SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
27 juillet 2025
«IL FAUT QUE LES DIRIGEANTS DE CE PAYS SACHENT QU’ON NE PEUT PLUS FAIRE COMME AVANT»
L’arrestation de Guy Marius Sagna et compagnie est considérée par le professeur Yankoba Seydi comme une interdiction à l’aspiration à la liberté et est faite sur des bases futiles.
L’arrestation de Guy Marius Sagna et compagnie est considérée par le professeur Yankoba Seydi comme une interdiction à l’aspiration à la liberté et est faite sur des bases futiles. Le militant de Rewmi qui présentait son livre intitulé « tradition libérale en grande Bretagne : Les spécificités d’une doctrine de 1688 à nos jours » a déclaré qu’au Sénégal, on est en train de marcher sur la tête pour avoir arrêté des gens qui ont manifesté leur désaccord contre certaines politiques du gouvernement.
La violation des libertés au Sénégal s’est invitée, ce samedi, à la cérémonie de dédicace du livre du Professeur d’Anglais à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Yankoba Seydi, intitulé : «Tradition libérale en Grande Bretagne : Les spécificités d’une doctrine de 1688 à nos jours ». Dans le contexte local, le militant du parti Rewmi d’Idrissa Seck et Directeur de l’Ecole du parti au sein des Oranges soutient qu’on ne peut pas assister à ces violations de droits et de libertés publiques. C’est inacceptable, selon lui. « On ne doit pas le faire car ce pays aussi a une certaine histoire. Il faut conquérir les libertés à un moment donné et il arrive qu’on les viole. Et quand c’est le cas, c’est parce qu’on nous en sépare, ce qu’il ne faut pas faire. Cela doit nous inviter à une lutte pour les reconquérir », a-t-il lancé lors de la cérémonie de dédicace de son livre. Pour l’homme politique et responsable à Rewmi, malheureusement, au Sénégal, des gens sont arrêtés et jetés en prison sur des bases souvent assez futiles. « En le faisant, on nie le droit qu’ils ont de pouvoir aspirer à la liberté, parce que tout le monde a le droit de vivre de façon libre. Quand on vous enlève la liberté, vous n’existez pas.
Au Sénégal, on est en train de marcher sur la tête, parce qu’on a arrêté des gens qui marchaient pour manifester leur désaccord avec certaines politiques de l’Etat. Ils en ont le droit parce que la Constitution le proclame et le peuple le déclare. Il doit se battre pour que justement ce qui est inscrit noir sur blanc et ayant valu des luttes soit respecté », a dit le Professeur Yankoba Seydi. Il n’a pas manqué de dire qu’on ne peut se réveiller et entendre que Guy Marius Sagna et compagnie, ainsi que beaucoup d’autres personnes anonymes sont en prison pour n’avoir rien violé. Il soutient qu’on doit leur restituer leur liberté.
FREIN A L’IMAGINATION, A LA CREATION ET A L’INVENTIVITE
« Il faut que les dirigeants de ce pays sachent qu’on ne peut plus faire comme avant. On évolue et c’est la liberté qui nous permet de faire les avancées que nous réalisons. Si tel n’était pas le cas, on serait toujours à l’ère de la pierre taillée. Cette liberté nous permet d’avancer et de réfléchir. Mais quand on bâillonne la personne et qu’on ne lui permet pas de jouir de sa liberté, il n’y a plus de place pour la création, pour l’inventivité et l’imagination », a déploré le Professeur Seydi. Il estime que par conséquent, cela met un frein à toute possibilité d’évoluer.
Pour lui, on sera toujours au crépuscule de l’humanité. Lors de cette cérémonie, le jeune militant Rewmiste a expliqué l’intérêt de parler du libéralisme anglais dans le contexte africain et sénégalais particulièrement. Selon l’enseignant au département d’Anglais à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’intérêt est tout simple. Il souligne qu’en réalité, il n’y a pas de liberté anglaise, mais la Liberté qui est consensuelle à l’individu.
Pour lui, il n’y a pas d’être humain qui peut être séparé de la liberté, on est né avec et on meurt avec, selon le Pr Seydi. Il soutient que le reste n’est que des artifices dont les pratiques ont permis à la société d’installer certains clivages qui n’ont pas de place. « Ce texte m’a permis d’inviter les Africains à revoir leurs pratiques en matière de liberté. En Afrique, nous copions très mal ce qui se fait ailleurs, alors que même le libéralisme est né en Afrique, parce que l’Homo Erectus s’y est levé, ce qui constitue un premier acte de libération. A mon avis, on ne peut pas être exclu du débat du libéralisme, car l’Afrique est la terre d’où est partie cette idée de la liberté », a rappelé le militant de Rewmi. Il appelle les Africains à puiser au plus profond d’eux pour trouver des éléments de leur tradition qui sont capables de les propulser. Et d’après l’auteur de ce livre sur la liberté anglaise, c’est cela qui nous manque.
COTE-D’IVOIRE, AFRIQUE DU SUD, POTENTIELS ADVERSAIRE DES LIONS
Logé dans le pot 1, le Sénégal peut hériter de la Côte-d’Ivoire, de l’Afrique du sud ou encore de la guinée lors des qualifications pour le mondial 2022.
Logé dans le pot 1, le Sénégal peut hériter de la Côte-d’Ivoire, de l’Afrique du sud ou encore de la guinée lors des qualifications pour le mondial 2022. Les différents chapeaux dévoilés hier nous donne une idée des potentiels adversaires des «Lions».
Alors que le tirage au sort des phases de groupes des éliminatoires est prévu le 21 janvier prochain au Caire, la Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé les différents chapeaux. Le Sénégal sera tête de série lors des éliminatoires de la coupe du monde 2022 prévue au Qatar.
Hier, l’instance dirigeante du football africain a rendu public les différents pots pour le tirage. Et sans grande surprise, le Sénégal est place dans le chapeau 1, en compagnie d’autres grandes nations de football. On y retrouve notamment l’Algérie, championne d’Afrique en titre, le Cameroun, le Nigéria, le Ghana, la Tunisie, le Maroc, le Mali et la RDC.
Ainsi, les équipes en lice ont été réparties dans quatre pots. Pour procéder à un tel travail, la Confédération africaine de football (CAF) a fait recours aux places occupées par ces équipes, lors des derniers classements FIFA.
COTE-D’IVOIRE, AF. DU SUD, GUINEE POUR LES «LIONS» ?
Avec une telle répartition, le Sénégal pourrait hérité de gros morceaux. Logées dans le chapeau É, la Côte-d’Ivoire, l’Afrique du Sud, la Guinée ou encore la Zambie sont de potentiels adversaires des « Lions ». Au niveau du pot 3 , on y retrouve Madagascar, véritable révélation de la dernière CAN (Egypte 2019), la Mauritanie, le Kenya, la République centrafricaine, Zimbabwe, Niger, Namibie, Guinée-Bissau, le Mozambique et la Libye.
Selon le processus mis en place, il y aura ainsi 10 poules de quatre équipes. Le vainqueur de chacun des dix groupes sera qualifié pour un ultime tour qui se jouera sous forme de barrages (aller/retour prévus entre le 8 et le 16 novembre 2021). Et à l‘arrivée, les cinq vainqueurs de ces barrages auront leurs tickets pour Qatar 2022. La CAF a par ailleurs modifié le calendrier de la phase de groupes des éliminatoires. La Coupe d’Afrique des nations 2021 au Cameroun ayant été avancée de cinq mois, les qualifications pour la Coupe du monde 2022 ont, elles, en partie été repoussées. Le tirage au sort de ces qualifications est prévu le 21 janvier au Caire. La première journée sera jouée du 9 au 11 octobre 2020.
par Yaye Fatou Sarr
QUELQUES MOTS AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Il faudra commencer par rétablir une justice équitable car un violeur, de même qu’un pédophile, devra peu importe sa renommée être puni comme tel mais, les accusés ne devront pas aller surpeupler Rebeuss en attente de jugement
Excellence, suite au post fait récemment sur votre page Facebook, je souhaiterais vous faire parvenir ces mots.
