Le Dg de l’Iseg convoqué à la Brigade des mœurs
Le Directeur général de l’Institut supérieur de gestion Iseg est empêtré dans une rocambolesque affaire de mœurs. Mamadou Diop est accusé par une jeune fille de 17 ans de l’avoir mise en grossesse et de ne pas le reconnaître. Hier, la demoiselle révélée au public par l’émission Sen petit Gallé de Rfm a câblé «L’As» pour informer qu’elle a déposé sa plainte au niveau de la brigade des mœurs du commissariat central de Dakar, et que Diop est convoqué ce matin pour audition. D’après elle, ce dernier avait d’abord accepté la paternité de l’enfant avant de se rétracter. Joint au téléphone, l’accusé Mamadou Diop n’a pas souhaité en parler.
Hamady Dieng de Rampe remplace Socé Diop
Enfin le chef de l’Etat a décidé de sanctionner. Epinglée par le dernier rapport de l’Ofnac rendu public hier, et à la retraite depuis fort longtemps, Socé Diop Dionne a été virée et remplacée par un fidèle parmi les plus fidèles du chef de l’Etat : Hamady Dieng. Jusque-là directeur des Constructions au Ministère de l’Intérieur, Dieng a été nommé Directeur général de l’Agence de Construction des Bâtiments et Edifices publics. Une bonne planque pour un des plus grands défenseurs du chef de l’Etat. Coordonnateur du mouvement politique Rampe, Hamady Dieng est aussi responsable politique à Kanel. Syndicaliste doublé d’un militant chevronné de la gauche, il fait partie des formateurs de Macky Sall dans Aj Pads. Membre fondateur de l’Apr, il est de la première vague d’émigrés ayant tout laissé au Gabon où il était professeur de Maths pour accompagner Macky Sall au pouvoir. Libre d’esprit, il n’hésite jamais à monter au créneau pour critiquer la gestion de l’Apr par son président, notamment sur les choix des membres du Secrétariat exécutif national.
Le Canada dément le rapatriement de ses compatriotes
Il y a vraiment beaucoup « d’intox » par ces temps de coronavirus. Hier, une rumeur faisant état de la décision du Canada de rapatrier ses ressortissants a circulé dans les réseaux sociaux. Rien de plus faux. La chargée de relations publiques de l’ambassade du Canada a rappelé «L’As» qui avait tenté de la joindre la veille, pour recouper cette rumeur. D’après Madame Khady Bèye, le Canada n’a nullement envisagé de rapatrier ses citoyens à cause des cas de coronavirus notés au Sénégal. Toutes nos excuses.
Il vole plus de 7 millions de francs à son père
Pour faire le bamboula, Cheikh Awa Balla Sène a ourdi un plan avec ses copains pour cambrioler la maison de son père qui se situe à Fass Mbao à la cité Mandela. Aux nombres de 6, ils ont volé 7 millions 400 000 de francs de CFA à Mor Sène avant de partager le butin. Suite à cela, ils ont été attraits hier à la barre de la chambre criminelle de Dakar pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec usage d’arme et de locomotion avec violence et abus de confiance. Les accusés risquent des peines allant de 3 à 10 ans de travaux forcés. Délibéré au 18 mars prochain.
L’ex-député Mor Talla Diouf n’est plus
La commune de Mérina Dakhar est en deuil, avec la disparition de l’ancien député Mor Talla Diouf rappelé à Dieu dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 mars, à l’hôpital Principal de Dakar. Grand responsable libéral, Mor Talla Diouf a intégré l’Assemblée Nationale en 2001, après la survenue de la première alternance politique. Membre de la coalition Sopi, il a été secrétaire élu. Mais avec les démêlées politiques qui avaient opposé Me Abdoulaye Wade à son fils putatif Idrissa Seck, Mor Talla Diouf avait rejoint le camp de ce dernier et faisait partie du groupe des députés frondeurs. Il était membre fondateur de Rewmi, mais il a fini par retourner au PDS. Mais depuis les élections législatives, il a rejoint le Président Macky Sall et travaillait avec Aymérou Gningue président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar et par ailleurs maire de Mérina Dakhar. D’ailleurs, ce dernier a été à ses côtés depuis sa maladie et hier, il l’a accompagné jusqu’à sa dernière demeure. Selon nos sources, le soutien du Président Macky Sall à l’endroit du défunt alors qu’il était à l’hôpital et à l’endroit de la famille a été de taille, ainsi que celui du Président de l’Assemblée Nationale. Mor Talla Diouf a été inhumé hier à Touba Kane, une localité de la commune de Koul.
Entreprenariat féminin pour l’émergence à Thiès
L’entreprenariat féminin pour l’émergence «Andu Nawle» a installé sa cellule de Thiès. C’est un bras technique du mouvement alternatif citoyen «Andu Nawle» de l’ancien ministre Abdou Fall, dont le programme est basé sur l’économie sociale et solidaire. C’est la coordonnatrice nationale Odylle Gazy, accompagnée de la Secrétaire Générale Oulèye Siré Bâ, Ndèye Fatou Sarr chargée des programmes, Ndèye Fatou Fall chargée des relations avec les institutions financières, qui a procédé à l’installation de la cellule, avec à sa tête Fatou Seck, enseignante à la retraite et femme de développement. Il s’agit, selon elle, d’aider les femmes à mieux entreprendre et réussir surtout dans l’industrialisation. A cet effet, il sera créé un incubateur d’entreprise et une centrale d’achat, qui sera le fruit du labeur des femmes. Cette approche à ses yeux, va apporter beaucoup de plus value en terme surtout de vente de leurs propres produits, d’où la création d’emplois et la promotion de la production locale et du consommer local.
Nominations
Restons avec les nominations en conseil des ministres pour dire que le Commissaire de Police, Médoune Hane Tall en service à la Direction du Budget et des Matériels de la Direction générale de la Police nationale, est nommé Directeur de Construction au ministère de l’Intérieur. Le juriste André Amath Diouf est promu Inspecteur des Affaires administratives et financières, au ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire. Makhtar Ba est également nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au ministère de la Santé et de l’Action sociale, en remplacement de Mme Mintou Sidibé. L’ingénieur géologue de conception, Magatte Sène est nommé Inspecteur technique au ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
Macky adoube la DER
Le Président Macky Sall est satisfait du travail abattu par la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER /FJ), pour asseoir une politique durable et pragmatique de promotion de l’entreprenariat et de création d’emplois. En réunion de conseil des ministres hier, il s’est félicité des résultats encourageants, obtenus par la DER après deux années d’activités, grâce à la mobilisation de plus de 31 milliards de FCFA de financements effectifs. A l’en croire, cette enveloppe a permis de financer près de 70.000 bénéficiaires directs, dont 75% de femmes, renforçant ainsi la mise en œuvre diligente de la stratégie nationale d’autonomisation économique des femmes. Pour consolider les acquis et intensifier les interventions, le chef de l’Etat a demandé au ministre des Finances et du Budget et son collègue de l’Economie, du Plan et de la Coopération d’accélérer les procédures d’entrée en vigueur des nouveaux financements extérieurs (prêts et dons) de la DER, lesquels culminent, aujourd’hui à 95 milliards FCFA. Dans le même ordre d’idées, il a demandé au ministre de la Famille de lui faire parvenir un rapport annuel sur l’autonomisation économique des femmes.
