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28 juillet 2025
QUAND LE SENEGAL MARCHE SUR SA MEMOIRE
Entre mauvaises conditions de conservation, problème d’archivage, absence de cinémathèque, le Sénégal s’est amputé d’une bonne partie de son patrimoine cinématographique.
Mariame DJIGO et Ndéye Anta Dieng |
Publication 27/01/2020
Entre mauvaises conditions de conservation, problème d’archivage, absence de cinémathèque, le Sénégal s’est amputé d’une bonne partie de son patrimoine cinématographique. Pour ne pas voir ce patrimoine imagé réduit à néant, la Direction de la Cinématographique a tenté de sauver cet héritage immense. Elle a pu recycler les quelques bobines de films et d’actualités sénégalaises qui restaient. Selon le réalisateur Mansour Sora Wade, il est temps d’organiser le secteur de la gestion du patrimoine cinématographique et de former des gens capables de travailler dans l’archivage des films.
Dans un film de cinq minutes que nous a montré le directeur de la Cinématographie, Hugues Diaz, on voit des bobines de films et d’actualités sénégalaises, avant l’avènement de la télévision, entassées sous la poussière dans les anciens locaux de la Direction de la Cinématographie. Dans cet endroit également, les toiles d’araignées et des matériaux rouillés font le décor. Atteintes du «syndrome vinaigre» (caractéristique des bobines), la plupart du patrimoine cinématographique sénégalais ont fini par se détériorer. Depuis quelques années, la Direction de la Cinématographie a entamé une opération de récupération des quelques bobines qui ont pu se sauver. On les retrouve entreposées dans leurs nouveaux locaux dans une salle qui devra toujours rester climatisée pour éviter leur dégradation. Si pour certaines bobines, le nom du contenu est resté, pour d’autres, il est effacé. Pour le réalisateur Mansour Sora Wade, le «problème d’archivage» des actualités sénégalaises a fait qu’aujourd’hui qu’on doit aller jusqu’en France pour pouvoir les voir. «Si aujourd’hui, on a besoin de la première prestation de Senghor quand il a accédé au pouvoir par exemple, on va le trouver où ? », s’interroge Mansour Sora Wade. Il répond : «Si ce n’est à l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) qui se trouve en France ». Et pour en avoir l’accès, «il faut payer», a fait savoir le réalisateur du film «Ndeysaan ou le Prix du pardon».
«On aurait pu avoir une cinémathèque»
S’agissant des films réalisés par des Sénégalais, Mansour Sora Wade trouve le problème de conservation dans l’absence de cinémathèque au Sénégal. «Aujourd’hui, je pense que le Sénégal aurait pu avoir une cinémathèque chargée de collecter et de préserver des films. Il y’a eu un vieux projet qui date des années 80 où il était question de créer une cinémathèque au Sénégal. Ce qui permet de conserver tous les films sénégalais et accueillir les droits», a laissé entendre Mansour Sora Wade. Toutefois, dira-t-il, «je ne peux pas vous dire, où est-ce qu’on en est très honnêtement ?».
Nécessité d’organisation et formation
Pour Mansour Sora Wade, le secteur de la gestion du patrimoine cinématographique doit tout simplement être organisé. Selon lui, au niveau du cinéma, le Sénégal était devant beaucoup de pays. Ce qui lui fait dire qu’il devrait disposer de cinémathèque pour acquérir tout le patrimoine cinématographique. Toutefois, a-t-il tenu à préciser, «ça demande énormément d’organisation et de formation parce qu’il faut que les gens soient formés pour pouvoir travailler dans une cinémathèque et on parle des archives de film, il faut des gens formés pour ça». Non sans ajouter, «même si ça devait se faire, je ne sais s’il y’avait des images qui sont conservées concernant les actualités sénégalaises, il faudra les restaurer. Ça coûte énormément cher».
Des films sénégalais conservés au Burkina
En effet, face à la fragilité des archives cinématographiques, la numérisation pourrait apparaître comme la clé du problème. C’est pourquoi, dit Mansour Sora Wade, «il faut les restaurer et ensuite, les numériser parce qu’actuellement, on est obligés de tout numériser. Ça demande beaucoup de moyens». De l’avis du réalisateur, le secteur d’archives de films est pourtant organisé dans le monde du fait de son importance.
«Aujourd’hui, logiquement dans notre pays, l’ensemble des films du patrimoine cinématographique devrait être conservé quelque part parce que ça fait partie de notre histoire à l’image de la Tunisie de l’Algérie et le Burkina Faso», a expliqué Mansour Sora Wade. Et de poursuivre, «le Burkina Faso a une cinémathèque africaine. Moi-même, j’ai déposé tous mes films là-bas à titre gratuit pour qu’ils y soient conservés». « Si le Sénégal avait une cinémathèque, j’allais faire la même chose mais malheureusement, le Sénégal est quand même un pays au niveau du cinéma est leader, alors il faut organiser le secteur », a laissé entendre Mansour Sora Wade. Plus optimiste, il dira : « et même pourquoi pas, plus tard arriver à acquérir des droits non commerciaux de films africains que ça soit dans cette cinémathèque-là. Au niveau de l’Afrique de l’Ouest, nous étions devant tout le monde quand on parlait de cinéma».
RESULTATS D’UNE RECHERCHE DE DEUX ITALIENS : 400 films de 1960 à 1980 découverts
Après une recherche qui a démarré en 2009, deux italiens Tiziana Manfredi et Marco Lena ont mis la main sur l’intégralité des archives audiovisuelles des actualités sénégalaises de 1960 à 1980. Le travail publié en janvier 2020 fait état de 400 films d’actualités sénégalais datant des années 1960 voués à la destruction. Ils ont, en effet, examiné avec un laborantin sénégalais 5900 bobines de pellicule en perdition. Ces films de huit à vingt minutes, tournés en 16 mm, étaient diffusés dans les cinémas de Dakar, montrant les nouvelles du pays et internationales, à une époque où la télévision n’entrait que dans les foyers les plus aisés. Sur les 5 900 bobines retrouvées par terre, seulement 400 sont saines. Les 5900 bobines abandonnées sont découvertes dans un bâtiment du ministère de la culture.
