Naples : Le PSG enclenche la vitesse pour KK
Sûr de quitter Naples en fin de saison, Kalidou Koulibaly n’aura pas de problème à trouver preneur. Chaque jour, la presse occidentale l’envoie un peu partout dans les plus grosses écuries européennes. Hier, on parle d’une accélération de la cadence du Paris Saint Germain à propos du Lion. «Il existe effectivement des discussions entre Leonardo, Nasser Al-Khelaïfi et la direction de Naples au sujet de Kalidou Koulibaly. Mais pour l’heure, le club italien réclame toujours une somme supérieure à 100 millions d’euros (65.8 milliards FCFA) pour lâcher son roc sénégalais de 28 ans», écrit ll Mattino indiquant que le président napolitain Aurelio de Laurentiis était disposé à vendre son défenseur contre la somme de 80 millions d’euros (52.6 milliards FCFA). Mais, passé le 30 juin prochain, la clause libératoire de Kalidou Koulibaly passera officiellement à 150 millions (98milliards FCFA). D’où sans doute la démarche du PSG à presser le pas.
Watford : Pourquoi iso sera dangereux face à Leicester
L’ailier de Watford, Ismaïla Sarr, a toujours été une réelle menace dans les matchs à domicile sous Nigel Pearson. Quatre des cinq buts de Sarr en Premier League ont été marqués lors de ses cinq matchs à Vicarage road depuis la nomination de l’entraîneur chef, et il en a créé trois autres. il a en moyenne 9,4 points par match à domicile. Cela met en évidence son influence croissante dans l’attaque de Watford depuis l’arrivée de Pearson lors de la 17ème journée. Sarr a produit 20 tirs dans la surface de réparation et créé sept grandes occasions, le classant parmi les six meilleurs milieux de terrain de la FPL depuis cette 17ème journée, malgré trois matchs ratés entre-temps à cause d’une blessure aux ischios. La réception de Leicester City est une occasion pour le Lion de maintenir son élan à Vicarage road.
Dame Ndoye : «je connais Başakşehir»
Prochain adversaire de Bbaşakşehir en quart de finale de l’Europa League, demain jeudi, dame Ndoye pour- rait être d’une utilité sans commune mesure pour ses coéquipiers, lui qui a évolué à Trabzonspor. «Ce sera très agréable d’être en Turquie. J’ai beaucoup d’amis en Turquie et je parle toujours avec eux. Başakşehir a de très bons joueurs et j’en connais certains. Compte tenu des chances, ce sera un beau match entre deux bonnes équipes. J’espère que la chance sera avec nous», confie la vedette de Copenhague. et d’ajouter: «Le football turc est à un très bon niveau, il existe donc en Europe. Il y a de bonnes équipes et de bons joueurs en Turquie. L’ambiance est très agréable et les fans sont également très bons (dans les gradins)», conclut l’ancien joueur de Hull CitY.
Schalke o4 : Salif Sané pense toujours à la Ligue 1
Présent le week-end dernier en tribunes poursuivre le match nul (1-1) entre Saint-Étienne et bordeaux, Salif Sané n’oublie pas cependant son ancienne formation des Girondins, et n’exclut pas un retour Ligue 1. «Ça m’arrive de suivre encore un peu la Ligue 1, oui. Cela fait toujours plaisir de les voir, et de voir qu’ils n’ont pas perdu, c’est bien (sourire). Si j’ai encore un peu le cœur là-bas ? Vu que cela fait sept ans que je suis en Allemagne, le championnat français, je ne le suis plus trop…Il ne faut jamais dire jamais à un retour en Ligue 1, peut-être un jour (rires)», dit-il.
Fourrière tient son open-press ce mercredi, Bébé Diène demain
Le combat entre Fourrière de Grand-Yoff Mbollo et Bébé Diène de Soumbédioune se tiendra ce samedi. Le promoteur Assane Ndiaye informe que Fourrière tient son open-press ce mercredi à Grand-Yoff, son rival fera le sien ce jeudi à la Médina. Assane Ndiaye estime que tout site qui ne couvre pas ces deux séances d’entraînement ouvertes à la presse ne sera pas accrédité.
