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27 juillet 2025
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
STRATÉGIE COMMUNICATIONNELLE OU LÂCHETÉ POLITIQUE ?
Rien ne justifie qu’Idrissa Seck déserte le champ politique pour se vautrer dans un mutisme qui laisse la porte ouverte à toutes les supputations - Un leader politique ne doit pas s’éloigner de son peuple sous le prétexte d’une stratégie de communication
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 21/01/2020
Depuis la fin de l’élection présidentielle de février 2019, Idrissa Seck, candidat malheureux classé deuxième après Macky Sall, semble avoir perdu la voix. Depuis que la commission nationale de recensement des votes a proclamé les résultats, confirmée en cela par le Conseil constitutionnel, le leader de Rewmi a disparu du champ politique et médiatique. Un silence propice à toutes les spéculations…
Un silence-mystère
Son silence est devenu mystère. Dans la situation actuelle où le pouvoir a des difficultés pour faire face à une contestation sociale et politique larvée, « Idy » est curieusement aux abonnés absents. Quand le président de la République a supprimé le poste de Premier ministre, lequel est un maillon important dans la chaine d’un régime d’inspiration présidentielle, Idrissa Seck n’a pipé mot.
Le président Macky sall augmente le prix de l’électricité, le leader de Rewmi ne semble nullement être concerné par cette mesure qui pourtant touche tous les sénégalais. Des leaders sont montés au créneau pour flétrir cette mesure antipopulaire, des plateformes de refus comme Aar Li nu Bokk et Nio lank Nio bagn ont été portées sur les fonts baptismaux pour réclamer la transparence dans la gestion de nos ressources naturelles ou s’opposer à cette hausse, « Idy » continue de faire le mort. En juin 2019, quand le reportage de la BBC révélant que BP a accepté de payer près de dix milliards de dollars à Frank Timis en termes de royalties, avait fait les choux gras de la presse pendant plusieurs semaines, le leader de Rewmi n’avait pas daigné un seul instant donner son opinion sur cette affaire scandaleuse.
Sur l’opportunité du dialogue national qui vient de s’ouvrir, il ne s’est pas non plus prononcé même s’il a envoyé ses plénipotentiaires siéger à la commission du dialogue politique. Ce mutisme effarant et assourdissant du leader de Rewmi sur des sujets primordiaux d’intérêt national a fini par indisposer beaucoup de sénégalais qui voient en l’attitude d’Idrissa Seck une indifférence méprisante vis-à-vis de ses compatriotes et, plus particulièrement, de ses partisans. Certains vont jusqu’à déclarer que le leader de la coalition « Idy 2019 » est tellement remonté contre les sénégalais qui ont opté pour le programme Ligeyal Eleuk de Macky Sall le 24 février dernier qu’il a décidé de les laisser vivre les conséquences de leur choix électoral.
Toutefois, du côté de Rewmi, l’on bat en brèche une telle thèse. Ainsi, lors du séminaire de la jeunesse de la coalition «Idy 2019» tenu le 26 octobre dernier, le député Déthié Fall avait expliqué qu’« il y a des moments propices de communication et Idrissa Seck est un homme qui a occupé plusieurs stations politiques, ayant fait plus de 30 ans d’opposition, et connaissant les temps, événements et moments de communication. Par conséquent, il est quelqu’un d’achevé ». Le n°2 du Rewmi avait ajouté qu’« il n’est pas nécessaire de s’afficher tout le temps dans l’espace politique, car il faut juste savoir les moments importants ».
Selon Déthié Fall, Idrissa Seck est donc « présent et manifeste son expression par des méthodes qui lui sont propres ». Et lors du symposium des cadres de Rewmi du 17 janvier dernier, c’est-à-dire durant le mois en cours, le vice-président dudit parti a réitéré que « le président Idrissa Seck présentement au Sénégal reste très préoccupé par les difficultés de nos compatriotes parce qu’il disait, le 3 février 2019, que les prix allaient augmenter et cela est une réalité aujourd’hui ».
Seulement voilà, malgré les tentatives de ses lieutenants de le défendre, il est évident qu’une telle explication itérative — celle de Déthié Fall — ne résiste à la réalité des faits têtus. Rien ne justifie qu’Idrissa Seck déserte le champ politique pour se vautrer dans un mutisme qui laisse la porte ouverte à toutes sortes de supputations. Récemment, le journaliste Cheikh Yérim Seck a parlé de contacts entre Macky Sall et Idrissa Seck. Ce qui induit des soupçons de « deal » et de manœuvres souterraines entre ces deux leaders. Et ce qui a favorisé une telle « information » vraie ou fausse — elle a été démentie par les rewmistes mais de façon timorée —, c’est la désertion inexplicable par « Idy » de l’espace public.
La dimension politique d’Idrissa Seck ne lui permet pas de rester silencieux pendant que Rome brûle. Une telle attitude est synonyme d’une indifférence voire d’un mépris vindicatif vis-à-vis d’un peuple qui ne lui a pas accordé majoritairement ses suffrages. Il est vrai qu’Idrissa Seck est un habitué des longs silences. En 2015, il avait adopté la même attitude au point que l’infatigable Déthié Fall était déjà obligé de faire des sorties pour tenter de justifier le silence dans lequel s’était engoncé son mentor. Il est vrai que, comme il l’a soutenu récemment encore, il est des moments où se taire est plus stratégique qu’ouvrir la bouche. Mais devant les difficultés auxquelles sont confrontés nos compatriotes actuellement, tout silence peut être analysé comme de la lâcheté voire une abdication. Et cette option de non-communication devient, in fine, contreproductive pour Idrissa Seck car ses partisans et sympathisants eux-mêmes n’arrivent pas à comprendre qu’il observe l’omerta dans la situation actuelle.
« En taisant le crime, on en devient complice »
Quand la crise frappe de plein fouet les populations par la faute d’une mauvaise gouvernance, quand les libertés publiques sont systématiquement brimées au nom de fallacieux prétextes de troubles à l’ordre public, le silence devient de la lâcheté. Et comme dit Voltaire, « en taisant le crime, on en devient complice ». Quand des sénégalais s’organisent pour élaborer collectivement des plateformes répondant de lutte, nul, à plus forte raison un leader politique de la trempe d’un Idrissa Seck, ne doit se soustraire à ce devoir citoyen. Un leader politique ne doit pas s’éloigner de son peuple sous le prétexte d’une quelconque stratégie de communication. Il ne doit pas non plus manquer de se prononcer sur les maux et difficultés qui assaillent son peuple. Ce dont le peuple a besoin aujourd’hui, c’est d’un leader qui soit capable de prendre en compte ses préoccupations majeures. Certes, on ne demande pas au leader de Rewmi de blablater sur tous les sujets au risque de répéter l’erreur fatale de « Bakka et Makka », mais il ne doit pas non plus observer un mutisme sur les questions qui interpellent et mobilisent tout le peuple. La hausse du prix de l’électricité, le discours du président du 31 décembre dernier étaient d’excellentes occurrences de prise de parole pour s’adresser à un peuple abandonné par une classe politique qui ne songe qu’à tremper dans des « deals » formalisés dans une rencontre appelée trompeusement dialogue national.