LE SENEGAL EXPLORE L’EXPERTISE LOCALE ET LA DIASPORA
Ils sont au total 21 experts sénégalais de la diaspora, aux côtés de 11 autres locales à participer à la conférence dédiée à l’expertise sénégalaise spécialisée dans l’industrie du pétrole et du gaz
Quelques 32 spécialistes en développement de chaînes de valeur et de systèmes de marché d’ici et d’ailleurs dans l’industrie pétrolière et gazière ont magnifié, samedi dernier la démarche du ministère du Pétrole et des énergies pour sa gestion inclusive desdites ressources. Une participation remarquable à laquelle les experts ont laissé entendre que l’exploitation de ces ressources ne fera pas de sitôt du Sénégal un pays comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Australie…
Ils sont au total 21 experts sénégalais de la diaspora, aux côtés de 11 autres locales à participer à la conférence dédiée à l’expertise sénégalaise spécialisée dans l’industrie du pétrole et du gaz, samedi dernier, à Dakar, sur initiative du ministère du Pétrole et des énergies.
Une participation riche et féconde en termes d’expériences et d’expertise en la matière. Bref, il est à espérer que le Sénégal puisse tirer profit du potentiel hautement qualifié sur toute la chaine de valeur de l’industrie pétrolière et la mettre à profit de l’intérêt général. Un atout pour le Sénégal au regard des niveaux de responsabilité et d’expérience professionnelle déclinés, des uns et des autres allant de 10 à 40 ans au plan mondial. Une connaissance et une maitrise en la matière jamais flairé par le ministre du Pétrole et des énergies Mouhamadou Makhtar Cissé qui l’avoue d’ailleurs : «Je savais que le pays ne manque pas de ressources humaines de qualités dans bien des domaines. Mais, sur ce qui nous réunit aujourd’hui, non! Et si, je l’avais compris très tôt, j’aurai demandé à m’enfermer avec vous pour une semaine et non une journée».
Et d’ajouter: «Mais tenez-vous bien, nous trouverons le moyen de tenir des rencontres du genre soit à l’extérieur soit, ici même. Et le ministère en question mettra tout en œuvre pour l’organisation annuellement des rencontres du genre, en parfaite intelligence avec vous, mais de préférence ici pour garder jalousement la stratégie d’exploitation et de gestion durable de nos ressources pétrolières et gazières». Le directeur général de la Société Africaine de Raffinage (Sar) Sérigne Mboup de renchérir: «J’avoue que ceux qui sont là représentent de loin ceux qui n’ont pas été au rendez-vous de ce jour. Nous sommes dans une dynamique d’inclusion pour faire profiter énergiquement notre pays aux retombées économiques de ces ressources».
Moïse Diégane Sarr, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères aux experts, dira: «La mobilisation de l’expertise sénégalaise dans le secteur pétrolier et gazier revêt une importance toute particulière pour le gouvernement du Sénégal. Dans un tel contexte, se suffire de l’expertise locale est alors punitif». Dès lors, «la diversification des profils s’impose d’une part de combler tous les gaps d’expertise et d’autre part d’offrir une chance aux compétences sénégalaises de s’exprimer et de contribuer à l’avance d’un Sénégal prospère avec une croissance inclusive durable de richesses et de valeur pour nos populations».
A noter tour à tour, tous ont magnifié la démarche participative et inclusive du ministre Mouhamamdou Makhtar Cissé pour cette heureuse initiative visant à réunir tous les spécialistes sénégalais d’ici et d’ailleurs pour faire profiter les populations de cette prometteuse industrie pétrolière et gazière. Ils ont par ailleurs, invité le gouvernement à tenir bon discours aux Sénégalais parce que le Sénégal ne deviendra pas l’Arabie Saoudite, l’Australie, le Qatar d’ici 30 ans. Aux motifs que nous avons signé des contrats de recherche et de partage de production, mais également l’indisponibilité d’un contenu local à même de capter le maximum de dividendes.
''GOLO DI BEY, BABUN DI DUNDEE'', C’EST FINI TOUT ÇA !
Le président de l’Institut Diambars assume entièrement la nouvelle orientation prise par sa structure, qui, dans une stratégie de survie dit-il, n’acceptera plus que le fruit de l’investissement réalisé ne profite qu’aux intermédiaires.
Le président de l’Institut Diambars assume entièrement la nouvelle orientation prise par sa structure, qui, dans une stratégie de survie dit-il, n’acceptera plus que le fruit de l’investissement réalisé ne profite qu’aux intermédiaires. Pour Saër Seck, c’est même une question de refuser une nouvelle colonisation par le sport. Il nous livre ici ses arguments pour justifier la proposition d’un accord de cession des droits de représentation par les pensionnaires de Diambars, jusqu’à la fin de leur carrière sportive, tout en se montrant flexible pour l’autre accord, concernant les droits à l’image.
M. Seck, vous êtes président de l’Institut Diambars. Selon des informations qui nous sont parvenues, vous avez décidé, depuis décembre, de faire signer à vos pensionnaires, des accords de cession de leurs droits de représentation et d’image et ce, pour toute la durée de leur carrière sportive éventuelle. Qu’est-ce qui justifie une telle décision ?
« Depuis 2003, tous les jeunes qui viennent à Diambars, ainsi que leurs parents, signent une convention, qui règle la relation entre les pensionnaires et l’Institut. Le jeune qui arrive est totalement pris en charge par nous. Il est hébergé, nourri, scolarisé, entraîné, formé, soigné, transporté, assuré…
Nous faisons tout. Il faut savoir que Cette convention a toujours existé. Jusqu’ici, les jeunes et les parents cèdent à Diambars les droits jusqu’à l’âge de 23 ans en ce qui concerne la représentation et l’image. Ils s’engageaient à l’époque sur une période de 5 ans qui nous permettait d’assurer un compagnonnage.
Ce qu’on n’a jamais mis vraiment en œuvre. Ce qui se passe, c’est qu’à chaque fois qu’un jeune commence à ressembler à quelque chose, à devenir performant, à avoir le statut d’international, on a des parents qui changent totalement ou des oncles qui surgissent de nulle part pour réclamer des choses.
Nous avons changé de type de convention pour plusieurs raisons. On a eu 16 ans d’existence en novembre dernier.
Aujourd’hui, quand on regarde l’économie mondiale du foot et les transferts, quand un jeune part très tôt dans un pays comme l’Angleterre et y reste pour le reste de sa carrière, quand il fait des transactions, tout le monde gagne sauf son club formateur : le club qui vend, celui qui achète, le joueur, l’agent, tous gagnent, sauf le formateur ! L’indemnité de formation c’est au niveau du premier transfert et c’est un montant infime.