Monsieur le président, je porte un grand intérêt au débat portant sur le viol et la pédophilie et donc à la loi modifiant celle n° 65-60 du 21 juillet 1965 qui faisait considérer le viol au Sénégal comme un simple délit, passible de cinq à dix ans de prison. Laquelle loi n’a pas empêché de compter plusieurs cas de viol. Parmi les plus récents, ceux notés entre 2017 et 2018. En effet 706 femmes et filles ont été victimes de viol conduisant à la mort selon les statistiques de la cellule de traitement des affaires criminelles du ministère de la Justice et les chiffres en 2019 nous montrent que 14 femmes ont été tuées suite à un viol, dont 3 mineures en état de grossesse.
Monsieur le président, cette loi laissait encore une brèche qu’avait dénoncé l’AJS en ces termes : «Dans le projet de loi, le viol en lui-même, n’est pas criminalisé dans les domaines de la pédophilie puisque les peines qui s’appliquent aux crimes ne l’ont pas été. On en reste juste au même stade que la loi de 1999, à savoir que le viol est puni d’une peine de 5 à 10 ans d’emprisonnement. Il s’est juste ajouté à la peine, une amende de 500.000 à 5.000.000 de F CFA. Pour la pédophilie, c’est la même chose: 10 ans d’emprisonnement alors que les peines, en matière criminelle, c’est la réclusion criminelle à perpétuité, la réclusion criminelle à temps, la détention criminelle à temps dans le cadre politique». J’ose espérer que leur amendement a été pris en compte.
De quoi vous demander, monsieur, que cela ne soit pas politisée et que les ministères concernés fassent leur travail. Cependant, je tenais à attirer votre attention sur la nécessité de mettre en place des mesures d’accompagnement, d’encadrer cette loi. Il faudra commencer par rétablir une justice équitable car un violeur, de même qu’un pédophile, devra peu importe sa renommée être puni comme tel mais, les accusés ne devront pas aller surpeupler Rebeuss en attente de jugement. Le mot devra être mis dans son contexte afin qu’une tierce personne ne puisse l’utiliser pour détruire une réputation et enfin monsieur, avec des mesures préventives telles que le renforcement de la sécurité dans certaines localités, l’éducation des enfants et des jeunes filles, la restauration de l’éducation à la vie familiale dans les écoles qui devraient être prises au sérieux.
Par ailleurs monsieur le président, dans votre publication vous avez oublié de donner une place à la pédophilie, certainement à l’image de notre société qui en parle si peu mais sachez monsieur qu’elle n’est pas négligeable et que sa criminalisation est aussi importante que celle du viol.
Force à toutes ces personnes et organisations qui ont porté ce combat !
TEUNGUETH FC SUR UNE BONNE SERIE, L’AS DOUANES SUR SES TALONS
En confirmant ce week-end sa bonne forme du moment, Teungueth FC a conforté un peu plus sa position de leader après sa victoire obtenue ce samedi, face à Diambars (2-1) pour les besoins de la 6e journée de Ligue 1.
En confirmant ce week-end sa bonne forme du moment, Teungueth FC a conforté un peu plus sa position de leader après sa victoire obtenue ce samedi, face à Diambars (2-1) pour les besoins de la 6e journée de Ligue 1. Mais les Rufisquois (16 points ) qui restent sur une bonne série, sont désormais talonnés par l’As Douanes (13 points) qui a repris la place de dauphin au Dakar Sacré cœur, grâce au probant succès obtenu sur la pelouse de l’ As Pikine.
Cette journée a été marquée par la première victoire de CNEPS Excellence. Confiné encore à la place de relégable, le promu a pu créer la sensation de la journée en allant s’imposer sur la pelouse de Génération foot, champion en titre.
L’équipe de Teungueth FC s’est maintenu à la tête du championnat de Ligue 1 grâce à sa victoire obtenue ce samedi face à Diambars pour le compte de la sixième journée. En déplacement à Saly, les Rufisquois ont réussi à arracher un court succès (0-1) qui leur permet, avec 16 points au compteur, de poursuivre leur bonne série et de maintenir encore la distance sur son suivant immédiat.
Dans cette course, l’As Douanes a pris un longueur d’avance grâce à son précieux succès, en déplacement sur la pelouse de l’As Pikine (5e, 9 points).
Les Gabelous se sont imposés sur la marque de 2 à 0 et s’installent du coup sur le fauteuil de dauphin (13 points). Ce sera aux dépens des Académiciens de Dakar Sacré cœur (3e, 11 points) revenus de leur déplacement à Louga avec le point du nul (1-1) face au Ndiambour (8e, 7 points). Derrière le trio de tête, on retrouve l’équipe de Mbour Petite côte qui a réalisé l’une des meilleures opérations de cette sixième journée. Les Pélicans ont profité de la visite de l’Union sportive goréenne, lanterne rouge (1 point) pour s’imposer largement (3 à 1).
Mais aussi pour remonter de la 8e place à la 4e place (9 points). Les Mbourois totalisent le même nombre de points que le Casa Sport ( 6e, 9 points). Les Ziguinchorois qui rendaient visite à l’équipe de Niary Tally, se sont en effet imposés sur la plus petite des marques (0-1). Une défaite qui relègue du coup les Galactiques de la 9e à la place de première équipe non relégable (12e, 6 points).
Après Mbour Petite côte, la bonne tenue des équipes mbouroises a encore été confirmée par le Stade de Mbour. Auteur d’une entame plus que poussive avec le départ de son président et une moisson de trois revers consécutifs, les Stadistes ont réussi à signer leur deuxième succès d’affilée en déplacement au stade Ndiarème de Guédiawaye. C’est l’équipe du Jaraaf (9e, 7 points) qui est passe aux trappes devant les mbourois en s’inclinant sur le score de (3-1).
L’un des faits marquants, pour ne pas dire la sensation, de cette sixième journée a été cette troisième défaite de rang subie à domicile par Génération Foot, le champion en titre (10e, 7 points). Les «Grenats» se sont inclinés face à CNEPS Excellence de Thiès sur la marque (0-1). Avec ce court succès les promus thiessois signent leur première victoire mais reste à la 13e place.
MACKY, RETOUR VERS LE FUTUR !
Le président envisage de reprendre ses Conseils des ministres décentralisés assimilés par ses adversaires à de la précampagne électorale déguisée. État des lieux des engagements et leur réception par les populations dans certaines régions du pays
Yves TENDENG, Samba Niébé BA, Nando CABRAL GOMIS, Ignace NDEYE, Abdoulaye FALL et Moussa DRAME |
Publication 20/01/2020
Des milliards sur papier, une foule de projets dont les taux d’exécution varient d’une région à une autre, au grand dam de populations qui se retrouvent difficilement dans les engagements pris par l’Etat dans les différents Conseils des ministres décentralisés organisés du 06 juin 2012 à Saint-Louis au 19 juillet 2016, à Dakar. Près de neuf mois après sa réélection pour un second mandat, Macky Sall envisage de reprendre ses Conseils des ministres décentralisés assimilés par ses adversaires à de la précampagne électorale déguisée. Sud Quotidien revient, à travers l’état des lieux des engagements et leur réception par les populations dans certaines régions du Sénégal, sur des projets gouvernementaux qui entendaient dessiner tout simplement le…futur du pays.
SAINT-LOUIS - EVALUATION DU 1ER CONSEIL DES MINISTRES DELOCALISE, JUIN 2012 - 33 PROJETS ENVISAGES PAR L’ETAT, 16 TOTALEMENT EXECUTES
La ville de Saint-Louis avait abrité le 12 juin 2012 le premier Conseil des ministres délocalisé sous la présidence du Chef de l’État Macky Sall. Au total, 33 mesures furent engagées par l’État et évaluées à 306,7 milliards FCFA. Selon le rapport de la 4ème Conférence Territoriale de 2019, il convient de préciser que sur cette enveloppe globale, 302, 146 milliards FCFA ont été mobilisés, soit 98%, contre 293, 162 milliards FCFA en 2017, soit 96%. Round up sur les engagements pris par son le chef de l’Etat et son gouvernement, lors de ce 1er Conseil des Ministres décentralisé tenu en juin 2012.
