René Lake évoque les enjeux de la primaire démocrate de ce mardi aux Etats-Unis, avec un Joe Biden décidé à rattraper son retard sur le favori des sondages, Bernie Sanders, fort des soutiens enregistrés ces derniers jours
C'est le grand rush électoral ce mardi pour les cinq candidats démocrates restants à la présidentielle de novembre prochain. En jeu lors de ce traditionnel super tuesday : 14 Etats aux urnes pour le tiers du total des délégués. Autant dire que la moisson pourrait être déterminante pour le camp gagnant. Alors, qui aura la faveur des électeurs entre Bernie Sanders donné favori et Joe Biden qui a bénéficié de nombreux ralliements ces derniers jours ?
L’ancien VP d’Obama, le "Come Back Kid" va t-il retrouver toutes ses chances d’être le candidat démocrate en novembre 2020 ? Ou au contraire, Bernie, le social démcroate va t-il consolider son avance et assurer au camp progressiste une victoire et faire de lui l’adversaire de Trump ?
L'analyste politique René Lake, évoque les enjeux de ce scrutin au micro de Jacques Aristide sur VOA TV.
"NOUS AVONS UN PROBLÈME AVEC LA DISCIPLINE"
Selon le président Macky Sall, l’État doit prendre ses responsabilités par rapport à un certain nombre de comportements qui sont aux antipodes des ambitions d’émergence du pays
Le Chef de l’État a présidé, hier, dans la matinée, la cérémonie solennelle de levée des couleurs. Dans son discours, Macky Sall a aussi évoqué la protection civile.
« Nous avons un problème avec la discipline », a-t-il déclaré. Selon lui, l’État doit prendre ses responsabilités par rapport à un certain nombre de comportements qui sont aux antipodes de nos ambitions d’émergence. « Si nous voulons émerger, nous devons adopter des comportements nouveaux. Il va falloir, à un moment donné, mettre un terme à une certaine anarchie et à une certaine forme de fatalité », a soutenu le Président. Sur un autre aspect, il a abordé la question relative aux femmes en vue de la Journée internationale qui leur dédiée. « Les femmes doivent jouer plus de rôles dans notre société. Pour cela, l’État, les collectivités et les ménages doivent, chacun en ce qui le concerne, assurer une promotion de la femme dans le cadre de l’équité et de l’égalité des genres mais aussi dans la promotion des droits de la femme et de leur autonomisation », a recommandé Macky Sall. Il s’est aussi intéressé aux jeunes, soutenant que des financements importants seront donnés à l’occasion du deuxième anniversaire de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der). Le chef de l’État a insisté sur le volet entrepreneuriat et employabilité des jeunes, toutes choses qui, selon lui, permettront à ces derniers d’affronter le monde de demain.
Auparavant, le président de la République est revenu sur le Covid 19 qui se propage actuellement à travers le monde. Des mesures fortes seront prises pour accentuer la prévention de ce virus qui n’épargne aucun pays. Le Covid 19, a-t-il souligné, doit être pris en charge, de façon sérieuse, par les Africains. Concernant le Sénégal, Macky Sall a avancé que l’État prendra les mesures d’urgence idoines. Il en a profité pour saluer le courage de nos compatriotes étudiants qui sont à Wuhan, en Chine. « C’est difficile, mais la responsabilité de l’État, c’est de voir partout le moindre mal par rapport aux situations qui peuvent avoir un impact sur la population globale », a dit le Président.
NON, UN ROMAN DE 1981 N'A PAS PRÉDIT LE CORONAVIRUS
Un extrait du livre de l’auteur Dean Koontz crée la polémique sur les réseaux sociaux, avec des affirmations selon lesquelles Koontz a prédit le coronavirus 2019, Covid-2019
Le roman The Eyes of Darkness est un roman de l’auteur Dean Koontz qui parle d’une « arme biologique » conçue pour tuer des humains, mais qui a accidentellement donné à un enfant des capacités psychiques.
L’arme en question, qui s’appelle Wuhan-400, a été développée dans des laboratoires à l’extérieur de Wuhan, en Chine et était ainsi « l’arme parfaite », puisqu’elle ne touchait que les humains et ne pouvait pas survivre en dehors d’un corps humain vivant pendant plus d’une minute.
Des décennies plus tard, un extrait de son roman crée la polémique sur les réseaux sociaux, avec des affirmations selon lesquelles Koontz a prédit le coronavirus 2019, Covid-2019.
