SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
3 octobre 2025
«LE FAIT DE GLISSER LE DEBAT SUR LE PLAN RELIGIEUX A HEURTE DES GENS MAIS CELA A EU SON EFFET»
L’avocat défenseur de Guy Marius Sagna, l’excellent Me Khoureyssi Bâ, n’a pas fait dans la langue de bois s’agissant de la libération de son client tout en égratignant sa profession.
L’avocat défenseur de Guy Marius Sagna, l’excellent Me Khoureyssi Bâ, n’a pas fait dans la langue de bois s’agissant de la libération de son client tout en égratignant sa profession. Sur un autre plan, la robe noire croit dur comme fer que le fait de glisser « le débat sur le plan religieux a heurté des gens mais cela a eu son effet ». De même, Me Bâ a indexé certains de ses confrères qui s’immiscent souvent dans les dossiers de leurs confrères. Venu au niveau du camp pénal pour s’enquérir des conditions de la libération de son client, Me Khoureyssi Bâ a décrit la journée de liberté de Guy Marius Sagna. « Avant 13 heures, le juge avait déjà pris les dispositions pour signer la mainlevée du mandat de dépôt. Immédiatement, cela a été transmis à l’Administration pénitentiaire. Les autorités ont fait le nécessaire et il est sorti très tôt. Elles l’ont fait comme elles ont l’habitude de le faire de plus en plus au niveau des administrations pénitentiaires. Celles-ci ont laissé les journalistes poireauter làbas mais, connaissant leurs habitudes, ils avaient déjà libéré Guy Marius Sagna depuis (…) Guy est sorti avant 14 heures. Il y a eu de la manipulation de l’information car un agent est venu dire que Guy venait de signer son bon de sortie. Ce qui est totalement faux. Déjà un de ses amis, membre de leur organisation m’a dit que Guy l’avait appelé depuis 13 heures pour lui dire qu’il était sorti »
Demande de liberté provisoire
L’avocat, très en verve, soutient que lui et ses confrères avaient introduit deux demandes de liberté provisoire rejetées par le juge. Mais pour cette fois ci, c’est Me El Hadj Amadou Sall qui a introduit une demande de liberté provisoire au nom du FRN. « Ce qu’on appelle des parfaits tiers à cette procédure. Guy Marius ne connait ni d’Adam, ni d’Eve, ni des dents ni des lèvres aussi car ils n’ont jamais conversé ou mangé ensemble. Ils ne sont pas allés demander son avis. Ils ne lui ont jamais rendu visite. Ils ne partagent pas les mêmes idéaux politiques si tant est que Guy fait de la politique. Ils n’ont aucun atome crochu. C’est parce que les gens du FRN avaient vu en Guy un très bon fonds de commerce, ils ont mis sur la table sa libération contre leur participation ou leur maintien au dialogue national qui se déroule actuellement.
Dans le secret de son cachot et malgré les dures conditions de détention, il a pu réussir l’exploit de sortir un courrier du QHS (Ndlr, quartier haute sécurité de la prison). Par rapport à cela, effleurer les grilles du palais, ce n’est rien du tout ! Sortir un courrier de ce quartier de haute sécurité n’est pas donné à n’importe qui. Guy est un esprit c’est-à-dire que les gens partagent son combat. Bref, de toute façon, il est sorti et en tant que ses défenseurs, c’est cela qui nous intéresse. On ne va pas jouer au rabat-joie. Peu importe le vin pourvu qu’il donne l’ivresse. Dans son courrier, il a dénoncé les conditions dans lesquelles s’annonçait sa libération. Il interdisait quiconque de parler de deal. (…) On va dépassionner tout cela. Il est sorti. Ce n’est pas la conséquence directe des avocats de la défense car nous avions introduit deux demandes de liberté et nous avions été déboutés. Dans notre stratégie, nous envisagions de faire un point de presse pour définir dans quelle manière nous allions internationaliser le combat » a ajouté le vétéran du barreau de Dakar.
