La crise interne qui secoue actuellement l’Apr n’est que l’une des conséquences manifestes de la crise de succession qui agite le parti au pouvoir sur fond de problématique de troisième mandat ou non du chef de l’Etat Macky Sall. Telle est la conviction du Docteur en en Science politique Maurice Soudieck Dione de l’Ugb qui revient par ailleurs dans une sortie médiatique à la Rfm hier, lundi, pour souligner que cette guéguerre entre apéristes pourrait entrainer des conséquences dommageables dans la conduite des affaires de l’Etat.
DU PARAXYSME DE LA CRISE AU SEIN DE L’APR !
« La crise, de mon point de vue, n’a pas encore atteint son paroxysme mais il faut dire que ce sont des contradictions qui posent une problématique de la succession politique et une succession politique problématique. C’est vrai que le président de la République en est à son second et dernier mandat, on ne peut pas ne pas poser la question de la succession mais tous les actes que le président pose vont à l’encontre de cela puisqu’il a supprimé le poste de Premier ministre .On voit bien que son ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba est noyé et éclipsé et le président est sur tous les fronts. Si, en plus de cela, il doit y avoir une guéguerre à l’intérieur de l’Apr, il est évident que c’est une crise politique manifeste qui peut entrainer des conséquences dommageables dans la conduite des affaires de l’Etat ».
A QUI PROFITE LA CRISE OUVERTE AU SEIN DE L’APR?
« En réalité, si le président Sall en est en son second et dernier mandat, en principe, cette crise ne lui profite pas puisqu’il ne peut pas se succéder à lui-même. Tous les partis qui ont eu à connaitre des tensions en leur sein ont perdu le pouvoir. Le Parti socialiste est passé par là avec les départs de Djibo leyti Ka et de Moustapha Niasse et le Pds également avec tous ces conflits au sommet de l’Etat avec Idrissa Seck, Macky Sall, etc. Donc aujourd’hui, l’Apr est en train de connaitre une situation assez difficile mais cela est lié à la position, à la posture ambiguë du président de la République par rapport au troisième mandat. Il a répondu « ni oui ni non » alors que c’est une question qui est réglée par la charte fondamentale, par l’article 27 de la Constitution…Cette décision ne lui revient d’ailleurs même pas si la Constitution dit que nul ne peut faire plus de deux mandats successifs. C’est clair, ça ne dépend plus de lui. Donc, il aurait pu tout simplement rappeler les dispositions pertinentes de le Constitution et congédier tous ceux qui n’auraient plus sa confiance puisque jusqu’en 2024, c’est lui qui est investi de cette prérogative constitutionnelle. C’est lui l’élu, donc il a cette prérogative-là, il aurait pu organiser son parti et organiser la gestion de l’Etat de façon à ce que les contradictions internes à son parti ne puissent pas rejaillir de façon néfaste sur la conduite des affaires publiques parce que ce climat de suspicion, de tension, de guerre intestine dans l’Apr n’est pas de nature à créer les conditions d’une effectuation normale, optimale dans la gestion des affaires publiques encore que le président est sur tous les fronts. Il a supprimé le poste de Premier ministre, il éclipse son ministre des Affaires étrangères, il est partout. Ensuite, s’il doit gérer des contradictions internes à son parti, comment peut-il en même temps gérer convenablement le pays ? Donc c’est là où le bât blesse. Certes, les contradictions de l’Apr c’est normal, c’est une organisation humaine mais elles doivent être canalisées, tranchées de façon à ce que celles-ci ne puissent pas porter atteinte à la bonne marche des affaires de l’Etat.
EST-CE QU’IL EST EN TRAIN DE PREPARER LE TERRAIN POUR UN DE SES PROCHES ?
