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3 octobre 2025
OUATTARA RENONCE À BRIGUER UN TROISIÈME MANDAT
Le président ivoirien a annoncé qu’il ne se présentera pas à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Il a justifié sa décision au nom du « respect de [ses] engagements »
Jeune Afrique |
Vincent Duhem |
Publication 05/03/2020
Le président ivoirien a annoncé qu’il ne se présentera pas à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Alassane Ouattara a justifié sa décision au nom du « respect de [ses] engagements ».
« Tout au long de ma carrière, j’ai toujours accordé une importance particulière au respect de mes engagements. En conséquence, j’ai décidé de ne pas être candidat en 2020 », a déclaré Alassane Ouattara, ce jeudi. « Cela a été un honneur de servir mon pays », a ajouté le président ivoirien, lors d’un discours devant les 352 parlementaires réunis en Congrès dans l’amphithéâtre de la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro.
« Je voudrais annoncer solennellement, que j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération », a écrit le président ivoirien sur son compte Twitter.
« C’est une leçon pour tous les présidents africains »
« C’est l’expression d’un grand homme, un homme d’honneur. Alors qu’il a tout pour rester au pouvoir, il s’en va. C’est une leçon pour tous les présidents africains et les anciens présidents », a déclaré à Jeune Afrique Adama Bictogo, directeur exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, le parti présidentiel.
Élu une première fois en 2010, puis réélu en 2015, le président ivoirien a longtemps laissé planer le doute sur son éventuelle candidature à un troisième mandat. Cependant, en décembre dernier, lors d’une visite d’État dans le Hambol, il avait déjà déclaré : « Je ne souhaite pas être candidat. Mon intime conviction est qu’après deux mandats, il faut passer la main. L’année prochaine, j’aurai 78 ans. Ce que l’on peut faire à 68 ans, on ne peut plus le faire à 78, à fortiori à 85 ou 86 ans. À partir de cela, j’estime que c’est mieux que tous ceux de ma génération décident par eux-mêmes de ne pas être candidat. »
Alassane Ouattara avait également pointé, sans les citer nommément, les éventuelles candidatures des deux anciens présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. « S’ils décident de l’être [candidats], compte-tenu de leur bilan, de leur incapacité à gérer la Côte d’Ivoire, je trouverai une autre solution, y compris celle de continuer. »
LES LIONCEAUX REMPORTENT LE TROPHEE DEVANT LES AIGLONS
Invités à la quatrième édition de l'Arab CUP des moins de 20 ans, les Lionceaux du Sénégal se imposés (1-0), hier, mercredi, en finale, à Dammam, une ville de l’est de l’Arabie saoudite, face à la Tunisie.
Invités à la quatrième édition de l'Arab CUP des moins de 20 ans, les Lionceaux du Sénégal se imposés (1-0), hier, mercredi, en finale, à Dammam, une ville de l’est de l’Arabie saoudite, face à la Tunisie.
Dès le début de la rencontre, le coach Sénégalais Issa Aïdara a opté pour un système de jeu à 4-3-3 ; avec dans l'entrejeu le trio magique composé de Boubacar Faye, Samba Diallo et de métronome Pape Matar Sarr. Une belle configuration qui a permis aux "Lionceaux" de bien démarrer la partie. Entre un pressing haut intensément imprimé et beaucoup de verticalité dans le jeu, les jeunes Gaïndés n'ont rien lâché face à leurs adversaires du soir. Une stratégie qui s'avèrera payante puisque le milieu excentré Samba Diallo, pensionnaire de l’Académie Darou Salam du Sénégal, finira par transpercer la défense Tunisienne en fin de première mi-temps dans les ultimes secondes du temps additionnel (1-0.) Il marque ainsi, son 4ème but dans ce tournoi.
Au retour des vestiaires, malgré une belle réaction de la Tunisie, champion en titre, le Sénégal tiendra bon pour finir par s'imposer sur le fil 1-0. Une Victoire courte mais, précieuse pour cette belle génération qui arrive à maturation. A son instar, ses partenaires ont fait aussi bonne figure dans cet ultime match, comme durant toute la compétition notamment en demi-finale où les "Lionceaux" avaient battu l’Egypte aux tirs au but (6-5).