«La libération de Guy Marius a des relents politiciens»
« C’est le contexte qui a été opportunément utilisé. Il ne faut rien écarter à ce contexte. Cela va des mobilisations géantes dont il a été l’enjeu aux sorties récentes de l’Eglise. Ces mobilisations n’ont pas faibli, au contraire elles ont gagné en intensité. Le fait de glisser le débat sur le plan religieux a heurté des gens mais cela a eu son effet. Il y a eu l’internationalisation du combat avec Amnesty international au plus haut niveau. Ce sont des personnalités indépendantes qui ont crié haut et fort sur le système répressif sénégalais. Le FRN s’est glissé dans cette dynamique. En tout état de cause, nous, les avocats de Guy, on s’est battus trois mois durant pour sa libération » souligne encore Me Bâ
«Des règles bafouées par des confrères»
« Il y a des fondamentaux qu’on doit respecter. Nous avons une profession gouvernée par des règles et il faudrait qu’on les respecte. On nous a récemment fait le coup, nous, avocats de la défense de Khalifa Sall. Quelqu’un est venu au dernier moment alors que personne ne l’a mandaté pour demander la grâce au nom et pour le compte de Khalifa Sall. Il est vrai que le résultat a été que Khalifa Sall est sorti de prison mais les conditions de sa sortie nous ont laissé un goût très amer. D’autant que nous avions dans notre collectif des avocat malien, camerounais et même français. Ils n’ont peut-être pas la même sensibilité que nous mais ont conservé intact leur capacité d’indignation. S’il ne tenait qu’à eux, cette affaire n’en resterait pas là. Nous avions en son temps voulu saisir le Conseil de l’ordre pour qu’il règle cette histoire-là. Un avocat est un avocat il ne peut pas être autre chose qu’un avocat. On ne peut pas entrer dans un dossier de quelqu’un qui ne vous a pas mandaté pour prendre des initiatives aussi lourdes de conséquences. C’est le cas dans cette affaire et nous espérons que tout cela sera mis dans les rayons du souvenir » a conclu Me Cheikh Koureyssi Ba.
TOP 10 DES FAKE NEWS SUR LE CORONAVIRUS
À l’heure où l’épidémie arrive sur le continent africain, de nombreuses fausses informations circulent sur l’épidémie. L’OMS met en garde contre les effets d’une « infodémie » néfaste
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 04/03/2020
À l’heure où l’épidémie de coronavirus arrive sur le continent africain, de nombreuses fausses informations circulent sur l’épidémie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde contre les effets d’une « infodémie » néfaste. Top 10 des « fake news » en circulation.
Si même le président des États-Unis fait grincer les dents des scientifiques, ce n’est pas le citoyen lambda en pleine psychose qui peut rassurer le corps médical. Les internautes sont tout à la fois cibles et vecteurs des fausses informations. Or, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que les rumeurs contribuent à des mouvements de panique inappropriés. Épidémie et infodémie, même combat.
Les réseaux sociaux portent une lourde responsabilité dans la propagation de rumeurs contre-productives. Sous pression de l’OMS, Facebook, Instagram ou encore YouTube affirment avoir pris des mesures contre la désinformation sur le coronavirus. La viralité numérique n’a jamais si bien porté son nom. Top 10 des « fake news » autour de l’épidémie.
• La transmission par les moustiques
Même s’il est toujours utile de se tenir à distance de l’insecte propagateur du paludisme ou de la dengue, les virus respiratoires ne paraissent pas, à ce stade, transmis par les moustiques, mais par les gouttelettes de salive ou les sécrétions nasales émises par un individu infecté qui tousse ou éternue. Dans ce même registre animalier, aucun animal domestique n’aurait été infecté par le nouveau coronavirus.
• Les remèdes crédibles mais inutiles
Les antibiotiques agissent contre les bactéries et non les virus. En consommer, comme traitement ou moyen de prévention du coronavirus, reviendrait à endormir dangereusement la vigilance. Les vaccins contre la pneumonie ne protègent pas non plus du Covid-19. L’effet éventuel de la chloroquine, lui, est à l’étude mais ne convainc guère.
