sayari.
Riwaya/Upya. Bado ni nani anayejua historia ya mwanadamu, anajua kuwa hii sio mara ya kwanza kwa bahati mbaya kutokea kwa eneo, mkoa, nchi au shimo ulimwenguni. Ni nini mpya, hata hivyo, ni kasi, ghafla, kasi na kuenea kwa virusi; ni lazima ikumbukwe kwamba ni kwa sababu ya hali ulimwenguni inayohusiana na safari kati ya nchi, pamoja na teknolojia ya habari na mawasiliano.
Hofu kubwa imeongezeka, wafu hawazungumzi juu yake, iwe ni wanaume au wanawake. Gonjwa huacha mtu asiye na shida, mtoto au mtu mzima aachilie wale wazee wa kizazi cha tatu; yeye hupiga kwa nguvu na vurugu, yuko Uchina na mahali popote, anawafukuza Wazungu wa Ulaya na Amerika, Waarabu wanapiga kelele kubwa, mwishowe ameshika Watu weusi, hapa Afrika; (ni) vilevile hapa Senegal, ambapo wenyeji walidhani walikuwa wasioweza kushambuliwa, hawawezi kinga ya uovu wote, au kwamba walichaguliwa na Mungu.
Ni nini hufanya dunia kutetemeka. Kinachoshangaza ulimwengu, wataalam, madaktari, waganga, marais, ni kwamba COVID haifahamiki. Hakuna mtu anayejua kwamba alizaliwa wapi. Je! Ni watafiti wasio na hofu ambao walimfanya akimbilie au ni mpango wa kuweka au ni mapigano ya kisiasa au kiuchumi? Tutajua siku moja, labda.
Usimuamshe simba anayelala. Je! Ni popo ambao ulimtoa kwenye usingizi wake au mnyama mwingine aliyeuzwa sokoni?
Je! Ni nzi au kamba au magugu? Je! Virusi huishi katika magugu au jani? Utafiti kamili siku moja utatuimarisha. Ni nini hakika ni kwamba inaingia ndani ya mwili wa mtu, kwamba inaambukiza, kwamba husababisha homa na kikohozi kavu, kupumua ngumu kwa kuongeza pua inayongoka na kuhara.
Lazima tupigane na ugonjwa huo na kuuondoa ulimwenguni.
Nchi zote zinashughulikia, lakini kwa sasa, bure.
Wengine ambao wamechukua hatua za kuzuia na kinga kama Uchina wamefukuza ugonjwa huo nje ya eneo lao, wengine ambao wamekuwa polepole kwa kufanya hivyo hivyo kama Italia, Uhispania, Ufaransa, Amerika wamekataliwa, pigo ni ngumu sana kwa wale ambao walizaliwa huko, walikua na walifanya vizuri maishani, na hata kwa wageni na wale ambao wako huko kufanya kazi na kupata pesa.
Ufumbuzi na njia. Wanakabiliwa na ugonjwa huu ambao umejaa mizizi katika nchi zote, nchi kama Uchina zimeangazia uwezo wa utaalam, akili na utafiti. Kwa hivyo, waliweka wagonjwa kwa wagonjwa, pia wakaamua kuwatenga watu wote nyumbani mwao, na wakaanza kutafuta tiba ambayo inaweza kuwa na faida.
Katika nchi zingine nyingi, wengine wamefikiria kutumia mapishi ya bibi na dini, hadi husema kwamba manukato ya wanadamu wameamsha hasira ya Mungu na kuhubiri kwa kurudi kwa maagizo yaliyofundishwa na manabii. .
Ni wakati wa kujifunza, kuunda tena, kuteka na kujitolea kwa kuzingatia mafundisho ya Serigne Moussa Ka yaliyomo katika shairi lake "Xarnu bi" (karne ya ishirini). Hakuachilia chochote, iwe ni ile uchumi, utamaduni, dini, tabia na mila, mila, udugu, sauti ya wokovu, mafanikio na neema. Pia, lazima tukumbuke kwamba ni wazee wetu wa Kemit, Misra na Egypt ambao walikuwa wa kwanza kufikiria na kujadili juu ya maisha na kifo, furaha na huzuni.
Hapa nchini Senegal. Katika nchi yetu, yule anayeiongoza na ana nguvu kamili, Rais Macky Sall, alitaka mazungumzo na viongozi wa vyama vya upinzaji na mashirika ya asasi za kiraia, pamoja na vyama vya wafanyakazi, kubadilishana na wabunge, vijana wa nchi ili waboreshe mawazo yake kupambana na janga hili. Kila mtu alitoa uwezo wao: maarifa, huruma, nguvu, suluhisho na pesa.
- Watafiti, madaktari walifanya bidii yao mpaka virusi vilipowekwa chini ya udhibiti na hawakufikia idadi ya wasiwasi
- Baada ya mwezi mmoja wa uwepo wa virusi huko Senegal, iligunduliwa kuwa watu 195 walifikiwa, 40 % ni kesi zilizoingizwa, 56% ya kesi za mawasiliano, 4% inayotokana na maambukizi ya jamii, hiyo ni kusema kwamba mahali na chanzo cha uchafu huo bado hakijajulikana.
