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2 octobre 2025
NIASSE POUR L’INTENSIFICATION DE LA LUTTE CONTRE L’HOMOSEXUALITE
Trouver des mécanismes permettant de coordonner les efforts de l’ensemble des initiatives destinées à réaliser l’essor de la Umma islamique dans toute sa diversité, sa pluralité et sa richesse.
Les organisations de la société civile des pays membres de organisation de la coopération islamique (oci) ont procédé, hier, à l’ouverture du 4ème forum international pour échanger sur la consolidation de l’unité musulmane et la valorisation de ses institutions dans la Umma islamique.
Trouver des mécanismes permettant de coordonner les efforts de l’ensemble des initiatives destinées à réaliser l’essor de la Umma islamique dans toute sa diversité, sa pluralité et sa richesse. Voilà l’objectif du 4ème Forum international de Organisation de la coopération islamique (Oci) qui s’est ouvert hier. Porte-parole de l’édition de cette année, l’ancien ministre Mamadou Bamba Ndiaye souligne que ce forum, axé sur le rôle des organisations de la société civile dans la consolidation de l’unité du monde musulman et la valorisation de ses institutions, est à la quête des solutions qui aboutiront à l’unification du monde islamique et à la protection des institutions de la Umma islamique. «Nous traversons une période trouble. Il y a des tentatives de création d’organisations de coopération islamique par-ci et par-là. Il y a des institutions au niveau de l’enseignement telles que Al Azhar ou d’autres universités qui existent au sein de la Umma». Même s’il reconnaît que les institutions n’ont pas donné tout ce qu’on entend d’elles, souligne l’ancien ministre des Affaires religieuses, «on peut les perfectionner plutôt que de créer d’autres institutions parallèles qui finiront par se mener à la guerre. Donc, nous nous sommes dit que nous allons appeler tout le monde à l’unité».
En effet, si l’on en croit Monsieur Ndiaye, cette situation concerne notamment les Etats membres de l’Oci parce que, dit-il, les pays musulmans font actuellement face à plusieurs défis. En d’autres termes, le porte-parole de la 4ème édition estime que ce forum sera également une occasion d’évaluer les efforts et les initiatives des pays, des institutions et des individus pour que la Umma islamique décolle et accorde la priorité à ses causes essentielles, dans un cadre de fraternité et d’ouverture, conformément à la mission qui lui est dévolue.
Venu représenter le Président Macky Sall, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, s’est réjoui du choix de Dakar pour abriter cette rencontre. «L’unification du monde musulman doit être un devoir qui incombe à tout musulman et toute musulmane. Dieu est Unique. Pourquoi ne serons nous pas uniques ?» affirme le leader de l’Alliance des Forces de Progrès (Afp) qui souligne que le Forum a plusieurs défis à relever.
Par ailleurs, Moustapha Niasse demande au Forum d’intensifier la lutte contre l’homosexualité et le terrorisme. A souligner que la rencontre a enregistré la présence de nombreuses personnalités venues d’horizon divers dont le ministre de l’Intérieur de la Gambie et le ministre des Affaires religieuses de la Mauritanie.
CARITAS LANCE LE FONDS D’URGENCE SENEGAL
En vue de faire face aux différentes crises auxquelles fait face le Sénégal, l’Eglise Catholique, à travers Caritas Sénégal, a lancé le fonds d’urgence Sénégal (fds).
En vue de faire face aux différentes crises auxquelles fait face le Sénégal, l’Eglise Catholique, à travers Caritas Sénégal, a lancé le fonds d’urgence Sénégal (fds). C’était hier en présence de Mgr Benjamin Ndiaye, archevêque de Dakar. A cet effet, une campagne de collecte de fonds sera lancée du 07 au 22 mars prochain.
«Nous sommes dans une période favorable, le temps du carême. Durant ce moment, il nous est demandé de pratiquer l’aumône, d’être attentifs aux besoins des autres. En nous évêques du Sénégal, de différents diocèses, nous sommes attentifs à la situation de précarité que connaissent nos populations. Nous voulons créer un élan de solidarité en interne. N’attendant pas seulement le secours venant d’ailleurs, mais étant capable nous-mêmes de nous mobiliser pour partager avec celui qui est dans le besoin », affirme Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar, pour jeter les bases de cette initiative sociale. L’Eglise catholique, de concours avec Caritas, entend apporter sa contribution dans l’action humanitaire au Sénégal.
