Quatorze nouvelles contaminations au coronavirus ont été confirmées ce vendredi, portant à 119 le nombre de cas déclarés positifs au Sénégal, a annoncé Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Faisant le point de situation de la pandémie, le ministre a indiqué que sur 144 tests réalisés, 14 sont revenus positifs.
Il s’agit de 11 cas importés, 2 cas contacts suivis et un cas issu de la transmission communautaire.
Deux patients hospitalisés à Touba ont été contrôlés négatifs, donc déclarés guéris, a ajouté M. Sarr.
Selon lui, l’état de santé des patients hospitalisés à Dakar, Touba, et à Ziguinchor est stable.
Le Sénégal a dépassé depuis jeudi la barre des 100 cas de contamination au coronavirus.
A ce jour, 119 cas ont été déclarés positifs au Sénégal depuis le 2 mars. 11 patients ont guéri, alors 108 autres sont encore sous traitement.
ON S’EST LAVÉ AU « SAVANT DE MARSEILLE »…
Puisqu’un natif de Dakar a trouvé le remède contre le coronavirus, c’est frappé au coin du bon sens, le Sénégalais s’invite au banquet de la science universelle - Nous nous satisfaisons de si peu…
Alors qu’en France, comme pour un classico local, ça s’étripe dans l’opinion depuis Paris au sujet du remède proposé par le Professeur Didier Raoult de l’hôpital universitaire de …Marseille, au Sénégal, il s’est engagé une bataille bien commode : le sulfureux chercheur est né à Dakar, donc, c’est lui qui a raison… Pas seulement parce que c’est prouvé, cobayes à l’appui, mais aussi et surtout, parce qu’il peut être pour nous autres, une énième fois, le majestueux arbre qui cache la forêt de nains de jardin.
Puisqu’un natif de Dakar a trouvé le remède, c’est frappé au coin du bon sens, le Sénégalais (sans vraiment être regardant sur la couleur de peau ou la confession cette fois) s’invite au banquet de la science universelle.
La pandémie du coronavirus, comme toutes les crises, est un sacré révélateur de l’état de nos sociétés. Cette fois encore, quand la panique survient, c’est vers l’étranger que nous nous tournons. Rien ne sortira de nos laboratoires. Non pas que nous n’ayons ni les compétences, ni la logistique. Ça ne doit pas demander d’interminables études, au Sénégal, que de penser à tester la chloroquine que tout Sénégalais de plus de 30 ans a un jour ingurgitée. Juste de l’esprit critique, de l’initiative, un goût (amer, certes) du risque mais surtout le souci d’apporter sa pierre à l’édifice universel.
Le coronavirus vient de nous rappeler à quel point nous sommes des citoyens de la servitude volontaire, de la sur-obéissance. L’honneur est tout de même sauf : le professeur Didier Raoult est un presque Sénégalais. Le raccourci bien de chez nous sera vite trouvé, comme le Père Wade, ce Sénégalais ultime qui, au soir de la victoire des « Lions » sur la France, détentrice du titre mondial en 2002, a affirmé sous les vivats : « nous avons battus les champions du Monde, ce soir nous sommes champions du Monde ». Nous nous satisfaisons de si peu… Il suffit qu’un Sénégalais soit attablé à côté d’une pointure mondiale. A défaut, qu’une célébrité planétaire ait un rien de connivence avec le Sénégal.
Ben voyons, vous savez bien : la folle odyssée des Lions de 2002 et le sacre européen de Sadio Mané nous permettent d’oublier le désert aride du football local, dont l’économie pourrait générer des devises et des emplois. C’est vrai, ce n’est pas le moment de parler foot…
Plus tragiques, nos, euh, intrusions dans les deux guerres mondiales, en 14-18 ou en 39-45… Ça compte des « tirailleurs sénégalais » dans les troupes qui mettent un terme à la volonté de puissance allemande et aux délires hitlériens. On en oublie qu’au même moment, d’autres « Sénégalais », les indigènes, subissent depuis plusieurs p’tits siècles sur leurs terres natales ce que les Allemands ont fait subir aux Français juste quatre interminables années. La différence entre eux et nous ? La France profonde s’est rebiffée dès la capitulation de ses armées, alors que le Sénégal est toujours soumis aux caprices de Paris, soixante ans après son, euh, …indépendance. Les derniers tirailleurs sénégalais qui défilent tous les 04 Avril depuis 1960, doivent la considération de la République non pas à une guerre de libération du sol de leurs aïeux mais pour services rendus à la France occupée.