Hii ndio sababu ni wakati wa kuchukua hatua, kwa sababu ikiwa hatujui uchafu huu unatokea, lazima tuongeze kinga, kupitia utafiti wa kina na dawa. Ndivyo hivyo Mwalimu Seydi, amevyopendekeza, yeye anayeratibu mapigano dhidi ya COVID.
Wale wanaomuunga mkono katika nyanja za utafiti na njia za vifaa, Daktari Abdoulaye Bousso, Alpha Sall na Moussa Diarra Beye, waliwahakikishia watu hao na kutoa ushauri ambao unaweza kuwaokoa. Ni kweli, kuna WaSenegal ambao walikufa kutoka COVID, kama Papa Mababa Diouf, mtu wa heshima na thamani (fulla ak fayda), mtu ambaye alikuwa kiongozi maarufu kwenye ulimwengu wa michezo, mtu ambaye ni mashuhuri kitaifa na kimataifa, mwalimu mkuu na wakala wa wachezaji, wakienda hadi kuelekeza Klabu ya Olimpiki ya Marseille huko Ufaransa.
Kesho bora, unyumbukaji na ujenzi upya. Mwishowe, kupuuza ni hatari, afya, elimu, maarifa na utaalam ni vipaumbele ambavyo lazima zizingatiwe kwa umakini mkubwa.
Lazima turudi kwenye mafundisho ya watu wenye busara wa zamani, kushikilia mashauriano mara nyingi zaidi na kutafsiri hitimisho kuwa hatua. Ndivyo hivyo tunavyoweza kushughulika na zisizotarajiwa haraka iwezekanavyo. Kusahau kudumu, ujinga na majuto huenda pamoja.
Watafiti wana changamoto kubwa ya kushinda, inabidi kubadilishana zaidi na kila mmoja na kujadili na mamlaka katika nyanja zingine.
Rafiki zangu, mwaka huu utafanya “twists” nyingi na zamu, itakuwa na "miguu ndefu"! Anaonekana kama farasi na mguu mmoja, “vampire”, mkunzi. Hapa ni mnyama kubwa na wa hatari! Ametatiza watu wachache, kama watu wengine weupe ambao wanasema ni haraka kutafuta tiba mpya, chanjo na jaribu kwa watu weusi kwanza. Hatuwezi kuokoa mtu anayejiua, au maiti. (Taat wuy tàkk moom kenn mënu ko solal tubey, xërëndóom du set.) Kwa maneno mengine, tunapoteza nafasi na nguvu zetu bure wakati kujaribu kuvaa nguo matako yenye moto.
Wasenegal kama wote wengine ulimwengu wana wasiwasi! Ikiwa hatutakuwa waangalifu, tutamwita jirani yetu mchawi na jamaa yetu wa “anthropophagy”.
Jinsi ya kufuta wasiwasi huu ? Kwa kukaa kimya, kuwa nadhifu, kuongeza utafiti, mshikamano, kuzuia, utunzaji wa afya. Tumalize na uchunguzi huu kwa maneno ya mwisho: nchi chache ambazo bado hazijakusanya COVID barani Afrika kama Lesotho, Comoros, Malawi, Sudani, Sao Tome ni miongoni mwa zilele ambazo hawajakabiliwa au ambao bado ni mbali vita kali ya COVID duniani.
Basi waache haraka kuachana na njia hii na wachukue barabara mpya bora na ujiunge na vikosi vya kujenga Afrika umoja katika undugu.
Wacha tuazimie, tuwe na kujikana, tujiweke wenyewe kwenye njia ya watu, kuungana kupigana na kushinda pamoja.
Samba Buri Mboup ni Profesa mwenza katika Kituo cha Mafunzo ya Kidiplomasia na Mkakati, na Mwanachama mwanzilishi wa Taasisi ya Thabo Mbeki ya Uongozi wa Afrika
VERSION WOLOF
Cey mbas mee gudd tànk, moom mi fàqe Penku, ca Wuhan, ca Siin, ca Asi, soobu ci Afirik, ba ci Géeju Atlantig, daanu ci, fii ci Ndakaaru (dëkk raw); ci Tànk (Wakaam, Ngor, Yoof) fekk ñu fi !
Balaa moo agsi, wëndéelu na, jaar Ërop, jaar Amerik ! Kon boog dab nañu, yëngal na jamono, yëngal Àdduna wërngel képp, wërngel këpp, wërngel këtt.
Li bees. Moonte ku xam jaar-jaari tarixu nit, xam ne du guléet musiba ak baala xëppu ci gox, dëkk, réew, mbaa pàcc ci dunyaa. Li bees kañ, moo di mbir mi ni mu gaawe, bette ak law ; dëgg la, ci ndimmalu dem ak dikk ci àddu ànd ak barew ak ñawkay, yéenekaay yu bees yi.
