SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
27 juillet 2025
SIDIKI KABA MISE SUR UNE SYNERGIE DES ACTEURS
La lutte contre l’insécurité requiert une grande synergie de tous les acteurs chargés de faire face aux nouveaux défis, a relevé mardi le ministre des Forces armées.
Dakar, 21 jan (APS) – La lutte contre l’insécurité requiert une grande synergie de tous les acteurs chargés de faire face aux nouveaux défis, a relevé mardi le ministre des Forces armées.
"Il est désormais clair pour tous que les réponses à apporter à ces menaces protéiformes vont bien au-delà de l’action militaire classique et requièrent une grande synergie de tous les acteurs chargés de faire face aux nombreux défis’’, a déclaré Me Sidiki Kaba.
Le ministre des Forces armées s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 3e session du programme de formation en sécurité nationale du Centre des hautes Etudes de défense et de Sécurité (CHEDS), axée sur le thème ‘’L’Afrique : entre défis sécuritaires et enjeux de l’émergence’’.
Ce thème, selon Sidiki Kaba, ‘’cadre bien avec le contexte sécuritaire qui prévaut actuellement sur le continent et dans la sous-région ouest-africaine, et qui est par une nouvelle forme de violence entretenue, aux conséquences négatives sur le développement économique et les projets d’émergence de nos différents pays".
A l’en croire, ‘’la persistance des menaces multiformes à la paix et à la sécurité dans l’espace saharo-sahélien de l’Afrique de l’Ouest et le bassin du Lac Tchad favorise l’instabilité et contribue au ralentissement de l’activité économique et sociale en particulier dans les zones rurales.
De même, a-t-il dit, ‘’la montée de l’extrémisme violent, de la criminalité transnationale organisée et de l’exploitation du cyber espace à des fins délictueuses en constitue une manifestation extrême à laquelle plusieurs Etats éprouvent encore de la peine à faire face efficacement".
Fort de ce constat, il est d’avis que ‘’l’efficacité de notre réponse dépendra essentiellement de notre capacité à mettre en place et conduire une stratégie de sécurité humaine adaptée, à la fois globale et multidimensionnelle’’, face notamment à l’’’expansion rapide de cette insécurité’’ facilitée entre autres par ‘’la porosité des frontières et l’existence, par endroit, de zones de non-droit liée à la faiblesse des moyens des acteurs de la sécurité’’.
Ainsi, il a salué cette initiative du CHEDS, laquelle, selon lui, ‘’contribuera au renforcement de notre potentiel humain dans les domaines de la défense et de la sécurité.’’
’’Le but visé est de mettre progressivement à la disposition de nos pays, un vivier de cadres civils des secteurs public et privé et des forces de défense et de sécurité disposant des compétences adéquates pour concevoir, construire, au niveau stratégique, une vision intégrée de la défense et de la sécurité au service du développement et de la paix’’, a fait savoir le directeur du CHEDS, le général de brigade, Amadou Anta Guèye.
Il a également renseigné que cette troisième promotion du CHEDS compte au total vingt-cinq auditeurs composés de deux officiers, vingt-trois civils et trois femmes, précisant qu’il est attendu d’eux, ‘’un investissement et un engagement personnel constant pour en tirer le meilleur.
Durant neuf mois, ils recevront ainsi, de la part d’’’experts reconnus, un apprentissage permanent, confronté autant que possible à l’expérience et la réalité du terrain avec diverses visites prévues à l’intérieur du pays ainsi qu’un voyage d’étude dans un pays de la sous-région’’, a-t-il expliqué.
LE JUGE DOIT CREUSER L'AFFAIRE
La famille de Fatoumata Makhtar Ndiaye réclame la comparution de Awa Niang et compagnie
Les travaux forcés à perpétuité et une amende de 350 millions FCFA à verser aux parties civiles pour Samba Sow, reconnu coupable du meurtre de Fatoumata Mactar Ndiaye. Le juge a rejeté les exceptions soulevées par la défense avant de disqualifier les faits d’assassinat initialement retenus contre l’accusé en tentative de vol avec effraction et usage d’arme, violence ayant entrainé la mort.
L’accusé est également reconnu coupable de tentative d’assassinat contre Adama Ba, fils de la défunte. Malgré cette décision, la famille de Fatoumata Matar Ndiaye reste insatisfaite du verdict. « Nous ne sommes pas satisfaits de cette décision. Quelqu’un qui a tué et on le condamne aux travaux forcés à perpétuité, cela n’a pas de sens. Il va continuer à vivre. Même si on l’avait exécuté, cela ne nous aurait également pas satisfait », a déclaré Amadou Mactar Ndiaye dit Ciré, frère de la défunte.
Il estime que les personnes qui ont été indexées comme étant les commanditaires devraient être jugées. « Depuis trois ans, il y a deux personnes qui sont citées dans cette affaire comme étant les commanditaires : Il s’agit de Fatou Sow, tante de l’accusé et la député Awa Niang. Pourquoi la justice ne les appelle pas pour éclaircir ces zones d’ombres. Dans un pays sérieux, même si une personne ment, on doit démontrer la vérité. Nous attendons cela de notre justice », soutient-il.
