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2 octobre 2025
CORONAVIRUS : L'EQUIPE D'ARSENAL EN QUARANTAINE
Certains membres du staff ont eu des contacts rapprochés avec Evangelos Marinakis, le patron de l'Olympiakos, testé positif au Covid-19, lors du match de Ligue Europa entre Arsenal et l'Olympiakos, le 27 février
Il fallait bien que cela arrive à une grosse équipe, et c'est Arsenal qui a tiré la boule noire.
En effet, Manchester City a annoncé ce matin que le match prévu ce mercredi soir face à Arsenal a été reporté, car tous les Gunners ont été placés en quarantaine.
La raison ? Certains membres du staff ont eu des contacts rapprochés avec Evangelos Marinakis, le patron de l'Olympiakos, testé positif au Covid-19, lors du match de Ligue Europa entre Arsenal et l'Olympiakos, le 27 février. Par mesure de précaution, et même si aucun ne présente à l'heure actuelle de symptômes, l'ensemble des joueurs et du staff d'Arsenal ont été placés à l'isolement, chez eux, pour une durée de 14 jours.
« Les joueurs resteront chez eux jusqu'à la fin de la période d'incubation de 14 jours, récite un communiqué publié par le club londonien. Quatre membres du staff d'Arsenal, qui étaient assis à côté de Marinakis pendant le match, resteront eux aussi chez eux pendant 14 jours. »
Se faire éliminer à domicile de la C3 par l'Olympiakos, puis rester en quarantaine à cause du président de ce même club grec : c'est la vie que les Gunners ont décidé de mener.
MEURTRE DE MARIÈME DIAGNE : LE PASSÉ CARCÉRAL D’ASSANE GUÈYE RESSURGIT
Assane Gueye le présumé meurtrier de Marième Diagne, la jeune fille poignardée à mort alors qu’elle était en état de grossesse, a un passé carcéral. L’homme a déjà fait de la prison suite à une condamnation à 2 mois de prison ferme pour vol d’ordinateur.
D’après ses confessions au cours de son audition complémentaire, hier mardi, 10 mars, par les enquêteurs du poste de police de Nguinth, les faits remontent à 2014. Marchand ambulant à l’époque, il écoulait ses marchandises entre Mbour et Thiès. Pris en flagrant délit pour vol d’ordinateur, il sera jugé au Tribunal de grande instance et purgera sa peine à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès.
Dans les colonnes de L’Obs de ce mercredi, sa mère, Sokhna Ndiaye Touré, le décrit "un garçon perturbé qui ne fait que des bêtises". Le 7 mars 2020, Assane Guèye fera le trajet du Maroc à Thiès, pour réclamer un montant de 3 millions F CFA, à son ex-petite amie, Marième Diagne, 25 ans, qu’il a poignardée à mort.
Avant de passer à l’acte, il a eu à un échange téléphonique avec l’époux de la victime, Cheikh Faye. Ce dernier, alité ce samedi tragique à la suite d’une opération subie à l’épaule, demandait des comptes à Assane Gueye, après que son épouse lui a dit que ce dernier l’avait menacée de mort. Le rival aurait nié les faits, soutenant que la jeune étudiante lui devait une somme d’argent. Somme que l’époux acceptait de lui payer à la condition qu’il lui apporte les preuves des transactions financières. Mais Assane est passé à l’ignoble acte, le même jour. Ce, après que la défunte et sa maman se sont rendues à la police pour déposer une plainte, sur recommandation du mari, pour menaces de mort.
La jeune femme a été inhumée hier au cimetière Gouye Tékhé du quartier Médina Fall. Venu d’Espagne, le veuf a tenu à assister à l’inhumation, rendant hommage à son épouse qu’il décrit comme "une femme modèle, exemplaire et obéissante". Il a porté plainte contre Assane Gueye, qui sera présenté, aujourd’hui, au Procureur Thierno Demba Sow.