L’objectif, selon l’Abbé Alphonse Seck, Secrétaire général de la structure, c’est d’avoir les capacités d’action immédiate pour éviter l’aggravation des conséquences humanitaires des situations d’urgence ; de sauver des vies, de contribuer à la sécurité alimentaire nationale et de doter le Fonds d’une capitalisation cible de 80 millions financée par des contributions volontaires souples. La mission que se sont fixée les hommes d’Eglise, c’est de pouvoir donner une réponse aux crises auxquelles le Sénégal fait ou fera face. « Le Sénégal est exposé à des chocs d’ordre alimentaire et nutritionnel. Les autorités du Sénégal, conscientes de la situation, ont élaboré, avec le concours d’organisations comme Caritas Sénégal, un plan de riposte pour assister au plus vite 359 644 personnes en situation de crise alimentaire. Mais certains de nos compatriotes sont déjà dans une situation de vulnérabilité, tandis que d’autres le seront dans les mois qui viennent », a affirmé l’Abbé Alphonse Seck.
Dans la note de l’Appel des évêques (du Sénégal : ndlr), il est indiqué que le FDS vise à combler un déficit de financement critique dès le début d’une situation d’urgence, jusqu’à l’arrivée des ressources issues des autres mécanismes de financement. D’après Alphonse Seck, le fonds est constamment disponible pour financer les premières mesures de Caritas Sénégal dès la notification de l’incident. Il permet donc de déployer des ressources et de lancer immédiatement les opérations. «C’est pour faire face à ces situations récurrentes d’urgence, sous l’égide des évêques du Sénégal, qu’il a été créé un FDS dont la mise en œuvre a été confiée à notre Caritas. Au nom des évêques, nous souhaitons mobiliser l’ensemble des fidèles catholiques de nos diocèses, toutes structures d’Eglise confondues, ainsi que les hommes et les femmes de bonne volonté de notre pays. Nous pourrons ainsi réunir les moyens nécessaires à nos interventions sans toujours une aide extérieure, ce qui a été très souvent le cas », a-t-il dit.
Mgr Benjamin Ndiaye, pour sa part, estime qu’il se trouve que la saison (hivernage : ndlr) dernière n’a pas répondu à toutes les espérances et qu’il est donc urgent de pouvoir s’organiser pour venir en aide aux couches les plus défavorisées. « C’est l’objet de cet appel que je lance en communion avec tous les évêques du Sénégal et avec toutes les populations. Nous ne minimisons aucun don, du plus petit au plus grand, des enfants jusqu’aux adultes, que chacun mette la main dans la poche pour venir au secours de son semblable. Vous le ferez au nom de la solidarité humaine, Vous le ferez aussi au nom de Dieu qui nous invite à nous voir semblable et à vivre cette solidarité entre croyants. Que Dieu bénisse votre générosité et vous aide à pouvoir donner davantage », avance-t-il. Il ajoute que chacun peut y participer selon son cœur, même s’il est demandé une contribution symbolique de 100 francs CFA, somme estimée à la portée du plus grand nombre.
CORONAVIRUS : LE PDS SUSPEND TOUTES SES ACTIVITÉS
Le parti a décidé de suspendre toutes ses réunions jusqu'au 20 mars. Les responsables sont invités de s'abstenir de voyager pour des missions officielles - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du PDS, reçu le 6 mars 2020, suspendant toutes les activités du parti en raison de l'épidémie de coronavirus.
"Le parti Démocratique Sénégalais (PDS) exprime son soutien et sa solidarité au peuple sénégalais qui, à l'instar du reste du monde, fait face à l'épidémie du coronavirus (COVID 19). En effet, le Sénégal a enregistré au cours de cette semaine des cas de patients contrôlés positifs au COVID 19.
Notre pays est également confronté à des cas suspects et a identifié des personnes qui ont eu un contact direct avec les cas positifs. Ce qui installe, inopportunément une situation délicate qui exige une attitude alerte et un suivi rigoureux.
Par conséquent, le PDS a décidé de suspendre toutes ses réunions et autres rassemblements jusqu'au 20 mars 2020. Le parti demande également aux militants, aux mouvements karimistes et aux sympathisants de surseoir à toute activité politique pendant cette période, en particulier les visites aux responsables nationaux à Dakar et départementaux, en attendant d'avoir plus de lisibilité sur la situation du fléau.
Le PDS demande à ses responsables de s'abstenir de voyager en Afrique et dans le reste du monde pour des missions officielles ou politiques du parti.
Le PDS en appelle à la vigilance et à la responsabilité de chacun et de tous pour circonscrire de façon efficace la propagation du virus dans notre pays."
LE SENEGAL TEND VERS UNE CROISSANCE PLUS INCLUSIVE
Le ministre des Finances Abdoulaye Daouda Diallo peut s’estimer heureux.