Les arbitres tiennent une réunion ce mercredi
Suite aux sanctions prononcées à l’encontre de leurs collègues, les arbitres vont tenir une réunion ce mercredi pour voir la suite à donner à cette affaire. Sitor Ndour est suspendu à vie, son secrétaire général Pierre Malick Ngom et le responsable des arbitres en charge de la lutte sans frappe Babacar Diop ont pris 5 ans ferme. Alors que le président de la Commission centrale des arbitres (CRA) de Thiès, Aboubacry Dramé, a écopé de 2 ans ferme.
Adrien Senghor: Joe Mbassa mise 1.000.000FCFA
Dame de fer, Joe Mbassa est l’une des rares promotrices à organiser des galas de lutte simple à Adrien Senghor. Elle convie d’ailleurs les amateurs le dimanche 15 mars prochain, dans cette arène de Grand-Yoff, pour son gala de cette saison. Elle mise à cette occasion 1.000.000 FCFA. Maodo Faye et Faya Mbodj vont animer le gala.
Weuz Diambars crève l’écran
Pour son retour dans l’arène, Weuz Diambars de l’école Mbita Ndiaye de Yarakh a crevé l’écran. Dimanche passé, il a conquis les amateurs lors de son combat contre Konia 2 de l’école Ndakaru. Il a infligé un mboot d’anthologie à Konia 2, qui n’avait que ses yeux pour pleurer. Une chute qui mérite de figurer dans le Top 5.
Bébé Saloum méconnaissable
Le dimanche 8 mars 2020 restera comme une date noire pour le lutteur Bébé Saloum. Le leader de l’écurie Djimbory a été tout simplement méconnaissable. Face à l’invincible Franc, il n’a pas résisté trop longtemps pour s’affaisser au sol. Une défaite pas digne d’un lutteur comme Bébé Saloum, qui a plus d’une dizaine d’années d’expérience dans l’arène. Même sa forme physique laisse à désirer. S’il souhaite se refaire une santé dans l’arène, Bébé Saloum doit cravacher dur, très dur même.
Kany Sadam au top
Le gala du promoteur Jamaïcain a été une réussite sur tous les plans. Le public est venu en masse très discipliné, les combats ont été de très haute facture avec de très belles chutes notées. Kany Sadam de l’écurie Songane Guèye a été au top. Il n’a laissé aucune chance à son adversaire, Acteur de Sakku Xam Xam.
Les sanctions des arbitres publiées avant la notification
Après sa réunion hebdomadaire de lundi dernier, le porte-parole du CNG, Thierno Kâ, avait annoncé un délai de 48 heures au maximum pour la notification des sanctions infligées par la Commission de discipline aux arbitres concernés par les auditions de samedi dernier. Vers les coups de 23 heures, toutes les composantes de la lutte étaient au courant.
Sitor Ndour suscite un élan de solidarité
Le charismatique responsable de la Commission des arbitres, Sitor Ndour, est radié par le CNG. Les autres arbitres comme Malick Ngom et Babacar Diop ont écopé de 5 ans de suspension, Aboubacry Dramé de deux ans. Depuis l’annonce des sanctions, un élan de solidarité et de dénonciation est en train de se mettre en place.
Zale Bâ averti par la Commission de discipline
Le manager Saliou Bâ, plus connu sous le nom de Zale Bâ, a été auditionné samedi dernier par la Commission de discipline du CNG. On lui a reproché d’avoir signé un contrat d’un pensionnaire de l’écurie Dalifort Mbollo, au niveau de la direction administrative, sans l’aval de ladite structure. Ayant reconnu les faits, le manager a présenté ses excuses et sollicité la clémence du CRD (Commission règlement et discipline).
LE SÉNÉGAL A ’’L’OBLIGATION DE VEILLER SUR LA STABILITÉ’’ DE LA GUINÉE-BISSAU
Umaro Embaló, accueilli par Macky Sall pour une viste de 48 heures ce mardi, a souligné qu"à l’exception’’ de la communauté présente sur le territoire bissau guinéen, le Sénégal ’’est le premier pays qui souffre des guerres connues chez lui dans le passé"
Le président de la Guinée Bissau Umaro Sissoco Embaló, a estimé mardi à Dakar que le Sénégal a ’’l’obligation de veiller sur la stabilité’’ de son pays.
