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27 juillet 2025
«C’EST UNE FARCE»
Joint au téléphone par «L’As», l’ancien chef de cabinet politique du Président Macky Sall a voulu dédramatiser la situation. Pour Moustapha Diakhaté, cette commission de discipline est composée de farceurs.
Joint au téléphone par «L’As», l’ancien chef de cabinet politique du Président Macky Sall a voulu dédramatiser la situation. Pour Moustapha Diakhaté, cette commission de discipline est composée de farceurs.
C’est par le mépris que le fondateur de «Mankoo Taxaxu Sunu Apr» a réagi suite à son exclusion définitive de l’APR.
Joint au téléphone, Moustapha Diakhaté a montré qu’il était loin d’être ébranlé par cette exclusion. « C’est une farce… C’est une provocation. Je n’ai pas leur temps, point barre », dit-il d’un ton ferme. A la question de savoir s’il se considère toujours comme membre de l’APR, il s’est mis à rire à gorge déployée, feignant de répondre à notre question. « Soyez un peu gentil. J’ai dit que c’est une farce et c’est une provocation et je n’ai pas leur temps. C’est terminé», répète-t-il tout sourire. Il dit ainsi se consacrer à la mise en place du mouvement «Mankoo Taxawu Sunu APR/initiative pour la refondation de l’alliance» prévu jeudi prochain.
En promettant de donner plus d’informations par rapport à l’organisation et aux objectifs du mouvement au peuple sénégalais et aux militants de l’APR. Explications : «De toute façon, c’est tant mieux ainsi. Je considère cet acte comme nul et non avenu parce que je connais les statuts du parti. Comment peut-on créer une commission de discipline comme ça et exclure quelqu’un sans l’entendre ? Pour moi, la vie continue et je poursuivrai mes activités comme si de rien n’était. C’est ridicule ce qui se passe. C’est du n’importe quoi», répétét-il.
Quid d’un recours contre la décision de la commission de discipline ? Moustapha Diakhaté est en train de se concerter avec ses proches et amis. «Je vous en dirai plus demain (demain). Je ne voudrais pas quand même que l’APR commette de telles irrégularités dans le futur», conclut-il. L’histoire retiendra que Moustapha Diakhaté devient ainsi la première personne à avoir été exclue définitivement de l’Apr ; Me Alioune Badara Cissé n’a été exclu que du Secrétariat exécutif national.
GUY MARIUS RESTE EN PRISON ; SES COACCUSES LIBRES
La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a rejeté hier la demande de mise en liberté provisoire de Guy Marius Sagna. Cependant, elle a ordonné la main levée des mandats de dépôts de Fallou Galass Seck et Ousmane Sarr.
La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a rejeté hier la demande de mise en liberté provisoire de Guy Marius Sagna. Cependant, elle a ordonné la main levée des mandats de dépôts de Fallou Galass Seck et Ousmane Sarr. Leur avocat Me Moussa Sarr promet de poursuivre l’action judiciaire pour la liberté de l’activiste.
L’activiste, Guy Marius Sagna va rester en prison. L’annonce a été faite hier par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar qui se prononçait sur la demande de mise en liberté provisoire déposée par les conseils des activistes arrêtés pour avoir manifesté devant les grilles du palais.
La juridiction de second degré a ainsi coupé la poire en deux : rejet de la demande de Guy Marius Sagna et libération d’office de Fallou Galass Seck et de Ousmane Sarr. «J’ai un sentiment de satisfaction pour la mise en liberté de Fallou Gallas Seck et de Ousmane Sarr dont la chambre d’accusation a ordonné la liberté d’office.
Cela veut dire que la chambre d’accusation a sanctionné le premier cabinet d’instruction qui a mis sous mandat de dépôt ces deux jeunes sans aucune base légale. Je suis d’autant plus satisfait que c’est une sanction de la décision car il n’y avait pas de fondement juridique», a commenté leur avocat Me Moussa Sarr qui s’indigne tout de même du rejet de la demande de liberté provisoire pour Guy Marius Sagna. « J’estime que mon client a réuni toutes les exigences de la loi pour bénéficier d’une liberté provisoire, mais il ne l’a pas obtenu. Il a été entendu sur le fond de l’affaire, qui est une des conditions et il est régulièrement domicilié c’est-à-dire il a une garantie de représentation donc sa détention n’est plus nécessaire par rapport à la manifestation de la vérité», explique Me Sarr. «Les actions judiciaires seront posées dans les prochains jours et le combat va se poursuivre», informe Me Sarr qui annonce la réunion du pool d’avocats pour examiner la situation et reprendre le combat pour la liberté de Guy Marius Sagna.
LE SENEGAL TOUJOURS EN QUETE DE RECETTE
Le Sénégal est encore loin d’atteindre l’autosuffisance en moutons et la Tabaski en donne toujours une parfaite illustration.