Tiitànge ak njàqare bare na, ñi faatu waxi noppi, moo xam góor, moo xam jigéen. Bàyyi wul ndaw, yab mag, waxantuma màggat; doore song, dem ba ci yab waa Siin, dàqe ji tubaab yi Ërop ak Amerik, Naar yi yóoxu, saraxolle, mu mujj, dabsi nit ñi nuul, fii ci Afirik, fii ci Senegaal, ñoom ñi demoon ba yaakaar dañu tul, mbaa Yàlla ñoom rekk la bëgg.
Li yëngal. Li jaaxaal nit ñi, boroom xam-xam yi, doctoor yi, fajkat yi ak njiitu réew yi, moo di ne mbas mi dafa yéeme. Kenn xamul ni mu juddoo. Ndax gëstukat yu waane ñoo ko rëccal, mbaa lu nu sos la, te tey ko, ndax bëre ponkal ci politik la, koom-koom ? Xëyna dina mës a leer.
Li yëngu daal, li ko yëngal moo ko ëpp doole. Li ko yëngal nak, ndax ci njugub la jóge, mbaa meneen mala, mu ñu doon jaay ci marse ?
Ndax daa mel ni fel, mbaa teeñ, mbaa saxayaay. Doom bi, ndax ci saxayaay, mbaa xob, lay dund ?
Xam-xamu seetantal dina ko mës a leeral. Li wóor moo di dugg na ci yaramu nit, di wàllaate, indaale yaram wu tàng ak sëqët su bon, dënn gu fatt, bokk ci bakkan buy selle, biir buy daw.
War nañoo xeex jàngoro bi, bëmëx ko ci biti. Réew yépp loolu la ñuy jéem.
Ñenn ni teel a fagaru, mel ni ki Siin, dem na ba bëmëx mbas, ñenn ñi yéex a jóg, sàggan mel ni Itali, Espaañ, Farãs, Amerik USBA, waaru nañu, metti na bu baax ci ñoom, ña fa dëkk, juddoo fa, màgge fa, di fa tedd, ak ñu fa ganesi, mbaa di fa wutsi wërsëg.
Pexe yi ak jumtuwaay yi. Bii mbir ne faax, yenn réew yi mel ni Siin jiital xam xam, xel ak caytu. Naka noonu ber ñi jàngoro ji laal, def ay lël, door di seet garab yu mën indi tan.
Ci réew yu bare, am ñu seen xel dem ci xam-xami Maam ya ak diine, ñu dem sax ba ni njaaxum yiy gën di bare ci àdduna ñoo tax Yàlla mere ñu, delluwaat di cawe, ngir ñu dellu ci dénkaane yi mu jaraale woon ci Yonent yi.
Jar na nu jàng, jàngaat, soobu ci, tanq ci woyu Sëriñ Muusaa Ka, Xarnu bi, xarnu bi ñu génn (XXel), moom bàyyiwul koom, aada, diine, mbaax ak xarbaax, tariixa, yoonu mucc, texe. Moonte war nañu fàttali, mbaa xamle ni, sunu Maam ya, waa Këmit, Misra, Esipt, ñoo jëkk bind ci dund ak dee ; mbégte ak naqar.
Fii ci Senegal. Ci sunum réew ; ki ko jiite, toog ci jal bi, Persidã Maki Sàll, woote na waxtaan ak njiitu làngi politig ak mbootaay yi ànd ak jamono, yiy aar liggéeykat yi, waxtaan ak dippite yi, ndawi réew mi ngir am lu mu yokk ci li mu xalaat ci bëre ak mbas mi. Ku ne def nga li la sa xel, xol, yaram, kàttan, mën-mën, pexe, gafaka may.
Gëstukat yi, fajkat yi, def nañu seen keem-kàttan, ba mbir mi am fu mu yam, jéggeegul dayo.
Bi mu agsee ba am fi weer, ñu gis ne laal na 195 nit, 40 % yi dañu indaale doomi mbas mi, dugal ko ci réew mi , 56 % dañu leen ko wàll, 4 % xamuñu fu mu ak naka la leen dabe. Loolu tax na, ñu war a gën a fagaru, ndax suñu xamul fépp fu mbas mi di jóge, war nañu dolli fagaru, loolu la Porofesëer Musaa Seydi, moom miy jiite xéex bi, ci xam-xamu settantal ak paj mi, denkaane.
Ñi koy jàppale ci caytu mi ak jumtuwaay yi, doktoor Ablaay Busó, Alfa Sàll ak Mamadu Jara Béey dalal nañu xel yi, joxewaale ay ndénkaane yu ñu mën a may ñu mucc ci. Dëgg la am na doomi réew yu ci jot a faatu, am ci ku doon ku am tur, fulla ak fayda ci réew mi ak ci bitim réew, mu di Paap Mababa Juuf, ku ñu ràññe ci xam-xamu tàggat yaram, ak ci gunge xale yi ci futbal, dem ba jiite ekipu Marsey, ca Farãs.