Pour un de ses proches ou pour lui-même. En tout cas, il ne peut pas ne peut penser à sa succession. Est-ce qu’il cherche à poser une troisième candidature ? Ce qui est une hypothèse très plausible mais avec toutes les controverses et toute la réprobation populaire qui va s’en suivre eu égard à l’histoire politique du Sénégal, notamment la crise de 2011-2012 et tout ce qui s’en est suivi et également est-ce qu’il est obligé de penser à un schéma de succession? Est-ce qu’il va avoir du temps pour préparer un successeur ? Autant de questions de fond, difficiles et délicates qu’il va falloir que le président tranche dans un délai court.
UNE RICHESSE MAL EXPLOITEE
Le lait est l’une des denrées les plus consommées au Sénégal. Ce produit est utilisé sous sa forme poudre, liquide ou caillée. La filière lait local présente un fort potentiel avec un cheptel important et un secteur de la transformation dynamique.
Le lait est l’une des denrées les plus consommées au Sénégal. Ce produit est utilisé sous sa forme poudre, liquide ou caillée. La filière lait local présente un fort potentiel avec un cheptel important et un secteur de la transformation dynamique. Malgré la demande, elle souffre toutefois de son incapacité à s’imposer sur le marché national, laissant la porte ouverte à l’importation des produits laitiers. Ce qui rend difficile sa compétitivité. Face à cette situation qui n’arrange guère les producteurs de lait local qui ne cessent de dénoncer une concurrence «déloyale», l’Etat est en train de mettre en place une politique pour la promotion de la filière lait au Sénégal. Ainsi le ministère de l’Elevage a initié un projet de développement de la filière laitière qui vise à améliorer la production laitière nationale et la productivité des animaux pour la production de lait à travers l’importation des animaux à haut potentiel laitier.
Le Sénégal a un besoin très important de produits laitiers compte tenu du fait que la population est en train de croitre et du pouvoir d’achat des Sénégalais qui s’améliore progressivement. du coup, les consommateurs ont besoin de plus de lait et de lait de bonne qualité. D’où la nécessité de développer la production locale qui souffre de son incapacité à s’imposer sur le marché national face au lait en poudre importé.
« Actuellement, le déficit du besoin local en lait est couvert par les importations de lait. Ces importations impactent négativement sur la balance commerciale. Ce qui fait que le Sénégal envoie plus de 60 millions à l’extérieur pour acheter du lait », a indiqué Dr El Hadji Dramé, président du Collège national des producteurs laitiers du Sénégal. Selon lui, la tendance peut être renversée en travaillant pour le développement de la filière lait local car le potentiel existe. « Le potentiel est là pour satisfaire tous les besoins en lait du Sénégal par la production locale. Ce potentiel, ce sont les animaux. Nous avons 3 millions de bovins au Sénégal et 8 millions de petits ruminants. Si on exploite ça par la main d’œuvre. La main œuvre existe parce que les jeunes sont en train d’être formés dans les universités et centres de formation. Mais ce potentiel, il faut l’exploiter en levant certaines contraintes. La principale contrainte, c’est le manque d’organisation et de structuration de la filière. Avec la mise en place de l’Interprofessionnelle, je pense que cela sera bientôt un vieux souvenir », espère-t-il.
A cela s’ajoutent des contraintes liées à la santé animale. « Il y a beaucoup de docteurs vétérinaires au Sénégal, un bon service d’encadrement au niveau de tous les départements. Cela pourrait être bien maitrisé. Il y a aussi le problème de l’alimentation des vaches. A côté, l’Etat et les acteurs même s’investissent dans l’amélioration génétique en utilisant les semences améliorées venant d’autres pays qui permettent d’améliorer la production laitière. Si on améliore la santé, l’alimentation du bétail et si les éleveurs sont bien organisés, je pense que l’augmentation de la production suivra », préconise le Dr Dramé.
