SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 octobre 2025
MACKY SALL TROUBLE LE JEU
Le président de la République n’a pas attendu trop longtemps pour débarquer de son poste de directrice générale de l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics (Acbep), Madame Socé Diop Dione, épinglée par le rapport 2018 de l’Ofnac
Le président de la République, Macky Sall, n’a pas attendu trop longtemps pour débarquer de son poste de directrice générale de l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics (Acbep), Madame Socé Diop Dione, épinglée par le rapport 2018 de l’Ofnac. Seulement, au-delà de son caractère symbolique, le limogeage de cette responsable politique du parti au pouvoir à Koungheul ne manque pas de susciter des interrogations sur la démarche du Président Sall qui continue à «protéger » d’autres personnalités politiques accusées également de mauvaise gestion par des corps de contrôle. En mettant tout simplement sous le coude les différents rapports incriminant leur gestion à la tête d’institutions publiques.
Le président de la République, Macky Sall, ferait-il du deux poids deux mesures dans le cadre de sa politique de promotion de la bonne gouvernance ? Certains ne sont pas loin de le penser au regard de la mesure qu’il a prise lors de la dernière rencontre du Conseil des ministres du mercredi 04 mars dernier. En effet, au titre des mesures individuelles, le président de la République a pris la décision de nommer le professeur Hamady Dieng, nouveau Directeur général de l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics (Acbep), en remplacement de Madame Socé Diop Dione. Ce changement à la tête de l’Acbep intervient moins de quatre jours après la publication des rapports 2017 et 2018 de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et dont le dernier a épinglée la gestion de Socé Diop Dione. D’ailleurs, son dossier fait partie des cinq que la Présidente de l’Ofnac a transmis au Procureur de la République pour ouverture d’une information judiciaire. Responsable politique du parti au pouvoir à Koungheul, Socé Diop Dione est accusée par le rapport 2018 de l’Ofnac de plusieurs pratiques de gestion qui n’honorent pas la bonne gouvernance prônée par l’actuel chef de l’Etat. Au titre des récriminations, on note la gestion gabégique et patrimoniale, des faits d’escroquerie et de complicité d’escroquerie portant sur des deniers publics avec l’établissement de faux ordres de mission pour elle-même et pour certains agents.
Seulement, cette décision du chef de l’Etat ne manque pas de susciter des interrogations. En effet, si la dame Socé Diop Dione n’est plus présentée dans la sphère des mauvaises élèves en termes de bonne gouvernance pour avoir été épinglée par presque tous les rapports des organes de contrôle qui ont fouillé sa gestion depuis 2015, elle n’est pas cependant le seul responsable dans l’entourage du président Sall à faire l’objet d’accusations de malversation par un corps de contrôle de l’Etat. La preuve, dans les deux rapports remis au chef de l’Etat, l’Ofnac qui a examiné 23 enquêtes a indiqué avoir transmis cinq (5) dossiers au procureur de la République pour ouverture d’une enquête judiciaire.
À cela, il faut également ajouter les personnalités dont la gestion a été indexée par les derniers rapports de la Cour des comptes et qui ne sont nullement inquiétées. Dans cette liste des personnalités citées dans des rapports de corps de contrôle et qui ne sont pas inquiétées par le Président Sall, il faut également ajouter le nom de l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Hanne et celui de Siré Dia, Pca de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase). Tous deux avaient été incriminés par le rapport 2014-2015 de l’Ofnac quand ils dirigeaient respectivement le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) et le Groupe la Poste.
La seule différence qui existe entre la responsable politique du parti au pouvoir à Koungheul avec ses autres camarades et coaccusés de mauvaise gestion se trouve certainement dans le poids politique. Du fait de son faible poids politique, Mme Dione semble la cible la plus facile à abattre sans courir le risque de représailles de ses militants qui pourraient faire perdre au président de la République une base électorale, Koungheul. De là à imaginer que le président Macky Sall a jeté Mme Dione en pâture ou en a fait un agneau sacrificiel comme gage de sa volonté à faire droit à la bonne gouvernance des ressources publiques, il n’y a qu’un pas que certains observateurs franchissent facilement. Non sans questionner une démarche qui aurait du mal à cacher la forêt des actes de mauvaise gestion posés depuis 2012 par certains pontes du régime en place, déclarés quasiment intouchables au nom du bon vouloir d’un Président qui a mis sous le coude tous les rapports des corps de contrôle les incriminant.
Par Abdoulaye THIAM
NOTRE SANTE D’ABORD !
Des mesures de plus en plus draconiennes sont prises un peu partout dans le monde pour éviter la propagation du virus Covid-19. Au Sénégal, les autorités gèrent des sensibilités et refusent de prendre leur responsabilité pour interdire les regroupements
Des mesures de plus en plus draconiennes sont prises un peu partout dans le monde pour éviter la propagation du virus Covid-19 qui a déjà fait 3.305 morts pour 96.892 cas positifs confirmés à la date d’hier, jeudi 5 mars. Poussant, depuis le 30 janvier dernier, l'Organisation mondiale de la Santé à décréter l'urgence de santé mondiale. Une mesure qui n'avait été officialisée que 5 fois depuis la création de cette institution (pour Ebola par deux fois, la grippe H1N1, Zika et la poliomyélite).
C e qui témoigne de la dangerosité de cette maladie dont le risque de propagation mondiale du virus a été jugé «très élevé», par le directeur général de l'OMS depuis le 28 février dernier. Forts de leurs responsabilités, certains pays n’ont pas hésité à prendre des mesures drastiques en évitant tout rassemblement de nature à donner libre cours au virus. A contrario du « pays de la Téranga » !
Au Sénégal, les autorités étatiques gèrent des sensibilités et refusent de prendre leur responsabilité pour interdire tout bonnement les regroupements. Pourtant, le danger est là. Les ministres sont interdits de quitter le territoire national. Les populations sont soumises à des mesures d’hygiène qu’elles ont du mal à respecter dans une capitale aussi rurale que Dakar. Or, tout le monde sait que le plus gros risque se trouve au niveau de nos cérémonies religieuses. L’année compte 365 jours (1/4), alors que nous célébrons 400 Magal, Gamou et autres Ziaar. Rien qu’au mois de mars, plus d’une dizaine de cérémonies religieuses sont répertoriées sur l’étendue du territoire.