OFNAC
Le chef de l’Etat, au sujet de la transparence de la vie publique, a informé le Conseil avoir reçu, le vendredi 28 février 2020, les rapports 2017 et 2018 de l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Il a félicité Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté, Présidente de l’Ofnac, ainsi que les membres sortants et reconduits de l’Organe pour l’engagement républicain et le travail de qualité réalisé. Il a rappelé au Gouvernement son attachement primordial au renforcement de la transparence dans la conduite de l’action publique et exhorté tous les agents de l’Etat à cultiver le sens élevé du patriotisme et l’exemplarité dans l’exercice quotidien de la charge publique.
Universités de Ziguinchor et du Sine Saloum
La situation dans les universités préoccupe le chef de l’Etat. En réunion de conseil des ministres hier, Macky Sall a demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation Dr Cheikh Oumar Hann de faire prendre toutes les dispositions urgentes pour le règlement sans délai des questions académiques, et l’amélioration notable des conditions de vie et d’études des étudiants au niveau des campus des Universités Sine Saloum ElHadji Ibrahima Niasse et Assane Seck de Ziguinchor. Demande a été faite au ministre du Travail et du Dialogue social de hâter le processus de validation consensuelle et d’adoption, dans les meilleurs délais, de l’avant-projet de Code de Sécurité sociale.
LE DG DE L’ANAT EXPLIQUE LES ENJEUX DU PNADT
Le Plan national d’aménagement et de développement territorial (PNADT) permettra de doter le Sénégal d’un outil intégré et partagé d’aménagement du territoire, a indiqué le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mam
Dakar, 5 mars (APS) – Le Plan national d’aménagement et de développement territorial (PNADT) permettra de doter le Sénégal d’un outil intégré et partagé d’aménagement du territoire, a indiqué le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mamadou Djigo.
M. Djigo intervenait, mercredi, à Dakar, lors d’un atelier de partage sur le Plan national d’aménagement et de développement territorial (PNADT) avec la presse.
"Cette vision est mise en œuvre dans le PNADT à travers cinq axes d’aménagement et de développement du territoire, à savoir l’environnement et les ressources naturelles, la démographie et les dynamiques spatiales, le développement humain, le système productif et l’intégration régionale et sous régionale et la gouvernance territoriale", a-t-il souligné.
Selon lui, ces différents axes qui s’articulent autour de vingt orientations stratégiques visent "un accès équitable et de qualité aux services sociaux de base, l’amélioration du cadre de vie et de l’habitat, le renforcement de la sécurité publique et les dispositifs de prévention et de gestion des risques, réduire l’inégalité sociales (…) afin de matérialiser la vision du PSE’’.
A cela s’ajoutent aussi, a-t-il dit, ’’l’augmentation et la diversification de la production du secteur primaire, la promotion de l’émergence de pôles de développement par une variation adéquate des ressources et potentialités des territoires, le renforcement du cadre de gouvernance territoriale (…).
44Les principaux élément déterminants dans la reconfiguration du territoire à l’horizon 2035 sont la hiérarchie fonctionnelle des établissements humains, les pôles de développement, les infrastructures de transport et les infrastructures
énergétiques’’, a-t-il indiqué.
Le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) estime que‘’du point de vue institutionnel, le PNADT constitue un levier pour la mise en œuvre et l’approfondissement de l’Acte 3 de la décentralisation et pour la territorialisation des projets et programmes du Plan Sénégal émergent".
"Il identifie les perspectives de développement dans le cadre du Plan Sénégal émergent et dégage suivant une démarche participative les enjeux d’aménagement du territoire", a expliqué M. Mamadou Djigo.
Il a rappelé que le processus d’élaboration du PNADT, ’’participatif et inclusif’’, a été lancé le 30 décembre 2014 par la Commission nationale de l’Aménagement du territoire (CNAT).
Le PNADT a été validé par l’ensemble des acteurs et approuvé au cours du Conseil présidentiel sur l’aménagement du territoire, tenu le 20 janvier 2020.
Le sabre du Chef n’a pas tardé à trancher la tête de la malheureuse directrice générale de l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics. Une agence qui, soit dit en passant, est une niche de grande corruption depuis qu’elle existe. Autrement dit, depuis la gestion des socialistes. Les entrepreneurs n’ignorent pas les règles à suivre pour se voir attribuer un marché et ceux qui ne veulent pas mourir idiots se conforment aux desiderata de ces tout - puissants fonctionnaires qui sont loin de crever la dalle. Vous pouvez vérifier et c’est un euphémisme de le dire. Tant pis pour la dame. Peut -être que dans son Ndoucoumane, elle ne pèse pas lourd. Ce, contrairement à tous ces autres messieurs et dames épinglés avant elle et qui continuent de jouir du fruit de leurs rapines. D’autres porteurs de voix sont même récompensés avec des portefeuilles plus balèzes. Ne pensez surtout pas à… Han ! Et défense de crier aux voleurs car, si ça se trouve, c’est le Chef lui-même qui sortira pour défendre ses protégés. Pour le reste, on verra ce que la Justice fera du dossier du frère. Ce même si l’ami du frère était venu à la rescousse pour nous vendre l’idée que ce n’est pas Sall qui est épinglé, mais le fils de l’autre qui s’est réfugié à Qatar. C’est beau, l’amitié. Tant pis pour ceux qui ont gobé cette entreprise de falsification de la vérité. Car Dieu sait qu’ils sont nombreux ces brigands que le Chef protège ou d’autres dont les dossiers sont rangés dans les tiroirs du proc. Et tant pis encore pour la lampiste Socé qui n’avait qu’à peser plus lourd politiquement ! Il fallait un agneau pour le sacrifice. Ça a été elle. La gestion sobre et vertueuse est sauve.
kàccoor bi
COMMISSAIRE DE MÉDOUNE HANE TALL UN POLICIER-INGENIEUR EN GENIE CIVIL PROMU !
Hier, en Conseil des ministres, le Commissaire de police Médoune Hane Tall, précédemment en service à la Direction du Budget et des Matériels de la Direction générale de la police nationale, a été nommé Directeur des Constructions au Ministère de l’Intérieur. Comme quoi, le commissaire Tall est désormais chargé des projets et programmes de construction de tous les édifices et ouvrages de la police et des Sapeurs-pompiers ainsi que d’autres corps et services relevant du ministère de l’Intérieur. Notamment l’administration territoriale. Jamais une promotion n’avait fait une telle unanimité dans les rangs de la police que celle du commissaire Médoune Hane Tall qui est un crack incontestablement. Jugea-en : en dehors de sa formation à l’Ecole nationale de police d’où il est sorti (vice-major) avec le grade de Commissaire, Médoune Hane Tall est également un brillant ingénieur en génie civil capitalisant huit ans d’expérience. Ancien enfant de troupe, il avait réussi le concours d’entrée à l’Ecole polytechnique de Thiès d’où il est sorti major de sa promotion en 2010. Non satisfait de son diplôme d’ingénieur, Médoune Hane Tall, 31 ans, est allé poursuivre ses études à l’Ucad pour un master en management et régulation des marchés publics. Puis, son rêve de devenir policier s’est réalisé après son admission à l’Ecole nationale de police. Autant de choses qui font que la nomination de ce jeune commissaire de police surdoué à la tête de la Direction de la Construction au Ministère de l’Intérieur n’est pas une surprise puisque le président de la République n’a fait que mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Souhaitons seulement que le commissaire Tall soit épargné par des « jaloux » et détracteurs qui minent malheureusement les rangs de notre prestigieuse police nationale. Ce même si, encore une fois, sa nomination a fait l’unanimité !