Aujourd’hui, seul Ousmane Sonko s’active sur le terrain de la communication avec le peuple. Depuis la dernière présidentielle, il n’a cessé de se prononcer sur ces questions qui intéressent les sénégalais. Mieux, il a commencé, selon un calendrier bien défini, ses tournées nationales dans le but de maintenir ce lien affectif avec les populations. Et avec cette présence assidue du leader de Pastef sur le terrain de la communication, le patron de Rewmi risque de perdre du terrain difficilement rattrapable sur la route qui mène vers la présidentielle de 2024.
GENERATION FOOT : LES JOUEURS ONT-ILS LA TETE A L’EMIGRATION ?
En six journées de championnat 2019-2020, le club de déni Birame Ndao, qui n’est autre que le champion en titre, vient de subir son troisième revers.
Jouant toujours les premiers rôles dans notre championnat depuis sa création, Génération Foot semble perdre son efficacité et son prestige en ce début de saison. En six journées de championnat 2019-2020, le club de déni Birame Ndao, qui n’est autre que le champion en titre, vient de subir son troisième revers.
Pire, cette nouvelle défaite a été concédée devant les promus thiessois. Qu’est-ce qui justifie cette série de défaites ? un joueur de Génération Foot se confie au quotidien « Le témoin » pour y apporter une réponse : « Vous savez, beaucoup de nos coéquipiers ont quitté pour d’autres cieux. et les malchanceux ne sont plus motivés par le championnat du Sénégal c’est-à-dire ils n’ont plus le cœur à l’ouvrage. Donc, nos défaites sont dues à un problème de mental. Presque tous les joueurs ont la tête à l’émigration.
Au regroupement comme sur Watshapp, ils ne parlent que de visas ou de tests pour partir à l’étranger » nous confie un joueur titulaire de Génération Foot dont le talent et le professionnalisme des pensionnaires ne sont plus à démontrer. Comme quoi, il arrive des moments dans la vie d’un très bon footballeur où le championnat national du Sénégal st une sorte une sorte de « Navétane-national ». Donc, il temps que des psychologues intègrent nos clubs de football et conseillent aux gosses de ne pas forcer le destin. Même s’ils souhaitent tous devenir des Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Krepin Diatta, Idrissa Gana Guèye, Ismaïla Sarr etc.
COQUETTERIE A 25 MILLIONS A LA DGID
Deux grandes dames, Ndèye Nogaye Badiane et Ndèye Coura Niang, qui s’étripent publiquement pour la somme de 25 millions de frs.
Deux grandes dames, Ndèye Nogaye Badiane et Ndèye Coura Niang, qui s’étripent publiquement pour la somme de 25 millions de frs. Tel est le scénario qui secoue la direction générale des impôts et domaines. toutes les deux dames qui occupaient des fonctions importantes au niveau de la Dgid notamment l’une à la direction de la Législation et de la coopération internationale et l’autre au Bureau stratégie et Modernisation faisaient la pluie et le beau temps à la Dgid. L’une d’elles a fait ses études du canada. L’autre en France. Nous n’en dirons pas plus !
Evoquons plutôt le contentieux qui les oppose. La diplômée de France, Ndèye Nogaye Badiane, voulait acheter une Mercedes Gle 350 année 2016 provenant du Canada. Le montant du véhicule était estimé à 24,6 millions, sans compter les taxes et frais de transport évalués à hauteur de 2 millions. Elle donne à sa collègue Ndèye Coura Niang la rondelette somme de 25 millions de frs pour la transaction. Elle ne reverra ni son argent, ni le véhicule en question.
La tension monte entre les deux dames. une tension qui pollue l’environnement de la Dgid. du temps de l’ancien patron de cette direction stratégique, cheikh Ba, une violente dispute avait éclaté entre les deux dames, mais il n’y avait pas eu de sanction.
Le dossier a atterri devant la justice puisque Ndèye Nogaye Badiane a porté plainte contre sa collègue qui a filé à Touba pour chercher une protection maraboutique. Lorsqu’elle a repris son travail, une nouvelle altercation l’a encore opposée à Ndèye Nogaye Badiane. Les choses s’accélèrent puisque, d’après nos informations, la « canadienne » Ndèye coura Niang a été interpelée par la justice. Ce lundi, elle a fait face à un juge. La prévenue attend, dit-elle, le remboursement de son ami canadien, son unique intermédiaire auprès de la société de vente de voiture, pour pouvoir payer sa collègue Ndèye Nogaye Badiane.
L’avocat de la partie civile a réclamé le remboursement de la somme due, tandis que le procureur a requis à l’encontre de la prévenue une application de la loi... Le délibéré est attendu le 23 janvier. Seulement, Bassirou samba Niasse alias « kim Jong il » a décidé de sévir après un échec de sa tentative de médiation. Aux dernières nouvelles, il a tout simplement balayé les deux dames. L’une a été envoyée à Pikine, l’autre à Rufisque. Une manière provisoire de siffler la fin de la guerre franco-canadienne…
SAMBA SOW CONDAMNÉ À PERPÉTUITÉ
La sentence est tombée. Sans clémence et encore moins de surprise, le juge de la chambre criminelle n’a donné aucune chance à Samba Sow.
La sentence est tombée. Sans clémence et encore moins de surprise, le juge de la chambre criminelle n’a donné aucune chance à Samba Sow. Il a été reconnu coupable du meurtre de la 5e vice-présidente du Conseil Economique social et environnemental, tentative de vol avec violence, usage d’arme sans autorisation.
Ol a été condamné à la peine de travaux forcés à perpétuité, à payer 200 millions à la famille de Fatoumata Mactar Ndiaye et 150 millions à son fils. Concernant le cas de ce dernier, Adama Ba, Samba Sow a été retenu coupable pour tentative d’assassinat.
Le juge a ainsi suivi à la lettre le réquisitoire du représentant du parquet, Saliou Ngom. Celui, faisant un réquisitoire de feu lors du procès, n’avait pas caché son désir de voir l’accusé croupir en prison suite à son acte cruel.
« Il l’a égorgée comme s’il égorgeait une brebis. Ce sont des faits d’une cruauté sans commune mesure. Cet individu est un danger pour la société. Je ne peux pas requérir la peine de mort mais ce qu’il mérite c’est la chaise électrique, ce qu’il mérite c’est la pendaison, ce qu’il mérite c’est la guillotine », avait plaidé le substitut du procureur.