Les Aiglons de Carthage s’étaient pour leur part qualifiés en finale après s’être défaits du Maroc (4-0). Pour rappel, l'Arab CUP U20 revient à la page après un arrêt de huit ans. La Tunisie qui avait remporté la première édition, cède le trophée au Sénégal. L’édition de cette année a débutée le 17 février dernier. Elle s’est jouée dans les villes saoudiennes de Dammam, Khobar et Riyad.
AEROPORT DE CAP SKIRRING : « LES TOURISTES N’ONT PAS CONTRACTE LE CORONAVIRUS »
Le Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Ziguinchor, hôtelier de surcroît, a porté ce mercredi en bandoulière son sac de fervent défenseur et de protecteur du tourisme en Casamance.
Président du syndicat d’initiative du tourisme en Casamance, Jean Pascal Ehemba, a fait face à la presse pour assurer et rassurer les investisseurs mais aussi et surtout les Tours Operators qui continuent de faire confiance à la Casamance.
«Nous tenons à l’économie de notre région. Nous rendons grâce à Dieu. Depuis que la maladie du coronavirus s’est révélée au monde, la Casamance est épargnée. Aujourd’hui, plus de 140 touristes Français et Belges ont foulé ce mercredi, à 12 h 30, le tarmac de l’aéroport de Cap Skirring.
Contrôlés, testés et mis tous sous termoflash par les autorités sanitaires, aucun d’entre eux, n’a été infecté par la maladie», a dit Pascal Ehemba.
«Ce qui est très rassurant pour nous hôteliers, mais aussi pour les autorités étatiques et médicales de notre pays. Cette maladie est sérieuse et nous sommes très conscients que nous devons être les premiers protecteurs de nos populations et de l’économie de la région en particulier, et du Sénégal d’une manière générale.
C’est pourquoi, je saisis cette occasion pour féliciter l’Etat du Sénégal qui a pris toutes les dispositions au plan sanitaire afin de pouvoir protéger le secteur touristique, qui constitue le poumon économique de notre compte, au grand bonheur des hôteliers que nous sommes.
Nous avons tous apprécié les contrôles sanitaires qui ont été effectués sur les passagers et contrairement à ce que des personnes malintentionnées continuent d’avancer, nous sommes pour la poursuite et le maintien des vols Paris-Dakar sur le Cap Skirring et d’autres vols à destination de la station balnéaire de Cap Skirring», a ajouté M. Ehemba.
Rassurant, «pour le moment, nous n’avons aucune annulation dans nos hôtels. Mes collègues de Cap Skirring m’ont même dit et assuré qu’ils n’ont aucune baisse de fréquentation des touristes.
Tous les acteurs du tourisme travaillent bien, et l’économie de notre région n’est pas impactée. La Casamance n’a pas besoin de contre-publicité et il n’y a pas de raison que des personnes continuent de diaboliser la Casamance», a conclu Pascal Ehemba qui croit bien que si les choses continuent de se poursuivre à ce rythme que, «non seulement on peut se retrouver un bon bilan pour la saison touristique 2019/2020 et qu’on pourrait même parler de relance du secteur du tourisme en Casamance.»
Pour rappel, quatre cas de coronavirus ont été confirmés, au Sénégal depuis lundi.
LA SOCIETE CIVILE PRESSE BASS
Que ce soit le Forum du justiciable, ou encore le Forum civil, tous réclament une diligence dans le traitement des dossiers remis au procureur Sérigne Bassirou Gueye
La société civile ne se lasse toujours pas de demander qu’une suite soit donnée aux rapports des corps du contrôle. Que ce soit le Forum du justiciable, avec son président Babacar Ba ou encore le Forum civil, par la voie de son Coordonnateur, Birahim Seck, tous réclament une diligence dans le traitement des dossiers remis au procureur Sérigne Bassirou Gueye. Le dernier en date, c’est celui de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Déplorant l’architecture judiciaire du pays qui met le parquet sous la dépendance de l’exécutif, ils n’ont pas manqué de demander des réformes judiciaires.
BABACAR BA, PRESIDENT DU FORUM DU JUSTICIABLE : «Le procureur de la République doit jouer son rôle»
«La lutte contre la corruption est l’affaire de tout le monde. Chacune des parties doit jouer son rôle. L’Etat a mis en place un organe de contrôle qui est l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Parce que certainement, l’Etat du Sénégal a estimé que, pour lutter contre la corruption, il faudrait quand même avoir un organe de contrôle.
