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3 octobre 2025
par l'éditorialiste de seneplus, Ibe Niang Ardo
MENACE, LA RÉELLE ET L’IMAGINAIRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Convoquer de nouveau le peuple à une guérilla contre un troisième mandat relève par conséquent d’un scepticisme anachronique et nihiliste
L’actualité de ce début de mois de mars et les circonstances qui l’entourent me portent à être larron d’un débat plutôt fourbe mais néanmoins inévitable.
Au moment où le monde entier s’inquiète de la propagation du coronavirus dont nul ne détient encore le remède, il se trouve quelques psychotiques chez nous qui n’ont d’autres soucis que d’ergoter sur l’éventualité d’un troisième mandat. Cette psychose imaginaire, qui de plus en plus s’exprime par des comportements névrotiques, ne peuvent laisser personne indifférent.
De la menace imaginaire
L’exemple du coronavirus nous démontre qu’une crainte doit être justifiée et non relever d‘une latente névrose. A défaut de trouver rapidement un vaccin, on est en train de prendre ici toutes mesures idoines pour contenir le mal parce que conscient du risque fatal évident encouru. En ce jour du 2 mars, l’État est en alerte maximum suite à un premier cas diagnostiqué chez nous ; n’est-ce pas là une bonne preuve de la pertinence de l’anticipation face à la menace ?
Par contre, pour ce qui est de la problématique d’un “troisième ou multitude de mandats” les ex-présidents Diouf et Wade ont eu à tester notre démocratie à cet égard. L’on est déjà vacciné contre le virus des mandatures dans ce pays. Aucun candidat à la présidence, pas même un président sortant, ne peut s’imaginer sortir victorieux d’une élection à venir, en dépit du verdict des suffrages exprimés. La preuve en a été donnée. Nous en sommes aujourd’hui dans ce pays à une étape de la démocratie où les enjeux positifs d’un candidat résident dans sa capacité à rallier le maximum d’électeurs à sa cause et les faire voter le jour du scrutin. Le décompte des votes ici se fait bureau par bureau au vu et su de tout le monde.
Alors, faire fi de ces enjeux pour aller s’engager dans une dispute fallacieuse contre les dirigeants sur l’éventualité d’une quelconque candidature, est une façon de se complaire dans des chimères d’actes attentatoires à notre démocratie. Notre démocratie n’a point besoin de sophisme pour se consolider.
Peut-on éviter ce débat sur la mandature ?
Comment éviter un sujet qui est la pâture d’une meute de journaleux et activistes qui n’ont d’autres préoccupations que de s’arracher la prime attention des citoyens, quoi qu’il en coûte ? - L’on ne peut ! Ce sont eux qui en toute complicité ont la quasi-exclusivité d’alimenter et diriger l’actualité à travers les médias. Ce qu’il convient par contre de faire, c’est une distinction des intervenants : il y a ceux qui ne peuvent se dérober de ce débat parce qu’on les y force, et d’autres qui sont volontaristes et n’en démordent pas. Ils ne cessent de remettre ça sur la table.
Le président Macky Sall et le secrétaire général Mahammad Dionne ne pouvaient éviter le débat, car la question leur avait été posée publiquement. Le président dans sa réponse a démontré sa clairvoyance en évitant le faux dilemme dans lequel on a voulu l’engouffrer, tout en mettant à nu la perniciosité de la question. Les conséquences des deux choix alternatifs que la question lui offrait étaient équivoques à tout le moins, d’où la fausseté du dilemme - toutes en auraient rajouté à la spéculation sans mettre un terme à la détraction dont il est l’objet.
Quant au secrétaire général Mahammad Dionne, il a fait montre de discernement et sagesse en appelant à une généralisation de la question de la mandature. L’on devrait pour lui, veiller à ne pas tant sublimer la limitation des mandats qu’on en damnerait l’autre alternative, alors qu’il y a dans le monde plus de pays qui l’appliquent et qu’en interne même nous la pratiquons pour toutes les mandatures autres que la présidentielle. Cela porte à réfléchir.
De l’autre côté, il y a les volontaristes qui ne perdent aucune occasion pour pinailler sur le sujet. Il n’y a pas de moment pour eux qui ne soit un moment approprié pour ce sujet. Qu’on leur dise que l’on n’est encore qu’à un an du présent mandat, n’empêche, ils s’en moquent. C’est une obsession chez eux et un alibi à un dessein plutôt funeste.
Cette phobie d’un troisième mandat a atteint son paroxysme chez nous le 23 juin 2011, après une série de manifestations qui avait débuté avec les législatives de 2009. Toute l’énergie mise dans cette bataille puisait sa légitimité dans la perception qu’avait le peuple de ce projet, vu comme une dévolution monarchique capable de subjuguer la démocratie. L’on était alors loin de se douter de la maturité et de l’aptitude de notre démocratie à réprimer telle velléité.