Le Sénégal est encore loin d’atteindre l’autosuffisance en moutons et la Tabaski en donne toujours une parfaite illustration. En 2018, 980 930 moutons ont été présentés au niveau des différents marchés et points de vente dont les 38% provenaient essentiellement des pays limitrophes. Pour juguler le mal, l’Initiative des maires pour l’autosuffisance en moutons (IMAM) avait été mise en œuvre avec l’accompagnement technique de Heifer. Les résultats ont été probants et pour accélérer la cadence, la deuxième phase a été lancée hier à Thiès.
Chaque fête de Tabaski, les musulmans sénégalais éprouvent d’énormes difficultés pour acquérir un mouton leur permettant de perpétuer l’acte d’Abraham. C’est parce que le niveau de satisfaction de la demande en produits animaux reste faible et largement tributaire des importations, notamment pour l’approvisionnement du pays en moutons. C’est ainsi qu’en 2018, 980 930 moutons ont été présentés au niveau des différents marchés et points de vente dont les 38% provenaient essentiellement des pays limitrophes. Au-delà de la difficulté d’approvisionnement, cette situation fait perdre au Sénégal beaucoup de devises. C’est pour juguler ce mal que l’Initiative des maires pour l’autosuffisance en moutons (IMAM) avait été mise en œuvre dans 24 communes du Sénégal, avec l’accompagnement technique de HEIFER Sénégal.
Selon Khadim Guèye, Conseiller technique du ministre de l’Elevage, la première phase a donné des résultats satisfaisants. C’est ainsi que la deuxième phase a été lancée hier à Thiès, avec une intervention qui va s’étendre sur 124 communes du Sénégal. Le projet est intitulé Initiatives des maires pour l’autosuffisance en moutons, deuxième phase (IMAM 2), et est déroulé sur la base de la stratégie du passage de don. Lequel projet entre dans le cadre global du Programme national d’autosuffisance en moutons (PRONAM) mis en œuvre par le Ministère de l’Elevage et des Productions animales.
C’est dans ce contexte que l’ONG Heifer International Sénégal et l’Association des Maires du Sénégal organisent depuis hier à Thiès, un atelier de rédaction de la phase 2 du projet, pour rendre de plus en plus opérationnelle leur volonté commune de combler ce gap en moutons. Les objectifs de la rencontre tournent autour du partage des résultats de la première phase, pour mieux consolider la faisabilité de la seconde phase, la proposition d’un paquet d’activités essentielles et productives et la définition des modalités de collaboration et de sa mise en œuvre. Selon Abdou Karim Guèye, Directeur national de Heifer Sénégal, le projet tire son origine des résultats obtenus avec un projet de cette nature, déroulé à Matam, Kédougou et Bakel.
Et à la suite d’une visite du ministre de l’Elevage et des Productions animales de l’époque, le constat a été fait que la méthodologie de HEIFER avec le passage du don, basée sur le principe de l’entrée par les familles, était très productive et permettait de booster l’élevage avec une multiplication à un niveau exponentiel. Le passage du don tient au fait que les premiers bénéficiaires donnent la production aux autres. Selon lui, avec l’appel de Sinthiou Fissa en 2015, les Maires ont répondu lors de la journée de l’élevage tenue à Koungheul l’année suivante, dont le thème était l’autosuffisance du Sénégal en moutons, en s’engageant à mener une initiative allant dans ce sens.
En février 2016, l’Association des Maires du Sénégal (AMS) a adressé à Heifer une demande d’appui et d’accompagnement pour l’autosuffisance en moutons. Dans cette correspondance, l’AMS avait sollicité l’appui technique de Heifer à travers la méthodologie du Passage du don. Comme réponse à cette demande, Heifer Sénégal, en collaboration avec le Ministère de l’Elevage et des Productions animales et la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale, a mis en œuvre le projet pour apporter un appui technique et méthodologique à l’initiative des maires. Abdou Karim Guèye, Conseiller technique du ministre de l’Elevage et des Productions animales a lancé un appel pour l’appui de tous les partenaires à cette initiative. Il s’agit des communes, des partenaires financiers et il a également plaidé pour une adhésion massive des populations.
Selon Magatte Wade, Maire de Mékhé, si sa commune participe à une campagne de promotion de l’autosuffisance en moutons, c’est dans l’ordre normal des choses, car Mékhé est la capitale de l’artisanat et centre de l’industrie du cuir au Sénégal avec le Dallu Ngaay. C’est pourquoi la commune ne peut pas être en reste dans cette initiative. Au-delà de cet aspect, dit-il, la commune de Mékhé s’intéresse à la dimension de l’autonomisation des femmes et du renforcement de la lutte contre la pauvreté, à travers l’élevage qui est très pratiqué dans la commune de Mékhé
LE FORMAT QUI CHANGE TOUT
Le ministre Abdoulaye Daouda Diallo estime que ce changement de paradigme dans la gestion des dépenses publiques va faire vivre au Sénégal un moment crucial
Annoncé depuis quelques années, le Sénégal va changer, dès cette année, le format de son budget en passant de budget de fonctionnement à celui de programme. Lors de l’atelier de lancement de la gestion budgétaire de l’année 2020, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo a estimé que ce changement de paradigme dans la gestion des dépenses publiques va faire vivre au Sénégal un moment crucial. Les ministres vont ainsi devenir des ordonnateurs de leurs dépenses contrairement aux années précédentes où ils dépendaient du Ministère des Finances.
