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27 juillet 2025
REWMI DECHIRE LES ARGUMENTS GOUVERNEMENTAUX
Introduisant le premier thème sur «La hausse du prix de l’électricité : une marque de l’incompétence de Macky», le professeur Abdou Fouta Diakhoumpa a battu en brèche les deux arguments gouvernementaux pour justifier la hausse du prix de l’électricité.
Rewmi, dont le leader Idrissa Seck confiné dans un silence assourdissant depuis la défaite électorale de la présidentielle de février dernier, renoue avec la prise de parole via ses instances de parti. C’est ainsi que la Cellule des cadres du parti d’Idrissa Seck a organisé hier, vendredi 17 janvier, un symposium sur la question de la hausse du prix de l’électricité et celle relative à la mise en œuvre annoncée de la nouvelle monnaie de la zone Cedeao «Eco», en remplacement du franc Cfa. Introduisant le premier thème sur «La hausse du prix de l’électricité : une marque de l’incompétence de Macky», le professeur Abdou Fouta Diakhoumpa, diplômé de l'Ena, a battu en brèche les deux arguments gouvernementaux pour justifier la hausse du prix de l’électricité.
Le parti Rewmi d’Idrissa Seck rompt enfin le silence et prend position sur la question de la hausse du prix de l’électricité et celle relative à la mise en œuvre annoncée de la nouvelle monnaie de la zone Cedeao «Eco», en remplacement du franc Cfa.
Pour aborder ces deux questions brûlantes de l’actualité nationale mais aussi régionale, la Cellule des cadres du parti Rewmi d’Idrissa Seck a organisé hier, vendredi 17 janvier, un symposium qui a réuni plusieurs responsables et militants et auquel Idrissa Seck s’est fait représenter par l’honorable député Déthie Fall, vice-président de Rewmi. Premier à prendre la parole pour introduire le thème : «La hausse du prix de l’électricité : une marque de l’incompétence de Macky», le professeur Abdou Fouta Diakhoumpa, diplômé de l'Ena a battu en brèche les deux arguments gouvernementaux pour justifier la hausse du prix de l’électricité.
Selon lui, les raisons de la réduction de la subvention de l’Etat à la Senelec et l’accès universel à l’électricité (à l’horizon 2025 pour un coût d’environ 650 milliards) ne résistent pas à une analyse objective. Et «c’est berner les gens inattentifs que de dire que les subventions à l’électricité profitent plus aux citadins qu’aux ruraux, alors tous ensemble payent l’impôt qui est le support de ces subventions».
Poursuivant son propos, le professeur Abdou Fouta Diakhoumpa ajoute que des gens vivant en ville sont moins nantis que les ruraux ou souffrent de la même impécuniosité que leurs parents des villages, d’autant plus que ce sont ces campagnards qui alimentent la population des banlieues pauvres de nos villes et qui ont pour lot quotidien la précarité».
Ainsi poursuit-il, «Vus sous un autre angle, ces citadins qu’on veut déplumer payent logiquement plus d’impôts que les gens des zones rurales. Par conséquent, ils contribuent plus au budget de l’Etat et donc participent plus au budget destiné à la subvention du prix de l’électricité». Loin de s’en tenir-là, le cadre du parti Rewmi, toujours, dans son analyse des deux arguments évoqués par le régime en place pour justifier sa mesure de hausse qui est le «pire des cadeaux que l’incompétent Macky Sall a servi aux Sénégalais après sa réélection» estime «qu’ils (arguments du pouvoir) sont difficilement défendables puisque l’Etat subventionne les semences, les engrais, le matériel agricole, le prix au producteur d’arachide pou 82.5 milliards pour la campagne 2018/2019. Et, il s’y ajoute que la Banque Agricole (ex-CCNAS) a bénéficié de 10 milliards de subvention pour éponger ses impayés irrécouvrables. Et cette banque finance le secteur agricole, lato sensu, donc le monde rural».