Dans la mise en œuvre de ces 33 mesures prises par l’État lors de ce premier Conseil des ministres délocalisé de juin 2012, 16 ont été totalement exécutées dont 12 dans l’axe 1 et 4 dans l’axe 2. En parallèle, 13 mesures sont en cours d’exécution dont 7 dans l’axe 1 et 6 dans l’axe 2; 4 n’ont pas encore démarré dont 3 dans l’axe 1 et un projet dans l’axe 3. Il faut noter également que sur les 4 projets qui n’ont pas encore démarré, 3 ont fait l’objet d’abandon. Il s’agit du projet de 10 fermes aquacoles industrielles, du projet de sécurisation du complexe sportif de Diougob et de la Grande Commission Mixte. Des mesures qui viennent s’ajouter aux autres programmes d’investissement de l’État, aux investissements des collectivités territoriales et aux investissements des ONGs. C’est ainsi que, lors de la 4ème Conférence territoriale tenue le 20 novembre 2019, le Gouverneur de Saint-Louis, Alioune Aïdara Niang avait l’état d’exécution de tous les projets et programmes dans la région. “Ce travail est parti d’une collecte faite à la base d’informations territoriales sur les différents projets et programmes au nombre aujourd’hui de 463 dans toute la région avec 822 milliards FCFA de coûts d’investissements. Nous avons mis en place, pour préparer cette activité, depuis le mois de juillet 2019 un comité technique régional composé d’éminents experts, en l’occurrence des chefs de service, du Directeur de l’Agence Régionale de Développement (ARD) et son équipe, le service régional de la planification, le service d’appui au développement local, les services de l’hydraulique et de l’assainissement autour des adjoints au Gouverneur, des Préfets et des sous-Préfets pour nous donner les résultats d’aujourd’hui”, a dit le Gouverneur Niang. Pour les investissements de l’État en dehors de ces mesures prises par le Chef de l’État, les projets sont au nombre de 184 pour un montant global de 479 milliards 849 millions FCFA. S’agissant des projets d’investissement en cours d’exécution, portés par les collectivités territoriales, les communes et les départements, ils sont au nombre de 151 projets pour 16 milliards 736 millions FCFA. Pour ce qui est des projets d’investissements portés par les ONGs, ils sont comptabilisés au nombre de 95 et chiffrés à 19 milliards 459 millions FCFA.
THIES - DANS L’ATTENTE DES 447 MILLIARDS DE FRANCS PROMIS : Des projets encore en rade
Tenu le 21 mai 2014, le Conseil des ministres décentralisé à Thiès avait nourri des espoirs de voir le développement de la région connaître un véritable coup de fouet. Une enveloppe de 447 milliards de francs était requise pour des promesses de faire revivre des segments de l’économie régionale et d’améliorer le cadre de vie. Pourtant, beaucoup de projets sont encore en rade. Si des progrès notables ont été relevés dans les domaines des infrastructures, de l’éducation et de la formation ; le gros du lot des projets avec la revivification de l’industrie embryonnaire et des secteurs clés comme les rails attend encore une intensification dans la mise en œuvre. Un cheminot à la retraite se désole ‘’Ne pas prendre en compte le chemin de fer à Thiès n’est rien d’autre que laisser la ville dans une ère de paupérisation progressive’’. Dans la Petite côte, des signaux clignotent à Mbour à travers le Pacasen et Promovilles. Des réalisations importantes se font également dans le cadre des ouvrages d’assainissement, des routes avec un éclairage public, des éléments importants pour accompagner le tourisme .Dans la Petite côte, la mobilité demeure toujours une équation et un véritable casse-tête, même si le prolongement de l’autoroute à péage sur la nationale 1 à la sortie de Mbour se présente comme une éclaircie. Les populations du département de Mbour patientent encore de voir des raccordements entre Fissel et Ndagalma, Thiadiaye et Nguéniène. Un Mbourois interrogé requérant l’anonymat demande une évaluation de l’existant par rapport à la tenue des promesses d’une part et d’épargner des dépenses pour des tournées et Conseils des ministres décentralisés à prix d’or dans le pays.
CONSEIL DES MINISTRES DÉLOCALISÉ À DAKAR : 1800 milliards promis, 40 projets achevés, 59 en cours et 70 non encore démarrés
Dans le cadre des réunions délocalisées du Conseil des ministres dans les quatorze régions du pays, le gouvernement avait promis, lors de la rencontre consacrée à la région de Dakar et tenue à Pikine le 20 juillet 2016, une enveloppe de 1800 milliards F Cfa pour le financement des projets d’envergure dans la capitale sur la période 2016-2018. Aujourd’hui, deux ans après l’expiration de ce délai, seuls 40 projets sont achevés, alors que 59 en cours et 70 n’ont pas encore démarré.
Le 20 juillet 2016 se tenait à Pikine, pour le compte de la région de Dakar, la dernière rencontre des Conseils des ministres décentralisés ayant commencé avec le chef de l’Etat, Macky Sall, le 7 juin 2012 à Saint-Louis. A la sortie de cette rencontre, le chef de l’Etat, Macky Sall était monté lui-même au créneau pour annoncer un programme d’investissements prioritaires de la Région de Dakar pour les trois années à venir, pour un montant de 1 800 milliards FCFA destinés au financement des «projets d’envergure» dans la capitale, notamment dans les villes de Rufisque et de Pikine. Aujourd’hui, quatre ans après l’annonce de ces engagements gouvernementaux, en dépit des projets entamés dont certains déjà livrés, la majeure partie des engagements annoncés par l’Etat lors de cette dernière réunion du Conseil des ministres décentralisé, à Dakar, sont encore à l’état de projet et ne sont pas pour le moment visibles sur le terrain. C’est le cas des projets de dépollution de la baie de Hann, de l’usine de dessalement de l’eau de mer aux Mamelles, de la réhabilitation des stades, de la construction de l’Université Amadou Makhtar Mbow, de la réhabilitation de l’île de Gorée, celui de la reconstruction aux normes du canal de Rufisque pour ne citer que ceux-là. Annoncés en grande pompe par le régime en place lors de la campagne électorale pour les élections législatives de 2017, ces projets sont toujours rangés dans les tiroirs du gouvernement.
Présidant, le 28 novembre 2019 dernier, la quatrième édition de la conférence territoriale de sa région, le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall avait indiqué au sujet de l’état d’avancement de ces engagements gouvernementaux pour la capitale que, seuls 40 d’entre eux sont achevés, 59 sont en cours et 70 n’ont pas encore démarré. Prenant la parole lors de cette même rencontre tenue à la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar, le maire de la commune de Rufisque Ouest Alioune Mar n’avait pas manqué de déplorer le faible taux d’exécution des projets retenus lors de ce Conseil des ministres décentralisé. Poursuivant son propos, l’édile de la commune de Rufisque Ouest a également assuré que sa population rencontre beaucoup de difficultés du fait de l’arrêt des chantiers du projet Promovilles qui sont aux arrêts dans sa commune.
Pour rappel, parmi les projets annoncés, lors de cette quatorzième réunion du Conseil des ministres décentralisés à Dakar, on peut citer entre autres le programme régional d’urgence de lutte contre l’érosion côtière, particulièrement au niveau des zones sensibles de Hann, Thiaroye, Mbao, Rufisque, Bargny, Sendou, Yène. On relève aussi le programme de réhabilitation de l’île de Gorée, celui de la reconstruction aux normes du canal de Rufisque, ainsi que la reconstruction du stade Assane Diouf et la finalisation du chantier du Stade municipal des Parcelles assainies. Egalement la dépollution de la baie de Hann et la construction de l’usine de dessalement de l’eau de mer aux Mamelles. Sur le plan de l’éducation, il y avait été annoncé l’accélération des travaux de construction de l’Université Amadou Makhtar Mbow de Dakar, ainsi que la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires de la Région.
ZIGUINCHOR - PROMESSES D’INJECTER 360 MILLIARDS DE FRANCS CFA : Contraste frappant entre attentes des populations et réalité sur le terrain
Où sont passés les 360 milliards de francs CFA promis par le chef de l’Etat lors du conseil des ministres décentralisé ? La question est agitée dans cette partie sud du pays où malgré la tentative des autorités de dresser un tableau reluisant sur des réalisations faites, les populations s’impatientent, rectifient et recadrent ces autorités sur le niveau de réalisation difficilement visible. Cinq ans après ces promesses du chef de l’Etat, Ziguinchor peine à se métamorphoser et le quotidien des populations est loin de changer également.