Les autorités n’ont pas eu suffisamment de courage pour demander à ce qu’elles soient reportées. Mais, une telle attitude ne devrait guère étonner, tellement la déliquescence de l’Etat est flagrante. On se souvient encore de la loi sur la parité. Pis, le Sénégal est le seul pays au monde à majorité musulmane où chaque confrérie dispose de sa lune. Sur ce plan, l’Etat a complètement démissionné. Pourtant, notre santé devrait primer sur TOUT.
L’Arabie Saoudite n’a-t-elle interdit la Umra (petit pèlerinage) ? L’Iran (une République islamique) a fait de même en interdisant tout rassemblement lors des prières de vendredi. L’Italie a décidé de fermer écoles et universités pendant une dizaine de jours. Quant à Israël, il a tout simplement décidé d'interdire l'entrée sur son territoire des ressortissants de plusieurs pays européens dont la France, l’Allemagne, l’Italie ; sans occulter le cas de notre proche voisin, la Mauritanie, qui vient de reconduire chez eux quinze touristes italiens qui ont tenté de se soustraire aux mesures de confinement mises en place par les autorités sanitaires.
Pendant ce temps, au Sénégal, c’est un gouverneur qui valide la tenue d’une cérémonie religieuse en se payant même le luxe de charger la presse, la qualifiant d’alarmiste. On a compris que les Gamou, Magal et autres Ziaar sont devenus des traites. D’où la multiplication des CRD pour répéter, chaque année, les mêmes choses. Que dire aussi de la sortie du président de la Chambre de commerce de Ziguinchor ! Obnubilé par ses affaires, il soutient qu’«en publiant certaines informations, on cherche malheureusement notre isolement». Mieux, ajoute-t-il, tout heureux d’accueillir quelques 144 touristes français, «même s’il y a un cas, deux cas ; pourquoi le dire à la radio, à la télévision ? Pour informer qui ?
Comparé à d’autres pays qui ont enregistré des centaines de cas et que les touristes continuent de visiter». On comprend alors que pour la santé des Sénégalais, certains n’en ont cure. Ils sont mus par des appétits carnassiers
«AUCUNE MESURE DE SUSPENSION OU D’ANNULATION D’UNE ORGANISATION SPORTIVE N’EST ENVISAGEE, POUR L’HEURE», MAIS…
Matar Bâ, a fait une déclaration hier, jeudi 5 mars, pour inviter les différents acteurs de ce secteur à redoubler de vigilance tout en insistant sur le respect les règles d’hygiènes dictées par le ministère de la santé et de l’action sociale.
Le ministre des sports, Matar Bâ, a fait une déclaration hier, jeudi 5 mars, pour inviter les différents acteurs de ce secteur à redoubler de vigilance tout en insistant sur le respect les règles d’hygiènes dictées par le ministère de la santé et de l’action sociale. Le sport étant une discipline au cœur des rassemblements, Matar Ba, a indiqué qu’il n’est pas encore question d’annulations des évènements sportifs mais le concours des fédérations et associations dans le respect des règles d’hygiènes est déterminant pour freiner ce nouveau coronavirus (Covid-19).
«Le Coronavirus, dénommé également COVID – 19 par l’Organisation Mondiale de la Santé est devenu une épidémie grave qui se propage à une vitesse exceptionnelle et qui semble, malheureusement et de plus en plus, épouser les contours et les caractères d’une pandémie mondiale. Notre pays, malgré, les nombreuses mesures prises par le Chef de l’Etat pour l’en préserver, compte désormais parmi les nations où le virus est présent, avec la particularité qu’il est arrivé chez nous par le truchement de citoyens étrangers, disposant d’amis ou de parents au Sénégal. En de pareilles circonstances, la sagesse et la responsabilité voudraient que nous adoptions des comportements adéquats et appropriés à la situation. Il s’agit notamment : de garder notre calme et notre sérénité ; de ne point céder ni à la peur et ni aux rumeurs ; de respecter scrupuleusement les règles de prévention et de lutte édictées et indiquées par les services sanitaires ; d’agir avec responsabilité en contactant immédiatement les services sanitaires en cas de constatation de symptômes avant-coureurs de la maladie.
Le virus se diffusant rapidement dans les lieux de grand rassemblement, là où les foules sont nombreuses, la prise de mesures de prévention efficaces interpelle particulièrement le département dont j’ai la charge, le Ministère des Sports. C’est pourquoi, nous avons pensé lancer cet appel pour alerter et appeler à plus de vigilance et de sens des responsabilités dans notre secteur. Comme vous le savez, beaucoup de manifestations sportives de dimension mondiale ou continentale à travers le monde ont déjà été annulées, voire reportées à une date ultérieure.
Toutefois, au Sénégal, nous n’en sommes pas encore à ce stade mais nous avons l’obligation de nous inscrire dans les directives que le Président de la République a données à son Gouvernement, particulièrement aux services de santé et aux services de sécurité qui sont les premiers remparts dans le cadre de la lutte et de la prévention contre la propagation du coronavirus. Au Sénégal, aucune mesure de suspension ou d’annulation d’une organisation sportive n’est envisagée, pour l’heure. Cependant, je demande aux fédérations, aux groupements sportifs, aux clubs, aux associations sportives, d’une manière générale, de rester vigilants et déterminés, de faire preuve de responsabilité et de respecter scrupuleusement les mesures de prévention et de lutte contre le virus. Je demande aux sportifs particulièrement à tous ceux et à toutes celles qui fréquentent les stades et les infrastructures sportives, de respecter scrupuleusement les mesures édictées par les autorités sanitaires. Je demande également à la presse sportive, comme à son habitude, de diffuser et de continuer à diffuser les messages de prévention et d’information pour freiner la propagation du virus».