Aujourd’hui que ce n’est plus le cas, nous pouvons nous gratifier de ce que cette étape ait été un tournant décisif du renforcement de notre démocratie. Convoquer de nouveau le peuple à une guérilla contre un troisième mandat relève par conséquent d’un scepticisme anachronique et nihiliste.
De la menace réelle
Paradoxalement, l’heure est à la communion des forces pour circonscrire le coronavirus qui ne concerne pas que politiciens et activistes, mais toute la population. Un engagement gagnant /gagnant pour conjurer un fléau qui requiert patriotisme sincère et solidarité. Cette menace est réelle. Il est clair qu’au-delà d’un certain seuil de propagation, l’Etat serait à court de moyens et ce serait catastrophique. La naïveté, l’esprit partisan et l’irresponsabilité sont à bannir, le courage des autorités de tous bords doit être de mise, pour différer par mesure de prudence toutes sortes de rassemblement. Prions, mais optons clairement pour la prévention, sachant que ceux qui ont eu leur lot de cette fatalité avant nous, ne l’ont pas eu par défaut de foi. Alors demeurons bien lucides.
Le dispositif national d’alerte, de prévention et riposte au coronavirus a-t-il pensé aux établissements pénitentiaires comme Rebeuss, le Camp pénal, la Prison pour femmes, etc.?
Le dispositif national d’alerte, de prévention et riposte au coronavirus a-t-il pensé aux établissements pénitentiaires comme Rebeuss, le Camp pénal, la Prison pour femmes etc. etc ? En tout cas, les détenus constituent une population particulièrement vulnérable aux maladies contagieuses. D’où l’inquiétude grandissante des agents de la division médico-sociale de l’Administration pénitentiaire qui interpellent le ministre de la Santé à les aider à prendre des mesures de contrôle médical et d’hygiène dans les prisons.
La lutte contre la propagation de l’épidémie du coronavirus devient de plus en plus sérieuse au moment où le Sénégal vient d’enregistrer son quatrième cas. D’où l’inquiétude et la désolation des agents de l’Administration pénitentiaire qui interpellent le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, afin qu’il intègre rapidement les prisons dans le dispositif national de surveillance et de riposte au coronavirus.
Un cri de détresse qui vient à son heure puisque les prisons surpeuplées comme Rebeuss et Camp pénal constituent des milieux spécifiques dans lesquels les détenus ont souvent ont des problèmes de santé. En dehors de la surpopulation et la promiscuité, ils sont très exposés à des risques sanitaires. Et particulièrement à des maladies contagieuses comme la tuberculose et le coronavirus.
Face à cette situation, un agent de la Division médico-sociale estime que des mesures de surveillance et d’hygiène doivent être prises à l’entrée des prisons comme en milieu de détention pour mieux lutter contre la propagation du coronavirus. « Parce que notre compétence ne se limite qu’à la surveillance des prisons et la sécurité des détenus. Car, en matière de santé et d’hygiène, c’est le domaine du ministre de la Santé » précise notre interlocuteur avant d’ajouter que les prisons sont devenues des « incubateurs » pour divers virus dont la propagation serait rapide dans ce milieu fermé et surpeuplé.
Prions donc le Bon Dieu que nos prisons soient épargnées de cette épidémie !
DES AGENTS DE L’AIBD S’INQUIETENT DE LEUR SORT
Il n'y a aucune mesure spéciale de protection en leur faveur, à part les masques de protection après la confirmation de quatre cas dans notre pays !
Des agents de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, qui déplorent l’absence de mesures de protection en leur faveur, exigent que tous leurs collègues en contact avec les passagers débarquant sur le tarmac, de même que les chauffeurs de bus faisant la navette entre le lieu d’atterrissage et la salle d’attente, soient consultés et testés avec le kit de température pour éviter toute surprise. Eh bien ! On nous demande de ne pas paniquer.
De faire comme si de rien était. pourtant, en l’espace de deux jours, entre le 02 et le 03 mars, deux cas de coronavirus ont été confirmés dans notre pays. Pis, rien qu’au cours de la journée d’hier, deux autres personnes ont été testées positives au coronavirus, une épidémie qui sévit désormais dans une soixantaine de pays à travers le monde dont six pays africains.
Pour ce qui concerne ces derniers, il s’agit du Sénégal, de l’Egypte, du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie et du Nigéria. Quelque 90 000 personnes ont été affectées à travers le monde pour un peu plus de 3000 décès. Le Sénégal quant à lui, on l’a dit, vient de confirmer son quatrième cas de covid-19. Ce, en seulement 72 heures. Les deux cas premiers cas concernent un français et un binational franco-sénégalais. Le troisième, c’est justement l’épouse de l’octogénaire M. Diallo détecté positif après son hospitalisation à l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye.