Lors du procès, l’accusé, sur la défensive, avait fait des révélations fracassantes en indexant sa tante et la député Awa Niang comme étant les commanditaires de ce crime. Il avait, en outre, devant le prétoire, un comportement répréhensible qui avait fini par outrer le juge.
L’enquête renseigne que c’est la dame Aminata Ba qui a découvert le corps, le 19 novembre 2016, baignant dans une mare de sang. Sur ces entrefaites, les éléments de la police du commissariat ont été informés. Ils ont rappliqué dare-dare sur les lieux. Ils avaient ainsi constaté que la véranda et le rez-de-chaussée étaient souillés de sang.
Pis, ils ont trouvé Fatoumata Mactar Ndiaye couchée sur le dos, la tête inclinée vers la droite. Également, les limiers ont constaté que la gorge était totalement tranchée.
Retour sur le film du crime
Entendu sur procès-verbal, l’accusé avait reconnu les faits. Il disait avoir commis son acte parce qu’il était très fâché contre sa patronne qui était revenue sur l’autorisation de se rendre à Touba au motif qu’il y avait trop d’accidents sur la route. Et, cette dernière menaçait de le licencier s’il ne venait pas travailler.
Toujours donnant sa version des faits aux éléments enquêteurs, il déclarait que cette dernière l’avait traité d’imbécile et quand il a répliqué, elle l’avait repoussé sur la coiffeuse.
Ainsi, en se rebellant et d’un geste brusque, il s’était retourné, avait pris le couteau avant de la poignarder. « Je l’ai poignardée à trois reprises avant de l’égorger en appuyant sa tête contre le sol », avait reconnu l’accusé à l’enquête préliminaire.
SAES ET SUDES AFFICHENT LEUR SCEPTICISME
Interpellés par Sud Quotidien, Oumar Dia du Sudes/Esr et la coordinatrice de la section Saes de Ziguinchor, Diémé Ka, ont affiché leur scepticisme sur l’effectivité des mesures annoncées par le ministre Cheikh Oumar Hann
Les syndicats des enseignants du Supérieur, précisément le Saes et le Sudes, ont suivi avec attention les mesures d’accompagnement annoncées par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Hanne, à la suite d’une série de rencontres avec les délégations des universités de Ziguinchor et de Bambey.
Interpellés par Sud Quotidien, le secrétaire général de la section Enseignement supérieur et Recherche du Sudes (Sudes/Esr), Oumar Dia, et la coordinatrice de la section Saes de Ziguinchor, Diémé Ka, ont affiché leur scepticisme sur l’effectivité des mesures annoncées. Le Saes parle de propositions mesurables dans le temps et à court terme et veut un appui soutenu plutôt qu’une subvention ponctuelle de 500 millions FCfa. Le Sudes ne voit pas comment le ministre va arriver à faire construire très rapidement, pour le premier semestre de cette année universitaire, les 02 amphis de 300 places chacun et celui de 500 places annoncés, notamment à Ziguinchor.
OUMAR DIA, SG SUDES /ESR : «Notre syndicat ne peut donner aucun crédit aux décisions sorties de ses deux opérations de relations publiques...»
Le Sudes/Esr tient d’emblée à souligner que le sens et la conscience des responsabilités commandait à M. Cheikh Oumar Hanne de commencer par ce type de consultations avant de décider, sur la base de difficultés clairement identifiées et de moyens disponibles à dégager pour y faire face, de faire orienter tous les bacheliers dans les seules universités publiques. En l’espèce, le ministre a mis la charrue avant les bœufs. Le ministre est loin d’avoir pris la pleine mesure des problèmes profonds de l’Enseignement supérieur du reste aggravés par sa décision inopportune d’envoyer tous les bacheliers de 2019 dans les seules universités publiques. Sinon comment comprendre qu’il ne se soit attelé aux problèmes évidents causés par sa mesure que cinq (05) mois après son annonce aux Sénégalais ? Pour le Sudes/esr, il n’y a que deux explications possibles à une démarche aussi légère et incohérente : soit le ministre est incompétent ; soit il n’a pas la moindre conscience des nombreuses urgences de son secteur. Dans l’un ou l’autre cas, notre syndicat ne peut donner aucun crédit aux décisions sorties de ses deux opérations de relations publiques, d’abord avec les autorités de l’Université Assane Seck de Ziguinchor le 14 janvier 2020 et ensuite avec celles de l’Université Alioune Diop de Bambey, le 17 janvier 2020.
Sur les mesures d’accompagnement annoncées en faveur de Ziguinchor, le Sudes/Esr n’a aucune raison de prendre au sérieux les déclarations du ministre faites à ce sujet. Ayant fait jusque-là preuve d’une très grande légèreté et d’un très grand amateurisme, on ne voit pas comment il va arriver à faire construire très rapidement, pour le premier semestre de cette année universitaire, les 02 amphis de 300 places chacun et celui de 500 places annoncés. Le Sudes/Esr a les mêmes réserves vis-à-vis des mesures d’accompagnement annoncées en faveur de l’Université Alioune Diop de Bambey : elles ont été prises trop tard, sont insignifiantes et ne seront de toute façon ‒sauf miracle‒ pas concrétisées. Notre syndicat tient à prévenir M. Cheikh Oumar Hanne : si son projet est de dérouler ce qui ressemble manifestement à un plan de tricherie, qu’il sache que nos camarades sont déjà préparés à le mettre en échec. La tricherie n’étant pas une culture commune à tous, le Sudes/Esr tient à s’en démarquer en déclarant publiquement que les mesures d’accompagnement annoncées par M. Cheikh Oumar Anne en faveur des universités Assane Seck de Ziguinchor et Alioune Diop de Bambey ont non seulement été prises trop tard mais qu’elles sont également insignifiantes et ne seront de toute façon pas mises en œuvre dans les délais. Ce qui augure malheureusement d’une année universitaire explosive et ultimement invalide si l’on ne respecte le quantum horaire.
DR NDIEME SOW, COORDINATRICE SAES UASZ : «Nous reprochons... au ministre son refus systématique d’acter les propositions et les engagements qu’ils ne formulent que verbalement»
Nous reprochons actuellement au ministre son refus systématique d’acter les propositions et les engagements qu’ils ne formulent que verbalement. Il est heureux de voir afin le ministre prendre des engagements publics. L’opinion sera témoin. Ces propositions sont mesurables dans le temps et à court terme. Dans le communiqué, il avance la construction rapide de 2 amphithéâtres de 300 places. La terminologie est importante car il parle d’amphithéâtres et non de chapiteaux.