Une embellie dans la grisaille. La banque mondiale qui a examiné hier le cadre de partenariat (CPF) avec le Sénégal pour les exercices 2020-24 s’engage à accompagner les réformes structurelles qui permettront au pays, grâce à une transformation économique réussie, d’accéder au statut d’économie émergente en2035. L’institution de Bretton Woods estime que ce nouveau cadre de partenariat ouvre la voie à une croissance économique plus durable dans le pays.
Le ministre des Finances Abdoulaye Daouda Diallo peu s’estimer heureux. Alors que le pays est tenaillé par une psychose grandissante d’une menace du coronas virus, l’argentier du pays a réussi à convaincre la Banque mondiale que le Sénégal est inlassablement engagé vers une croissance plus inclusive. Conséquence, celle-ci a validé un nouveau cadre de partenariat (CPF) avec le Sénégal pour les exercices 2020-24. Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Nathan Belete, ce nouveau cadre de partenariat ouvre la voie à une croissance économique plus durable dans le pays. C’est pourquoi la Banque mondiale s’engage à accompagner les réformes structurelles qui permettront au Sénégal, grâce à une transformation économique réussie, d’accéder au statut d’économie émergente en 2035. «Le Groupe de la Banque mondiale entend ainsi maintenir et approfondir son appui à l’ambitieux programme de réformes des autorités sénégalaises.
Le Conseil a pris acte de la volonté d’installer une croissance tirée par le secteur privé dans les secteurs de l’énergie et l’économie numérique, et se félicite de l’engagement du cadre de partenariat-pays à accélérer la réduction de la pauvreté et s’atteler aux inégalités, à travers des investissements dans le capital humain, la création d’emplois et la transformation de l’économie», indique l’institution de Bretton Woods. Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Nathan Belete, «le pays aborde la troisième décennie du 21e siècle avec des perspectives extrêmement prometteuses. Cette nouvelle stratégie de partenariat va aider le Sénégal à exploiter tous ses atouts pour surmonter des obstacles persistants et concrétiser les transformations qui lui permettront de parvenir au statut d’économie émergente en 2035».
Pour sa part, le directeur régional d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Aliou Maïga, est rassuré par les progrès enregistrés par le Sénégal. «Nous sommes convaincus que le cadre de partenariat tirera pleinement parti de la stratégie d’IFC qui anticipe un ambitieux programme de réformes en amont pour catalyser une hausse des investissements privés au Sénégal», souligne Aliou Maïga, directeur régional d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.
A son tour, la directrice régionale du bureau de la MIGA en Afrique, à Dakar, Hoda Atia Moustafa, promet que son institution va s’employer à susciter des investissements étrangers à travers ses instruments d’assurance du risque politique, y compris dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et des transports, tout en exploitant l’engagement de l’IDA et d’IFC. «Elle continuera par ailleurs à étudier les leviers à actionner pour étayer les investissements publics dans ces secteurs, grâce à son instrument de rehaussement du crédit», dit-elle.
A noter par ailleurs que depuis 2014, l’économie sénégalaise progresse au rythme de plus de 6% par an. D’après la Banque mondiale, les perspectives sont favorables et, à la faveur d’une hausse des investissements et des exportations, le rythme devrait rester alerte en 2020, autour de 6,8 %. «Et à condition de maîtriser les fragilités budgétaires et de mettre en œuvre des réformes attractives pour les investisseurs privés, la croissance pourrait franchir la barre des 7% en 2021», lit-on dans le communiqué.
par Madieye Mbodj
NOUS APPROPRIER NOTRE PATRIMOINE POUR CÉLÉBRER LE 8 MARS
La célébration de la journée internationale des droits des femmes, repose ici au Sénégal, le souvenir et l’actualité de la résistance héroïque des femmes de Ndeer
La célébration du 8 Mars, journée internationale des droits des femmes, repose ici au Sénégal, le souvenir et l’actualité de la résistance héroïque des femmes de Ndeer qui, le Mardi 07 Mars 1820 (Talaaay Ndeer), sous la conduite de Linguère Fatim Yamar Khouryaye Mbodj, avaient choisi de « mourir en femmes libres » en s’immolant par le feu, préférant le sacrifice collectif suprême à la soumission, à l’esclavage et au déshonneur.
Ce jour- là, les femmes déguisées en soldats hommes, résistèrent héroïquement et repoussèrent dans un premier temps les guerriers maures et toucouleurs venus attaquer le royaume du Waalo pendant que la plupart des hommes étaient occupés aux travaux champêtres et que le Brack (le Roi) était parti se faire soigner à Saint-Louis, en compagnie des principaux dignitaires du royaume. Après le second assaut des assaillants, la Linguère, avant de s’immoler, prit le soin de faire évacuer ses deux filles, Ndieumbeut Mbodj et Ndaté Yalla Mbodj, âgées respectivement de 12 et 10 ans.