"On ne peut pas mettre le Sénégal en deuxième plan. Il a l’obligation de veiller sur la stabilité de la Guinée Bissau, de l’aider et d’être son porte-parole auprès du Fonds monétaire international (FMI)", a déclaré Umaro Sissoco Embaló à son arrivée à Dakar dans le cadre d’une visite d’amitié de 48 heures.
Umaro Embaló Sissoco, accueilli par son homologue sénégalais à l’Aéroport international de Léopold Sedar Senghor, a souligné qu"à l’exception’’ de la communauté présente sur le territoire bissau guinéen, le Sénégal ’’est le premier pays qui souffre des guerres et des coups d’Etat que notre pays a connus dans le passé".
"La nouvelle administration de la Guinée Bissau a beaucoup de choses à apprendre du Sénégal", a-t-il indiqué, ajoutant qu"on sait que le Sénégal a toujours vécu dans la stabilité politique alors que nous, on a passé vingt ans dans l’instabilité politique".
Il a aussi invité la communauté internationale à ’’soutenir’’ la Guinée Bissau et son nouveau gouvernement et tous les Bissau-Guinéens qui sont dans la diaspora à ’’rejoindre’’ le pays pour ’’participer à son developpement".
5 % DES ÉLÈVES CONSOMMENT-ILS DE LA DROGUE AU SÉNÉGAL ?
Le site d’information Seneweb.com a récemment rapporté que « 5 % des élèves consomment de la drogue » dans les écoles sénégalaises, citant le Coordonnateur du Comité interministériel de lutte contre la drogue. Est-ce exact ?
Africa Check |
Mariama Thiam |
Publication 10/03/2020
« 5 % des élèves consomment de la drogue » (Propos attribués par Seneweb au coordonnateur du CILD).
Le chiffre est tiré d'une étude de 2007 réalisée dans 60 écoles de la région de Dakar.
Une enquête nationale sur la consommation des drogues en milieu scolaire a été menée en décembre 2019 mais elle n'a pas encore été publiée.
« Les drogues sont bien présentes dans les écoles sénégalaises. Selon des statistiques anciennes, le taux de consommation est de l’ordre de 5 % ». Ce sont les propos attribués par le site Senewebau coordonnateur général du Comité interministériel de lutte contre la drogue (CILD), le Contrôleur Général de Police Matar Diop.
D’où provient cette statistique ?
Africa Check a contacté par courrier électronique le Coordonnateur du CILD qui indique avoir donné ce taux de 5 % sur la base d’une étude de 2007.
Matar Diop précise que le taux exact est, en fait, de « 5,4 % et il concerne les substances d’utilité médicale mais détournées à des fins illicites ».
Une étude de 2007 qui ne concerne que la région de Dakar
La seule étude réalisée jusque-là sur l’usage des drogues dans les écoles au Sénégal date de 2007, indique à Africa Check Cheikh Diop le coordonnateur du Centre de sensibilisation et d’information sur les drogues (CSID/Jacques CHIRAC) de Thiaroye, dans la banlieue de Dakar.
Il précise qu’elle avait été réalisée « par le ministère de la Santé à travers la Division pour le contrôle médico scolaire, en partenariat avec le ministère de l’Education nationale.
« Elle avait ciblé l’enseignement général et technique dans cinq Inspections départementales de l’éducation nationale (IDEN) de l’Inspection d’académie de Dakar », précise-t-il.
L’étude ciblait 60 établissements de l’enseignement secondaire du premier cycle des départements de Dakar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque. Elle a révélé que sur un échantillon de 3 107 élèves (des classes du premier cycle de l’enseignement secondaire général et technique du public, du privé laïc et du privé catholique), 7 % avaient déjà fumé du tabac, 1,4 % avait déjà fumé du cannabis au cours de leur vie.