Ainsi, nous nous attendons à des constructions en dur. Nous avons dit que les chapiteaux ne sont pas une solution pérenne au regard du climat assez particulier à Ziguinchor, notamment au mois de juin avec les pluies et vents. Le ministre a dit qu’une enveloppe de 100 millions sera dégagée pour la réhabilitation des locaux de l’UFR Santé et des microscopes seront mis à la disposition de ladite UFR, alors que les bacheliers sont déjà sur place. Nous sommes au mois de janvier. La rentrée universitaire était prévue le 06 janvier. Rien n’a été fait de tout ce sur quoi nous nous attendions.
Le ministère annonce une subvention ponctuelle de 500 000 000 F Cfa, soit l’équivalent des attentes de ladite université. Nous aimerions que l’appui soit consolidé dans le budget de l’université pour l’année prochaine. Nous avions dans notre schéma le recrutement de 17 enseignants chercheurs avec cette enveloppe qui était prévue. Sachant que l’argent sera désormais disponible, nous comptons recruter. Ces enseignants ne seront pas à l’Uasz de manière ponctuelle. Ils seront des permanents.
UNIVERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR : Le Saes exige les emplois du temps
La section Ziguinchor du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) a décidé de lever son mot d’ordre de grève décrété à la suite de la décision du gouvernement d’orienter tous les nouveaux bacheliers dans les universités publiques. En assemblée générale hier, lundi 20 janvier, les enseignants membres exigent désormais, sans délai, des autorités rectorales, les emplois du temps pour démarrer les enseignements du premier semestre dès aujourd’hui, mardi, à partir de 8 heures. En effet, le Saes a voulu attirer l’attention de l’Etat sur le nombre exorbitant de 3500 bacheliers orientés à Ziguinchor, où le déficit de salles de classe est persistant. Le Saes soutient que les engagements que le ministère de l’Enseignement Supérieur avait pris pour que l’université prenne tous les bacheliers orientés, n’ont pas été respectés. Le syndicat avait aussi alerté que « l’université n’a pas d’enseignants pour prendre ce surplus d’étudiants, le campus social ne dispose pas de logements pour les accueillir ». Pour la coordinatrice de la Section, Dr Ndiémé Sow, « le vice rectorat chargé de la pédagogie est dans l’incapacité de faire un emploi de temps, faute de salles de classes. Nous sommes des enseignants, nous exigeons nos emplois du temps ».
1 KG DE COCAÏNE ET PLUS DE 1,386 TONNE DE CHANVRE INDIEN SAISIS
La Police nationale, à travers sa Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants a mis la main sur 1 kg de cocaïne à Ziguinchor, plus de 236 kg de chanvre indien à Thiès et Tambacounda, 16 sacs de 100 kg de chanvre à Mbour
La Police nationale, à travers sa Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis), a mis la main sur 1 kg de cocaïne à Ziguinchor, plus de 236 kg de chanvre indien à Thiès et Tambacounda. Aussi 16 sacs de 100 kilogrammes de chanvre indien ont été saisis à Mbour, soit 1,150 tonne. Ce qui fait en tout 1836 kg, soit 1,386 tonne de chanvre indien prise. Plusieurs personnes ont été arrêtées lors de ces opérations, ainsi qu’un important lot de matériels, informe le Bureau des relations publiques de la Police.
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa Stratégie de lutte contre le trafic de drogue sur l’étendue du territoire national, la Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis) a opéré une saisie de cocaïne évaluée à 1 kg, informe un communiqué du Bureau des relations publiques de la Police nationale, parvenu à notre Rédaction hier, lundi 20 janvier.
Selon le texte, c’est exploitant une information faisant état d’un vaste réseau de trafic de cocaïne dans des auberges à Ziguinchor, le samedi 18 janvier 2020, que la Brigade régionale des stupéfiants (de Ziguinchor) a procédé à l’interpellation d’un individu de nationalité étrangère, après avoir investi les lieux.
Le document ajoute qu’une fouille minutieuse a permis de découvrir, par devers le mis en cause, un sachet soigneusement dissimulé dans ses habits contenant un bloc compact sous forme de tablette de poudre blanche, emballé de plusieurs couches de plastique et deux téléphones portables.
Après investigation, le bloc incriminé s’est avéré être de la cocaïne, signale la source. Interrogé sommairement sur sa provenance, le suspect a déclaré s’être approvisionné auprès d’un fournisseur, de nationalité étrangère dont il ignore l’identité, lit-on dans le communiqué. La Police informe qu’il a été placé en garde à vue. La cocaïne et les téléphones portables ont été mis sous scellés. Mieux, ajoutent les limiers, le parquet de Ziguinchor a été avisé et l’enquête se poursuit.
L’autre coup de filets des policiers, rendu public aussi par un communiqué du Bureau des relations publiques, c’est la saisie de 236,7 kilogrammes de chanvre indien. C’est à l’issue d’opérations menées par des éléments de la Docrtis à Thiès et Tambacounda, renseigne la note parvenue à la Rédaction.
Pour la saisie qui a eu lieu à Tambacounda, le document indique qu’elle a eu lieu durant la période du 10 au 20 janvier 2020. En effet, signale-t-il, la Brigade régionale des stupéfiants de Tambacounda a mis la main sur 234 kilogrammes de chanvre indien, une arme de type kalachnikov, une motocyclette et deux camions immatriculés au Mali, usités pour le transport. 4 individus ont été interpellés au cours de ces opérations et seront déférés au parquet, au terme de leur garde à vue, précise la source.
Dans la même dynamique, la Brigade régionale des stupéfiants de Thiès, exploitant des informations reçues des services compétents, a interpellé, à Thiadiaye, un individu très connu du milieu du trafic de drogue, en possession de 2,7 kg de chanvre indien, ajoute le communiqué.
1,150 TONNE DE CHANVRE INDIEN SAISIE A MBOUR
Toujours dans la région de Thiès, dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue sur l’étendue du territoire national, les éléments du Commissariat central de Mbour, exploitant des informations faisant état de l’interpellation, la nuit du 19 au 20 janvier, d’un «trafiquant notoire» de chanvre indien, qui détenait trois sacs de cent (100) kilogrammes, sur la plage de Tripano à Mbour, se sont transportés sur les lieux. Ils ont récupéré et conduit le «délinquant» qui déchargeait la drogue sur la plage, aidé par deux autres individus.
Interrogé sommairement, il leur a donné les informations nécessaires ayant permis de mener une perquisition à son domicile sis à Grand Mbour 1. Ses deux complices ont eu plus de chance puisqu’ils ont réussi à se fondre dans la nature, en prenant le large à bord de pirogues.