Le dernier cas en date a été diagnostiqué sur un ressortissant britannique. Au moins deux des personnes contaminées ont séjourné récemment en France avant de revenir au Sénégal en débarquant à l’Aéroport international Blaise Diagne. Deux malades qui constituent une infime partie de ces milliers de voyageurs qui atterrissent chaque jour dans cet aéroport. Où ils ont été en contact direct avec les agents dudit aéroport. Justement quel est le sort réservé à cette partie du personnel de l’Aibd ? Des agents qui, tous les jours, sont les premiers et les derniers en contact avec les voyageurs qui embarquent ou débarquent sur la piste d’atterrissage Sont-ils protégés face à une éventuelle contamination ?
La réponse servie par les concernés donne la frousse. « Non. Il n’y a aucune mesure spéciale prise allant dans le sens de nous protéger à part des masques distribués aux agents des compagnies par ces dernières », déplore un agent de l’Aibd. A l’en croire, « le kit de température auquel sont soumis les passagers ne se fait qu’au niveau de la salle d’arrivée. Mais sur le trajet qui mène du tarmac à cette salle, aucune disposition particulière n’est prise pouvant permettre d’éviter une quelconque contamination des agents que nous sommes. Aucune ! ». C’est pourquoi, les employés de l’Aibd demandent une meilleure protection et l’organisation, au niveau de l’aéroport, d’une séance de consultation, pour ne pas dire une opération de vérification de température sur les agents qui ont déjà été en contact avec des passagers provenant de France ou de Chine par le biais de la compagnie Ethiopian Airlines !
UNE REELLE MENACE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE ET LA NUTRITION
Les effets du changement climatique sur la sécurité alimentaire et la nutrition constituent l’un des grands défis que l’humanité aura à affronter au cours des prochaines décennies.
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 05/03/2020
L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) en partenariat avec FAO a organisé un atelier de lancement et de planification des études de vulnérabilité et de l’identification d’options d’adaptation au changement climatique pour le secteur de l’agriculture dans la zone des Niayes et à Kolda, réalisées dans le cadre de la mise en œuvre des activités du « Projet Sécurité alimentaire : Une Agriculture Adaptée (SAGA-Sénégal) ». Un conclave qui a réuni les organisations de producteurs et de productrices vulnérables aux effets du changement climatique et des agents techniques chargés du développement rural, ce mardi 25 février 2020, au Centre d’étude régional pour l’amélioration de l’adaptation à la sécheresse (CERAAS) de Thiès.
Les effets du changement climatique sur la sécurité alimentaire et la nutrition constituent l’un des grands défis que l’humanité aura à affronter au cours des prochaines décennies. L’agenda 2030, l’accord de paris 2015 et la Deuxième conférence Internationale sur la nutrition (ICN2) appellent à une transformation profonde de nos systèmes alimentaires comme de nos moyens d’intervention recommandant une approche holistique alliant l’alimentation, les moyens de subsistance et la gestion des ressources naturelles. C’est sur la base de ce constat que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le gouvernement du Québec, soutenus par le gouvernement du Sénégal ont développé un projet de collaboration multi-acteur de renforcement des capacités de planification de l’adaptation pour la sécurité alimentaire et la nutrition intitulé : « Sécurité alimentaire : une agriculture adaptée-SAGA».
Au cours de cet atelier, le directeur général de l’ISRA, Dr Alioune fall, et le représentant du coordonnateur du Bureau sous-régional de la fAO pour l’Afrique de l’ouest et représentant de la fAO au Sénégal, M. Mame Ndiobo Diène, sont revenus sur l’objectif dudit projet consistant à « renforcer la résilience des secteurs agricoles face au changement climatique pour la sécurité alimentaire et la nutrition de deux pays francophones : Haïti et le Sénégal ». Un projet qui s’aligne sur les priorités majeures de la fAO et de l’Etat du Sénégal, en l’occurrence sur l’agenda 2030 qui définit le contexte dans lequel la fAO et ses états membres œuvrent ensemble à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). Aussi sur les « objectifs stratégiques de la fAO », les « objectifs du cadre de programmation pays entre la fAO et le gouvernement Sénégal (Cpp) », le « programme d’Actions prioritaires (pAp) du plan Sénégal Emergent dans sa phase 2 (pSE II) » et la « lettre de politique de Développement du secteur agricole (LpDSA - 2018-2022) ».
Selon Dr Alioune fall et M. Mame Ndiobo Diène, ce projet prend également en compte les besoins exprimés dans les communications nationales (CN) et la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) du Sénégal. Et de rappeler que « le Sénégal s’est lancé en 2015, à l’instar d’autres pays, dans l’élaboration de son Plan National d’Adaptation (PNA), afin d’intégrer l’adaptation au changement climatique dans les processus de planification et de budgétisation des projets et programmes. L’approche qui est utilisée pour le processus PNA consiste à faire une planification basée sur des évidences scientifiques ».