Comme preuves, une publication sur Facebook partage trois photos : deux pages d’un livre et une autre montrant la couverture du roman de Koontz, The Eyes of Darkness.
La première version du roman The Eyes of Darknes a été publiée en 1981 par Dean Koontz sous le pseudonyme Leigh Nichols. Et dans cette version l’arme biologique s’appelait « Gorki-400 », du nom de la ville russe où elle a été créée, comme le rapporte ici le site de fact-checking Snopes.
Dans un extrait de la version de 1981 publié par Snopes on peut ainsi lire un passage où il est dit : « les Russes l’appellent (l’arme biologique) Gorki-400, parce qu’elle a été développée dans leurs laboratoires (…) à l’extérieur de Gorki, et il s’agissait de la quatre centième souche viable de micro-organismes artificiels créée dans ce centre de recherche ».
Dans la deuxième version du livre, publiée en 2008 cette fois avec le vrai nom de Dean Koontz, le même passage devient : « Ils l’appellent (l’arme biologique) Wuhan-400, parce qu’elle a été développée dans leurs laboratoires (…) à l’extérieur de la ville de Wuhan, et il s’agissait de la quatre centième souche viable de micro-organismes artificiels créée dans ce centre de recherche ».
Le Wuhan-400 (Gorki-400) a très peu de choses en commun avec Covid-19
Certes, les deux ont en commun la mention de la ville chinoise de Wuhan, mais leurs similitudes s’arrêtent là. En effet, la maladie fictive de Koontz a été développée par des chercheurs dans un laboratoire. Mais comme l’ont souligné diversesorganisations de fact-checking, rien ne prouve, jusque-là, que Covid-19 a été créé dans un laboratoire ou conçu par des hommes.
Le roman dit également que le Wuhan-400 « n’affecte que les êtres humains » et qu’ « aucune autre créature vivante ne peut le porter ». Mais Covid-19 serait passé aux humains à partir d’animaux.
Une autre caractéristique du Wuhan-400 fictif est qu’il a un « taux de létalité » de 100 % là où le Covid-19 a un taux de létalité de 2 %.
La deuxième photo est du livre « End of Days » publié de 2008
Sur la deuxième photo du post Facebook, un passage souligné en orange dit : « vers 2020, une maladie semblable à une pneumonie sévère se propagera dans le monde entier, attaquant les poumons et les bronches et résistant à tous les traitements connus ».
Toutefois, cet extrait ne provient pas du livre de Koontz. Il est tiré du roman « End of Days: Predictions and Prophecies About the End of the World », publié en 2008 par Sylvia Browne.
Les cas graves de Covid-19 peuvent provoquer une pneumonie et un essoufflement, mais l’Organisation mondiale de la Santé affirme que la plupart des victimes se rétablissent. Et des essais de vaccins et d’autres traitements potentiels sont en cours.
Par conséquent, les « prédictions » de Koontz et Browne ne correspondent pas aux caractéristiques de Covid-19.
CORONAVIRUS : LA GUINÉE NE FEMERA PAS SA FRONTIÈRE AVEC LE SÉNÉGAL
"Le pays est signataire du règlement sanitaire international. Ce n’est pas parce que le Sénégal avait fermé sa frontière pendant Ebola, que nous allons aussi fermer la nôtre", a indiqué le ministre guinéen de la Santé
Le ministre guinéen de la Santé Colonel Remy Lamah, a indiqué ce mardi, dans une radio de la place, que la Guinée ne fermera pas sa frontière avec le Sénégal.
« Nous n’allons pas fermer la frontière avec le Sénégal. Le pays est signataire du règlement sanitaire international. Ce n’est pas parce que le Sénégal avait fermé sa frontière pendant Ebola, que nous allons aussi fermer la nôtre », a-t-il souligné, tout en indiquant que des mesures sont prises pour éviter ce virus en Guinée.
« Les mesures ont été prises bien avant qu’on ne parle du cas du Sénégal. Dès l’annonce du coronavirus en Chine, tous les pays y compris la Guinée, se sont mobilisés pour prendre des mesures préventives afin de se préparer pour d’éventuels cas. N’allons pas inventer de nouvelles actions. Les actions sont déjà mises en place en termes de mesures préventives. A l’aéroport, on a mis en place un système de contrôle de température », a-t-il dit, avant de rassurer qu’il n’y a « pas de souci par rapport à ce niveau ».