La liste est longue, depuis notre indéfectible attachement au CFA jusqu’aux concessions sur nos autoroutes à péages… La servitude volontaire est dans notre ADN. Et l’exploit du Prof Raoult qui est d’ores et déjà un ersatz de Sénégalais, nous permettra encore de faire bonne figure au fameux banquet de l’universel senghorien.
On pourra toujours plaider autour de la table, quand quelque raciste nous demandera si nos mains sont propres, qu’on se les est lavées au …savant de Marseille !
LA CNUCED CORRIGE MACKY
Dans un tweet, Macky Sall, a demandé une annulation de la dette de l’Afrique. Toutefois, la Cnuced qui apprécie cette demande, propose plutôt un allégement en lieu et place d’une annulation.
Dans un tweet, le Président de la République Macky Sall, a demandé une annulation de la dette de l’Afrique. Selon lui, l’économie du continent allait être impactée par la pandémie du Coronavirus. Toutefois, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui apprécie cette demande, propose plutôt un allégement en lieu et place d’une annulation.
Le chef de l’Etat Macky Sall, a demandé une annulation de la dette de l’Afrique. Selon lui, l’économie du continent va être impactée par la pandémie du Coronavirus. « L’Afrique à l’image du monde est gravement atteinte par la Pandémie du Covid-19 qui va durablement impacter son économie. Je demande à nos partenaires Bilatéraux et Multilatéraux d’accompagner la résilience du continent africain, en annulant sa dette», a tweeté Macky Sall.
Pourtant, avant-hier, mercredi 25 mars, le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (Fmi) avaient appelé tous les créanciers bilatéraux publics à suspendre, avec effet immédiat et dans le respect des lois nationales des pays créanciers, les paiements au titre du remboursement de la dette des pays Ida qui en demandent une dispense.
«Cette mesure aidera à répondre aux besoins immédiats de liquidités de ces pays face aux difficultés que pose la flambée de maladie à coronavirus et laissera du temps pour évaluer l’impact de la crise et les besoins de financement de chaque pays», lit-on dans une déclaration commune des deux institutions.
Elles invitent ainsi les dirigeants du G20 à confier au Groupe de la Banque mondiale et au Fmi, la charge de réaliser ces évaluations, et notamment de déterminer les pays dont l’état d’endettement est peu viable, et d’élaborer un projet d’action globale des créanciers bilatéraux publics pour répondre aux besoins de financement et d’allégement du poids de la dette des pays Ida.
Elles comptent solliciter l’approbation de ce projet par le Comité du développement lors des Réunions de printemps qui se tiendront les 16 et 17 avril.
LA CNUCED PARLE PLUTOT D’ALLEGEMENT DE LA DETTE
La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) quant à elle parle d’allégement en lieu et place d’une annulation. «Pour la Cnuced, elle est d’accord avec les mesures d’allégement de la dette, parce que, ce que nous observions déjà avant le début de la pandémie, est une aggravation de la situation d’endettement dans plusieurs pays africains. Ces ressources qui sont dédiées aux services de la dette, c’est des ressources qui sont actuellement encore plus précieuses pour les budgets nationaux, pour les caisses nationales. Étant donné que tous les pays devront faire face, d’une part, à l’augmentation des dépenses de santé et, d’autre part, au besoin de stimulation fiscale de leur économie, au vu de la décélération de l’activité économique internationale avec des impacts négatifs sur les exportations des pays africains», a fait savoir Rolf Traeger, Chef de la Section des pays les moins avancés (PMA) de la Cnuced.
La Cnuced demande ainsi aux pays riches de mettre à la disposition des pays pauvres assez de ressources financières pour atténuer le choc. L’institution économique pense qu’il est très important que la communauté internationale fasse des gestes du côté du financement extérieur des économies africaines, d’une part, en réduisant la charge de la dette et en mettant à disposition des pays africains des financements pour apporter son soutien au niveau d’activités économiques.
MACKY «REHABILITE» LES MAIRES
Le président de la République réhabilite les maires du Sénégal, après leur exclusion de la liste des personnalités bénéficiant d’une dérogation de circuler au-delà de 20 heures pendant le couvre-feu.