Aujourd’hui, cet organe de contrôle a fait son travail, même si nous fustigeons le retard noté dans la publication de ces rapports. Quoiqu’il en soit, il a produit 2 rapports d’activités, notamment ceux de 2017 et 2018. Dans ces rapports, l’Ofnac a estimé qu’il y a certains dossiers qui nécessitent l’ouverture d’une information judiciaire. C’est dans ce contexte qu’il a transmis ces rapports-là au procureur de la République.
Nous estimons que le procureur de la République doit jouer son rôle. Parce que l’exécutif a mis sur place l’Ofnac. L’Ofnac a fait son travail. Je pense que le procureur de la République doit examiner les rapports que l’Ofnac lui assigne.
Parce que, quand on saisit le procureur de la République, on attend de lui que les dossiers soient diligentés. Soit, le procureur de la République estime qu’il y a assez d’éléments pour aller vers une enquête et il le fait, ou bien s’il estime le contraire, il peut ranger dans les tiroirs l’affaire.
Ce qu’on ne peut pas concevoir, c’est qu’aujourd’hui, aucune suite n’est donnée à ces rapports-là que l’Ofnac a transmis au procureur.
Parce que, si nous voulons lutter de manière efficace contre la corruption, il faudrait encore une fois que chacune des parties joue son rôle. Aujourd’hui, la justice a un rôle prépondérant à jouer dans la lutte contre ce phénomène.
Cependant, nous avons un procureur qui dépend de l’exécutif. D’où notre combat. C’est là où se pose la question des réformes. Pourquoi ne pas aller vers des réformes de sorte qu’on puisse avoir un parquet qui ne dépend plus de l’exécutif. Parce que si le procureur a les mains liées, cela peut constituer un blocage.
Mais, si l’Ofnac dit que pour tel dossier il faut nécessairement une information judiciaire, parce que nous savons qu’il y a des magistrats, des commissaires de police, donc des gens qui s’y connaissent, normalement le procureur doit le prendre au sérieux».
BIRAHIM SECK, COORDONNATEUR DU FORUM CIVIL : «Une issue diligente doit être donnée aux orientations et recommandations»
«La publication du rapport de l’Ofnac procède d’une exigence citoyenne. Le Forum civil s’était fait l’écho, depuis ces temps derniers, de la nécessité pour les organes de contrôle de publier les rapports issus de leurs investigations. La Cour des comptes l’a fait. Maintenant, c’est à l’Ofnac de le faire. Je crois que cela va dans le bon sens de publier les rapports qu’ils doivent aux citoyens pour leur information.
Maintenant, il faudra aller vers la régularité dans la production et la publication de ces rapports. C’est ce que nous attendons de ces organes.
Pour ce qui est du contenu des rapports, le Forum civil pour ce qui le concerne, va mettre des équipes chargées de faire l’analyse pointue de ces rapports, de revisiter les recommandations de ces conclusions pour en partager avec l’opinion le plus amplement possible.
Nous savons qu’il y a toujours des problèmes qui sont liés à la gestion des suites à accorder aux rapports d’enquête. Cela procède de l’architecture judiciaire du pays. Je crois que parmi les réformes sur lesquels les gens doivent prendre des décisions au niveau du dialogue national, la réforme des juridictions doit peut être aidée à améliorer cela.
Ce qui est sûr, c’est que si le procureur de la République est saisi par des organes à l’issue de leurs investigations, je crois qu’une issue diligente doit être donné aux orientations et recommandations dégagées par les rapports. C’est ce qu’on attend du procureur de la République.
Le passé ne nous a pas tellement rassuré dans le traitement de ces affaires. Nous considérons que ce n’est pas une raison pour laisser les choses à l’état. Il faut toujours exiger qu’une suite judiciaire soit apportée à tout ce qui a été pointé comme dissonance dans la gouvernance des affaires publiques».
COVID-19 : DES ‘’DISPOSITIONS PARTICULIERES’’ LORS DU MATCH SENEGAL-GUINEE BISSAU
’’L’enjeu, pour Augustin Senghor, se trouve dans le fait de pouvoir se hisser au niveau des exigences de la FIFA et de la CAF pour les prochains éliminatoires de la coupe du monde’’
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a annoncé, mercredi à Thiès (ouest), que des dispositions particulières sont prévues pour prévenir toute propagation du Coronavirus lors du match Sénégal-Guinée Bissau, comptant pour l’élimination de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
’’Nous commençons à anticiper et nous avons instruit le président de la commission médicale de la fédération de travailler sur cela et dans le schéma de préparation du match, des dispositions particulières seront prises à l’entrée du stade avec des produits suffisants et pourquoi pas des outils nécessaires pour éviter que ça soit un lieu de propagation du virus’’, a dit Me Augustin Senghor.