UN DEUXIÈME CAS DE CORONAVIRUS CONFIRMÉ À DAKAR
Il s'agit d'un résident français âgé de 80 ans, vivant à Sarcelles, dans la banlieue parisienne en France. Il est arrivé au Sénégal le 29 février 2020
C'est officiel! Le Sénégal vient d'enregistrer son deuxième cas de coronavirus. "Ce jour, 03 mars 2020, à 16h 10, l'Institut Pasteur de Dakar nous a notifié un second cas positif au Covid-19. Il s'agit d'un résident français âgé de 80 ans, résident à Sarcelles, dans la banlieue parisienne en France. Il est arrivé au Sénégal le 29 février 2020", ont informé les services du ministère de la Santé et de l'Action sociale.
Dans le communiqué, il est indiqué : "A la date du 03/03/2020, correspondant au lendemain de la déclaration du premier cas confirmé de Covid-19, le Ministère de la Santé et de l'Action Sociale informe les populations des faits marquants ci-dessous : L'état de santé du patient de nationalité française confirmé positif, actuellement hospitalisé au Service des Maladies Infectieuses de Fann, continue de s'améliorer".
Ce, en sus, du " second patient cas suspect, de nationalité Gambienne, venant d'Espagne et mis en quarantaine au service des Maladies Infectieuses et tropicales de Fann, a été libéré ce 02/03/2020 après les résultats des tests qui se sont révélés négatifs".
"Le patient a été consulté le 02 mars 2020 à l'hôpital Roi Baudoin à Guédiawaye"
Selon toujours le document, " le patient a été consulté le 02 mars 2020 à l'hôpital Roi Baudoin, où il a été pris en charge, puis transféré au service des maladies infectieuses de l'Hôpital de Fann. Son état clinique est stable et toutes les dispositions ont été prises pour identifier les personnes contacts et assurer leur prise en charge".
Par ailleurs, le Ministère de la Santé et de l'Action sociale félicite l'ensemble des acteurs impliqués dans la surveillance épidémiologique et la prise en charge des cas. Non sans avancer que conformément à sa ligne de conduite basée sur la transparence, il s'engage à fournir quotidiennement aux populations, des informations mises à jour sur l'épidémie. Tout en invitant les populations à la sérénité et au respect strict des mesures recommandées.
LIBERTÉ PROVISOIRE POUR GUY MARIUS SAGNA
L’activiste membre du collectif "Ñoo Lank" qui lutte contre la hausse du prix de l’électricité, est libre depuis ce mardi après-midi suite à une troisième demande de liberté introduite par ses avocats
L’activiste Guy Marius Sagna, membre du collectif "Ñoo Lank" qui lutte contre la hausse du prix de l’électricité, a obtenu la liberté provisoire mardi, a-t-on appris de différentes sources médiatiques.
Membre du collectif "Ñoo Lank", Guy Marius Sagna est en détention préventive depuis le mois de décembre après une manifestation non autorisée devant le Palais présidentiel contre la hausse du prix de l’électricité.
Suite à sa rencontre du lundi 17 février 2020 avec le collectif "Ñoo Lank", le Front de Résistance Nationale (FRN, opposition) avait demandé à Maître El Hadji Amadou Sall, Avocat à la Cour, de "prendre toutes les dispositions et initiatives nécessaires pour la libération de Guy Marius Sagna".
"L’opposition, dans le cadre du dialogue national, estime que le moment est venu pour le président de la République de promouvoir la décrispation politique de façon à ce que le parquet ne s’oppose pas, comme cela est de coutume, à la libération de Guy Marius Sagna dont la place n’est pas, encore une fois, la prison", écrivait le FRN dans un communiqué.
Arrêté en même temps que 8 autres manifestants, tous libres aujourd’hui, Guy Marius Sagna a vu sa demande de remise en liberté rejetée à deux reprises.
De nombreuses voix s’étaient élevées pour réclamer sa libération.
Le collectif "Ñoo Lank" a organisé une marche vendredi après-midi à Dakar pour dénoncer la hausse du prix de l’électricité et réclamer la libération d’un de ses membres, Guy Marius Sagna.
Sagna est également leader du mouvement Frapp-France Dégage (Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine), qui dénonce notamment le franc CFA et les accords de partenariat économique (APE).
