Watford : Ismaïla Sarr, l’homme du maintien ?
Englué dans les profondeurs de la Premier League, Watford (17ème , 27 pts) devra tout donner pour espérer se maintenir dans l’élite anglaise. Et dans cette opération de sauvetage, un homme est attendu pour jouer un rôle crucial. Il s’agit d’Ismaïla Sarr. «Watford s’est nettement amélioré sous Nigel Pearson depuis sa nomination à la mi-décembre. Mais, personne n’a profité plus de l’arrivée de l’ex-patron de Leicester que Sarr, qui n’avait auparavant commencé que quatre matchs de championnat depuis son transfert de Rennes», lit-on. «Les buts de Sarr ont rapporté six points à Watford, alors que les Hornets n’ont récolté que 17 points au cours des huit derniers matchs», ajoute la même source.
Ldc : Koulibaly encore forfait contre la Barça
L’entraîneur de Naples Gennaro Gattuso sera privé de Kalidou Koulibaly lors du déplacement au Camp Nou pour les 8èmes de finale de la Ligue des cham- pions. «Kalidou Koulibaly ne sera pas disponible pour la rencontre de mercredi prochain en Ligue des champions contre Barcelone», apprend-on de La Gazzetta dello Sport. «Le retour de l’international sénégalais ne sera pas précipité malgré sa reprise des entraînements», ajoute la même source. Koulibaly a subi une blessure aux ischio-jambiers lors d’une défaite 2-1 à domicile contre Parme le 14 décembre, ce qui l’a maintenu sur la touche pendant les deux derniers mois. Il est revenu à l’action le 9 février, s’inclinant avec ses coéquipiers par 3-2 à Lecce. Le joueur de 28 ans devra attendre le match à domicile contre SPAL, le 14 mars, pour faire son retour
Ndiaga Doolé éliminé par Mamadou Seck
Le lutteur de Guédiawaye a fait long feu, dimanche passé, à l’arène Adrien Senghor de Grand-Yoff, à l’occasion du gala organisé par les fans de Mbayang Loum. La cause, Ndiaga Diop de son vrai nom a eu la malchance de tomber sur Boy Faye. Ce futur vainqueur du tournoi l’a éliminé dès les tours préliminaires. Ndiaga n’a pas atteint les quarts de finale.
Un policier emporté parles percussions de Momo Ngom
Parmi les forces de l’ordre, il y en a qui ne peuvent pas résister aux belles mélodies du percussionniste et fils de Babou Ngom, Momo Ngom. Venu assurer la sécurité au niveau de l’arène Adrien Senghor, dimanche passé, un policier était visiblement emporté par les rythmes du jeune batteur. Il a fini par enregistrer le son dans son portable pour sûrement le réécouter après.
IbraThiao écarté en quart par Boy Faye
Connu pour sa ténacité, sa technicité et son courage, le lutteur Ibra Thiao a montré un beau visage le week-end passé à Grand-Yoff, à l’occasion du gala initié par l’association des fans de la cantatrice Mbayang Loum. En effet, il a réussi à atteindre les quarts de finale. Mais, il ne dépassera pas ce niveau parce qu’il a été sorti par Boy Faye, qui a finalement remporté la mise.
R5 / Niang bou Ndaw, le 12 avril
R5 est un jeune pensionnaire de l’école Bosco Sow de Diamaguène. «Mon manager Abdou Lahad Ndiaye m’a proposé un combat capital contre Niang bou Ndaw de l’écurie Walo. C’est un affrontement qui aura lieu le 12 avril 2020. Ce sera en lever de rideau de Diarra 2 / Mbaye Tine 2».
Balla Gaye 2 prêt pour un tournoi royal
Balla Gaye 2 adore les défis et les championnats de lutte avec frappe. Le Lion de Guédiawaye affirme qu’il est prêt à participer à un tournoi officiel pour la désignation du Roi des arènes. Le seul hic, c’est que personne ne croit à la tenue de ce tournoi officiel.
Bour Sine nostalgique de coach Camara
Pensionnaire de l’écurie Door Dooraat, Bour Sine était un vrai protégé d’Ousmane Camara, coach de leur entité. Mais ce dernier avait fini par voyager. Depuis lors, le compère de Garga Mbossé peine à trouver un seul petit combat. Pourtant, Bour Sine a réalisé beaucoup d’exploits dans sa jeune carrière.