En effet « l’évaluation de l’impact des changements climatiques et la planification de l’adaptation doivent tenir compte des conditions locales concernant les vulnérabilités, les risques, les ressources naturelles disponibles et le contexte socio-économique », renseignent nos chercheurs, qui remarquent qu’« à ce titre, des études de vulnérabilité sont menées pour déterminer les options d’adaptation à intégrer dans le PNA global à partir de la compilation des PNA sectoriels ».
Cheikh CAMARA,
Correspondant permanent à Thiès
Par MBAGNICK DIOP
FAIRE LES SACRIFICES NECESSAIRES POUR LA COHESION SOCIALE ET L’UNITE NATIONALE
La voix qui vous interpelle ne s’offusque pas qu’on puisse lui dire de quoi je me mêle. C’est parce qu’il s’agit de la Mauritanie, si loin si proche de nous, que je m’autorise une telle démarche dans le but d’insuffler un élan de paix et de stabilité
La voix qui vous interpelle ne s’offusque pas qu’on puisse lui dire de quoi je me mêle. C’est parce qu’il s’agit de la Mauritanie, si loin si proche de nous, que je m’autorise une telle démarche dans le but d’insuffler un élan de paix et de stabilité sur cette terre qui a tant souffert de la haine et de la discrimination. A la faveur de plusieurs séjours riches d’enseignements, entre Nouakchott, Nouadhibou, Boutilimit, Néma, Rosso, Kaédi etc., j’observe attentivement la vie mauritanienne pour comprendre les causes d’une dissymétrie qui engendre parfois des conséquences très douloureuses.
Depuis le coup d’Etat qui mis fin au régime démocratique du président Moctar Ould DADDAH, en 1978, le pays est gouverné alternativement par des militaires qui troquent intelligemment leur treillis contre le grand boubou traditionnel. C’est comme le serpent qui fait sa mue mais qui n’en conserve moins sa puissance venimeuse. La gouvernance du pays accuse une faiblesse sociologique qui se traduit par un manque de confiance entre les arabo-berbères (beydanes) et les négro-africains. D’où un clivage social exacerbé par une tradition esclavagiste que l’autorité publique ne parvient pas à éliminer. Ce clivage existe aussi entre arabo berbères, selon qu’ils soient originaires de telle ou telle province.
Toutefois, ils ont l’intelligence de se tolérer et de fraterniser pour mieux disposer des atouts de la gouvernance territoriale et du développement économique. C’est à ce niveau que pèchent les négro-africains appartenant aux ethnies wolof, peulh (toucouleurs), soninkés et des haratines qui eux sont définitivement marqués du sceau de l’esclavage. Au risque d’être incompris, je souligne que cette communauté négro-africaine ne tisse pas, autant que les beydanes, des liens de fraternité et de solidarité, même s’il existe quelques exceptions illustrées par des mariages exogènes. Nonobstant ces clivages, les mauritaniens ont su bâtir une administration portée loyalement et efficacement par des cadres et agents subalternes qui ont pris de la hauteur pour transcender les déséquilibres hiérarchiques et bien servir.
Préservée de l’irrédentisme qui a fait vaciller le Mali au Nord et le Sénégal au Sud, la Mauritanie doit faire preuve de tact et de vision futuriste pour asseoir une convivialité et une solidarité invulnérables aux démons de la division. Le passif d’une gouvernance politique exclusiviste est trop lourd pour que le pays ne prenne pas conscience de cet impératif. Les autorités doivent avoir l’intelligence et le courage d’effacer les aspérités pour construire avec tous les mauritaniens, sans considération raciale, une Nation forte de son harmonie et un Etat efficace avec un système démocratique perpétuellement consolidé.
En ayant choisi de jouer pleinement la carte du bon voisinage et de la solidarité avec le Sénégal et le Mali, les autorités mauritaniennes ne sauraient faire la politique de l’autruche, en banalisant les récriminations relatives aux questions sociologiques qui impactent sur la vie de la Nation. La concorde nationale doit être bâtie plus à partir des réalités sociologiques que d’un coup de cœur qui dépendrait de circonstances et de calculs politiques inconsistants.
Cela ne signifie nullement qu’il s’agira de marquer la prééminence d’une ethnie sur une autre. Il faudra plutôt encourager et convaincre tous les fils de la Mauritanie à faire naturellement les sacrifices qui transcenderont l’orgueil, la méfiance et la défiance, toutes choses susceptibles de les diviser et signer définitivement la négation de l’histoire. A voir ce qui se passe au Mali et ailleurs en Afrique, nous avons tous intérêt à consolider et faire converger les facteurs historiques et culturels pour la paix et le développement.
Mbagnick DIOP,
journaliste-consultant.