Poursuivant, il indique que la famille ne percevra pas les dommages et intérêts d’autant que l’accusé ne dispose pas de ce montant. « 200 et 150 millions où est-ce que Samba Sow va trouver cet argent pour nous le payer », s’interroge le frère de la défunte qui sollicite la comparution des personnes citées pour édifier l’opinion. Car, précise-t-il, tant que cela n’est pas fait, ces deux personnes seront toujours soupçonnées d’être les commanditaires même si elles ne sont pas mêlées. « Le juge d’instruction doit creuser l’affaire », martèle-t-il.
Me Abdou Dialy Kane : « La thèse de la commande criminelle ne tient pas »
Contrairement à la famille de la défunte, Me Abdou Dialy Kane s’est dit satisfait de la décision qui a été rendue par la chambre criminelle de Dakar. « J’apprécie cette décision positivement. C’est une décision qui ne me surprend pas dans la mesure où je l’avais dit comme lors de ma plaidoirie. L’accusé avait fait preuve d’une barbarie spéciale qui a emporté la vie d’une femme », a réagi Me Kane.
Pour lui, cette affaire doit amener les autorités à réfléchir sur la suppression de la peine mort. L’avocat estime que l’abolition de la peine de mort a été fait sans consulter le peuple. « Aujourd’hui, le gros du peuple est contre la suppression de la peine de mort parce que le Sénégal, de plus en plus, devient un pays violent. Chaque jour, vous voyez un enfant égorgé, une femme violée, un homme tué à chaque coin de rue. Vous pensez que cela peut continuer », s’interroge Me Abdou Dialy Kane.
Qui rejette catégoriquement la thèse de la commande criminelle. « La chambre criminelle a compris qu’elle avait en face d’elle non seulement un criminel mais également un manipulateur parce que l’accusé a essayé de manipuler les juges et l’opinion en faisant croire que ce crime était consécutif à une commande criminelle qui aurait été faite par Fatou Sow et Awa Niang et, tout le monde a compris que c’était un faux alibi. S’il avait une commande criminelle de la part de ces dames pourquoi le criminel ne s’est pas limité à la dame Fatoumata Matar Ndiaye. Mais, il a failli tuer son fils. C’est pourquoi cette thèse de la commande criminelle ne tient pas », défend la robe noire.
ÑOO LANK VA LANCER L’OPERATION «FLYERS FEPP» CE MERCREDI
Les membres du Collectif Nio Lank ne comptent pas s’arrêter dans leur combat contre la hausse du prix de l’électricité.
Après la distribution de Flyers qui a conduit à l’arrestation de 15 de ses membres, le Collectif Nio Lank n’abdique pas. Aliou Sané et ses camarades comptent redescendre sur le terrain, ce mercredi, pour une opération Flyers Fépp. Ils annoncent qu’ils vont distribuer ces papiers tous les samedis et à chaque fois que le besoin se fera sentir
Les membres du Collectif Nio Lank ne comptent pas s’arrêter dans leur combat contre la hausse du prix de l’électricité. Après l’arrestation de 15 de leurs membres, samedi dernier, aux environs du Rond-point Sahm, alors qu’ils étaient entrain de distribuer des flyers pour sensibiliser les populations sur cette hausse, puis libérés hier, les camarades de Bentaleb Sow restent encore déterminés dans cette lutte. En conférence de presse hier, les membres du Collectif mis en place il y a quelques mois ont dévoilé la conduite à suivre pour les prochaines étapes.
Selon Daouda Guèye, le collectif compte descendre sur le terrain, samedi prochain, pour une autre journée de sensibilisation sur la hausse du prix de l’électricité qu’il considère injuste. Mais avant cela, Nio Lank va démarrer l’opération Flyers Fépp, dès demain mercredi. « Au-delà même des samedis, nous allons procéder à une distribution de flyers à chaque fois que le besoin se fera sentir, en faisant une descente dans la rue, en investissant les artères de Dakar à la rencontre des populations et en échangeant avec eux sur ce sujet pour ainsi prendre leur ressenti », a dit le membre du Collectif Nio Lank, Daouda Guèye, hier lors de leur face-à-face avec les journalistes.
Pour lui, cette structure appartient à tous les Sénégalais. C’est pour cette raison qu’ils ont choisi une démarche inclusive et participative. C’est aussi pour Daouda Guèye et ses amis une manière de recueillir leur sentiment par rapport à cette augmentation du prix de l’électricité et partager le travail fait par le Collectif en matière de productions sur le sujet. En plus des déplacements programmés tous les samedis, le collectif va également, selon son agenda dévoilé depuis quelques semaines, organiser des manifestations à Dakar, dans les régions et à l’étranger à travers les membres de Nio Lank de la diaspora.
APPEL A LA MOBILISATION AU PALAIS DE JUSTICE DE DAKAR, AUJOURD’HUI, POUR SOUTENIR GUY MARIUS SAGNA ET CIE
« Tant que le régime ne laissera pas les populations s’exprimer librement et ne respectera pas les règles de la démocratie, il n’y aura pas la paix ici au Sénégal de même qu’ailleurs dans le monde. Les gens du régime doivent revenir sur les principes qui fondent la démocratie et les règles de Droit. Nous allons continuer ce combat jusqu’à ce que l’Etat revienne sur sa décision inique et injustifiée de hausser le prix du courant », dit-il.