GrisBordeaux à Dakar Aréna pour une séance de bakk
Gris Bordeaux était à Dakar Aréna, samedi passé, vers 18 heures. Le 3ème Tigre de Fass et son jeune frère Gris 2 ont offert au public du boxe une séance bakk. Une prestation bien appréciée à l’occasion de la dernière journée des qualifications en boxe pour les Jeux olympiques Tokyo 2020.
Papa Sow derrière Franc
Même s’il est dans la dernière ligne droite de la préparation de son combat contre Bébé Saloum, Papa Sow de Jambars soutient son ami et partenaire, Franc. Le Puma ne rate aucune occasion pour soutenir le pensionnaire de Parcelles Mbollo. Ils se sont entraînés pendant des mois. Lors de l’open-press de Franc, plusieurs membres du Collectif 100% PA étaient présents.
Open-press Bébé Saloum, ce vendredi
L’adversaire de Franc va organiser son dernier face-à-face avec la presse, vendredi. Bébé Saloum compte réunir son public à Thiaroye pour une mobilisation exceptionnelle à l’arène nationale. Le leader de Djimbori tiendra un combat de tous les dangers face à un adversaire, qui n’a jamais perdu en lutte avec frappe.
LE CORONAVIRUS PROSPÈRE DANS LES TOILETTES MAIS NE SURVIT PAS AU DÉSINFECTANT
Une étude publiée mercredi a montré que les patients atteints du nouveau coronavirus contaminaient largement leur chambre et leur salle de bain, soulignant la nécessité de nettoyer régulièrement les surfaces comme les lavabos et les cuvettes
Une étude publiée mercredi a montré que les patients atteints du nouveau coronavirus contaminaient largement leur chambre et leur salle de bain, soulignant la nécessité de nettoyer régulièrement les surfaces comme les lavabos et les cuvettes.
Le virus ne survit cependant pas à un nettoyage des surfaces contaminées à l'aide d'un désinfectant d'usage courant deux fois par jour, a conclu la même analyse, publiée dans la revue américaine JAMA.
L'étude, menée par des chercheurs du Centre national des maladies infectieuses de Singapour et du DSO National Laboratories, a été initiée après que le coronavirus s'est propagé dans certains hôpitaux chinois. Cela a poussé des scientifiques vers l'hypothèse qu'au-delà de la toux, la contamination environnementale était un facteur important dans la transmission de la maladie.
De la fin janvier à début février, ils ont examiné les chambres de trois patients gardés en isolement.
Une des chambres a été testée avant son nettoyage de routine, alors que les deux autres ont été analysées après des mesures de désinfection.
Le patient dont la chambre était testée avant le nettoyage présentait une simple toux, alors que les deux autres montraient des symptômes plus graves avec de la toux, de la fièvre, des essoufflements pour l'un et du crachat de mucus pulmonaire pour l'autre.
Malgré ses symptômes bénins, le premier patient avait contaminé 13 des 15 surfaces analysées par les chercheurs, incluant sa chaise, son lit, sa fenêtre et le sol.
Dans ses toilettes, trois surfaces sur les cinq testées, dont son lavabo et sa cuvette, présentaient des traces du virus, suggérant que les selles pourraient être une voie de transmission.
Les échantillons d'air de sa chambre se sont révélés négatifs, mais ceux prélevés sur ses grilles d'aération sont revenus positifs, montrant que les gouttelettes contaminées pouvaient être transportées par les flux d'air.
En revanche, les deux autres chambres testées après avoir été nettoyées ne présentaient pas de traces du virus.
Les scientifiques ont ainsi noté que l'environnement était "un moyen de transmission potentiel" et qu'"une stricte adhésion à des mesures d'hygiène de l'environnement et des mains" était primordiale.
Le virus, qui a été identifié pour la première fois dans la province chinoise du Hubei en décembre, a désormais infecté plus de 95.000 personnes et en a tué plus de 3.200 dans 81 pays et territoires.
L'Organisation mondiale de la santé a déclaré mercredi que son taux de mortalité était de 3,4%, révisant à la hausse ses estimations précédentes. Ce taux pourrait encore être révisé à l'avenir.