CORONAVIRUS AU CŒUR DU CONSEIL DES MINISTRES
Outre d’avoir été à la base de la mise en quarantaine des ministres de l’Agriculture et de l’Elevage du Conseil des ministres, le coronavirus était au cœur de la rencontre hebdomadaire du gouvernement. Le Chef de l’Etat, tout en rappelant avoir présidé, le lundi 02 mars, un Conseil présidentiel sur le Coronavirus, a demandé au Ministre de la santé, président du Comité national de Gestion des épidémies, de renforcer, en relation avec les acteurs publics, privés et les partenaires impliqués, la vigilance et les dispositifs d’alerte précoce et de prise en charge rapide et efficace au niveau de nos établissements de santé. Le président de la République a notamment insisté sur l’impératif d’une surveillance rigoureuse, permanente et efficiente de nos frontières. Il a, par ailleurs, informé avoir validé le plan national de riposte contre l’épidémie à Covid-19 avec la mise en place immédiate de ressources financières supplémentaires d’un montant de 1.440.584.650 fCfA. Il a souligné la nécessité de faire fonctionner le dispositif de riposte 24h/24, au regard du niveau de menace très élevé. Le Chef de l’Etat a, en outre, invité le Ministre de la Santé à accélérer, au sein de la pharmacie nationale d’Approvisionnement (pNA), l’acquisition, la mise à disposition et la distribution des produits, matériels et consommables essentiels pour une prise en charge adéquate des cas suspects ou confirmés de malades, dans les structures sanitaires ciblées, et à veiller à la constitution systématique d’un stock de sécurité.
LE CORONAVIRUS BLOQUE LES MISSIONS A L’ETRANGER
Thiey ce casse-chinois va aussi avoir des répercussions positives dans les caisses de l’Etat. Nos autorités, voyageurs dans l’âme notamment le chef de l’Etat, sont désormais dans le confinement. Comme il l’avait décidé lundi lors du Conseil présidentiel sur cette maladie, le Chef de l’Etat a rappelé avoir décidé de réduire au strict minimum les missions des agents publics à l’étranger et de recourir au besoin à nos représentations diplomatiques. par ailleurs, il a demandé aux ministres de ne pas effectuer de mission en dehors du territoire national. Le président de la République n’a d’ailleurs pas manqué de demander nos compatriotes à rester vigilants et prévenants face à tous les vecteurs potentiels de propagation du virus.
MACKY SALL BOULEVERSE SON CALENDRIER
Le coronavirus a bouleversé le calendrier du président de la République. Macky Sall, se disant attaché au principe de précaution, a recommandé de différer la célébration ou la tenue de certains évènements populaires inscrits dans le calendrier républicain notamment la journée nationale de salubrité du 07 mars 2020, ainsi que la journée internationale de la femme prévue le 08 mars 2020. Le président de la République a également décidé de reporter au 05 avril 2020, le début de la tournée économique initialement prévue le 24 mars 2020, ainsi que le Conseil des ministres délocalisé de Matam. Et les gamous et autres innombrables magals ?
MESURES INDIVIDUELLES
M. Hamady Dieng, professeur en mathématiques, précédemment Directeur des Constructions au Ministère de l’Intérieur, est nommé Directeur général de l’Agence de Construction des Bâtiments et Edifices publics (ACBEp), en remplacement de Madame Socé DIOp DIONE, appelée à d’autres fonctions. M. Médoune Hane Tall, Commissaire de police, matricule de solde n°716 322/I, précédemment en service à la Direction du Budget et des Matériels de la Direction générale de la police nationale, est nommé Directeur de Construction au Ministère de l’Intérieur. M. André Amath DIOUF, Juriste, matricule de solde 724 285/J, est nommé, Inspecteur des Affaires administratives et financières, au Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire. M. Makhtar BA, Juriste, matricule de solde N°656 895/C, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Santé et de l’Action sociale, en remplacement de Madame Mintou Sidibé, appelée à d’autres fonctions. M. Magatte SENE, Ingénieur géologue de conception, matricule de solde 711 093/M, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
SEN EAU
C’est à croire que la Société Sen Eau a lu notre œil relatif à la pénurie d’eau dans certains quartiers de la capitale et sa banlieue. Le texte qui a été exploité par quelques sites et largement commenté par les internautes a fait tilt. Hier ces quartiers qui éprouvaient des difficultés à s’approvisionner , on vu l’eau couler des robinet. Et ce même si le débit était lent. Mais c’est mieux que de ne pas voir le robinet couler en ce temps d’épidémie avec le coronavirus. Chapeau à Sen Eau et pourvu que ça dure !
PEAU NOIRE, AIL, CHALEUR... CONTRE LE CORONAVIRUS
Depuis l’apparition du Coronavirus au Sénégal, on assiste à de nombreuses idées reçues se rapportant à l’épidémie. La chaleur, qui serait défavorable au virus, donnerait-elle un avantage aux Africains ? La peau noire serait-elle un obstacle à la contamination ? L’ail est-il un bon antidote ? Le professeur Daouda Ndiaye balaie tout cela d’un revers de la main et apporte des précisions très importantes face à toutes ces spéculations. Sur la chaleur, le spécialiste estime que c’est un argument dénué de tout fondement. « La chaleur qui tue ce virus n’est pas celle qui est dans les maisons ou dans les endroits où nous vivons. Il ne fait jamais 30° ou 37° dans nos maisons. Donc cette chaleur ne protège pas l’Afrique de ce coronavirus parce que les zones où ce virus est confiné n’ont rien à voir avec la chaleur que nous rencontrons dans l’environnement à l’air libre », précise-t-il sur IRadio. S’agissant de la peau noire, Daouda Ndiaye a un contre-argument. « Il n’y a que la recherche fondamentale et appliquée qui pourrait aboutir à une telle conclusion. Et on est au début de cette pathologie pour comprendre ce qui se passe. Seul l’avenir nous dira si réellement c’est prouvé scientifiquement que l’homme noir a une protection particulière par rapport au coronavirus ». Quant à l’ail, le professeur de médecine réfute aussi l’argument, même si il est moins catégorique là-dessus. pour lui, seule la science avec des expériences en labo peut livrer la vérité. « Il n’y a pas encore d’étude scientifique. Nous allons nous reposer sur la science pour aboutir à des conclusions vraies ou fausses » élue-t-il prudemment. Et l’efficacité des prières de nos marabouts ? On aimerait bien avoir l’avis du distingué professeur de médecine sur la question !
Plaidoyer du Chef de l’Etat sur les taux Bancaires trop élevés au Sénégal
Selon iRadio qui donne l’information dans sa livraison de ce mercredi, les taux d’intérêt des banques établis au Sénégal sont trop élevés. Et nombre d’observateurs appellent cela du chantage qui ne dit pas son nom. Selon Amadou Bachirou Diop, économiste, ces taux d’intérêt dépassent les normes. Il en est de même pour Dr Amadou Samba Thiam qui indique que les Banques de la place ont un taux d’intérêt de24%, ce qui est excessif à son avis. C’est la raison pour laquelle, le Chef de l’Etat a fait un vibrant plaidoyer à cet effet et demande au secteur bancaire de revoir sa copie.