Comme il est de tradition chaque année au Sénégal, il a été procédé, hier, à l’atelier de lancement de la gestion budgétaire 2020. Cette année, l’accent a été mis sur le nouveau format à savoir le budget programme. Ainsi, à partir de cette année, les ministres seront les ordonnateurs directs de leurs budgets et n’auront plus le droit d’avancer comme motifs de non-paiement le manque de ressources financières. Car, selon le format, les budgets des différents ministères sont disponibles dès le mois de janvier.
Pour le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, le Sénégal s’apprête à vivre un moment crucial, celui d’un changement de paradigme dans la gestion de ses finances publiques, qui se décline principalement à travers deux réformes majeures : la budgétisation par programmes et la déconcentration de l’ordonnancement.
Pour Abdoulaye Daouda Diallo, il s’agit, à travers ces réformes d’envergure qui consacrent la mise en œuvre des innovations contenues dans la loi organique n° 2011-15 du 08 juillet 2011 relative aux lois de finances, de faire la réforme de l’Etat par le budget. « Ces innovations vont permettre assurément, dans une dynamique d’ensemble, de procéder à une nouvelle conceptualisation de l’Etat, de ses missions et de ses modalités d’intervention.
Ainsi, l’application de cette loi organique va transformer, en profondeur, les modalités de gestion des deniers publics, en faisant de la performance la cible de l’action de l’Etat», a dit l’ancien ministre de l’Intérieur, hier lors de l’atelier de lancement de la gestion budgétaire 2020. Il souligne que cette réforme constitue une opportunité qui s’ouvre au Sénégal pour réformer l’Etat, car la quête de la performance en management public est antinomique de la routine, de la léthargie, de procédures lourdes qui conduisent toutes à l’inefficacité et l’inefficience.
Le ministre n’a pas manqué de dire que le budget de l’année 2020 sera exécuté conformément aux dispositions du décret n° 2012-673 du 04 juillet 2012 portant nomenclature budgétaire de l’Etat, modifié et celles du décret n° 2020-28 du 08 janvier 2020 relatif à la gestion budgétaire de l’Etat. « En fait, les dispositions des dits décrets sont plus conformes aux exigences d’une gestion budgétaire axée sur la performance.
L’ancien ministre des Transports terrestres et du Désenclavement a rappelé que cette nouvelle approche budgétaire permet, dans une approche participative et proactive, d’identifier les obstacles qui pourraient entamer le bon déroulement de l’exécution budgétaire. Autrement dit avec le budget programme, l’atelier d’hier marque le début de l’exercice annuel. Les Finances ont ainsi libéré la bourse.
LA COLÈRE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
Le coordonnateur du Forum du Justiciable, Babacar Bâ et son collègue Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, ne sont pas contents de la manière dont est mené le dialogue national
Le coordonnateur du Forum du Justiciable, Babacar Bâ et son collègue Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, ne sont pas contents de la manière dont est mené le dialogue national. Si le premier fustige l’attitude des membres du Comité National du Dialogue et menace de quitter la table des discussions si rien ne change, l’autre n’est pas d’accord avec la composition de la commission politique dans laquelle on ne retrouve que des politiciens. Pour Birahim Seck, elle ne doit pas être bloquée, mais ouverte à tous les participants.
Après le coordonnateur du Forum Civil, Birahim Seck qui dénonçait la composition des membres de la commission politique, c’est au tour, hier, de Babacar Bâ du Forum du Justiciable de critiquer la manière dont le dialogue est mené. Il se dit surpris de l’attitude des membres dudit dialogue, notamment de son président Famara Ibrahima Sagna. « Nous avons constaté dans les démarches que la société civile ne fait l'objet d'aucune considération. Elle n'est pas impliquée dans les concertations, encore moins sur le choix des membres des commissions qui devront conduire le dialogue », a dit Boubacar Bâ, le président du Forum du Justiciable. Ce dernier n’a pas manqué d’annoncer qu’il va quitter la table des discussions si le rythme avec lequel se déroule le dialogue n’est pas revu. « Je rappelle qu'avec le déroulement des débats, les conclusions ne concerneront pas la société civile. Et si les choses ne changent pas, nous allons quitter la table du dialogue. Car on a comme l'impression que le dialogue ne concerne que les hommes politiques. Parce qu'ils accaparent seuls les débats et même les membres des autres secteurs ne sont pas impliqués dans les discussions. Alors qu'on nous parle de dialogue inclusif », dit-il. Ce membre de la société civile a déclaré qu’à la manière dont se déroulent les discussions, il ne faut pas s’attendre à beaucoup de choses quant à l’aboutissement de bonnes conclusions du dialogue national. Le président du Forum du Justiciable appelle ainsi le président de la République à prendre le train en marche, en invitant le Comité de Pilotage du Dialogue national à revoir sa démarche. Babacar Bâ n’est pas le seul membre de la société civile à apporter de critiques dans le mode de fonctionnement de Famara Ibrahima Sagna et compagnie. Birahim Seck du Forum Civil, lors de la deuxième réunion du Comité National du Dialogue, avait dénoncé le fait que la commission politique ne soit uniquement composée que de politiciens. Il soutenait que cette instance devait être ouverte à tous les participants au dialogue.