Il annonce que tous les samedis, ils vont procéder à la distribution de flyers dans les rues de Dakar. Cette conférence de presse a été également une occasion pour les activistes d’évoquer l’emprisonnement de leurs autres camarades que sont Guy Marius Sagna, Fallou Galass Seck et Ousmane Sarr qui sont en détention depuis le 27 novembre dernier. Daouda Guèye appelle tous les Sénégalais à aller au tribunal de Dakar pour soutenir ces trois activistes qui seront devant le juge de la Chambre d’Accusation. « Nous voulons, par ce rassemblement d’aujourd’hui au Palais de Justice, faire comprendre au régime et à ses bras armés que la population sénégalaise se reconnaît à travers l’acte posé par Guy Marius Sagna et compagnie qui ont été arrêtés pour avoir marché sur le Palais de la République, dans le seul but de manifester contre la hausse du prix de l’électricité », a informé Daouda Guèye.
Il n’a pas manqué d’étaler toute son incompréhension sur la détention de ces derniers alors que leurs ex-codétenus, au nombre de six dont le Professeur Babacar Diop, ont été libérés depuis quelques semaines. Pour lui, cela est inacceptable dans un pays qui se dit de Droit. « Avec les populations, nous allons nous tenir debout et continuer à dénoncer cela », a-t-il déclaré.
MOUSTAPHA DIAKHATÉ, UNE ARAIGNÉE QUI TISSE SA TOILE POLITIQUE
Le responsable apériste semble jouer le même scénario que sous Wade. De proche et homme de confiance du chef de l’Etat, il est devenu l’homme à abattre du régime. Loin d’abdiquer, il déploie ses tentacules en usant de stratagèmes
Telle une araignée, Moustapha Diakhaté sait évoluer dans l’environnement politique et adapter ses stratégies de lutte pour survivre dans ce monde implacable où les plus forts domptent les plus faibles. Le responsable apériste semble revivre le même scénario sous Abdoulaye Wade. De proche et homme de confiance du chef de l’Etat, il devient l’homme à abattre du régime. Loin d’abdiquer, il déploie ses tentacules en usant de stratagèmes.
Avec sa barbichette blanche et son débit verbal rapide, Moustapha Diakhaté ne mâche pas ses mots. L’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) est connu pour sa liberté de ton. Souvent incompris, il est perçu comme un rebelle partout où il passe. Contre le suivisme et souvent enclin à se détourner des lignes tracées par les états-majors politiques, monsieur Diakhaté est considéré par ses détracteurs comme un militant indiscipliné.
Sous Abdoulaye Wade, il devient rapidement une sorte d’opposant de l’intérieur qui fustige le manque de démocratie interne au sein du Parti et l’unanimisme béat autour du chef, mais aussi la place considérable prise par Karim Wade dans les affaires publiques. Il quitte finalement le PDS pour rejoindre Macky Sall après sa démission du parti libéral. Ils fondent ensemble l’Alliance pour la République (APR). Onze ans après, ses relations avec son camarade de galère commencent à se détériorer. Celui qui fut l’homme fort de la 12ème législature a été zappé lors des élections législatives de 2017, ne figurant sur aucune liste de candidature pour la députation. Mais l’ancien élu de la majorité présidentielle ne perçoit pas ceci comme une déchéance. Il dit avoir renoncé à un deuxième mandat, arguant qu’il voulait se reposer.
Comme consolation, il a été bombardé ministre chef de cabinet du président Sall pour l’épauler et l’aider. Après la réélection du chef de l’Etat Macky Sall, il a été porté ministre conseiller. Le 28 octobre 2019, le président de la République met fin aux fonctions de son ministre-conseiller. Il a été ainsi sanctionné pour ses multiples sorties au vitriol qui ne finissaient pas d’agacer le régime de Macky Sall. Ce limogeage était d’ailleurs intervenu après sa déclaration sur l’épineuse question d’un éventuel 3e mandat du président Sall. Il avait condamné « la manière dont Macky Sall veut mettre un terme à cette polémique en limogeant toute personne qui en parle ». Non sans affirmer qu’il était à son dernier mandat. Malgré les mises en garde et menaces de suspension du parti, Moustapha Diakhaté est imperturbable. Il a maintenu ses positions sur la question lors de son passage dimanche dernier dans l’émission Jury du dimanche (JDD), sur iRadio.
Moustapha Diakhaté disait en 2012 qu’il ne se fixait aucune autre ambition politique, à part servir le Sénégal et qu’il se suffisait largement de son poste de député et président du groupe « Benno Bokk Yaakaar ». Aujourd’hui, avec la création de «Mankoo Taxawu sunu APR : Initiative pour la refondation de l’Alliance » ; les choses semblent changer. On se demande ce qui se cache derrière cette initiative. Tout compte fait, il faut souligner que durant son passage à l’Assemblée nationale, Moustapha Diakhaté était favorable à l’établissement d’un code de déontologie dans son groupe parlementaire et à l’Assemblée nationale, voulant ainsi lutter contre les conflits d’intérêts qui pourraient exister. «Il y a des gens qui, même quand vous les entendez parler en plénière, défendent des intérêts particuliers», disait-il en 2012.