Parachevant son propos, il a formulé un certain nombre de recommandations à l’endroit de l’Etat pour faire face à cette situation. Ainsi pour le gouvernement, il a recommandé entre autres, de trouver d’autres recettes en arrêtant d’offrir à des multinationales ou grosses sociétés des remises sans parler des exonérations fiscales complaisantes. Qui plus est, de sensibiliser les populations à l’économie d’énergie par la construction de maisons qui exploitent l’ensoleillement et l’énergie du soleil pour répondre à leur besoin d’éclairage et de fraicheur, d’arrêter le don d’électricité, de gérer mieux la Senelec dont les dépenses de personnel, selon lui, sont exorbitantes parce que mal maitrisées mais aussi de s’inspirer du programme énergétique du parti Rewmi qui consiste à mettre en place des moyens de production compétitifs et fiables supplémentaires afin de consolider la qualité de service de l’électricité et satisfaire les consommateurs humains et les entreprises.
LA CREI DOIT CONTINUER D'EXISTER
Abdoul Mbaye estime que la Crei doit continuer d’exister, même s’il faut simplement prévoir un recours. Le leader de l’Act constate que l’origine de l’argent du politicien est «très rarement licite».
Abdoul Mbaye estime que la Crei doit continuer d’exister, même s’il faut simplement prévoir un recours. Le leader de l’Act constate que l’origine de l’argent du politicien est «très rarement licite».
Abdoul Mbaye constate que «malheureusement l’origine de l’argent du politicien est très rarement licite». Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), qui a effectué sa prière du vendredi à la Mosquée Moussanté de Thiès, réagissait au sermon de l’imam ratib Tafsir Babacar Ndiour.
«Malheureu sement, nos compatriotes tendent souvent la main pour recevoir de l’argent illicite. C’est une débauche de comportements, d’attitudes qui vont à l’encontre des valeurs fondamentales qui furent celles de notre société qui se délitent petit à petit et qui sont surtout celles de l’islam et de tout croyant», a dit M. Mbaye.
Et l’ancien Premier ministre de Macky Sall partage avec l’imam Ndiour l’importance de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). «Dans notre parti, nous considérons que la Crei se justifie et doit continuer d’exister. Ce que nous disons simplement en termes de réforme de la Crei, c’est qu’il faut qu’il existe un recours parce que l’homme se trompe, le juge peut se tromper.
Donc, il ne faut pas de jugement définitif parce que seul Dieu ne se trompe pas. Voilà pourquoi il faut prévoir un recours», explique-t-il. Et il estime que «le renversement de la charge de la preuve n’est pas une violation de droit fondamental».
Il argumente : «Lorsque vous vous êtes enrichi, vous devez être en mesure de dire comment vous avez été enrichi. L’imam Ndiour a bien fait de rappeler que c’est une question à laquelle chaque musulman devra répondre devant le Bon Dieu.»
Abdoul Mbaye a de façon générale salué les «sermons de vérité et utiles» de l’imam Ndiour qui «ne rate jamais les politiques». Il ajoute : «Quand vous êtes dans la vérité, il est très probable que vous puissiez heurter les politiques. Malheu reusement, dans notre conception de la politique au Sénégal, elle est mensonge, trahison. On appelle ça transhumance, mais ça reste de la trahison.»
QUE LES PROFESSIONNELS DES MÉDIAS JOUENT LE JEU !
Nouvellement porté à la tête de la Commission de la carte nationale de presse et de validation des acquis de l’expérience, le journaliste Daouda Mine détaille les grandes lignes de sa mission
Nouvellement porté à la tête de la Commission de la carte nationale de presse et de validation des acquis de l’expérience, le journaliste Daouda Mine détaille les grandes lignes de sa mission qui entre dans le cadre de l’assainissement d’un secteur de la presse attaqué de toutes parts.
Vous êtes le nouveau président de la Commission de la carte nationale de presse et de validation des acquis de l’expérience. Quelle est la composition de cette commission ?
C’est une commission qui est prévue par le nouveau Code de la presse et, elle est composée de huit membres titulaires et de huit autres suppléants. Il y a un représentant chargé du ministère de la Justice, un représentant du ministère de la communication, un représentant du ministère du travail, un représentant du CNRA, un représentant du CORED, un représentant du CDPS, un représentant du SYNPICS et un représentant de la presse en ligne.
Quelle sera votre mission ?
Aujourd’hui, nous avons été portés à la tête de cette commission parce que le Code dit que le président est élu sur les huit membres de cette commission. Donc, nous avons été élus et nous allons travailler en collégialité et vont délibérer. La commission est chargée d’attribuer la carte nationale de la presse et également de valider l’expérience acquise. Ce qu’il faut comprendre c’est qu’il y a une nouvelle définition du journalisme.