L’EXISTANT NON VALORISE
La plus grande partie de notre système de production est basée sur la mobilité des animaux. Ce qui fait que les vaches donnent plus de lait en saison des pluies qu’en saison sèche. « Nous avons une production saisonnière. Pendant la saison des pluies, on a beaucoup de lait, mais on n’arrive pas à valoriser l’existant. Durant la saison sèche, on n’a pas assez de lait. En saison sèche, on voit que la vache produit entre 0,5 et 2 litres par jour alors qu’en saison des pluies, on a 3 jusqu’à 4 litres de lait par vache. Ce qui fait qu’on n’a pas assez de lait pour couvrir la demande nationale. Mais cela ne veut pas dire qu’on devrait importer tout le restant de lait à base végétale de l’Europe vers l’Afrique. Il faut que nous travaillions pour développer notre production », a soutenu le président du comité ad hoc de l’interprofession lait local du Sénégal. Selon lui, le Sénégal n’arrive pas jusqu’à présent à dégager des mécanismes qui permettent de stabiliser nos vaches, de les nourrir et de produire assez de lait.
Toutefois, il faut reconnaitre que la production de lait s’est améliorée entre 2012 et 2020. Selon Dr Dramé, cela est dû aux actions liées à l’insémination artificielle et à l’exploitation des vaches laitières de races pures importées ces dernières années au Sénégal. « Cette production, une fois améliorée, doit être valorisée pour qu’elle arrive sur le marché dans de bonnes conditions. Pour cela, il faudra qu’on mette en place un système de collecte et de transformation dans tous les bassins laitiers », indique-t-il.
AUTOSUFFISANCE EN LAIT : L’ESPOIR EST PERMIS
M Dramé pense que le Sénégal peut être autosuffisant en lait. Selon lui, si l’Etat accompagne les producteurs qui s’organisent à leur tour, cette autosuffisance sera une réalité. « Le Sénégal a besoin de 300 millions de litres de lait. Il produit aujourd’hui 220 millions de litres de lait. Les 60% sont produits par l’élevage local, les 40% peuvent être assurés par les races laitières c’est-à-dire de permettre aux vaches de produire 10 litres de lait par jour en faisant un peu d’insémination artificielle dans notre cheptel pour produire 100 mille métisses. Si chacune de ces 100 mille métisses donne 3000 mille litres de lait par an, cela nous fait 300 millions de litres. C’est un objectif qui est bien réalisable dans ce pays », fait-il savoir.
Une idée que conforte Ousmane Ndiaye, président du comité ad hoc de l’interprofessionnelle laitière du Sénégal. Selon lui, le Sénégal ne peut pas dépendre de la pluie pour alimenter son cheptel. « Il faudra d’abord qu’on arrive à mettre en place des cultures fourragères, emblaver de vastes hectares pour produire des fourrages et alimenter le cheptel. Ensuite, mettre en place des mini-fermes un peu partout dans le pays. Nos races locales ont une faiblesse génétique. Donc, elles ne produisent pas beaucoup de lait. Cela va non seulement booster la production mais permettre à notre lait d’être beaucoup plus compétitif au niveau du marché national », propose-t-il.
L’IMPORTATION DE LAIT EN POUDRE :Un frein à la promotion de la production locale
Les importations de lait sont en train d’impacter négativement sur la production locale. D’ailleurs, le Sénégal est classé 2ème pays importateur de lait en Afrique de l’Ouest derrière le Nigéria. Ousmane Ndiaye, président du comité ad hoc de l’interprofessionnelle laitière du Sénégal, dira ainsi : « Au niveau international, la filière lait est handicapée par la politique agricole commune de l’Union Européenne qui est le premier exportateur de produits agricoles dans le monde et le premier exportateur de denrées alimentaires dans le monde et en particulier au Sénégal. Après la levée des quotas, l’Union Européenne a prévu de passer de 450 mille tonnes de lait à 650 tonnes. Sur cette production, tout ce qui est matière grasse est transformée en beurre ou en fromage parce qu’il y a une forte demande au niveau Européen. Maintenant le reste, ce que l’on appelle le lait écrémé est exporté en Afrique subsaharienne et le Sénégal est l’un des pays importateurs de lait avec le Nigéria. Ce qui rend difficile les choses, car le lait local risque de ne pas être compétitif sur le marché. « L’éleveur qui est en Europe et qui est subventionné peut venir vendre le lait engraissé en dessous de son coût de revient. A cela s’ajoutent des accords de partenariat. Il y a un projet Ape régional qui a été ratifié par les Etats de la Cedeao, sauf le Nigeria. Ainsi ils vont amener leurs produits qui ne sont pas dédouanés à 100%. L’Etat perd des recettes et cela va tuer lentement la filière lait local », a-t-il déploré.