• La cure par la température
De même que les théories « trumpiennes » sur les températures élevées ne sont pas homologuées par la communauté scientifique – les sèche-mains et les lampes à UV ne pouvant donc prémunir efficacement -, l’OMS contredit l’idée selon laquelle le temps froid et la neige protégeraient du nouveau coronavirus. Inutile de se gaver de crèmes glacées.
• Les remèdes fantaisistes
Certains affirment à tort que l’on peut se prémunir du Covid-19 en se lavant les mains avec de l’urine d’enfant, en appliquant de l’huile de sésame sur son corps ou en consommant du cannabis. Il ne s’agit que de publicités mensongères ou de quêtes de clics. Si une blague indique que la consommation démesurée d’ail éloigne les éventuels infectés – pour cause d’haleine insupportable -, la plante potagère n’a pas d’effet immunisant sur l’organisme.
• La transmission par les colis venus de Chine
Même si cela varie en fonction de l’environnement et de la température, les germes pathogènes ne survivent que quelques heures sur les objets – les colis mais aussi les pièces de monnaie ou les cartes de crédit. Les voyages des produits importés de Chine en Afrique durent en principe trop longtemps…
• L’immunité par la jeunesse
Il est faux de penser que le virus ne touche que les personnes âgées, même si la fragilité d’un organisme influe sur la capacité de celui-ci à affronter une contamination.
• La conspiration des laboratoires pharmaceutiques
De grandes entreprises ayant fait fortune dans les médicaments dissimuleraient des traitements simples et efficaces contre le coronavirus, pour ne pas compromettre la vente d’un futur vaccin. Sur cette théorie des traitements retardés se greffe la mouvance anti-vaccins.
• La rumeur de l’arme biologique
Comme à l’apparition du VIH, des théories du complot affirment que le coronavirus serait une arme biologique développée par le gouvernement chinois, l’État américain ou un institut financé par Bill Gates, arme délibérément ou accidentellement lâchée. Ces rumeurs s’entrecroisent avec de présumées opérations géopolitiques secrètes de l’ex-bloc soviétique destinées à affaiblir les démocraties, à grands coups de propagande virale.
• La propagation numérique
S’appuyant notamment sur le fait que la 5G a été lancée dans la ville chinoise de Wuhan, quelques semaines avant l’apparition du coronavirus, et que les passagers infectés du navire de croisière Diamond Princess utilisaient cette technologie, des groupes de discussion alimentent la méfiance à l’égard des champs électromagnétiques (CEM) qui transmettent les réseaux de télécommunications.
Pour les uns, la 5G transmettrait le virus, tandis que, pour d’autres, un Covid-19 aussi bénin qu’un rhume servirait de paravent médiatique pour dissimuler d’autres pathologies…
• Le complot à imaginer soi-même
Les théories complotistes les plus difficiles à contrer par du fact-checking sont celles qui ne font que sous-entendre. Déçu par l’annulation d’un de ses concerts devant rassembler plus de 5000 personnes – jauge de rassemblement temporairement interdite en France -, le chanteur français Matt Pokora s’est fendu d’un insidieux « On nous cache quelque chose ou quoi ?! ». Complot anti-RnB ? Si des internautes et des chroniqueurs ont raillé l’artiste, il est difficile d’évaluer l’impact de tel propos sur un fan club.
VIDEO
PLAIDOYER POUR LA SAUVEGARDE DU LITTORAL
EXCLUSIF SENEPLUS - Désencombrement, nettoyage, aménagement... L'édile de Dakar, Soham El Wardini, fait le point des initiatives entreprises par la mairie pour permettre à la capitale de mieux respirer
Boubacar Badji et Youssouf Ba |
Publication 04/03/2020
"Un Sénégal vert, c'est possible. Un Sénégal propre, c'est possible". Pour la maire de la ville de Dakar, Soham El Wardini, les populations ont pris conscience de l'importance de préserver leur cadre de vie, grâce aux différentes séances de nettoiement qui s'organisent de plus en plus. Elle livre au micro de SenePlus, quelques actions de la mairie pour permettre à la capitale de retrouver sa verdure.