Coronavirus au Sénégal : Deux nouveaux cas confirmés » Une femme de 68 Ans et… »
C’est avéré. Deux nouveaux cas de patients positifs au Covid19 sont encore confirmés ce mercredi 04 mars 2020, l’institut Pasteur de Dakar les a notifiés au Ministère de la Santé et de l’action sociale. Le premier cas informe le communiqué « est une femme âgée de 68 ans, résident en France. Elle est l’épouse du patient de 80 ans testé positif la veille, le 03 mars 2020. Elle est arrivée au Sénégal le 29 février 2020 en compagnie de ce dernier ». Le deuxième cas, ajoute-t-on, « est une ressortissante anglaise de 33 ans venue de Londres et arrivée à Dakar le 24 février 2020. Les deux patients ont été transférés au service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann et leur état clinique est stable ». Toujours est-il que «les deux patients déclarés positifs respectivement les 02 et 03 mars 2020, Ils sont actuellement suivis au service des maladies infectieuses. Leur état clinique évolue favorablement ». Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale informe aussi l’opinion, que sur un total de onze tests effectués ce jour, les deux cas déclarés ci-dessus sont revenus positifs. Ce département ayant en charge la santé des populations renouvelle son appel à la sérénité et au respect strict des mesures recommandées.
Les Jeunesses de Bby pour l’arrêt immédiat des hostilités contre Amadou Bâ
Les jeunesses de Bby Dakar agrandissent la mobilisation et font bloc autour du ministre Amadou Bâ, coordonnateur Apr/Parcelles. Et les demandent immédiatement l’arrêt des hostilités contre lui. Les jeunesses de Bby et la majorité présidentielle montent au créneau et prennent sa défense. Parce que aujourd’hui, soulignent-elles d’emblée dans le communiqué, « les valeurs véhiculées dans notre parti sont aux antipodes de la rectitude, contraires à celles prônées par le chef, et trahissent fondamentalement la devise du parti ». Toutes choses qui font qu’elles appellent « à l’arrêt immédiat des hostilités contre le ministre Amadou BA. Nous ne permettrons plus à personne de saboter le travail du Président Macky Sall. Nous demandons à tous, responsable des structures ou simple militant, de cultiver la discipline et de rester dans les directives du Parti et de la coalition présidentielle ». Le ministre Amadou Bâ travaille pour la réussite du président de la République et son engagement, disent-elles, aux côtés de ce dernier ne souffre aucune ambiguïté. « Il bénéficie de la confiance du Président et nous le soutenons et appelons tous les jeunes, au-delà, tous les militants, qui déplorent ces pratiques malsaines orchestrées par des responsables égoïstes et hypocrites ».
Cour suprême : Ahmed Khalifa Niass perd son appartement de Casablanca au profit de son ex-épouse
La chambre civile et commerciale de la Cour suprême de Dakar a cassé mercredi un jugement condamnant la coordonnatrice du Promise, Yaye Fatou Diagne, à restituer un bien immobilier à son ex-mari, Ahmed Khalifa Niass, une décision dont la portée devrait toutefois « aller au-delà de nos frontières. » La plus haute instance judiciaire, dans une décision prise à l’unanimité, a annulé l’arrêt de la cour d’appel de Dakar qui avait validé la révocation faite par le marabout politicien au profit de son ex-épouse portant sur un appartement sis à Casablanca. La dame Diagne obtient ainsi gain de cause devant la Cour suprême. Mais, le magistrat s’est refusé à évaluer ce que pourrait être un montant éventuel pour dédommager la plaignante, dans ce dossier qui a fait l’objet de multiples rebondissements ces dernières années. Cette décision a été rendue à la suite du pourvoi en cassation initié par Me Ousseynou Ngom, avocat de la sociologue, divorcée d’avec le marabout-politicien. Toutefois, Ahmed Khalifa Niass avait obtenu en justice la révocation de la donation entre époux dont bénéficiait Yaye Fatou Diagne. La Cour d’appel avait retenu que « le divorce justifiait une révocation de la donation pour cause de séparation ». Yaye Fatou Diagne avait ensuite déclenché une nouvelle procédure judiciaire contre M. Niass, devant la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire. Elle gagne ainsi son procès contre Niass. Ce qui rend complètement anecdotique cet énième revers pour le marabout qui avait perdu la garde des enfants en plus d’une condamnation à une peine alimentaire de 2 millions de Fcfa.
Coronavirus au Sénégal : Deux ministres indésirables au Conseil des ministres
Fraîchement rentrés du Salon international de l’agriculture qui s’est tenu à Paris, le ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé et celui de l’Elevage, Samba Ndiobène Kâ ont été priés de ne pas assister au Conseil des ministres de ce mercredi 04 mars 2020. Ce, pour éviter tout risque de contamination au Coronavirus, rapporte Rfm. Les deux ministres ont assisté au SIA où le maire français de La Balme-de-Sillingy, François Daviet s’est rendu juste avant d’être détecté positif du Covid-19. Les deux ministres ont même eu à subir un contrôle à leur retour au Sénégal, à l’Aéroport international Blaise Digne de même que les autres membres de la délégation sénégalaise, qui ont pris part à ce rendez-vous international de l’agriculture, qui s’est achevé le week-end dernier.
Le guide religieux Serigne Abdourahmane Fall Tilala décède dans un accident de la route
La communauté religieuse des maures du Sénégal est en deuil. Elle a perdu son guide, le chef religieux Abdourahmane Fall Tilala, qui a perdu la vie dans un accident survenu ce mercredi sur l'autoroute à péage, à hauteur de Khombole. L'accident a causé la mort de deux personnes, dont le chef religieux, et plusieurs autres blessées. Parmis les blessés figurent l'épouse de Tilala, Adja Farouche Gaye, et son chambellan (bekk neeg) Bou Faye. La voiture qui aurait eu des soucis de pneus, aurait fait plusieurs tonneaux. C’était vers les coups de 15 heures, ce mercredi.
Watford : Ismaïla Sarr vaut maintenant 65 milliards
Ismaïla Sarr est devenu un joueur qui vaut 100 mil- lions d’euros (65.8 milliards FCFA) depuis son match de haute volée contre Liverpool, a plaisanté son coéquipier à Watford, Christian Kabasele. Auteur d’un doublé et d’une passe décisive, il est subitement propulsé sur le devant de la scène anglaise. «Nous lui avons dit en riant qu’il venait de se garantir son prochain transfert à 100 millions d’euros (65.8 milliards FCFA)», ironise Christian Kabasele. «Isma est un joueur très talentueux. Il nous a beaucoup manqués et son retour nous a fait beaucoup de bien», ajoute ce dernier. Pour Abdoulaye Doucouré, Sarr a la capacité de rivaliser avec les meilleurs joueurs d’Europe. Il a déclaré au média français RMC Sport : «Je lui ai dit en plaisantant qu’il était un joueur de Ligue des champions, il a des qualités exceptionnelles. Il n’est pas seulement rapide, il est incroyable, il peut trouver de la place, garder le ballon et j’espère qu’il ira très loin», ajoute le Franco-Malien.