LA CRAINTE DES COMMERÇANTS, VENDEURS ET GROSSISTES DE SACHETS PLASTQUES
L'entrée en vigueur imminente de la nouvelle loi contre le plastique fait frémir les acteurs de ce commerce qui demandent des alternatives à l'Etat
La croissance non contrôlée de la pollution plastique, l’incidence des matières plastiques sur l’environnement a conduit le gouvernement sénégalais à adopter la loi n°21-2019 relative à la prévention et à la réduction de l'incidence sur l'environnement des produits plastiques, en abrogation de celle de mai 2015. Le texte doit entrer en vigueur, le 20 avril 2020, au Sénégal, où l’utilisation de plastiques est ancrée dans le quotidien de nombreuses personnes. Au marché Grand-Dakar de la capitale sénégalaise, des distributeurs-grossistes, vendeurs et usagers des sachets plastiques craignent déjà l’entrée en vigueur de la loi et demandent aux autorités sénégalaises de trouver une alternative pour remplacer les sachets plastiques
Trouvé en train de conditionner du piment, en portions de 25 francs CFA, dans des sachets plastiques, Mamadou Habib Barry, gérant d’une boutique au marché Grand-Dakar est d’accord que «la loi entre en vigueur», mais à condition que l’Etat prenne des dispositions «pour que toutes les marchandises comme les épices (piments, ails, poivres, etc.) arrivent chez les distributeurs déjà emballés c’est-à-dire qu’il y’ait des emballages de 25, de 50, de 100 francs CFA. Et comme ça on peut éliminer les sachets plastiques. Mais, si les épices nous sont vendus par sacs de 50 kilos, on est obligé de les conditionner en portions. On doit faire comme la Côte d’Ivoire c’est-à-dire que les marchandises viennent en emballage et bien proportionnées», explique le boutiquier. Il ajoute que «l’Etat doit trouver des alternatives avant que la loi n’entre en vigueur».
A défaut de ce genre de solutions, selon Mamadou, cela va «impacter leur travail», craint il. Vendeur de sachets plastiques, depuis 18 ans, Tidiane confie que «la loi les a surpris». Parce que, selon lui, «on ne peut être dans un métier depuis 2002, jusqu’à nos jours, et un bon jour se retrouver dans l’obligation de changer en l’espace d’un mois, parce qu’il y a une loi qui élimine les sachets plastiques à appliquer dans un mois. C’est impossible». Pour le vendeur les «autorités sénégalaises devraient discuter avec nous, trouver un terrain d’entente et que personne ne soit impacté, avant de mettre en application une quelconque loi», explique-t-il.
A en croire le commerçant distributeur, ils ont investi beaucoup d’argents dans leurs marchandises (des sachets plastiques) et le délai est court pour les écouler. «Nous avons emprunté de l’argents à la banque ou chez les grands commerçants pour avoir nos produits et nous payons par tranche, avec nos bénéfices. Si la loi entre en vigueur, nous aurons des problèmes avec nos bayeurs parce nous ne pourrions plus vendre des sachets plastiques pour les rembourser. Vraiment, cette loi n’est pas bonne pour nous», déplore le vendeur.
Le grossiste ajoute : «il y’a des containers de sachets au port de Dakar, je ne sais pas comment ils vont faire pour vendre ces commandes avec cette loi. Nous voulons tous que le Sénégal avance, mais avant toute chose, il faut discuter avec les concernés. Avant d’éliminer quelque chose, il faut d’abord trouver une alternative», indique-t-il. En revanche, pour Babacar, vendeur de pain de singes et d’oseilles qu’il conditionne dans des sachets, «cette loi subira le même sort que la loi de 2015. Il n’y aura pas de suite parce qu’on ne peut éliminer les plastiques au Sénégal. C’est impossible», affirme avec conviction le vendeur.
LES QUOTIDIENS METTENT EN EXERGUE LA LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS
Le coronavirus reste le principal sujet d’actualité dans les quotidiens, qui reviennent sur les détails du plan de riposte concocté par le Sénégal et l’apparition de deux cas suspects à Kolda (sud) et Tambacounda (est).