Ensuite, nous sommes toujours obligés de céder nos meilleurs joueurs pour quasiment zéro franc, sinon ils reviennent et perdent leur rêve. Il y a eu des joueurs pour lesquels on a dû renoncer à notre part d’indemnité pour qu’ils restent dans leurs clubs qui étaient en difficulté financière.
Les gens oublient qu’on a dû faire des efforts très importants pour leur permettre de partir. Je l’ai dit partout y compris devant le président de la FIFA : tant qu’on n’inversera pas cette logique, les pays émetteurs de talents vont être les dindons de la farce. Ça ne peut pas continuer. »
Pour les clubs formateurs, la FIFA a quand même mis en place des mécanismes tels que l’indemnité de formation et la contribution de solidarité, qui leur permet de recevoir une partie des transferts…
« Non, l’indemnité de formation, ce n’est qu’au niveau du premier transfert. Et cette indemnité, elle n’est pas loin de zéro. Au moment où je vous parle, je négocie le transfert vers un club français d’un de nos joueurs phares, Mor Talla Gaye, qui est notre capitaine. Un attaquant excentré. Je suis quasiment dans l’obligation de le laisser partir pour zéro franc, sinon, il revient.
Pour faire quoi ?
Cela fait quatre ans qu’il joue dans notre championnat. La contribution de solidarité, elle est égale à 5% sur toute la carrière du joueur, de l’âge de 12 à 23 ans. Les jeunes qui partent on essaie de les faire partir le plus tôt possible pour qu’ils aient une chance.
Aujourd’hui, Ibrahima Dramé est parti, il a eu 18 ans en octobre dernier. Donc, pour nous, l’indemnité de formation, c’est les pourcentages les plus faibles qui sont ceux du départ qu’on va toucher.
Sur ces 5%, ça va faire, moins de la moitié, 1,75% à peu près, sur toute la carrière. Et demain, le club autrichien qui l’a pris jusqu’à ses 23 ans, va toucher la différence 3,25%. Plus le transfert qu’il va faire. Parce que si c’est un attaquant et demain devient un attaquant de référence, c’est minimum 40 ou 50 millions sinon 80. Et l’agent qui va mener la transaction va toucher 2, 3, 5 millions d’euros.
Dakar, 27 jan (APS) – Les quotidiens de ce lundi reçus à l’Agence de presse sénégalaise (APS) ont titré sur divers sujets allant des faits de société à la politique en passant par l’information internationale avec un prétendu sentiment anti français qui a voix au chapitre en Afrique.
C’est surtout le principal sujet du quotidien Enquête qui en a fait un dossier avec cet appel à la une : ‘’sentiment anti français : ‘’Mythe ou réalité ?’’, interroge le journal d’informations générales.
‘’Le sentiment anti français fait fureur dans certains pays : au Sénégal, il est ambivalent’’, écrit à sa une l’Enquête qui donne la parole à des politiques, des intellectuels et autres artistes.
Pour Madieye Mbodj, le politique : ‘’Les Sénégalais n’éprouvent aucun sentiment anti-étranger peu importe la nationalité’’, tandis que l’économiste Ndongo Samba Sylla estime que ‘’c’est travestir le combat des Africains que de parler de sentiment anti français’’.
L’artiste Madzo pense quant à lui : ‘’nous ne voulons plus de la France à nos tables de décision’’.
Toujours sur l’international, Vox Populi ouvre son édition de ce lundi sur des incidents ayant eu lieu en Gambie, dimanche : ‘’Barrow massacre les Three years jotna’’ écrit le journal, informant que des manifestations ont fait trois morts dans la capitale gambienne, Banjul.
‘’3 morts à Banjul dans la répression des anti wax waxeet’’, écrit le journal.
Ce sujet de ‘’une’’ sur l’international n’est pas loin de cette information du quotidien gouvernemental, le Soleil annonçant : ‘’Macky Sall gratifie l’Union africaine’’.
‘’La semaine prochaine, en Corée du Sud, il recevra la distinction décernée par la Fédération pour la paix universelle et fera don des 300 millions de francs au Fonds pour la paix de l’Union africaine’’, écrit le quotidien gouvernemental.
Loin de l’actualité internationale, Source A titre sur ‘’les violences scolaires’’.
Le quotidien informe que c’est entre autres points au menu de la réunion de monitoring entre le G7 (des syndicats d’enseignants) et l’Etat sur fond d’avancées et de vérités crues.
Le journal a comptabilisé ‘’une dizaine d’agressions
perpétrées contre des enseignants et qui ont fini d’ulcérer le Gouvernement. Les ministres de l’Education et de la Justice instruits pour lapider Satan’’.
Toujours sur ces ‘’négociations gouvernement-G7’’, le Quotidien pense que c’est ‘’l’échec’’, estimant que l’émissaire de l’Etat, ‘’Cheikh n’a pas déKanté la situation’’.
‘’C’est l’impasse’’, estime aussi Walf Quotidien évoquant les négociations entre l’Etat et les syndicats d’enseignants réunis autour du G7.
Pas loin de ce sujet, Waa Grand Place parle d’un imbroglio autour du fauteuil du DG de l’ARMP en
titrant sur les : ‘’Manœuvres et contre manœuvres pour liquider Saer Niang’’.
Libération écrit quant à lui sur ‘’la mafia (qui) a privé d’eau des populations rurales de Linguère, Matam, Podor, Kolda, Bakel…’’.
Le journal indique : ‘’Comment 505,522 millions ont été pompés’’.
C’est la politique qui a droit de cité à la une de l’As qui parle des ‘’nouveaux gendarmes de l’APR (au pouvoir’’ illustrant sa titraille avec des photos de
Abdoulaye Daouda Diallo, d’Awa Gueye et d’Oumar Gueye qui selon la publication ont été appelés pour renforcer sa commission de discipline.
Ces responsables selon la publication ‘’ont été cooptés par le chef de l’Etat pour faire la police au sein du parti présidentiel qui tangue gravement’’.
A Sud quotidien, la ‘’une’’ a trait à un sujet sur l’économie avec ‘’les réserves des experts’’ sur le développement ‘’fast track’’ (attendu) du Sénégal via les ressources pétrolières et gazières’’.