360 milliards pour changer le visage d’une région meurtrie par des années de conflit ; l’annonce en grande pompe par le chef de l’Etat le Président Macky Sall avait suscité beaucoup d’espoir chez les populations du sud du pays qui y voyaient un déclic pour remettre la région sur les rails de développement et de l’émergence. Mais voilà 5 ans après cette faramineuse promesse, les populations du sud attendent toujours de voir la couleur de ces centaines de milliards de francs CFA. Une rencontre d’évaluation des engagements pris par l’Etat tenu en Novembre dernier, à Ziguinchor, avait permis aux autorités de la région de dévoiler le niveau de réalisations dans la région . « Un volume global de 73 milliards de francs CFA d’investissements à été réalisé sur les 27 engagements pris par l’Etat », avait laissé entendre le Gouverneur de Région Guedj Diouf qui a déclaré ceci : « 18 engagements entièrement réalisés, 4 en cours de réalisation et 5 engagement n’ayant pas connu un début de réalisations sur un total de 27 engagements pris par l’Etat.
D’ailleurs, pour les autorités administratives, le niveau de réalisations reste satisfaisant même s’il reste encore à faire .Une série de recommandations déclinées par les autorités qui estiment que la région a absorbé un volume global d’investissement d’un peu plus de 180 milliards de francs CFA venant de l’Etat , des collectivités locales mais également des ONG . Des chiffres avancés par ces mêmes autorités qui, à l’image du chef de l’exécutif régional, ont de réels impacts sur les populations, « des impacts socioéconomiques dans la vie des populations. L’impulsion du développement de l’agriculture et sa modernisation, le désenclavement de la région par la disponibilité des bateaux et la régularité et le développement de la desserte aérienne, la réalisation de pistes de production le transport urbain… », indiquait M. Guedj Diouf. Des réalisations dans cette partie sud du pays où les populations attendent plus. Point de nouvelles usines alors que l’exonération de taxes dans le secteur du tourisme est loin d’être effective.
A la place de la réouverture annoncée d’hôtels, c’est la fermeture en cascade des réceptifs qui est visible .La lancinante question de l’emploi du jeune reste sans réponse. A Ziguinchor, c’est une jeunesse désœuvrée toujours à la quête d’emploi. Et comme si cela ne suffisait pas, les populations des zones rurales continuent de vivre l’enclavement accentué par le manque de routes et l’état de délabrement avancé des pistes de production. Les Ziguinchorois très impatients de voir la concrétisation de ce chapelet de promesses déclinées lors du conseil des ministres se demandent où sont passés ces centaines de milliards. Les urgences sont toujours là, les populations continuent de trinquer et le visage de la région a du mal à se métamorphoser positivement. Une région meurtrie par plus de trente années de conflit et où tout est priorité
KAOLACK - CONSEIL DES MINISTRES DELOCALISE DE 2012 ET IMPACT : Plus de 75 % de réalisations, l’épicentre du poumon économique en attente
Si à leurs temps, elles suscitaient beaucoup d’interrogations, inquiétudes et autres incertitudes du côté des populations qui n’ont jamais cru qu’elles allaient sortir de l’ornière grâce à ces rencontres gouvernementales, ou de l’opposition qui les assimilait à une campagne de saupoudrage à la manière politique politicienne, les promesses sorties des séances délocalisées de Conseils des ministres, malgré la traine observée au niveau de quelques domaines d’intervention ou collectivités, sont respectées entre 75 et 80 % dans la région de Kaolack.
C’est du reste le résultat des études menées en direction du jaugeage de l’état d’exécution du programme instruit dans le cadre du Conseil des ministres délocalisé à Kaolack en Juin 2012. Le port de Kaolack qui est naturellement l’épicentre de tout développement économique et social de la région de Kaolack et le département de Guinguinéo sont aujourd’hui considérés comme les seules entités mises en rade par ce programme multisectoriel d’investissement. Toutefois nous signale-t-on, ces investissements sont projetés le plus souvent dans les secteurs productifs exclusifs aux départements de Kaolack et Nioro. Parfois dans d’autres projets non productifs, mais qui reflètent un intérêt capital pour les populations locales ou le besoin de lutter contre certains effets naturels néfastes à la vie comme les ravinements dans le département de Nioro. Ainsi tenu dans la région de Kaolack à la date déjà indiquée, dans une perspective d’identifier de manière exhaustive les axes d’intervention, les potentialités regorgées par la région, les projets en cours, les programmes en souffrance et d’évaluer relativement le montant des investissements nécessaires aux financements de tous ces projets, le Conseil des mnistres de Kaolack avait arrêté à l’époque le montant de 255 Milliards de Frs pour le financement de 50 projets dans tous les domaines d’intervention.
Sept années après, près d’une centaine de Milliards de frs ont été injectés pour le financement de plus de 32 projets. Lors d’une tournée économique effectuée dans le département de Guinguinéo en Avril 2015, le président Macky Sall annonçait une contribution de 82 Milliards de Frs de l’Etat et 172 Milliards des partenaires techniques au développement pour le financement de ce programme. Un programme qui tournait entre autres autour de la création d’une institution à vocation agricole et autres métiers connexes, devenue aujourd’hui l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack (Ussein). Même ayant ouvert ses portes cette année-ci, ses étudiants sont présentement hébergés au lycée Franco-arabe de Sing-Sing. Sur le reste des régions de Fatick et Kaffrine, aucun bâtiment n’a encore été érigé pour accueillir les futurs bacheliers.
Dans le domaine du transport, le tronçon Fatick / Kaolack, la route de tous les contentieux et l’ensemble des axes routiers existant dans la région ont certes été réalisés mais loin de répondre aux précédentes instructions données par le président Macky Sall. Car, au sujet de la modernisation du système de transport terrestre, le président de la République avait à l’époque instruit son gouvernement à mettre en œuvre une stratégie opérationnelle assortie de programmes et plans d’actions cohérents réalisable dans un horizon temporel pour faire de Kaolack un pôle national et international d’éclatement ferroviaire, maritime et routier. Si, à ce jour, une enveloppe de 12 Milliards de Frs a été dégagée pour le programme d’assainissement de la commune de Kaolack et l’on témoigne encore la présence de divers programmes tous investis dans ce programme spécifique, la question de la remobilisation du capital semencier connaît des zones d’ombre. Une situation qui s’est d’autant plus illustrée dans cette dernière année de production où bon nombre de citoyens ont déploré la qualité des graines récoltées, mais surtout la faiblesse du rendement. Les conséquences sont là : déficitaires, les usines sont obligées de licencier des centaines d’employés et par manque ou insuffisance de matières premières seront plus tard confrontées à un réel problème de production.
SEDHIOU : ENGAGEMENT DU CONSEIL INTERMINISTERIEL ET DES MINISTRES DELOCALISES : 48% de réalisation, 41% en cours et 11% non encore réalisés
Le Conseil interministériel suivi du Conseil délocalisé des ministres à Sédhiou tenus en février 2015 avaient retenu 76 opérations. Ce qui correspondait à un engagement financier de deux cents milliards (200.000.000.000) FCFA. A ce jour et selon le document de synthèse produit par l’Agence régionale de développement de Sédhiou, l’état de mise en œuvre de ces engagements indique un taux de réalisation de 48%, 41% en cours et 11 non encore réalisés. Les attentes sont nombreuses pour la poursuite des travaux, cinq ans après la prise des engagements.
Pour ce qui est des engagements déjà réalisés en lien avec l’axe 1 du Plan Sénégal émergent et dans le secteur de la transformation structurelle de l’économie, l’agriculture et l’agroalimentaire ont vu la réalisation des pistes rurales pour désenclaver les zones de production à hauteur de 6.883.131.132 F CFA. Il a été aussi réhabilité et aménagé dit-on 5. 139 ha de vallées anciennes pour un coût global de 2.048.821.729F. Des fermes horticoles sont réalisées à concurrence de 7.440.428.882 F CFA, le renforcement et l’équipement agricole des producteurs de la région (10 tracteurs, 100 motoculteurs, 50 batteuses, 30 décortiqueuses pour 3.131.960.390 F CFA). Il y ressort également l’équipement d’un laboratoire et d’un centre régional de traitement de semences (CTS) au sein de la région pour 28.000.000 F CFA soit un Sous-total agriculture et agroalimentaire de 19.532.342.133 F CFA.