L’homme était également en croisade contre les gaspillages entrevus lors de certaines cérémonies culturelles et voulait même proposer à ses camarades députés la mise sur pied d’une loi interdisant aux ministres, députés et autres personnalités de l’Etat de parrainer des manifestations où l’argent coule à flots. Mais le contexte ne lui a permis de changer grand-chose ni dans l’organisation, ni dans le fonctionnement de l’hémicycle.
MOUSTAPHA DIAKHATE FUT UN GRAND ACTEUR DE THEATRE
Moustapha Diakhaté est né le 23 janvier 1967 à Diourbel. Après ses études coraniques, il fait ses premiers pas à l’école élémentaire de Taïf en 1973 où il obtient son CFEE en 1978 et passe avec succès le concours d’entrée en sixième. Il décroche son BFEM en 1982 et fréquente le lycée Blaise Diagne. En 1987, il réussit son baccalauréat et s’inscrit au département histoire-géographie.
Pur produit de l’Université Cheikh Anta Diop, il y passe six années de sa vie dont une année blanche et une année invalide. Il y sort finalement titulaire d’un Duel I, d’un Duel II et d’un certificat de spécialisation en biogéographie. Il faut dire aussi que durant sa jeunesse, il fut également un excellent acteur de théâtre. Une réminiscence sans doute de ses années d’initiation au Coran dans la ville sainte de Touba, sous la férule de l’Imam de Darou Khoudoss.
C’est d’ailleurs là-bas, quelques années plus tard, sous la protection de son parrain Gaindé Fatma, qu’il commence à s’intéresser à la politique et à cultiver une certaine opposition à Senghor. Mais son engagement politique commence avec le RND (Rassemblement national démocratique).Il a été charmé par les idéaux de l’égyptologue Cheikh Anta Diop et était disposé à les faire triompher. Mais son rôle dans ce Parti se limitait à la vente des journaux. Il faut dire aussi que ce parti auquel il avait adhéré, en grande partie en raison de l’admiration qu’il vouait à Cheikh Anta Diop, ne correspondait plus tout à fait à son état d’esprit. Lui le contestataire et le bouillant ne se retrouvait pas dans la tiédeur des Madiodo Fall et Madior Diouf.
EN 2001, MOUSTAPHA DIAKHATE EST LICENCIE DE LA BCEAO
Après le théoricien de l’Egypte nègre, place donc au Pape du Sopi en 1987.Au sein de la formation libérale, il fait d’abord ses gammes au Mouvement des étudiants libéraux (Mel) et mène une vie d’étudiant très remplie : membre de l’amicale de la Fac de Lettres, responsable des affaires culturelles et de l’animation, représentant des étudiants à l’Assemblée de l’Université et membre de la commission sociale. Il sort de l’Ucad avec une bonne expérience syndicale aux côtés de figures aujourd’hui connues telles que Thierno Bocoum ou Demba Ciré Bathily… Après l’Université, l’ex-président du groupe parlementaire Benno BokkYaakar se dirige vers une carrière à des années-lumière de la Géographie. Il intègre, en effet, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest. Là également, sa fibre contestataire fait feu de mille bois au sein du Syndicat des travailleurs de banques et établissements financiers (SYTBEF).Il est même élu président de la section et délégué du personnel.
Toutefois, ses activités syndicales ne sont pas trop au goût de sa hiérarchie. Et en 2001, il est licencié de la BCEAO. Ces années-là coïncidant avec l’Alternance, Moustapha Diakhaté décide de se consacrer exclusivement à la politique. Mais il n’occupera jamais de fonction ministérielle, alors qu’il fut pendant des années un militant loyal de la cause libérale. Marié et père de 4 enfants, Moustapha Diakhaté retient le 23 juin 2011, comme jour le plus heureux de sa vie. En revanche, la mort de sa mère constitue l’évènement le plus triste de sa vie.
LA NOUVELLE TROUVAILLE DE MOUSTAPHA DIAKHATE
Il a décidé de mettre en place, une initiative pour la refondation de l’APR. Mouvement ou courant politique au sein du parti présidentiel ? Quoi qu’il en soit, l’ancien chef de cabinet du président est en train de se construire un nouveau destin politique
Moustapha Diakhaté a décidé de porter sur les fonts baptismaux une entité dénommée «Mankoo Taxawu Sunu Apr : initiative pour la refondation de l’Alliance». Mouvement ou courant politique au sein du parti présidentiel ? quoi qu’il en soit, l’ancien chef de cabinet du président Macky Sall est en train de se construire un nouveau destin politique
Instinct de survie ! Le responsable apériste crée «Mankoo Taxawu Sunu APR: Initiative pour la refondation de l’Alliance». Sachant que l’étau est en train de se resserrer autour de lui, Moustapha Diakhaté se rebiffe et nous sort cette trouvaille. Une personne avertie en vaut deux. Et l’ancien chef de cabinet du Président Macky Sall semble se prépare à toute éventualité. Surtout que Mahmouth Saleh, lors du dernier Secrétariat exécutif national (Sen), avait demandé sa suspension de l’APR.