Ellëgu jàmm, tinkeeku ak tabaxaat. Li am ba des moo di, sàggan baaxul, wer gi yaram, jàng ak xam-xam war nañu leen sédd bu baax a baax. Ñu dellusi ci li mag ñi baax yi denkaane woon, fexe ba pénc yeek lël yu bare yi nuy amal, joxañoon, nu def leeni jëf. Su boobaa lu ñu bett, ñu dékku ko, ci lu gaaw. Dëkk ci fàtte, gàtt xel ak reccu ñoo ànd.
Gëstukat yi am nañu sas bu réy, war nañu gën di waxtaan ci seen biir, di wax ak ñiy jiite ci yeneen fànn.
Mbokk yi, at mii, nar na gudd tànk lool ! Mu ngi mel na fasu benn tànk, nitu guddi! Njuuma jaa ngook! Am na ñu mu jaafurloo, mel ni Tubaab yi wax nanu gaaw wuti garab, ñakk bu bees, jéemantu ko ci nit ñu ñuul. Taat wuy tàkk moom kenn mënu ko solal tubey, kërëndoom du set.
Doomi réew mi; doomi àdduna, jaaxle nañu! Ku moytuwul nak tam sa moroom dëmm, tam sa mbokk nóoxóor
Lu mën dindi jaaxle ? Xana daal ñu dal, gën njàccaar, yokk saytu mi, jàppoo ji, fagaru mi, paj mi. Nu jeexal ci seetlu bi, réew yu réew yi ci muccagum as tuut, ci Afirik mel ni Lesoto, Komoor, Malawi, Sudaan, Sawo Tome bokk nañu ci yi duggagul, mbaa yi sore xëccoo ak bóoxante yu metti ci biir àdduna. Kon boog nanu gaaw ci teggi tànk ci benn yoon, teg tànk wu bees, wu gën, te àndandoo jublu ci tabax Bennoo Afirik ci Mbokk.
Nañu Taxaw Temm, am Pasteef, tegu ci Yoonu Askan Wi, Déggoo ngir Bokk, Bëre, Daan.
DÉCÈS DE MASSÈYE NIANG
Le réalisateur sénégalais est mort vendredi à Dakar, à l’âge de 68 ans
Le réalisateur sénégalais Massèye Niang, est décédé vendredi à Dakar, à l’âge de 68 ans, annonce la Direction de la cinématographie du Sénégal dans un communiqué reçu samedi l’APS.
Le cinéaste a été formé en Allemagne et a réalisé en 1982 "Europe mein traum’’ (Europe mon rêve, un film sur l’émigration, les études et le mariage mixte. Sur le même sujet, il a aussi réalisé un film intitulé "A D’alés marabout in Detroit’’.
Massèye Niang a joué en tant qu’acteur en 2004 dans le moyen métrage "La deuxième femme" écrit et réalisé par la cinéaste française Caroline Pochon. Ce documentaire tourné au Sénégal est axé sur l’histoire d’une française devenue deuxième femme.
Niang a été aussi dramaturge et metteur en scène, car il a adapté au théâtre en 2015 son scénario "La légende du fusil, une pièce sur la colonisation présentée au Grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose et en Italie
"Il a tenté de traduire en plusieurs langues cette superbe pièce sur la colonisation’’, a témoigné le professeur Maguèye Kassé, par ailleurs critique de cinéma.
VIDEO
LE CHANTEUR CHRISTOPHE, INTERPRÈTE D'"ALINE" ET "LES MOTS BLEUS", EST MORT
Le chanteur français Christophe est décédé à l'âge de 74 ans des suites d'une maladie pulmonaire, a annoncé sa famille dans la nuit de jeudi à vendredi. Le célèbre moustachu aux cheveux mi-longs était hospitalisé depuis la fin du mois de mars.
REPORT DES CREANCES, LA BCEAO INTEGRE LES SALARIES DU PRIVE
La Banque centrale étend la décision de report des échéances de crédits aux entreprises particulières et aux salariés du privé. A condition qu’ils soient effectivement affectés par les effets de la crise sanitaire.
La Banque centrale étend la décision de report des échéances de crédits aux entreprises particulières et aux salariés du privé. A condition qu’ils soient effectivement affectés par les effets de la crise sanitaire.
La décision du Président Macky Sall d’épargner aux débiteurs des banques commerciales le paiement de leurs encours de créance devrait profiter également aux privés, fussent-ils entreprises individuelles ou salariés d’entreprise. Le directeur national pour le Sénégal de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) l’a fait savoir hier au président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (Apbef).