Le sous-secteur du commerce porte sur les réalisations de la Chambre de commerce, d’industrie et d’Agriculture, avec l’appui du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) pour un montant de 150.000.000F CFA. Pour la plateforme industrielle, des hangars sont construits pour faciliter le redéploiement de 4 unités industrielles à l’arrêt, faute de locaux fonctionnels pour un montant de 93.337.402 F CFA, lit-on dans le document de synthèse.
Dans le domaine des transports à savoir les infrastructures de désenclavement y compris les ponts et les routes, le bitumage de la boucle du Boudié est engagé prioritairement sur l’axe Sédhiou- Marsassoum-Sansamba à hauteur de 37.787.266.740 F CFA. De même 10 km de voierie communale sont réalisés dans la capitale régionale (Sédhiou) dont 5 en enrobée dense, et 5 en pavée et bicouche pour une enveloppe de 7 922 224 030 F CFA, soit un sous-total de 45.709.490.770 F CFA. Dans le secteur de l’éducation et de la formation, 150 nouvelles salles de classe sont réalisées et équipées dans le moyen et le secondaire pour 495.995.164 F CFA. S’y ajoutent la construction et l’équipement d’un collège à Simbandi Balante pour 109.372.995F CFA, l’équipement et la modernisation des ateliers pilotes et le renforcement des capacités des maîtres-artisans pour 62.061.635 F CFA.
Un léger mieux pour la santé, la nutrition et le social ?
D’autres secteurs sont également soutenus comme la santé, la nutrition et Action Sociale, le développement social, l’eau potable et l’assainissement (1.601.392.068), l’environnement et le développement durable (2.737.293.887), l’aménagement du territoire, développement local et territorialisation (98.425.229). Ce qui donne un total des réalisations de 68.320.889.421F CFA pour la région de Sédhiou sur les 200 milliards annoncés.
Selon le directeur de l’Agence régionale de développement de Sédhiou, « le volume des investissements réalisés est relativement important dans le département de Sédhiou et s’explique en partie par les travaux de grande envergure (routes et ouvrages connexes), avec la réalisation de la Boucle du Boudié » a indiqué N’fally Badji. Et d’ajouter que la répartition des investissements par département se dresse ainsi qu’il suit « département de Sédhiou 61.086.871.280F, département de Bounkiling 6.422.084.577F, département de Goudomp 811.933.564F». En résumé et selon les statistiques officielles, 48% des investissements sont réalisés, 41% sont en cours de réalisation et 11% non encore réalisés soit 89%.
Les attentes encore nombreuses !
Le directeur de l’ARD de Sédhiou déclare en outre que: « le niveau d’exécution encore relativement moyen, il est heureux de constater, sur le terrain, que de gros efforts sont faits et en train d’être déployés par l’Etat, pour accélérer la mise en œuvre des engagements des conseils interministériels et des ministres décentralisés de Sédhiou ».
A titre illustratif, N’fally Badji cite le bitumage de la boucle du Boudhié, la réalisation de pistes communautaires, l’équipement en matériels agricoles, l’aménagement de vallées, la réalisation de fermes horticoles et la réalisation effective du Commissariat de Police. Dans ce même sillage, il souligne le démarrage de la construction du Pont de Marsassoum, la dotation des communautés en forages équipés de château d’eau avec des systèmes d’AEMV. Dans le même ordre d’idées, on relève l’effectivité du démarrage de la construction de l’hôpital régional, la mise en service du Pôle aquacole, l’électrification rurale, la création d’emplois pour les jeunes filles et garçons avec le Domaine agricole communautaire (DAC) de Séfa, la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), qui sont aussi cités au titre des investissements.
LE SAES/CESTI APPELLE A UN DEBRAYAGE DE 72 HEURES RENOUVELABLES
L’affaire dite des 52 attestations remises à des stagiaires béninois condamnant à 6 mois assortis de sursis Moumini Camara pour diffamation à l’encontre de la directrice du Cesti, Cousson Traoré et Dominique François Mendy, n’a fait qu’enliser la situatio
Le verdict de la 3ème Chambre correctionnelle du Tribunal hors classe de Dakar dans l’affaire dite des 52 attestations remises à des stagiaires béninois condamnant à 6 mois assortis de sursis Moumini Camara pour diffamation à l’encontre de la directrice du Cesti, Cousson Traoré et Dominique François Mendy, n’a fait qu’enliser la situation déjà délétère entre la directrice et la section Saes.
En plus de demander à son avocat d’interjeter un appel partiel de la décision du juge, la section Saes-Cesti annonce un mouvement de débrayage de 72 heures renouvelables, à compter d’aujourd’hui, lundi 20 janvier 2020. La section a arrêté cette décision à la suite d’une assemblée générale tenue vendredi dernier.
Dans une note parvenue à notre rédaction de Sud Quotidien, le SAES qui engage ainsi ce mouvement en réponse, soutient-il, «au silence observé par les autorités rectorales à propos de l’affaire des attestations décernées de façon illégale à 52 journalistes béninois par Cousson Traoré, en violation du décret n° 2010-706 du 10 juin 2010 portant organisation et fonctionnement du Cesti».
Ce débrayage sera marqué par un arrêt des activités pédagogiques (formations initiale et continue) et au boycott des examens du Master et des jurys de soutenance des mémoires, lit-on dans le communiqué.
A la considération des dispositions des articles 9, 28 et 29 du décret n° 2010-706 du 10 juin 2010 portant organisation et fonctionnement de l’établissement, la section réclame toujours l’annulation des attestations délivrées par Cousson Traoré aux 52 stagiaires béninois et la délibération du comité pédagogique sur les résultats du Bénin en prenant en compte l’ensemble des notes obtenues dans les 18 modules dispensés.
MOUSTAPHA DIAKHATE ENVOIE MACKY EN COMMISSION DE DISCIPLINE DE L'APR
Moustapha Diakhaté, l’ancien président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), ne ménage toujours son parti comme son chef de file, en l’occurrence le chef de l’Etat Macky Sall.
Moustapha Diakhaté, l’ancien président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), ne ménage toujours son parti comme son chef de file, en l’occurrence le chef de l’Etat Macky Sall. Invité de l’émission Objection de Sud Fm hier, dimanche 19 janvier 2020, l’ancien ministre-conseiller limogé par le président de la République et menacé de sanction par la Commission de discipline de son parti a fait savoir que le premier qui devrait y avoir droit est…Macky Sall lui-même. Non sans manquer de fustiger la gestion par le pouvoir en place de l’affaire Pétro-Tim et de clamer qu’il est toujours membre de l’Apr.
Moustapha Diakhaté, l’ancien président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) n’est nullement ébranlé par les menaces de suspension qui pèsent au-dessus de sa tête suite à la réactivation de la Commission de discipline de son parti, l’Alliance pour la République (Apr). Il s’est dit en effet convaincu que si tel est le cas, Macky Sall serait le premier à y être convoqué pour non-respect du règlement intérieur du parti. « S’il faut traduire des gens devant le conseil de discipline, il (Macky Sall) risque d’y passer en premier », a déclaré Moustapha Diakhaté. Parce que, a-t-il expliqué, « c’est lui, Macky Sall, qui a l’obligation de respecter les articles du règlement intérieur du parti et de les faire respecter ». Et d’arguer dans la foulée : « Or, depuis 11 ans, les 29 articles du statut, environ 30 articles du règlement intérieur, ont toujours été violés ».
L’ancien ministre-conseiller limogé par le président de la République ne s’en est pas arrêté pas. Commentant l’affaire dite Pétro-Tim, Moustapha Diakhaté a clashé le mode de gouvernance de Macky Sall sur la question du pétrole.
Et de préciser : « Mon premier désaccord avec le gouvernement, c’était l’octroi du permis d’exploration (de Pétrole) à Frank Timis. Il ne remplissait pas les conditions de l’article 8 du Code pétrolier. Je l’avais déploré alors que j’étais ministre-conseiller. Ma conviction était fondée sur les propos de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, qui déclarait que le rapport de présentation qui a permis à Frank Timis d’obtenir ce permis était faux. Aujourd’hui, l’histoire m’a donné raison. Parce que, M. Timis a vendu ce permis à des dizaines de milliards et il est parti ».