Le Sénégal ne deviendra pas l’Arabie Saoudite, l’Australie, le Qatar d’ici 30 ans selon des experts interrogés par le quotidien privé.
C’est aussi un sujet ayant trait au gaz et au pétrole qui ouvre le quotidien l’Observateur qui revient sur l’affaire du présumé scandale Pretrotim.
‘’Aliou Sall-Timis, enquête sur un statu quo’’, indique le quotidien privé parle des signaux annonciateurs d’un non lieu.
Dans cette affaire ‘’Aliou Sall (est) toujours considéré comme un simple témoin’’, ajoute le journal évoquant aussi ‘’le sort réservé aux plaintes d’ Abdoul Mbaye et de Mamadou Lamine Diallo’’.
REMOUS AU SEIN DE L'APR
Selon le professeur Mamadou Diouf, l’exclusion de Moustapha Diakhaté des rangs de l’Alliance pour la République est la preuve que la bataille de succession a déjà commencé au sein de cette formation politique du chef de l’Etat
Selon le professeur d’histoire à Columbia University des États-Unis, Mamadou Diouf, l’exclusion de Moustapha Diakhaté des rangs de l’Alliance pour la République est la preuve que la bataille de succession a déjà commencé au sein de cette formation politique du chef de l’Etat. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 26 janvier, Mamadou Diouf a également indiqué au sujet du dialogue national qu’il a été convoqué dans le but de trouver un compromis permettant d’imposer à la population sénégalaise des mesures très dures.
En dépit du refus du chef de l’Etat, Macky Sall, de tout débat sur sa supposée ambition cachée de briguer un troisième mandat, la bataille pour sa succession aurait déjà commencé au sein de sa propre formation politique, l’Alliance pour la République (Apr).
L’information est du professeur d’histoire à Columbia University des États-Unis. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 26 janvier, Mamadou Diouf qui se prononçait sur l’exclusion de Moustapha Diakhaté des rangs de l’Alliance pour la République prononcée le mardi 21 janvier par la Commission de discipline de ladite formation politique indique que cette décision constitue un signal fort que la bataille pour la succession a déjà commencé au sein du parti au pouvoir. «La sortie de Moustapha Diakhaté : son exclusion est effectivement le signal que la bataille pour la succession a commencé au sein de l’Apr, même si c’est une bataille feutrée pour le moment. Et c’est tout à fait normal», a assuré l’invité de notre confrère Baye Oumar Guèye qui prédit de graves répercussions de cette bataille sur l’appareil du président de la République. «Probablement, on va se retrouver dans une situation où il va y avoir des tensions de plus en plus importantes entre l’appareil d’Etat et l’appareil politique, c’est-à-dire l’Apr. Et ensuite, il va y avoir une cacophonie extraordinaire de plus en plus importante. Cette bataille va secouer dangereusement l’appareil du président de la République».
Poursuivant son analyse sur cette question de succession, l’invité d’Objection a également cité le nom des trois prétendants sérieux au sein du parti au pouvoir capables de revendiquer dignement la place du Président Sall. Il s’agit entre autres, de l’actuel ministre des affaires étrangères, Amadou Ba, de l’ancien Premier ministre = et actuelle présidente du Conseil économique social et environnemental, Aminata Touré, et de l’actuel ministre de l’Énergie, du pétrole et du Gaz, Mouhamadou Makhtar Cissé.
Mamadou Diouf a rappelé dans la foulée le cas du président Abdou Diouf dont les dernières années de gestion étaient également fortement marquées par la bataille de succession au point qu’il lui était impossible à un certain moment de contrôler l’appareil du Parti socialiste à cause du phénomène de survie. « Car, des gens faisaient tout pour ne pas être les victimes de cette bataille qui allait devenir très intense de liquidation ».
Mamadou Diouf a ainsi plaidé une dissociation de la position du chef de l’Etat et celle de chef de parti politique. «Quand on est chef de parti, on est la cible principale des gens qui s’opposent dans ce cas, le chef de l’Etat n’a plus de marge de jouer comme le représentant de l’ensemble de la société parce qu’il a une casquette de chef de son parti politique. En plus, en supprimant le poste de Premier ministre, le Président Macky Sall n’a plus de fusible, quelqu’un qui peut assumer tout ce qui est mal fait, la cible des revendications. Aujourd’hui, le Président Macky Sall est tout seul en face du peuple sénégalais, il est responsable de tout ce qui se passe, en tant que chef de parti politique mais aussi en tant chef d’un Exécutif où il n’y a plus de Premier ministre».
MAMADOU DIOUF SUR LE DIALOGUE POLITIQUE : Un artifice pour…imposer des « mesures qui vont être très dures»
Abordant la question du dialogue national sous l’égide du président Famara Ibrahima Sagna, le professeur Mamadou Diouf n’est pas allé par quatre chemins pour déclarer que ce dialogue a été convoqué juste dans le sens de trouver un «compromis qui permettrait d’imposer certaines mesures qui vont être probablement très dures». «La société sénégalaise fait face à une crise sur le plan économique et financier et l’Etat a besoin de ressources et de discipliner la population.
Probablement, le pouvoir en place a considéré qu’il est possible d’y arriver en trouvant un compromis sur le plan institutionnel qui permettrait de coopter une partie de la classe politique». Par ailleurs, interpellé sur le dernier rapport du Forum civil (section sénégalaise de Transparency international) sur l’indice de perception de la corruption, le professeur d’histoire à Columbia University annonce une aggravation du phénomène de la corruption au Sénégal sous Macky Sall. «La corruption s’est aggravée dans notre pays et les Sénégalais eux-mêmes l’expriment très bien en disant : «avant, c’était à coût de millions, aujourd’hui, les gens ne parlent que de milliards». C’est ça l’indice le plus fort qu’on a un niveau de corruption aggravé. Vous le voyez bien, tout tourne autour du foncier, maintenant ça tourne autour du pétrole, ce sont les deux poumons de la corruption», a-t-il martelé.
par Vieux Savane
« ÉLOGE DES IDENTITÉS. DE L’UNIVERSEL ET DU PARTICULIER »
« L'éloge des identités » qui traverse de part en part cet essai, « n’a d’autre motif et finalité que de penser l’humain dans sa plus grande complétude, c’est à dire sans aucune amputation de ce qui en assure l’unité et la diversité »
A travers cet essai édité par Abdoulaye Elimane Kane, (ancien ministre de la Culture), se détache une invite à sortir de la tyrannie et de l’autoritarisme des certitudes furieuses pour épouser une posture d’inquiétude, de quête, d’humilité, sans laquelle ne saurait s’édifier un savoir de dimension humaine. D’autant que ce dernier n’est pas neutre. A l’instar de la chèvre qui broute là où elle est attachée, le savoir se produit et s’édifie en effet à partir d ‘un « sol culturel » déterminé qui se nourrit de ses imaginaires, ses croyances, ses modes d’être et de faire.