Matar Diop, le coordonnateur du CILD, ajoute que, « ce document de 2007 indiquait un taux de 5,4 % de consommation de somnifères ou de tranquillisants sans prescription médicale chez les élèves et 1,5 % de consommation d’autres drogues comme les solvants et/ou inhalant ».
Pas encore de données au niveau national
Mame Seyni Diéye Cissé, chargée de programme national à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a indiqué à Africa Check que le taux de 5 % de consommateurs de drogue chez les élèves sénégalais « ne peut être vérifié en ce moment ».
Elle ajoute que l’ONUDC attend les résultats d’une enquête nationale sur la consommation des drogues en milieu scolaire menée en décembre 2019.
De son côté, le CILD et ses partenaires travaillent à l’élaboration d’un nouveau « plan stratégique national de lutte contre la drogue qui prévoit la mise en place d’un système national d’information sur les drogues », a révélé son coordonnateur.
Le processus est en cours avec le projet de création de l’Observatoire sénégalais des drogues et addictions (OSDA) dont plusieurs étapes ont été franchies, précise-t-il.
Le cannabis, principale drogue consommée au Sénégal
En 2014, 95,2 % des personnes sous traitement pour usage de drogue (hors alcool) ont déclaré consommer du cannabis, selon des données d’une étude (page 142) de l’ONUDC consultées par Africa Check.
Ce taux était en baisse en 2016 avec 91,9 % et en 2017 avec un taux de 89 %. Le même document indique que 5,1 % des personnes sous traitement en 2017 le sont pour consommation d’héroïne.
Conclusion : le taux de 5 % date de 2007 et ne porte que sur 60 écoles de la région de Dakar
Le site Seneweb a récemment publié une information selon laquelle « 5 % des élèves consomment de la drogue » dans les écoles sénégalaises. Le média attribue cette déclaration à Matar Diop, le coordonnateur général du Comité interministériel de lutte contre la drogue (CILD).
Cependant, ce dernier a précisé à Africa Check qu’il s’agit en fait de chiffres tirés d’une étude de 2007.
L’étude en question n’a porté que sur 60 établissements de l’enseignement secondaire du premier cycle des départements de Dakar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque, selon le coordonnateur du Centre de sensibilisation et d’information sur les drogues (CSID/Jacques CHIRAC) de Thiaroye.
Selon Mame Seyni Diéye Cissé, chargée de programme national à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), une enquête nationale sur la consommation des drogues en milieu scolaire a été menée en décembre 2019 mais elle n’a pas encore été publiée.
LES CONSEILS DE KARIM WADE JUBILENT
Les condamnations prononcées contre le pouvoir politique sénégalais par les juridictions étrangères et les institutions internationales renforcent M. Wade dans sa détermination à lutter contre l’arbitraire - COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF DES AVOCATS
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du collectif des avocats de Karim Wade, daté du 10 mars 2020, relatif au nouveau refus de la justice de Monaco d’exécuter l’arrêt de la CREI du 23 mars 2015 condamnant leur client.
« Pour la troisième fois, la justice de Monaco a refusé d’exécuter l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) du 23 mars 2015 qui a prononcé la condamnation de M. Karim Wade. Le pouvoir politique sénégalais a de nouveau échoué dans sa tentative acharnée pour s’emparer des biens de M. Karim Wade et d’autres personnes condamnées en violation de la Constitution, des traités et conventions internationales de protection des droits de l’homme et des principes fondamentaux du droit.
C’est la dixième fois que l’État du Sénégal perd dans une procédure internationale contre M. Karim Wade. Toutes les juridictions internationales ont débouté systématiquement l’État du Sénégal et donné raison à M. Karim Wade dans son procès contre la CREI.
Le 20 février 2020, le tribunal de première instance de Monaco a rejeté la demande présentée par l’État du Sénégal pour obtenir l’exécution («l’exequatur») de l’arrêt de la CREI qui avait accordé à l’État du Sénégal des dommages et intérêts d’un montant faramineux de 10.000.000.000 francs CFA (environ 15 millions d’euros). Il a notamment affirmé :
que la composition de la Cour était entachée d’une grave irrégularité ;
que la procédure suivie devant cette juridiction d’exception avait violé les droits de la défense et le principe de l’égalité des armes entre l’accusation et la défense ;
que le niveau particulièrement élevé des dommages et intérêts, sans proportion avec le préjudice allégué par l’État, se heurtait à l’ordre public international ;
que M. Karim Wade s’était vu artificiellement attribuer la propriété de biens appartenant en réalité à d’autres personnes.