M. Ahmadou El Aminou Lô a indiqué dans son courrier à M. Bocar Sy que le dispositif d’accompagnement Covid-19, mis en place par la Banque centrale, «donne la possibilité aux établissements de crédit de l’Union d’élargir la mesure de report des échéances aux prêts accordés aux salariés du secteur privé, ainsi qu’aux entreprises individuelles affectées par la crise sanitaire». La mesure peut prendre trois mois et pourrait être renouvelée pour une autre échéance de trois mois supplémentaires en cas de besoin. Les banques qui accorderaient ces facilités à leurs clients se verront accorder la possibilité de «maintenir les crédits accordés à ces contreparties dans la classe des créances saines et à les traiter comme telles dans leurs catégories respectives au plan prudentiel».
Mais cette facilité a des limites objectives en ce sens que «les salariés qui continueront à percevoir l’intégralité de leurs revenus devraient être exclus du bénéfice de cette mesure».
Le Dg de l’Agence nationale de la Bceao précise bien que le report du capital et des intérêts dus à la date d’échéance par les entreprises et les particuliers «ne constitue pas un abandon de la créance ni en capital ni en intérêt. Il s’agit, pour les établissements de crédit, d’arrêter le cours des intérêts et d’attendre que leurs clients concernés reviennent à une meilleure fortune pour être en capacité de reprendre les remboursements».
En contrepartie, la Banque centrale assure avoir pris des mesures pour permettre aux établissements bancaires qui accorderaient ces facilités de crédit dans le cadre de l’atténuation des effets du Covid-19 d’accéder à des liquidités. Et des situations particulières des banques, dans le cadre des effets de la pandémie, seraient examinées également au cas par cas.
NON, LE COVID-19 N'EST PAS UNE "COMBINAISON DU SRAS ET DU SIDA"
En voulant décrire par une analogie les effets du coronavirus SARS-CoV-2 sur le corps humain, un médecin chinois a ouvert la voie à une interprétation complotiste de ses propos
Le Monde |
William Audureau |
Publication 18/04/2020
En ces temps de crise sanitaire, les analogies anxiogènes circulent plus vite encore que l’épidémie elle-même. C’est le cas d’un ensemble de rumeurs rapprochant Covid-19 et sida.
Ce que disent les rumeurs
Sur les réseaux sociaux – et ailleurs –, les rapprochements entre le SARS-CoV-2 et le sida sont de natures diverses. Il peut s’agir d’une confusion, qu’on peut supposer de bonne foi. Mais cela va jusqu’aux théories les plus complotistes, selon lesquelles le virus qui sévit actuellement a été créé à partir du virus responsable du sida par un laboratoire chinois à partir d’échantillons du VIH.
POURQUOI IL S’AGIT D’UNE CONFUSION
Il existe trois sources à cette confusion : une étude scientifique – dépubliée depuis –, des propos d’un médecin sortis de leur contexte et une piste thérapeutique expérimentale.
Le couac de l’étude sur la « similarité » entre les deux virus
Une étude indienne, publiée sur le site de prépublication BioRxiv, a évoqué « une similarité étrange »,« qui a peu de chances d’être fortuite », dans les séquences d’acides aminés d’une protéine du SARS-CoV-2, virus responsable du Covid-19, et celui du VIH-1, principal responsable du sida. Cette étude a presque été immédiatement reprise par les sites complotistes et sensationnalistes, avant d’être retirée par ses auteurs.
En effet, l’analyse, initialement mise en ligne sans relecture, a été vivement critiquée par la communauté scientifique pour ses approximations : lesdites séquences d’acides aminés – définies par le patrimoine génétique du virus – sont en réalité banales chez de nombreux virus, ont depuis corrigé plusieurs chercheurs. Les auteurs de l’étude, eux, l’ont retirée à la suite des commentaires qu’ils ont reçus.
Depuis, le site sur lequel cette étude avait été mise en ligne, BioRxiv, prévient par un bandeau que toutes les études qu’il héberge n’ont pas été soumises à une validation par des pairs. Ce sont souvent « des rapports préliminaires » qui « ne devraient pas être considérés comme des conclusions, des conduites sanitaires, des guides cliniques, ou être repris par la presse comme des informations acquises ».
Une confusion entre symptômes et virus
Autre assertion récurrente : le virus actuel serait une « combinaison du SRAS et du VIH ». Il s’agit là d’une citation déformée.
Lorsque, le 29 février, le média chinois officiel Global Times interroge Peng Zhiyong, directeur de l’unité de soins intensifs de l’hôpital Zhongnan de l’université de Wuhan, c’est sur les effets de la maladie, et celui-ci répond par une analogie, reprise par de nombreux sites : « L’influence du Covid-19 sur le corps humain est comme une combinaison du SRAS et du sida. »
Pourquoi ce parallèle ? Parce que d’un point de vue clinique, la maladie s’en prend à la fois aux poumons (fibrose pulmonaire) et au système immunitaire (lymphopénie). Mais le docteur Peng Zhiyong parle des symptômes de la maladie (le sida) causée par le virus et non des virus eux-mêmes (VIH). Or des virus très différents peuvent avoir des effets comparables.