Il en va ainsi de la laïcité que nombre de sociétés qui se réclament de la république et de la démocratie ont en partage. L’auteur met ainsi en exergue sa déclinaison sénégalaise pour, en magnifier les aspects éminemment positifs et singuliers. Il note que dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest, dont la majorité de la population est de confession musulmane, un ancien chef d’Etat, Léopold Sédar Senghor, de confession catholique, a inauguré le 7 juin 1963, la grande mosquée mouride de Touba, une importante confrérie religieuse fondée par Cheikh Ahmadou Bamba. Et cela, quelques jours après avoir participé au Pèlerinage marial de Poponguine.
Deux interrogations majeures se détachent ainsi de la trame qui structure les méditations « kaniennes » : « Qui sommes-nous ? » « Que voulons-nous dire ? »
« Eloge des Identités. De l’universel et du particulier » s’intéresse en effet à un débat d’une brûlante actualité. Celui des identités et/ou de l’identité. Un singulier et un pluriel engoncés dans une intemporalité qui verrouille tout mouvement. Rien n’y coule, tout y est figé au risque de se putréfier. Posture bien aux antipodes de celle consistant à s’adosser à un socle local, tout en s’ouvrant aux pulsations fécondantes du monde.
Un des moments forts de ces méditations, c’est lorsque l’auteur quitte le champ du général pour investir celui personnel, s’appuyant sur des expériences vécues dans sa chair, au gré de ses réminiscences. On est envahi par une certaine émotion qui nous étreint, en empathie profonde, au fur et à mesure de l’exposition de la « chronique d’une affection ». La sienne propre. A l’âge de 28/29 ans (aujourd’hui septuagénaire), célibataire et en bonne santé, alors qu’il était professeur de philosophie au lycée Blaise Diagne de Dakar, l’auteur se trouve brutalement confronté à des crises d’asthme. La bataille pour ne prendre aucun médicament s’imposait à lui, avant que le côté spectaculaire de l’affection ne le fasse revenir à de meilleurs sentiments. Fort de son expérience douloureuse, il confie que « celui qui est sujet à des crises d’asthme en particulier, ne peut échapper à l’exercice fréquent d’une méditation sur la maladie, la santé, la guérison voire la mort ».
Il se trouve en effet qu’en temps normal dans « le silence des organes, on ne fait pas attention –sauf cas particulier- à sa respiration, comme on ne sent pas qu’on a un nez , un estomac, des reins, en situation normale ». Mais voilà qu’après une crise sévère, les gestes banals se révèlent capitaux. Et l’auteur de confier qu’« on découvre une qualité de la respiration et des gestes ordinaires que l’on ne peut assimiler à aucune autre expérience : le sentiment que tout renaît et que tout est beau et bien ».
«Une métaphore de la vie»
Abdoulaye Elimane Kane partage ainsi une méditation sublime sur « le normal et le pathologique ». Pas anodin tout cela. S’inspirant des thèses développées par Georges Canguilhem et Michel Foucault, cela lui permet d’apporter un éclairage sur la problématique centrale qui le taraude : « la question des identités conçues comme expressions de rapports concrets entre la particulier et l’universel ».
Toujours sur le registre de la maladie, il s’arrête sur le sens des notices de médicaments. Elles lui apparaissent comme une « véritable métaphore de la vie », leurs recommandations étant générales tout en tenant compte, pour leur application, de la situation spécifique de chaque cas. Ainsi notera l’auteur : « la vie a ceci de remarquable que, pour chaque individu, elle est toujours unique et pourtant semblable à tant d’autres ». En somme, « derrière la loi générale, l’individu concret ». Par sa portée générale, la notice s’adresse à tous les humains atteints par la même affection. En ce sens, elle s’ouvre à l’universel. Mais, parce qu’elle a affaire à une personnes concrète, en relation, elle laisse entrevoir que « c’est pour chaque individu et pour l’individu seul que chaque chaque état, santé ou maladie a un sens ». Une manière de nous rafraîchir la mémoire avec une formule qui résume l’esprit de cet essai : « la machine c’est de l’humain, mais l’homme n’est pas une machine ».
En nous invitant à travers ses méditations à « concevoir l’humain comme ensemble de relations constitutives de son identité », Abdoulaye Elimane Kane pose la nécessité de l’appréhender dans son entièreté, en l’occurrence comme un être de l’ici (le local) et un être delà-bas (le global). En concevant l’humain sous le prisme de « l’identité-relation », Abdoulaye Elimane Kane cherche à faire « entendre par là que homo sapiens possède une identité, mais il n’y a pas de « nature humaine ». Aussi, « l’éloge des identités » qui traverse de part en part cet essai, « n’a d’autre motif et finalité que de penser l’humain dans sa plus grande complétude, c’est à dire sans aucune amputation de ce qui en assure l’unité et la diversité ». Ainsi convoque-t-il Aimé Césaire, le puissant auteur du « Discours sur le colonialisme », pour nous rappeler fort opportunément qu’il y a : « deux manières de se perdre, par dilution de l’universel et par ségrégation murée dans le particulier »
Assurément cet essai nous rappelle avec bonheur, que réfléchir est encore possible dans ce monde marqué par les petites phrases et les polémiques paresseuses. Il apporte un « supplément d’âme » dans un monde fortement secoué par l’intolérance et l’exclusion.
A lire absolument.
BON ET BEAU DEPART DES JOJ 2022 !