Selon un communiqué du Bureau des relations publiques de la Police, ladite perquisition a permis de découvrir treize (13) sacs de cent (100) kilogrammes de chanvre indien. Ce qui fait en tout seize (16) sacs de de cent (100) kilogrammes, évalués à 1 tonne 150 kg de chanvre indien saisie. Les limiers ont aussi mis la main sur du matériel neuf composé de cuisinière, de frigo, de bâches, chaises (au nombre de 175), chaines à musique et d’amplis, destinés à la location.
Elle a également permis de découvrir des documents attestant de l’existence d’un compte bancaire en son nom, de documents de voyage par avion vers Ziguinchor pour, probablement, s’y approvisionner, note le texte. Il a été placé en garde à vue. La drogue et le matériel saisis ont été mis sous scellés, conclut la même source.
LES LAUREATS CONNUS DEPUIS HIER, LUNDI
«Penser la Côte d’Ivoire en 2020» a livré son verdict hier, lundi 20 janvier, date prévue pour la proclamation des résultats de ce concours littéraire lancé le 15 septembre 2019.
«Penser la Côte d’Ivoire en 2020» a livré son verdict hier, lundi 20 janvier, date prévue pour la proclamation des résultats de ce concours littéraire lancé le 15 septembre 2019. Les quatre heureux gagnants des trois Prix de cette compétition, qui a enregistré 129 candidatures, recevront leurs récompenses lors d’une cérémonie dont la date sera communiquée ultérieurement, à Abidjan.
Le concours «Penser la Côte d’Ivoire en 2020», connait son épilogue. Les lauréats sont Yao N’guessan (Premier prix : 1 000 000 CFA), Annick Kouakou, (Deuxième prix : 600 000 CFA) et Issiaka Diakité-Kaba et Guy-Charles Ahondjo (Troisième prix ex-aequo : 400 000 CFA), informe un communiqué des initiateurs. S’agissant du Premier prix, Yao N’guessan a été récompensé pour son texte intitulé, «Au fond de nous-mêmes». Il s’agit d’un «poème puissant, pourtant à la portée de tous les lecteurs. Clarté du style, maîtrise de la langue et innovation, rien d’essentiel n’échappe à ce poème sur la situation de la Côte d’Ivoire. Même la géographie participe à la grandeur du pays. Un hymne au vivre ensemble. Yao N’guessan a créé un univers poétique qui réussit à s’adresser au plus grand nombre sans pour autant faire de compromis au niveau de la richesse des images et le choix des mots. La force de ce texte poétique est de parler à la fois à l’esprit et au cœur. Sa beauté et sa pertinence découlent de ce qu’il pousse intensément à la cultivation de l’imaginaire de la «transethnicité», et au-delà de la «transhumanité». Ce genre littéraire vient nous rappeler qu’il n’y a pas que l’essai pour élaborer une réflexion», lit-on dans le document. Pour le Deuxième prix, Annick Kouakou a été honoré grâce à son texte : «Cri d’une femme qui veut la paix». «Un majestueux cri de lassitude et d’espoir.
Un cri sincère rendu par des mots de tous les jours et de toutes les couches sociales. Si la société ivoirienne a une voix qui compte, c’est bien celle que nous entendons dans ce court texte. Une grande sincérité se dégage de ce texte qui donne les contours de l’histoire, de la nostalgie et des solutions possibles pour retrouver le bien-être. L’auteure est passionnée, on a le sentiment que c’est le moment pour elle de parler et de faire entendre sa voix. Tout en clamant qu’elle n’est pas écrivaine, Annick Kouakou nous offre une réflexion profonde doublée d’une qualité stylistique indéniable», note la source.
Deux candidats sont ex-aequo pour le Troisième prix. Il s’agit d’Issiaka Diakité-Kaba, qui a proposé comme texte: «La feuille ne pourrit pas le jour de sa chute dans l’eau» et qui «est le seul candidat à avoir fait une bonne critique de l'argumentaire du concours «Penser la Côte d’Ivoire en 2020», avant de donner son propre point de vue. Son discours est méthodique et bien mené, préconisant des solutions dignes d’intérêt. Issaiaka Diabaté-Kaba affiche un esprit libre qui n’épargne personne. Par ailleurs, il y a une grande lucidité dans ce texte dont la langue est fluide et enrichie de références littéraires», précise-t-on.
Le second lauréat de ce dernier prix, Guy-Charles Ahondjo, a écrit : «Comment je pense la Côte d’Ivoire». «L'idée de proposer un kit de vote est très originale! La stratégie rédactionnelle des dix «commandements» s’adressant directement à chaque électeur est efficace quand on sait que l'un des problèmes majeurs, en dehors même de la politique, en termes de citoyenneté, reste l'éducation et la sensibilisation. La démarche didactique de Guy-Charles Ahondjo va à l’essentiel, réussissant à embrasser et à cerner les différents aspects de la situation en Côte d’Ivoire», rapporte la même source, qui renseigne que la date de la cérémonie de remise des Prix à Abidjan sera annoncée ultérieurement.
DES PROPOSITIONS CONSTRUCTIVES POUR UNE SORTIE DE CRISE… EN COTE D’IVOIRE
Initié par des intellectuels africains notamment l’écrivaine Véronique Tadjo avec l’ancien ministre Makhily Gassama, Tanella Boni, Adama Samaké, Maïmouna Coulibaly et Bidy Cyprien Bodo, cet appel à réflexion vise à susciter des propositions constructives pour une sortie de crise, à l’approche des élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Lancé le 15 septembre 2019, il était ouvert à tous ceux et celles qui résident en Côte d’Ivoire ou dans la diaspora, quel que soit leur secteur d'activité. Les candidats avaient jusqu’au 20 novembre 2019 pour proposer leurs écrits. «Un appel à réflexion d’une longueur entre 1000 et 2000 mots. Le jury a été fortement impressionné par la qualité des textes primés qui ont su prendre en compte la société ivoirienne dans son ensemble, en offrant des analyses constructives, non partisanes et riches de propositions respectueuses des différences», se félicitent les initiateurs.
102 RECIPIENDAIRES SUR LE MARCHE DU TRAVAIL
L’Université Gaston Berger de Saint-Louis a encore une fois célébré l’excellence à travers une cérémonie de graduation de la 22ème promotion et de la 23ème promotion des étudiants en Master 2 de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences Juridiques
L’Université Gaston Berger de Saint-Louis a encore une fois célébré l’excellence à travers une cérémonie de graduation de la 22ème promotion et de la 23ème promotion des étudiants en Master 2 de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences Juridiques et Politiques. Ils étaient en tout 102 étudiants à avoir reçu leurs parchemins après cinq années de formation. Ces récipiendaires sont invités à cultiver la droiture, la courtoisie et la politesse envers les autres personnes afin de devenir plus tard des hommes et des femmes modèles. L’invite est de leur parrain, le Pr Babacar Kanté, qui fut le premier Directeur de cette UFR des Sciences Juridiques et Politiques de l’UGB de Saint-Louis.