Rien d’étonnant alors de retrouver, bien des années plus tard, en 1855, la Reine Ndatté Yalla Mbodj à la tête de la résistance contre le général Faidherbe et la conquête coloniale française. Comment, sur le même registre, ne pas magnifier la geste de la prêtresse Aline Sitooy Diatta, présentée parfois comme une reine, née en 1920 à Kabrousse en Casamance, et morte en 1944 en déportation à Tombouctou, au Mali, exilée et emprisonnée par le colonialiste français ? Héroïne de la résistance casamançaise, elle aurait d’abord travaillé comme docker avant de migrer sur Dakar où elle reçoit la mission quasi divine de retourner en Casamance et de libérer son peuple.
Dans son Kassa natal, cette femme meneuse d’hommes entraîne toute la basse Casamance dans la désobéissance civile face à l’oppression coloniale française, inspirant des mouvements de révolte, et demandant notamment aux paysans casamançais de se détourner des cultures de rentes, dictées par les colons, au profit des cultures vivrières. Considérée comme dangereuse, elle est alors arrêtée et jugée par l’administration coloniale et déportée à Tombouctou où elle meurt à l’âge de 24 ans seulement.
L’histoire des femmes résistantes du Waalo et de la Casamance démontre à la jeunesse féminine sénégalaise, et plus généralement aux patriotes femmes et hommes de notre pays, que nous pouvons avec fierté et dignité nous adosser à nos propres valeurs, à notre patrimoine, loin de tout mimétisme, dans le combat pour la conquête aussi bien de l’indépendance nationale et de la souveraineté populaire, que de l’égalité et de l’équité des genres. Sur cette trajectoire, les dynamiques portées par divers mouvements de femmes dont notamment Yewwu Yewwi et le COSEF, ont été relayées à un moment donné par les pouvoirs exécutif et législatif jusqu’à l’adoption de lois sur la parité. Oui à la parité, une parité non pas de démagogie mais de qualité, incarnée par des citoyennes et des citoyens parfaitement au fait de leurs droits et de leurs devoirs, c’est à dire de leurs responsabilités vis-à-vis des peuples de leur pays et de leur continent.
La journée du 8 Mars est donc pour nous celle des femmes mais aussi de tous les hommes de progrès la célèbrent à leurs côtés, autour du combat commun pour une société réellement émancipée, sans oppression ni exploitation ni discriminations, une société libre et épanouie, une société pleinement humaine. Il est important sous ce rapport de rappeler que l’origine du 8 Mars trouve sa source dans les luttes ouvrières et les manifestations de femmes qui agitèrent l’Europe et l’Amérique du Nord au tournant des XIXème et XXème siècles, avec l’émergence d’idéologies révolutionnaires et l’affirmation de combats progressistes réclamant de meilleures conditions de vie et de travail, l’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que le suffrage universel.
La consécration d’une journée internationale des femmes a été proposée pour la première fois en 1910 par la journaliste Clara Zetkin, membre dirigeant de la 1ère Internationale Socialiste, lors de la conférence internationale des femmes socialistes tenue à Copenhague /Danemark. Mais c’est avec la grève de 1917 des ouvrières de Saint Pétersbourg /Russie pour «le pain et la paix », sous l’impulsion des révolutionnaires russes de l’époque conduits par le Parti Communiste avec à sa tête Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine, que la tradition du 8 mars se met progressivement en place.
Après la Deuxième Guerre mondiale, la Journée internationale des femmes devient une tradition généralisée dans le monde entier, avec les mobilisations des mouvements féministes des années 70, jusqu’à ce que, à partir de 1975, Année internationale de la femme, l'Organisation des Nations Unies ait décidé de consacrer le 8 mars comme Journée internationale des droits des femmes. Cette Journée doit être une occasion pour faire le point sur les luttes et les réalisations passées, mais aussi pour se projeter sur l’avenir, en se penchant sur les combats, opportunités et défis à prendre en charge par les générations actuelles et futures.
Le Président Mao Ze Dong nous enseigne : « Les femmes portent sur leurs épaules la moitié du ciel, et elles doivent la conquérir. » Dans la même veine, le Président Thomas Sankara, trop tôt arraché à notre affection, souligne, parlant du rôle des femmes : « Rien de complet, rien de décisif, rien de durable ne pourra se faire dans notre pays tant que cette importante partie de nous-mêmes sera maintenue dans cet assujettissement imposé durant des siècles par les différents systèmes d’exploitation ».