L’analogie du docteur Peng Zhiyong ne fait en réalité que confirmer des éléments déjà connus. Une étude publiée le 20 février dans la revue médicale de référence The Lancet observait que sur 52 personnes hospitalisées en soins intensifs à Wuhan et souffrant du Covid-19, 85 % présentaient des signes de lymphopénie – un taux de globules blancs anormalement bas.
Surtout, la comparaison est inutilement anxiogène, car l’effondrement du système immunitaire n’est pas une spécificité du Covid-19 : la lymphopénie avait déjà été constatée il y a quinze ans chez les malades du SRAS, causé par un autre coronavirus qui avait sévi en Chine.
Selon Santiago Moreno, responsable des maladies infectieuses à l’hôpital Ramon y Cajal de Madrid, « la protéase du SARS-CoV-2 ressemble beaucoup à celle du VIH. Cette enzyme est fondamentale pour que le virus puisse se répliquer. La combinaison du lopinavir et du ritonavir inhibe et bloque le VIH. Les résultats que nous avons pour l’instant connus en l’utilisant pour le coronavirus sont encourageants ».
L’un des avantages de cette combinaison est d’être déjà validée cliniquement et disponible à grande échelle, dans une période où la science doit trouver des solutions, et vite, face à un virus encore nouveau, et pour lequel aucun vaccin n’entrera en production à court terme. Cette stratégie dite de « repositionnement » consiste à appliquer un traitement existant à une autre maladie que celle à laquelle il est initialement destiné. Une soixantaine d’expérimentations thérapeutiques de ce type sont en cours dans le monde, avec des antiviraux traditionnellement employés contre le sida, mais aussi contre l’hépatite ou Ebola.
par Jean Pierre Corréa
LE SÉNÉGAL « RIZÉE » DU MONDE ?
Quel est notre problème ? Le Coronavirus ou les millions de tonnes de riz à se partager ? Pourquoi les maires ne se disputent-ils pas le titre de la commune qui aura vu le moins de cas communautaires apparus dans leurs cités ?
Au train où vont les choses, dans ce tragicomique feuilleton de la distribution de vivres aux populations de notre pays, nous serons passés à côté de l’essentiel, mais il se pourrait bien qu’au final, le Sénégal réussisse la prouesse d’être le pays le moins touché du monde. Simplement parce que le Coronavirus, malin comme il est, fait tout pour éviter d’attraper « le Sénégalais », qui rendrait risible son statut de « tueur » à la face d’un monde transi de trouille.
Les bonnes réponses apportées par le chef de l’Etat aux journalistes de RFI et de TV5, sur nos méthodes et nos objectifs face à la menace du Covid-19 qui pèse obstinément sur le Sénégal, ont été vampirisées, comme d’habitude, par le brouhaha traditionnel dans lequel se noient toujours nos responsabilités pas prises devant l’Histoire, à laquelle ce sacré virus nous offre pourtant l’opportunité d’en écrire de nouvelles et belles pages.
La prestation du président Macky Sall faisait penser à ces couples qui reçoivent des amis à déjeuner et qui devant leurs hôtes se donnent du « mon chéri », « mon amour », et qui une fois ceux-ci partis, se remettent chacun dans leur coin, ne se disant plus rien. Tout roulait dans ses propos. On en avait presque oublié ces soupçons de scandales qui font hélas, les « Unes » de nos quotidiens. Jusqu’à la brusque question subsidiaire d’un des journalistes, qui sans aucune précaution de langage, demanda à Macky Sall si l’implication du frère de son épouse dans cet imbroglio, n’allait pas avoir pour conséquences les hésitations pour le coup légitimes des institutions qui nous ont promis leurs aides. En Gaulois dans le texte : « tout ce pognon de dingue va-t-il encore une fois servir à se payer des bolides et des palaces avec piscines » ?
Réponse de l’époux qui recevait : « face à de telles problématiques, tellement urgentes dont je viens de vous parler, on ne va tout de même pas abaisser le niveau de notre docte discussion, avec de telles mesquineries ». Ben voyons ! D’ailleurs, il n’a pas tort puis que la presse en fait ses choux gras et nous feuilletonne avec gourmandise, ces agissements de vandales, alors qu’il faudrait les traiter comme ce qu’ils sont en réalité : de gravissimes crimes économiques.
Dans ce cirque obscène auquel nous convient nos politiciens, il ne manque que Bob Geldof, ce rêveur qui avait eu l’idée de sauver l’Ethiopie de la famine. Quel est notre problème ? Le Coronavirus ou les millions de tonnes de riz à se partager et à distribuer ? Pourquoi les maires des communes ne se disputent-ils pas le titre de la commune qui aura vu le moins de cas communautaires apparus sur leurs cités ? Il n’y en a pas un seul qui fait le tour des maisons pour recommander gestes barrières et responsabilité devant cette pandémie, expliquant à leurs ouailles que le Covid-19 n’est en rien une MST, et qu’il ne faudrait pas en avoir honte au point de le dissimuler pour mieux l’éparpiller.