Concernant la lutte contre la maladie à coronavirus, EnQuête affirme que le ministère de la Santé est ‘’à la recherche’’ d’un montant de 1,44 milliard de francs CFA pour financer le plan de riposte du Sénégal contre cette maladie. Selon le même journal, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a rencontré mardi les partenaires financiers pour ‘’discuter’’ de ce plan mis en place par le gouvernement sénégalais.
Le Soleil livre, lui aussi, les détails de ce plan de riposte et écrit que ‘’le Sénégal a besoin de ressources financières supplémentaires’’. ‘’Il est ressorti’’ de la rencontre avec les partenaires au développement ‘’un besoin de ressources additionnelles pour mettre en œuvre le plan de riposte évalué à 1,44 milliard de francs CFA’’.
Le quotidien L’As signale la mise en quarantaine, à Kolda, d’un Français arrivé à Dakar le 27 février. L’homme séjourne dans cette ville depuis le 3 mars.
Le Quotidien relève qu’en plus de ce ressortissant français, qui ‘’présentait des symptômes du coronavirus’’, un touriste français est décédé dans la région de Tambacounda. Le défunt a ‘’quitté la France il y a moins de dix jours’’, raison pour laquelle ‘’les gens ont tout de suite pensé au Covid-19’’, le virus à l’origine de l’épidémie partie de la Chine depuis fin 2019, selon Le Quotidien.
‘’Au centre hospitalier de Tambacounda, c’est la peur bleue qui se lit sur les visages’’, après la mort du ressortissant français, ajoute le même journal.
Selon Vox Populi, les villes de Kolda et Tambacounda sont désormais ‘’sous la hantise du coronavirus’’. En attendant les résultats des tests de ces deux cas suspects, le coronavirus a eu un impact sur les dons de sang au Centre national de transfusion sanguine, qui ont connu une baisse de 25 %, signale Vox Populi.
Sud Quotidien évoque également cette baisse et affirme que, selon le directeur du CNTS, plusieurs séances de don de sang ont été ‘’annulées’’ depuis l’apparition de la maladie à coronavirus au Sénégal.
Ce journal se fait par ailleurs l’écho d’une déclaration du ministre de l’Economie, Amadou Hott, lequel affirme que ‘’le coronavirus aura un impact sur nos économies’’.
Pour sa part, Le Quotidien annonce que ‘’des enquêtes sont en cours auprès des opérateurs économiques pour quantifier l’impact de cette crise’’ au Sénégal.
De son côté, WalfQuotidien estime que l’effondrement des cours du pétrole, causé par cette épidémie, ‘’est un couteau à double tranchant pour le Sénégal’’.
Le coronavirus éclipse presque le dialogue politique qui bute, selon certains journaux, sur la question de l’organisation des élections par une personnalité neutre. ‘’L’impossible consensus’’, titre EnQuête.
Sud Quotidien, quant à lui, relève que les acteurs ‘’n’ont pas obtenu de consensus autour des différentes propositions faites par la société civile et le pôle de l’opposition sur les autorités en charge de l’organisation et de la gestion des élections et des médias’’.
WalfQuotidien s’intéresse à tout autre sujet et révèle que ‘’21 meurtres’’ ont été commis au Sénégal’’ en 14 mois’’. Il précise qu’avec la mort de Marième Diagne, tuée à Thiès (ouest) par son ex-amant, ‘’c’est le 5e féminicide depuis début janvier 2020’’
QUAND L’ABSENCE DE PREALABLES ET DE POLITIQUE D’ANTICIPATION MENACENT L’EFFECTIVITE
Le président de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), Me Assane Dioma Ndiaye est d’avis que les «lois sont faites pour être appliquées»
La loi relative à la prévention et à la réduction de l’incidence des matières plastiques sur l’environnement, qui va entrer en vigueur le 20 avril prochain, aura des impacts sur les entreprises qui sont dans le processus de fabrication et de vente des sachets plastiques. Les travailleurs ont même demandé le report de la date afin de trouver des solutions. Le président de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), Me Assane Dioma Ndiaye est d’avis que les «lois sont faites pour être appliquées». Mais, il reconnait une absence de préalables et de politique d’anticipation mais aussi d’accompagnement pour certaines couches qui évoluent dans le secteur concerné. Par ailleurs, il réfute toute idée de précipitation du Sénégal en ce qui concerne l’application de la loi. Pendant ce temps, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall est en tournée de sensibilisation sur la loi dans les régions, pour une meilleure vulgarisation du texte et son appropriation par les populations.