ME SENGHOR ANNONCE DES « DISPOSITIONS PARTICULIERES » LORS DU MATCH SENEGAL-GUINEE BISSAU
Nous commençons à anticiper et nous avons instruit le président de la commission médicale de la fédération de travailler sur cela et dans le schéma de préparation du match, des dispositions particulières seront prises à l’entrée du stade
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a annoncé, mercredi à Thiès (ouest), que des dispositions particulières sont prévues pour prévenir toute propagation du Coronavirus lors du match Sénégal-Guinée Bissau, comptant pour l’élimination de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Nous commençons à anticiper et nous avons instruit le président de la commission médicale de la fédération de travailler sur cela et dans le schéma de préparation du match, des dispositions particulières seront prises à l’entrée du stade avec des produits suffisants et pourquoi pas des outils nécessaires pour éviter que ça soit un lieu de propagation du virus’’, a dit Me Augustin Senghor.
En compagnie du gouverneur de Thiès, il venait de visiter le stade Lat-Dior de Thiès, qui doit accueillir le 28 mars la rencontre Sénégal Guinée-Bissau. La mission de la fédération est de suivre de manière très précise les instructions des autorités médicales et sportives, a-t-il relevé. Il a souligné l’importance de ne pas aller ‘’en ordre dispersé’’, et de se mettre ‘’derrière (les) autorités’’ que sont les ministères en charge de la Santé et des sports. Cela, afin d’ ‘’évaluer l’évolution de cette épidémie’’ et d’aviser en fonction de la situation qui adviendra dans les jours ou semaines à venir. Me Senghor a insisté pour que ‘’tout soit au point’’ dès le 23 mars, date à laquelle les équipes vont commencer à s’entraîner dans le stade. ’’’Le plus important pour nos joueurs en termes de condition de performance, c’ est une bonne qualité de pelouse (...) et on est en train de travailler d’arrachepied avec les autorités du ministère des Sports et les autorités locales, pour qu’elle soit de bonne qualité ’’, a-t-il souligné.
Des investissements sont prévus dans les vestiaires, les bancs de touche, le tunnel, pour améliorer les conditions de séjour des spectateurs dans le stade, avec notamment des toilettes mobiles. ’’L’enjeu, pour Augustin Senghor, se trouve dans le fait de pouvoir se hisser au niveau des exigences de la FIFA et de la CAF pour les prochains éliminatoires de la coupe du monde’’. ’’Thiès n’est plus un stade départemental ou régional, c’est un stade national, (…) le seul stade capable d’organiser et d’accueillir des compétitions de notre équipe nationale A. Donc, il faut le traiter comme tel’’, a-t-il noté. Il a fait part de l’objectif des autorités de faire de Lat-Dior un ‘’stade de référence’’, ‘’l’un des meilleurs au niveau africain’’.
Interpellé sur la présence de Sadio Mané, Augustin Senghor a exprimé son souhait que ce dernier vienne avec son ballon d’or pour le présenter au public, en attendant l’organisation d’une cérémonie spéciale
- La presse quotidienne continue à s’intéresser au coronavirus en mettant l’accent notamment sur l’absence de nouvelles contaminations depuis mercredi, non sans évoquer les limites et autres défis à relever dans la riposte au Covid-19.
Le quotidien national donne ainsi le ton en annonçant à sa Une qu’aucun nouveau cas positif n’avait pas été détecté depuis la confirmation du quatrième.
‘’Le nombre de cas positifs stagne à quatre. Les résultats de tests virologiques effectués jeudi sur 10 suspects de Covid-19 ayant été déclarés négatifs’’, souligne le Soleil dans ses colonnes. Relayant des propos du docteur Aloyse Diouf, directeur du cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, le journal fait savoir que l’état de santé des quatre malades du virus était stable.
Une communication de la tutelle rassurante au point de faire croire au quotidien Le Témoin que l’épidémie se stabilise. ‘’Après un début fulgurant, l’épidémie semble se stabiliser dans notre pays. Les Sénégalais peuvent se rassurer un peu en attendant la prochaine alerte. Depuis l’intrusion du Covid-19, il n’y a eu que quatre cas confirmés alors que tous les patients suspects ont été testés négatifs’’, rassure le journal.
Loin d’être rassuré par ce tableau fait de la situation, L’Observateur, reprenant des propos du professeur Souleymane Mboup, estime qu’il y a lieu de s’inquiéter du coronavirus.
Le fondateur de l’Institut de recherche en santé et de formation de Diamniadio (IRESSEF), revenant d’une réunion de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la capitalisation des connaissances sur la maladie, fait notamment savoir dans les colonnes du quotidien du Groupe futurs médias que cette épidémie devait être prise au sérieux bien que le dispositif mis en place par les autorités soit efficace.
Pendant ce temps, L’AS quotidien met en avant la note discordante du syndicat des médecins du Sénégal relativement à la stratégie de riposte. Selon la publication, la gestion du coronavirus par le ministère de la Santé et de l’Action sociale est vertement décriée par le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES).
Le syndicat dénonce un amateurisme, une gestion solitaire des ressources humaines et une politisation de la crise.
‘L’organisation syndicale exige une gestion rigoureuse des ressources et la mise à disposition immédiate de moyens de protection pour la sécurité des praticiens. Ils demandent au chef de l’Etat de reporter tous les rassemblements religieux, récréatifs et politiques’’, fait observer le journal en citant un communiqué du SAMES.
"Macky Sall mis au défi !" s’exclame de son côté Sud Quotidien en analysant les différentes stratégies mises en branle par les autorités sénégalaises depuis l’apparition du premier cas.
‘’En Conseil des ministres mercredi dernier, le président Macky Sall a pris des mesures importantes après la confirmation de la contamination de quatre personnes au coronavirus au Sénégal. Cependant, force est de constater qu’il pourrait mieux faire particulièrement pendant ce mois de mars marqué par plusieurs rassemblements religieux au Sénégal. L’Etat est attendu sur des décisions beaucoup plus strictes et responsables allant dans le sens de la suspension de ces rendez-vous religieux pour parer à toute éventualité’’, écrit le journal.
A ce sujet, fidèle à son habituel jeu de mots, Le Quotidien évoque une ‘’fièvre des rassemblements’’ contre la propagation du coronavirus.