C’est un nouveau et grave désaveu pour le pouvoir politique sénégalais qui a subi des échecs retentissants dans toutes les procédures menées hors du Sénégal :
la plainte déposée à Paris par les autorités sénégalaises contre M. Karim Wade a été classée sans suite en l’absence de toute infraction caractérisée ;
la procédure judiciaire conduite au Sénégal a été condamnée par la Cour de justice de la CEDEAO ;
le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a solennellement déclaré que le procès subi par M. Karim Wade avait été inéquitable et que sa détention avait été arbitraire ;
la justice française et la justice monégasque ont refusé de confisquer les biens de M. Wade comme le leur demandaient les autorités sénégalaises. À chaque fois que celles-ci ont fait appel, elles ont perdu ;
le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a déclaré que la CREI avait violé le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et a enjoint à l’État du Sénégal de faire réexaminer la prétendue culpabilité et la condamnation de M. Karim Wade.
La vérité est connue de tous : une machination de grande ampleur a été orchestrée pour priver M. Karim Wade d’exercer pleinement ses droits civiques et politiques et notamment d’être candidat à l’élection présidentielle. Les condamnations prononcées contre le pouvoir politique sénégalais par les juridictions étrangères et les institutions internationales renforcent M. Wade dans sa détermination à lutter contre l’arbitraire, les violations de l’État de droit et des libertés publiques, les atteintes au libre exercice de la démocratie. »
AUCUNE NOUVELLE INFECTION AU COVID-19
Le Directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Docteur Aloys Waly Diouf, a assuré mardi, qu’aucun nouveau cas de coronavirus n’a été détecté sur l’ensemble du territoire national.
Dakar, 10 mars (APS) – Le Directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Docteur Aloys Waly Diouf, a assuré mardi, qu’aucun nouveau cas de coronavirus n’a été détecté sur l’ensemble du territoire national.
’’Ce mardi 10 mars, nous avons reçu un test de l’Institut Pasteur effectué sur un cas suspect qui s’est révélé négatif. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas un nouveau cas de coronavirus’’, a-t-il dit lors de la conférence de presse quotidienne sur la situation du Covid 19 au Sénégal.
Il a ajouté que la prise en charge des trois patients qui sont hospitalisés aux services des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Fann se poursuit.
’’L’état de santé des trois patients précédemment déclarés positifs est stable’’, a dit le Docteur Diouf, porte-parole du ministère de la Santé, informant qu’un deuxième test de contrôle se fera sur l’un des patients.
Selon lui, un premier test a été fait et s’est révélé négatif.
’’Et comme pour le premier malade qui a été guéri, il nous faut un deuxième contrôle pour tester son état de santé’’, a indiqué Docteur Diouf.
’’A l’issue de ce test, certainement une autre perspective pourra être dressée pour ce patient’’, a t-il informé.
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale continue d’inviter les acteurs à ’’persévérer dans la vigilance’’.
’’Il faut le reconnaître, que de moins en moins, le coronavirus occupe le devant de l’actualité. On note un certain relâchement’’, a-t-il dit.
’’On voudrait que tout le monde continue dans la même dynamique en poursuivant cette lutte acharnée que nous sommes en train de mener ensemble contre le coronavirus, car elle nous permettra de gagner cette bataille’’, a-t-il lancé.
ABDOU KARIM SALL ANNONCE UN PLAN DE RIPOSTE
Les autorités sénégalaises prennent très au sérieux la question du trafic de bois révélé récemment dans une enquête de la BBC.