L a Sénégal s’attaque à nouveau au fléau du péril plastique en durcissant son dispositif juridique. Ainsi, la loi n°21-2019 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques a été adoptée, abrogeant et remplaçant la loi n°2015-09 du 04 mai 2015 qui a montré des limites quant à son effectivité. Cette loi qui va entrer en vigueur à partir du 20 avril prochain, sera appliquée dans «toute sa rigueur», avait assuré le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall ; avant d’annoncer, dans le cadre de ses tournées régionales de sensibilisation sur le texte, que des «souplesses seront accordées dans l’application de la loi pour permettre aux populations de passer un bon Ramadan». Ce qui va faire du Sénégal le premier pays de l’espace communautaire à se mettre en conformité avec la directive de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), sur le péril plastique, pour la préservation de l’environnement. Cependant, cette application ne sera pas sans impact sur les emplois et les entreprises qui sont dans le processus de fabrication et de vente des sachets plastiques.
LE COLLECTIF DES ACTEURS DE L’EAU EN SACHET EN GREVE DE 72H
En attendant, les acteurs de production d’eau en sachets décrètent 72h de grève, à compter de ce mercredi 11 mars. Ils dénoncent, à travers la RFM, ce qu’ils appellent «le forcing» du ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall, pour faire passer la loi qui risquent d’envoyer «30 mille personnes au chômage». Déjà, en assemblée générale au mois de février dernier, le Collectif des acteurs de l’eau en sachet (CAES) avait soutenu que «l’application de la loi sur le plastique risque de mener plus de dix mille (10.000) travailleurs au chômage». C’est pourquoi, il a demandé à différer son application et d’engager des discussions afin de trouver des solutions. Selon les industriels, cette application de la loi est précipitée. Pour cause, disent-ils, la CEDEAO a donné un ultimatum à ses pays membres afin qu’ils se séparent des sachets plastiques d’ici à l’horizon 2025. Suffisant pour que ces acteurs proposent un moratoire, jusqu’en 2025, conformément à la directive communautaire.
«LE SENEGAL AURAIT PU, DEPUIS LONGTEMPS, REGLER LA QUESTION DES SACHETS PLASTIQUES, MAIS…»
Pour Me Assane Dioma Ndiaye, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), «si le Sénégal se fixe une échéance de quelques mois, en 2020, on ne peut pas dire qu’il a fait acte de précipitation ou est dans une logique de vouloir aller trop vite». Et c’est parce que, dit-il, «les lois sont faites pour être appliquées et elles doivent être acceptées». En effet, alors que le président de la LSDH réfute toute idée de précipitation du Sénégal en ce qui concerne l’application de la loi interdisant les sachets plastiques, l’on peut se rappeler de la loi n°2015-09 du 4 mai 2015 interdisant les sachets plastiques de faible micronnage qui a fini par être abrogée du fait de son «ineffectivité». Ce qui fait dire à l’avocat que «le Sénégal aurait pu, depuis longtemps, régler la question des sachets plastiques, mais il y a eu des dérogations, beaucoup trop de laxisme et de tolérance qui a fait que, jusqu’à présent, ce problème est d’actualité».