BIRAHIM SECK : «LES MEMBRES DE L’OPPOSITION JOUENT LE JEU DU POUVOIR»
« La commission politique doit respecter les mêmes règles de participation des membres des autres comités par rapport aux autres commissions. C’est-à-dire qu’elle ne doit pas être une commission d’exception où on veut uniquement verser des politiques qui sont issus de l’ancienne commission du dialogue politique. Au même titre que celle-là, le décret a mis en place d’autres commissions, ce qui veut dire que les règles de participation sont unanimes. On ne doit pas prendre la commission du dialogue politique comme un pré carré des hommes politiques », avait déploré l’un des deux membres du Forum Civil prenant part à cette concertation nationale. Il soutenait que cette commission dirigée par le Général Mamadou Niang a les mêmes dignités que les autres qui ont été mises en place, mardi.
A la sortie de la réunion du Comité National du Dialogue tenue lundi, Birahim Seck déclarait que les membres de l’opposition présents à cette rencontre jouaient le jeu du pouvoir. Pour lui, ils ont accepté d’entériner un texte qui n’est pas prévu par le décret portant création du comité de pilotage. « La commission politique est fermée et bloquée alors qu’elle doit être ouverte à tout le monde. Les opposants prenant part au dialogue national veulent écarter tous les autres membres qui ne sont pas des politiciens», disait il. Un fait qu’il n’a pas manqué de dénoncer devant le président Famara Ibrahima Sagna. Ce qui n’a pas empêché le COPIL de maintenir en l’état cette commission politique que dirige l’un des trois Généraux à la retraite désignés présidents de commission. D’ailleurs Birahim Seck dont le plaidoyer n’a pas été pris en compte a préféré quitter la salle avant la fin de travaux. Une manière pour lui de refuser la caution du Forum Civil à cette «volonté de politiser le dialogue national». Parce que dit-il "le Forum Civil n'est ni une caisse de résonnance de discussions à huis clos encore moins un faire valoir"
MOUSTAPHA GAYE DECLINE SA FEUILLE DE ROUTE
Moustapha Gaye a pris ses nouvelles fonctions de Directeur technique national (Basket). Hier face à la presse, il a dévoilé les grands axes de son programme.
Moustapha Gaye a pris ses nouvelles fonctions de Directeur technique national (Basket). Hier face à la presse, il a dévoilé les grands axes de son programme. Il en a profité pour expliquer le retour de Porfirio Fisac de Diego sur le banc de l’équipe nationale masculine, après son passage de 2016 à 2018.
Que représente pour vous ce poste de Directeur technique national ?
«Depuis ma nomination, nous étions en chantier. Nous avons beaucoup échangé avec les acteurs. Je suis dans la direction depuis 1995 où j’étais assistant de l’équipe espoir du coach Mamadou Sow. J’ai vécu avec tous les directeurs techniques qui sont passés. J’ai été dans les sélections nationales où j’ai gravi tous les échelons. Aujourd’hui, je suis à ce poste et je remercie le Tout-Puissant. Je me retrouve autour de vous pour vous présenter la feuille de route, basée sur le développement qui est la vitrine des résultats. Quand on est à ce poste, il y a plein de priorités. En faisant l’état des lieux, je ne veux pas m’avancer dans les dossiers sans rendre hommage à mon prédécesseur Maguette Diop qui a abattu un travail énorme »
Quels sont les grands chantiers ?
Pour les premiers défis, il faut travailler pour que la petite catégorie puisse revenir dans les compétitions internationales. Si nous ne nous focalisons pas sur ça, je pense que nous allons nous mordre les droits. Je ne crois qu’en une seule chose qui est la vérité du terrain. Il faut qu’on revienne au travail sur le terrain. Je ne crois qu’à la performance sportive. Le basketball sénégalais doit être dans la continuité, en privilégiant le travail à la base. J’ai dit au président Babacar Ndiaye que le stadium Marius Ndiaye est fermé le samedi où parfois loué à des privés. Nos jeunes enfants ne vont pas à l’école pour la plupart le samedi. Mais qu’est-ce qui nous empêche de prendre les sélections locales de Dakar pour qu’elles se perfectionnent à l’entraînement ? Si nous le faisons à Dakar et dans les régions, je pense qu’au bout d’un moment, nous aurons une meilleure équipe. Avec la fédération, nous sommes d’accord sur le principe. Un pays qui se veut émergent en basket doit privilégier cette sélection.