Ils étaient ainsi très nombreux à prendre part à cette cérémonie de graduation des étudiants de l’UFR des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Parents, amis, proches, collègues et connaissances ont tous répondu présent aux festivités. Il s’agissait en effet de la remise de diplômes aux 102 étudiants en année de Master 2 à l’UFR des Sciences Juridiques et Politiques de l’UGB de Saint-Louis. Des parchemins qui bouclent ainsi cinq années d’études et de durs labeurs. “La cérémonie de graduation ou de remise de parchemins aux étudiants est un moment fort dans la vie d’une institution d’enseignement supérieur.
C’est le moment où nous célébrons les produits que nous avons eu à former. Nous recevons de jeunes bacheliers et au bout de 5 ans d’études, ils arrivent au bout de leurs efforts et ils sont diplômés. C’est le moment donc pour nous de les fêter”, a soutenu le Professeur Mbissane Ngom, Directeur de l’UFR des Sciences Juridiques et Politiques de l’UGB de Saint-Louis. Ces étudiants ont été formés dans trois sections avec des spécialités comme le Droit Public, le Droit Privé, le Droit des Affaires, le Droit des Collectivités Locales et de la Décentralisation, entre autres.
Une occasion saisie par le parrain des deux promotions, le Pr Babacar Kanté qui fut le 1er Directeur de cette UFR des Sciences Juridiques et Politiques de l’UGB de Saint-Louis, pour inviter les récipiendaires à être corrects, courtois et polis envers les autres pour devenir plus tard des hommes et des femmes modèles. Il les a également exhortés à tout faire pour rendre à leur université ce qu’elle leur a donné. A noter que la cérémonie de graduation s’est déroulée en même temps que les 72 heures de l’Amicale des étudiants de l’UFR des Sciences Juridiques et Politiques de l’UGB de Saint-Louis.
Par Ameth GUISSE
LA DETTE DE L’ÉTAT ENVERS LES SOCIÉTÉS SÉNÉGALAISES DE DISTRIBUTION PÉTROLIÈRE
La dette de l’État envers les entreprises sénégalaises de distribution pétrolière a atteint des niveaux très inquiétants affectant considérablement la poursuite des activités.
La dette de l’État envers les entreprises sénégalaises de distribution pétrolière a atteint des niveaux très inquiétants affectant considérablement la poursuite des activités.
Depuis 2016, les sociétés sénégalaises peinent à recouvrer les sommes dues par l’État, chiffrées à plus de 100 milliards de FCFA au titre des pertes commerciales suite au blocage des prix à la pompe et de la péréquation transport.
Et Pourtant dans le but d’améliorer le processus de paiement, les attributions de la Direction des Hydrocarbures/CNH ont été transférées au Fonds de Soutien au Secteur de l’Énergie (FSSE) suite à une rencontre avec le Premier Ministre de l’époque, cumulativement Ministre de l’Énergie. Formellement et à la suite de ce transfert, une convention a été signée en 2017 entre le FSSE et les distributeurs regroupés autour des organisations patronales.
Cette convention stipulait un règlement régulier des sommes dues par l’État avec un délai de traitement des demandes de remboursement fixé à 2 mois. Un arrêté interministériel N° 13784 du 03/08/2017 signé conjointement par le Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan et le Ministre de l’Énergie et du Développement des Énergies Renouvelables venait entériner ladite convention et définissait les règles de remboursement de la péréquation.
Malheureusement, les délais de remboursement contractuels n’ont jamais été respectés par le FSSE, structure dépendant du Ministère des Finances, malgré les nombreuses promesses de règlement. Pour la première fois dans notre pays, notre activité a constaté cette situation de non-paiement de l’État au titre de la péréquation transport, deux années civiles successives, en l’occurrence 2018 et 2019, aggravant ainsi le stock de la dette avec l’encours des années antérieures.
Pour rappel, la péréquation de transport permet de niveler les prix à la pompe sur l’étendue du territoire et à charge pour l’État de rembourser aux distributeurs la différence entre le transport péréqué et le prix réel payé aux Transporteurs. Cette péréquation affecte considérablement la trésorerie des entreprises sénégalaises de distribution pétrolière qui pour l’essentiel, se déploient à l’intérieur du pays, assurant la distribution dans les zones les plus éloignées, permettant même de par leur implantation, d’enrayer le siphonage de nos volumes par les pays voisins.
Normalement, la Caisse de Péréquation de transport des produits doit pouvoir s’autofinancer allègrement compte tenu du volume important vendu dans la zone en péréquation positive, à savoir plus de 70%.
Cet état de fait installe aujourd’hui beaucoup de nos sociétés dans une précarité qui menace réellement la poursuite des activités. Il est à rappeler que pour l’essentiel, nos sociétés sont des petites et moyennes entreprises qui ont du mal à juguler l’encours de l’État et sont obligées de recourir aux concours bancaires pour absorber le gap causé par la dette et ceci, nonobstant les frais financiers affectant considérablement la rentabilité de nos jeunes sociétés. S’y ajoutent les tensions de trésorerie affectant lourdement nos entreprises importatrices de produits pétroliers finis au Sénégal du fait du blocage des prix à la pompe depuis Janvier 2017.
Les avancées constatées dans le dialogue social avec la signature de la Convention Collective du Pétrole le 02/08/2019, une première dans notre pays, saluée par son Excellence Monsieur le Président de la République lors d’un Conseil des Ministres, risquent de piétiner si le règlement de la dette n’est pas effectif. Pourtant, les représentants de l’État aux négociations de ladite Convention en avaient fait la promesse.
Aussi, est-il navrant de constater qu’en même temps l’État, par le biais de sa fiscalité exige à nos sociétés le paiement des taxes dues, déclarées et non liquidées, allant jusqu’à émettre des Avis Tiers Détenteur à leur endroit, bloquant ainsi les comptes bancaires alors qu’il est lui-même à l’origine des difficultés de paiement de nos sociétés, leur devant plus qu’il ne leur exige !!!
A notre rencontre du 29/08/2019 avec le Ministre du Pétrole et des Énergies dont nous tenons à saluer sa disponibilité, son sens de l’écoute et son pragmatisme, nous avions suggéré des pistes de solution.
Monsieur le Ministre trouvait la proposition pertinente au vu de son expérience ….
Seulement, il n’est pas compétent pour sa mise en place et devrait s’en ouvrir au Ministre des Finances et du Budget.
A une rencontre avec le Ministre des Finances et du Budget, la solution préconisée avait été relayée, sans réponse dans le sens souhaité....