Autant de raisons qui l’ont poussé hier, à l’émission Objection, de proposer un jury d’honneur pour tirer cette histoire au clair, quoique le dossier soit pendant devant la justice. Quid enfin de son appartenance à l’Apr ? Sur ce point, Moustapha Diakhaté déclarera simplement : « Je suis à l’Apr et je compte y rester aussi longtemps que possible ». D’ailleurs, a-t-il informé, il compte mener une initiative propre destiné à la remobilisation des troupes pour redynamiser l’Apr.
Par Ibrahima Sory KEITA
MÉPRISE ÉVITABLE PAR PARALLÉLISME DES FORMES ?
Engagement pour nouvelle Constitution pas obligatoirement partagé par la population ! C’est étrange car nous sommes dans le champ politique et le domaine d’application, en Guinée ou ailleurs, c’est le peuple.
Le Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères de la France, lors d’une audition le mardi 14 janvier 2020 devant la Commission des Affaires Etrangères à l’Assemblée Nationale, a déclaré notamment sur la Guinée, que «C’est la situation la plus sensible aujourd’hui et l’engagement du Président Alpha Condé à demander une réforme de la Constitution ne nous parait pas être obligatoirement partagé ni par sa population ni par ses voisins».
Engagement pour nouvelle Constitution pas obligatoirement partagé par la population !
C’est étrange car nous sommes dans le champ politique et le domaine d’application, en Guinée ou ailleurs, c’est le peuple.
Ainsi à juste raison, le Président Français lors des contestations des Gilets jaunes affirmant notamment que le peuple c’est eux et demandant en conséquence son départ, avait dit qu’on ne peut pas s’arroger le peuple comme ça, que ça se fait par des élections, et sous-entendu c’est lui qui est là par le biais de ces élections. Nous approuvons totalement ce point de vue, car ce n’est pas parce qu’un mandat présidentiel est en proie à des remous que le Président concerné devra s’en aller, tant un mandat présidentiel est rarement linéaire. Sous ce regard, peut-on valablement apprécier que le projet de nouvelle Constitution en Guinée «ne parait pas être obligatoirement partagé par sa population» parce qu’il y a des remous !
En abondant dans le sens de cette affirmation, n’accepte-t-on pas que les contestataires s’arrogent le peuple alors que l’on avait récusé un tel positionnement avec les Gilets jaunes en affirmant que c’est sur la base d’élections qu’on peut s’arroger le peuple ! C’est étrange parce que la France est confrontée actuellement à de vifs remous sur la réforme des retraites, et cette réforme, par le système à points sur lequel il est fondé ainsi que sur un âge pivot de départ à la retraite sur lequel il repose, constitue une véritable Refondation du devenir des Français en matière de retraite, comme une nouvelle Constitution se présentant comme une refondation du devenir d’un peuple.
Les remous sur cette réforme des retraites en France se traduisent par des grèves, des difficultés à se rendre au travail induisant des trajets longs et fastidieux, des activités paralysées ou au ralenti, à telle enseigne que de nombreux observateurs ont estimé que le pays était bloqué. Mais le Premier Ministre français a réfuté cette qualification de la situation de son pays en disant que «le pays est perturbé mais pas bloqué». En Guinée, avec la situation de remous qu’elle connait par moments, c’est exactement la même chose, à savoir que le pays est perturbé mais pas bloqué. C’est tellement vrai que les perturbateurs qui pensaient pouvoir prendre le pays en otage disent avoir lâché prise, en faisant croire que c’est volontaire, alors qu’en réalité cela découle du faible ancrage qu’ils ont sur la population, et qu’ils semblent découvrir maintenant, population ne suivant pas du tout leurs mots d’ordre de paralysie de l’économie.
C’est étrange car en France, le parti arrivé en tête des dernières élections nationales c’est-à- dire les Européennes du 26 mai 2019, ce parti qu’est le Rassemblement National (ancien Front National) pouvant donc, du fait de son rang de 1 , être considéré comme représentatif du peuple, a demandé l’organisation d’un référendum à propos de la réforme des retraites que le journal «Le Parisien Aujourd’hui» qualifiait dans son édition du 14 décembre 2019 de réforme «ambitieuse mais très contestée».
Le Rassemblement National n’a pas eu gain de cause sur sa demande de référendum. On ne peut pas sur ce point incriminer le Président français, car il a raison, on ne peut pas s’arroger le peuple à n’importe quelle occasion, car malgré que des observateurs trouvent sa réforme des retraites «très contestée», malgré que la majorité du peuple français soutient, jusqu’à ce jour, les contestataires, il demeure ferme dans l’application de sa réforme des retraites, comme une sorte de Seul contre tous si on se base sur l’observation superficielle des faits, et malgré tout cela donc, les derniers sondages le donnent gagnant de 55 à 57% à l’élection présidentielle de 2022 ! Cela signifie sans aucun doute, qu’au-delà de l’observation superficielle des faits, il y a un ancrage en sa faveur que seule une analyse approfondie pouvait permettre de saisir.
En Guinée, le Président Alpha Condé, concernant le projet de nouvelle Constitution, a reconnu qu’il y avait 2 Guinées, c’est-à-dire 2 positions, ce qui est tout à son honneur de Grand Démocrate qui n’essaie nullement d’ignorer une opinion partie prenante en faveur d’une autre, d’où il propose volontairement un référendum pour permettre à toutes les parties de se prononcer, et il y aura après une seule Guinée sur la base de la vision gagnante. Il ne refuse donc pas l’expression du peuple ! N’est-ce pas à ce moment- là que l’on peut véritablement apprécier si la population partage ou non le projet de Constitution qui lui est soumis ! Au lieu de se baser sur des remous de contestataires qui veulent s’arroger le peuple en dehors des rendez-vous y afférents où ils sont défaits et dont les prochains pourraient leur réserver le même sort, comme pour ce qui semble se dessiner en France en 2022 contre les contestataires de la réforme «très contestée» du Président de la République de France, malgré les remous sur des projets phares de part et d’autre.
Engagement pour nouvelle Constitution pas obligatoirement partagé par les voisins !
Au regard de cette assertion, nous citoyens, nous ne pouvons que nous tourner vers nos voisins pour voir de quoi ça retourne ! Et là, on se rend compte qu’on ne comprend rien à ce langage diplomatique !!! Cela signifie-t-il que l’engagement pour une nouvelle Constitution doit nécessairement être partagé par nos voisins ? Dans ce cas, pourquoi c’est notre pays qui doit aliéner sa souveraineté en soumettant son projet à ses voisins, et pourquoi les voisins ne nous soumettraient pas eux, leurs projets pour approbation ! En effet, si la Guinée doit faire partager son projet par ses voisins, de façon symétrique, chaque voisin doit faire partager son projet à la Guinée !
Au demeurant, le voisin Sénégalais a procédé à une révision Constitutionnelle adoptée le 4 mai 2019 par une majorité de 3/5 à l’Assemblée Nationale, se traduisant par la suppression du poste de Premier Ministre malgré les nombreuses récriminations de l’opposition, et il ne nous semble pas que le Sénégal ait fait partager cette révision Constitutionnelle par ses voisins, dont la Guinée, puisque ce n’était même pas annoncé dans le programme présenté aux populations pendant la campagne électorale !
Auparavant, le voisin Sénégalais avait procédé à un référendum Constitutionnel le 20 mars 2016, comme veut le faire la Guinée, et cela s’est traduit par une large victoire du «oui» (62,54%). Il ne nous semble pas, là non plus, que le Sénégal ait fait partager son projet Constitutionnel par ses voisins, dont la Guinée !
Le voisin Ivoirien a lui aussi procédé à un référendum Constitutionnel le 30 octobre 2016, comme veut le faire la Guinée, et cela s’est traduit par une très large victoire du «oui» (93,42%). Il ne nous semble pas, là encore, que la Côte d’Ivoire ait fait partager son projet par ses voisins, dont la Guinée ! Et dans chacun de ces 3 pays, y compris la Guinée, l’opposition parle de ce qu’elle appelle une volonté de «3e mandat» de chacun des Présidents respectifs de ces 3 pays ! Cette terminologie de «3e mandat» a donc cours dans ces 3 pays et on ne comprend pas pourquoi la Guinée devrait être singularisée si c’est cela qui a induit l’assertion selon laquelle il faut faire partager un projet Constitutionnel par les voisins !