CORONAVIRUS : LA PROMISCUITÉ INQUIÈTE LES USAGERS DES TRANSPORTS
À l’intérieur des moyens de transport de masse, bus et car-rapides, les clients se sentent menacés par la surcharge et le contact avec des inconnus
Le Coronavirus s’invite aux débats. À l’intérieur des moyens de transport de masse, bus et car-rapides, les clients se sentent menacés par la surcharge et le contact avec des inconnus. Il faudra bien s’y faire…
À une vingtaine de mètres du poste de péage de Thiaroye, les chauffeurs roulent au pas à cause des bouchons. Le trafic au ralenti est une occasion de palabrer, en attendant que la situation se décante. À l’intérieur d’un taxi-clando, le chauffeur et l’un des clients assis à sa droite, entament une discussion autour d’une question d’actualité. Le conducteur ouvre le débat : « Il paraît qu’il y a un deuxième cas de Coronavirus à Dakar ». « Ah bon », s’étonne son interlocuteur. Simultanément, le jingle de l’édition de 21 heures de Sud-Fm retentit. Ironie du sort, le journaliste-présentateur ouvre sur cette actualité. Les deux hommes davantage concentrés s’approchent du haut-parleur. Et c’est Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, Directeur général de la santé qui fait le point. « Il s’agit d’un homme de 80 ans dépisté à l’hôpital Roi Baudoin de Guediawaye », dit en substance Mme Ndiaye.
Fin du débat, bouche cousue, le chemin continue. Le lendemain, mardi 4 mars, il est 10 heures 42 minutes, à l’arrêt bus de Poste Thiaroye. Comme d’habitude, l’endroit est grouillant et bruyant. Il vit au rythme des messages abordeurs des commerçants, vrombissement de moteurs, klaxons, et discussion entre amis qui font le pied de grue sous une chaleur torride, en attendant le bus. Parmi eux, Hamidou Camara, en uniforme bleu, le jeune homme attend un des véhicules de la ligne 58. Le deuxième cas du Coronavirus à Dakar, il en a eu écho à travers la revue de presse quotidienne. Par rapport aux moyens de transport qui favorisent souvent le contact humain, le longiligne étudiant est assez préoccupé. «Nous fréquentons en majorité les transports en commun. Et c’est le lieu idéal pour choper une maladie. Plus d’une trentaine de personnes dans une voiture souvent hermétiquement fermée. Ce sera difficile d’y échapper », analyse Amadou, un mouchoir à la main. Sous l’effet des rayons solaires Astou Bao, se sert de sa main pour se protéger. Habitante de Thiaroye Gare, elle est au courant des différents cas détectés. « Nous ignorons vraiment les causes et les symptômes. Il faut que les médecins nous en parlent dans les médias, à la place des téléréalités. C’est plus utile », peste-t-elle.
La phobie du contact
« Terminus liberté V » répète le receveur d’un bus de la ligne 77 ; quatre hommes rejoignent la trentaine de personnes qui sont déjà sur place. «Avancez, avancez ! Toi en tee-shirt, mets-toi de côté pour laisser la place à d’autres », tels sont les ordres du receveur à haute voix. Des objections et rouspétances s’en suivent. Assis à côté, un vieil homme a le nez et la bouche couverts par un masque bleu à l’instar d’autres usagers debout au milieu. Tout le contraire d’Alassane Ndiaye. Adossé à la case du receveur, il dit craindre une propagation du Coronavirus via les transports en commun. « Dans ce petit véhicule, nous sommes plus de 30 alors que la maladie se propage rapidement. C’est un danger pour tout le monde. Et malheureusement, ce sera difficile de réguler ce système de transport car il est difficile, voire impossible d’interdire les déplacements », introduit Alassane, d’une voix criante. Robe en wax, le bras accroché à une barre pour garder son équilibre, Ndeye Anta a la même inquiétude. Les yeux cachés derrière des lunettes sombres, elle doute des capacités à contenir une épidémie : « la Chine est plus développée que nous. Ce qui n’a pas empêché la propagation de la maladie. Notre cas risque d’être critique. Nous vivons en communauté. Nous sommes confinés comme des sardines dans les cars de transport en commun. Nul n’est à l’abri finalement », rouspète la jeune dame, avant de faire part de sa résolution : « je vais chercher un masque de qualité et je ne vais plus donner la main à n’importe qui ». Juré. Du rond-point Liberté VI à Castors, des cars-rapides assurent la desserte. Quelques minutes suffisent pour faire le plein. Plus d’une quinzaine de clients sont à bord. Assis ou debout, ils répondent un à un, à l’interpellation de l’apprenti avec des pièces de monnaie ou billets de banque. Un enfant entre les bras, Oumy Mbaye consent à parler du Coronavirus. Un danger, selon elle, pour les habitués des transports en commun. « Franchement j’ai peur, deux cas en deux jours ! J’ai entendu dire que la maladie se transmet par voie orale. Nous sommes donc tous menacés dans la mesure où nous ne savons pas qui est contaminé ou qui ne l’est pas », dixit Oumy, le visage sombre.