AUDIO
ALPHA CONDÉ DEVRAIT DIRE "JE NE ME REPRÉSENTE PLUS"
Que penser des 3e ou des 4e mandats en Afrique de l'Ouest ? Le Franco-Togolais Kofi Yamgnane répond à Christophe Boisbouvier, en ligne du Finistère
Que penser des 3e ou des 4e mandats en Afrique de l'Ouest ? En Guinée, l'éventualité d'un 3e mandat du président Alpha Condé déchire le pays. Au Togo, le président Faure Gnassingbé vient de se faire élire pour un 4e mandat.
Le Franco-Togolais Kofi Yamgnane a été, tour à tour, membre d'un gouvernement français et candidat à une présidentielle Togolaise. En 2013, il a publié Afrique, introuvable démocratie, aux éditions Dialogues.
En ligne du Finistère, dans l'ouest de la France, il répond à Christophe Boisbouvier.
VIDEO
ILS SE SALUENT AU PIED POUR LIMITER LE RISQUE DE CONTAMINATION AU CORONAVIRUS
Deux vidéos très partagées sur les réseaux sociaux montrent avec humour que l’épidémie de Covid-19 induit de nouveaux comportements
En Allemagne, le ministre de l’Intérieur allemand Horst Seehofer a refusé, lundi 2 mars, de serrer la main tendue de la chancelière Angela Merkel. Si les deux responsables en ont ri ensemble, on peut s’interroger sur les nouvelles manières de se saluer alors que le coronavirus est en pleine propagation dans le monde.
Partagées abondamment sur les réseaux sociaux, deux vidéos mettant en scène des hommes se saluant avec les pieds – l’une venant visiblement de Chine, l’autre réalisée en Iran – montrent avec humour que l’épidémie induit de nouveaux comportements.
En France, le bilan s’établit ce mardi à 191 personnes contaminées, dont trois sont décédées. Un certain nombre de patients sont guéris et il reste encore une centaine de patients hospitalisés, dont une dizaine dans des services de réanimation. Par ailleurs, « une bonne centaine d’écoles » sont fermées ce mardi, a indiqué le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer.
Par Pape NDIAYE
MAMADOU FAYE, UN «FAISEUR DE MIRACLES» AU PARCOURS EXCEPTIONNEL
Sauvetage, Redressement, Restructuration, Assainissement, Reprise…Autant de « murs » managériaux au pied desquels on reconnait le « maçon » Mamadou Faye !
Sauvetage, Redressement, Restructuration, Assainissement, Reprise…Autant de « murs » managériaux au pied desquels on reconnait le « maçon » Mamadou Faye ! Récemment élu vice-président de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf), notre éminent compatriote a durant toute sa carrière sauvé ou redressé de façon miraculeuse des compagnies d’assurances comateuses jusqu’à se faire attribuer surnommer « Docteur des assurances » par votre canard préféré.
La raison ? A chaque fois qu’une société d’assurances était en souffrance ou au bord de la faillite, les administrateurs appelaient à la rescousse Mamadou Faye en le nommant Dg. Mission : opération de sauvetage ou de redressement de situation ! Et Dieu sait que là où certains directeurs ont échoué, l’actuel patron de Sen Assurance-Vie a toujours su faire valoir sa compétence et son expérience pour réussir le miracle de la résurrection de ces sociétés en état de mort clinique. Ce qui est une prouesse dans un milieu difficile et concurrentiel comme celui des assurances miné par des racolages et détournements de clientèle de la part des multinationales étrangères au détriment des compagnies sénégalaises. Surtout dans notre pays où, pour la plupart de nos compatriotes, le mot « assurance » rime avec automobile, les autres segments leur étant totalement inconnus.
C’est dans ce secteur aux multiples « gal-gal » (crocs en jambes) et autres ruses que Mamadou Faye évolue et arrive à tirer son épingle du jeu au point d’être devenu une référence dans le secteur des assurances non seulement sur le plan national mais aussi à l’échelle continentale. A preuve, lors de la 44ème assemblée générale de la Fanaf qui vient de se tenir à Libreville (Gabon), ses pairs africains ont jeté leur dévolu sur lui en l’élisant vice-président. Car si, pour le poste de président, on a frisé une guerre diplomatique entre le Gabon et le Cameroun, pour la vice-présidence, notre compatriote a été plébiscité avec 100 % des voix exprimées. Une performance suffisamment rare pour être saluée. Mais en réalité, ce triomphe ne surprendre que ceux qui ne connaissent pas Mamadou Faye et son excellente réputation dans le monde africain des assurances.