Pour continuer dans la liste des voisins Francophones, le voisin Malien est en phase avec la Guinée. Il y a les voisins anglophones (Libéria, Sierra Léone) et lusophone (Guinée Bissau) : faut-il réciproquement aliéner sa souveraineté pour faire réciproquement partager son projet national ! Par ailleurs, l’assertion de partage de projet Constitutionnel a-t-elle été émise dans le souci de répercussions de remous, censés en découler, chez les voisins ? Cela signifie, logiquement, que de façon symétrique, des remous chez les voisins de la Guinée vont déborder sur la Guinée ! Chez les voisins Francophones Ivoiriens, Sénégalais et Maliens, il y a eu respectivement une crise politico-militaire en septembre 2002, l’irrédentisme casamançais (région du sud du Sénégal) depuis décembre 1982, les attaques d’Islamistes depuis 2012 au Mali où la Guinée est engagée à côté de la France. Aucun de ces conflits n’a débordé, outre mesure, sur la Guinée ! On peut aboutir à la même conclusion de stabilité de la Guinée concernant les conflits qui ont émaillé la vie politique de ses autres voisins non Francophones.
Syndrome anti-français à éviter
En définitive, l’assertion de «…Engagement pour une réforme de la Constitution pas obligatoirement partagé par les voisins» nous semble insaisissable dans sa pertinence au vu de toutes les analyses que nous avons faites pour être édifiés. C’est sans doute un langage diplomatique que nous ne comprenons pas, et malheureusement, c’est ce genre d’incompréhensions que ce soit dans le langage comme ici, ou dans les actes, qui génère des ressentis pouvant se traduire par des attitudes de rejet de son interlocuteur ou vis-à-vis.
Par exemple, on assiste à un sentiment anti-français dans le cadre de l’opération «Barkhane» au Mali notamment où la France est perçue par une certaine opinion comme soutenant Kidal (région du Nord du Mali) et exploitant les richesses aurifères du Mali. Ce sentiment d’hostilité s’est d’ailleurs traduit par le sommet de Pau dans le Sud de la France le 13 janvier 2020 entre la France et le groupe des 5 pays africains du Sahel autour de l’engagement français au Sahel, tant il est vrai que c’est écœurant que la France qui vient défendre ces pays au prix du sang, subissent de tels ressentiments. On assiste par ailleurs à un sentiment anti-français dans la monnaie FCFA qui va finalement se transformer en ECO. Ce syndrome anti-français doit donc être pris en compte par la France pour ne pas créer de confusions ou d’incompréhensions interprétées selon des ressentis du genre de soutien d’une part de Kidal et d’exploitation d’autre part de richesses du pays concerné (on parle bien de ressentis), ou dans le cas de la Guinée, eu égard à la déclaration faite sur ce pays, du genre de soutien d’une part à un groupe qui s’arroge illégalement et illégitimement le peuple pour imposer à tout le pays son rejet de l’expression du peuple par les urnes, et d’autre part, l’imagination fertile des gens va trouver une contrepartie à partir de leurs ressentis.
En définitive, dans notre réaction citoyenne, on peut se féliciter de la partie de la déclaration de la France que nous croyons comprendre et nous confortant dans l’estime que nous avons pour la France, pays ami de la Guinée, à savoir cette phrase ci-après : «Nous sommes aujourd’hui particulièrement soucieux de la situation en Guinée et nous appelons à l’apaisement». On ne peut en effet que se réjouir de mesurer l’amitié de la France pour notre pays se traduisant par son souci pour des remous chez nous, et on ne peut que totalement approuver son appel à l’apaisement, celui-ci passant par l’expression du peuple, comme l’a si bien dit le Secrétaire d’Etat américain Adjoint aux Affaires africaines qui a déclaré, sur la Guinée notamment eu égard à son projet de nouvelle Constitution, que tout processus doit être soutenu par le peuple. Exactement comme le veut le Président Alpha Condé parlant d’inviter le peuple à se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution. Que s’exprime donc le peuple !
Ibrahima Sory KEITA
Président Dynamique ALPHA
(Aréopage des Lecteurs et Penseurs pour l’Heuristique et l’Action)
VIDEO
DE QUOI LE DIALOGUE NATIONAL EST-IL LE NOM ?
EXCLUSIF SENEPLUS : Pour savoir si notre pays avance en matière démocratique, il faut regarder le fonctionnement des institutions - Nos états peinent à passer d'une indépendance formelle à la souveraineté réelle - ENTRETIEN AVEC DJIBRIL GNINGUE
La difficulté pour nos pays de sortir de la transition politique allant de l'indépendance formelle à la souveraineté réelle est à l'origine de ce perpétuel besoin de concertation entre le pouvoir, l'opposition et la société civile, selon Djibril Gningue, membre du Gradec.
Il déplore un dialogue politique parasité par des questions non prioritaires et s'interroge sur les critères de choix des 40 membres du comité de pilotage. Djibril Gningue relève par ailleurs, que la jeunesse n'est pas représentée proportionnellement à sa taille démographique dans ledit comité.
Ziarra annuelle de Bidiankoto
L’édition 2020 de la ziarra annuelle de Bidiankoto a vécu ce week-end. La manifestation religieuse, sans doute la plus populaire du département de Tambacounda, a été rehaussée par la présence du ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba. En effet, le responsable de l’Alliance pour la République de Tambacounda a réservé samedi une surprise agréable au Directeur de Publication de «L’As», Amadou Ba et aux populations de Bidiankoto. C’est un cortège d’une quarantaine de véhicules qui a déferlé à Bidiankoto pour prendre part à la cérémonie officielle de la ziarra. Me Sidiki Kaba a fait le déplacement avec pratiquement l’ensemble des maires du département ainsi que le maire de Tambacounda, Mame Balla Lo. Lors de la cérémonie, le ministre des forces armées s’est engagé à prendre en charge les travaux de construction de la mosquée et remis une enveloppe à l’imam.
Macky interrompu par une dame pro-Guy Marius
La surprise fut certainement énorme pour le président de la République. À Londres depuis hier, le président de la République Macky Sall qui faisait face à ses militants a été subitement interrompu par une dame qui criait haut et fort la libération de Guy Marius Sagna.
Crime au CEM de Simbandi Balante
Une altercation entre élèves a viré au drame au Collège d’enseignement moyen (Cem) de Simbandi Balante. C’est une fille du nom de M.D.D, âgée d’une quinzaine d’années et élève en classe de quatrième, qui a battu à mort un garçon nommé Ch. O. Diop âgé de 12 ans. Une triste nouvelle qui a ameuté la communauté éducative. Selon nos sources, les faits se sont produits vendredi dernier. Les pandores de Samine ont arrêté la présumée meurtrière M.D .D.
Une femme décapitée à Saré Yéro Diao Soutou
Une femme âgée d’une trentaine d’années a été retrouvée morte samedi dernier dans la forêt, la tête coupée et certainement emportée par ses bourreaux. Cet assassinat a eu lieu au village de Saré Yéro Soutou dans la commune deTankanto Escale, département de Kolda, non loin de la frontière avec la Guinée Bissau. Informés du drame, des éléments de la gendarmerie, en compagnie de ceux des sapeurs-pompiers, se sont déployés rapidement sur les lieux. Ce qui a permis de découvrir la dépouille de la victime dans une vallée. La gendarmerie a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de cet assassinat. A signaler que la dame était recherchée depuis jeudi dernier.
L’apprenti d’un bus meurt électrocuté à Vélingara
Cheikh Fall dit Malaw est mort électrocuté à côté de la station total de Vélingara. Les faits ont eu lieu hier dimanche aux environs de 10 heures. Selon notre source, Cheikh Fall était en train de décharger tranquillement les bagages des clients à coté de la station Total. Mais malheureusement, il ne s’est pas rendu compte que la ligne haute tension jouxtait cet axe. Il sera subitement électrocuté, avant de tomber et de rendre l’âme sur le coup. Rappelons que le bus en question immatriculé FK 9100, avait quitté Dakar samedi pour rallier Vélingara. Selon toujours nos sources, l’apprenti chauffeur a conduit le véhicule de Manda à Vélingara où le drame s’est produit. Le corps sans vie a été déposé à la morgue de la mosquée centre 1 de la commune. Le chauffeur du bus est actuellement à la gendarmerie pour les besoins de l’enquête.