J-1000 avant l’ouverture des prochains Jeux olympiques de la jeunesse ! Ce samedi 25 janvier, le compte à rebours a été lancé en fanfare depuis la Place de la Nation en présence d’un public venu en masse
Il y’avait de l’ambition, de l’ambiance, de la couleur, de l’envie, de la détermination et de la mobilisation à la Place de la Nation, lieu symbolique pour le Sénégal où autorités sportives, politiques et simples citoyens étaient réunis pour montrer à la face du monde ce que l’Afrique est capable de faire à travers le Sénégal. Rendez-vous est donc pris pour les Jeux olympiques de la jeunesse JOJ 2022 que les villes de Dakar, Diamniadio et Saly doivent abriter du 22 octobre du 9 novembre 2022. Le compte à rebours a été lancé dans la nuit samedi 25 janvier au dimanche 26 janvier, en présence du président du Comité national olympique et sportif sénégalais, Mamadou Diagna Ndiaye par ailleurs membre du Comité international olympique, du directeur de cabinet du ministre des Sports, Ibrahima Ndaw, du coordonnateur général du comité d’organisation des JOJ Dakar 2022, Ibrahima Wade, du maire de Dakar, Soham El Wardini, de la présidente du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Touré, de l’ambassadeur des Etats-Unis, Tulinabo Mushingi,celui de l’Espagne, entre autres personnalités et du «Golden Boy» de la musique sénégalaise, Waly Ballago Seck.
J-1000 avant l’ouverture des Jeux olympiques de la jeunesse JOJ Dakar 2022 ! Ce samedi 25 janvier, le compte à rebours a été lancé en fanfare depuis la Place de la Nation en présence d’un public venu en masse, vêtu de T-shirts blancs avec le logo de l’événement.
Sous la houlette du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss), avec à sa tête son président Mamadou Diagna Ndiaye, la jeunesse sénégalaise s’est réunie autour de ses autorités pour donner le coup d’envoi des 1000 jours en route vers les JOJ Dakar 2022 qui se tiendront du 22 octobre au 9 novembre. Un coup d’envoi riche en couleurs et en ambiance à travers un concert offert gracieusement et animé par plusieurs artistes. Ces derniers ont mis le feu à la Place de la Nation. C’est le comédien Doudou et son équipe qui sont les premiers à avoir monté sur scène. Après avoir chauffé le public de leur chanson «Sidem Mali», ils cèdent la place au groupe de danse Power Crew qui a gratifié le public d’une belle prestation. Arriveront ensuite les «Signares» de Saint-Louis. Sous la houlette de la comédienne Marie Madeleine Diallo, elles ont marché de la RTS à la Place de la Nation pour apporter leur grain de sel au spectacle. A l’arrivée de la chanteuse OMG, les mélomanes ont plongé le lieu dans une ambiance festive. Par la suite, le public s’est régalé de la prestation du groupe Safari. Elles ont offert un show très chaud sous des cris et applaudissements. Le passage des artistes tels que Samba Peuzzi et Basse Thioungue a fait monté la tension. Pour sa part, le rappeur Didier Awadi a tenu en haleine les spectateurs. Très enthousiastes, ils chantent en chœur avec le rappeur Duggy Tee les refrains de son tube intitulé «Yaye» en hommage aux mamans.
Après quelques minutes de décompte pour le lancement du compte à rebours de J-1000, le «Golden Boy» de la musique sénégalaise est annoncé sur scène. Public déchainé. Tous les yeux sont rivés sur la scène. Waly Ballago Seck se fait désirer. D’un moment à l’autre, il apparait sous les applaudissements et cris de ses fans. Tout de noir vêtu, Waly Ballago Seck a enflammé le public.
A noter que tout au long de la soirée, le graffiteur Docta a produit une fresque en live. Au-delà du caractère festif, le concert consistait à appeler les populations à la mobilisation pour la réussite des JOJ qui verront la participation de 206 pays avec au programme 35 disciplines. On peut alors dire que le top départ était à la fois bon et beau !
REACTIONS… REACTIONS…
MAMADOU DIAGNA NDIAYE, PRESIDENT DU CNOSS : «J’invite les Sénégalais à faire de l’hygiène publique et la propreté leur priorité»
«La même façon qu’on a donnée le compte à rebours aujourd’hui, la même façon pour les infrastructures, le compte à rebours a démarré. Il y’a un stade olympique qui est en train de démarrer. La pose de la première pierre est prévue dans quelques jours (le 20 février, Ndlr). Tout est urgent pour les JOJ. On a 1000 jours et on n’a pas attendu d’ailleurs le lancement des 1000 jours pour démarrer. Les équipes sont en place. La coordination se fait bien avec le Cio. Les missions se succèdent au Sénégal. Je pense que le Président de la République a lancé un mouvement cleaning day et pour ce que j’en sais, ça se passe plutôt bien et toutes les régions ont tendance à embrayer dans ce sens-là. J’en profite pour inviter tous les Sénégalais à faire en sorte que l’hygiène publique, la propreté soient leur priorité».
AUGUSTIN SENGHOR, PRESIDENT DE LA FSF : «Tous les Sénégalais doivent se mobiliser pour la réussite de ces jeux»
«On ne peut pas avoir un évènement plus important que l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse. On doit s’en réjouir. Tous les Sénégalais doivent se mobiliser pour la réussite de ces jeux. Je pense que toutes les infrastructures sportives vont être livrées d’ici à 2022. C’est un défi que le Sénégal va pouvoir relever. Si l’Afrique nous a fait confiance pour l’organisation, le Sénégal doit donc s’engager pour montrer qu’on mérite ce qui nous a été confié. J’appelle les fédérations de toutes les disciplines sportives à se mettre au travail pour que le Sénégal puisse gagner autant de médailles possibles parce qu’organiser, c’est bon mais il faut aussi savoir gagner».
SOHAM EL WARDINI, MAIRE DE DAKAR : «Relever le défi de la propreté»
«Nous avons assisté à un très bon lancement. Il y’a eu du spectacle qui était de qualité et les populations sont venues en masse. Le compte à rebours a donc commencé et dans 1000 jours, Dakar va abriter les premiers Jeux olympiques de la jeunesse en 2022. Ce sera une première en Afrique et c’est le Sénégal qui abrite. C’est tout à notre honneur. C’est pourquoi, j’en profite pour lancer un appel à tous les maires d’Afrique pour qu’ils viennent apporter leur soutien à la ville de Dakar. Ça a déjà été fait avec le Président de la République qui a pu convier ses pairs africains et je pense que nous avons le soutien de l’Afrique. Ce qui reste à faire, c’est de bien nous préparer. Nous avons déjà commencé mais il va falloir faire beaucoup d’efforts surtout pour l’environnement. Nous avons parlé de Dakar ville propre. C’était en prévision aussi des JOJ. J’appelle toute la population sénégalaise à se mobiliser. Ce n’est pas Dakar seulement qui reçoit mais tout le Sénégal. Le défi de la propreté a été lancé depuis mon élection mais avec ces jeux qui arrivent, je pense qu’il y’a un autre défi à relever, celui de rendre la ville propre pour bien recevoir nos hôtes étrangers qui vont arriver dans notre pays».