En compagnie du gouverneur de Thiès, il venait de visiter le stade Lat-Dior de Thiès, qui doit accueillir le 28 mars la rencontre Sénégal Guinée-Bissau. La mission de la fédération est de suivre de manière très précise les instructions des autorités médicales et sportives, a-t-il relevé.
Il a souligné l’importance de ne pas aller ‘’en ordre dispersé’’, et de se mettre ‘’derrière (les) autorités’’ que sont les ministères en charge de la Santé et des sports.
Cela, afin d’ ‘’évaluer l’évolution de cette épidémie’’ et d’aviser en fonction de la situation qui adviendra dans les jours ou semaines à venir.
Me Senghor a insisté pour que ‘’tout soit au point’’ dès le 23 mars, date à laquelle les équipes vont commencer à s’entraîner dans le stade.
’’’Le plus important pour nos joueurs en termes de condition de performance, c’ est une bonne qualité de pelouse (...) et on est en train de travailler d’arrache-pied avec les autorités du ministère des Sports et les autorités locales, pour qu’elle soit de bonne qualité ’’, a-t-il souligné.
Des investissements sont prévus dans les vestiaires, les bancs de touche, le tunnel, pour améliorer les conditions de séjour des spectateurs dans le stade, avec notamment des toilettes mobiles.
’’L’enjeu, pour Augustin Senghor, se trouve dans le fait de pouvoir se hisser au niveau des exigences de la FIFA et de la CAF pour les prochains éliminatoires de la coupe du monde’’.
’’Thiès n’est plus un stade départemental ou régional, c’est un stade national, (…) le seul stade capable d’organiser et d’accueillir des compétitions de notre équipe nationale A. Donc, il faut le traiter comme tel’’, a-t-il noté. Il a fait part de l’objectif des autorités de faire de Lat-Dior un ‘’stade de référence’’, ‘’l’un des meilleurs au niveau africain’’.
Interpellé sur la présence de Sadio Mané, Augustin Senghor a exprimé son souhait que ce dernier vienne avec son ballon d’or pour le présenter au public, en attendant l’organisation d’une cérémonie spéciale.
LA PROPAGATION DU COVID-19 ET LES MESURES DE PROTECTION A LA UNE
Les quotidiens reçus jeudi à l’APS mettent en exergue les cas de contaminations au coronavirus et les mesures prises par le chef de l’Etat pour endiguer la propagation de la maladie.
’’Le décompte va crescendo’’, souligne le quotidien Kritik qui écrit : ‘’A chaque jour, ses nouveaux cas. En l’espace de 72h, le Sénégal multiplie le nombre de cas d’infection au coronavirus et c’est au moins 4 personnes déclarées officiellement infectées qui sont entre les mains des toubibs’’.
Quatre cas confirmés de coronavirus ont été recensés au Sénégal, depuis lundi, selon les autorités sénégalaises. Deux Français et une Britannique font partie des quatre personnes infectées par le coronavirus.
Face à la propagation du Coronavirus, ‘’les ministres confinés dans le pays’’, dit L’As qui écrit : ‘’L’agenda de la République est chamboulé à cause de l’apparition du coronavirus au Sénégal. Le président Macky Sall a pris, hier en conseil des ministres, des décisions majeures sur la conduite des affaires publiques en cette période de propagation du coronavirus au Sénégal’’.
Le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de mener ‘’une surveillance rigoureuse’’ des frontières du pays en raison de l’épidémie de coronavirus et d’‘’accélérer’’ l’acquisition et la distribution des produits nécessaires pour la prise en charge des cas suspects ou confirmés de la maladie.
Macky Sall, a annoncé mercredi l’annulation jusqu’à nouvel ordre de son agenda diplomatique et a recommandé de reporter la célébration de certains évènements du ‘’calendrier républicain’’, à cause de l’épidémie de coronavirus.
Le chef de l’Etat a recommandé de différer la célébration ou la tenue de certains évènements populaires inscrits dans le calendrier républicain’’. Il a donné deux exemples d’évènement dont la célébration doit être reportée à cause de l’épidémie de coronavirus, la Journée nationale de salubrité du 7 mars et la Journée internationale de la femme prévue le 8 mars.