Quel regard portez-vous sur Seed Academy ?
Nous avons la chance d’avoir sur notre territoire Seed Academy. Ce centre sélectionne de jeunes talents qui vont continuer leur performance. Ils ont une formation éducative et sportive. Le football a été intelligent, avec des centres de formation comme Génération Foot ou Dakar Sacré-Cœur. A côté, nous avons la même chose, mais on l’ignore. Il faut que Seed soit la base de notre sélection U16. Si nous partons en compétition avec cette catégorie, il faut forcément avoir comme objectif la gagne. C’est comme ça que nous aurons des jeunes outillés pour rivaliser avec les autres. Mais si nous ne faisons pas ça, nous serons toujours obligés de colmater de gauche à droite. Certes les jeunes auront du talent, mais pas de vécu sur le plan international. Nous devons parvenir à développer de futurs joueurs qui auront des aptitudes citoyennes et sportives. Ce qui nous permettra d’avoir des équipes saines
Quels sont les changements attendus?
Cette année sera celle transitoire sur certains aspects. Et le fait de le communiquer va permettre, à l’ouverture de la saison prochaine (en novembre ou décembre), aux entraîneurs et aux clubs de savoir à quoi s’en tenir. La formation des cadres est à jour. Il faut les mettre en exergue. Pour les années à venir, nous allons proposer à la fédération que le titulaire sur un banc de l’équipe nationale soit détenteur au minimum d’un diplôme de premier degré. Pour son assistant, il lui faut au moins un deuxième degré.
Quelles sont vos relations avec Cheikh Sarr ?
C’est le moment pour moi de remercier le coach Cheikh Sarr. Personne ne le connaît mieux que moi. C’est un compagnon de jeunesse. Je connais son cursus technique et universitaire. Trois semaines avant ma nomination, j’ai eu à échanger avec lui. Et je l’ai félicité pour le travail qu’il a accompli. C’est une bonne personne. Mais nous sommes dans un monde très sélectif. En 2001, j’ai été viré. Je suis revenu et j’étais assistant de Abourahmane Ndiaye. Et 2011, c’était également la même chose. C’est le quotidien des entraîneurs. Mais cela n’enlève en rien ses performances. Il en est de même pour son adjoint Parfait Adjuvon. Je vais me battre pour récupérer notre expertise nationale. Le moment venu, nous verrons comment travailler ensemble pour le bien de notre basket.
Pouvez-vous nous expliquer le choix des entraîneurs ?
Les entraîneurs sont nommés individuellement. En réunion sectorielle, j’avais dit que nous devrions donner les exemples en descendant sur le terrain. Nous ne devons pas laisser les sélections régionales (U16 et 18) aux plus jeunes. Nous allons même descendre sur le terrain et accompagner les jeunes entraîneurs à se perfectionner. Ils ont tous donné leur accord, dans la limite du possible. Nous avons deux entraîneurs nationaux en sélection des U25 (Dames). Il s’agit de Ben Abdallah Diagne, aujourd’hui sans club, mais qui est un entraîneur qualifié. Du côté des hommes, c’est Libasse Faye de Ouakam, Ahmed Gaye de Slbc et Ndiaga Lô. Chez les séniors (hommes), c’est le profil de Porfinio qui nous intéresse. Il a déjà fait l’Afrobasket et il est en train de faire un excellent travail en Espagne. Il est actuellement le troisième meilleur coach après le Real Madrid et le Barcelone. Je me suis dit pourquoi aller chercher ailleurs, alors que nous avons quelqu’un qui connaît la Tanière et fait de grandes choses dans le haut niveau. Par rapport à l’expertise locale, le meilleur sur le circuit masculin, c’est Mamadou Guèye «Paa bi». Il est capable de gérer l’équipe nationale du Sénégal. Mais face aux enjeux qui consistent à aller conquérir une coupe d’Afrique, moi j’ai préféré prendre quelqu’un qui est plus expérimenté. L’Espagnol aura comme assistant Boniface Ndong qui évolue actuellement en Nba. Le deuxième assistant est Mamadou Guèye «Paa bi». D’ailleurs, le technicien sénégalais va diriger les fenêtres de FIBA. Chez les dames, c’est moi, (NDL : Moustapha Gaye). J’ai accepté de rendre services, avec des objectifs clairs. Mon premier assistant sera El Hadji Mathiam Diop. Il y a également Mborika Fall et Khady Sourang Diop.
Pourquoi vous n’avez pas fait appel à «Adidas» ?