DR KEBE TAMBA, NUTIONNISTE : «Le lait n’est pas un aliment recommandé»
«Aujourd’hui on démontre que les vertus du lait ne sont pas des vertus qui sont proposées à l’humain. Déjà il y a une différence énorme par rapport à la qualité, à la composition du lait de vache et du lait maternel, par apport à ce qu’on appelle les facteurs de croissance. C’est à dire dans la composition du lait maternel, il y a tout ce dont l’enfant a besoin pour croître. C’est pourquoi le nouveau-né pendant 6 mois ne prend presque aucun autre aliment .Parce que le lait maternel est censé obtenir tous les besoins nutritionnels et les facteurs de croissance qui permettent à l’enfant de grandir. Si vous regardez bien au bout de 1 an, chez l’humain, l’enfant malgré une force croissance ne peut pas dépasser des fois 10 kilos. Par contre, si vous prenez le lait de vache destiné au petit veau et dans lequel nous avons tous les facteurs de croissance, au bout d’un an, le veau pèse entre 150 à 200 kilos.
La croissance aussi dépasse 1 mètre de taille. Ca veut dire que dans le lait de vache, il y a des facteurs de croissance qui ne sont pas adaptés à l’humain .La deuxième chose aussi, c’est que le lait est inflammatoire, ça veut dire que quand vous utilisez du lait, vous êtes en train d’enflammer votre corps .Et ça, par exemple si vous regardez souvent la recommandation qui est faite surtout chez les personnes qui ont des douleurs articulaires, on leur demande de consommer du lait sous prétexte qu’il y a des calciums dont les personnes ayant des douleurs articulaires ont besoin . Le lait de vache est un produit trop inflammatoire qui favorise l’inflammation. Donc, quelqu’un qui a déjà des problèmes au niveau des os et qui consomme du lait sous prétexte que c’est riche en calcium, non seulement il est en train de tuer son calcium du fait de l’acidité du corps humain induit par le lait mais aussi il est en train d’augmenter son inflammation.
Donc, à plusieurs niveaux aujourd’hui, ce que nous recommandons, c’est que l’humain n’est pas fait pour consommer ce lait et ce n’est pas seulement le lait en liquide et même les produits dérivés c’est à dire les yaourts, les fromages, des produits qu’on pourrait éventuellement obtenir à partir du lait de vache. Rien que dans la composition, on voit une différence. Maintenant sur la santé aussi, il y a énormément de choses qui font que ce n’est pas un aliment recommandé. On a constaté aujourd’hui beaucoup d’allergies chez les enfants parce qu’ils sont automatiquement soumis à l’allaitement mixte ou artificiel. En effet, tous les laits vendus pour les enfants, c’est à base du lait de vache, ce qui fait que les enfants développent de nombreuses infections respiratoires. Il y a énormément de problèmes que je pourrais développer sur la consommation du lait. Déjà par rapport à l’éthique, je ne pense pas qu’un vrai nutritionniste serait d’accord sur cette question. Maintenant il y a tellement de polémiques que parfois vous entendez des nutritionnistes qui recommandent du lait ».