Macky Sall a également décidé de reporter au 5 avril prochain sa ‘’tournée économique’’ initialement prévue le 24 mars et le conseil des ministres prévu à Matam (nord).
Selon Le Soleil, ‘’Macky Sall veut une surveillance rigoureuse des frontières’’. A propos des mesures annoncées par le gouvernement, Le Quotidien affiche : ‘’Le covid-19 dicte sa loi’’. ‘’Le virus bouscule tout’’ (Walfadjri) ; ‘’Macky Sall enfile son masque’’ (Sud Quotidien).
Pour La Tribune, ‘’il est clair et évident que le coronavirus a fini de s’installer au Sénégal, sans oublier les milliers de personnes contaminées à travers le monde. Ce qui a poussé le président Macky Sall à prendre des décisions fermes’’.
Source A note qu’à ‘’l’image du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, le président de la République, Macky Sall, semble aussi plus que déterminé à préserver les citoyens du coronavirus. C’est dans ce cadre qu’il a pris hier lors de la réunion du conseil des ministres, des mesures fermes pour faire face à cette maladie’’.
A propos de l’interdiction des évènements pour cause de Covid-19, Enquête parle de ‘’fuite en avant’’. ‘’En dépit du renforcement nécessaire de la communication, le pire serait de laisser les gens continuer à se rassembler, parfois dans des endroits confinés’’, dit le journal.
‘’Et les différentes manifestations religieuses qui se profilent à l’horizon n’augurent rien de bon, d’autant que les fidèles comptent y prendre part contre vents et marées’’, ajoute Enquête.
Pour le journal, ‘’le moment est venu donc pour l’Etat de marquer le coup (…) Interdire tout bonnement la tenue des prochaines manifestations (…)’’.
QUAND LE PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE FAIT ÉCRAN !
Après la publication par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) des interrogations demeurent sur le traitement que le procureur de la République va accorder aux cinq demandes d’ouverture d’une information judiciaire.
Après la publication par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) des interrogations demeurent sur le traitement que le procureur de la République va accorder aux cinq demandes d’ouverture d’une information judiciaire. En effet, depuis mai 2016, date de la publication du premier rapport d’activités, les recommandations de l’Ofnac au procureur de la République n’ont jamais été suivies d’effet.
Dans le cadre de ses deux rapports d’activités (2017 et 2018) remis au chef de l’Etat, le vendredi 28 février dernier, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a informé avoir transmis au Procureur de la République cinq dossiers pour les besoins de l’ouverture d’une information.
Au lendemain de la publication officielle de ces documents, tous les yeux sont rivés vers le Palais de justice Lat Dior de Dakar où se trouvent les locaux du maitre des poursuites. Plusieurs personnes s’interrogent notamment sur la suite à donner aux cinq demandes d’ouvertures d’une information judiciaire requise par Seynabou Ndiaye Diakhaté, présidente de l’Ofnac et son équipe.
En effet, depuis 2016, année de la publication du premier rapport d’activités de cet organe de contrôle créé en décembre 2012 par le président de la République pour prévenir et lutter contre la fraude, la corruption, les pratiques assimilées et les infractions connexes, les recommandations de l’Ofnac au procureur de la République n’ont jamais été suivies d’effet.
Dans son premier rapport d’activités 2014-2015 rendu public, le 24 mai 2016, soit deux ans après sa création, l’Ofnac avait épinglé la gestion de plusieurs personnalités publiques proches du président de la République.
Toutefois, aucune suite n’a été donnée à ces supposées fautes de gestion.
Au contraire, on a même assisté à une sorte de prise de position du maitre des poursuites pour ces personnalités proches du président de la République lors de la conférence de presse qu’il avait convoquée sur l’affaire de la Caisse d’avance de la ville de Dakar.
Interpellé par des journalistes sur le sort réservé à ce rapport de l’Ofnac, le 3 mars 2017, Serigne Bassirou Gueye pour ne pas le nommer, tout en confirmant les propos de l’ancienne présidente de l’Ofnac qui avait annoncé que sa structure, conformément à la loi, a transmis 9 dossiers à la justice, a toutefois tenu à minimiser.