Respect des normes d’hygiène
Non loin du rond-point Liberté VI, Lamine Niang gère une boutique multiservices. À l’aise sur sa chaise, un magazine sous les yeux, le quinquagénaire estime qu’il faut davantage respecter les règles d’hygiène. Des masques aux gels antiseptiques, il conseille une plus grande vigilance pour « limiter les dégâts ». Receveur dans un bus d’Aftu, Ousmane Mbaye abonde dans le même sens. « Dieu merci, aucun Sénégalais n’est, pour le moment, concerné. Mais il faut respecter les règles sanitaires édictées par nos médecins de qualité », insiste Ousmane. Par rapport à ces règles d’hygiène, Hamidou Diagne regrette la surenchère de certains citoyens. Pour lui, il s’agit d’un comportement désolant, dans un contexte critique. Comme c’est le cas dans les bus et cars-rapides, Ibrahima Sy, un mécanicien, à peine descendu d’un car Ndiaga ndiaye, redoute les rassemblements populaires. Ainsi, il pose le débat sur l’opportunité de tenir les cérémonies religieuses à date échue. Une question de santé publique.
AUCUNE SUSPENSION OU ANNULATION D’UNE ACTIVITÉ SPORTIVE N’EST POUR L’HEURE ENVISAGÉE
Le ministre des Sports, Matar Bâ, a annoncé ce jeudi, le maintien de tous les événements sportifs prévus à Dakar et invite les acteurs à la vigilance face à la menace Coronavirus
Le ministre sénégalais des Sports, Matar Bâ, a annoncé jeudi, à Dakar, qu’‘’ aucune suspension ou annulation d’une activité sportive n’est pour l’heure envisagée‘’ à cause du Coronavirus (Covid-19).
‘’Comme vous le savez, beaucoup de manifestations sportives de dimension continentale ou mondiale ont été annulées ou reportées à une date ultérieure. Toutefois, au Sénégal, nous n’en sommes pas encore à ce stade, a-t-il dit lors d’un point de presse tenu dans les locaux de son ministère.
‘’Mais nous avons l’obligation de nous inscrire dans les directives que les autorités sanitaires ont données (…). Au Sénégal aucune mesure d’annulation ou de suspension d’une organisation sportive n’est envisagée à l’heure actuelle’’, a ajouté le ministre.
Matar Bâ a lancé un appel pour ‘’alerter et appeler à plus de sens de responsabilité‘’ dans le secteur des Sports.
Il a demandé aux fédérations, aux groupements sportifs, aux clubs, aux associations de ‘’rester vigilants, déterminés et de faire preuve de plus de responsabilité ‘’ en prenant des mesures de prévention et de lutte contre le virus.
Quatre cas confirmés de coronavirus ont été recensés au Sénégal, depuis lundi, selon les autorités sénégalaises. Deux Français et une Britannique font partie des quatre personnes infectées par le coronavirus.
LA SAR EN ZONE DE TURBULENCES
Jusqu’ici, les rencontres entre les ministères du Pétrole ; des Finances et la direction n’ont pas réussi à faire revenir Khadim Bâ qui vient de claquer la porte
Jeune Afrique |
Amadou Oury Diallo |
Publication 05/03/2020
Après avoir été informé de l’impossibilité de la SAR de s’acquitter d’une facture de 40 milliards de francs CFA, Khadim Bâ a claqué la porte de son conseil d’administration, fustigeant la « mal gouvernance » de la Société africaine de raffinage.
Courant février, l’administrateur de la SAR et patron de la société de crédit-bail Locafrique, Khadim Bâ, a été informé de l’impossibilité de régler la totalité d’une facture de 40 milliards de F CFA (61 millions d’euros) devant permettre l’acquisition d’une cargaison de brut d’environ 950 000 barils.
Pourtant, une ligne de crédit de 250 millions d’euros a été mise à la disposition de la SAR afin de lui permettre d’assurer ses importations de pétrole brut pendant plus d’une année, écrit-il, dans sa lettre de démission datée du 24 février et adressée à Diène Faye, président du conseil d’administration de l’entreprise.
Au total, ce sont cinq lignes de crédit, d’une valeur de 40 milliards de F CFA chacune, qui ont été ouvertes auprès des partenaires bancaires pour le compte de la SAR. Comme lors de son entrée en 2017 dans le capital de la SAR via le rachat des actions de Petroleum, Chemicals & Mining Company (PCMC), filiale du groupe saoudien Ben Laden, Khadim Ba fustige « la mal gouvernance » qui plombe l’entreprise.