Personne ne me fera dire des choses sur Abdourahmane Ndiaye «Adidas». C’est une histoire classée. Vous avez entendu les propos du président de la fédération, Babacar Ndiaye, qui a dit que « Adidas » ne reviendra pas maintenant. En ce qui me concerne, je dirige les sélections et je propose les nominations. Mais c’est à la fédération de choisir. Et elle m’a dit qu’elle ne voulait pas de lui. C’est dans l’ordre des choses. De ce fait, le dernier mot revient à la fédération. Birou Gaye était entraîneur des U18. Je lui ai proposé un poste d’assistant chez l’équipe A masculine et il a décliné. Il m’a dit qu’il ne pouvait pas rendre service à son pays avec ce poste. Personne ne va faire des choix. C’est moi qui décide. Si quelqu’un pense être coach quelque part, il doit le prouver avant.
Est-ce que les entraîneurs auront des contrats ?
Il n’y aura pas de contrat pour les entraîneurs. Tout le monde sera pigiste. Et mon souhait, c’est de tendre vers des contrats. Mais la situation économique actuelle ne le permet pas. Il y a beaucoup de priorités. Nous pouvons nous contenter de ce qui existe déjà.
LE MINISTRE DES SPORTS FAIT LE POINT
Des infrastructures aux JOJ 2024 en passant par le financement de ces projets, Matar Bâ a fait le tour de l'actualité sportive.
Le ministre des Sports a rencontré hier la presse sportive pour aborder les différentes questions qui touchent son département. Des infrastructures aux JOJ 2024 en passant par le financement de ces projets, Matar Bâ a fait le tour de l'actualité sportive.
INFRASTRUCTURES
«On a tendance à parler des problèmes d’infrastructures. Mais on oublie souvent de souligner les efforts de l’État. En ce qui concerne le stade Léopold Sédar Senghor, nous l’avons définitivement fermé. Et pour ce qui est de ses travaux, cela ne devrait pas tarder. Sur les 40 milliards annoncés, les 20 seront uniquement pour ce stade. Il y a aussi le stade olympique de Diamniadio dont la pose de la première pierre aura lieu le 20 février prochain. Le financement a été trouvé. Il y aura également le stade Me Babacar Sèye. Avec toutes ces infrastructures, le Sénégal pourra accueillir toutes formes de compétitions. L'objectif après les JOJ de 2024, c’est de remplir les conditions pour organiser une CAN. Il faudra renforcer le niveau de capacité du stade Aline Sitoe Diatta et peutêtre celui de Lat Dior. Avec ces stades, nous serons dans les conditions d'organiser une Coupe d’Afrique. On a cédé Demba Diop à la FSF qui est un démembrement de l’État. Nous allons continuer pour que le manque d'infrastructures soit un vieux souvenir. La protection civile avait demandé la fermeture de Demba Diop suite aux événements malheureux que vous connaissez tous. Quand on avait fait les évaluations pour sa réfection, cela tournait au tour de 300 millions. Aujourd’hui, s’il y a possibilité de rouvrir ce stade, nous allons le faire. Ce qui permettrait au département de Dakar de souffler.»
LES STADES DE NGOR ET PARCELLES
«Il y aura une pose du gazon sous peu pour le stade des Parcelles. C’est une belle infrastructure et nous travaillons pour rendre ce stade fonctionnel dans les mois à venir. Il en sera de même pour celui de Ngor. Le stade Yoff aussi est dans nos préoccupations. Pour Cambérène, le marché sera lancé cette année. Si toutes ces infrastructures sont réalisées, nous n’allons plus avoir de problèmes de stades. Nous avons fait le tour de l'Afrique. Mais nous avons vu pire que ce que nous avons ici. On ne gagne rien en tirant sur ce qu'on a. Nous allons surveiller le stade Lat Dior pour que la Ligue puisse jouer là-bas ses matches, mais aussi que l’équipe nationale puisse y jouer. Le Sénégal est en train de faite de grands pas dans le domaine des infrastructures. Il faut s’en féliciter.»
LES JOJ DE 2024
«Il y aura une réunion pour toutes les disciplines pour les JOJ de 2024. On évoque des problèmes pour la préparation, notamment avec la fermeture du stade Léopold Sédar Senghor. Mais il ne faut pas oublier que nous avons des partenaires un peu partout. Si les conditions ne sont pas réunies pour faire la préparation ici au Sénégal, nous allons le faire ailleurs. Nous enverrons les athlètes ailleurs où tout est disponible. Nous travaillons là-dessus. Nous sommes encore loin de l’événement. Mais le travail technique sera fait par les fédérations et les Dtn.»
LES PIGES AU NIVEAU DU BASKET
«Nous ne pouvons pas forcer un entraîneur à accepter une pige. Nous avons 56 fédérations et associations sportives. L’État ne peut pas tout prendre en charge. Nous ne pouvons pas avoir un entraîneur qui va dormir 9 mois et qui ne sera actif que pour un mois. Il n’y a pas de zone d’ombre. Je voulais aussi me réjouir de la nomination de Moustapha Gaye comme Directeur technique national. Ce n’est pas facile de faire l'unanimité, mais c’est quelqu’un qui a beaucoup fait pour ce pays.»