Cette responsabilité du président Macky Sall face à l’Histoire aurait voulu que le jour de la réception des tonnes de riz, il s’avance, tel un Général en guerre, non pas vers son frère et son beau-frère, mais vers le chef d’État-major de nos armées, auquel il aurait donné la superbe occasion, après un 4 Avril sans défilé, de faire corps avec la nation entière. Quel spectacle de voir une armée mobilisée par la distribution de denrées, hélicoptères voletant, camions déversant vivres et conseils dans une discipline que seule l’armée peut inspirer. Quel message nous avons manqué de pouvoir diffuser d’une armée en mission humanitaire, même si sous certains uniformes bougent des sénégalais « comme les autres ».
Au contraire, il nous est offert le spectacle d’un homme qui transpire à grosses gouttes en délivrant son incantatoire probité face à un peuple, qu’il était tellement plus urgent de mobiliser sur les conditions de sa survie et de sa projection vers le monde d’après Covid 19.
Nous avons eu droit depuis des jours à la propagation du « Crocovid-221 ». Là, nous sommes immunisés contre la honte, et sommes tout disposés à être avec fierté « LA RIZEE DU MONDE ».
Au grand Bal des tocards, nous ne serons assurément pas l’orchestre…
Formé à la Masia (académie du FC Barcelone), Keita Baldé Diao a explosé en Italie sous les couleurs de la Lazio Rome (D1). Aujourd’hui sous les couleurs de l’As Monaco (D1 France), l’international sénégalais n’exclut pas un retour en Espagne où vivent ses parents. Dans un entretien accordé à «AS», le joueur de 25 ans a affirmé son souhait de retourner au Barça, 9 ans après son départ de la Catalogne. Il est également revenu sur son quotidien avec le confinement, son passage en Italie, ses années de jeunesse, la rumeur Sadio Mané au Real Madrid, mais aussi son choix de défendre les couleurs de l’équipe nationale du Sénégal.
AS : Comment vivez-vous cette période de confinement?
Je viens de terminer l'entraînement. J'essaie de le prendre de la meilleure façon possible. C'est surréaliste, car personne n'y est habitué. Ici, les gens respectent très bien les règles imposées. Nous devons donc rester à la maison, faire des exercices.
Keita Baldé : Il vous arrive-t-il de quitter souvent la maison?
Je ne sors que pour aller au supermarché ou à la pharmacie. Je m'entraîne ici à la maison. Et en bas dans le garage, je fais des exercices de vitesse.
A quoi ressemble une journée en confinement?
Nous faisons des ateliers quand nous voulons. Ils nous envoient les exercices du lendemain. C’est très bien expliqué tous les soirs et je le fais toujours le matin. Nous avons un GPS connecté au mobile et ils surveillent l'intensité de nos activités.
Sentez-vous la solitude en ces moments?
Non, je suis en couple. Je suis avec mon fils de cinq mois et ma copine. Mes parents sont à Barcelone. Ils ne quittent pas la maison. Et pour le moment, tout le monde va bien.
Les clubs ont demandé aux joueurs de diminuer leurs salaires. Est-ce le cas à Monaco?
Pour le moment, nous avons réduit nos salaires de 30%.Tous les joueurs se sont rencontrés et nous avons décidé de faire ce geste. Le président l'a compris et nous a remerciés.
Pensez-vous que cet arrêt est profitable à certains clubs ?
Cette pause nous a tous blessés. Nous étions de bonne humeur avec le nouvel entraîneur. Maintenant, cette pause a tout changé. Mais nous ne sommes pas les seuls. Tous les clubs vont le sentir.
Les vacances de cette année sont menacées. Il vous arrive t-il d’y penser ?
Je ne sais même pas quoi penser. C'est spécial. Ils veulent finir la saison et cela devrait se faire, une fois que la maladie sera vaincue. Mais à l’heure actuelle, je ne sais pas ce qui sera fait.
Vous avez connu le derby de Rome avec deux buts lors de la victoire contre la Roma. Comment aviez-vous vécu ce moment?
C'est un sentiment unique. En plus, mon dernier derby à Rome avait coïncidé avec le dernier derby de Francesco Totti. Ce fut un moment spécial dans ma carrière.
Comment est le public de la Lazio?
Avec moi, il a été très bon. Les fans ont bien pris soin de moi. Je suis sorti de leur centre et j'ai explosé, même étant jeune. Je les respecte beaucoup et ils me le rendent bien.
Racontez-nous votre passage à l'Inter Milan.
C'est la beauté du football. Laissez de bons souvenirs et vous serez respecté. L'Inter a été une expérience courte, mais intense, avec beaucoup d'émotions. J'ai marqué le but qui avait qualifié l'équipe pour la Ligue des champions. C'était unique.
Derby de Rome ou de Milan, lequel vous préférez?
Celui de Rome est plus intense. Les gens jouent avec le cœur. C'est unique. Celui de Milan est plus glamour, car ce sont les deux grands en Italie, en comptant également la Juventus. C'est le derby de classe. Chacun a ses propres choses spéciales.