D’ailleurs, rien que son brillant parcours professionnel ne suffit pour convaincre plus d’un ! Car le patron de Sen Assurance Vie était en quelque sorte prédestiné dans le domaine des assurances et de la finance dès l’obtention de son baccalauréat scientifique (mathématiques & physique chimie).
Alors qu’il voulait tout devenir (banquier, pilote, assureur, médecin, pétrolier, douanier etc.) et au moment où une université aéronautique des Etats-Unis d’Amérique (Usa) validait sa préinscription, Mamadou Faye s’était finalement envolé pour Yaoundé (Cameroun) après avoir réussi le concours d’entrée à l’Institut de Statistiques de Planification et d’Economie Appliquée (Ispea) de Yaoundé d’où il est sorti diplômé dans la division des Ingénieurs. Evidemment, les sociétés camerounaises n’ont pas voulu laisser rentrer au bercail sénégalais un si brillant sujet. Sur place, elles lui ont offert un début de carrière professionnelle dans les Btp avec la Compagnie Sahélienne d’Entreprises au Cameroun (Cse-Cam), comme contrôleur de gestion.
Très ambitieux, Mamadou Faye quitte la Cse pour reprendre ses études en faisant un autre concours d’entrée au prestigieux Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé. Sorti de cette école avec un diplôme du cycle supérieur (9ème promotion), il rentre enfin dans notre pays pour intégrer la Fédération Sénégalaise des Sociétés d’Assurance (Fssa), comme Chargé d’études et Assistant du secrétaire général. En 1996, Mamadou Faye réussit au premier concours de recrutement des commissaires contrôleurs de la Cima (Conférence interafricaine des marchés d’assurance) où il a passé une dizaine d’années à sillonner l’Afrique et le reste du monde.
La chasse aux diplômes…
D’ailleurs, un de ses anciens de la Cima déplore le fait qu’à l’époque, Mamadou Faye ait décliné les offres de plusieurs compagnies d’assurances marocaines, françaises, ivoiriennes et camerounaises séduites par son expertise avérée. Peut-être, c’était mal connaitre « Faye Mamadou », comme l’appelaient les Camerounais, qui n’était intéressé que par la chasse à d’autres diplômes. Justement, c’est au cours de sa carrière à la Cima qu’en qualité de cadre africain il est envoyé à Paris, notamment à l’Ecole Nationale de Statistique et d’Administration Economique (Ensae) dont la formation est sanctionnée par un diplôme supérieur en Actuariat et Finances. N’ayant plus rien à prouver à la CIMA, Mamadou Faye pose ses baluchons en Côte d’Ivoire où il débute une riche carrière dans le secteur des assurances. Ce aussi bien dans les compagnies IARD (Incendie, Automobile et Risques divers) que Vie.
Sur les bords de la lagune Ebrié, il a eu à diriger plusieurs sociétés telles que le Millénium Assurance International (Lmai) et Sunu-Iard avant de rentrer au pays et rejoindre Salama-Assurance (Sénégal). En 2012, il fonde la Sénégalaise de l’Assurance Vie (Sen-assurances Vie) qu’il dirige actuellement en qualité d’Administrateur directeur-général. Une société créée dans le cadre d’un partenariat public-privé, avec trois compagnies d’assurance Iard ne disposant pas de filiale Vie (Ass, Askia Assurance et Cnart Assurances). Une société, surtout, dont les partenaires techniques ne sont autres qu’Activa-Vie Cameroun, Aveni-Ré, un réassureur africain, et deux organismes publics sénégalais : Caisse de Sécurité Sociale et Caisse de dépôt et Consignations.
Auréolé d’une grande expérience en tant que formateur et consultant international, Mamadou Faye a réalisé plusieurs études et mémoires dans divers domaines de la statistique, des assurances, de la finance et de l’actuariat. Une réputation d’excellence qui lui a valu d’être élu Président de l’Institut National des Actuaires du Sénégal (Inas) et membre du bureau de la Fédération Sénégalaise des Sociétés d’Assurance. Pour dire que son élection comme vice-président de Fanaf le 22 février dernier à Libreville n’est que la consécration panafricaine du brillant parcours professionnel et académique d’une tête d’oeuf.