Décision irrévocable
« La SAR produit moins qu’elle ne vend et détient un monopole sur le marché, donc elle ne peut pas avoir de difficultés financières ! Elle fait plutôt les frais d’un réel problème de gouvernance », explique-t-il à Jeune Afrique, évoquant même des « détournements». « Je ne peux plus continuer dans ces conditions-là, je ne cautionnerai jamais pareilles choses, il en va de ma responsabilité », assène-t-il.
Interrogée par Jeune Afrique, la direction générale de la SAR n’a pas souhaité apporter sa version des faits.
Jusqu’ici, les rencontres entre les ministères du Pétrole et des Énergies ; des Finances et du Budget et la direction de la SAR n’ont pas réussi à faire revenir le patron quinquagénaire sur sa décision. «Je suis actif dans le financement et ma crédibilité repose sur la confiance nouée avec les banques. Je ne laisserai pas ruiner cette crédibilité », martèle-t-il à Jeune Afrique.
Soutien des employés
Dans sa lettre de démission, Khadim Ba « souhaite l’annulation dans les meilleurs délais de la caution de 130 milliards de FCFA « personnellement souscrite » auprès des banques pour garantir l’utilisation de la ligne de crédit de 163 milliards de F CFA destinée à l’importation de pétrole brut pour la SAR.
Interrogé sur le devenir de ses 34 % de part dans le tour de table de la SAR, le jeune patron affirme imaginer difficilement « un éventuel investisseur les acquérir ». Pour rappel, l’acquisition des 34 % de Petroleum, Chemicals & Mining Company était assujettie au transfert à terme de 17 % (moyennant 70 millions d’euros) des 45 % détenus par l’agence gouvernementale Petrosen. Des divergences stratégiques sur l’avenir de la boîte opposant en 2018, Khadim Bâ à l’ancien ministre du Pétrole, Mansour Elimane Kane, avait alors retardé le processus.
Cela serait-il l’une des explications de cette nouvelle crise ? En tout état de cause, Khadim Bâ est certain qu’il s’achemine vers une confrontation avec la direction de la SAR.
Dans cette éventuelle bataille, il peut d’ores et déjà être certain de compter sur le soutien des employés de l’entreprise. En effet, à l’issue d’une assemblée générale tenue le 27 février, le collège des délégués a tenu à lui « témoigner toute sa reconnaissance des efforts fournis par Locafrique pour la pérennité et la stabilité de la SAR ».
LE CRD REFUSE DE TRANSIGER SUR LA QUESTION DE LA HAUSSE DU COÛT DE L'ELECTRICITÉ
Le gouvernement invité à veiller au traitement diligent des rapports des organes de contrôle qui foisonnent sur des cas de prévarications dans lesquels sont épinglés plusieurs responsables de la Coalition au pouvoir - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Congrès pour la Renaissance Démocratique (CRD), daté du 3 mars 2020, à propos de la situation sociopolitique nationale.
"La conférence des Leaders du Congrès pour la Renaissance Démocratique s’est réunie le mardi 03 mars 2020 aux fins d’examiner la situation nationale, régionale et internationale.
A l’entame de cette réunion, la conférence des Leaders s’est arrêtée sur la question préoccupante du COVID 19 avec les cas confirmés et actuellement pris en charge au Sénégal. Le Congrès de la Renaissance Démocratique encourage l’ensemble des services compétents de l’Etat, médicaux et paramédicaux, engagés dans la lutte contre cette très contagieuse maladie, salue leur sens élevé de la responsabilité et les félicite pour le professionnalisme rassurant dont ils ont fait montre jusqu’ici dans l’organisation et la mise en œuvre de la riposte contre le Coronavirus.
Le CRD marque sa solidarité et son empathie aux peuples du monde, particulièrement au peuple Sénégalais dans toutes ses composantes qui au demeurant reste mobilisées pour vaincre cette pandémie. Il exhorte les populations à respecter les consignes et les mesures de sécurité édictées par les autorités et les services compétents afin d’éviter une propagation de la maladie. A l’heure de la mondialisation et des différentes crises qui secouent le monde en général, notre peuple est interpellé pour faire face à cette pandémie grave qui constitue un défi majeur à relever pour notre jeune nation.
Sur un autre registre, le CRD s’est félicité de la libération de Guy Marius Sagna qui a été obligée par une lutte âpre des démocrates et des patriotes pour le respect des Droits Humains et de la Démocratie dans notre pays. Ce combat pour l’exercice des libertés démocratiques et pour la protection du pouvoir d’achat des populations par le rejet de la hausse injustifiée du prix de l’électricité porté par la Plateforme Nio Lank, dont le CRD est membre, reste et demeure une question de principe sur laquelle le CRD ne transigera pas !