Le président de la République réhabilite les maires du Sénégal, après leur exclusion de la liste des personnalités bénéficiant d’une dérogation de circuler au-delà de 20 heures pendant le couvre-feu. Selon le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, qui se prononçait sur cette question hier, jeudi 26 mars, à sa sortie d’audience au Palais de la République, le chef de l’Etat a donné des instructions au ministre de l’Intérieur dans le sens de permettre aux maires de circuler au-delà des heures arrêtées pour le couvre-feu.
Une bonne nouvelle pour les maires du Sénégal. Interdits de circuler de 20h à 6h du matin au même titre que leurs administrés, depuis le lundi 23 mars dernier, jour où le chef de l’Etat a décrété l’Etat d’urgence assorti d’un couvre-feu sur l’étendue du territoire national pour lutter contre la propagation du Covid-19, les maires des différentes communes du Sénégal sont désormais autorisés à circuler au-delà de 20 heures. L’information est du premier magistrat de la ville de Ziguinchor à sa sortie du Palais de la République hier, jeudi 26 mars.
Reçu par le chef de l’Etat dans le cadre de ses consultations citoyennes et politiques initiées au lendemain de l’annonce de sa décision d’Etat d’urgence, Abdoulaye Baldé dit avoir saisi l’opportunité que lui avait offerte dans son tête-à-tête avec le président de la République pour demander et obtenir au profit des maires une dérogation et autorisation de circulation au-delà de 20 heures pour pouvoir gérer leurs communes, surtout en cas d’urgence. Il faut dire que cette nouvelle qui intervient deux jours après l’entrée en vigueur du décret de l’Etat d’urgence de même que le couvre-feu va apporter du baume au cœur des élus municipaux qui commençaient déjà à dénoncer leur mise à l’écart dans cette liste de personnalités bénéficiant de dérogation et rendue publique par le ministre de l’Intérieur.
En effet, interpellé un peu avant la sortie du maire de Ziguinchor, Mbaye Samb, maire de la commune de Patar dans la région de Diourbel avait indiqué que la non-prise en compte des élus dans cette liste des personnes bénéficiant d’une dérogation relèverait d’une erreur à corriger sans tarder. «Les maires sont les premiers magistrats dans leur localité et, le plus souvent quand il y a problème, ils sont les premiers interpellés sur les lieux», a-t-il fait savoir. Et pour conforter son propos, l’édile de Patar informait que sa commune n’a pas attendu le soutien de l’Etat pour s’engager pleinement dans la prévention contre la pandémie du coronavirus par la distribution des produits d’hygiène dans les mosquées et les daaras. Interpellé également sur cette question, le député-maire de la commune de Kaffrine, Abdoulaye Willane avait conforté son collègue de Patar et dit avoir saisi certains de ses collègues du groupe parlementaire de la majorité à l’Assemblée nationale, le bureau de l’Association des maires du Sénégal et des hauts responsables de l’Etat pour que les maires qui sont dans la proximité quotidienne avec leurs administrés soient bénéficiaires de ses dispositions dérogatoires.
Par ailleurs, le député maire de Kaffrine a également informé que sa commune qui travaille en étroite collaboration avec les autorités administratives et sanitaires locales n’écarte pas l’idée d’un réaménagement budgétaire pour mobiliser le maximum de ressources pour l’achat des produits et équipements sanitaires destinés au personnel médicat local mais aussi pour aider les ménages à faire face au cas où il y aurait confinement total.
MACKY SALL ENROLE D’ANCIENS PM
À la suite des acteurs politiques membres de l’opposition parlementaires, le président de la République enrôle certains anciens Premiers ministres du régime libéral de Me Abdoulaye Wade dans son contingent de guerre contre la pandémie du coronavirus
Le président de la République, Macky Sall, qui a reçu en audience hier, jeudi 26 mars, d’anciens Premiers ministres a obtenu leur soutien dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus au Sénégal. Au sortir de leur tête-à-tête avec le chef de l’Etat, Souleymane Ndéné Ndiaye et Hadjibou Soumaré de même que d’autres responsables politiques dont Cheikh Tidiane Gadio, Abdoulaye Baldé et Robert Sagna ont exprimé leur soutien total aux mesures déjà prises par le chef de l’Etat pour barrer la route au Covid-19 dans notre pays.
À la suite des acteurs politiques membres de l’opposition parlementaires, le président de la République enrôle certains anciens Premiers ministres du régime libéral de Me Abdoulaye Wade dans son contingent de guerre contre la pandémie du coronavirus qui ne cesse de gagner du terrain au Sénégal.