Les autorités sénégalaises prennent très au sérieux la question du trafic de bois révélé récemment dans une enquête de la BBC. Joint par iRadio, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, déclare : « C’est une situation insupportable en terme d’agression de notre patrimoine forestier ». Pour faire face, le ministre annonce des mesures. La première consiste à envoyer près de deux cent (200) agents pour renforcer la surveillance au niveau des zones concernées par ce fléau. Selon l’enquête de la BBC, la Gambie a exporté plus de 300 000 tonnes de bois de rose vers la Chine depuis l’arrivée au pouvoir d’Adama Barrow en 2017. L’enquête révélait aussi que la plus grande partie de ce bois provenait du Sénégal.
Pour éradiquer de manière définitive ce trafic illicite transfrontalier, qui impacte négativement sur les forêts sénégalaises, Abdou Karim Sall promet d’exposer le problème pendant le prochain conseil présidentiel entre le Sénégal et la Gambie. « Je pense que l’on trouvera rapidement des solutions. En tous les cas, du côté du Sénégal, nous nous organisons pour faire en sorte que la sécurité soit assurée à partir de nos territoires mais également des actions diplomatiques nécessaires seront déployées », a-t-il déclaré.
À l’en croire, « toutes les parties intéressées sont en train de coordonner sur le terrain, pour bien prendre en charge cette question qui aujourd’hui pose beaucoup de difficultés quant à la préservation de nos frontières, particulièrement dans les régions sud du pays ».
LES MULTIPLES FACETTES DE MAMADOU DIOP
Eclaboussé par une présumée affaire de mœurs qui le met aux prises avec la jeune chanteuse mineure, Djeyna, le puissant patron de l’Iseg, est bruyamment tombé de son «estrade». Enquête…
Certains retiendront de lui, l’homme qui a réussi à implanter plusieurs campus au Sénégal et dans la sous-région. L’opiniâtre directeur d’école soucieux de la réussite de ses étudiants. D’autres se souviendront du monsieur, enveloppé d’un drap jusqu’à la taille, qui tentait de repousser, torse-nu, la caméra des petits jeunots qui le filmaient dans une position indélicate. De celui qui a été accusé par une «minette» de l’avoir engrossée et de refuser de l’admettre. Les Sénégalais, pour la plupart, découvrent, d’une manière déroutante, Mamadou Diop, le Président directeur général de l’Iseg (Institut supérieur d’Entrepreneurship et de gestion). Il est aujourd’hui sur la sellette, visé par une enquête à caractère sexuel. Les dessous de cette affaire, qui a fait l’effet d’une grenade dégoupillée sur les réseaux sociaux, découlent d’une liaison qui aurait mal tourné entre lui et une artiste en herbe, Diénabou Baldé. Au bout du compte, une grossesse, un refus de paternité, un complot orchestré de toutes pièces pour le faire tomber et l’obliger à assumer des responsabilités qu’il réfute toujours. Paternité ou pas, le piège s’est malheureusement refermé sur lui, avant de le laisser paraître à la face du monde comme un «sérial tombeur». Un visage assez sombre de lui qui, jusque-là, n’avait jamais été révélé au grand public. Même si une «petite réputation» circulait dans les couloirs du «Sénégal averti» …
Né à Gamboul, parti de loin
Mamadou Diop tient ses origines du village de Gamboul, près de la région de Kaolack, où il a vu le jour en 1964. Il n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Il est donc parti de loin pour devenir un «mastodonte» dans le milieu des affaires, notamment de l’Enseignement supérieur. Lorsqu’il débarque à Dakar, il a la tête farcie d’ambitions et va se donner les moyens d’y arriver. La détermination comme moteur et l’entrepreneuriat pour s’accomplir, il trouve très vite sa voie. Dépeint comme un homme à l’esprit alerte, il a un génie pour flairer les bons coups. Après avoir mis en place quelques petits business, il a l’idée de créer une école qui, aujourd’hui, fait partie du fleuron de l’enseignement supérieur.