Et d’ajouter : « Cet être dit faible mais incroyable force inspiratrice des voies qui mènent à l’honneur, cet être, vérité chamelle et certitude spirituelle, cet être-là, femmes, c’est vous ! Vous, berceuses et compagnes de notre vie, camarades de notre lutte, et qui de ce fait, en toute justice, devez-vous imposer comme partenaires égales dans la convivialité des festins des victoires de la révolution ».
Dans la continuité de la journée du 7 mars 1820, en fidélité à la mémoire des femmes de Ndeer, en hommage à toutes les résistantes et à tous les combattants des causes justes d’ici et d’ailleurs, nous disons : bonne fête du 8 mars, restons debout et dignes, hier, aujourd’hui et demain !
Par Baba Gallé DIALLO
SI ON NE COORDONNE PAS DAVANTAGE LA COMMUNICATION, ON RISQUE UNE AUTRE EPIDEMIE
La communication est essentielle en période « d’épidémie » pour amener les populations à changer de comportement et à adopter les bons gestes de barrière pour ralentir la propagation de la maladie au sein de la population
La communication est essentielle en période « d’épidémie » pour amener les populations à changer de comportement et à adopter les bons gestes de barrière pour ralentir la propagation de la maladie au sein de la population. Malheureusement, elle est considérée le plus souvent comme un instrument d’accompagnement. Si on ne coordonne pas davantage la communication, on risque une autre épidémie plus grave : la psychose. L’heure est grave. Le Sénégal est passé de pays non touché par le Coronavirus à un pays touché.
La communication et les consignes et les gestes de barrière doivent suivre et épouser l’évolution de la situation « épidémiologique ». Le Coronavirus a ravi naturellement l’actualité des médias aux autres pathologies et à la prédominance de la politique dans les Editions.
Sachants et non Sachants s’épanchent sur le sujet. Chacun y va de ses convictions et son expérience. Sur les plateaux de télévision, les spécialistes de santé et hommes politiques se relaient ou sont mis ensemble sur le même plateau pour parler du nouveau Coronavirus. Entre les émissions et les plateaux, les comptes rendus des journalistes dans les différentes Editions nous informent sur le pouls du pays.
La ruée des populations sur les pharmacies à la recherche de masque ou de solution hydro alcoolique notée çà et là témoigne des sentiments d’inquiétude et de peur qui ont envahis les cœurs malgré les appels au calme et à la sérénité des pouvoirs publics. Le Sénégal est touché par le nouveau Coronavirus, une nouvelle situation, qui exige la solidarité et une cohésion nationale. Le spot diffusé actuellement à la télévision doit être retiré. Car le message qu’il charrie en introduction ne correspond plus à la situation « épidémiologique » du pays. Pour rappel, ce spot a été élaboré quand le Sénégal n’était pas encore touché par le Coronavirus. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, on est bien un pays touché par plusieurs cas.
Dans le cadre d’une stratégie d’anticipation au fin de ralentir ou de stopper la propagation du Coronavirus au sein de la population, les pouvoirs publics doivent appuyer l’‘élaboration et la diffusion de nouveaux spots de sensibilisation préventive adaptées à la situation « épidémiologique » que le Sénégal est en train de traverser. La communication ne doit pas être le parent pauvre de la riposte contre le Coronavirus.
En perspective, les dispositifs dédiés doivent être renforcés et dotés de moyens à la hauteur de leurs missions assignées. Depuis la confirmation du premier cas (le 1er mars 2020) un autre spot aurait pu être immédiatement élaboré et diffusé pour prendre le relais du premier spot. Or, ce n’est pas encore le cas. Et s’il est en cours d’élaboration, il faut reconnaitre que cela a pris beaucoup de temps qu’il est nécessaire.
Dans le sens de faciliter la promotion des gestes de barrière, et pour éviter d’accuser un retard préjudiciable dans l’anticipation, de nouveaux spots doivent hic et nunc être élaborés et diffusés. Mis à la disposition des télévisions, les messages écrits et iconographiques pourraient être mis à contribution dans le décor des Editions spéciales ou émissions consacrées au Coronavirus. On ne le répètera jamais assez, le Coronavirus est dans nos murs. La situation « épidémiologique » du Sénégal a complètement changé. Si on avait un seul objectif avant l’enregistrement de cas de Coronavirus dans notre pays, maintenant, force est de reconnaitre que l’on a deux objectifs à atteindre par tous les moyens possibles à savoir : limiter l’introduction du Coronavirus et limiter la propagation du Coronavirus au sein de la population.
Tout en continuant à se battre pour empêcher l’introduction de nouveaux cas dans notre pays (surveillance des portes d’entrée) on est en même temps engagé sur le front de promotion des gestes de barrière, de recherche de cas contacts ainsi que dans celui de la prise en charge des cas suspects ou malades du Coronavirus.