Par ailleurs, le CRD a décrit un tableau sombre de la situation économique du pays marquée par un endettement excessif sans précédent avec une dette qui s’établit aux environs de 12 000 milliards dont le remboursement compromet déjà la disponibilité des revenus futurs de nos ressources naturelles tel le pétrole. Ces emprunts tous azimuts contractés pour financer des investissements non structurants et non rentables, sans aucune valeur ajoutée, ont fini par installer la paupérisation au sein des populations et créé une morosité économique ambiante : asphyxie du secteur privé, fermetures d’entreprises, licenciements massifs de travailleurs, aggravation du chômage, notamment des jeunes.
Pour cette raison, le CRD tient, encore une fois, à alerter sur la très grave situation que traverse le pays et qui peut imploser à tout moment, invite le gouvernement à reconsidérer ses options fondamentales en ce qu’elles sont erronées, à honorer ses engagements vis-à-vis des enseignants et des travailleurs de la santé et de l’action sociale, mais surtout à revenir sans délai sur les mesures d’augmentation des prix des denrées de première nécessité et de l’électricité pour soulager les ménages, par ces temps très éprouvés.
Dans le même ordre d’idées, le CRD exhorte le gouvernement à prendre à bras le corps les véritables préoccupations de la population, à veiller au traitement diligent des rapports des organes de contrôle qui foisonnent sur des cas manifestes de prévarications et de détournements de deniers publics dans lesquels sont épinglés plusieurs responsables du parti et de la Coalition au pouvoir, plutôt qu’à polluer le contexte politique par un débat stérile sur un troisième mandat ; alors qu’une telle perspective est définitivement exclue au Sénégal par la Constitution inspirée, explicitée et défendue par le président de la République lui-même, ainsi que l’attestent d’ailleurs plusieurs vidéos en circulation sur internet à travers les réseaux sociaux.
A propos enfin, de la situation dans la sous-région, la Conférence des Leaders a réitéré l’expression de sa très vive préoccupation par rapport aux évènements en cours en Guinée Bissau dans un climat très tendu et appelle à une intervention solidaire de la CEDEAO pour une gestion encadrée de la crise post-électorale afin de contribuer à réunir les meilleurs conditions d’un retour au calme et à la sérénité pour préserver la paix et la stabilité dans ce pays frère, ami et voisin."
par l'éditorialiste de seneplus, Ibe Niang Ardo
MENACE, LA RÉELLE ET L’IMAGINAIRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Convoquer de nouveau le peuple à une guérilla contre un troisième mandat relève par conséquent d’un scepticisme anachronique et nihiliste
L’actualité de ce début de mois de mars et les circonstances qui l’entourent me portent à être larron d’un débat plutôt fourbe mais néanmoins inévitable.
Au moment où le monde entier s’inquiète de la propagation du coronavirus dont nul ne détient encore le remède, il se trouve quelques psychotiques chez nous qui n’ont d’autres soucis que d’ergoter sur l’éventualité d’un troisième mandat. Cette psychose imaginaire, qui de plus en plus s’exprime par des comportements névrotiques, ne peuvent laisser personne indifférent.
De la menace imaginaire
L’exemple du coronavirus nous démontre qu’une crainte doit être justifiée et non relever d‘une latente névrose. A défaut de trouver rapidement un vaccin, on est en train de prendre ici toutes mesures idoines pour contenir le mal parce que conscient du risque fatal évident encouru. En ce jour du 2 mars, l’État est en alerte maximum suite à un premier cas diagnostiqué chez nous ; n’est-ce pas là une bonne preuve de la pertinence de l’anticipation face à la menace ?
Par contre, pour ce qui est de la problématique d’un “troisième ou multitude de mandats” les ex-présidents Diouf et Wade ont eu à tester notre démocratie à cet égard. L’on est déjà vacciné contre le virus des mandatures dans ce pays. Aucun candidat à la présidence, pas même un président sortant, ne peut s’imaginer sortir victorieux d’une élection à venir, en dépit du verdict des suffrages exprimés. La preuve en a été donnée. Nous en sommes aujourd’hui dans ce pays à une étape de la démocratie où les enjeux positifs d’un candidat résident dans sa capacité à rallier le maximum d’électeurs à sa cause et les faire voter le jour du scrutin. Le décompte des votes ici se fait bureau par bureau au vu et su de tout le monde.