Naples : Koulibaly a repris avec le groupe
Il travaillait en solo depuis presque 15 jours. Kali- dou Koulibaly est revenu dans le groupe de performance durant le galop d’hier. Une bonne nouvelle pour l’entraîneur Gennaro Gattuso. «Bien que le défenseur central sénégalais ait joué contre Lecce en février, il a été écarté pour les cinq derniers matchs, y compris le match aller en Ligue des champions contre Barcelone», lit-on. «Malcuit et Koulibaly ont participé à des travaux sur le terrain avec le reste de l’équipe. Leur retour à l’entraînement est un coup de pouce opportun pour les Partenopei, qui accueilleront l’Inter Milan au Stadio San Paolo pour la demi-finale retour de Coppa Italia», ajoute la même source. Pour l’instant, Koulibaly compte 21 apparitions toutes compétitions cette année.
Mame Biram Diouf : «je vais continuer à me battre»
Absent le plus souvent sur le banc de Stoke City, Mame Biram Diouf était revenu comme remplaçant le week-end dernier dans les rangs des Potters. L’international sénégalais a du mal à être dans l’équipe de Michael O’Neill. De sorte que Mame Diouf a décrit sa campagne 2019-2020 à Stoke City comme une expérience «bizarre» car il voyage avec l’équipe et finit par s’asseoir dans les gradins pendant les matchs. «C’est toujours bizarre de faire partie du groupe, de voyager, d’arriver au stade pour finir dans les tribunes», s’est désolé l’attaquant sénégalais. «Ce sont les choix de l’entraîneur et cela fait partie des choses à accepter. C’est arrivé aux autres, cette fois c’est moi. Maisje vais continuer à me battre et rester prêt quand le manager fera appel à moi», poursuit l’ancien joueur de Manchester United. Stoke City est 21ème au classement de la Championship (D2 an- glaise) avec 39 points en 36 matchs. La relégation en D3 n’est pas loin.
LES ÉTATS VOYOUS D'AFRIQUE CENTRALE SONT LES DERNIERS AVATARS DE LA FRANÇAFRIQUE
Le nouveau réalisme commande que l’on prenne acte de la dépendance presque psychique des régimes postcoloniaux à l’égard de la France et que l’on procède à une refonte historique profonde des rapports entre celle-ci et ses anciennes colonies d’Afrique
Le Monde Afrique |
Achille Mbembe |
Publication 04/03/2020
Scènes inhabituelles,le 25 février, devant l’ambassade de France à Yaoundé, au Cameroun. En lieu et place de la foule ordinaire des quémandeurs de visas exposés aux intempéries, quelques centaines de sans-travail assiègent la place armées de pancartes et de banderoles fraîchement peintes.
Attroupement spontané, fait-on mine de croire. En vérité, l’une de ces rodomontades auxquelles nous ont habitués les régimes tyranniques lorsque, à court d’imagination et pris la main dans le sac, ils sont obligés d’attiser passions pseudo-nationalistes, voire vulgarité et ressentiment, dans l’espoir de détourner l’attention de leurs méfaits, de masquer leur faillite et, au passage, de prétendre à quelque délégitimation.
Dans ce pays où toute manifestation, aussi pacifique soit-elle, de l’opposition ou des organisations civiles est généralement dispersée à coups de matraque, de canons à eau, de gaz lacrymogènes et souvent à balles réelles, nos protestataires d’occasion ont été réunis à la sauvette. Contre quelques pièces de rechange et la promesse d’un bout de pain accompagné d’une sardine et éventuellement d’une bière. Ils ont été loués pour quelques heures par les spécialistes locaux des basses besognes, le temps de proférer des jurons et slogans anti-francais à la face du monde avant de retourner à leur misère.
Créatures monstrueuses
Réplique sévère, prétend-on, à Emmanuel Macron, copieusement injurié et couvert pour l’occasion de tous les noms d’oiseau. Accusé d’avoir déshonoré, au milieu des vaches du Salon de l’agriculture, le 22 février, un satrape de 87 ans, au pouvoir depuis trente-huit ans.
En admettant publiquement qu’il était intervenu dans la libération du principal opposant au régime en place, il aurait foulé aux pieds la souveraineté d’un pays qui, en soixante ans d’indépendance, n’aura témoigné que mépris et dédain à l’égard de ceux de ses enfants qui se sacrifièrent autrefois pour sa libération du joug colonial.
Mais qu’importent les contradictions, sur fond d’un patriotisme de circonstance. « Le gamin de l’Elysée » aurait traîné le vieux tyran « dans la bouse ». Il paiera cet affront de sa personne, en pleine rue, dans la boue et dans les caniveaux. Sur les écrans aussi, à l’ère virale du digital.
Du coup, sur les réseaux sociaux et dans la presse à charge, trolls, lumpen-citoyens, griots et opportunistes de tout poil, voire conseillers spéciaux, directeurs généraux et ministres de la République, bref la cohorte des pouvoiristes s’en donnent à cœur joie, dans une orgie verbale qui frise le lynchage numérique. Dans cette phallocratie qui ne s’en cache point, l’épouse du chef de l’Etat français est à peine épargnée, qui en prend pour son âge, tandis que le Cameroun est comparé à une jeune fille que chercherait à violer un soupirant de mauvais aloi.
Ainsi fonctionnent les Etats voyous d’Afrique centrale, créatures monstrueuses de la Ve République et derniers avatars de la Francafrique, ce pacte faustien qui aura lié la France à ses anciennes possessions coloniales depuis les années 1960, et qui, mine de rien, est devenu un boulet puant pour la France.
Cohorte de gérontocrates obséquieux
Le néolibéralisme mâtiné de tribalisme aidant, ces Etats se sont transformés en véritables cartels, à la tête desquels se trouvent des tyrans séniles et jouisseurs. Détenteurs pour la plupart de passeports français, ces derniers ont, au long des années et sous le regard bienveillant de l’ancienne mère patrie, inventé des formes d’exercice du pouvoir qui reposent sur le déchaînement le plus brutal des instincts inférieurs.
Ils sont entourés d’une cohorte de gérontocrates obséquieux et d’une armée de courtisans et de sicaires. Pour cette caste de vieillards rompus à la roublardise et à la duplicité, gouverner, c’est en effet manger, boire, danser et copuler à longueur d’années, dans la plus totale imprévoyance.
Le matin, ils incitent quelques centaines de dévots à hurler contre la France. La nuit tombée, ils changent de masque, s’adonnent à des danses bachiques et ont d’effroyables rituels de mystification, ou s’agenouillent devant les autorités consulaires et sollicitent, qui une carte de séjour pour eux-mêmes ou un membre éloigné du clan, qui une énième faveur.
Certains possèdent des appartements luxueux dans les quartiers huppés de Paris. D’autres détiennent de nombreux biens souvent « mal acquis » sur le territoire français. Renfloués à coups de racket, de marchés fictifs ou de gré à gré, de détournements de la fortune publique et du bradage des ressources naturelles, leurs comptes bancaires sont logés dans des institutions françaises, lorsque d’innombrables liasses de devises étrangères ne sont pas purement et simplement entassées dans des sacs.
Leurs enfants sont scolarisés dans des lycées français. Une partie de leurs nombreuses familles, voire de leurs concubines se trouvent sur le territoire français. A la moindre alerte, ils sont évacués vers des hôpitaux français. Aux frais du Trésor public.