IBRAHIMA NDAO, DIRECTEUR DE CABINET DU MINISTRE DES SPORTS : «Nous travaillons main dans la main avec le CNOSS»
«C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai représenté le ministre des Sports, Matar Ba présentement en mission à l’intérieur du pays, pour assister à ce compte à rebours. C’est un programme important pour le Sénégal. C’est une candidature exceptionnelle qui a été managée par le Comité olympique sénégalais mais il y’a eu le soutien du Chef de l’Etat. Il y’a eu également un accompagnement conséquent du ministre des Sports. Nous travaillons main dans la main avec le comité olympique et le coordonnateur de ce programme. Et je suis sûr que toutes les dispositions seront prises au niveau de l’Etat pour que ces jeux puissent connaitre un succès à la mesure de l’attente des sénégalais».
Anat devient Agence de niveau 1
L’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat) a été officiellement reclassée niveau 1. D’après des sources de «L’As», cela s’est passé vendredi lors de la validation du document de l’Anat par le conseil présidentiel tenu sous la présidence du chef de l’Etat. Un travail fortement apprécié par le chef de l’Etat et son gouvernement du reste par sa qualité. Avec cette reclassification, le Dg de l’Anat Mamadou Djigo aura la dignité du Dg de l’Apix ou de l’Artp. Autrement dit, son salaire passe à cinq briques de nos francs.
Cissé Lô était absent du Sen
Une grosse méprise nous a fait écrire dans notre édition du weekend que Moustapha Cissé Lô avait pris part à la réunion du Secrétariat exécutif national de l’Apr, tenue vendredi dernier. Eh bien ! Le Vice-président de l’Assemblée n’a pas pris part au Sen dont il n’est plus membre depuis quelque temps. En réalité, c’est le chef de l’Etat qui, faisant le point de l’audience qu’il a accordée au président du Parlement de la Cedeao, a indiqué que Moustapha Cissé Lô et lui se sont compris. Ils ont ainsi aplani leurs divergences. Toutes nos excuses à Moustapha Cissé Lô et à nos lecteurs.
Macky réhabilite Youssou Touré
Une information et de taille qui est passée totalement inaperçue depuis exactement deux semaines. Et sans doute que l’affaire va faire grand bruit. Il s’agit bien sûr de la coordination du Réseau des enseignants républicains. Le patron de l’Alliance Pour la République (Apr) a réhabilité et remis en selle Youssou Touré. En effet, d’après des sources de «L’As», lors de l’avant-dernière réunion du secrétariat exécutif de l’Apr le 13 janvier dernier, Macky Sall a déclaré ceci, alors qu’il abordait la question de la nécessité de la remobilisation à la base et des structures de son parti : « Youssou, il faut me redynamiser le Réseau ». Une phrase qui a sans doute surpris Youssou Touré qui avait démissionné depuis belle lurette. Sans doute les retrouvailles autour du déjeuner avec les anciens apéristes sont-elles passées par là.
Habib Niang, le sauveur des étudiants
Les étudiants de Thiès doivent une fière chandelle à Habib Niang, président du Mouvement «And Suxali Senegal ak Habib». Après Dakar et Bambey, le candidat déclaré à la maire de Thiès s’est rendu à Ziguinchor, à plus de 400 kilomètres, pour voir les conditions dans lesquelles vivent les étudiants ressortissants de la cité du Rail à l’université Assane Seck, en vue de leur venir en aide. Il leur a ainsi octroyé un important lot de matériel et de vivres, le tout accompagné d’une grosse enveloppe. La cérémonie a eu lieu ce weekend au sein de l’université Assane Seck de Ziguinchor. A ce rythme, il va rallier tous les étudiants et leurs parents à sa cause..
Macky-TER
Le Président Macky Sall semble avoir pris très au sérieux la marche d’avertissement des impactés du Train ExpressRégional (Ter), vendredi dernier. D’après des sources de «L’As», le Collectif national des impactés du TER, à sa tête Macodou Fall, a été reçu samedi dernier au Palais de 18h à 22h par le chef de l’Etat. Le ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence, Mouhamed Boun Abdallah Dionne, le Gouverneur de Dakar, AlHassan Sall, des médiateurs sociaux dont Thierno Ndom et Boubacar Ba par ailleurs ancien Directeur de l’Office pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue (Ofejban) ont pris part à la rencontre. Le Président Macky Sall, qui a enregistré les doléances des impactés que sont les retards dans l’aménagement et la viabilisation des sites de recasements à Malika, Thiaroye et Lac Rose, a instruit à Mohammad Boun Abdallah d’accélérer la cadence. Il a donné aussi des directives pour l’érection urgente de deux passerelles à Thiaroye Gare et à Rufisque et la révision des indemnisations pour les impactés de Rufisque. A signaler que cette audience s’est déroulée sans le Directeur général de l’Apix Mountaga Sy, absent du territoire national. Et dire que certains impactés l’attendaient de pied ferme.
Flyers Fèpp
La police avait stoppé pendant un moment l’opération «Flyers Fèpp» lancée depuis deux semaines par le Collectif «Nioo Lank». Samedi dernier, les limiers de Grand Yoff ont arrêté Babacar Diémé, Fatima, Adama Diatta, Daouda Togola, Simon de «Y en a marre»,Lune Thiaw et Serigne Dia à hauteur du rondpoint Liberté 6. Ces derniers distribuaient des flyers. Mais, les limiers ont reçu, par la suite, l’ordre de libérer tous ces activistes qui ont poursuivi la distribution de flyers pour sensibiliser les populations sur la hausse du prix de l’électricité.
Aly Ngouille Ndiaye
Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, considère la quantité du bois de chauffe utilisée pour la cuisson lors des événements religieux très importante. Ainsi, il a trouvé une alternative en mettant à la disposition de la famille Omarienne 50 fourneaux à gaz et leurs recharges pour les besoins de la cuisson durant la Ziarra. En outre, le ministre de l’Intérieur a détaché une équipe de sapeurs-pompiers pour encadrer le personnel de cuisine sur l’utilisation du gaz et éventuellement intervenir rapidement en cas de besoin. Une innovation qui contribue fortement à alléger les charges financières des organisateurs et à lutter contre la déforestation.