Reçus en audience hier, jeudi 26 mars, dans le cadre des consultations politiques et citoyennes initiées par le chef de l’Etat au lendemain de son annonce de l’Etat d’urgence assorti d’un couvre-feu de 20 heures à 06 heures du matin sur l’ensemble du territoire national, Souleymane Ndéné Ndiaye et Hadjibou Soumaré ont tous deux marqué leur adhésion à la démarche du Président Sall. Reçu près d’une trentaine de minutes, le dernier Premier ministre du président Abdoulaye Wade a déclaré à sa sortie d’audience que «le président a fait ce qu’il avait à faire».
Formulant au passage des prières pour son «frère Moustapha Mbaba Guirassy et tous les Sénégalais touchés par cette maladie pour qu’ils guérissent vite», Souleymane Ndéné Ndiaye a invité le peuple sénégalais à prendre ses responsabilités pour combattre et vaincre ce virus. «Maintenant c’est à nous, Sénégalais, de prendre nos responsabilités pour combattre et vaincre ce virus. Cette maladie est grave et la mobilisation de tout le monde ne peut être que bénéfique», a-t-il estimé.
Poursuivant son propos, l’ancien Pm qui dit saluer «la présence des leaders et leur soutien au président Macky Sall» a rappelé également que «les heures de couvre-feu doivent être respectées et les consignes doivent être suivies».
Deuxième personnalité à être reçu hier, en audience, par le chef de l’Etat, l’ancien Premier Ministre, Hadjibou Soumaré, par ailleurs ex-président de la commission de l’Uemoa a appelé lui aussi, à sa sortie d’audience, les Sénégalais à se ranger derrière le président Macky Sall pour l’accompagner dans ce combat contre ce virus qui a déjà fait des ravages dans le monde. Toujours dans sa déclaration post tête-à-tête avec le chef de l’Etat, Hadjibou Soumaré a souligné avoir attiré l’attention du président de la République sur les répercussions de la pandémie sur notre économie et les solutions qu’il faudrait apporter pour aider les couches les plus vulnérables. Dans la foulée, il a salué le travail colossal du personnel sanitaire.
Également reçu en audience, le maire de Ziguinchor et président de l’Union des centristes du Sénégal, Abdoulaye Baldé, saluant lui-aussi cette démarche inclusive du chef de l’Etat, dit avoir interpellé ce dernier sur le retard des prélèvements et les résultats à Ziguinchor où plus de 200 personnes sont confinées. Pour sa part, le député Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des Affaires étrangères sous le régime libéral, s’est dit rassurer par cette union sacrée du peuple sénégalais autour du président Macky Sall. Poursuivant son propos, le leader du mouvement Luy Jot Jotna s’est fait porte-parole du président de la République qui avait plaidé pour l’effacement de la dette publique des pays africains en appelant lui aussi les partenaires économiques à annuler cette dette qui risque, selon lui, d’être difficile à être payée par les pays africains.
Toujours dans le cadre de ses consultations politiques et citoyennes pour la journée d’hier, le chef de l’Etat, Macky Sall, outre ces personnalités, a reçu d’autres responsables politiques et sociaux dont, Robert Sagna, ancien ministre-maire socialiste de Ziguinchor, et président du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance.
Par CALAME
DE QUOI LA PRESSE EST-ELLE LE NOM SOUS NOS LATITUDES ?
La dernière facétie des autorités consiste à exclure les médias du champ des bénéficiaires du décret autorisant les déplacements des professionnels concourant à l’effectivité de la lutte contre l’épidémie du coronavirus dans notre pays
Un chien de garde dans le sens de vigie, un lanceur d’alerte et/ou de pierres comme on dit chez nous, ou encore une passoire pour coupeurs de route et autres éboueurs, préposés «aux basses œuvres» dédiées aux «écuries d’Augias», taillables et corvéables à merci ?
Un peu de tout cela, dans l’esprit de nos compatriotes qui considèrent la presse comme un mal nécessaire. On tombe de mal en pis quand il s’agit de nos dirigeants, toutes obédiences confondues, dont la conception manichéenne se résume en deux caractéristiques : la presse, amie ou ennemie. Ou encore marche pied, escalier, rampe de lancement pour prétendants, au pouvoir, à des postes de responsabilité ?