Il n’est pas rare que les balles, les fusils, les gaz lacrymogènes et les véhicules militaires qu’ils utilisent pour mater leur peuple soient d’origine française. Il en est de même des engins équipés de mitrailleuses qu’ils font défiler sur le boulevard principal de la capitale à l’occasion de la fête nationale.
La plupart des contrats d’exploitation des gisements miniers sont signés avec des compagnies françaises. La surveillance de l’espace aérien, la gestion des ports, des aéroports, des chemins de fer et la destruction des immenses forêts n’échappent guère à la règle. Il n’y a pas jusqu’aux uniformes de l’armée, aux chaussures et bérets des soldats, aux cartes d’identité, aux passeports, à la monnaie nationale et aux boîtes d’allumettes qui ne soient fabriqués par des entreprises françaises ou leurs succursales.
Satrapes africains
Surtout lorsqu’elle est activement recherchée, une dépendance aussi systémique et multiforme met à mal les cyniques proclamations de souveraineté généralement proférées sur le dos de l’ancienne puissance tutrice.
Pour le reste, les satrapes africains seront intervenus dans la politique intérieure française des années durant. Ils auront, à titre d’exemple, contribué au financement occulte des partis politiques de tout bord. Ils auront, par ailleurs, généreusement arrosé divers candidats aux élections présidentielles.
L’osmose entre cette caste de prédateurs, certains cercles dirigeants français, certains milieux d’affaires, des milieux militaires et du renseignement aura été telle qu’aux yeux de beaucoup d’Africains, le nom de la France a fini par être étroitement associé à la réalité de la tyrannie, de la corruption et de la brutalité sur le continent.
Au demeurant, tyrannie et corruption ont fini par octroyer aux formes postcoloniales du brutalisme et de la prédation un caractère létal et corrosif. Tel étant le cas, il n’est guère surprenant que les nouvelles générations qui n’ont pas connu la colonisation, mais qui sont nées et ont grandi dans le chaudron de la tyrannie, soient les plus réceptives à la propagande anti-francaise des régimes africains et de leurs opposants.
Aux yeux de beaucoup en effet, la France ayant été si profondément impliquée dans la consolidation de la tyrannie en Afrique, que l’avènement de la démocratie, la jouissance des libertés fondamentales et la réalisation du rêve panafricaniste ne seront possibles qu’au prix d’une rupture radicale des liens avec l’ancienne puissance coloniale.
Kleptocratie à bout de souffle
C’est en particulier le cas au Cameroun, où une kleptocratie à bout de souffle s’efforce activement d’instrumentaliser le ressentiment anti-francais dans le but de réengranger un minimum de légitimité et de conforter son impunité. Ici, en effet, tous les indicateurs ont viré au rouge.
Maintes demandes, doléances et plaidoyers adressés au gouvernement par diverses forces sociales auraient pu être traités par la négociation. Au contraire, ces forces ont été, de façon routinière, réprimées. De paisibles citoyens dont les droits fondamentaux sont quotidiennement lésés ont été violentés et parfois blessés sans raison. Très souvent, du sang a été versé.
Les prisons sont surpeuplées. La torture est pratiquée en plein jour dans des centres de détention, y compris informels. Passeports et autres documents d’identité des dissidents ne sont guère renouvelés. Des milliers de jeunes ont rejoint la cohorte des migrants illégaux qui s’efforcent de traverser la Méditerrannée. Une partie de la mobilisation protestataire, aussi bien anglophone que francophone, s’est délocalisée dans la diaspora. Sur place, les antagonismes tribaux ont atteint un point tel que, à tout moment, tout risque de dégénérer en conflit armé.
En attendant, massacres et atrocités se succèdent dans les régions anglophones ou militaires et bandes armées s’affrontent sur le dos des populations civiles. De nombreux villages ont été rasés et des maisons incendiées. Bétail et récoltes sont régulièrement confisqués. Pillages, expéditions punitives et ponctions de toutes sortes ont précédé ou accompagné de grotesques tueries.
A ce jour, plus de 3 000 personnes ont perdu la vie. Les organisations internationales font état de plus de 500 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays. Il convient d’y ajouter 60 000 autres, réfugiés au Nigeria voisin. Près d’un million d’enfants sont privés de scolarisation et exposés à l’errance et à la malnutrition.
Brutalisation de la société
Comme si cette catastrophe humanitaire ne suffisait point, peu de signes démontrent que le régime est disposé à sortir de l’enlisement politique par un véritable dialogue. Objets d’un enlèvement au Nigeria il y a plus d’une année, les leaders sécessionnistes languissent dans l’une des principales geôles du pays. Sans l’intervention d’Emmanuel Macron, les principaux responsables de l’opposition légale, à l’exemple du juriste Maurice Kamto, n’auraient pas été libérés.
Au demeurant, déférés devant le tribunal militaire, plusieurs autres, à l’instar de Mamadou Mota, restent détenus dans des conditions foncièrement dégradantes. Du reste, toutes les voies en vue d’une alternance pacifique ont été méthodiquement obstruées. La corruption électorale est administrée par la bureaucratie, les préfets, sous-préfets, gouverneurs, policiers, soldats et gendarmes, tous porteurs de la carte du parti au pouvoir.
Chaque élection est émaillée d’innombrables irrégularités : intimidation des opposants, y compris sur les lieux de vote ; bourrage des urnes ; distribution de fausses cartes ; et diverses autres manipulations. A l’allure où vont les choses, seule la mort biologique du satrape est de nature à donner répit à un peuple profondément meurtri par de longues années de brutalisation.
C’est dans ce contexte de caporalisation et de brutalisation de la société qu’il faut comprendre les accusations portées contre Emmanuel Macron. Car que lui reproche-t-on sinon d’avoir dérogé à l’ethos gérontocratique et d’avoir refusé de faire preuve d’obséquiosité à l’égard d’un tyran féru de duplicité, et qui ne respecte que la ruse et la force ? En effet, rien de ce qu’a déclaré le chef d’Etat français n’est faux.
Si reproche on peut lui adresser, ce n’est pas d’avoir fait entorse à la vérité.
C’est plutôt de n’avoir pas tout dit, c’est-à-dire de tarder à fixer clairement la ligne rouge. Car s’agissant du Cameroun, la seule et unique question qui vaille désormais la peine, pour la France comme pour ses alliés occidentaux, est de savoir quand, comment et dans quelles conditions atterrir, c’est-à-dire comment organiser urgemment et en bon ordre la succession afin que ce pays puisse recommencer sur des bases entièrement nouvelles.
Des efforts dans cette direction sont d’ores et déjà en cours aux Etats-Unis et au niveau de l’Union européenne notamment. Aussi bien le Sénat américain que la Chambre des représentants et l’Union européenne ont adopté diverses résolutions condamnant les atrocités et autres violations répétées des droits humains et appelant à un dialogue digne de ce nom.
Sanctions ciblées
De tels gestes ne suffisent cependant plus. Il est temps de prendre appui sur d’autres instruments de politique étrangère si l’on doit effectivement prévenir le carnage, soutenir les efforts de paix, et obtenir du régime camerounais le respect des droits humains et l’adhésion aux principes démocratiques.