LE SENEGAL INVITE PAR LE MAROC
«Le Sénégal a été invité au Maroc dans le domaine sportif. Nous aurons un stand de 150 places. Ce sera une belle vitrine pour vendre la destination Sénégal, à travers le sport. Cet évènement est prévu au mois de mars. Il y aura une conférence au Sénégal et au Maroc, avec pour objectif de vendre l'événement.»
FINALE COUPE MAIRE DE FATICK
«Cette année, la finale de la Coupe du maire aura lieu le 25 janvier prochain. Elle sera précédée d'une nuit culturelle. Ce sera une finale pas comme les autres. Depuis mon arrivée à la tête de la mairie en 2012, j’ai toujours voulu donner un cachet particulier à cet évènement. Ce sera une occasion de fêter nos jeunes. Nous allons tout faire pour donner un cachet plus populaire que habitude. Les deux, à savoir ASC Sangomar et l'ASC Avenir sont très populaires et ce sera une très belle finale. C’est un match de football, mais cela doit se faire dans le fair-play. Je lance un appel aux populations de Fatick pour qu’elles viennent nombreux.»
LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DU TRAVAIL RASSURE LES PATRONS DE PRESSE
M. Karim Cissé considère que l’application de ladite convention ne saurait poser aucun problèm
Le directeur général du Travail et de la sécurité sociale rassure le patronat de la presse par rapport à l’application de la nouvelle convention collective du secteur. M. Karim Cissé, qui présidait hier une session de vulgarisation du nouveau texte initiée à l’intention des partenaires sociaux, notamment le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), le Conseil des diffuseurs et des éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) et la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), considère que «l’application de ladite convention ne saurait poser aucun problème».
En effet, explique le Dtss, elle n’apporte rien d’extraordinaire. Et la révision de l’ancien texte s’imposait au regard de l’impératif d’adapter les règles de gouvernance aux mutations intervenues dans la pratique de la profession, mais surtout au besoin exprimé par les acteurs.
Désormais, dit-il, «la nouvelle convention collective a force de loi, puisque nous avons les lois et règlements édictés, mais également en matière sociale, la convention collective qui fixe un cadre réglementaire qui s’applique à toutes les parties. C’est ce qui justifie ce type de réunion qui permettra de lever les équivoques, d’échanger sur les difficultés. Nous avions en son temps pris en compte les difficultés liées à la viabilité financière des entreprises de presse pour différer son application le 1er janvier 2020».
Pour Ben Makhtar Diop de la 2Stv, si les patrons l’appliquent correctement, cela pourrait les protéger par rapport à cette législation sociale. Ce serait bien qu’ils comprennent que ce n’est pas un piège qu’on leur tend. Au contraire, souligne le représentant du patron de la 2Stv, c’est une couverture qui leur est offerte à travers l’application de la nouvelle convention collective qui a fait l’objet de combat pendant plusieurs années. Le journaliste rappelle que certains patrons craignent que l’application du texte pose problème du fait de la viabilité économique des entreprises de presse.
L’organisation de sessions de vulgarisation devrait ainsi permettre de mieux faire comprendre les tenants et aboutissants de la convention. Car, soutient Ben Makhtar, on a souvent peur de ce qu’on ignore. La vulgarisation de la nouvelle convention collective du secteur de la presse s’inscrit dans le cadre d’un programme de renforcement de capacités des partenaires sociaux.
A travers ces sessions, la Direction générale du travail et de la sécurité sociale veut contribuer à la valorisation du capital humain, qui est une condition indispensable à l’atteinte de l’émergence économique et sociale à laquelle le Sénégal aspire dans le cadre de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (Pse).
Et, précise Karim Cissé, l’avènement d’un nouveau cadre conventionnel requiert une mise à niveau périodique des différents intervenants dans le champ du dialogue social pour assurer le succès de son application.
IL FAUT RENDRE A L’ARMÉE SÉNÉGALAISE L'HOMMAGE QU'ELLE MERITE
Le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a donné hier sa position sur l’affaire de l’indemnisation des «Jambars», qui courent après leur argent depuis la guerre du Golfe.
Le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a donné hier sa position sur l’affaire de l’indemnisation des «Jambars», qui courent après leur argent depuis la guerre du Golfe. Selon lui, il faut rendre à l’Armée sénégalaise l’hommage qu’elle mérite en insistant sur son «professionnalisme et son engagement».
Plus de 28 ans après la guerre du Golfe durant laquelle plusieurs soldats sénégalais ont péri, les familles des victimes et des survivants réclament toujours leurs indemnisations. Une bataille portée par l’Ong Jamra, qui dénonce le détournement de cet argent. Interrogé sur cette affaire en marge de la leçon inaugurale du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds), le ministre des Forces armées tente de dégonfler la polémique d’une autre manière : «Il faut rendre à l’Armée sénégalaise l’hommage qu’elle mérite», réagit Me Sidiki Kaba, qui répondait à Jamra, qui est devenue le défenseur des Jambars.