S’intéressant particulièrement à la célébration la veille du magal de Porokhane dans la région de Kaolack, la publication met en relief le point de vue du guide de la communauté mouride, Serigne Mountakha Mbacké. ‘’Un bon disciple ne dicte pas au khalife la conduite à tenir’’, une réaction du porte-parole du khalife des mourides, relayée par le journal du groupe Avenir Communication.
‘’Face à l’épidémie du coronavirus, la communauté mouride n’a pas renoncé à célébrer ses évènements religieux. Celui de Porokhane hier (jeudi) a été une occasion pour le porte-parole du khalife de dire aux nombreux fidèles que le guide spirituel de leur communauté est très bien outillé pour apprécier la nécessité de procéder au report ou non d’un évènement mouride’’, rapporte la publication.
Même tonalité dans le journal Vox Populi qui assure que les fidèles mourides ont défié tous les risques liés au Covid-19 pour rendre hommage à Sokhna Mame Diarra Bousso, mère du fondateur de la confrérie, Ahmadou Bamba Mbacké.
‘’L’Etat s’inquiète, le khalife rassure’’, mentionne au passage la publication.
Pendant ce temps, +Source A+ donne à ses lecteurs davantage de détails sur une des victimes de Covid-19, notamment la patiente de nationalité anglaise testée positive après avoir foulé le sol sénégalais le 24 février.
Selon le journal, la britannique travaillant dans une agence du système des Nations-Unies à Dakar, aurait pendant 48 heures festoyé avec ses collègues et d’autres invités dans le cadre d’un anniversaire. Un défi lancé aux services du ministère de la Santé pour retrouver d’éventuelles personnes ayant pu être en contact avec la patiente britannique.
Le journal Enquête anticipe l’impact du coronavirus sur le tourisme et le transport aérien en tablant notamment sur un ‘’Crash (économique) mondial’’.
Bataille entre proches d’Amadou Ba et Mbaye Ndiaye
La conférence de presse des militants de l’Alliance pour la république (Apr) proches du ministre des Affaires Etrangères, Amadou Ba, s’est terminée en queue de poisson. En fait, des jeunes proches du ministre Mbaye Ndiaye, à leur tête Moustapha Cissokho, ont envahi la salle pour saboter la conférence. Pourtant tout se passait en ordre. Mamadou Guèye a eu la surprise de sa vie après avoir lu sa déclaration liminaire en français. Les jeunes de Mbaye Ndiaye ont débarqué et exigé l’arrêt de la conférence de presse. Ils ont dispersé les organisateurs. Ce fut alors la débandade. Il y a eu de vifs échanges de coups de poing entre les deux camps. Des femmes proches du ministre Amadou Ba sont même tombées en syncope. Plusieurs blessés ont été notés et évacués à l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh. Il a fallu alors l’intervention de la sécurité de l’hôtel pour évacuer Moustapha Cissokho et compagnie. C’est dire qu’Amadou Ba et ses proches n’auront plus la paix aux Parcelles Assainies.
Aramine Mbacké libre aujourd’hui
Arrêté le 7 février dernier par la Section de Recherches de Dakar puis «déposé» à la prison de Rebeuss, l’homme d’affaires Aramine Mbacké va recouvrer la liberté aujourd’hui. Selon les informations de Libération online, il est convoqué ce vendredi, à 10 heures, dans le bureau du juge de l’exécution des peines pour le paiement des 175 millions de Fcfa dus à la commerçante Oumy Thiam qui le poursuivait pour abus de confiance et escroquerie. Les deux parties se sont déjà accordées et le passage devant le juge, en présence de leurs conseils, n’est qu’une formalité pour faire lever le mandat de dépôt. Pour rappel, après avoir eu raison sur Aramine Mbacké devant toutes les juridictions, Oumy Thiam avait décidé de faire appliquer la contrainte par corps au maximum. En clair, tant qu’Aramine Mbacké n’aurait pas payé, il serait resté en prison.
Mimi Touré sert une sommation à Bara Ndiaye
L’administrateur de la Maison de la Presse devra prendre son courage à deux mains pour confirmer toutes les accusations qu’il a formulées contre la présidente du Conseil économique, social et environnemental. Dans une note parvenue à «L’As», le cabinet de Mimi Touré informe avoir servi une sommation via huissier à Bara Ndiaye pour l’amener à confirmer ses propos tenus sur la 7 Tv. En effet, le jeune maire de Méouane revenu en grâce depuis quelques temps, multiplie les attaques contre «les ambitieux embusqués» qui veulent succéder à Macky Sall. En mission commandée d’après ses contempteurs, il cible Mimi Touré et Amadou Bâ dans ses diatribes enflammées. Devant Maïmouna Ndour Faye, il a indiqué que l’ancien Premier ministre dispose de 72 chargés de missions. Démenti formel des services de Aminata Touré qui ont décidé de donner une suite judiciaire à cette affaire. Mieux les jeunes supporters de Mimi Touré ont décidé de lui appliquer la loi du talion.
Soce Diop vers un retour à l’Assemblée
Débarquée avant-hier en plein conseil des ministres, Socé Diop Dione ne devrait pas chômer longtemps. Elle devrait rebondir bientôt suite pour devenir président de conseil d’administration à l’image de Ciré Dia, ou la faire revenir à l’Assemblée nationale. On se rappelle que la loi a été changée de sorte qu’un élu nommé par décret puisse retrouver son siège à l’Assemblée s’il est déchu. Ce qui veut dire qu’au pire des cas, la lionne du Bambouk va atterrir à l’Assemblée, parce qu’elle a été élue avec Yaya Sow, sur la liste départementale de Koungheul. Sa suppléante doit donc préparer ses valises ou prier que la machine à recyclage remette en selle Socé Diop.
Litige foncier à Diamaguène Sicap Mbao
Un terrain d’une superficie de 400 mètres carrés a fini d’installer la tension au quartier Fass Mbao de Diamaguène. Des membres d’une famille se disputent la paternité de la parcelle et l’affaire est pendante devant la justice. Un autre conflit s’y ajoute. En effet, un promoteur immobilier nommé Mody Ba dit être le propriétaire dudit terrain. Il a voulu d’ailleurs entamer les travaux de construction de la parcelle mais il s’est heurté au refus de la mairie de Diamaguène Sicap Mbao. Mody Ba a traîné en justice le maire Coumba Ndoffène Fall pour harcèlement. Ce que réfute ce dernier. Coumba Ndoffène Fall soutient que le sieur Mody Ba n’a pas de bail, ni un Titre foncier, encore moins une autorisation de construire sur ce site litigieux qui oppose des membres d’une même famille. Pour l’édile de Diamaguène Sicap Mbao, Mody Ba est manipulé par ses adversaires politiques. Il a d’ailleurs saisi les autorités administratives qui ont interdit toute construction sur le site en attendant l’arbitrage de la justice.