«LE SENEGAL N’EST PRET QUE POUR LA PRISE EN CHARGE DES PREMIERS CAS ET NON DE MASSE»
Dr Michel Yao s’exprimait lors de la réunion de coordination et de planification des partenaires d’urgence en vue de la préparation de la région africaine face au Covid-19, ouverte le 2 mars 2020 à Dakar
Dans la réponse au coronavirus, des actions sont enclenchées au Sénégal pour prendre en charge les premiers cas. Selon le docteur Michel Yao, responsable des opérations des réponses pour l’Oms Afrique, son institution travaille aux côtés du ministère de la Santé et de l’Action sociale pour voir comment opérationnaliser la riposte, dans toute sa grandeur, si une contamination de masse venait à avoir lieu au Sénégal qui tient désormais depuis hier, lundi, son premier cas confirmé de coronavirus (Covid-19). Dans le plan mondial, l’expert a avancé qu’«au moment où nous vous parlons, on rapporte plus de cas confirmés dans d’autres pays que la Chine et c’est d’ailleurs ce qui reste préoccupant». Il s’exprimait lors de la réunion de coordination et de planification des partenaires d’urgence en vue de la préparation de la région africaine face au Covid-19, ouverte depuis hier, lundi 2 mars, à Dakar. Entretien !
Situation du Coronavirus au plan mondial et Ouest africain ?
La situation épidémiologique est dynamique. Initialement, nous avons la Chine, mais au moment où nous vous parlons, on rapporte plus de cas confirmés dans d’autres pays que la Chine et c’est d’ailleurs ce qui reste préoccupant. Les premières évaluations des risques en Afrique étaient basées sur le scénario de Chine, mais maintenant, avec d’autres foyers comme celui en Italie, en Corée du Sud et en Iran, augmentent le risque. D’ailleurs, depuis la fin de cette semaine, le niveau de risque pour les pays a été élevé. Maintenant, nous sommes à un niveau très élevé pour l’ensemble des pays du monde, en dehors de la Chine.
Est-ce que l’Afrique a les capacités de faire face à la maladie ?
L’Afrique a une capacité qui progresse dans le bon sens, mais il reste encore des efforts à faire. La plupart des pays ont mis en place des mécanismes de détection. Nous recevons de plus en plus des alertes, c’est une bonne chose. Mais, à ces mécanismes de détection, il faut aussi associer les structures d’isolement et aussi celles de prises en charge. C’est là notre préoccupation majeure. Les pays doivent absolument investir rapidement dans l’augmentation de ces capacités. Nous avons près de 18% des cas qui sont sévères ou critiques en Chine. Si la situation se présentait ici, si nous avons 1000 cas, on aurait pratiquement une centaine de cas sévère et les capacités dans les structures de santé sont très limitées.
Dans les centres de réanimation, nous avons d’autres patients qui ont d’autres conditions qu’on ne peut pas mélanger à coronavirus. Il y a aussi le circuit de l’air. Une salle confinée devient une salle à haut risque pour les médecins. Tous ces aspects-là doivent être maintenant incorporés pour l’aménagement de ces structures de prise en charge. Les médecins doivent être aussi protégés, les médecins doivent pouvoir s’habiller, se déshabiller, avec le port des équipements de protection et cela n’est pas acquis. Ce sont tous ces aspects-là qu’il faut rapidement prendre en charge.
L’équipement et le financement font défaut en Afrique. Qu’est-ce qu’il y a lieu à faire ?
Certes, l’équipement fait défaut, mais il faut aussi noter le financement. Il faut qu’il y ait un engagement politique. Les pays doivent faire des investissements initiaux. Et, nous, en tant qu’organisation internationale, nous mobilisons aussi au niveau international. Les pays aussi doivent pré-positionner, on compte beaucoup sur des équipements qui doivent venir d’ailleurs ; mais les demandes restent élevés et il faut que les pays mènent des actions, que les pays qui ont des capacités de productions de certains intrants se manifestent.