Nous sommes dans les années 1995, l’Iseg est sorti de terre, mais n’a pas encore une assise lui permettant de s’envoler. N’empêche l’entrepreneur qui croit en lui, va se laisser convaincre que le meilleur restait à venir. A l’époque, il vivait dans une chambrette en compagnie de sa première épouse dans le quartier de Sacré-Cœur. Celle-ci, selon certaines indiscrétions, aurait quitté son village natal comme lui, pour lier son destin à celui de Diop. Elle faisait même office de cuisinière pour le personnel de l’établissement. Ensemble, ils auraient galéré avant que la roue ne tourne en faveur de l’époux déterminé. Sauf que leur mariage va finir par s’échouer sur les vagues boueuses d’un douloureux divorce sur fond de déceptions. Diop en sortira indemne.
L’ascension de l’Iseg grâce à l’Etat
Entre-temps, son «bébé» l’Iseg a grandi et a commencé à prendre une autre envergure. Celle d’un conquérant à l’image de son «pater». Mais, ce n’est que plusieurs années plus tard qu’il va connaître sa véritable ascension. Entre 2005 et 2006, son institut est coopté par l’Etat sénégalais pour accueillir les nouveaux bacheliers, qui, faute de places dans les Universités publiques, ne pouvaient pas y être admis. Le projet était alors financé par l’Etat à hauteur de 80% et à charge pour le potache de payer le reste. Un marché bien juteux qui, non seulement a permis à Mamadou Diop d’assoir sa notoriété, mais aussi de renflouer ses caisses. Son chiffre d’affaires avoisinait les milliards de fCfa, nous a-t-on soufflé dans son proche entourage.
Mamadou Diop était aussi derrière un autre projet sponsorisé par l’Etat, «Un étudiant, un permis». Ce qui donnait aux étudiants l’opportunité de pouvoir passer le permis à moindre coût et avec des paiements différés. Une fois de plus, le directeur de l’Iseg s’en met plein les poches et réinvestit dans d’autres secteurs mais surtout, il agrandit son école et y ajoute d’autres filières. «A un moment donné, il avait même mis en place un «plan» à travers lequel il devait faire partir des étudiants en Espagne, moyennant une contrepartie financière. L’Espagnol avait même été ajouté parmi les matières de l’école», témoigne un ancien élève de l’Iseg. Sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu. «Des élèves n’ont jamais pu franchir les frontières de l’Espagne et n’ont pas pu revoir la couleur de leur argent», se rappelle l’étudiant. Pendant ce temps, Mamadou Diop a réussi à ouvrir des succursales dans les régions et la sous-région. «Diop Iseg» passe pour être un visionnaire, un homme aux multiples talents, mais également un éducateur plein de ressources.
Une réputation de «cavaleur»
Dans le privé, il a entre-temps refait sa vie avec une autre épouse, qui est d’ailleurs la mère de sa fille, Abiba, qui a aussi poussé l’antichambre de la célébrité à l’âge de 14 ans. Il sera son principal souteneur et va même créer un label de musique «Gamboul INC» pour propulser sa fille au-devant de la scène. C’est par ailleurs, par le biais de cette maison de production qu’il va «attirer dans ses filets», Dieyna Baldé, ancienne candidate de l’émission «Sen Petit Gallé». Il l’a fait venir de Kolda, en lui faisant miroiter une belle carrière. A l’arrivée, c’est un ventre bien arrondi qu’elle y a gagné.
En attendant de connaître l’épilogue sur cette rocambolesque affaire dont le patron de l’Iseg se défend, les langues ont commencé à se délier. Diop serait-il un habitué des faits ? À l’image de Djeyna, il y aurait d’autres «victimes», d’autres jeunes filles à qui il aurait offert gîte et couvert en échange de faveurs. Un ancien étudiant à l’Iseg, comme pour donner du crédit à ces accusations, embouche la même trompette. «Sa réputation de cavaleur était connue de tous», affirme-t-il. Mais comme dans «l’affaire Djeyna», aucune preuve formelle ne vient étayer ces accusations.