Parce que l’ancien Code définissait le journaliste comme toute personne qui est sortie d’une école de formation et qui tire l’essentiel de ses revenus dans ses fonctions de journaliste. Mais, il y a un deuxième alinéa qui disait : "Est journaliste celui qui sort d’une école de formation et qui tire l’essentiel de ses revenus dans ses fonctions de journaliste". Dans le deuxième alinéa, il n’y avait aucun critère de formation. Le nouveau Code définit carrément le statut du journaliste.
Maintenant, est journaliste toute personne diplômée d’une école de journalisme reconnue par l’Etat et dont l’activité principale régulière et rétribuée consiste en la collecte, au traitement et à la diffusion de l’information.
Le deuxième alinéa dit : « Est journaliste toute personne titulaire d’un diplôme de licence ou équivalent et qui subit une pratique professionnelle d’au moins 2 ans. Donc, la commission va délivrer la carte nationale de presse à ces deux catégories-là. Ceux qui ne sont pas sortis des écoles de formation doivent avoir la licence et avoir une expérience de deux ans. Il y a une troisième catégorie : ce sont les personnes qui sont dans les rédactions régulières et qui ne remplissent pas ces deux critères. Ces dernières doivent avoir une expérience de 10 ans pour pouvoir disposer de la carte nationale de presse. Nous sommes dans l’obligation de respecter ces dispositions du Code de la presse. C’est cela notre mission, notre rôle.
Avez-vous des attentes par rapport aux futurs bénéficiaires de cette carte nationale de presse ?
Notre attente c’est que les professionnels des médias jouent le jeu. Nous sommes tous des journalistes et qui dit journaliste dit que cette personne est assujettie à un certain nombre de responsabilité. On a toujours parlé d’assainissement de la presse et c’est parce qu’on a estimé qu’en un moment donné, la presse n’était pas saine.
Cela veut dire tout simplement qu’il y avait des gens qui n’étaient pas véritablement des professionnels qui respectaient les règles d’éthique et de déontologie, qui exerçaient la profession au mépris des textes qui sont là. Et ces gens portaient préjudice aux professionnels des médias.
Aujourd’hui, c’est un premier jalon qui est posé avec l’institution de la commission d’attribution de la carte nationale de presse. Et nous osons espérer que les journalistes vont jouer le jeu en respectant les critères qui sont édictés en déposant des dossiers en bonne et due forme. Et la commission sera là pour appliquer la loi pour délivrer la carte nationale de presse à ceux qui en ont droit.
Toutes les personnes qui n’auront pas droit à cette carte nationale de la presse ne la recevront pas. Nous sommes des légalistes. Nous avons été portés à la tête de cette commission sur la base de textes qui ont été votés par l’Assemblée nationale et promulgués par le Chef de l’Etat, nous avons un certain nombre de responsabilités et, ces responsabilités nous allons les assumer sans fléchir. Nous demandons aux professionnels de nous comprendre en essayant de respecter les critères édictés. S’ils sont respectés, il n’y aura aucun problème.
Est-ce qu’il y a des sanctions prévues contre les détenteurs de la carte en cas de dérives ?
Bien sûr. Déjà pour le dépôt, il faut un quitus du CORED qui est l’organe d’auto-régulation. Et une fois que la commission est mise en place, la carte nationale de presse est délivrée pour 3 ans renouvelable. Une personne qui détient la carte nationale de presse et qui ne respecte pas certaines obligations n’aura pas son renouvellement.
Et, même au cours de ces 3 ans, Si le CORED estime qu’un journaliste qui est attributaire de la carte nationale de la presse ne respecte pas un certain nombre de règles d’éthique et de déontologie, l’organe de régulation peut valablement demander le retrait de la carte nationale de presse. En ce moment-là, la commission sera dans l’obligation de retirer purement et simplement la carte nationale de presse qui a été préalablement délivrée à une personne.
LA POLITIQUE ET UNE AFFAIRE DE KIDNAPPING À LA UNE
Dakar, 18 jan (APS) – Les sujets politiques et une affaire de Kidnapping sont en exergue dans les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
En politique, L’As présente Ousmane Sonko, Barthélémy Dias, Thierno Bocoum et Dr Babacar Diop comme ‘’les symboles de l’opposition radicale’’. ‘’Les forces politiques de l’opposition classique semblent avoir perdu des plumes au fil du temps. Tout au moins, il leur est difficile de maintenir le cap en suivant un rythme continu dans le combat’’, écrit le journal.