Hôpital Psychiatrique de Thiaroye
Dans le cadre de ses œuvres sociales, l’Amicale des femmes de la Présidence de la République a octroyé un important lot de produits à hôpital psychiatrique de Thiaroye. Il s’agit du riz, du sucre, de l’huile et des produits d’entretien d’une valeur de 2,5 millions francs. D’après leur présidente Ndèye Fatou Sy, ancienne rédactrice en chef de Sud Fm, il s’agit de venir en aide aux couches vulnérables. Un geste magnifié par le Directeur de la structure sanitaire, Ousmane Seck Dame. Il a d’ailleurs profité de la tribune pour solliciter le renforcement de l’hôpital en ressources humaines, notamment en médecins. Parce que la demande est forte. Certains patients viennent même de l’intérieur du pays.
Sit-in du collectif «jot sa axx» à Jaxaay «Jot sa axx» !
Il s’agit du nouveau collectif mis en place par des victimes des inondations et laissées en rade dans le cadre des logements du Plan Jaxaay. Ces derniers, fatigués des longues procédures, comptent organiser un sit-in le 03 avril prochain devant la Gouvernance de Dakar.Ils envisagent aussi une marche et une grève de la faim si l’Etat ne réagit pas.
Ligue Démocratique
La Ligue Démocratique, en réunion de Secrétariat Permanent, exprime sa vive préoccupation face à la propagation de l’épidémie Covid-19. Les jallarbistes, conscients du danger que constitue cette épidémie, appellent la population au respect strict des mesures d’hygiène préventives pour éradiquer la propagation du COVID-19. C’est un impératif, selon eux, que toutes les forces vives de la Nation se mobilisent, au-delà de leurs convictions partisanes, pour faire face, d’ores et déjà, à cette épidémie dont les conséquences sur la santé des populations et sur l’activité économique peuvent être désastreuses. A ce propos, la Ligue démocratique (LD) demande à ses militants d’initier des campagnes de sensibilisation et d’information ou à y participer partout sur le territoire national. Au gouvernement, les jallarbistes l’invite à accroître, d’une part, les actions de sensibilisation, et d’autre part, à prendre des mesures hardies contre la désinformation sur le Covid-19. Pour la Ligue Démocratique, les fausses informations et les rumeurs contre-productives sont susceptibles de créer la psychose chez les populations et des mouvements de panique inappropriés. Les jallarbistes exhortent également les autorités en charge de la gestion de l’épidémie à faire preuve de transparence dans la communication du traitement des patients.
Soutien des leaders du CRD
Les leaders du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) encouragent l’ensemble des services compétents de l’Etat, médicaux et paramédicaux, engagés dans la lutte contre le Coronavirus, une maladie très contagieuse. Ils saluent leur sens élevé de la responsabilité et les félicitent pour le professionnalisme rassurant dont ils ont fait montre jusqu’ici dans l’organisation et la mise en œuvre de la riposte contre le Coronavirus. Aussi, marquent-ils leur solidarité et leur empathie aux peuples du monde, particulièrement au peuple sénégalais qui, au demeurant, restent mobilisés pour vaincre cette pandémie. Toutefois, la conférence des leaders exhorte les populations à respecter les consignes et les mesures de sécurité édictées par les autorités et les services compétents afin d’éviter une propagation de la maladie. Ils pensent que le peuple est interpellé pour faire face à cette pandémie grave qui constitue un défi majeur à relever pour notre jeune nation.
Libération de Guy Marius Sagna
Restons avec les leaders du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) qui se félicitent de la libération de Guy Marius Sagna par une lutte âpre des démocrates et des patriotes pour le respect des Droits Humains et de la Démocratie. Ce combat pour l’exercice des libertés démocratiques et pour la protection du pouvoir d’achat des populations par le rejet de la hausse injustifiée du prix de l’électricité porté par la Plateforme Nio Lank, selon le Crd, reste et demeure une question de principe. Par ailleurs, le Crd décrit un tableau sombre de la situation économique du pays marquée par un endettement excessif sans précédent avec une dette qui s’établit à près de 12 000 milliards Fcfa dont le remboursement compromet déjà la disponibilité des revenus futurs de nos ressources naturelles tel le pétrole.
L’IRESSEF prêt pour le coronavirus
L’Institut de Recherche en Santé de Surveillance Epidémiologique et de Formation (IRESSEF), basé à Diamniadio, a la technologie et l’expertise lui permettant de faire des tests de diagnostic sur le coronavirus, a assuré jeudi son président-fondateur, le scientifique sénégalais Souleymane Mboup. Pr Souleymane Mboup et son équipe ont toutes les dispositions pour faire des tests sur le coronavirus, mais également pour participer à des projets de recherches sur l’épidémie. A l’en croire, l’institut dispose la technologie et l’expertise qu’il faut pour faire le diagnostic du coronavirus. Il a confié à «L’Aps», qu’il y a lieu de s’inquiéter parce que nous avons vu comment l’épidémie a évolué. Le nouveau coronavirus (Covid-19) a une capacité de transmission plus importante que celle des autres coronavirus, dit-il. Pr Mboup a insisté sur la nécessité de gérer avec transparence l’épidémie de coronavirus et souhaite que les statistiques relatives à la maladie soient données avec exactitude. Il estime que les autorités sanitaires ont mis en place «un dispositif efficace» de riposte contre l’épidémie de coronavirus.