«PREPARER PSYCHOLOGIQUEMENT LES POPULATIONS»
A en croire le président de la LSDH, si l’application des lois connait souvent des problèmes au Sénégal, c’est parce que la communication n’y est pas. A cela, il ajoute «l’adoption des lois sans pour autant dégager aux préalables des moyens». «Il n’y a pas une politique d’anticipation, de communication mais d’accompagnement surtout pour certaines couches qui évoluent dans le secteur concerné et qui seraient impactées par l’application des nouvelles législations», explique Me Ndiaye. Et de poursuivre : «les lois ont besoin d’être comprises. Ce qui est le plus important, c’est de préparer psychologiquement les populations, d’abord à la matérialité de la loi, mais aussi de façon préventive à une sorte de conscientisation. Ce qui implique une légitimité parce que quand une loi est légitime, elle est forcément acceptée. Mais quand elle pose problème du point de vue de la légitimité ou de sa concordance avec les valeurs socioreligieuses ou socioculturelles, c’est là qu’on note des réticences. Et il faut un certain nombre de facteurs exogènes qui sont extérieurs aux sujets auxquels ces lois s’appliquent». Alors, ce «rôle de procéder à cette vulgarisation, à une conscientisation incombe à l’Etat et surtout pour montrer que ça va dans l’intérêt des populations et que toute application, même prématurée, serait bénéfique pour les citoyens». «Je pense qu’il y a un effort à faire de manière à résorber un certain nombre de conséquences qui vont découler des lois comme celle sur les plastiques. Même au besoin subventionner ou anticiper sur des usines qui peuvent produire des produits alternatifs au plastique», a préconisé Me Assane Dioma Ndiaye.
LUTTE CONTRE LE PERIL PLASTIQUE Ce que dit la loi…
La loi n°21-2019 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques a été votée le 30 décembre dernier, par les députés. Elle est entrée en vigueur le 8 janvier 2020, avec sa promulgation par le chef de l’Etat Macky Sall sous le n°2020-04 (du 08 janvier 2020). La présente loi interdit «les produits plastiques à usage unique ou jetables qui sont omniprésents dans la nature et sur les plages et pour lesquels il existe des solutions alternatives durables, prohibe les sacs plastiques sortis de caisse, qu’ils soient biodégradables, oxo biodégradables ou oxo fragmentables, prévoit des objectifs d’intégration de plastique recyclé dans les produits neufs constitués ou fabriqués à partir de matières plastiques mis sur le marché, instaure un système de consigne des bouteilles en plastiques qui est le moyen par excellence pour améliorer le taux de collecte et de traitement des déchets qui en sont issus». La nouvelle loi abroge celle n°2015-09 du 4 mai 2015, relative à l’interdiction de la production, de l’importation, de la détention, de la distribution, de l’utilisation de sachets plastiques de faible micronnage et à la gestion rationnelle des déchets plastiques, qui avait atteint ses limites. La nouvelle loi instaure ainsi une taxe sur les matières plastiques non recyclables, afin d’inciter à l’utilisation de matières plastiques recyclables, et au respect de l’interdiction d’importer au Sénégal des déchets plastiques. Entre autres innovations, la nouvelle loi consacre : l’interdiction de certains produits plastiques à usage unique ou produits plastiques jetables. Il s’agit de produits plastiques non essentiels et pour lesquels il existe des solutions alternatives durables ; le bannissement total des sacs plastiques sortie de caisse ; la consignation des bouteilles en plastique, afin notamment d’améliorer la collecte de ces contenants et, par suite le recyclage. A ces mesures s’ajoutent : l’obligation pour les producteurs, au titre de la responsabilité élargie, d’assurer la gestion des déchets issus des produits qu’ils mettent sur le marché ; l’obligation d’incorporer du plastique recyclé dans la fabrication de produits plastiques neufs ; l’imposition d’une taxe sur les matières plastiques non recyclables, afin d’inciter à l’utilisation de matières plastiques recyclables ; l’interdiction d’importer au Sénégal des déchets plastiques.
«LE CORONAVIRUS AURA UN IMPACT SUR NOS ECONOMIES»
«Il est évident que le coronavirus aura un impact sur l’économie mondiale et en particulier sur nos économies africaines et sénégalaise». C’est l’avis du Ministre de l’Economie, de la coopération et du plan, Amadou Hott.