En matière de relations avec les médias, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale chaque soir, fait le bilan « épidémiologique » de la journée à travers la diffusion d’un communiqué de presse envoyé aux rédactions. Cette stratégie vise à lutter contre la diffusion de fausses informations qui, d’essence, provoquent des sentiments d’inquiétude, de peur et de psychose au sein de la population. Il s’agit d’une bonne stratégie mais elle ne suffit pas car, elle crée un rendez avec les journalistes et non avec l’opinion publique. Or les deux sont intrinsèquement liés et nécessaires. Vive le Sénégal ! Vive la République !
Par Baba Gallé Diallo
Ancien rapporteur de la Commission Média et Communication
S’il ne fait aucun doute que le quotidien des Sénégalais subira l’impact sanitaire et économique du coronavirus, le rôle du président est d’en ralentir l’expansion et de tenter de l’enrayer, tout en s’assurant que le pays continue de fonctionner
Alors que l’apparition de dizaines de cas sur notre continent signe la fin de l’exception africaine, la crise du coronavirus nous rattrape désormais mais ne semble pas faire paniquer l’Afrique.
Vu d’ailleurs pourtant, les systèmes de santé africains apparaissent vulnérables et si le continent minimise le fléau c’est qu’il entretient des relations économiques étroites avec la Chine, épicentre de l’épidémie qui inquiète tant la planète.
Ici même, au Sénégal, qui n’a pas pensé que Macky Sall était soucieux de ménager la Chine en ne rapatriant pas nos étudiants de Wuhan, alors même qu’il prenait une décision stratégique, voire historique.
Bien sûr, il est tôt pour affirmer que la lutte est bien menée par le gouvernement et que le système est capable de faire face, mais la progression du coronavirus représente une menace majeure qui exige du gouvernement de la rigueur et beaucoup de transparence.
Il y a désormais quatre cas confirmés de coronavirus au Sénégal et il ne fait aucun doute que ce chiffre va grimper, car partout ailleurs dans le monde, le Covid-19 accélère sa propagation et le plus dangereux avec ce virus est la partie immergée de l’iceberg, ce qu’on ne voit pas est le plus important.
Notre chance cependant, est que cette épidémie se propage peu parmi les plus jeunes et que l’Afrique est un continent à majorité de jeunes. Néanmoins, le pire serait une propagation rapide du virus dans les grandes villes africaines dépourvues d'installations sanitaires de haut niveau pour contenir l'épidémie et traiter les patients.
Cependant, s’il existe un climat d’incertitude et une psychose autour du coronavirus, les doutes émis de-ci de-là, quant à la capacité du Sénégal à faire face, ne sont pas fondés et nous devons croire que nos gouvernants sauront faire front à ce nouveau virus et préserver la population jusque-là épargnée !
Car si le nombre de cas africains sur les 100 000 détectés dans le monde est peu élevé, tout semble indiquer que la maladie s’ancre dans la durée.
C’est pourquoi, l’heure doit être à la mobilisation générale et nous devons modifier nos comportements sans pour autant s’empêcher de vivre. Souvenons-nous d’Ebola et de son lourd bilan pour l’Afrique : plus de 11.000 morts en moins de deux ans.
Nous devons savoir que ce virus se transmet par une personne infectée, suite à un contact direct à moins d'un mètre lors d'une toux, d'un éternuement ou d'une discussion en l'absence de mesures de protection. Certaines précautions sont à prendre afin d'éviter la propagation du virus comme se laver les mains régulièrement avec de l'eau et du savon. Éviter les contacts rapprochés en période d'épidémie (éviter de se serrer la main, de s'embrasser...).
Arrêtons de croire que grâce à nos prières et parce que nous sommes croyants nous pouvons demander au bon Dieu de nous préserver. « Dieu est Grand », mais notre profond ancrage religieux avec ses rites et ses lieux de rencontres pourrait constituer un facteur de risque de propagation du coronavirus et de pandémie.
Dès lors, nous devons nous préparer à la suspension de certains rassemblements dans notre pays, et ce jusqu’à nouvel ordre.
Prenez le cas de l’Italie, ce merveilleux pays où j’ai la chance et le bonheur de partager mon temps, nous sommes ici entrés en phase de pandémie. Les rassemblements sont interdits, des villes et villages entiers sont confinés, les écoles et universités fermées, c’est une crise sans précédent qui sévit ici depuis la peste ou le choléra et qui ferme même des cathédrales. Je veux rendre un hommage à ce pays dont le cœur est meurtri et pourtant où je vis les plus belles années de ma vie, à parler la plus belle langue du monde et déguster la meilleure pizza qui soit.