«Je sais qu’il y a beaucoup de bruit autour de cette question. Vous verrez que c’est comme un mauvais gruyère, y a plus de trous que de fromage», avait-il déclaré. Interpellé 12 juin dernier lors d’une autre conférence de presse sur l’affaire Pétro-tim notamment les contrats pétroliers et gaziers, Serigne Bassirou Guèye contre toute attente, avait annoncé que ce dossier avait été retourné à l’envoyeur pour non-respect du principe de contradiction. Toutefois, cette réponse n’a pas tardé à faire sortir de sa réserve la présidente de l’Ofnac.
En effet, s’exprimant le 26 juin en marge de l’atelier de validation technique du rapport sur la stratégie nationale de lutte contre la corruption, Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté a formellement rejeté les arguments du procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye.
«J’ai beaucoup de respect pour mon collègue, le procureur de la République. Mais, ça m’étonnerait qu’il puisse nous retourner un dossier. La procédure pénale à l’Ofnac n’est pas celle qui est prévue dans le Code de procédure pénale. Ensuite, l’Ofnac ne travaille ni sous l’autorité ni sous la direction du procureur de la République. Ce sont les officiers et les agents de Police judiciaire qui travaillent sous son autorité. L’Ofnac n’est ni l’un, ni l’autre. Le dossier du Coud a été transféré au procureur de la République depuis quatre ans. Lui-même, il le dit. Il nous dit qu’il a reçu 19 dossiers de l’Ofnac et aucun dossier n’a été exploité. Je l’invite plutôt à exploiter les dossiers de l’Ofnac pour prendre une décision. Si je devais contribuer à son travail, je lui aurais suggéré de saisir son juge d’instruction qui, par voie de délégation judiciaire, pourrait saisir son officier de Police judiciaire et de lui demander de poser des actes. Ce que le procureur ne peut pas faire vis-à-vis de l’Ofnac», avait-elle martelé.
Pour rappel, parmi les dossiers transmis par l’Ofnac et qui dorment dans les tiroirs du procureur de la République depuis maintenant des années, il y’a autres l’affaire des 94 milliards F CFA, l’affaire Petro-tim relative aux contrats de cessation des blocs pétroliers et gaziers de Cayar offshore profond et Saint-Louis offshore profond, l’affaire du Coud, de la Poste pour ne citer que celles-là. Et le dénominateur commun de toutes ces affaires reste le lien de proximité que partagent les responsables épinglés avec le président de la République.
Par A. Diallo
UN PACTE DE NON AGRESSION ENTRE LA MAURITANIE ET LES DJIHADISTES
La position de la Mauritanie face au péril qui menace le Mali et le Sahel est ondoyante et diverse car toutes les fois qu’elle a été appelée à se prononcer sur le sort qu’il faut réserver aux groupes armés dans le Sahel, elle a adopté une attitude confuse
Ondoyante et diverse est la position de la Mauritanie, face au péril qui menace le Mali en particulier ; et le Sahel en général. Au fait, toutes les fois qu’elle a été appelée à se prononcer sur le sort qu’il faut réserver aux djihadistes qui écument le territoire malien et le Sahel, la Mauritanie (depuis l’époque du pouvoir du président, le Gal. Mohamed Ould Abdel Aziz, 2009-2019, jusqu’au règne de son successeur, le Gal. Mohammed Ould el-Ghazouani), a toujours adopté une attitude alambiquée. Et cela depuis que ces fous d’Allah, connus sous le nom du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) ont fui la Mauritanie pour élire domicile dans le septentrion malien en se rebaptisant AQMI (Al-Qaeda au Maghreb islamique).
Que n’a pas fait le Mali, au temps fort de son histoire, pour associer la Mauritanie à la traque de ces narcotrafiquants qui agissent sous le couvert du Saint Coran ? C’est à se demander, comme on l’a souvent pensé, si le statu quo actuel au Mali et au Sahel n’est pas une véritable aubaine pour une Mauritanie qui craint le retour sur son sol de ces criminels de tout acabit quand ils seront boutés hors des frontières maliennes.
En tout cas, ce pays, par son comportement, renforce la position de ceux qui pensent ainsi. La République Islamique de la Mauritanie à envoyer un contingent militaire de 750 hommes vers la République centrafricaine. Un contingent qui s’est déployé là-bas sous commandement de la mission des Nations Unies pour le maintien de la paix et de la sécurité dans ce pays déchiré par la guerre civile. Un sursaut s’il en est, loin, très loin, vers la Région des Grands Lacs. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ? Un adage que nous sommes tentés ici de paraphraser : Pourquoi on sert loin quand on est utile à côté ? Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la Mauritanie ne participe pas à la force internationale qui se déploie au Mali voisin sous la bannière des Nations Unies pour le maintien de la paix.