KEEMTAAN GI : Dos au mur
le petit Gorgui connu pour sa roublardise maintiendra-t-il le statut du ni non, ni oui ? Non, non, il ne nous fera pas cet affront d’être moins vertueux que son homologue Ivoirien qui n’a rien fait comme exploit, si ce n’est d’avoir respecté la Constitution de son pays. Dans les règles de l’art et le respect du jeu démocratique. Voudra-t-il, notre Ngorsi, qu’on le range dans le même sac que le vénal Condé ? surtout qu’il est, lui, un jeune parmi ces vétérans de la politique qui ont guerroyé avant de parvenir au pouvoir. Contrairement à ces derniers, lui si candide dans ses habits de martyr, on l’avait adopté avant qu’il nous montre son vrai visage. sa gestion qu’il voulait sobre et vertueuse, est devenue des plus calamiteuses. D’une férocité extrême, il « tue » tous ses potentiels adversaires. Dos au mur ! Il a dû maudire Ouattara pendant que les prétendants au Trône, qui n’osent éternuer, se payaient quelques belles chorégraphies dans le secret de leur bureau. ses jeunes hâbleurs, qui sont d’une nullité effarante, foutront certainement la paix à ceux qu’ils accusent de traitrise, parce que ambitieux et voulant, eux aussi, diriger le pays. En tout cas, le Chef craint de dire la vérité à nos chefs religieux qui sont en train de jouer avec le feu de ce virus qui tue ! sans être dans la même situation que notre charmant pays, l’Arabie saoudite a interdit la Oumra. Et si la situation n’est pas maitrisée, ses dirigeants interdiront sans état d’âme le grand pèlerinage. En Iran, les grandes prières du vendredi sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Et pourtant, à ce que l’on sache, ces deux pays ne sont pas moins musulmans que le Sénégal ! Mais voilà, là-bas, les pouvoirs sont solides et courageux tandis que chez nous… Kàccoor Bi
LA COMMUNAUTE MOURIDE EN DEUIL EL HADJ MBACKIOU FAYE PERD SON GRAND-FRERE
Après la disparition accidentelle de serigne Abdourahmane Fall Tilala, la communauté mouride vient d’être frappée par un autre deuil. le représentant du Khalife général des Mourides à Dakar, El Hadj Mbackiou Faye, par ailleurs administrateur de la mosquée Massalikoul Djinane de Colobane, a perdu son grand-frère El Hadji Pape Amadou Faye. Décès survenu, hier jeudi, vers 20 heures des suites d’une longue maladie. la levée du corps est prévue ce vendredi matin à 10 heures, à l’hôpital Principal de Dakar. Il sera inhumé à Touba. Notable à Grand-Dakar et fervent talibé de serigne Touba, Pape Faye, comme on l’appelait, était un homme d’une dimension sociale et spirituelle sans commune mesure. Discret et effacé, Pape Faye était le plus grand transporteur de Grand-Dakar pour avoir consacré toute sa vie au travail. Et surtout au rayonnement du mouridisme en France durant les années 70. Après serigne Abdourahmane Fall Tilala, les quartiers jumelés de Grand-Dakar et Niary Tally perdent encore un illustre fils. En cette douloureuse circonstance, « le Témoin » présente ses condoléances les plus attristées à El Hadj Mbackiou Faye et à toute la communauté mouride.
ACCUSE D’AVOIR RECRUTE 72 CHARGES DE MISSION ET CONSEILLERS EN UN JOUR MIMI TOURE PORTE PLAINTE CONTRE BARA NDIAYE
Invité par notre consoeur Maïmouna Ndour Faye de la 7tv, l’Administrateur de la Maison de la presse a accusé Mme Aminata Touré d’avoir recruté 72 Chargés de Mission et Conseillers en un jour. Des accusations que la Présidente du Conseil Économique, social et Environnemental (Cese) n’a pas voulu laisser passer. Elle a ainsi porté plainte contre Bara Ndiaye... Tout porte à croire que Bara Ndiaye, Administrateur de la Maison de la Presse, a franchi le Rubicon dans sa croisade contre Aminata Touré, la Présidente du Conseil économique, social et environnemental. Une sommation interpellative a été en effet envoyée par voie d’huissier pour qu’il confirme ses déclarations. Invité par Maïmouna Ndour Faye, le maire de Méouane avait accusé l’ancien Premier ministre en ces termes : «Je vous donne une information et si Aminata Touré la nie qu’elle porte plainte contre moi pour diffamation : en un jour, elle a recruté soixante-douze Chargés de Mission et Conseillers. Elle l’a fait ces derniers jours au Conseil économique, social et environnemental. Je parle à la télévision, nous sommes dans un Etat de droit (Ndlr, ah bon ?) avec une justice, si ce que je dis n’est pas avéré, qu’elle porte plainte. Elle tisse son réseau.» Considérant que cela relève de la pure diffamation dans le but de porter atteinte à sa réputation, Mme Aminata Touré a immédiatement saisi, selon un communiqué de presse, ses avocats pour servir une citation directe à Bara Ndiaye. Ça craint pour l’Administrateur de la Maison de la Presse pris au mot par Aminata Touré, s’il ne parvient pas à démontrer devant le tribunal le recrutement par la Présidente du Cese de soixante-douze Chargés de Mission et Conseillers en une seule journée…
HAUSSE DU PRIX DE L’ELECTRICITE MAMADOU NDOYE DEFEND MAKHTAR CISSE
L’information a été livrée par nos confrères de Canal 221. Selon qui Mamadou Ndoye estime que la hausse du prix de l’électricité ne se justifie pas par « une mauvaise gestion de Senelec, d’ailleurs cela ne vient même pas de la Senelec ». L’ex-secrétaire général de la ligue démocratique (ld) et ancien ministre de l’Alphabétisation sous le président Abdou Diouf avant de travailler pour le compte de la Banque mondiale, Mamadou Ndoye, donc, croit dur comme fer que la hausse du prix de l’électricité est une décision du gouvernement, parce que ce dernier a besoin d’argent liquide. « C’est ça la vérité. Les gens ont attaqué Makhtar Cissé, parce qu’il fut un temps, il avait déclaré que le Sénégal pouvait baisser le prix de l’électricité, ce qui était vrai. Parce que si cela ne dépendait que de la Senelec, le prix de l’électricité allait baisser considérablement. Mais, cette hausse n’est pas une décision de la Senelec, c’est l’Etat qui a besoin de l’argent », déclare l’ex-patron de ld qui était invité à l’émission Face à Pape Alé sur la senTv.