Je veux dire aux Italiens, courage et comme il se dit ici, « Mange, prie, aime » car le plus beau de l’Italie, ce n’est pas que la langue, c’est les italiens !
Pourtant mon seul et unique pays, c’est le Sénégal. Le pays ne peut pas se mettre sur pause et il ne faudrait pas que l’une des principales victimes du coronavirus soit l’économie et les efforts déployés par nos dirigeants pour le faire émerger.
C’est pourquoi, je veux faire confiance à notre président, sur son plan et sa méthode pour nous préparer à gérer le choc. S’il ne fait aucun doute que le quotidien des Sénégalais subira l’impact sanitaire et économique du coronavirus, le rôle du président est d’en ralentir l’expansion et de tenter de l’enrayer, tout en s’assurant que le pays continue de fonctionner.
par Mamoudou Ibra Kane
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NI COULEURS, NI FRONTIÈRES
L'heure n'est pas à la haine de l'étranger. Le coronavirus nous a déclaré la guerre, il faut une mobilisation générale pour y faire face. Gardons-nous d'amalgames
Le Coronavirus fait le tour du monde en temps record mais semble trouver en Afrique un frein à la vitesse de sa propagation. Pour une fois, le continent africain ne sera pas stigmatisé comme point de départ et vecteur d’une épidémie. La maladie est la chose la mieux partagée dans le monde, nous dit Mamoudou Ibra Kane dans sa chronique de ce vendredi, 06 mars 2020.
Parti de la très savante Chine, passant par la très industrielle Europe et transitant à la très puissante Amérique, le Covid 19 a atterri en dernier lieu dans cette terre martyr et longtemps martyrisée. Toutefois, pour le chroniqueur, ce n’est point une raison pour verser dans la stigmatisation : l’heure n’est pas à la xénophobie.
- Aux spécialistes de définir les stratégies thérapeutiques, aux décideurs de décider
LA FERMETE DU GOUVERNEMENT FACHE LE SAES
La fermeté du gouvernement sur la nomination des recteurs des universités publiques a encore plombé les discussions entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (Mesri) et le Syndicat autonome des enseignants du supér
La fermeté du gouvernement sur la nomination des recteurs des universités publiques a encore plombé les discussions entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (Mesri) et le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes). Hier, jeudi 5 mars, la réponse du gouvernement sur ce point a poussé les syndicalistes à quitter la table des négociations, rapporte un communiqué parvenu à notre rédaction.
«La nomination d’un Recteur d’une université publique sénégalaise continuera à relever du seul et unique pouvoir du Président de la République, sur proposition du Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation », a déclaré le gouvernement. Et le Saes n’a pas hésité à refuser et quitter la table, lors de la rencontre organisée hier, jeudi, entre ledit syndicat et le ministère de tutelle. « Après avoir constaté le désaccord relatif aux modalités de nomination du Recteur, le Saes n’a pas jugé utile d’entendre le Gouvernement se prononcer sur les autres points de revendication et a décidé de quitter la table des négociations en proposant au MESRI de lever la séance », nous dit-on dans le communiqué.
Toutefois, le Saes a rappelé que «les Universités sont des institutions publiques et à ce titre les Recteurs appliquent la politique nationale définie par le Chef de l’Etat comme le lui confèrent la Constitution et la volonté populaire ». En effet, cette réunion entre le Mesri et le Saes devrait porter sur quatre points d’un préavis de grève déposé le 2 février dernier dont la « signature et l’application des textes de gouvernance des universités publiques», la «mise en œuvre des préalables nécessaires à la prise en charge des bacheliers de 2019», « l’audit du processus d’orientation des bacheliers», «l’achèvement des chantiers en cours dans les universités» et la valorisation des conditions de la recherche ».
Selon la note en question, le Saes a ainsi rappelé que les efforts du Gouvernement envers la communauté universitaire se sont traduits par « la réforme des titres et grades avec un impact financier considérable (une augmentation nette de salaire de 30 à 40%); l’augmentation des indemnités réelles de logement du Personnel Enseignant et de Recherche (PER) même pour ceux qui sont logés dans le patrimoine de l’Université ; le Fonds de solidarité pour certains PER, partis à la retraite avant 2017 ; le paiement des pensions de retraite allant de 70 à 85% du dernier salaire net pour les autres ;l’augmentation substantielle et continue des budgets des Universités ; le relèvement des indemnités des Directeurs centraux des Universités, des Doyens de Facultés et Directeurs d’UFR, des Assesseurs et Directeurs-adjoints d’UFR, des Chefs de Département/ Sections et de tous les hauts responsables du Personnel Administratif, Technique et de Service (PATS) ; 200 postes d’enseignants cette année ; les infrastructures (pédagogiques et sociales) accompagnant l’orientation des nouveaux bacheliers.