Les animateurs des médias anciens et nouveaux, sont pris entre le marteau et l’enclume dans un contexte où la diversité des profils, l’individualisation des capacités et moyens de diffusion de masse, l’éclatement des espaces et l’interactivité des échanges tous azimuts, (internet et le numérique sont passés par là).
La presse est partie prenante à toutes les aventures quand elle n’est pas «embarquée», ou quand elle fait les yeux doux aux possédants d’une parcelle de pouvoir ou d’autorité. On est passé à un autre monde et tout ce beau monde, du bon peuple et de ses dirigeants, les gens de presse semblent largués par le mouvement de l’Histoire, empêtrés dans de considérations triviales aux confins de leurs fragilités, de leurs vulnérabilités, la précarité des uns, faisant l’affaire des autres.
A preuve, la dernière facétie des autorités consistant à exclure les gens des médias du champ des bénéficiaires du décret autorisant les déplacements des professionnels concourant à l’effectivité et l’efficacité de la lutte contre l’épidémie du coronavirus dans notre pays.
Après les ministres, les préfets et sous-préfets, les députés, les médecins et personnels de santé -cités en fin de liste- voilà qu’un arrêté du ministre de l’Intérieur vient ajouter les avocats, les notaires, les huissiers, les commissaires-priseurs. Et pourtant, les audiences sont pour l’essentiel, suspendues, les affaires en berne pour les avocats et les notaires. Le plus curieux reste l’inclusion des commissaires-priseurs.
Au moment où l’Etat clame sa décision d’être au chevet des populations pour aider à atténuer les effets des mesures de confinement et de restrictions, faire des remises sur la fiscalité suspendre ou différer les prêts, distribuer des vivres, comment peut-on envisager des assignations, des mises en demeure, des saisies et des ventes aux enchères, qui sont parmi les activités les plus connues et les plus courantes de ces auxiliaires de justice? Pourquoi les avocats, les notaires, les commissaires priseurs et les huissiers officieraient-ils la nuit, en période de couvre-feu alors qu’en temps normal leurs cabinets sont fermés en fin de journée ?
Pendant ce temps, des journalistes sont bousculés ou bastonnés (cas de l’équipe de Touba Tv) et contraints de quémander des autorisations ne prenant en compte qu’un dixième des effectifs recensés des travailleurs de la Presse.
L’absence de l’effectivité de la carte nationale de presse ne saurait être un argument sérieux, d’autant que c’est bel et bien l’Etat du Sénégal qui est responsable de ce retard à l’allumage. Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, n’est-ce pas! Aux dernières nouvelles, le ministre de l’Intérieur a refilé la patate chaude au CDEPS (Coordination patronale de la presse) et au Synpics (Syndicat de journalistes). Les responsables de ces deux organisations vont s’y coller pour démêler l’écheveau, à savoir trier dans le tas et distribuer parcimonieusement les « autorisations » à une catégorie professionnelle déjà habilitée par la Constitution, la loi sénégalaise et les conventions internationales.
Au total, c’est bien aux citoyens, -dont les journalistes- soucieux de la valeur de leur fonction, de leur éminente contribution dans la société, de la dignité de leur profession, de se faire respecter et de défendre becs et ongles leurs droits inaliénables.
La liberté de presse tire son origine et sa substance dans la liberté d’expression du citoyen, de la citoyenne, en tant que Droit fondamental et universel de la personne humaine dont elle est un des modes et parmi les modalités de mise en œuvre concrète et effective. Ne l’oublions jamais. La norme, c’est la liberté. Quant à la doctrine, elle s’ancre dans la responsabilité.
LE JUDOKA MBAGNICK NDIAYE «UN PEU DEÇU»
Mbagnick Ndiaye, double champion d’Afrique des plus de 100 kilos en judo, dit être ‘’un peu déçu’’ après la décision du Comité international olympique (CIO) et du Japon de reporter en 2021 les Jeux olympiques (JO) initialement prévus en juillet prochain.
Mbagnick Ndiaye, double champion d’Afrique des plus de 100 kilos en judo, dit être ‘’un peu déçu’’ après la décision du Comité international olympique (CIO) et du Japon de reporter en 2021 les Jeux olympiques (JO) initialement prévus en juillet prochain.