LE SAES DE L’UCAD VILIPENDE, LE MESRI CRIE AU SCANDALE
Le Saes de l’Université Cheikh Anta Diop est dans tous ses états. Ses membres regrettent l’imposition par le gouvernement d’une nouvelle vision de l’enseignement supérieur.
La décision du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la recherche et de l’Innovation d’envoyer tous les étudiants dans les universités publiques n’est pas du goût de la section Dakar du Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (Saes). Selon le coordonnateur de Saes section Ucad, Abdoulaye Dieng et ses camarades, l’application de cette décision nécessite d’abord des préalables. Par ailleurs, les syndicalistes soutiennent que le Mesri est en train de violer les textes relatifs à l’orientation des étudiants. Ainsi pour une année scolaire apaisée, ils préconisent que leur Ministère de tutelle apporte des réponses concrètes à leurs requêtes
Le Saes de l’Université Cheikh Anta Diop est dans tous ses états. Ses membres regrettent l’imposition par le gouvernement d’une nouvelle vision de l’enseignement supérieur. «La décision du ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation d’orienter tous les bacheliers dans les universités publiques doit obéir d’abord à un certain nombre de préalables. Nous constatons avec regret, depuis quelque temps, que le Gouvernement, avec le Mesri, a décidé d’orienter l’ensemble des bacheliers dans le public sans avoir posé des préalables, mais surtout en violant de la manière la plus flagrante le décret n°2016-1805 relatif à l’orientation des bacheliers», soutiennent-ils.
Selon le coordonnateur du Saes-Ucad Abdoulaye Dieng, le système éducatif au niveau de l’enseignement supérieur est confronté à beaucoup d’écueils qu’il faut lever avant de penser à orienter tous les étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur publics. Mieux, ils accusent le Ministère de l’Enseignement Supérieur de s’accaparer du processus de sélection, d’orientation et d’inscription des étudiants dans les universités publiques. «Ce qui constitue une violation de la loi portant sur les libertés et franchises universitaires.» A cet effet, il cite l’article 12 de la loi qui stipule : «Toute mesure ou décision de portée pédagogique et scientifique prise par l’Etat doit être au préalable soumise pour avis aux structures universitaires compétentes.» Abdoulaye Dieng et ses camarades s’érigent en boucliers contre l’accaparement du processus d’orientation des étudiants par le ministère de tutelle. «La coordination Saes campus de Dakar s’oppose farouchement à de tels procédés et pratiques qui occasionnent une décadence de l’enseignement supérieur et crée une surcharge de travail énorme et un inconfort au sein du corps que nous défendons», affirme le coordonnateur de Saes-Ucad.
Pour faire entendre raison au gouvernement, le Saes fait planer le doute sur l’apaisement de l’année scolaire. C’est pour cela qu’il exige du gouvernement l’audit du processus d’orientation des étudiants. «Nous demandons la signature et l’application des textes de gouvernance des universités publiques ; la mise en œuvre des préalables nécessaires à la prise en charge des bacheliers 2019 ; l’audit du processus d’orientation des bacheliers ainsi que sa mise en conformité avec les textes en vigueur, l’achèvement des chantiers en cours dans les universités, la valorisation des conditions de la recherche», indiquent les enseignants du Saes qui s’engagent à accomplir leur mission de manière équilibrée et professionnelle.
«NOUS METTONS EN AVANT L’INTERET DE NOS JOUEURS»
Le Coronavirus présent au Sénégal est passé par là. Président de la BAL, Amadou Gallo Fall est revenu sur ce report.
Initialement prévu le 13 mars prochain au complexe Dakar Arena, le lancement de la Basketball African League (BAL) est finalement reporté à une date ultérieure. Le Coronavirus présent au Sénégal est passé par là. Président de la BAL, Amadou Gallo Fall est revenu sur ce report.
Le lancement de la BAL qui était prévu à Dakar aura finalement à une date ultérieure à cause du Coronavirus. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Il y a une situation mondiale qui prévaut par rapport à ce fléau. Et la Basketball African League (BAL) met avant tout l’intérêt du public, de nos joueurs, de nos équipes, de nos employés en priorité. C’est la raison pour laquelle et en écoutant bien le message de l’autorité spécialiste en la matière ici au Sénégal, nous avons préféré reporter cette saison inaugurale qui va être historique. Alors, sans aucun doute, la saison va démarrer à une date ultérieure et nous attendons de voir l’évolution de la situation. Nous sommes en contact avec les autorités qui sont spécialistes en la matière et aussi au niveau mondial. Car, n’oublions pas que le phénomène ne touche pas que le Sénégal
A quand espérez-vous la tenue de cet évènement à Dakar ?