«Il est évident que le coronavirus aura un impact sur l’économie mondiale et en particulier sur nos économies africaines et sénégalaise». C’est l’avis du Ministre de l’Economie, de la coopération et du plan, Amadou Hott. Il s’exprimait hier, mardi 10 mars lors d’une rencontre avec les membres du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).
Selon le ministre, cela est dû au ralentissement du commerce mondial à cause du coronavirus. «Cela a un impact certain sur toutes les économies en particulier celles qui dépendent un peu de l’exportation de ressources naturelles notamment les hydrocarbures. Et cela est couplé avec la baisse des prix des matières premières surtout la baisse des prix du pétrole due non seulement à la guerre des prix entre certains producteurs mais également à cause de la baisse de la demande mondiale. L’un des plus gros importateurs d’hydrocarbures au monde est le plus affecté par le coronavirus qui fait que leurs activités baissent un peu du coup la demande mondiale sur le pétrole baisse», a-t-il relevé.
Le Ministre soutient qu’au Sénégal certains secteurs seront affectés notamment le tourisme, l’hôtellerie et le transport aérien. «Nos services sont en train de faire les enquêtes auprès des opérateurs économiques pour évaluer cette crise. Et l’Etat pendra certainement des mesures pour atténuer», fait-il savoir.
Toutefois, Amadou Hott souligne que des avantages ont été notés avec la baisse des prix du pétrole qui va affecter positivement le budget de l’Etat avec la baisse de la compense. Mais, il a signalé aussi qu’il peut y avoir un effet contraire sur les recettes avec la Tva qui baisse.
Il informe que les services du ministère de l’économie, du plan et de la coopération ainsi que ceux du ministère des finances et du budget et ceux également du ministère des énergies et du pétrole travailleront autour d’un comité pour suivre de près l’impact du coronavirus et de la baisse des prix du pétrole sur l’économie et sur les investissements.
LES ACTEURS DU DIALOGUE POLITIQUE EN QUÊTE DE CONSENSUS
Les acteurs du dialogue politique n’ont pas obtenu de consensus autour des différentes propositions faites par la Société civile et le pôle de l’opposition sur les autorités en charge de l’organisation et de la gestion des élections et des médias
Lors de la session d’hier, mardi 10 mars, les acteurs prenant part au dialogue politique n’ont pas obtenu de consensus autour des différentes propositions faites par la Société civile et le pôle de l’opposition sur les autorités en charge de l’organisation et de la gestion des élections et des médias. Ce sont les avis de Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’Ong 3D, et de Djibril Gningue Secrétaire exécutif de la Plateforme des acteurs de la Société civile pour la transparence des élections (Pacte), tous représentants de la société civile au dialogue, qui gardent tout de même espoir car estimant que le pôle de la majorité reste ouvert à l’amélioration de l’existant.
La commission cellulaire du dialogue politique s’est réunie hier, mardi 10 mars, pour discuter sur les différentes propositions faites par les pôles concernant les autorités en charge de l’organisation et de la gestion des élections et des médias. Encore une fois de plus, les acteurs ne sont pas tombés d’accord sur aucune des propositions faites par les représentants de la société civile tout comme ceux de l’opposition. En effet, Djibril Gningue du Pacte informe que le débat a été engagé après la présentation de leur proposition faite à la suite de celle de l’opposition. Concernant les échanges, il indique que «le débat a été très argumenté». Ce qui n’a pour autant pas permis de trouver un consensus. Il dira à cet effet qu’«en fin de compte, il n’y a pas eu de consensus». Même son de cloche du côté du Directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, qui informe qu’en l’absence de points de convergence, il a été demandé aux pôles de réfléchir sur les différentes propositions, dans le but de trouver un consensus lors de la prochaine plénière.