Alors, faire fi de ces enjeux pour aller s’engager dans une dispute fallacieuse contre les dirigeants sur l’éventualité d’une quelconque candidature, est une façon de se complaire dans des chimères d’actes attentatoires à notre démocratie. Notre démocratie n’a point besoin de sophisme pour se consolider.
Peut-on éviter ce débat sur la mandature ?
Comment éviter un sujet qui est la pâture d’une meute de journaleux et activistes qui n’ont d’autres préoccupations que de s’arracher la prime attention des citoyens, quoi qu’il en coûte ? - L’on ne peut ! Ce sont eux qui en toute complicité ont la quasi-exclusivité d’alimenter et diriger l’actualité à travers les médias. Ce qu’il convient par contre de faire, c’est une distinction des intervenants : il y a ceux qui ne peuvent se dérober de ce débat parce qu’on les y force, et d’autres qui sont volontaristes et n’en démordent pas. Ils ne cessent de remettre ça sur la table.
Le président Macky Sall et le secrétaire général Mahammad Dionne ne pouvaient éviter le débat, car la question leur avait été posée publiquement. Le président dans sa réponse a démontré sa clairvoyance en évitant le faux dilemme dans lequel on a voulu l’engouffrer, tout en mettant à nu la perniciosité de la question. Les conséquences des deux choix alternatifs que la question lui offrait étaient équivoques à tout le moins, d’où la fausseté du dilemme - toutes en auraient rajouté à la spéculation sans mettre un terme à la détraction dont il est l’objet.
Quant au secrétaire général Mahammad Dionne, il a fait montre de discernement et sagesse en appelant à une généralisation de la question de la mandature. L’on devrait pour lui, veiller à ne pas tant sublimer la limitation des mandats qu’on en damnerait l’autre alternative, alors qu’il y a dans le monde plus de pays qui l’appliquent et qu’en interne même nous la pratiquons pour toutes les mandatures autres que la présidentielle. Cela porte à réfléchir.
De l’autre côté, il y a les volontaristes qui ne perdent aucune occasion pour pinailler sur le sujet. Il n’y a pas de moment pour eux qui ne soit un moment approprié pour ce sujet. Qu’on leur dise que l’on n’est encore qu’à un an du présent mandat, n’empêche, ils s’en moquent. C’est une obsession chez eux et un alibi à un dessein plutôt funeste.
Cette phobie d’un troisième mandat a atteint son paroxysme chez nous le 23 juin 2011, après une série de manifestations qui avait débuté avec les législatives de 2009. Toute l’énergie mise dans cette bataille puisait sa légitimité dans la perception qu’avait le peuple de ce projet, vu comme une dévolution monarchique capable de subjuguer la démocratie. L’on était alors loin de se douter de la maturité et de l’aptitude de notre démocratie à réprimer telle velléité.
Aujourd’hui que ce n’est plus le cas, nous pouvons nous gratifier de ce que cette étape ait été un tournant décisif du renforcement de notre démocratie. Convoquer de nouveau le peuple à une guérilla contre un troisième mandat relève par conséquent d’un scepticisme anachronique et nihiliste.
De la menace réelle
Paradoxalement, l’heure est à la communion des forces pour circonscrire le coronavirus qui ne concerne pas que politiciens et activistes, mais toute la population. Un engagement gagnant /gagnant pour conjurer un fléau qui requiert patriotisme sincère et solidarité. Cette menace est réelle. Il est clair qu’au-delà d’un certain seuil de propagation, l’Etat serait à court de moyens et ce serait catastrophique. La naïveté, l’esprit partisan et l’irresponsabilité sont à bannir, le courage des autorités de tous bords doit être de mise, pour différer par mesure de prudence toutes sortes de rassemblement. Prions, mais optons clairement pour la prévention, sachant que ceux qui ont eu leur lot de cette fatalité avant nous, ne l’ont pas eu par défaut de foi. Alors demeurons bien lucides.
Le dispositif national d’alerte, de prévention et riposte au coronavirus a-t-il pensé aux établissements pénitentiaires comme Rebeuss, le Camp pénal, la Prison pour femmes, etc.?
Le dispositif national d’alerte, de prévention et riposte au coronavirus a-t-il pensé aux établissements pénitentiaires comme Rebeuss, le Camp pénal, la Prison pour femmes etc. etc ? En tout cas, les détenus constituent une population particulièrement vulnérable aux maladies contagieuses. D’où l’inquiétude grandissante des agents de la division médico-sociale de l’Administration pénitentiaire qui interpellent le ministre de la Santé à les aider à prendre des mesures de contrôle médical et d’hygiène dans les prisons.