De tels instruments incluent les sanctions ciblées. Celles-ci doivent viser trois objectifs, à savoir la fin de la guerre dans les deux provinces anglophones, la réforme de l’Etat dans le sens d’une fédération, et la refonte du système électoral.
Ces sanctions devraient viser non seulement le gouvernement, mais aussi les groupes armés responsables des atrocités commises à l’encontre des civils. D’ores et déjà, suite à la décision du président Donald Trump, le Cameroun n’est plus bénéficiaire de la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA). Mais, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les Etats-Unis maintiennent leur coopération militaire avec le régime en place.
Peut-être le moment est-il venu de mettre davantage de pression, en particulier sur le gouvernement, afin qu’il applique scrupuleusement les termes des conventions internationales dont il est signataire. La mise en place par les Nations unies d’une commission d’enquête internationale sur le Cameroun constituerait, de ce point de vue, un premier pas dans la bonne direction.
D’autres sanctions devraient, dans ce contexte, cibler les fonctionnaires et hauts responsables impliqués dans les innombrables cas de violation des droits fondamentaux, ou dans d’autres cas de corruption liés à l’extraction et à la braderie des ressources naturelles, à des crimes horribles et à des trafics divers.
De telles sanctions pourraient inclure le gel des avoirs détenus dans les banques étrangères, le retrait ou le refus d’octroyer des visas et, éventuellement, le recours au Tribunal pénal international (TPI).
Dépendance structurelle et presque psychique
On peut comprendre que la France ne veuille point ajouter au chaos en posant des actes qui déstabiliseraient davantage une région d’ores et déjà en proie à l’instabilité.
On peut comprendre qu’elle rechigne à se faire manipuler par différents protagonistes locaux et à se laisser entraîner dans des conflits sanglants, au risque de répéter ici des tragédies vécues ailleurs ou de s’embourber dans d’interminables luttes tribales. On comprend qu’elle ait peur de se faire damer le pion par les Russes, les Américains, les Chinois et autres Turcs.
Encore faut-il rappeler qu’elle n’est pas neutre. Qu’elle le veuille ou non, sur les plans militaire, économique, financier et culturel, elle est impliquée de fait.
Que l’on s’en désole ou non, la très grande majorité des Africains, à commencer par leurs dirigeants, est profondément convaincue que nul ne peut exercer le pouvoir en Afrique francophone sans l’aval de la France.
On a beau faire valoir le contraire, beaucoup pensent qu’en fin de compte, le sort de leur pays dépend du bon vouloir de Paris.
Dans ces conditions, un nouveau réalisme s’impose. La véritable question n’est pas de savoir s’il faut s’engager et courir le risque d’être accusé d’ingérence, ou s’il faut rester silencieux et courir le risque d’être accusé de complicité. Il s’agit d’une fausse alternative.
Le nouveau réalisme commande que l’on prenne acte de la dépendance structurelle et presque psychique des régimes et des sociétés postcoloniaux à l’égard de la France et que l’on procède à une refonte historique profonde des rapports entre celle-ci et ses anciennes colonies d’Afrique, faute de quoi, de part et d’autre, l’on subira les grands bouleversements déjà en cours au lieu de les conduire.
En effet, les régimes d’Afrique centrale représentent une grave menace pour leurs peuples, pour la sécurité internationale et pour les intérêts à long terme de la France sur le continent.
Afin de préserver la paix et la sécurité en Afrique d’expression française, il est désormais nécessaire d’adopter une perspective historique de longue durée.
A l’exemple du général de Gaulle en 1944, il s’agit d’organiser une nouvelle « grande transition ».
Plaie béante
Tout, en effet, y pousse : l’enkystement de régimes corrompus et incitateurs d’éventuelles guerres fratricides ; les transformations de la donne géopolitique ; l’arrivée de nouveaux acteurs extérieurs ; la double crise écologique et sanitaire ; et les défections de masse que constituent les migrations.
Cette « grande transition » ne se limitera pas uniquement à des gestes symboliques, aussi forts soient-ils. Le retournement des symboles n’aura de sens que s’il est mis au service d’une rétrocession de grande ampleur.
Restitution et rétrocession vont en effet de pair. Elles ne sont l’équivalent ni de la capitulation, ni de la démission. La rétrocession renvoie à une autre forme de présence et à une relation durable parce que mutuellement négociée.
La plaie béante, celle qui ronge depuis longtemps les sociétés africaines issues de la colonisation française est la persistance de la tyrannie et, avec elle, de la corruption. Ces deux formes d’ensauvagement ne sont guère des accidents. Entretenu par une variété de mécanismes objectifs et enchâssés dans de véritables appareils et dispositifs qui ont fini par faire système, l’ensauvagement a été transformé en technique et culture de gouvernement et en sens commun. Le projet de rétrocession ou une « grande transition » auront pour finalité le renversement de cette funeste trajectoire historique.
Pour se libérer elle-même du joug à l’envers que ses anciennes possessions d’Afrique ont fini par tisser autour de son cou, la France aura besoin de se doter de véritables moyens d’action et d’une nouvelle et puissante imagination historique.
Elle devra tisser de nouvelles alliances avec les forces démocratiques internes.
Mais, par-dessus tout, elle devra, une bonne fois pour toutes, couper le cordon ombilical qui lie sa propre histoire à la longue histoire de la tyrannie sur le continent africain.
Ceci commence, peut-être, par la mise en place d’un Fonds pour la promotion de la démocratie et des libertés fondamentales en Afrique.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 4 MARS
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 4 mars 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Hamady Dieng, Professeur en mathématiques, précédemment Directeur des Constructions au Ministère de l'Intérieur, est nommé Directeur général de l'Agence de Construction des Bâtiments et Edifices publics (ACBEP), en remplacement de Madame Socé DIOP DIONE, appelée à d'autres fonctions ;
Monsieur Médoune Hane Tall, Commissaire de Police, matricule de solde n°716 322/I, précédemment en service à la Direction du Budget et des Matériels de la Direction générale de la Police nationale, est nommé Directeur de Construction au Ministère de l'Intérieur ;
Monsieur André Amath DIOUF, Juriste, matricule de solde 724 285/J, est nommé, Inspecteur des Affaires administratives et financières, au Ministère de la Microfinance, de l'Economie sociale et solidaire ;
Monsieur Makhtar BA, Juriste, matricule de solde N°656 895/C, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Santé et de l'Action sociale, en remplacement de Madame Mintou Sidibé, appelée à d'autres fonctions ;
Monsieur Magatte SENE, Ingénieur géologue de conception, matricule de solde 711 093/M, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l'Eau et de l'Assainissement."
LE GOUVERNEMENT REPORTE PLUSIEURS ÉVÉNEMENTS EN RAISON DU CORONAVIRUS
Les tenue de la journée nationale de salubrité du 07 mars et celle de la journée internationale de la femme du 08 mars sont différées - Le président reporte au 05 avril sa tournée économique - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 4 mars 2020.
"Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des ministres, le mercredi 04 mars 2020.
Le Chef de l'État, à l'entame de sa communication, a informé le Conseil avoir présidé, le lundi 02 mars, un Conseil Présidentiel sur le Coronavirus. Il a, à ce titre, demandé au Ministre de la santé, Président du Comité national de Gestion des épidémies, de renforcer, en relation avec les acteurs publics, privés et les partenaires impliqués, la vigilance et les dispositifs d'alerte précoce et de prise en charge rapide et efficace au niveau de nos établissements de santé.