Pour ce faire, le Directeur de cabinet politique du chef de l’Etat avait demandé la réactivation de la commission de discipline du parti. Autre élément qui laisse entrevoir que Moustapha Diakhaté n’est pas dans une bonne posture, le chef de l’Etat avait indiqué, toujours lors de cette rencontre de l’état-major de son parti, qu’il considérait Moustapha Diakhaté comme quelqu’un qui s’est déjà auto exclu du parti.
En créant cette initiative, l’ancien président du groupe parlementaire BBY montre qu’il est et demeure membre de l’APR. Mieux, il semble se constituer un cercle qui servira de réceptacle pour tous les frustrés apéristes et en même temps un champ d’actions parallèlement aux instances régulières de l’APR.
D’ailleurs, Moustapha Diakhaté n’avait pas raté le parti présidentiel auquel il appartient lors de son passage à l’émission JDD en le comparant à un «fan club ». Il attirait ainsi l’attention sur la nécessité d’organiser la formation «marron-beige » et de la structurer dans les 557 communes du Sénégal. Ceci, affirme-t-il, va permettre d’avoir un appareil solide qui va travailler, réfléchir pour préparer une belle offre politique en 2024, adossé sur le PSE. Il prenait ainsi pour responsable de cette situation le Président du parti qui devrait assurer le bon fonctionnement de la formation. Il proposait aussi que la Présidence de l’APR soit réactivée avec deux vice-présidents dont une femme et deux coordonnateurs qui vont assister le Président dans le processus de refondation et de reconstruction de l’APR.
Certainement convaincu qu’il ne sera pas suivi dans cette direction et ne se sentant plus dans l’organisation et le fonctionnement de la formation «marron-beige», il a créé cette initiative pour changer la dynamique et impulser un nouveau souffle au parti qu’il a contribué à créer. Mais la réalité est aujourd’hui telle qu’il lui sera très difficile d’évoluer au sein de l’APR en mettant sur pied un courant. L’histoire politique du Sénégal montre également que tous les initiateurs de fronde ou de courant dans un parti sont en définitive exclus de leur formation. Il est difficilement envisageable que l’initiative de Moustapha Diakhaté aboutisse sans l’onction de Macky Sall.
« IL N’EXISTE PAS DE TENSION BUDGÉTAIRE AU SÉNÉGAL"
L’assurance est faite par le ministre des Finances et du Budget, Abdoualye Daouda Diallo
Il n’existe pas de tension budgétaire au Sénégal. Les caisses de l’Etat sont assez fournies pour faire face aux dépenses. L’assurance est faite par le ministre des Finances et du Budget, Abdoualye Daouda Diallo. « Ce que l’on appelle tension budgétaire, en réalité, n’existe pas au Sénégal. Parce que, tout simplement, nous avons des marges budgétaires pour cela », a-t-il déclaré, ce mardi, 21 janvier, 2020. En tenant ces propos, le ministre de Finances renvoie à leur copie ceux qui prédisaient une tension budgétaire qui se traduirait par les dettes impayées de l’Etat aux entreprises.
Selon le ministre, ces dettes sont en train d’être régularisées. « Ce qui se passe, c’est que parfois, nous faisons face à des obligations impayées, c’est-à-dire, des dépenses qui ont été exécutées comme c’était le cas en 2017 et 2018. Mais, ce sont des sommes importantes que nous sommes en train de résorber au fur et à mesure », a-t-il expliqué. Poursuivant, l’Argentier de l’Etat estime la signature du Sénégal lui permet de faire face à toute sorte de tension budgétaire parce qu’ayant bénéficié de la confiance des investisseurs. « Nous avons une trésorerie suffisamment abondante d’autant que le Sénégal fait partie des pays où l’appétit des investisseurs est particulièrement remarqué. Cela veut dire qu’à chaque fois que nous avons besoin de trésorerie, si nous allons sur le marché intérieure (espace Uemoa) ou à l’étranger, nous avons des offres qui peuvent aller, parfois, jusqu’à 400% de nos besoins de trésorerie. Cela veut dire que l’on ne peut pas avoir de tension de trésorerie au Sénégal », a-t-il conclu.
LA SAR PEINE A IDENTIFIER LA NATURE ET LA PROVENANCE DU PRODUIT
Un liquide dégageant une forte odeur d’essence s’est répandu, depuis quelques jours, sur le littoral de Thiaroye-sur-mer.
Un liquide dégageant une forte odeur d’essence s’est répandu, depuis quelques jours, sur le littoral de Thiaroye-sur-mer. Alors que les populations sont inquiètes, la société africaine de raffinage (Sar) peine toujours à identifier la nature et la provenance du produit.
Des recherches se poursuivent toujours pour déterminer la nature et la provenance de l’hydrocarbure découvert près du quai de pêche de la Commune de Thiaroye sur mer. Jusqu’à présent, les populations tout comme les autorités locales ignorent la provenance du produit pourtant dangereux.