La publication constate qu’’’au même moment, d’autres jeunes leaders font surface. De par leur constance, ils sont considérés comme la classe politique radicale. Qui sont-ils ? Sont-ils vraiment radicaux ?’’.
‘’Ousmane Sonko, Barthélémy Dias, Thierno Bocoum et Dr Babacar Diop constituent en tout cas la jeunesse politique émergente du pays’’, dit L’As.
Sud Quotidien se fait écho du symposium sur la hausse du prix de l’électricité organisé par les cadres de Rewmi, le parti d’Idrissa Seck. ‘’Le parti Rewmi d’Idrissa Seck rompt enfin le silence et prend position sur la question de la hausse du prix de l’électricité et celle relative à la mise en œuvre annoncée de la nouvelle monnaie Eco’’, écrit Sud qui affiche à la Une : ‘’Rewmi clashe le +Macky+’’.
Sur la question de l’électricité, dit Sud, le parti de l’ancien Premier ministre, classé deuxième, lors de la dernière présidentielle, ‘’déchire les arguments du gouvernement’’.
Selon le journal Le Quotidien, ‘’Abdoul Mbaye défend la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI)’’. ‘’Abdoul Mbaye estime que la CREI doit continuer d’exister même s’il faut simplement prévoir un recours. Le leader de l’ACT (Alliance pour la citoyenneté et le travail) constate que l’argent du politicien est +très rarement licite+’’, écrit le journal.
La publication précise qu’Abdoul Mbaye qui a effectué la prière du vendredi à la mosquée Moussanté de Thiès réagissait au sermon de l’imam de Tafsir Babacar Ndiour. ‘’Abdoul Mbaye vote contre la suppression de la CREI’’, selon Walfadjri.
Les quotidiens L’Observateur et Vox Populi mettent en exergue l’affaire de la mère de famille Coumba Kane, enlevée au quartier Keur Mbaye Fall, dans la banlieue dakaroise, retrouvée vendredi à Touba.
’’La +kidnappée+ retrouvée par la Division des investigations criminelles (DIC) à Touba’’, selon Vox Populi qui fait état de ‘’questions autour d’un enlèvement qui n’en serait pas un’’.
’’Coumba Kane a été retrouvée hier dans une gare routière de Touba alors qu’elle s’apprêtait à prendre un véhicule pour rentrer chez elle.
Elle a été appréhendée grâce à la géolocalisation de son téléphone portable par les éléments de la DIC de la police nationale qui ont aussitôt activé son portable pisté par leurs collègues de Touba’’, explique le journal.
Dans L’Observateur, la victime explique comment elle a quitté Keur Mbaye Fall et s’est retrouvée ‘’en pleine brousse à Linguère’’. Elle parle de ses ravisseurs dont une femme et d’une autre jeune fille kidnappée et qu’elle a abandonnée dans la forêt, selon L’Obs qui fait état de ‘’zones d’ombre’’ dans cette disparition.
Walfadjri revient sur la marche organisée vendredi à Dakar par le mouvement ’’Daande Maayo émergent (DME)’’ qui réunit quarante-quatre villages de la région de Matam, pour réclamer de meilleures conditions de vie.
’’Précarité, absence d’infrastructures, le Fouta manifeste à Dakar’’, titre Walf qui écrit : ‘’Les populations du ’’Daande Maayo (rive gauche du Fleuve Sénégal) dans le Fouta sont en colère contre le président Macky Sall. Elles ont exprimé leur courroux hier par une marche de la Place de l’Obélisque au rond-point de la RTS’’.
Dans sa livraison du jour, Le Soleil présente Karamba Diaby, ’’premier député noir d’Allemagne’’. ’’Karamba Diaby, ce Sénégalais n’est pas très bien connu dans son pays d’origine. Pourtant, il jouit d’une grande renommée en Europe. Il est en effet, le premier noir à siéger au parlement allemand (Bundestag)’’, écrit le journal qui a récemment rencontré ce natif de Marsassoum (Casamance) à Dakar lors d’un symposium sur les migrations.