LEOPOLD SEDAR SENGHOR
Officiellement, le Sénégal n’a plus qu’une porte d’entrée aérienne : l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). Ce qui est vrai…en partie seulement. Car, censé être transformé en aéroport militaire, « Léopold Sédar Senghor » est toujours en activité. Chaque jour, des appareils y atterrissent… qui ne sont pas toujours militaires ! Les riverains peuvent en témoigner qui, nuit et jour, voient des aéronefs s’y poser. la question que nous posons en ces temps de coronavirus est la suivante : existe-t-il un dispositif sanitaire à l’aéroport Léopold Sédar Senghor pour contrôler les passagers qui débarquent des appareils qui y atterrissent ? On attend avec impatience la réponse des autorités !
SERIGNE ABDOURAHMANE FALL TILALA REPOSE DESORMAIS A TOUBA
C’est à 15 heures pile que le véhicule qui transportait la dépouille de serigne Abdourahmane Tilala a franchi le seuil du portail du cimetière Bakhiya de Touba, relate DakarActu. L’autre véhicule dans lequel se trouvait sa défunte épouse suivait juste derrière. Quelques minutes auparavant, c’était la prière mortuaire pour les deux disparus non loin de la grande mosquée et plus précisément dans la partie Est, à quelques mètres des anciens cimetières. Pour les besoins la cérémonie, le Khalife Général des Mourides avait envoyé serigne Fallou Mbacké Abdou Khadre. À côté, il était possible de remarquer une forte présence de chefs religieux, et plus particulièrement de descendants de serigne Massamba Mbacké. C’est ainsi, accompagné d’une foule impressionnante, que serigne Abdourahmane Fall Tilala a été inhumé, à une dizaine de mètres d’un autre illustre mouride : serigne Cheikh Béthio Thioune. Il était exactement 15 h 25 minutes. À peine l’inhumation terminée, le véhicule de la défunte épouse de Tilala s’est ébranlé vers l’est. Sokhna Faty Gaye a aussi été inhumée à Bakhiya. Cette petite-fille de serigne Massamba aura le privilège de reposer à jamais à quelque 200 mètres de son valeureux époux. Des pleurs et parfois des cris ont rendu l’atmosphère plus pesante. la gendarmerie était là pour éviter les débordements. Il faut signaler que Bou Faye, lui aussi décédé à la suite de l’accident, a été inhumé à Diourbel, en cours de route. Me Alioune Badara Cissé, le Médiateur de la République, et Moussa sy, maire des Parcelles assainies où habitait Tilala ces dernières années, sont parmi les hommes politiques aperçus à Bakhiya.
MEDIAS L’ANCIEN DG DU SOLEIL CHEIKH THIAM LANCE BUSINESS NEWS
les médias sénégalais se sont enrichis d’une nouvelle publication, « BUSINESS NEWS » lancée par l’ancien directeur général du quotidien national « le soleil » Cheikh Thiam. la publication, un magazine économique des décideurs est un mensuel. Après un détour au niveau du Club des investisseurs du Sénégal du grand manitou de la SEDIMA Babacar Ngom, Cheikh Thiam a décidé de retrouver, ce qu’il a toujours connu et aimé, la presse notamment la presse économique. Dans l’édito du premier numéro février-mars, il écrit que « BUSINESS NEWS ambitionne de participer activement au débat économique, en Afrique en général et au Sénégal plus particulièrement. A travers une approche professionnelle novatrice qui revient à donner la parole aux acteurs économiques, ce journal est l’aboutissement d’une passion pour l’information économique et financière qui bouillonne en nous depuis d’un quart de siècle ». le premier numéro présente une mise en page bien faite. Il pose le débat sur le classement Mercer 2019 : Dakar, 13e ville africaine la plus chère. Bon vent, cher confrère !
MAISON DE LA PRESSE : Monsieur le Président, et si vous rembarriez votre Bara ?
Selon la Constitution, le président de la République nomme aux envois civils et militaires. Et, de fait, il peut même nommer son cheval — qui est l’emblème de son parti — comme Ambassadeur comme le fit jadis Caligula si tel est son bon plaisir ! Là, n’est pas le problème. Le problème c’est que la Presse est un métier à part. Un métier composé d’hommes et de femmes jaloux de leur liberté. Des artistes qui n’admettent pas d’être corsetés ou embrigadés. Et les lieux où ils se retrouvent doivent symboliser cette liberté. Non seulement ils doivent être des espaces de liberté mais encore, ceux qui les dirigent ne doivent pas être assujettis ni, en principe, encartés. En tout cas, c’est ce qui est souhaitable. Dans toutes les grandes démocraties du monde, les Maisons de la Presse sont donc l’affaire des journalistes. Sauf au Sénégal où le président de la République, plutôt que de laisser la profession, comme c’est l’usage, choisir l’Administrateur de sa Maison, si tant est qu’elle lui appartient bien sûr, a nommé un jeune militant de son Parti ! Un jeune journaliste, certes, mais qui n’a jamais réellement exercé et qui, en tout cas, n’a pas le profil en termes d’ancienneté pour diriger une Maison de la Presse. Résultat : Une bonne partie des journalistes, pour protester contre cet état de fait, n’y met jamais les pieds. Hélas, ce jeune homme, plutôt que d’essayer d’effacer ce péché originel en se démultipliant pour animer cette Maison de tous les journalistes, se distingue plutôt par des sorties claniques de politique politicienne pour dézinguer, tel Don Quichotte, des adversaires du président de la République au sein de son parti. On veut bien ! Sauf que ces combats internes à l’APR n’intéressent pas la Presse et brouillent la visibilité déjà très obscurcie de sa Maison qui donne l’air d’une permanence annexe de l’APR ! Pour dire que le président ferait œuvre de salubrité publique en débarrassant la Presse nationale du sauvageon qu’il a nommé à la tête de cette structure qui appartient en principe à tous les journalistes du Sénégal. Lesquels voient avec beaucoup de peine ce jeune homme donner l’impression d’utiliser leur Maison comme un tremplin pour mener des combats picrocholins contre d’invisibles ennemis de son chef au sein du parti présidentiel !