4 journalistes arrêtés
La liberté de la presse est sérieusement menacée en Gambie. Le régime du Président Adama Barrowa arrêté hier 4 journalistes et fermé deux stations de radio. Le secrétaire Général de l’Union de presse Gambienne, Saikou Jammeh a confirmé l’information. A l’en croire, trois journalistes (Gibbi Jallow et deux techniciens) sont actuellement en garde à vue au poste de police de Bundung. Pour le moment, le secrétaire Général de l’Union de la presse Gambienne ignore où se trouve Pa Modou. Saikou Jammeh dénonce la fermeture illégale des radios King FM et Home Digital FM.
Aucun mort n’a été enregistré, selon le gouvernement gambien
e régime du Président Barrow rame à contrecourant de la démocratie. Le porte-parole du gouvernement de la Gambie a rendu public hier un communiqué pour informer que la manifestation «3 years Jotna» a été interdite parce que la structure n’est pas reconnue. Pour Ebrima G Sanka, «3 years Jotna» est devenu un mouvement subversif, violent et illégal et ses manifestations sont interdites sur l’ensemble du territoire. Il a invité les populations à se conformer aux lois. Le porte-parole du Gouvernement prévient que désormais, toute personne, station de radio, entreprise ou groupe qui choisit de faire la promotion de l’opération «3 Years Jotna» ou son agenda sera sous le coup de la loi. Ebrima G Sanka justifie la suspension des stations de radio King FM basées à Brikama et radio King FM à Kunjang, par leur violation de leurs cahiers de charges (Licences). A l’en croire, ces deux radios dénigrent le gouvernement et servent de plateformes pour inciter à la violence et menacer la sécurité de la Gambie.
Les travailleurs de Diprom
Les travailleurs de Diprom sont dans tous leurs états à cause de la non-exécution de la décision de justice dans l’affaire qui les oppose à leur employeur. La Cour suprême avait tranché en leur faveur, mais Diprom traîne les pieds. Ainsi, c’est une centaine de travailleurs qui réclament 100 millions Fcfa à leur employeur. Ils interpellent les autorités étatiques, notamment le ministre de la Justice et le Président Macky Sall.
Aïda Sow Diawara tacle Sonko
Décidément, Ousmane Sonko reste l’unique cible des responsables de la mouvance présidentielle. Le député-maire de Golf sud, Aïda Sow Diawara, considère le leader de Pastef comme un malade mental qui doit être interné dans un hôpital psychiatrique. Elle pense que la place d’Ousmane Sonko n’est pas à l’Assemblée nationale vu son comportement. Pour la responsable socialiste, un homme sain d’esprit ne peut pas nourrir autant d’animosité à l’encontre de personnalités sans raison.
Aïda Sow Diawara Sonko (bis)
Restons avec Aïda Sow Diawara pour parler cette fois-ci des renouvellements des instances de base du Parti socialiste dans la région de Dakar. Le ton a été donné samedi dernier à Golf sud où Aïda Sow a été réélue à la tête de la 15e coordination. A cette occasion, elle fait savoir que la formation verte s’active pour les élections locales. Cette rencontre a servi également de tribune à la députée socialiste pour réaffirmer son soutien à l’Etat par rapport à la hausse du prix de l’électricité afin de permettre, dit-elle, aux zones rurales de disposer de l’électricité comme les villes. Elle a appelé par ailleurs les syndicats d’enseignants et le gouvernement à travailler pour trouver un consensus afin de sauver l’école publique d’une crise.
Pikine
Décidément, le Département de Pikine souffre d’un manque d’infrastructures sportives. Dans l’arrondissement des Niayes qui polarise 4 communes (Yeumbeul-Nord, Yeumbeul-Sud, Malika et Keur Massar), il n’y a aucun stade digne de ce nom. Conséquence : les acteurs sportifs, plus précisément ceux du mouvement «Navétanes», sont obligés de rallier souvent le stade Alassane Djigo à bord de cars rapides ou «Ndiaga Ndiaye» pour disputer leurs matchs. Une situation frustrante, selon le président de l’Odcav de Pikine. Amadou Sy dit «Boy Sy» a profité, samedi dernier, de la finale départementale des Navétanes de Pikine pour dénoncer cette situation. Il a lancé un cri du cœur aux autorités municipales de Pikine et étatiques pour la construction d’un stade dans l’arrondissement des Niayes.
Crime à Sahm Notaire de Guédiawaye
Une agression mortelle s’est produite vendredi dernier au marché Sahm de Guédiawaye. C’est un jeune du nom de Djamil K., 17 ans, qui a été tué par un agresseur nommé F.N. Il voulait délester sa victime de son portable. Nos sources renseignent que le présumé meurtrier est en garde à vue dans les locaux du Commissariat central de Guédiawaye pour les besoins de l’enquête.
Escroquerie à la Senelec
Licencié de son poste, M. B, ancien agent de la Senelec, affecté durement par le chômage, a décidé de s’adonner à l’escroquerie. Son manège consiste à faire le tour des maisons à Guédiawaye dans une tenue de la Senelec et muni d’une carte professionnelle pour rançonner d’honnêtes citoyens en les menaçant de couper l’électricité. A la longue, certaines populations, dépitées de ses agissements, se sont rendues à la Police pour le dénoncer. Et la suite ? M.B est arrêté par la Police et déféré au parquet depuis vendredi dernier, pour usurpation de fonction et escroquerie.
Boissons alcoolisées
L.G et N.M ont été alpagués par les limiers de Guédiawaye pour vente clandestine de boissons alcoolisées. Les deux quidams ont été trouvés, selon des sources de «L’As», dans des maisons avec plusieurs caisses de bière et de canettes. Ils ont été également déférés au parquet par la police.
Eboulement d’une mine d’or à Kédougou
C’est le député Mamadou Diop de Croix qui a donné la nouvelle sur sa page facebook tard dans la nuit d’hier. «Kédougou : Plusieurs morts et des blessés graves dans l’éboulement d’une mine d’or. Je présente mes condoléances aux disparus et prie pour le repos de leur âme. Je formule aussi des prières pour le prompt rétablissement des blessés. Le problème de l’exploitation de l’or dans le Kédougou est une grosse bombe à retardement », a écrit le patron de And Jef Pads.