Le Président de la République a notamment insisté sur l'impératif d'une surveillance rigoureuse, permanente et efficiente de nos frontières. Il a, par ailleurs, informé avoir validé le Plan national de riposte contre l'épidémie à Covid-19 avec la mise en place immédiate de ressources financières supplémentaires d'un montant de 1.440.584.650 FCFA. Il a souligné la nécessité de faire fonctionner le dispositif de riposte 24h/24, au regard du niveau de menace très élevé.
Le Chef de l'État a, en outre, invité le Ministre de la Santé à accélérer, au sein de la Pharmacie nationale d'Approvisionnement (PNA), l'acquisition, la mise à disposition et la distribution des produits, matériels et consommables essentiels pour une prise en charge adéquate des cas suspects ou confirmés de malades, dans les structures sanitaires ciblées, et à veiller à la constitution systématique d'un stock de sécurité.
Le Président de la République a, dans cet élan, engagé le Gouvernement, en rapport avec les acteurs de la santé, à renforcer les actions d'information et de sensibilisation en langues nationales auprès des populations et spécifiquement des autorités religieuses et coutumières.\
Le Chef de l'État a, enfin, décidé de réduire au strict minimum les missions des agents publics à l'étranger et de recourir au besoin à nos représentations diplomatiques. Par ailleurs, il a demandé aux ministres de ne pas effectuer de mission en dehors du territoire national.
Le Président de la République, n'a pas manqué à cette occasion de sensibiliser nos compatriotes à rester vigilants et prévenants face à tous les vecteurs potentiels de propagation du virus.
Le Chef de l'État, attaché au principe de précaution a recommandé de différer la célébration ou la tenue de certains évènements populaires inscrits dans le calendrier républicain ; dont la journée nationale de salubrité du 07 mars 2020, ainsi que la journée internationale de la femme prévue le 08 mars 2020.
Le Président de la République a également décidé de reporter au 05 avril 2020, le début de la tournée économique initialement prévue le 24 mars 2020, ainsi que le Conseil des ministres délocalisé de Matam.\
Evoquant le développement de l'entreprenariat et de la promotion de l'emploi des femmes et des jeunes, le Chef de l'État a rappelé avoir créé la Délégation générale à l'Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER /FJ), pour asseoir une politique durable et pragmatique de promotion de l'entreprenariat et de création d'emplois. Il s'est félicité, dès lors, des résultats encourageants, obtenus par la DER après deux (2) années d'activités, grâce à la mobilisation de plus de 31 milliards de FCFA de financements effectifs, octroyés par l'État. Cette enveloppe a permis de financer près de 70.000 bénéficiaires directs, dont 75% de femmes, renforçant ainsi la mise en œuvre diligente de la stratégie nationale d'autonomisation économique des femmes.
Le Président de la République a, dans une dynamique de consolidation de ces acquis et d'intensification des interventions, invité le Ministre des Finances et le Ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération à accélérer les procédures d'entrée en vigueur des nouveaux financements extérieurs (prêts et dons) de la DER, lesquels culminent, aujourd'hui, à 95 milliards FCFA. Le Président de la République a demandé aux ministres concernés de lui transmettre un rapport conjoint d'évaluation exhaustive des dispositifs d'encadrement et de financement de l'entreprenariat au Sénégal. Dans le même ordre d'idées, il a invité la Ministre de la Famille de lui faire parvenir un rapport annuel sur l'autonomisation économique des femmes.
Le Chef de l'État, au sujet de la transparence de la vie publique, a informé le Conseil avoir reçu, le vendredi 28 février 2020, les rapports 2017 et 2018 de l'Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Il a félicité Madame Seynabou Ndiaye Diakhaté, Présidente de l'OFNAC, ainsi que les membres sortants et reconduits de l'Organe pour l'engagement républicain et le travail de qualité réalisé. Il a rappelé au Gouvernement son attachement primordial au renforcement de la transparence dans la conduite de l'action publique et exhorté tous les agents de l'État à cultiver le sens élevé du patriotisme et l'exemplarité dans l'exercice quotidien de la charge publique.
Le Président de la République, revenant sur les affaires intérieures et la sécurité sociale, a demandé au Ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'Innovation de faire prendre toutes les dispositions urgentes pour le règlement sans délai des questions académiques, et l'amélioration notable des conditions de vie et d'études des étudiants au niveau des campus des Universités Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse et Assane Seck de Ziguinchor. Aussi a-t-il invité, le Ministre du Travail et du Dialogue social à hâter le processus de validation consensuelle et d'adoption, dans les meilleurs délais, de l'avant-projet de Code de Sécurité sociale.
Le Chef de l'État a clos sa communication sur son agenda diplomatique, en informant de son annulation jusqu'à nouvel ordre.
Au titre des communications :
Le Ministre d'État Secrétaire général de la Présidence de la République a fait une communication sur la préparation des revues annuelles conjointes (RAC), le Doing business et sur le suivi des directives présidentielles.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait le point sur l'exécution du budget 202 et la situation des recettes douanières.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur a fait une communication sur la situation internationale. Il a également rendu compte de la prochaine organisation du deuxième Conseil présidentiel sénégalo-gambien qui se tiendra à Dakar le 12 mars 2020.
Le Ministre du Pétrole et des Energies a fait une communication sur l'accès universel à l'électricité.
Le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du désenclavement a fait le point sur la mise en œuvre de l'accord sur le transport conclu entre la Gambie et le Sénégal, dont l'objectif est d'assurer la fluidité du trafic sur le corridor Dakar-Banjul.
Le Ministre de la Santé et de l'Action sociale a fait le point sur la situation de l'épidémie au Covid-19.
Le Ministre de la Culture et de la Communication a fait une communication sur l'évaluation de la convention de concession « TNT » et la finalisation du processus de basculement du mode analogique vers le numérique.
Le Ministre du Commerce a rendu compte de l'élaboration du document d'orientation sur les exportations.
Le Ministre du travail a fait une communication sur le projet de convention de sécurité sociale et d'arrangements administratifs entre le Royaume d'Espagne et la République du Sénégal.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Hamady Dieng, Professeur en mathématiques, précédemment Directeur des Constructions au Ministère de l'Intérieur, est nommé Directeur général de l'Agence de Construction des Bâtiments et Edifices publics (ACBEP), en remplacement de Madame Socé DIOP DIONE, appelée à d'autres fonctions ;
Monsieur Médoune Hane Tall, Commissaire de Police, matricule de solde n°716 322/I, précédemment en service à la Direction du Budget et des Matériels de la Direction générale de la Police nationale, est nommé Directeur de Construction au Ministère de l'Intérieur ;
Monsieur André Amath DIOUF, Juriste, matricule de solde 724 285/J, est nommé, Inspecteur des Affaires administratives et financières, au Ministère de la Microfinance, de l'Economie sociale et solidaire ;
Monsieur Makhtar BA, Juriste, matricule de solde N°656 895/C, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Santé et de l'Action sociale, en remplacement de Madame Mintou Sidibé, appelée à d'autres fonctions ;
Monsieur Magatte SENE, Ingénieur géologue de conception, matricule de solde 711 093/M, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l'Eau et de l'Assainissement."