LA MAJORITE OUVERTE A TOUTE AMELIORATION
Quel a été le point d’achoppement ? Sur ce point, M Gningue dira que « même si les débats se sont déroulés dans les règles de la «bienséance», il y a eu tout de même «quelques frémissements». En effet, l’expert électoral explique que cela est dû aux propos de certains représentants de la majorité qui estimaient que les propositions de la société civile étaient pertinentes et méritaient d’être étudiées. Mieux, poursuit-il, au nom du pôle du pouvoir, le coordonnateur Benoit Sambou avait fait comprendre que leur camp est ouvert à toute amélioration de l’existant institutionnel et non de tout remettre en cause. En termes clairs, la majorité ne semble pas emballée par la proposition faite par l’opposition.
L’OPPOSITION POUR LA MISE A L’ECART D’ALY NGOUILLE NDIAYE
Que propose, en réalité, l’opposition ? Dans le document présenté par le coordonnateur du pôle de l’opposition Déthié Fall de Rewmi, il ressort que les adversaires du régime de Macky Sall veulent «une Haute Autorité Indépendante chargée d’organiser et de gérer les élections, afin de redonner la confiance entre acteurs». C’est-à-dire, de retirer la gestion des élections des mains du ministère de l’Intérieur. Pour ce qui est de l’autorité en charge de la gestion des médias «publics», l’opposition propose «une haute autorité des médias, un organe indépendant doté de pouvoirs et de moyens, impliqué dans la procédure de nomination (proposition de liste de dirigeants potentiels parmi lesquels l’Exécutif fera son choix)».
Les membres de la société civile ont mis sur la table deux suggestions. La première, considérée comme «la proposition minimale» par Djibril Gningue porte sur la création d’un «Ministère chargé des Elections et de la Modernisation du système partisan». La société civile pense que ce département ministériel devra être conduit par une personnalité consensuelle sur la base des critères de neutralité et d’impartialité. La deuxième option «plus avancée», informe M. Gningue, concerne l’instauration d’un modèle de gestion tripartite et mixte. Ce modèle tripartite consiste à repartir la gestion électorale entre les trois structures suivantes : le ministère de l’Intérieur, la Délégation générale des élections et enfin une Direction du Fichier Electoral (Dfe). A noter, par ailleurs, que les membres de la société civile restent optimistes quant à l’obtention d’un consensus demain, jeudi. Si le Directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, se limite à garder espoir, son collègue M Gningue du Pacte explique que «l’espoir est permis». Cela, dès l’instant que le coordonnateur de la majorité n’a pas rejeté formellement, ni les propositions de la majorité ni celles de la société civile. Rendez-vous est donné pour la session de jeudi prochain.
BULLETIN UNIQUE, ELECTION DES ADJOINTS AU MAIRE ET AU PRESIDENT DE CONSEIL DEPARTEMENTAL : Général Niang opte pour des concertations inter-pôles
Les nombreux blocages notés sur certains points au niveau du dialogue politique seraient-ils à l’origine du changement d’approche au sein de la Commission cellulaire du dialogue politique ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Général Mamadou Niang, président de ladite commission cellulaire et son équipe semblent opter pour une autre approche, afin de rapprocher les positions, lors de la plénière d’hier. En effet, renseigne Djibril Gningue Directeur exécutif du Pacte, «sur les questions se rapportant à l’élection des adjoints pour les collectivités locales, sur le bulletin unique et sur la proposition des non-alignés pour une Haute autorité pour l’Observatoire de la démocratie, il a été retenu de faire des concertations inter-pôles jusqu’au 19 mars». Il en est de même pour le Directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, qui renseigne qu’il a été décidé de permettre aux acteurs d’arrondir les angles, d’ici la prochaine session. Il indique que «entre temps, ils (dialogueurs) ont demandé à ce qu’on réfléchisse sur les différentes propositions pour arriver à une proposition consensuelle, jeudi prochain. Mais, c’est en dehors des plénières. L’idée, c’est d’arriver à un consensus sur les organes de gestion des élections».