VIDEO
COMMENT REDONNER À DAKAR SA VERDURE
EXCLUSIF SENEPLUS - Mamadou Sakho qui milite pour un Sénégal vert à l'horizon 2035, vient de lancer le premier documentaire environnemental destiné à sensibiliser les populations sur la préservation du cadre de vie
Boubacar Badji et Youssouf Ba |
Publication 04/03/2020
Mamadou Sakho a présenté son film documentaire intitulé, ''Sénégal vert horizon 2035' sur la question environnementale. Une manière pour le jeune activiste environnemental d'amener l'Etat, les entreprises, ainsi que les populations à s'investir dans la préservation de l'environnement. Il évoque au micro de SenePlus, les différentes actions à entreprendre pour y parvenir.
LA PANIQUE, MALGRE LES ASSURANCES DU GOUVERNEMENT !
Lendemain d’apparition du Coronavirus dans notre pays, masques et gels antiseptiques disparaissent des rayons des officines
La psychose du coronavirus a gagné nos compatriotes ! En effet, depuis l’annonce d’un premier cas de coronavirus dans notre pays — il y en a eu un autre hier —, on assiste à des changements de comportements au niveau des Sénégalais. Et on assiste à une ruée vers les pharmacies pour se procurer des masques de protection ou des gels antiseptiques.
Le Sénégal a enregistré, lundi, en fin de journée, son premier cas de coronavirus avant qu’un autre cas ne soit confirmé hier en début d’après-midi à Guédiawaye. Au lendemain de l’annonce du premier cas, le moins que l’on puisse dire est que la panique s’est installée dans notre pays. Du moins, dans la capitale. Ce, en dépit des garanties données par le Gouvernement pour rassurer quant au fait que la situation est sous contrôle. Dans les maisons, dans les rues, des les lieux de travail comme dans les lieux de rassemblement, chacun y va de son expertise.
Dans un minibus Tata sur l’itinéraire Diamaguène-Colobane, on discute sur cette actualité brûlante. La plupart des passagers portaient des masques de protection. En dépit des contre-indications des experts selon qui seules les personnes ayant des difficultés respiratoires doivent en porter !
« Personne ne souhaitait l’apparition de cette maladie dans notre pays. N’empêche, je m’y attendais. J’ai commencé à être inquiet depuis que cette maladie a commencé à se propager en Europe avec des milliers (sic) de morts », confie un voyageur qui, visiblement, voulait apparaître comme un savant aux yeux des autres passagers. Pour un autre passager de cette même ligne, c’est la défaillance totale des services du personnel de l’Aéroport international Blaise Diagne, qui n’ont pu détecter très tôt ce cas, qui serait en cause ;
Une rupture des masques et gels antiseptiques dans les pharmacies
Dans les plupart des pharmacies de la capitale, on assiste à une rupture générale de stocks de produits antiseptiques et de masques. Les clients se sont précipités pour tout rafler dès l’annonce du premier cas de coronavirus. « Depuis les vents de poussière de la semaine dernière, on a reçu beaucoup de demandes de masques. Hier, quand le cas du coronavirus a été confirmé, on a connu un rush. Actuellement, on connait une rupture de masques que nous vendions à 600 francs l’unité. On vend aussi des produits antiseptiques. La demande est très forte, c’est pourquoi on a prévu de faire une autre commande dès ce soir » informe le Dr Aliou Badara Ly dont la pharmacie Touba Mbacké se trouve à Colobane après la station Elton. Toutefois, il est d’avis qu’il n’y pas de quoi s’alarmer avec le cas de coronavirus détecté dans le pays.
En effet, estime-il, notre système sanitaire est très performant. De ce fait, si les Sénégalais respectent les mesures de prévention, en utilisant les produits antiseptiques, notre pays ne connaitra pas une propagation massive de l’épidémie.