Vous êtes né en Espagne et vous avez opté pour le Sénégal. Pourquoi ce choix ?
J'ai décidé de jouer au Sénégal à cause des racines de mes parents. Je l’ai fait pour voir le sourire de mes parents, pour qu'ils se sentent plus fiers de moi. C’était le rêve de ma famille. Et c’est l'une des meilleures décisions que je n’ai jamais prises. Je n'ai jamais douté. Et chaque jour, je suis plus heureux. Rendre tant de gens heureux est une fierté.
Comment jugez-vous l’évolution de l’équipe nationale du Sénégal ?
Nous avons une grande génération, avec des jeunes talentueux. Nous sommes une grande équipe en Afrique et nous n'envions personne. Il faudra travailler pour que l'équipe nationale puisse ailler le plus loin possible dans les compétitions à venir.
Qu’est-ce que cela vous fait de jouer avec Sadio Mané ?
C'est un grand frère et il mérite le meilleur. Il est humble et personne ne lui a rien donné. Il mérite d'être là où il est aujourd'hui.
Pensez-vous qu’il va quitter Liverpool?
Pour vous dire la vérité, nous n'avons pas parlé de football. Je sais qu’il est très bien là-bas. L'entraîneur l'aime beaucoup. Quelque chose de très attirant doit lui venir pour qu’il quitte Liverpool. Il a beaucoup donné à ce club. Il y a peu d'équipes comme Liverpool.
Le Real Madrid est-elle la bonne équipe pour lui?
Cela dépend de beaucoup de choses. Je ne sais pas quelle est sa décision. Dans un an ou deux, il voudra peut-être changer. Et je ne pense pas qu'il veut être là toute sa vie. C'est un garçon intelligent et il sait ce qui est bon pour lui. Et il sait ce qu'il doit faire. Mais pour ce qui est de Madrid, de nombreux noms sont avancés.
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l'académie des jeunes de Barcelone?
Je garde de très bons souvenirs. J’étais encore jeune et ça s'est très bien passé pour moi. J'ai eu une excellente formation au sein de cette académie. J’avais des coéquipiers comme Bellerín (Arsenal), Marc Navarro (Leganés), Grimaldo (Benfica), Samper (Vissel Kobe), Iniesta (Vissel Kobe). Que de très bons joueurs.
Souhaitez-vous évoluer un jour en Liga espagnole ?
C'est l'un de mes souhaits. J'ai pu jouer à l'Académie des jeunes du Barça. Et c'est l'un des meilleurs championnats au monde. J’aimerais bien y jouer un jour.
Peut-on s’attendre à un retour au FC Barcelone?
Bonne question, hein. Si Gerard Piqué devient président du club, je reviendrai. Cela dépend des circonstances. Je ne dirais pas non pour l'instant. Je ne te mentirais pas. J'y penserais et peut-être plus tard, je dirai non.
Comment Robert Moreno gère t-il le vestiaire de Monaco?
Il est venu avec des idées claires. Il a relancé un 4-3-3 et a utilisé chacun à sa place. De plus, il est «classe Barça». Et nous sommes très à l'aise avec lui.
Quels sont vos objectifs pour le reste de la saison?
Dans la situation que nous vivons, je n'ose pas me mouiller. Je pense que si la Ligue décide de la reprise du championnat, nous ne devrions pas nous fixer d'objectifs. Il faudra tout simplement jouer et à la fin, nous ferons le calcul.
Quelle est votre relation avec Cesc Fábregas, également un produit de La Masia ?
J'apprécie vraiment Cesc. Nous avons beaucoup de liens. Je pense que le Barça ne s’est pas bien comporté avec lui, car il est allé en Angleterre à 16 ans. Il a grandi à Arsenal, gagnant beaucoup de choses avec ce club. Et lorsque Barcelone est revenu à la charge, le club avait déjà les trois meilleurs milieux de terrain du monde (Xavi, Busquets et Iniesta). Il est revenu au club, mais a fini par rejoindre Chelsea. Il est maintenant ici à Monaco avec nous. C’est un exemple pour tout le monde.
On parle de Lautaro Martinez au Barça. Pensez-vous qu’il va quitter l’Inter?
J'aime beaucoup Lautaro. Il a joué avec moi l'année dernière et c’est joueur que j’apprécie énormément. Il est rapide et je le vois très loin dans sa carrière. Je vois qu'il est difficile pour l'Inter de le laisser partir. Mais je pense que le Barça devrait essayer de le faire signer. Mais ce sera compliqué, car l’Inter est dans une logique de bâtir une équipe pour tenter de prendre le titre à la Juventus.
Pourquoi les grands joueurs africains ont parfois des difficultés à convaincre quand ils jouent avec l'équipe nationale?
Il y a des choses qui vous limitent comme le terrain de jeu, l'organisation de l'équipe. Ce n'est pas facile. Si vous êtes habitué à l'Europe, il y a beaucoup de choses à prendre en compte. C’est notamment le ballon, la chaleur, le système