MACKY SALL TROUBLE LE JEU
Le président de la République n’a pas attendu trop longtemps pour débarquer de son poste de directrice générale de l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics (Acbep), Madame Socé Diop Dione, épinglée par le rapport 2018 de l’Ofnac
Le président de la République, Macky Sall, n’a pas attendu trop longtemps pour débarquer de son poste de directrice générale de l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics (Acbep), Madame Socé Diop Dione, épinglée par le rapport 2018 de l’Ofnac. Seulement, au-delà de son caractère symbolique, le limogeage de cette responsable politique du parti au pouvoir à Koungheul ne manque pas de susciter des interrogations sur la démarche du Président Sall qui continue à «protéger » d’autres personnalités politiques accusées également de mauvaise gestion par des corps de contrôle. En mettant tout simplement sous le coude les différents rapports incriminant leur gestion à la tête d’institutions publiques.
Le président de la République, Macky Sall, ferait-il du deux poids deux mesures dans le cadre de sa politique de promotion de la bonne gouvernance ? Certains ne sont pas loin de le penser au regard de la mesure qu’il a prise lors de la dernière rencontre du Conseil des ministres du mercredi 04 mars dernier. En effet, au titre des mesures individuelles, le président de la République a pris la décision de nommer le professeur Hamady Dieng, nouveau Directeur général de l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics (Acbep), en remplacement de Madame Socé Diop Dione. Ce changement à la tête de l’Acbep intervient moins de quatre jours après la publication des rapports 2017 et 2018 de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et dont le dernier a épinglée la gestion de Socé Diop Dione. D’ailleurs, son dossier fait partie des cinq que la Présidente de l’Ofnac a transmis au Procureur de la République pour ouverture d’une information judiciaire. Responsable politique du parti au pouvoir à Koungheul, Socé Diop Dione est accusée par le rapport 2018 de l’Ofnac de plusieurs pratiques de gestion qui n’honorent pas la bonne gouvernance prônée par l’actuel chef de l’Etat. Au titre des récriminations, on note la gestion gabégique et patrimoniale, des faits d’escroquerie et de complicité d’escroquerie portant sur des deniers publics avec l’établissement de faux ordres de mission pour elle-même et pour certains agents.
Seulement, cette décision du chef de l’Etat ne manque pas de susciter des interrogations. En effet, si la dame Socé Diop Dione n’est plus présentée dans la sphère des mauvaises élèves en termes de bonne gouvernance pour avoir été épinglée par presque tous les rapports des organes de contrôle qui ont fouillé sa gestion depuis 2015, elle n’est pas cependant le seul responsable dans l’entourage du président Sall à faire l’objet d’accusations de malversation par un corps de contrôle de l’Etat. La preuve, dans les deux rapports remis au chef de l’Etat, l’Ofnac qui a examiné 23 enquêtes a indiqué avoir transmis cinq (5) dossiers au procureur de la République pour ouverture d’une enquête judiciaire.
À cela, il faut également ajouter les personnalités dont la gestion a été indexée par les derniers rapports de la Cour des comptes et qui ne sont nullement inquiétées. Dans cette liste des personnalités citées dans des rapports de corps de contrôle et qui ne sont pas inquiétées par le Président Sall, il faut également ajouter le nom de l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Hanne et celui de Siré Dia, Pca de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase). Tous deux avaient été incriminés par le rapport 2014-2015 de l’Ofnac quand ils dirigeaient respectivement le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) et le Groupe la Poste.
La seule différence qui existe entre la responsable politique du parti au pouvoir à Koungheul avec ses autres camarades et coaccusés de mauvaise gestion se trouve certainement dans le poids politique. Du fait de son faible poids politique, Mme Dione semble la cible la plus facile à abattre sans courir le risque de représailles de ses militants qui pourraient faire perdre au président de la République une base électorale, Koungheul. De là à imaginer que le président Macky Sall a jeté Mme Dione en pâture ou en a fait un agneau sacrificiel comme gage de sa volonté à faire droit à la bonne gouvernance des ressources publiques, il n’y a qu’un pas que certains observateurs franchissent facilement. Non sans questionner une démarche qui aurait du mal à cacher la forêt des actes de mauvaise gestion posés depuis 2012 par certains pontes du régime en place, déclarés quasiment intouchables au nom du bon vouloir d’un Président qui a mis sous le coude tous les rapports des corps de contrôle les incriminant.