«Je suis comme tous les athlètes, un peu déçu (…) On s’y attendait avec cette pandémie’’, a dit Ndiaye dans un entretien téléphonique à l’APS. ‘’Mais je suis soulagé par le report, puisqu’on devait se battre pour assurer et garder notre place dans le top 14 et le top 10 mondial’’, a ajouté le champion d’Afrique, qui s’est en France en raison de la pandémie de coronavirus. Mbagnick Ndiaye espère que tout le monde aura le temps de se préparer pour les JO. ‘’Et ce report, ce n’est rien du tout quand on voit les enjeux actuels. Ça va dans le sens de l’intérêt général’’, a-t-il dit, estimant que tous les athlètes sont logés à la même enseigne. ‘’Dans un an, il sera temps de reprendre le travail sans beaucoup de stress parce que tout devait être fait en mai prochain pour les qualifications aux Jeux olympiques’’, a expliqué le pensionnaire du club de judo de l’AS Douanes, au Sénégal.
Grâce au report des JO, ‘’nous aurons le temps de nous préparer et de prendre part à beaucoup d’autres compétitions’’, a dit Ndiaye, qui poursuit des études juridiques en France. ‘’C’est heureux que j’ai de l’espace chez moi. Avec l’aide de mon préparateur physique, je me mets au travail, même si ce n’est pas facile avec le stress causé par le confinement’’, a-t-il ajouté.
Mbagnick Ndiaye a salué aussi la décision des autorités de son pays d’accueil, la France, et de sa patrie, le Sénégal, de confiner les populations chez elles en raison de la pandémie de coronavirus. ‘’Je demande à mes compatriotes de rester chez eux et de respecter les consignes des autorités’’, a-t-il dit en guise de plaidoyer. Mbagnick Ndiaye, bénéficiaire d’une bourse olympique, dit être ‘’obligé’’ de s’organiser pour faire de bonnes performances aux JO. Il dit être soutenu par le président de la Fédération sénégalaise de judo
Coronavirus : Le Sénégal enregistre 06 nouveaux cas positifs, ce jeudi
Le ministère de la santé et de l’action sociale, dans sa conférence de presse journalière tenue hier jeudi au siège du ministère, vient d’annoncer l’enregistrement de 6 nouveaux cas coronavirus sur 130 testés. Le Sénégal a donc enregistré 105 cas au total, avec 9 cas guéris et 96 encore sous traitement. Dans son point de presse, Dr Aloyse Waly Diouf a invité les Sénégalais à respecter les règles d’hygiènes édictées.
Mairie de Dakar : Un cas positif au Covid-19 signalé, plusieurs agents en observation
La Mairie de Dakar a enregistré son premier cas confirmé de coronavirus. Fortement suspectée, la personne a été testée positive, d'après des sources. Elle est très proche d'une haute autorité déclarée positive, il y a quelques jours. Conséquence: Plusieurs agents ont été contactés ce mercredi par les services du ministère de la Santé et de l'Action sociale, pour des prélèvements. Les résultats des tests effectués sur certains d'entre eux sont d'ailleurs attendus dans les prochaines heures.
Mali: le chef de file de l'opposition Soumaïla Cissé et sa délégation portés disparus
Le chef de l'opposition parlementaire Soumaïla Cissé a disparu depuis le 25 mars dans l'après-midi dans la région de Tombouctou. Candidat dans la localité de Niafunké, il se rendait à un meeting dans un village. Mais depuis, sa délégation et lui n'ont plus donné de nouvelles et tous sont injoignables. Son parti, l'Union pour la République et la démocratie (URD), a monté une cellule de crise à Bamako. Candidat aux élections législatives de ce dimanche 29 mars au Mali pour le compte de son parti l’Union pour la République et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé était en campagne électorale, non loin de son fief de Niafunké, lorsqu’il a disparu. Depuis, plus rien. « Il devait se rendre avec sa délégation dans la commune de Koumaïra, explique maître Demba Traore, membre de l’URD, qui dirige la cellule de crise du parti installée à Bamako. Depuis 16h jusqu’à l’heure où je vous parle, on n’a pas encore reçu de nouvelles ni de lui ni de sa délégation. Et le plus inquiétant est qu’ils sont injoignables. Nous avons été alertés par nos militants et responsables de Koumaïra où il était attendu ». Soumaïla Cissé s’estil égaré ? A-t-il été enlevé ? Rien de précis pour le moment. Dans la même zone située dans la région de Tombouctou, un autre candidat avait récemment disparu avant d'être retrouvé. Les responsables de l’URD espèrent rapidement retrouver leur leader, chef de l’opposition parlementaire de l’Assemblée sortante.