Le Gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, a donné hier des assurances fermes d’édifier les gens au plus tard dans 48 heures. « Je confirme que c’est du carburant. Soit ça provient des pipelines de la Sar, soit des résidus de carburant qui, avec le temps, a pu s’accumuler». Poursuivant, l’autorité déconcentrée estime que la Sar ne peut pas dire pour le moment d’où vient ce produit. Avant d’informer que des tests ont été effectués et que les résultats seront connus dans 48 heures.
Par ailleurs, le Gouverneur Sall a annoncé qu’une batterie de mesures sera prise pour sécuriser les lieux. « Nous avons retenu avec la Sar de renforcer les moyens déjà déployés par l’entreprise pour procéder à un pompage conséquent et efficace aussi bien des alentours qu’au niveau de la plage, pour extirper cette hydrocarbure qui n’a rien à faire là-bas.
Ensuite, nous avons tenu à confirmer le site et le délimiter. Et il va falloir renforcer la sécurité en mettant en place un dispositif de surveillance. Déjà, la Sar a pris ses dispositions mais nous allons renforcer la sécurité avec la Gendarmerie », explique-t-il. Pour ce qui est des pipe-lines qui souvent ont des fuites pouvant parfois causer des préjudices aux populations, le Gouverneur de Dakar rassure : « Nous allons faire en sorte que dans le futur, les pipe-lines de la Sar soient surveillés comme du lait sur le feu parce qu’on ne joue pas avec les hydrocarbures.
Enfin avec la mairie et l’ensemble des acteurs concernés, nous allons continuer à sensibiliser les populations ». Quant aux menaces environnementales, Al Hassan Sall indique qu’une décision forte a été prise pour que l’on procède à des prélèvements d’eau dans les parages, aussi bien de l’eau de mer que de l’eau du robinet pour voir s’il n’y a pas de pollution à ce niveau, et voir avec les produits de la mer s’il n’y a pas vraiment de risques.
Prenant la parole, le maire de Thiaroye Sur Mer, Ndiaga Niang, a exprimé ses craintes par rapport à la sécurisation de ses administrés. Il a cependant salué l’engagement du Gouverneur à résoudre tous les problèmes soulevés par les populations. « Nous avons pu, avec le Gouverneur, procéder à une visite des usines proches du site où l’hydrocarbure a été découvert. La Sar est en train de procéder à l’identification mais elle ne sait pas toujours d’où vient le produit.
La Sar n’a pas toujours un équipement sophistiqué pouvant lui permettre d’identifier ce produit. C’est ça qui nous préoccupe et nous inquiète. Nous attendons donc les 48 heures fixées par le Gouverneur », soutient Ndiaga Niang. Et d’ajouter pour conclure : « Ce n’est pas une fuite mais une remontée d’hydrocarbures dont on ne connaît pas toujours l’origine. Ce sont des pêcheurs qui prenaient du thé sur la plage qui ont constaté une échappée d’hydrocarbure noir qui puait et qui ressemblait à de l’essence. Et jusqu’à présent, personne ne connaît la nature de cet hydrocarbure qui est là depuis une dizaine de jours. ».
LES ETUDIANTS EXIGENT L’ACHEVEMENT DES CHANTIERS
Depuis quelque temps, les indignations tous azimuts fusent de partout au niveau de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.
Apparemment, l’année académique risque de connaître de nombreuses perturbations, vu les nombreux mouvements d’humeur notés aussi bien du côté des enseignants du Saes que de celui des étudiants
Depuis quelque temps, les indignations tous azimuts fusent de partout au niveau de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Et pour cause, l’attitude de leur ministre de tutelle, Ckeikh Oumar Hann, à leur égard. Pour rappel, les enseignants de ce jeune temple du savoir observent depuis deux semaines un mot d’ordre de grève.
Ils déplorent, disent ils, «le manque de respect, les promesses non tenues du ministre de l’Enseignement supérieur qui avait promis de terminer les travaux de construction des amphithéâtres, des pavillons et du deuxième restaurant». «Nous voudrions faire savoir à l’opinion nationale et internationale que l’essentiel du différend entre l’Uasz et le Mesri laisse transparaître aujourd’hui une grande frustration du Saes née des nombreuses promesses non tenues par le Ministère de l’Enseignement supérieur. Ces promesses concernent plusieurs aspects», disait Ndiémé Sow, dans le texte préliminaire.
Une semaine après, c’est au tour des étudiants d’entrer dans la danse pour, soulignent-ils, lancer un avertissement aux autorités en charge de l’Université, le ministre de l’Enseignement en premier. «Les chantiers de l’université Assane Seck de Ziguinchor dont la construction avait démarré depuis 2015 sont à l’arrêt», a rappelé Papa Ibrahima Diouf. Il estime que «depuis presque huit mois, les travaux n’avancent pas. Tout est arrêté». «L’université manque de lieux où accueillir nos jeunes frères qui y sont orientés. Le ministre lui-même est au courant que la capacité d’accueil est très petite par rapport au nombre d’étudiants qui y sont orientés qui est de 3446.