La suite à donner à cette compétition, pour nous, c’est de continuer le travail avec enthousiasme, pour le lancement de cette League au Sénégal. Mais, il y aura aussi le déroulement d’une saison complète, dés que les conditions seront réunies. C’est juste une pause. Nos équipes sont hyper excitées. Elles ont eu à recruter des joueurs et se préparent. Nous restons juste dans l’attente. Mais la saison va prendre son cours.
Qu’est-ce que ce report pourrait entrainer comme conséquences ?
N’oublions pas que cette situation ne touche pas que le Sénégal. C’est un problème mondial. Et je pense qu’il y a une coordination au niveau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), mais aussi au niveau des différents gouvernements ou structures, pour cerner la question. Nous avons vu beaucoup d’évènements être reportés ou annulés. Alors, nous n’avons même pas hésité. Nous sommes très à l’aise par rapport à la décision qui a été prise. Et encore une fois, ce n’est que parti remise.
«ON VERRA COMMENT LE VIRUS VA EVOLUER DANS LE PAYS»
Avec l’entrée dans le pays du Coronavirus, plusieurs activités devraient être annulées ou reportées. Ainsi, le match Sénégal /Guinée-Bissau du 28 mars prochain pourrait connaître le même sort., selon Saer Seck
Avec l’entrée dans le pays du Coronavirus, plusieurs activités devraient être annulées ou reportées. Ainsi, le match Sénégal /Guinée-Bissau du 28 mars prochain pourrait connaître le même sort. Hier en marge du tirage des quarts de finale de la Coupe de la Ligue, Saer Seck s’est prononcé sur l’éventualité d’un report. Selon le président de la Ligue Pro, cela dépendra de l’évolution du Coronavirus dans le pays.
LES AFFICHES DES QUARTS DE FINALE
«A partir des quarts de finale, il n’y a que des chocs. Pour la première confrontation, ce sera un derby entre Diambars et Keur Madior. Et toutes les deux équipes reçoivent au stade Fodé Wade. Ce qui fera que la ville de Mbour aura un représentant en demi-finale. Nous avons aussi l’AS Pikine qui fera face à Dakar Sacré-Cœur. Et on attendra l’issue du match entre EJ Fatick et le Casa Sport. En tout cas, il n’y aura pas de match facile. On n’aura que des rencontres difficiles. »
CORONAVIRUS ET FOOTBALL
«Nous pensons que le Coronavirus est une question sérieuse. Face à ce type de virus, il n’y pas de stratégie isolée. Les activités sportives ne peuvent pas avoir leur propre stratégie. Le jour où cette question sera d’ordre public, l’État qui est responsable de la santé et de la sécurité des Sénégalais va prendre des mesures, de manière à stopper la propagation du virus. Et il prendra toutes les mesures qu’il faudra. Nous, nous restons solidaires de la démarche de l’État qui va être une stratégie globale. Mais le football n’a pas à avoir de stratégie isolée. C’est une question sérieuse. Et de la même manière, il ne faut pas aller dans le laxisme ou le catastrophisme. Du moment où nous avons deux cas isolés et pris en charge, on ne peut pas parler pour le moment d’épidémie. Mais nous sommes à l’écoute des dispositions que l’État du Sénégal prendra.»
SUSPENSION DU CHAMPIONNAT
«Nous n’avons pas de stratégie isolée, propre à la Ligue. Il n’y a aucune décision prise pour interdire des manifestations publiques. Sur l’ensemble du territoire, il y a des manifestations publiques. Donc, les prochains matchs de la Ligue professionnelle de football seront maintenus. Il est de la responsabilité de l’État de prendre des dispositions de manière à endiguer la propagation du virus. En tant que Ligue professionnelle et fédération sénégalaise de football, nous resterons à l’écoute de l’État. Nous allons accompagner l’ensemble des mesures qui seront prises. »
SENEGAL / GUINEE BISSAU
«Pour ce cas précis, ce sera la même décision qui sera prise et partagée par le football. Et d’ici à l’organisation de ce match, on verra comment la chose va évoluer dans notre pays. Et nous allons voir les mesures prises par l’État. Au niveau de la fédération, en rapport avec le ministère des Sports et la Caf, on verra les mesures à prendre. »
BILAN A MI-PARCOURS DE LA L1
« Nous sommes au tirage de la Ligue. On va laisser la 13ème journée se dérouler. Actuellement, le premier constat, c’est de noter et de magnifier le parcours sans faute de Teungueth FC qui est à la tête du championnat. Cette équipe pose une empreinte forte tous les week-ends sur cette compétition. Il y a longtemps qu’une équipe ne s’est pas détachée comme Teungueth. Mais après, nous aurons le temps de tirer le bilan une fois que la 13ème journée sera jouée. »
SOUPÇON DE CORRUPTION A GRANDE ECHELLE
La polémique ne faiblit pas depuis que le conseil municipal de Sindia a octroyé 300 ha à la Sedima de Babacar Ngom. Une réserve foncière qui empiète d’ailleurs sur les terres des habitants de Ndingler.