Mort tragique d’un vieux de 75 ans à Pékesse
L’affaire a fait beaucoup de bruit à Pékesse. Il s’agit de la mort tragique du vieux Mor Talla Niane âgé entre 70 et 75 ans et habitant le village de Nékhé Niane. Le septuagénaire a été tué au quartier Diolaga de Pékesse, dans la nuit du jeudi au vendredi. Tout est parti d’une altercation avec un homme dont l’identité n’est pas encore connue et qui l’aurait poignardé. Après les violents coups de coupe-coupe, le vieux s’est affalé et son bourreau a pris la poudre d’escampette avant l’arrivée des gendarmes. C’est ainsi que le constat d’usage a été fait, avant le transfert du corps à la morgue de l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh, pour les besoins de l’autopsie. Selon nos sources, le quartier Diolaga de Pékesse est un lieu de vente clandestine d’alcool. Et cet aspect n’est pas à écarter dans l’altercation qui a occasionné la mort de Mor Talla Niane. C'est finalement hier soir que le corps a été restitué à la famille et le défunt a été inhumé à Mbacké Cajoor après la prière de Takusaan
Mbayang Diop se porte bien
Le ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur dément l’Ong «Horizon Sans Frontières» qui a alerté sur une dégradation de l’état de santé de Mbayang Diop condamnée à perpétuité en Arabie Saoudite depuis le 10 juin 2016 pour meurtre de sa patronne saoudienne. Les services du ministre Amadou Ba précisent que notre compatriote se porte très bien. D’ailleurs, elle reçoit régulièrement des visites de nos autorités diplomatiques en Arabie Saoudite qui échangent fréquemment avec les responsables de l’administration pénitentiaire de ce pays. Le ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur ajoute qu’à l’occasion d’un déplacement effectué à Dammam, le 07 janvier dernier l’ambassadeur du Sénégal en Arabie Saoudite, accompagné de représentants de l’association des Sénégalais de cette ville, a rendu visite à Mbayang Diop pour s’enquérir de ses conditions de détention. Ils ont trouvé une dame en bonne santé et forte moralement. Les autorités diplomatiques suivent attentivement l’évolution de son dossier.
Mame Mactar Guèye ne veut pas parler de Rangou un vendredi
Interpellé sur l'affaire Rangou du nom de cette jeune fille qui défraie la chronique locale à cause de sa fameuse soirée privée, Mame Makhtar Guèye a refusé de s'exprimer sur la question. «Je ne parlerai pas, en ce jour de Jumma, de cette Rangou sans vergogne (Duma wax si Rangu ku niakk jom kooku si Aljumà bi)», a-t-il lancé aux journalistes. Toutefois, il annonce qu’une plainte sera déposée dès lundi prochain contre Rangou pour exhibitionnisme et autres dérives. A rappeler que le Bureau exécutif de Jamra avait menacé de saisir officiellement, avec des pièces à conviction, physiques et électroniques, la Brigade des mœurs. Il avait aussi annoncé une plainte qu'il comptait déposer auprès du Procureur. Ce, après l'annonce de la tenue d'une soirée privée par Rangou.
Marche des impactes du TER à Thiaroye
Encadrés par les éléments du commissariat de police de Thiaroye appuyés par les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi), les impactés du Train Express Régional (Ter) ont marché hier dans les rues de Thiaroye pour exiger l’aménagement et la viabilisation de leurs sites de recasements et la construction de passerelles. Car depuis le démarrage des travaux du TER, certaines localités de la banlieue qui étaient déjà enclavées sont maintenant coupées du reste de la capitale par défaut de voies de passage. Ce qui fait que ces populations font des détours de plusieurs kilomètres dans l’espoir d’avoir un véhicule pour sortir du coin. Un exercice dangereux parfois avec les ruelles sombres et mal éclairées qui font l’affaire des malfrats. Pire, des vieillards et de vieilles mamans tombent souvent en tentant de traverser la voie ferrée. C’est pourquoi les impactés du TER menacent de durcir le ton d’ici un mois si les autorités continuent de leur opposer la sourde oreille.
Alerte à la Cité Aliou Sow de Golf sud
Les habitants de la Cité Aliou Sow de Golf Sud ruent dans les brancards. Ils s’opposent foncièrement aux agissements des responsables de la Société immobilière du golf (Sig). Ces derniers sont accusés d’avoir mal construit les immeubles de la cité qui menacent ruines. En outre, ils cherchent à implanter des magasins de commerce au rez-de-chaussée de leurs habitations. Une chose inacceptable aux yeux des occupants des immeubles qui craignent pour leur sécurité. Raison pour laquelle, les habitants de la Cité Aliou Sow demandent à la Direction de la protection civile et au ministre de l’Urbanisme, Abdou Karim Fofana de venir constater de visu le danger qui les guette.