Il épouse son assistante
C’est en tout cas, dans les coursives de l’Iseg, que Diop aurait rencontré celle qui deviendra sa seconde épouse, Aïssatou S., avec qui il aurait récemment divorcé. Elle a d’abord été son assistante et il savait, dit-on, se montrer très entreprenant à son égard. L’annonce de leur mariage n’avait donc pas surpris grand monde. Elle a alors gravi les échelons et est devenue la directrice de l’Iseg, son porte-étendard. Elle avait les coudées franches et initiait énormément de projets dans l’école. Malgré leur union, Mamadou Diop ne se serait pas rangé des voitures. Au sein de l’Institut, on le surnommait d’ailleurs «Diop le beau». «Il disait à qui voulait l’entendre qu’il était beau et fanfaronnait au sein de l’école. Je me souviens que, lors d’une sortie de promo, quand il montait sur l’estrade, on scandait «Diop le beau» et il était dans son élément. Il ne restait jamais dans son bureau, toujours dans les salles de classe, au milieu des jeunes filles qui l’écoutaient religieusement. Il leur offrait généreusement des petites friandises», raconte un ancien étudiant.
«Il logeait les équipes de basket et leur donnait 90 000 F CFA de dépense quotidienne»
Son côté âme charitable est un secret de polichinelle au sein de l’école. Il n’hésitait pas à offrir des bourses d’études aux élèves qui n’avaient pas les moyens de se les payer et faisait beaucoup de social. Ceux qui se présentaient à lui avec des ordonnances médicales, étaient certains de pouvoir s’acheter leurs médicaments grâce à sa générosité. Il avait même investi le volet sportif, en créant des équipes de basket. Les pensionnaires de l’équipe féminine comme masculine étaient logés et nourris à ses frais. «Il payait leurs logements à Dakar et leur donnait 90 000 FCFA de dépense quotidienne», nous dira un responsable de l’Iseg qui a requis l’anonymat. Moussa Sarr, un de ses anciens élèves et collaborateur, lui se souvient de Mamadou Diop, le «papa» protecteur pour ses étudiants, qui intervenait à chaque fois qu’il avait du mal à régler leurs scolarités. De l’homme d’une grande amabilité qui faisait venir des bols de riz de chez lui pour l’école.
Pour l’avoir aidé à monter «Iseg Mbacké», M. Sarr en connaît un rayon sur Mamadou Diop : «Il vient de loin et a bataillé ferme pour en arriver là. Il n’a pas peur de prendre des initiatives. Nous avons eu à travailler pendant plusieurs années et j’ai découvert sa fibre d’entrepreneur. C’est lors de ma seconde année d’études que nous avons sympathisé et par la suite, je l’ai aidé à mettre en place Iseg à Mbacké, dont j’étais le directeur, jusqu’à mon recrutement dans la fonction publique», fait-il savoir.
Faux diplômes, exil à l’étranger
Une autre facette de Mamadou Diop, c’est sa capacité à booster ses étudiants, à les pousser à donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour cela, il ne rechignait pas à leur demander de ne pas seulement privilégier les études et de se tourner vers l’entreprenariat. C’est lui qui se chargeait de leur dispenser des cours, cela avec une parfaite maîtrise. Il allait même jusqu’à leur demander d’initier des projets dans le domaine de la boulangerie ou des fermes agricoles. Il en choisissait parmi les meilleurs et les finançait. A d’autres, il a proposé de travailler pour lui. Par ailleurs, il serait à l’origine de la réussite de plusieurs célébrités locales. Mais ce côté «bon samaritain» a aussi son revers, bien malgré lui, puisque certains de ses proches murmurent qu’il aurait «fabriqué» des diplômes pour certaines figures publiques et «gonflé» pour d’autres ministres le curriculum vitae. Des faveurs qui en auraient fait un «intouchable». Mais ça, c’était avant…Avant la poisseuse «affaire Djeyna»…
VIDEO
"NOUS NE POUVONS PAS FAIRE L'ÉCONOMIE D'UNE RÉFLEXION CRITIQUE DE NOTRE SOCIÉTÉ"
L'historienne et ancienne ministre de la Culture, Penda Mbow, revendique sa liberté de ton et regrette le manichéisme de la société sénégalaise plus encline à la cacophonie qu'au débat d'idées
Le progressisme de la société, le voile islamique, l'affaire Sainte Jean d’Arc, le débat intelectuel... Penda Mbow fait le tour de toutes ces questions dans le Grand entretien de Jotna TV.