A défaut d’un règlement des sommes dues par l’État, nous réitérons notre proposition.
Par la même occasion, suggérons-nous la redéfinition du rôle du Fonds de Soutien au Secteur de l’Énergie (FSSE) et le doter de moyens suffisants et d’une autonomie financière de manière qu’il puisse remplir pleinement sa mission.
Nous en appelons au sens d’équité et de justice des Autorités et particulièrement le Ministre des Finances et du Budget pour un apurement intégral de la dette de manière à permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et accompagner la commercialisation des produits dans cet horizon proche que nous espérons tous.
Ameth GUISSE
Président Association Sénégalaise des Pétroliers (A.S.P.)
Saisie de 236,7 kg de chanvre indien à Tambacounda
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de lutte contre le trafic de drogue sur l’étendue du territoire national, la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (DOCRTIS) vient d’opérer à d’importantes saisies de chanvre indien à Tambacounda et à Thiès. En effet, durant la période du 10 au 20 janvier 2020, la Brigade Régionale des Stupéfiants de Tambacounda a effectué une saisie composée de 234 kilogrammes de chanvre indien, d’une arme de type kalachnikov, d’une motocyclette et de deux camions immatriculés au Mali, usités pour le transport. Quatre individus ont été interpellés au cours de ces opérations et seront déférés au Parquet au terme de leur garde à vue. Dans la même dynamique, la Brigade Régionale des Stupéfiants de Thiès, exploitant des informations reçues des services compétents, a interpellé, à Thiadiaye, un individu très connu du milieu du trafic de drogue, en possession de 2,7 kilogrammes de chanvre indien.
Saisie de 1 kg de cocaïne à Ziguinchor
A Ziguinchor aussi, la l’OCRTIS a opéré une importante saisie de cocaïne s’élevant à 1 kg. En effet, le samedi 18 janvier 2020, la Brigade Régionale des Stupéfiants de Ziguinchor, exploitant une information faisant état d’un vaste réseau de trafic de cocaïne dans des auberges, sise à Ziguinchor, a procédé à l’interpellation d’un individu de nationalité étrangère, après avoir investi les lieux. Une fouille minutieuse a permis de découvrir par devers lui un sachet soigneusement dissimulé dans ses habits contenant un bloc compact sous forme de tablette de poudre blanche, emballé de plusieurs couches de plastique et deux téléphones portables. Après investigation, il s’est avéré être de la cocaïne. Interrogé sommairement sur sa provenance, il a déclaré s’être approvisionné auprès d’un fournisseur de nationalité étrangère dont il ignore l’identité. Il a été placé en garde à vue. La cocaïne et les téléphones portables ont été mis sous scellés. Le Parquet a été avisé et l’enquête se poursuit.
La meilleure amie de la femme décapitée à Kolda en garde à vue
L’affaire Yoba Baldé, du nom de cette femme de 35 ans décapitée à Saré Yoro Diao (Kolda)- sa tête a été tranchée - connaît un rebondissement de taille. Selon les informations exclusives de Libération online, les gendarmes de Kolda, en charge de l’enquête, viennent de placer en garde à vue un suspect. Des sources autorisées renseignent que la personne retenue pour "nécessité d'enquête", M. Diaby, est la meilleure amie de la victime portée disparue depuis jeudi avant que sa dépouille ne soit découverte samedi dernier. Une affaire à suivre.
La Police épingle 2 malfrats pour trafic de faux billets
Les hommes du Commissaire Ousmane Fall de Pikine ont mis la main sur 2 trafiquants de faux billets de banque dont un certain A.F le faux boucher, concessionnaire de profession, et un certain S.G. Pour le premier susnommé, A.F, habitant Pikine Nietty Mbar et qui se faisait passer pour un boucher, il a été alpagué par les limiers de Pikine dans une chambre qu’il avait louée à Yarakh et où il faisait ses activités illicites, en possession de 87 mille francs en faux billets de banque. Le quidam A.F a tenté de nier dans un premier temps l’appartenance des faux billets avant de passer aux aveux. Quant à S.G, il a été interpellé à Bountou Pikine en possession 6 faux billets de banque de 10 mille francs.
Un multiservice et une dibiterie attaqués par une bande armée à Kaolack
Le département de Kaolack continue d'enregistrer des attaques perpétrées par des malfaiteurs dans les lieux de commerce. Hier nuit, un énième cambriolage a été signalé dans la commune de Sibassor, d’après Dakaractu. Armés jusqu'aux dents, au moins 5 malfrats à bord d'un 4x4 ont visité un multiservice où ils ont blessé le propriétaire à l'aide d'un coupe-coupe et emporté par devers eux de l'argent et des gadgets. Non loin de là, un autre gérant d'une dibiterie a été aussi attaqué par la même bande et tenu en respect par ses bourreaux qui ont tiré des coups de feu en l'air. Et ce n'est que plus tard que les éléments de la brigade de gendarmerie de Gandiaye se sont pointés sur les lieux pour procéder au constat et ouvrir une enquête.
Moado Malick Mbaye porte-parole du dialogue nationale
Le Comité de Pilotage du Dialogue national(CPDN) s’est réuni en sous la présidence de son Président Famara Ibrahima Sagna pour former le bureau. Ainsi l’assemblée plénière a d’abord mis en place, par consensus, le Bureau du Comité de pilotage avant de désigner les présidents des huit commissions. Le Directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’Outil (Anamo), Maodo Malick Mbaye est désigné porte-parole du comité de pilotage du dialogue national.
Verdict de l’affaire de la 5e vice-présidente du CESE
L’accusé Samba Sékou Dia Sow, qui est poursuivi pour assassinat avec acte de barbarie sur la 5ème vice-présidente du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), tentative d’assassinat au préjudice de Adama Fall, vol avec effraction et usage d'arme, sera fixé sur son sort aujourd'hui. Face au juge de la chambre criminelle de Dakar, lors de son procès, le mis en cause avait accusé sa tante Fatou Sow, en complicité avec le questeur Awa Niang, d'avoir commandité le meurtre de sa patronne Fatoumata Makhtar Ndiaye. Le parquet avait requis la perpétuité contre l'accusé. À l'enquête préliminaire, il avait déclaré : « Lorsque ma patronne m’a surpris en train d’ouvrir son armoire, il m’a traité de tous les noms d’oiseaux. Furieux, je lui ai asséné un coup de couteau au niveau de la cuisse, deux à la poitrine avant de plaquer sa tête au sol pour l’égorger comme un mouton et la laisser se vider de son sang », avait soutenu l’accusé il y a moins un peu plus de 15 jours. Mais il a nié avoir fait ses aveux. « Duma naafexx, duma xutbu zamaan. Je ne suis pas un criminel, il n’y a que de la contrevérité en prison », indiquait l’accusé. La défense quant à elle, avait plaidé la clémence.