Grave incendie à Dalifort
Les flammes ont ravagé hier deux maisons en baraque au quartier Ousmane Diouf de la Commune de Dalifort. Elles sont réduites en cendres. Néanmoins, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, mais les dégâts matériels sont importants. En effet, des lits, des matelas, des chaises, des armoires, des habits de même qu’une importante somme d’argent (environ 500 mille francs) sont partis fumée. Il s’y ajoute deux moutons qui sont complètement calcinés. Selon des témoignages recueillis sur place, l’incendie s’est produit vers 10 heures et les flammes se sont très vite propagées pour affecter plusieurs chambres avant de progresser vers la deuxième maison, en détruisant tout sur leur passage. Les populations ont essayé de circonscrire le feu avant l’arrivée des sapeurs-pompiers. Hélas ! C’était devenu impossible à cause des flammes. Les sapeurs-pompiers, arrivés sur les lieux, ont maîtrisé le feu avant de procéder aux opérations de déblaiement. Les sinistrés qui n’avaient que leurs yeux pour pleurer lancent un cri du cœur aux autorités municipales, locales et étatiques pour leur venir en aide.
Macron a réussi à diviser les Etats de la Cedeao
Le pacte entre le France et l’Afrique a pris le dessus sur les intérêts des Etats membres de l'Uemoa. C’est du moins la conviction du président du mouvement Agir, Thierno Bocoum. Pour l’ancien député, le Président Macron a finalement réussi à diviser les Etats de la Cedeao avec la sortie des gouverneurs de Banques Centrales et des ministres des Finances des Etats de la zone monétaire Ouest-africaine (ZMAO). Ainsi, six Etats de la Cedeao dont le Nigeria et le Ghana fustigent la décision unilatérale des pays francophones de remplacer le Cfa par l’Eco. Cette polémique éloigne davantage l'espoir d’un aboutissement d'une intégration sous régionale. Ainsi, c’est une trentaine d’années d’efforts d’intégration à travers la monnaie qui est en train d’être sabordée. A en croire Thierno Bocoum, en prenant les devants avec la création de l'Eco sans critères de convergence, avec la garantie de la France et son arrimage à l'Euro, la France dicte sa loi. Il accuse les Présidents des pays francophones. Selon lui, cela est possible avec la complicité de nos chefs d'État qui trahissent les aspirations de leurs peuples. Il prévient que la reconstruction sera longue mais elle demeure inéluctable.
Mamadou Talla annonce des réflexions sur l’Enseignement privé
Le ministre de l’Education nationale a annoncé, en marge de l’inauguration du siège de l'Office national pour l'enseignement catholique, des journées de réflexion sur l’enseignement privé. Il s’agira, selon Mamadou Talla, de susciter des échanges fructueux autour de ce secteur (enseignement privé catholique ou laïc…) pour une meilleure organisation dans toutes ses dimensions. Mamadou Talla a rappelé, par ailleurs, qu’une subvention annuelle de plus 500 millions Fcfa est allouée à ce secteur privé. En fait, l'Office national pour l'enseignement catholique a coûté environ 200 millions Fcfa. Le bâtiment est composé de bureaux, d'une chapelle, de salles de réunion, de chambres etc. Pour sa part, le secrétaire national de l’Onecs, le Frère Charles Biagui, a révélé qu’en 2019, il y avait 316 établissements catholiques répartis entre le préscolaire, l’élémentaire, le moyen-secondaire, la formation technique et professionnelle ainsi que l’enseignement supérieur. Ces établissements accueillent 118 176 élèves encadrés par un personnel enseignant et administratif de 3 880 employés. Pour Mamadou Talla, l’école privée catholique fait notre fierté pour avoir former d’éminentes personnalités. A l’en croire, elle a toujours accompagné l’Etat dans sa volonté de construire une école de la République, une école des valeurs et de demain.