A en croire le Dr Sidibé de la pharmacie Serigne Touba Mbacké de la Cité Port, en face de la mosquée de Massilikoul Djinane, le personnel était déjà préparé à une éventuelle arrivée du coronavirus. « Comme l’avait suggéré le ministère de la Santé, Chacun avait pris ses dispositions pour cela. La vente des masques a débuté surtout avec l’arrivée de la poussière. Ce qui avait occasionné la flambée des prix. On éprouvait même des difficultés pour nous approvisionner par rapport à la demande » indique ce pharmacien qui se désole que certains se procurent les masques pour les revendre au triple de leur prix. Comme son collègue de Colobane, le pharmacien de la Cité Port conseille à nos compatriotes de rester calmes et de ne pas paniquer. Dans son officine, son personnel conseille la clientèle sur la conduite à tenir.
Les vendeurs de téléphones portables pas épargnés !
Le coronavirus, c’est aussi un coup de frein aux produits importés de Chine où beaucoup de commerçants sénégalais s’approvisionnaient en matériels didactiques et multimédias. Sam Sylla tient son grand magasin à Colobane. Le coronavirus a freiné ses importations de téléphones portables en provenance de Chine. « On prie Dieu pour que la maladie ne se propage dans notre pays. En raison de la maladie du coronavirus, on ne reçoit plus de marchandises provenant de Chine » explique-t-il tout en se voulant rassurant…
SUMA ASSISTANCE FAIT SA MONTÉE EN PUISSANCE
Dotée d’un impressionnant parc d’ambulances médicalisées et d’équipes d’urgentistes chevronnés, Sumassistance fait sa montée en puissance pour accompagner l’Etat dans son dispositif de riposte au coronavirus.
Dotée d’un impressionnant parc d’ambulances médicalisées et d’équipes d’urgentistes chevronnés, Sumassistance fait sa montée en puissance pour accompagner l’Etat dans son dispositif de riposte au coronavirus. Aussi bien à Dakar que dans les régions, où se trouvent des antennes de la structure médicale, tout un personnel médical est en état d’alerte !
Dès l’apparition du premier cas de coronavirus au Sénégal, l’Etat a sonné la mobilisation en mettant en place un dispositif national de riposte. La Résidence hospitalière Sumassistance ne sera pas en reste pour appuyer les services étatiques dans la lutte contre la propagation du virus Covid19. Pour y parvenir, le médecin-chef Babacar Niang a mis en état d’alerte tout son personnel médical et paramédical composé de médecins, d’urgentistes, d’infirmiers, d’ambulanciers, de brancardiers, d’agents d’hygiène et autres techniciens de surface. « Bien que Sumassistance soit une structure privée, elle a une obligation de service public. Et comme l’épidémie du coronavirus est une urgence de santé publique, Sumassistance ne pouvait rester les bras croisés. Au contraire, nous sommes plus que jamais concernés et déterminés dans cette lutte contre la propagation du coronavirus. D’ailleurs, dans le cadre du partenariat public-privé, Samu National nous a récemment impliqués dans la prise en charge de la couverture médicale lors du tournoi international de Boxe à Diamniadiao. Sans oublier d’autres opérations de simulation à l’aéroport Blaise Diagne de Diass où Sumassistance a participé en déployant ses ambulances médicalisées » se félicite l’administrateur- directeur général de Sumassistance.
LE THERMOFLASH EN ACTION !
Pour rendre opérationel et efficace son dispositif d’alerte, d’intervention et de riposte au coronavirus, Sumassistance a consigné ses équipes médicales avant de pré-positionner toutes ses ambulances dans différentes régions abritant des antennes médicales. Une manière de parer à tout imprévu et de ne pas se laisser prendre au dépourvu. Sans oublier la disponibilité opérationnelle d’un cabinet médical mobile (hôpital roulant) équipé de matériels ultramodernes à l’instar des autres établissements de santé publics.