D’ailleurs, ceux qui étaient là l’année dernière avaient de sérieux problèmes pour manger et dormir. Et on nous envoie encore ce nombre d’étudiants. Il sera très difficile pour nos enseignants de travailler dans ces conditions. Et nous ne voudrions pas voir nos jeunes frères souffrir sous nos yeux», a dit le coordonnateur de l’inter-amicale des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor, lors de leur assemblée générale tenue hier, sur le campus social. «Nous ne demandons au ministre que le respect de ses engagements vis-à-vis de l’université Assane Seck. Lors de sa dernière visite, il avait soutenu que les travaux allaient redémarrer dans quelques semaines. Mais rien n’est fait, on attend toujours de voir les ouvriers à l’œuvre. Ce qui n’est pas effectif», a-t-il ajouté.
Les étudiants, venus en masse à l’assemblée générale, ont fait savoir que cet arrêt des cours «n’est qu’un avertissement lancé à l’endroit du ministre Cheikh Oumar Hann à qui ils demandent de mettre tout en œuvre pour terminer les travaux dans un bref délai».
VERS LA CRIMINALISATION DU TRAFIC DES FAUX MEDICAMENTS
Abdoulaye Diouf SARR a rencontré hier l’Ordre des pharmaciens pour parler notamment la collaboration entre l’Ordre et le ministère, la mise en place d’une loi criminalisant le trafic des faux médicaments entre autres sujets abordés
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a rencontré hier l’Ordre des pharmaciens pour parler de certaines choses d’importance, notamment la collaboration entre l’Ordre et le ministère, la mise en place d’une loi criminalisant le trafic des faux médicaments entre autres sujets abordés.
Le trafic de faux médicaments est une problématique qui fait des ravages en Afrique. Selon l’organisation mondiale de la santé (Oms), les faux médicaments causent plus de 100 000 décès par an en Afrique. C’est dans ce sens que le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a rencontré hier l’ordre des pharmaciens pour les impliquer sur la loi qui criminalise les faux médicaments.
A l’issue du sommet de Lomé, les Chefs d’Etat ont pris l’engagement de lutter contre ce trafic. Lors de cette rencontre entre l’Ordre des pharmaciens et leur ministère de tutelle, c’est le Président de l’ordre Dr Niang qui a pris la parole en premier pour dire qu’ils sont en étroite collaboration avec le Ministère de la Santé.
Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a salué cet engagement de l’Ordre envers son Département. Selon lui, l’ordre est un organe consultatif pour tous les dossiers d’ouverture, de création, de transfert, et de cession d’officines. A l’en croire, il ne voit pas pourquoi il ne devrait pas suivre les conseils de l’Ordre du moment que cela va dans la bonne marche du secteur. Globalement, ils ont parlé de la gestion des médicaments en magnifiant l’engagement du président de la République qui va aller vers la signature d’une déclaration politique, et le ministre a demandé que l’on associe l’Ordre des pharmaciens au processus, qu’on partage avec eux les textes sur les éléments qui vont mener à la signature de l’accord pour criminaliser le trafic de médicaments.
Pour s’assurer de la mise en place de la loi sur la criminalisation, le responsable des textes au niveau du ministère était présent à cette rencontre. Enfin, ils ont aussi parlé de l’inauguration du nouveau siège de l’ordre des pharmaciens dans les prochains jours.
« LE PARTI REWMI N’A DE LEÇONS À RECEVOIR DE PERSONNE»
Les attaques contre Idrissa Seck, leader du parti Rewmi, n’ébranlent pas le premier vice-président du conseil départemental de Thiès, Yankhoba Diattara.
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 21/01/2020
Les attaques contre le président du parti Rewmi, Idrissa Seck, n’émeuvent guère ses partisans, à Thiès, qui considèrent que « la politique demande ce débat contradictoire ». Le secrétaire national à la vie politique et directeur des structures de Rewmi, Yankhoba Diattara, se veut rassurant. Selon lui, non seulement « nous n’avons de leçons à recevoir de personne », mais également « nous ne développons aucun complexe vis-à-vis de qui que ce soit ». Il assène, péremptoire, que « le premier parti de l’opposition sénégalaise », « c’est Rewmi ».
Les attaques contre Idrissa Seck, leader du parti Rewmi, n’ébranlent pas le premier vice-président du conseil départemental de Thiès, Yankhoba Diattara. « Pour nous, la démocratie c’est la contradiction, et la politique, également, demande ce débat contradictoire. On ne considère pas cela comme des attaques mais comme un débat. Les attaques, pour nous, c’est les ‘’attaques crypto personnelles’’. Or, les gens nous attaquent sur ‘’quoi’’ ? sur notre ‘’approche’’, notre ‘’démarche’’ ». Le secrétaire national à la vie politique et directeur des structures du parti Rewmi présidait, ce samedi 18 janvier, un atelier de formation des responsables jeunes du parti Rewmi de Thiès-Ville et département, sur le thème : « Leadership, communauté, dynamique de groupe ». un atelier animé par le Pr Moustapha Guèye, maire de Sokone.