Le prochain cycle de licences pétrolières lancé le 28 janvier
Le ministère du Pétrole et des Energies va lancer le cycle de licences de 2020, à l’occasion d’une cérémonie officielle qui aura lieu dans un hôtel de la place. Les champs seront disponibles le 31 janvier et les soumissions devront être déposées au plus tard le 31 juillet à 17 h. L’opération a reçu le soutien de la société publique du pétrole (Petrosen) et de l’explorateur GeoPartners. Le cycle de licences annoncé, lors de l’Africa Oil Week au Cap en novembre 2019, sera relatif à 12 blocs proposés dans le bassin MSGBC, au large du Sénégal. En effet, le cycle de licences vise à accroître l’investissement pétrogazier dans le pays, en présentant des possibilités d’investissement à court, moyen et long termes. A cet effet, Petrosen s’est associée à TGS, GeoPartners et PGS pour fournir aux parties intéressées plus de 14000 km2 de données 2D, plus de 10000 km2 de données 3D et plus de 50000 km2 de données multifaisceaux, et des rondes ultérieures sont prévues. Il faut dire que d’autres événements de promotion sont prévus à Londres les 19 et 20 février, et à Houston, au Texas, les 24 et 25 février 2020.
Le président togolais a affirmé vendredi à l'AFP qu'il n'y avait «pas de conflit» sur le projet de monnaie unique en Afrique de l'ouest, malgré une sortie très critique du camp anglophone réuni la veille à Abuja
Le président togolais Faure Gnassingbé a affirmé vendredi à l'AFP qu'il n'y avait «pas de conflit» sur le projet de monnaie unique en Afrique de l'ouest, malgré une sortie très critique du camp anglophone réuni la veille à Abuja. Huit pays francophones d'Afrique de l'Ouest réunis au sein de l'Uemoa (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), qui utilisent le franc CFA, avaient annoncé fin décembre leur décision de remplacer leur monnaie commune par l'eco.
Une manière de rompre symboliquement les liens très controversés avec la France, ancienne puissance coloniale, qui accueille notamment la moitié de leurs réserves de changes en échange de la convertibilité du CFA avec l'euro. Mais les pays anglophones ont pu voir, derrière ce changement de nom, une simple réforme du franc CFA, bien loin des ambitions initiales de monnaie unique qui rassemblerait toute l'Afrique de l'Ouest.
Dans un communiqué commun jeudi, les six pays de la Zone monétaire ouest-africaine WAMZ (Nigeria, Ghana, Liberia, Sierra Leone, Gambie, Guinée) ont dénoncé l'initiative «visant à renommer unilatéralement le franc CFA en eco d'ici à 2020». Pour eux, ce «n'est pas conforme aux décisions» de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) en vue de «l'adoption de l'eco comme nom de la monnaie unique» de toute la région, dont l'idée est débattue depuis bientôt 30 ans et a été relancée il y a deux ans.
Dans un entretien accordé à l'AFP et à un autre média à Lomé, le président togolais a toutefois mis en garde contre «les malentendus et les amalgames». Dans le cadre de la Cédéao, «date a été fixée, en 2020, en disant que ceux qui respectent les critères (de convergence, ndlr) pourraient lancer la monnaie unique que nous appelons eco», a-t-il expliqué. «Là-dessus, est venu s'ajouter le problème du franc CFA qui avait besoin de se réformer. Donc c'est cette coïncidence qui a été utilisée mais c'est deux problèmes qui sont normalement séparés», selon lui. «Les pays de l'Uemoa qui respecteraient les critères, le moment venu, passeront à l'eco. Les pays anglophones, s'ils y sont, passeront également à l'eco, donc je ne pense pas qu'il y ait une contradiction ou un conflit entre les deux choses», a-t-il insisté.
«L'eco a des critères qui ont été définis ensemble. La différence avec le franc CFA, c'est la référence au panier de monnaie et le taux de change flexible. Si nous passons à l'eco, nous adopterons les critères de l'eco», a-t-il conclu, soulignant qu'il fallait davantage de «volonté politique» pour l'établissement à terme, d'un marché commun régional.
AUDIO
OÙ EN EST LE PROJET ÉCO DE LA CEDEAO ?
Taux de change flexible, banque centrale à caractère fédérale... Mamady Camara, ministre des Finances guinéen et président de la réunion des pays de la ZMAO qui a rejeté jeudi, la réforme du Fcfa annoncée par Ouattara et Macron, fait le point
Retour sur le communiqué final de la réunion extraordinaire des ministres et gouverneurs de la banque centrale des pays de la ZMAO avec Mamady Camara, président de ladite réunion. Le ministre des Finances guinéen fait le point de l'avancement du projet Éco tel que définit par la CEDEAO, au micro de Sud FM, avec Baye Omar Gueye.