« En matière d’équipements de prévention et de protection, tous nos médecins et agents en contact direct avec d’éventuels sujets suspects ont reçu des masques, des combinaisons spécifiques, des thermoflash, des lunettes, des gants et des bottes. Il est également recommandé à nos médecins et infirmiers d’être plus vigilants sur tout patient manifestant des signes cliniques compatibles au coronavirus (symptômes respiratoires aigus, toux, fièvre etc.).
Et en cas de suspicion, d’alerter les équipes médicales du ministère de la santé pour d’éventuels tests » insiste Dr Babacar Niang, médecinchef de Sumassistance dont les ambulances médicalisées et les unités-catabox (30 places) ainsi que les antennes régionales et sous-régionales font de la structure un leader africain en matière d’urgences médicales, d’évacuations sanitaires et gestion de catastrophes.
Bref, à côté du dispositif de riposte hospitalier, l’Etat peut aussi compter sur une structure privée de référence comme Sumassistance pour prêter main-forte au secteur public de la santé !
ANTOU GUEYE SAMBA RATTRAPE PAR LES 60 MILLIARDS DU MARCHE DE MYNA DISTRIBUTION
Débarqué en juin 2016 de son moelleux fauteuil de Dg de l’ASER, Antou Guèye Samb est rattrapé par sa gestion opaque.
Antou Guèye Samba doit se faire des soucis. Il est encore rattrapé par sa gestion nébuleuse de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER). Notamment à propos du marché de 60 milliards octroyé à l’entreprise Myna Distributions Technologies pour des projets d’électrification rurale. Antou Guèye Samba a été épinglé dans le rapport 2018 de l’OFNAC pour de graves fautes de gestion.
Débarqué en juin 2016 de son moelleux fauteuil de Dg de l’ASER, Antou Guèye Samb est rattrapé par sa gestion opaque. Commissaire membre de la Commission de régulation du secteur de l’électricité, il devra s’expliquer sur les fautes de gestion constatées par l’OFNAC au titre du marché de 60 milliards de francs attribué au sulfureux Pape Aly Guèye. Les services de la présidente Seynabou Ndiaye Diakhaté rappellent dans leur rapport que « le 24 février 2017, le Président du Mouvement citoyen « JUBANTI SENEGAL » Monsieur Mamadou Mouth BANE a saisi l’OFNAC pour dénoncer des faits supposés de corruption sur un marché public, de non-exécution de travaux prévus, de gaspillage de derniers publics contre l’ancien Directeur général de l’Agence Sénégalaise d’Electrification rurale (ASER) et l’Entreprise Myna Distributions.
Selon les termes de la plainte, l’Agence Sénégalaise d’Electrification rurale (ASER) aurait octroyé un marché dans le cadre d’une procédure d’offre spontanée à l’Entreprise Myna Distribution en violation des procédures prévues à cet effet ». Poursuivant, l’OFNAC rappelle que « le dénonciateur soutient également que l’ASER a signé avec Myna Distribution un avenant de 60 milliards de FCFA devant générer douze (12) milliards FCFA d’intérêts à la Bank Of Africa (BOA), soit un taux d’intérêt exorbitant de 12% sur une période de cinq (5) ans alors que des Institutions financières concurrentes auraient fait des propositions plus intéressantes avec des taux d’intérêts compris entre 2 et 2,5 %. De surcroît, à la date du 31 décembre 2016, les travaux prévus pour une durée de seize (16) mois concernant des centaines de villages, n’auraient pas été réalisés. Enfin, il conclut que l’ASER aurait fait une avance de vingt-quatre (24) milliards de FCFA au profit de Myna Distribution, sans justificatifs» ajoute le document.