Selon celui qui est l’un des plus proches collaborateurs de l’ancien Premier ministre et ex-maire de Thiès, « aujourd’hui, le Rewmi est le premier parti de l’opposition sénégalaise ». Et d’expliquer : « il l’incarne par ses ‘’actes’’, ses ‘’activités’’, par le ‘’leadership de son leader’’, mais également par le ‘’déploiement’’ et la ‘’représentativité du parti Rewmi au niveau national’’ ». Toutes choses qui font dire à M. Diattara que « nous n’avons de leçons à recevoir de personne », mais également « nous ne développons aucun complexe vis-à-vis de qui que ce soit ».
Éco : «les Chefs d’Etat ont repris les recommandations de Idrissa Seck»
Sur la question de savoir « si aujourd’hui le Rewmi est prêt à intégrer un gouvernement d’union nationale », le vice-président du conseil départemental de Thiès d’indiquer : «Nous sommes dans l’opposition, nous $réaffirmons notre ancrage dans l’opposition et nous l’assumons. Ça, vraiment, ce n’est pas à l’ordre du jour ». Par rapport aux thématiques de l’heure, notamment « la hausse du prix de l’électricité », « l’Eco », de la « gestion des ressources naturelles nationales », Diattara soutient que « la position de notre parti a été très claire ». Et d’inviter les uns et les autres à « réécouter le ‘’discours’’ du président Idrissa Seck pendant la ‘’campagne électorale’’, et même ‘’avant’’ ».
Selon lui, « c’est d’actualité »avant d’ajouter que « toutes ces thématiques ont été abordées par Rewmi ». Par rapport à l’Éco, Yankhoba Diattara assure que « ce sont plus ou moins les recommandations du président Idrissa Seck qui ont été reprises par les chefs d’état. il avait notamment dénoncé la présence de la France dans les instances de gouvernance de la gestion du Franc CFA. Et aujourd’hui, avec l’Eco, ils ont annoncé que la France se retire de toutes les instances de gouvernance ». Pour le reste, notamment la parité, le bras droit d’Idrissa Seck estime que « ce sont des questions économiques, on laisse les économistes y réfléchir, mais le plus important, c’est travailler à avoir l’unité au niveau de la Cedeao ».
Le président Macky sall et Idrissa Seck se parlent-ils ? Réponse du secrétaire national à la vie politique de Rewmi : « ça, je ne saurais le dire. Nous, nous sommes dans l’opposition et nous l’assumons pleinement. Maintenant, par rapport aux rumeurs qui sont plus ou moins développés par certains ils n’ont qu’à assumer leur position »
Structuration du parti Rewmi : « On veut boucler la région de Dakar qui est le ventre mou de notre parti »
Interpellé sur les difficultés de son parti à se structurer, le directeur des structures de Rewmi, Yancoba Diattara, d’indiquer : « il faut comprendre l’historique de Rewmi, qui est un parti né dans les cendres d’une bataille politique, dans des braises, dans un combat politique acharné contre notre leader et ses sympathisants pendant la période de 2004 à 2012, avec le Président Abdoulaye Wade. On était persécuté. de ce point de vue-là, donc, ce sont les gens les plus téméraires, les plus volontaristes, les dynamiques, engagés, qui étaient là, ont fait le sacrifice jusqu’en 2012.
Après le départ de Me Wade, on s’est résolu à commencer à travailler, à structurer le parti de la base au sommet. et c’est pourquoi nous avions démarré la vente des cartes, commencé l’installation des secteurs, des cellules, des directoires de centre de vote, entre autres. Nous avons une couverture nationale, mais nous n’avons pas encore réussi ce travail de structuration comme l’a souhaité le président Idrissa Seck ».
C’est pourquoi, poursuit le premier vice-président du conseil départemental de Thiès, tout dernièrement il m’a confié la direction des structures. Nous sommes en train de travailler à travers d’abord la formation des responsables, le partage de la vision du leader de Rewmi, ce à travers des séminaires, entre autres, qui sont des moments forts de communication, de partage des orientations du président Seck sur la structuration du parti, adoptées par l’ensemble des responsables ».
Selon Diattara, « la mise en œuvre de ce projet avait démarré à Thiès, avec la vente des cartes du parti et l’installation des secteurs. c’est pourquoi, ici, à Thiès, la victoire n’est pas compliquée, parce que nous avons des responsables de base très engagés, très dynamiques ». Puis, le département de Thiès a suivi.
Là également, selon Diattara, « nous avons déployé les commissaires politiques qui ont commencé le travail de structuration. après les trois communes de la Ville, les communes de Fandène et de tassette, situées dans le département, ont été structurées. c’est un processus et on a démarré. au niveau national, également, nous avons commencé à déployer les commissaires politiques. et le Président Idrissa Seck tient beaucoup à ce qu’on se concentre sur les 54 communes de la région de Dakar et le département de Mbour. Nous voulons, en l’espace peut-être de six mois, boucler la région de Dakar, qui est le ventre mou du parti Rewmi. Nous sommes conscients que nous avons le potentiel mais nous ne l’avons pas structuré. Aujourd’hui, nous avons vraiment pris l’engagement de structurer le parti. et avant les élections législatives de 2022, il sera complètement charpenté, jusqu’au niveau de la diaspora