La polémique ne faiblit pas depuis que le conseil municipal de Sindia a octroyé 300 ha à la Sedima de Babacar Ngom. Une réserve foncière qui empiète d’ailleurs sur les terres des habitants de Ndingler. Depuis lors, une vive tension a éclaté entre l’homme d’affaires sénégalais et les autochtones. Pourtant, la SEDIMA exhibe son titre foncier. Un dossier qui exhale un parfum de corruption à mille lieux et qui a motivé l’implication du Forum Civil. «L’As» a tenté d’y voir plus clair.
Comme dans un cauchemar, les populations de Sandock (la zone qui regroupe 13 villages dans le Djiguème) ne parviennent toujours pas à comprendre ce qui est en train de leur arriver. En plus de la pauvreté endémique dans laquelle cette partie perdue au fond de la commune de Ndiaganiao est plongée, un autre malheur s’est abattu sur le village de Ndingler, où les habitants se considèrent comme des bannis du système ou des oubliés de la république. Depuis les indépendances, la seule infrastructure, un abreuvoir, est le fruit des cotisations des villageois. Elle permet de désaltérer leurs animaux à partir d’un puits profond de plus de 20 mètres. Pas d’eau potable, ni électricité. Pour moudre le mil, les femmes utilisent encore le pilon et le mortier. Le village est si enclavé que même pour charger un téléphone portable, les villageois se rendent dans les autres hameaux dont la plus proche est distante de 9 km. Ici, on est encore au Moyen âge. Une seule oued dans un océan de néant: «Cœurs et Mains liés», une association française qui veut sortir ce village de l’ornière. Pour y arriver, les bons samaritains ont construit une case de santé, prennent en charge de nombreux malades sans bourse délier, y construisent un foyer des jeunes, et ont donné des chèvres à la population pour accentuer l’élevage. En dépit de la situation peu enviable, les populations ne se lamentent point de leur sort. Ils sont restés dignes. Durant l’hivernage, ils travaillent dans les champs pour obtenir de quoi manger au moins pour 9 mois dans l’année. Compte tenu de la baisse de la rentabilité, les paysans se rabattent sur la jachère.Une technique agricole connue des sérères qui consiste à laisser reposer une partie des champs durant quelques années pour leur assurer un peu de rentabilité.
LA PUISSANCE A L’ETAT PUR DE L’HOMME D’AFFAIRES
En 2012, c’est le début d’un cauchemar qui est loin de connaître son épilogue. Une partie des terres de Ndingler a été affectée au Directeur Général de SEDIMA S.A sur une superficie de 300 ha par la communauté rurale de Sindia, dirigée par Ousmane Lo. «Sans une consultation préalable», ces terres ont été arrachées aux populations. le 12 décembre 2013, l’homme d’affaire a fait un dépôt de bail etle 23 avril 2015, il a bénéficié d’un titre foncier par le décret Numéro 2015- 548 sur une superficie de 224 ha 95ca. Du coup, les habitants de Ndingler qui avaient des champs les ont perdus. Aujourd’hui, Abdoulaye Galgor Dionne (Abdoulaye Dionne), ancien chef de village, affirme qu’ il n’y jamais eu de concertation. «Nous nous sommes toujours opposés à ce projet.Un jour, vers 2016,Babacar Ngom accompagné de son fils et du chroniqueur de lutte Khadim Samb étaient venus ici, c’était une matinée. Ils nous ont promis de l’électricité, de l’eau et la construction d’une route pour désenclaver notre localité ainsi que de l’emploi pour lutter contre la pauvreté si nous acceptons la réalisation du projet», a soutenu l’octogénaire. Malgré ces promesses, les populations lui ont dit niet. Mais cela n’a pas découragé l’homme d’affaires qui tient à tout prix à ces terres. Il a donc envoyé son fils avec une enveloppe contenant 2 millions qu’il a voulu remettre aux villageois «en guise de cadeau», ajoute Galgor Dionne.. «Babacar cherche de la terre pour nourrir ses poulets, nous cherchons de la terre pour nourrir des humains. Vraiment, on se demande s’il y a des gens qui ont un cœur. Comment un homme si riche peut-il disputer cette terre avec nous qui sommes si pauvres», s’étonne le vieux Galgore Dionne. Le site litigieux abritait des habitations. Mais à cause de la sècheresse du début des années de l’indépendance, la population était contrainte de quitter le site pour se rapprocher du puits qui était le seul point dans la zone où l’on pouvait se désaltérer.