Pourtant, la Mauritanie est lié au Mali à travers des liens séculaires de bon voisinage et récemment les accords du G5 Sahel, une organisation sous-régionale qui regroupe avec eux le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. Quelles recettes pour la Mauritanie dans tout ça ? Bien que la menace jihadiste frappe à ses portes, elle est encore épargnée par les attentats terroristes depuis février 2011- et l’échec d’un attentat à la voiture piégée à Nouakchott dont l’un des commanditaires Cheikh Ould Salek condamné à mort s’est évadé dans la nuit du 31 décembre 2015 de la prison civile dans des circonstances non encore élucidées.
Tout se passe ou se joue comme s’il existait une sorte de trêve tacite, donnant-donnant, entre d’une part, les groupes terroristes et les autorités de Nouakchott ! L’une des clauses de ce pacte inavoué serait que les forces armées mauritaniennes ne s’affichent pas dans une guerre ouverte avec ces groupes terroristes même dans le cadre d’une force onusienne. Jusqu’où ira la trêve? Malgré tout la Mauritanie demeure une cible potentielle même si le pacte tient encore bon.
L’histoire récente nous a appris que le président Amadou Toumani Touré (ATT pour les intimes) qui a abandonné, non sans conséquences, le Nord du Mali au trafic trans-saharien a laissé son pays au bord de la déconfiture. Au Burkina voisin, les mêmes causes ont produit les mêmes effets.
Le départ forcé du président Blaise Compaoré, grand médiateur (entre les occidentaux et les groupes armées) dans la libération des otages, le pays des hommes intègres est devenu la cible des jihadistes. L’attaque de l’Hôtel Splendid, la première du genre, au cœur de la capitale Ouagadougou (20 morts) et l’attaque de L’État major en plein cœur de Ouaga en sont la preuve. À qui le tour ?
Deal entre Nouakchott et les terroristes ?
C’est cette question qui revient sur les lèvres depuis la déclaration expresse du groupe djihadiste d’Iyag Aghaly qui semble éviter d’ouvrir toutes les hostilités avec Nouakchott tout en cherchant tacitement des accords pacifiques avec les unités mauritaniennes de surveillance des frontières.
Comme AQMI qui a fini par évacuer ses bases près de la frontière avec la Mauritanie, Ansar Dine ; Front du Macina ; Al-Mourabitoune ; Ansarul Islam ; État islamique dans le Grand Sahara (EIGS)… qui ont formé une coalition pour déstabiliser les pays du Sahel, voudraient compter au moins sur « un allié » de la sous-région qui a préféré prendre ses distances vis-à-vis de toute ingérence militaire dans une guerre qui n’est plus la sienne. Même si la Mauritanie est un devant de toute initiative de lutte contre le terrorisme dans la sous-région, elle n’a pas accepté de participer, militairement, aux opérations menées par Serval au Mali encore moins par la Force Barkhane et la Force G5 Sahel.
Expliquant le drame de Nara, des sources soutiennent que les assaillants étaient venus de la forêt du Wagadou, vers la frontière Mauritanienne. Tout comme Nampala en janvier 2015, plusieurs sources confirment que les terroristes qui ont attaqué la ville de Nara sont venus de la République islamique de la Mauritanie.
Auparavant, des membres des groupes armés blessés, lors des combats, auraient été internés à l’hôpital régional de Néma dans la wilaya du Hodh Charghi à l’Est de la Mauritanie et au sein de l’hôpital militaire de Nouakchott, afin de bénéficier de soins nécessaires.
Si l’attaque de Léré qui a été revendiqué par la CMA a coûté la vie à 9 militaires maliens, il reste des zones d’ombres sur la provenance du soutien des assaillants et de leur provenance qui selon des sources locales sont venus de la Mauritanie.
En tout état de cause, quelle république est-elle la Mauritanie? Quel rôle joue-t-elle dans la crise sécuritaire au Mali et au Sahel, en général? Des questions que se posent de plus en plus les populations du Sahel sur la république islamique de la Mauritanie.