Partant de cette plainte, l’OFNAC a mené des investigations qui ont permis effectivement d’imputer des « fautes de gestion » (seulement !) graves de Antou Guèye Samba. « Il ressort des investigations effectuées que le Directeur Général de l’ASER a violé les dispositions de la clause 15.1 du Cahier des Clauses administratives et générales (CCAG), relatives à la méthode et aux conditions de règlement du titulaire du marché, en ordonnant le paiement d’une troisième avance de trois milliards deux cent vingt huit millions cinq quarante quatre mille cinq soixante huit 3 228 544 568 FCFA en date du 15 décembre 2016, dépassant le plafond des 40 % d’avance autori sés sur le montant initial du marché. S’agissant de l’Agent comptable de l’Agence Sénégalaise de l’Electrification rurale (ASER), il a accepté de payer l’avance tout en sachant que les conditions ne sont pas régulières.
En procédant de la sorte, l’agent comptable de l’Agence a violé les dispositions des articles 34 et 38 du Décret n° 2011- 1880 du 24 novembre 2011 portant Règlement général sur la Comptabilité publique. En ce qui concerne le Ministre du Budget, il a ordonné par lettre N°0013598 MEFP/MDB/CAB/SP en date du 31 décembre 2015, le paiement simultané d’une avance de démarrage de douze (12) milliards et d’une autre avance sur approvisionnement de douze (12) milliards au mépris des dis positions contractuelles, notamment la clause 15.1. A ce stade de l’enquête, des fautes de gestion sont relevées » conclut l’OFNAC. Des fautes de gestion seulement ? Ils sont bien polis, les enquêteurs de l’OFNAC !
Par Ibrahima SENE
ALPHA CONDE VIT-IL LE SYNDROME DE WADE ?
La mobilisation du peuple de Guinée par l’opposition, et l’hostilité à son projet tant au niveau de la CEDEAO, l’Union Africaine , de l’ONU et de l’Union Européenne, après tant de morts, devraient lui faire prendre conscience du danger qui en découle
Ce 29 février 2020, le Président de la République de Guinée, Alpha Condé, fut contraint, suite à de fortes manifestations populaires organisées par l’opposition, et au lâchage de la Communauté internationale, de reporter pour deux semaines la tenue simultanée des Législatives et d’un Référendum pour réformer la constitution afin de pouvoir briguer un troisième mandat.
Le peuple de Guinée venait ainsi d’effectuer son « 23 juin» du peuple Sénégalais de 2011 qui avait, ce jour, obligé son Président de la République, Abdoulaye Wade, à renoncer à son projet de réforme de la Constitution, pour se faire succéder par son fils. Mais, contrairement au Président Wade qui, après cette déconvenue du « 23 juin», avait décidé d’imposer sa candidature à un troisième mandat en évoquant des dispositions de la Constitution, le Président Alpha Condé lui, est conscient que la Constitution en vigueur ne lui permet pas de briguer un troisième mandat, d’où sa volonté de la réformer à ce effet. Mais pour cela, il est confronté à un double défi, celui du contentieux sur le fichier électoral qui comporte plus de deux millions d’inscrits fictifs qui bloquent la tenue des Législatives, et celui du refus de révision de la Constitution pour se droit le droit à un troisième mandat.
Le Président Alpha Condé se trouve ainsi dans l’impossibilité de mettre en œuvre son projet de confiscation des pouvoirs exécutifs et Législatifs, sans verser davantage de sang et plonger son pays dans la violence et la déstabilisation. Si l’entêtement du Président Wade avait occasionné la mort de 12 de nos compatriotes avant qu’il ne soit sanctionné par les urnes pour l’empêcher d’avoir un troisième mandat, le Président Codé en a compté déjà plus de 50 morts, avant même que les conditions de la tenue d’une élection ne soient réunies!
La mobilisation du peuple de Guinée par l’opposition, et l’hostilité à son projet tant au niveau de la CEDEAO, l’Union Africaine , de l’ONU et de l’Union Européenne, après tant de morts, devraient lui faire prendre conscience du danger qui découle de sa volonté de confiscation de tous les pouvoirs, pour son peuple et ceux des pays de la sous-région, notamment ceux qui sont limitrophes comme le Sénégal. Un tel scénario a été vécu par le Président Wade en 2011, avant qu’il ne soit chassé du pouvoir par les unes dès mars 22012. Delors, fort de sa propre expérience, la visite qu’effectue actuellement le Président Wade, à son ami le Président Condé, laisse espérer un dénouement heureux de la crise en République de Guinée.