Jeunes Marabouts
La crise des valeurs concerne tout le monde depuis quelque temps. Samedi, à l’occasion d’une rencontre au cours de laquelle ont été honorés le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké et le prêcheur Ibrahima Badiane dit Iran Ndao, les membres du Réseau des jeunes Marabouts pour l’Action et la Citoyenneté (REJEUMAC) se sont prononcés sur le sujet. A travers leur président, Serigne Massamba Mbacké, ils ont invité les parents de même que les autorités étatiques à miser sur l’éducation de base. Pour lui, les enfants doivent être épargnés de la situation qui prévaut actuellement au Sénégal. Le réseau qu’il dirige compte ainsi s’investir dans ce sens en sensibilisant les chefs religieux. Dans le volet politique avec les invectives, attaques et injures souvent notées, les jeunes marabouts appellent les acteurs politiques au calme et à la sérénité et à apaiser la tension qui pollue cet espace. Le président pense que tout peut se régler dans la paix et la stabilité. Cependant, Serigne Massamba Mbacké précise qu’ils sont dans leur rôle et qu’eux, les membres du réseau aussi sont dans les leurs d’où une complémentarité entre les deux entités. Il appelle chacun à remplir sa mission pour l’intérêt du pays.
Merry Bèye réapparaît avec «Pluies de vie»
Cinq ans après son premier recueil de poèmes intitulé « Train de la vie » publiée en 2014, Merry Bèye publie son deuxième ouvrage. La jeune écrivaine, actrice et animatrice de télé, s’illustre une nouvelle fois avec un recueil de nouvelles : «Pluies de vie » qu’elle considère comme un deuxième bébé. C’est certainement un joli cadeau en ce début d’année pour ses lecteurs. De vies tumultueuses en passant par celles remplies d’amour avec des histoires joyeuses et tristes à la fois, l’auteur a voulu, à travers cette œuvre, parler uniquement de tranches de vies. Merry Bèye est une Sénégalo-vietnamienne. Issue d’une mère peulh, Merry fut championne du monde en 2006 en Viêt Vo Dao, l’art martial vietnamien, pays d’origine de son père. En cette même année, elle a régné en princesse absolue sur le toit de l’Afrique. Elle évolue depuis quelque temps dans le monde cinématographique en faisant une apparition dans « YAO », un film de l’acteur franco sénégalais, Oumar Sy. Elle joue également le rôle d’avocat dans la série « Idoles » très suivie actuellement au Sénégal.
Le Magal de Gade Yelle et la route cahoteuse
La 61e édition du Magal de Gade Yelle, organisé depuis l’époque coloniale par la famille Darmanko, sera célébré le 25 janvier prochain. Et d’ores et déjà, les préparatifs vont bon train. C’est dans ce cadre qu’un Comité Régional de Développement(CRD), consacré à l’événement, s’est tenu à Thiès, sous la présidence du Gouverneur de Thiès et en présence du Khalife Serigne Mourtalla. Avec le Magal de Gade Yelle, toutes les composantes de la société sénégalaise participent à des moments de prières, de recueillement et de communion à la mémoire des illustres disparus et pour une paix durable au Sénégal. Après le thème « Le soufisme vecteur de paix et de développement » de l’édition 2019, le comité scientifique du Magal, composé de sommités intellectuelles de tous bords, a retenu le thème : « Patrimoine du Sénégal :foi et vérité », pour l’édition 2020. Gade Yelle est une cité religieuse située dans le département de Tivaouane, fondée par les Darmanko, originaires des familles Lansars de Médinatoul Mounawara de La Mecque depuis plus de 5 siècles. Il faut également souligner que l’état de la route d’accès, à partir de Pékesse, hante le sommeil des populations, même si l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTES) a pris l’engagement de procéder au nivellement pour amoindrir le calvaire des usagers en cette période de Magal.
Deux laveurs de voitures volent 2,5 millions
Les laveurs de voitures, Bayla Sy et Samba Kandé, ont fait face au juge du Tribunal des flagrants délits de Dakar pour vol d’un montant de 2,5 millions de francs. Pour leurs actes, ils ont été condamnés à 2 ans dont 2 mois ferme. En effet, ce jour-là, Aldiouma Sène a amené sa voiture chez son laveur nommé Bayla Sy qui est à Liberté 6. Après avoir terminé, la dame a constaté que les 2 millions qu’elle avait gardés dans le coffre-fort de son véhicule avaient disparu. C’est ainsi qu’elle a accusé son laveur avant de voir son ami Samba Kandé prendre la fuite. « C’est Mbaye Diop qui l'a attrapé. Après fouille, on a retrouvé l'argent dans la poubelle, enroulé dans un sachet. A un moment, une liasse est tombé et un des clients leur a demandé de le ramasser », a expliqué la partie civile devant les enquêteurs. A la barre, les prévenues ont nié les faits qui leur sont reprochés. Agé de 20 ans, habitant aux Maristes, Bayla Sy dit qu’il n’a rien volé, mais s’est limité à laver la voiture. « Au bout d’une heure de temps, elle est revenue pour me payer 500 francs », indique-t-il. Samba Kandé quant à lui, déclare qu’il ignore le déroulement des faits. Le parquet a requis l'application de la loi. Au finish, le juge les a condamnés à 2 ans dont deux mois ferme.
Incendie à la Médina
Hier, vers les coups de 20 heures, un incendie a eu lieu à la Médina. Selon le lieutenant Saer Mine, ils ont été alertés à 20 h 25 pour un feu de garage à la rue 22x1. Arrivé sur les lieux, poursuit-il, les sapeurs-pompiers ont constaté un violent feu de garage avec des habitations en baraque. Avec l’acquisition des engins et le renforcement des parcs automobiles par l’Etat, le feu a été maîtrisé à 21 heures 39 minutes. « On a déporté sur les lieux 5 pompes, une citerne de 30 000 litres…», a informé le lieutenant. A l’en croire, les dégâts sont énormes car ils ont rencontré des difficultés du fait de l’inaccessibilité du secteur. « Les difficultés sont dues à la proximité des baraques, le stockage de batterie et l’explosion de gaz à l’intérieur du dispositif .Il n’y a pas eu de perte en vie humaine », se glorifie-t-il. Prenant la parole, l’une des victimes, Ibrahima Khalil Goudiabi, soutient qu’il travaille sur les lieux avec son frère. « Tous les magasins sont partis en fumée. 6 voitures ont brûlé, sans compter les magasins de pièces détachées et de peinture. A cela, on peut ajouter les maisons… », dit-il avec amertume.