Le Témoin
Coronavirus : Les visites interdites dans les prisons jusqu’à nouvel ordre
C’est une des mesures phares prises par les autorités judiciaires pour lutter contre la propagation du coronavirus. L’Administration pénitentiaire, a, dans un communiqué signé ce jeudi 05 mars 2020, informé l’opinion publique de la suspension, jusqu’à nouvel ordre, de toutes les autorisations d'accès au sein des établissements pénitentiaires accordées aux représentants diplomatiques, associations, organisations non gouvernementales, étudiants et chercheurs. Ce, en raison de la propagation du Coronavirus au Sénégal. Par conséquent, toutes les rencontres et festivités programmées dans les prisons dans le cadre de la célébration de la journée du 08 mars 2020 sont reportées.
Coronavirus au Sénégal : Un cas suspect à l'hôpital Dalal Diam
Un nouveau cas suspect est annoncé à l'hôpital Dalal Diam de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise. Selon une source de Seneweb, il s'agit d'une dame de nationalité sénégalaise. Elle est en train d’être prise en charge dans ladite structure sanitaire en attendant l’intervention des éléments de l’institut Pasteur qui sont déjà interpellés. "Elle est arrivée sur les lieux vers les coups de 10h", précise une source de l’hôpital, qui fait constater, pour le déplorer que "ce cas porte un énorme coup à l’hôpital parce que les patients sont en train de déserter les lieux".
Guinée: 22 joueurs d'un club de ligue 2 morts dans un accident
Au moins 22 joueurs d'un club de ligue 2 en Guinée sont morts jeudi dans un terrible accident sur la nationale N1 au niveau de Timbo (Mamou, 275 Km de Conakry), selon le site infochrono. D'après nos confrères, les joueurs se rendaient à Kankan pour affronter Karfamoriah FC, comptant pour la première journée de ligue 2. Le journal qui cite ses sources, indique que les 22 corps se trouvent à la mosquée de Timbo, 50 km de la ville carrefour Mamou.
Rappel à Dieu Abdourahmane Fall Tilala : Le témoignage de Madické Niang
Des réactions et des témoignages fusent de partout, depuis le rappel à Dieu du guide des Maures du Sénégal, Chérif Abdourahmane Fall Tilala. Madické Niang n’a pas été en reste. Présent lors de la levée du corps de son ami de longue date, il a ainsi présenté ses condoléances à toute la nation pour la disparition de cet illustre homme. «Chérif était un ami. Nous nous sommes connus en 1978, en Côte d’Ivoire. Nous avons été attirés l’un et l’autre par notre adhésion et appartenance au mouridisme. C’est quelqu’un qui aimait profondément Cheikh Ahmadou Bamba et Cheikh Ibrahima Fall. C’était un guide hors pair, quelqu’un qui s’est comporté de manière honorable, mais aussi un homme qui aimait faire le bien. C’est un homme respectable que le Sénégal vient de perdre. C’est moi qui l’avais mis en relation avec le président Abdoulaye Wade ainsi qu’au président Macky Sall. Nous étions si proches, qu’il m’avait choisi pour être le parrain de mariage de l’un de ses fils. Je viens de perdre un guide et un ami de longue date. Mais, bien au-delà de ma personne, c’est tout le Sénégal qui vient de perdre un digne fils et un illustre chef religieux. J’adresse mes plus sincères condoléances à toute la Ummah Islamique, à toute la communauté mouride ainsi qu’aux familles éplorées de feu Serigne Abdourahmane Fall Tilala, de son épouse et de son ami de toujours. Que le paradis éternel soit leur dernière demeure».
Axe Tattaguine-Ndiosmone : 26 blessés dans un carambolage sur la RN 1
Un carambolage a fait 26 blessés dont 4 grièvement, tôt ce matin sur la route nationale N° entre Tattaguine et Ndiosmone. C’est un car Ndiaga Ndiaye et une autre voiture de type particulier qui déclenchent le carambolage, selon la Rfm. A noter que l’accident malheureux a eu lieu aux environs de 7 heures 30 minutes. Les accidents sont récurrents sur l’axe Ndiosmone-Tattaguine. En octobre 2019, un bus qui devait faire une liaison Sénégal-Guinée, avait fait une sortie de route à Tattaguine. Deux personnes ont perdu la vie. Au mois de mai, un jeune, qui traversait la Route nationale à Tattaguine, a été mortellement fauché par un bus en provenance de Kaolack.
Coronavirus : une employée de l'ONU à Dakar contaminée
Une employée britannique de l'ONU à Dakar fait partie des quatre personnes contrôlées positives au coronavirus au Sénégal et il s'agit du premier cas au sein des Nations unies au niveau mondial, a annoncé jeudi le bureau de l'ONU dans la capitale sénégalaise. "Le 4 mars, le premier cas de Covid-19 (Coronavirus) au sein de l'Organisation des Nations unies (ONU) à Dakar, Sénégal, a été confirmé", selon un communiqué de l'ONU. Une porte-parole de l'ONU à Dakar a confirmé qu'il s'agissait bien du premier cas positif sur l'ensemble du personnel des Nations unies. Le Sénégal avait annoncé mercredi deux nouveaux cas de coronavirus, un Français et une Britannique, portant à quatre le nombre de personnes contaminées dans le pays, après deux autres Français, lundi et mardi. Ce bilan n'a pas évolué jeudi, a indiqué le ministère de la Santé, qualifiant de "stable" l'état des quatre patients. La Britannique, âgée de 33 ans, est arrivée à Dakar le 24 février en provenance de Londres, avaient indiqué les autorités sénégalaises. L'ONU a confirmé ces informations, précisant qu'il s'agissait d'une de ses employées. "Le protocole d'urgence a été activé et la patiente a été placée en isolation dans un hôpital de la capitale", selon le communiqué. "Une investigation par des épidémiologistes du ministère de la Santé est actuellement en cours afin de tester les personnes dans l'entourage de la patiente sur la base du critère du contact". "Afin de respecter le droit à la confidentialité de l'information concernant l'état de santé du patient, aucune information supplémentaire ne sera donnée", ajoute l'ONU.