AMADOU BA «CALME» LES JEUNES DISSIDENTS
Dans une note parvenue à Sud quotidien hier, mardi 10 mars, le responsable apériste aux Parcelles, Toumany Diallo, révèle que «Amadou Ba calme les frustrés»
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a rencontré avant-hier, tard dans la soirée, les jeunes de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) des Parcelles qui étaient pour sa destitution de la tête de la coordination de l’Alliance pour la République (Apr) de la commune. Dans un communiqué parvenu à Sud quotidien hier, mardi 10 mars, Toumany Diallo, responsable politique Apr aux Parcelles informe que le coordonnateur de l’Apr aux Parcelles est parvenu à calmer les «frustrés».
Du nouveau dans l’affaire de la supposée destitution du ministre Amadou Ba de la coordination de l’Alliance pour la République (Apr) aux Parcelles. Dans une note parvenue à Sud quotidien hier, mardi 10 mars, le responsable apériste aux Parcelles, Toumany Diallo, révèle que «Amadou Ba calme les frustrés». Dans la note, M. Diallo informe que l’actuel ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a rencontré «une partie des jeunes de la Cojer des Parcelles, qui étaient frustrés». A son avis, le ministre est parvenu à aplatir les angles. Dans la note, il est indiqué que lors du face-à-face avec cette frange de la Cojer des Parcelles, le ministre «a promis de reprendre les choses politiques en main, dans la commune». Mieux, il y est dit que le ministre «a garanti à ces jeunes plus de présence sur le terrain politique des Parcelles pour participer à la redynamisation du parti».
Le texte informe également que le ministre Amadou Ba ne s’est pas uniquement limité à prendre des engagements devant ses camarades de parti de la commune des Parcelles. Selon le communiqué, «Amadou Ba n’a pas manqué de faire comprendre à ces jeunes que, non seulement, ils sont de la même famille du président Macky Sall, mais surtout que l’essentiel est de travailler à renforcer le chef de l’Etat pour mettre en œuvre sa vision, à savoir le Plan Sénégal Emergeant (Pse)». L’ancien ministre des Finances a aussi invité les jeunes de la Cojer à travailler «la main dans la main, dans le but de permettre au président, durant les 5 ans du mandat, de réaliser ce qu’il a promis aux Sénégalais, mais aussi, de mieux vulgariser toutes ses réalisations». Le Coordonnateur de la Cojer des Parcelles assainies, Moustapha Cissokho contactés par non soins, a préféré s’abstenir de tout commentaire sur la question.
PANIQUE A TAMBA ET A KOLDA
Les trente employés du campement de Gouloumbou et 10 touristes mis en quarantaine, après le décès d’un français de 70 ans.
Les trente employés du campement de Gouloumbou et 10 touristes mis en quarantaine, après le décès d’un français de 70 ans. Pour ne pas prendre de risques liés au coronavirus, les autorités sanitaires ont envoyé les tests de toutes ces personnes à l’Institut Pasteur de Dakar pour examen. Le médecin-chef de Tamba a tenu à rassurer les populations, hier sur la Rts.
Un septuagénaire d’origine française a été mis en isolement dans sa chambre d’hôtel à Kolda. Selon le médecin chef de la région médicale, il présente des symptômes tendant à faire croire qu’il pourrait être atteint du Coronavirus.
UNE SAISIE DE 248 KILOGRAMMES DE CHANVRE INDIEN À RUFISQUE
Le Bureau des relations publiques de la Police nationale annonce dans un communiqué parvenu à l’APS la saisie de 248 kilogrammes de chanvre indien
Dakar, 11 mars (APS) - Le Bureau des relations publiques de la Police nationale annonce dans un communiqué parvenu à l’APS la saisie de 248 kilogrammes de chanvre indien, mardi, à Rufisque (ouest), chez un individu de nationalité étrangère.
La drogue a été saisie par la Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (DOCRTIS), selon le communiqué.
‘’Le parquet a été avisé, la drogue consignée, et l’enquête se poursuit’’, ajoute la même source.