Accident à Tattaguine
Un camion-citerne, de matricule malienne, qui transportait de l’essence, s’est renversé vendredi sur la route nationale à hauteur de Tattaguine extension. Le conducteur du véhicule poids lourd a perdu le contrôle en voulant éviter un âne. Les populations, sans se soucier des risques et de l'état de santé du chauffeur, ont tout bonnement décidé de vider le contenu du camion. Sans gêne, hommes et femmes se sont précipités pour récupérer le liquide. Une attitude qui pourrait bien conduire à des dégâts immenses.
Centre de formation de football de Pape Khaly Niang
L'ancien directeur général de l'Agence de sécurité de proximité Pape Khaly Niang a réussi une prouesse à Fatick.Il y a ouvert un centre de formation de football pour permettre aux jeunes Fatickois amoureux du ballon rond de vivre leur passion chez eux. Cette structure, qui intègre le sport et les études tout en convoquant les nouveaux métiers du sport, constitue également un moyen pour le promoteur de participer à freiner l'immigration clandestine qui prend peu à peu de l'ampleur dans le Sine. Le ministre des Sports Matar Ba, qui a présidé la cérémonie de lancement de l'académie dénommée « KN foot », a estimé que ce projet est à accompagner.
La prostituée mariée et l’histoire du carnet sanitaire
Incroyable mais vrai ! Amina Balantina Bello est une travailleuse du sexe, mariée et mère de deux enfants. Elle a été attraite hier à la barre pour « défaut de carnet sanitaire ». Domiciliée à Ngor, elle a été interpellée à 3 heures du matin sur les trottoirs des Almadies en train de vendre son corps, sans pour autant être dans les règles. Après fouille, deux préservatifs ont été retrouvés dans son sac. Agée de 42 ans, la prévenue a nié les faits qui lui sont reprochés devant le Tribunal de Grande Instance de Dakar. Elle s'est agenouillée pour demander pardon, tout en jurant qu’elle n’allait jamais refaire son acte. « Pardon, jamais je ne le referai. J’ai une famille à nourrir. Je ne sais même pas ce qui m’a pris de sortir», dit-elle. C’est un gendarme qui est venu la relever pour lui signaler qu’il était interdit de s’agenouiller devant les juges. « Pour faire cette profession, il faut avoir un carnet sanitaire. Sachez que la prostitution n’est pas illégale. Mais pour le faire, il faut avoir des papiers », a déclaré le juge. Le maître des poursuites a demandé l’application de la loi. En rendant son verdict, Aminata Balantino Bello a été condamnée à trois (3) mois assorti de sursis.
Marche des habitants de Keur Massar
Les habitants du village Aladji Pathé Sow de la Commune de Keur Massar ont battu hier le macadam pour dénoncer leurs dures conditions de vie. Dans cette localité fondée en 1942 et qui polarise 19 quartiers, il n’y a presque aucune infrastructure de base digne ce nom. Puisque la localité ne dispose que d’un seul poste de santé et d’une seule école élémentaire publique, l’unique voie d’accès du village est chaotique. Les inondations, le défaut d’éclairage public et l’insécurité sont aussi les autres difficultés qui animent la vie de ces populations. Pour changer la donne, ils ont marché pour dénoncer le mépris respectif de leur député maire Moustapha Mbengue et l’oubli du président de la République par rapport à leur localité.
Fronde au réseau des enseignants APR de Guédiawaye
Des enseignants de l’Apr du département de Guédiawaye sont entrés en rébellion contre leur coordonnateur Yaya Kane pour le destituer. Ils ont organisé une assemblée générale à Ndiarème Limamou Laye pour investir Mamadou Sakho comme nouveau coordonnateur de leur structure. Ces enseignants reprochent à leur ancien coordonnateur de faire une gestion solitaire et opaque de leur structure. Une situation qui, aux yeux de leur chargé de communication Cheikh Gningue, ne peut plus prospérer. Et dans cette dynamique de remobilisation, Monsieur Gningue annonce une série de tournées dans toutes les communes pour sensibiliser les enseignants dans leur programme axé sur la formation et la promotion de leur carrière. Toutefois, Yaya Kane que nous avons eu au téléphone dit n’avoir pas de temps pour ses détracteurs.
Sit-in au centre de santé Baye Talla Diop «Dominique»
Il y a de l’électricité dans l’air dans le secteur de la santé. Et cette fois-ci, c’est le centre de santé Baye Talla Diop (Ex- Dominique) qui fait parler de lui. En effet, les agents de ladite structure ont déjà déposé un préavis de grève et ils comptent organiser un sit-in demain mardi. Ils dénoncent la gestion du Médecin chef du District et celle du Comité de développement sanitaire
Brouille Wade-Macky
Invité de JDD, hier, sur iRadio, Moustapha Diakhaté a confirmé que les relations entre les Présidents Macky Sall et Abdoulaye Wade commencent à se détériorer. Il s’est désolé que les choses se passent ainsi, alors qu’ils ont été réconciliés récemment par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. L’ancien ministre-conseiller pense d’ailleurs qu’il faut une initiative pour que les deux hommes continuent de se parler, de se rencontrer et de dépasser leurs rancœurs. «Si on laisse les deux hommes avec leurs cabinets respectifs, la proposition de Serigne Mountakha ne pourrait pas aboutir », a-t-il indiqué. Monsieur Diakhaté compte ainsi rencontrer le Khalife afin qu’il trouve quelqu’un qui soit l’intermédiaire entre Macky Sall et Abdoulaye Wade. «Je souhaite que Serigne Mountakha fasse quelque chose pour qu’il y ait un suivi du rapprochement entre Me Wade et Macky Sall », soutient-il.
Babacar Diop exige la libération des membres de «Noo Lank»
Les Forces démocratiques du Sénégal (FDS) dénoncent l’arrestation de quinze membres du Collectif «Noo Lank», samedi dernier. Ces derniers effectuaient une visite de proximité pour sensibiliser les Sénégalais sur la question de l’électricité, avant d’être stoppés dans leur lancée pour être mis au «gnouf» au Commissariat central de Dakar. Ce que le Secrétaire général des FDS, Babacar Diop et Cie condamnent avec la plus grande fermeté. Ils exigent leur libération sans délai et celle de leurs camarades Guy Marius Sagna, Ousmane Sarr et Fallou Galass Seck, toujours «en otage» au camp pénal. Manifestement, disent-ils, le Président Macky Sall n’a que l’instrumentalisation de la puissance publique et la mise en branle de la machine judiciaire comme réponses à opposer à nos compatriotes qui, au Sénégal et dans la diaspora, se mobilisent, de manière pacifique, pour l’annulation de la mesure de hausse injustifiée du prix de l’électricité. Pour conclure, FDS lance un appel à tous les membres de « Noo Lank » à rester soudés et mobilisés pour poursuivre la lutte.
Thierno Boucoum parle d’intimidation politique
Le Président du mouvement AGIR n’est pas resté insensible à ces arrestations des membres de «Noo Lank». Thierno Bocoum attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur une politique d’intimidation, de la part du régime en place, visant à faire taire toute revendication légitime prenant en charge les préoccupations des Sénégalais. «Nous dénonçons jusqu’à la dernière énergie l’arrestation des membres du Collectif Ñoo Lank, pour avoir distribué des flyers qui dénoncent la hausse du prix de l’électricité. Nous demandons la libération immédiate et sans condition des citoyens sénégalais arbitrairement arrêtés », a écrit Monsieur Bocoum dans une note parvenue à «L’AS ». Il estime que les personnes arrêtées sont des otages d’un régime qui est de plus en plus en marge des règles élémentaires d’une démocratie.
Thierno Boucoum parle d’intimidation politique
Le Président du mouvement AGIR n’est pas resté insensible à ces arrestations des membres de «Noo Lank». Thierno Bocoum attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur une politique d’intimidation, de la part du régime en place, visant à faire taire toute revendication légitime prenant en charge les préoccupations des Sénégalais. «Nous dénonçons jusqu’à la dernière énergie l’arrestation des membres du Collectif Ñoo Lank, pour avoir distribué des flyers qui dénoncent la hausse du prix de l’électricité. Nous demandons la libération immédiate et sans condition des citoyens sénégalais arbitrairement arrêtés », a écrit Monsieur Bocoum dans une note parvenue à «L’AS ». Il estime que les personnes arrêtées sont des otages d’un régime qui est de plus en plus en marge des règles élémentaires d’une démocratie