En effet, autant le Président Condé a contribué, en recevant le Président Wade, à apaiser le climat politique au Sénégal lorsque notre peuple en avait besoin à la veille de la Présidentielle de 2019, autant, tous les espoirs sont permis quand il reçoit de nouveau le Président Wade dans les circonstances où c’est le peuple de Guinée qui a besoin d’un apaisement politique. Si cela arrivait, ce serait un signal fort de patriotisme pan africain lancé au monde entier pour leur signifier que les leaders politiques du Continent savent comment pacifier les conflits politiques les plus graves qui menacent de déstabiliser nos pays et jeter peuples dans la violence. C’est pour cela que tous les Républicains pan africains, notamment ceux de la République de Guinée et du Sénégal, sont interpellés pour contribuer à faire de sorte que, ce deuxième séjour du Président Wade à Conakry, soit aussi bénéfique pour le peuple de Guinée, qu’il l’a été pour le Sénégal lors de son premier séjour.
Ibrahima SENE
PIT/SENEGAL
CORONAVIRUS : LA BASKETBALL AFRICAN LEAGUE REPORTÉE
La saison inaugurale de Ligue africaine de basket, qui devait débuter le 13 mars à Dakar est reportée à une date ultérieure
La saison inaugurale de Ligue africaine de basket, qui devait débuter le 13 mars à Dakar est reportée à une date ultérieure. Motif : la propagation de l’épidémie de Coronavirus.
Dans un communiqué rendu public, la NBA évoque « une recommandation du gouvernement sénégalais. »
« Suite à la recommandation du gouvernement sénégalais, concernant l’escalade des problèmes de santé liés au coronavirus, la saison inaugurale de la BAL est reportée », a indiqué son président, Amadou Gallo Fall, cité dans le communiqué de la NBA.
« Je suis déçu que nous ne soyons pas en mesure de donner le coup d’envoi de cette ligue historique comme prévu, mais nous nous réjouissons du lancement très attendu de la BAL à une date ultérieure », a-t-il ajouté, sans donner plus de précision.
Cette annonce intervient au lendemain de la confirmation par le Sénégal de son premier cas d’infection au nouveau coronavirus. L’Egypte, le Maroc et le Nigeria ont également enregistré leurs premiers cas ces derniers jours.
La saison régulière de la Ligue africaine de basket, qui bénéficie du concours de la Fédération internationale de basket (FIBA) et de la NBA, doit se dérouler, outre au Sénégal, également en Egypte, au Maroc, au Nigeria, mais également en Angola et en Tunisie. Le Rwanda accueillera les play-offs et les finales.
CORONAVIRUS : ABSENCE DE SAMBA NDIOBÈNE KA ET MOUSSA BALDÉ AU CONSEIL DES MINISTRES
Selon iRadio, qui donne l’information, les concernés, Samba Ndiobène KA, et Moussa Baldé, étaient au salon de l’Agriculture dernièrement à Paris, la capitale française. Ont-ils été mis en quarantaine ?
La réunion hebdomadaire du Conseil des ministres se déroule, ce mercredi, 4 mars, sans la présence des ministres de l’Élevage, et de l’Agriculture.
Selon iRadio, qui donne l’information, les concernés, Samba Ndiobène KA, et Moussa Baldé, étaient au salon de l’Agriculture dernièrement à Paris, la capitale française. Ont-ils été mis en quarantaine ? Nous y reviendrons.
Deux cas de coronavirus ont été déjà signalés à Dakar. Il s’agit de 2 cas importés par des citoyens français. En France, la barre des 200 cas de coronavirus a été franchie, avec 4 décès. Ce pays est le second nouveau foyer d’infection en Europe après l’Italie.
Au Sénégal, une vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant le chef de l’État, Macky Sall, qui évite de serrer la main à des officiels.