Il faut savoir que 495 soldats sénégalais avaient été envoyés en Arabie Saoudite de novembre 1990 à mars 1991 pour participer à la guerre du Golfe déclenchée à la suite de l’invasion du Koweït par Saddam Hussein. Après que l’ex-dirigeant irakien a capitulé, les militaires sénégalais avaient retenu de faire le petit pèlerinage avant de rentrer au pays.
En voulant rejoindre leur base à la fin de leur séjour au niveau des Lieux saints de l’islam, leur avion a crashé : 93 personnes y ont perdu la vie et sont enterrées sur place. Depuis ce jour, ils courent après leur indemnisation. Me Kaba ne veut s’épancher trop sur l’affaire, mais préfère saluer le professionnalisme des Jambars: «Nous parlons de sécurité ici, l’Armée du Sénégal est une armée respectée à travers le monde, je pense que c’est ce qu’il faut retenir. Elle fait son travail, elle apporte à travers son professionnalisme tout ce qui est nécessaire pour la paix mondiale, pour le maintien de la sécurité à travers le monde. Cela il faudrait continuellement le saluer.»
Lors de la cérémonie d’ouverture de la 3e session du Programme de formation en sécurité nationale du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds), le ministre des Forces armées a préféré mettre l’accent sur la lutte contre l’insécurité. Il dit : «Il est désormais clair pour tous, que les réponses à apporter à ces menaces protéiformes vont bien au-delà de l’action militaire classique et requièrent une grande synergie de tous les acteurs chargés de faire face aux nombreux défis.»
L’Afrique, entre défis sécuritaires et enjeux de l’émergence, thème de cette session, montre que les Etats doivent être capables de protéger leur appareil sécuritaire pour affronter les menaces, qui étouffent le Sahel. Selon le ministre des Forces armées, «le Sénégal a bien compris les enjeux autour de cette question centrale à la fois qui parle des défis de sécurité et des enjeux de l’émergence».
Il dénonce «une nouvelle forme de violence entretenue, aux conséquences négatives sur le développement économique et les projets d’émergence de nos différents pays». Pis, poursuit-il, «la persistance des menaces multiformes à la paix et à la sécurité dans l’espace saharosahélien de l’Afrique de l’Ouest et le bassin du Lac Tchad favorise l’instabilité et contribue au ralentissement de l’activité économique et sociale en particulier dans les zones rurales».
La montée de l’extrémisme violent, de la criminalité transnationale organisée et de l’exploitation du cyberespace à des fins délictueuses en constitue, d’après lui, «une manifestation extrême à laquelle plusieurs Etats éprouvent encore de la peine à faire face efficacement».
Ainsi à ses yeux, «l’efficacité de notre réponse dépendra essentiellement de notre capacité à mettre en place et conduire une stratégie de sécurité humaine adaptée, à la fois globale et multidimensionnelle».
WALLY SECK CONDAMNÉ À PAYER 11 MILLIONS À UN FONCTIONNAIRE GAMBIEN
Le chanteur Wally Seck a été condamné, ce mardi, par le tribunal d’instance de Dakar à payer la somme de 11 millions de francs CFA au fonctionnaire gambien Hassane Cissé.
Le chanteur Wally Seck a été condamné, ce mardi, par le tribunal d’instance de Dakar à payer la somme de 11 millions de francs CFA au fonctionnaire gambien Hassane Cissé. Cette histoire, selon les Echos, remonte à 2014.
A l’époque, le haut fonctionnaire gambien Hassane Cissé possédait une villa à Nord Foire qu’il voulait mettre en vente. Wally Seck, qui a manifesté le désir de l’acheter, propose de l’acquérir à 100 millions de francs CFA cash, tout en prenant en charge les autres frais. S’il en est ainsi, c’est parce que Hassane Cissé voulait vendre à 140 millions de nos francs CFA. Le chanteur avait déjà fait un premier versement de 40 millions de francs CFA par paiement de 10 et 15 millions de francs CFA.
Pour pouvoir récupérer son argent intégralement, le propriétaire a exigé au chanteur un réajustement en dollars. Ce qui fait que Wally Seck lui devra 11 millions de francs CFA, le 8 décembre 2014, devant notaire. Mais au final, le chanteur va dégager en touche, en tentant d’écarter la reconnaissance de la dette.
Cette procédure, informe le journal, avait démarré devant le tribunal d’instance qui s’était déclaré incompétent et a été confirmé par le juge d’appel. Loin d’abdiquer, le fonctionnaire gambien saisit le juge d’instance du tribunal hors classe de Dakar et obtient enfin gain de cause. Toutefois, Wally Seck qui a toujours contesté peut faire appel de la décision qui, cependant, est assortie de l’exécution provisoire.