Discrète et apparemment en retrait de la politique intérieure du Mali, la présence de la Mauritanie est facilement reconnaissable à travers ses prises de positions qui ne laissent pas indifférentes dans le feu de la lutte contre le terrorisme au Sahel. À la Mauritanie de cesser ses contorsions diplomatiques pour jouer le rôle qui est le tien dans la chasse aux groupes armés, dont elle a toujours fait son sacro-saint principe.
Aujourd’hui, tout le monde a la certitude qu’avec la publication des documents saisis par les Navy Seals Americains, pendant le raid contre Ousama Ben Laden en 2011, il y a eu bel et bien un ‘’Pacte de non-agression entre Al-Qaeda et la Mauritanie’’. Aussi, les pays du Sahel ont la certitude qu’avec le refus des terroristes de brûler le drapeau mauritanien, lors de l’attaque du QG du G5 Sahel à Mopti et la libération par les autorités mauritanienne de Sanda Ould Boumama, un leader du groupe jihadiste Ansar Eddine, il existe un deal entre les groupes terroristes et la Mauritanie.
En bloc, il y a un véritable pacte de non agression entre la Mauritanie et les groupes armés au Mali et au Sahel qui utilisent toutes les astuces pour recruter et exécuter leurs sales besognes.
En attendant, la position de la Mauritanie face au péril qui menace le Mali et le Sahel est ondoyante et diverse. Au fait, toutes les fois qu’elle a été appelée à se prononcer sur le sort qu’il faut réserver aux groupes armés dans le Sahel, la Mauritanie a adopté une attitude confuse.
A. Diallo
(Source: Nouveau Réveil)
LES LIONNES QUALIFIEES EN FINALE !
Elles sont en finale ! l’équipe nationale féminine du Sénégal s’est qualifiée pour la finale du tournoi de l’UFOA A en Sierra Leone.
Elles sont en finale ! l’équipe nationale féminine du Sénégal s’est qualifiée pour la finale du tournoi de l’UFOA A en Sierra Leone. Face à l’équipe du Liberia , en demi finale, les filles de Mame Moussa Cissé ont réussi à s’imposer sur le score de deux buts à un ( 2-1).
Apres leur parcours sans faute en phase de poule, deux victoires et un match nul, l’équipe nationale féminine du Sénégal s’est hissée en finale de la première édition du tournoi de l’UFOA Dames après avoir battu la belle formation du Liberia cet après midi.
L’autre demi finale qui opposait le Mali aux requins bleus du Cap vert s’est soldée sur une large victoire des Maliennes (4-0).
L’affiche de la finale mettra donc aux prises un duel ouest africain entre le Sénégal et le Mali
CORONAVIRUS : LA MAURITANIE RENVOIE 15 TOURISTES ITALIENS DANS LEUR PAYS
Ces voyageurs ont tenté de se soustraire aux mesures de confinement mises en place par les autorités sanitaires mauritaniennes suite à l'épidémie de nouveau coronavirus
En Mauritanie, 15 touristes italiens ont été reconduits chez eux dimanche. Les autorités du pays l'ont annoncé mercredi 4 mars. Ces voyageurs ont tenté de se soustraire aux mesures de confinement mises en place par les autorités sanitaires mauritaniennes suite à l'épidémie de nouveau coronavirus.
C'est à plus de 90 kilomètres de Nouakchott que le groupe de touristes italiens a été intercepté. Le matin même, ils séjournaient encore dans un hôtel de la capitale, où ils devaient attendre pour être placés en confinement.
Depuis février, les autorités sanitaires ont mis en place des procédures de précaution. Les voyageurs en provenance de pays à risques doivent être placés à l'isolement, une quinzaine de jours. Or, l'Italie a enregistré plus de 3 000 cas et plus d'une centaine de décès.
Arrivés à l'aéroport de Nouakchott, les touristes italiens affirment ne pas être au courant de ces mesures sanitaires. Ils acceptent d'abord le confinement, puis prennent la tangente le lendemain matin, avec leur guide, en direction de l'Atar, dans le nord du pays, pour continuer leur périple touristique.
« Ils ont tenté le coup, explique bon joueur, Abdelkader ould Ahmed, porte-parole du ministère de la Santé. Mais la Mauritanie applique le même protocole que la plupart des pays du monde. Il n'y a pas de raison de s'y soustraire ». Raccompagnés à leur hôtel, les touristes italiens ont préféré être renvoyés chez eux, plutôt que d'attendre la fin du confinement.