Plus de 4 000 morts et 56 000 cas en Espagne
Le bilan s'aggrave en Espagne. Le Covid-19 a fait plus de 4 000 morts dans le pays, selon un dernier bilan communiqué par le gouvernement jeudi 26 mars. Ces dernières 24 heures, 655 personnes sont mortes, portant le total à 4 089 décès. Il y a actuellement 56 188 cas confirmés en Espagne.
CORONAVIRUS : La BM et le FMI suspendent le remboursement de la dette des pays pauvres
La demande du Président de la République Macky Salla n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. En effet, le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont demandé à tous les créanciers bilatéraux officiels de suspendre les remboursements de dette réclamés aux pays Ida (pays pauvres) qui sollicitent un délai de grâce. Pour rappel, à travers un tweet hier, le président de la République Macky Sall demandait la suspension de la dette pour les pays pauvres.
Coronavirus : Des Sénégalais venus des Etats-Unis en quarantaine au Lac Rose
À l’instar de nos compatriotes qui étaient coincés en France et au Maroc, un vol spécial a été affrété pour rapatrier nos concitoyens bloqués aux Etats-Unis. Selon L’As qui reprend emedia.sn, plusieurs dizaines d’émigrés ont embarqué à l’aéroport John Kennedy de New York à destination du Sénégal. Ils sont arrivés hier à Dakar dans la matinée. Mais, pour des mesures préventives contre la propagation du coronavirus, tous les passagers ont été conduits dans un lieu réquisitionné au Lac Rose pour une mise en quarantaine de deux semaines. A noter que certains d’entre eux risquaient, avec la fermeture des aéroports et la suspension des vols commerciaux, de se retrouver dans une situation d’irrégularité.
Couvre-feu : Bamba Fall « condamne » l'attitude des Médinois
Une scène déplorable s'est déroulée mercredi soir dans les rues de la Médina. Dans une vidéo, on voit un groupe de jeunes tenir tête aux forces de l'ordre. Un acte qui n'est pas du goût du maire de la Médina, Bamba Fall. "Je condamne le comportement des jeunes de Dakar, particulièrement ceux de la Médina qui cherchaient à affronter les forces de sécurité. Ce n’est pas bon", regrette-t-il. L'édile de la Médina invite les jeunes de sa commune à coopérer avec les forces de l'ordre. "Ils ne sont pas venus pour réprimer, ils sont venus pour nous aider à rester chez nous afin que cette chaîne de transmission se brise rapidement. Je demande solennellement à ces jeunes de rester, à partir de 20h, chez eux et de ne plus jamais défier les policiers ".
COVID-19 Mauritanie : un 3e cas d'infection confirmé
Le ministère mauritanien de la Santé a annoncé jeudi un nouveau cas d'infection au nouveau coronavirus dans le pays, portant le total provisoire à trois, rapporte l'Agence mauritanienne d'information (Ami). Selon lui, il s'agit d'un Mauritanien de 74 ans rentré au pays le 15 mars dernier à bord d'un vol d'Air France. "Ce cas a été identifié très tôt ce jeudi matin, avant d'être immédiatement pris en charge par les services de santé pour les soins adéquats", a-t-il précisé. Le ministère a appelé tous les Mauritaniens récemment rentrés au pays d'observer les mesures de confinement volontaire et d'appeler les autorités sanitaires dès l'apparition chez eux de symptômes suspects, notamment la fièvre. Il a également appelé la population à garder son calme et à rester chez elle autant que possible. Les autorités ont décidé le 19 mars d'imposer un couvre-feu de 20h à 6h et de fermer tous les restaurants et cafés dans le cadre des mesures préventives contre la propagation du COVID-19. Elles avaient décidé auparavant de fermer les ports et aéroports, ainsi que de limiter les points d'accès au pays.
France : Macron autorise la prescription de la chloroquine aux victimes du convid-19…
Le gouvernement vient de publier le décret autorisant l’utilisation de l’hydroxychloroquine par les hôpitaux pour le covid-19 : « art. 12.2_ par dérogation à l’article L. 5121-8 du code de la santé publique, l’hydroxychloroquine et l’association lopinaire / ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d’un médecin aux patients atteints par le covid-19, dans les établissement de santé qui les prennent e charge, ainsi que pour la suite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial , à domicile précise notamment le texte.