Néanmoins, ils continuaient à exploiter leurs champs. Aujourd’hui avec cette donne, l’ensemble des 13 villages de Sandock se sentent en sursis. C’est pourquoi Mbaye Faye, représentant de l’Ads (Association pour le développement de Sandock), dit en vouloir terriblement à l’État. «Notre localité ne vit que d’agriculture, d’élevage et de commerce. Aujourd’hui, un certain B. Ngom venu de son Diourbel veut nous priver de nos sols, ce bien qui constitue notre seule richesse. Ça non ! Et comme il a un Tf, nous savons que ce sont les services de l’État qui le lui ont donné. On n’aura plus alors où cultiver. Nos bœufs n’auront plus où paître. C’est à croire qu’il veut nous pousser à l’exode. Il ne lui reste qu’à nous tuer alors» ! peste-t-il.
Pour soutenir les paysans qui sont étouffés par la puissance de l’homme d’affaires, le Forum civil et les politiques sont venus secourir les villageois qui sont à plusieurs reprises arrêtés dans les champs et emprisonnés à la brigade de Mbour avant d’être libérés. Mais la goutte d’eau qui a débordé le vase est la manifestation du 29 novembre dernier, où des camions remplis de gendarmes encagoulés et armés jusqu’aux dents avaient pris d’assaut le site et arrêté 7 personnes. Les journalistes qui s’y trouvaient ont été interdits de prendre des images et leur chauffeur attesté pour entrave à la circulation alors qu’ils étaient dans les champs.
Joint au téléphone, Babacar Ngom dit ne pas vouloir s’exprimer sous prétexte qu’il n’est plus directeur général de Sédima.
TROIS QUESTIONS A OUSMANE LO, ANCIEN PCR DE SINDIA : «il n’y avait pas de délimitation claire entre les deux communes»
Comment pouvez-vous expliquer le fait que votre délibération ait empiété sur les terres d’une autre commune?
Après les réunions, nous avons fait une visite du site accompagné par le doyen des chefs de village, feu Moussa Faye. Il nous a montré les limites entre les deux villages, puisque administrativement, on n’avait pas fait une délimitation.
Pourquoi donc n’avez-vous pas été prudent en prenant la précaution de discuter avec les notables de Ndingler ?
Pour dire vrai, je me suis rendu à Ndingler. Nous avons rencontré les notables. Mais une chose bizarre m’est arrivée ce jour-là. Ces gens qui ne voulaient pas du projet s’étaient préparés d’avance. Il y a des choses qu’on ne peut dire. Mais dès que je suis sorti de la voiture, j’ai senti quelque chose de bizarre. C’est ainsi que j’ai rebroussé chemin illico presto et le reste du travail a été confié à la commission domaniale
Les populations campent sur leur position en continuant de s’opposer au projet…
(Il coupe) Je jure au nom de Serigne Babacar Sy dont je suis un fervent talibé. Il y a eu des discussions avant que la délibération ne se fasse. Il n’y a rien d’illégal. A l’époque, il n’y avait pas une délimitation entre les deux communes.
GANA NGOM, MAIRE DE NDIAGANIAO : «Je n’ai rien à voir avec ça…»
«En 2014, l’homme d’affaires, par l’intermédiaire de son représentant, m’avait saisi en m’expliquant le projet et les infrastructures qu’il allait installer dans les villages. Je lui ai demandé de discuter avec les villageois. Ainsi, nous avons choisi 3 hauts cadres dans ces villages, pour entretenir des pourparlers avec les populations, mais ces dernières ont campé sur leur position. Babacar a laissé tomber tout en exploitant une partie du périmètre. Alors que les populations ont cru que cela était déjà terminé, il est revenu avec un titre foncier. Moi qui vous parle, je n’ose plus mettre les pieds sur le site parce qu’elles me prennent comme cible alors que je n’ai rien à voir avec ça. Pour faire la lumière sur cette affaire, j’avais écrit au préfet sortant pour qu’avec les souspréfet de Fissel, de Sindia et la gendarmerie, l’on puisse délimiter. On saura exactement la superficie sur laquelle on a empiété, parce que nous n’avons pas encore le chiffre exact. Il y en a qui parlent de 70 ha, d’autres parlent de 100 ha.»
CORONAVIRUS : L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE SUSPEND LES VISITES
L’administration pénitentiaire prend ses précautions. Suite à la propagation du Covid 19, elle a décidé de réduire les visites dans les différentes prisons.
« En raison du risque de propagation du Coronavirus, l’Administration pénitentiaire informe l’opinion publique que toutes les autorisations d’accès au sein des établissements pénitentiaires accordés aux représentants diplomatiques, association, organisation non gouvernementale, étudiants et chercheurs sont suspendus jusqu’à nouvel ordre », informe la direction de l’administration pénitentiaire dans un communiqué parvenu à Emedia.
De même, informe la source, les festivités d’usage qui étaient prévues à la journée du 8 mars sont aussi annulées.
Au Sénégal, 4 cas de Coronavirus ont été confirmés.