La lutte contre la propagation de l’épidémie du coronavirus devient de plus en plus sérieuse au moment où le Sénégal vient d’enregistrer son quatrième cas. D’où l’inquiétude et la désolation des agents de l’Administration pénitentiaire qui interpellent le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, afin qu’il intègre rapidement les prisons dans le dispositif national de surveillance et de riposte au coronavirus.
Un cri de détresse qui vient à son heure puisque les prisons surpeuplées comme Rebeuss et Camp pénal constituent des milieux spécifiques dans lesquels les détenus ont souvent ont des problèmes de santé. En dehors de la surpopulation et la promiscuité, ils sont très exposés à des risques sanitaires. Et particulièrement à des maladies contagieuses comme la tuberculose et le coronavirus.
Face à cette situation, un agent de la Division médico-sociale estime que des mesures de surveillance et d’hygiène doivent être prises à l’entrée des prisons comme en milieu de détention pour mieux lutter contre la propagation du coronavirus. « Parce que notre compétence ne se limite qu’à la surveillance des prisons et la sécurité des détenus. Car, en matière de santé et d’hygiène, c’est le domaine du ministre de la Santé » précise notre interlocuteur avant d’ajouter que les prisons sont devenues des « incubateurs » pour divers virus dont la propagation serait rapide dans ce milieu fermé et surpeuplé.
Prions donc le Bon Dieu que nos prisons soient épargnées de cette épidémie !
DES AGENTS DE L’AIBD S’INQUIETENT DE LEUR SORT
Il n'y a aucune mesure spéciale de protection en leur faveur, à part les masques de protection après la confirmation de quatre cas dans notre pays !
Des agents de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, qui déplorent l’absence de mesures de protection en leur faveur, exigent que tous leurs collègues en contact avec les passagers débarquant sur le tarmac, de même que les chauffeurs de bus faisant la navette entre le lieu d’atterrissage et la salle d’attente, soient consultés et testés avec le kit de température pour éviter toute surprise. Eh bien ! On nous demande de ne pas paniquer.
De faire comme si de rien était. pourtant, en l’espace de deux jours, entre le 02 et le 03 mars, deux cas de coronavirus ont été confirmés dans notre pays. Pis, rien qu’au cours de la journée d’hier, deux autres personnes ont été testées positives au coronavirus, une épidémie qui sévit désormais dans une soixantaine de pays à travers le monde dont six pays africains.
Pour ce qui concerne ces derniers, il s’agit du Sénégal, de l’Egypte, du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie et du Nigéria. Quelque 90 000 personnes ont été affectées à travers le monde pour un peu plus de 3000 décès. Le Sénégal quant à lui, on l’a dit, vient de confirmer son quatrième cas de covid-19. Ce, en seulement 72 heures. Les deux cas premiers cas concernent un français et un binational franco-sénégalais. Le troisième, c’est justement l’épouse de l’octogénaire M. Diallo détecté positif après son hospitalisation à l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye.
Le dernier cas en date a été diagnostiqué sur un ressortissant britannique. Au moins deux des personnes contaminées ont séjourné récemment en France avant de revenir au Sénégal en débarquant à l’Aéroport international Blaise Diagne. Deux malades qui constituent une infime partie de ces milliers de voyageurs qui atterrissent chaque jour dans cet aéroport. Où ils ont été en contact direct avec les agents dudit aéroport. Justement quel est le sort réservé à cette partie du personnel de l’Aibd ? Des agents qui, tous les jours, sont les premiers et les derniers en contact avec les voyageurs qui embarquent ou débarquent sur la piste d’atterrissage Sont-ils protégés face à une éventuelle contamination ?
La réponse servie par les concernés donne la frousse. « Non. Il n’y a aucune mesure spéciale prise allant dans le sens de nous protéger à part des masques distribués aux agents des compagnies par ces dernières », déplore un agent de l’Aibd. A l’en croire, « le kit de température auquel sont soumis les passagers ne se fait qu’au niveau de la salle d’arrivée. Mais sur le trajet qui mène du tarmac à cette salle, aucune disposition particulière n’est prise pouvant permettre d’éviter une quelconque contamination des agents que nous sommes. Aucune ! ». C’est pourquoi, les employés de l’Aibd demandent une meilleure protection et l’organisation, au niveau de l’aéroport, d’une séance de consultation, pour ne pas dire une opération de vérification de température sur les agents qui ont déjà été en contact avec des passagers provenant de France ou de Chine par le biais de la compagnie Ethiopian Airlines !