L’Afrique est-elle prête à faire face à l’épidémie ?
L’Afrique est prête, à moitié. Il reste beaucoup d’efforts à faire. Cela varie d’un pays à un autre. Et, grâce à Ebola, il y a beaucoup de choses qui ont été faites. On n’est plus au même niveau où nous étions en 2004, quand Ebola a commencé. Maintenant, la plupart des pays ont au moins une petite structure d’isolement, des équipements de protection. On a rapidement mis en place des mécanismes de détection aux points d’entrée. Ça a été très rapide. Il y a des acquis sur Ebola, mais sur le programme de l’influence de la grippe qui fait que des laboratoires avaient des bases sur lesquelles on a pu rapidement bâtir. Je ne dirais pas qu’on est prêt, mais il y a de nombreuses avancées. Nous sommes passés de deux laboratoires, il y a trois semaines, à maintenant plus d’une trentaine de pays qui peuvent confirmer le virus.
Quelle est l’importance de la communication dans la réponse ?
Il faut faire confiance au système de communication en place. Nous encourageons les Etats, dans le cadre du règlement sanitaire international, à être transparents et à communiquer. Plutôt on communique, mieux c’est pour le contrôle de l’épidémie. Pour contraindre ces rumeurs, il faut qu’on ait des mécanismes de communications réguliers et venant de l’autorité de tutelle que sont les ministères de la Santé, y compris nous autres Organisations mondiales de la santé (Oms), pour que les populations puissent aller à la source pour avoir les informations. Nous reconnaissons, aujourd’hui, les progrès réalisés depuis 2004 et nous avons d’ailleurs beaucoup d’alertes que les pays ont pu notifier, avant même qu’on ait des résultats de laboratoires.
Que répondez-vous aux allégations selon lesquelles le Coronavirus ne peut pas se développer en Afrique, à cause de la chaleur ?
Les maladies respiratoires ont une influence avec les saisons. Les saisons de grippe varient en Afrique. Nous avons en Afrique australe la région de l’Afrique du Sud qui rentre en hiver pendant que le Nord est sur une période de sécheresse et vice versa. Et cette saisonnalité a un impact. On a eu des formes graves. Il y a eu, dans le passé, certains pays qui ont eu de grosses épidémies de grippe. Donc, les maladies respiratoires peuvent affecter les africains.
C’est un virus qui est nouveau et nous n’avons pas eu beaucoup d’expériences de cas en Afrique, on ne saurait prédire, avec précision, de la situation. Nous avons beaucoup de villes où le transport en commun est très engorgé et cela peut constituer vraiment un facteur de multiplication rapide. On a vu le cas de l’Ebola qui est passé de milieu rural en milieu urbain en Afrique de l’Ouest et le ravage que cela a pu faire. Il est tôt d’anticiper sur le comportement du virus en Afrique parce qu’on a eu des cas de grippe assez importants dans certains pays en Afrique.
Quelle appréciation faites-vous du plan de riposte du Sénégal ?
Le Sénégal a un plan qui couvre tous les aspects, mais dans le cadre de ces urgences, c’est comment on arrive à opérationnaliser dans toute sa grandeur. Si, par exemple, on a 100 cas graves, comment devrons-nous faire ? C’est mentionné dans le plan, mais il faut aller à l’étape de mise en œuvre effective. Et nous sommes aux cotés des autorités sénégalaises pour avancer rapidement. Mais je peux dire qu’il y a le minimum en ce moment pour gérer les premiers cas. Il faut maintenant penser au pire scénario, si on arrive à une contamination massive et qu’on a les dispositions pour pouvoir faire face. Mais, le minimum est fait au Sénégal.
DES STADIERS, EN APPOINT AUX FORCES REGALIENNES
Hisser notre niveau d’organisation dans les stades à la hauteur de nos nouvelles et futures infrastructures sportives, tel est le nouveau défi que la Fédération sénégalaise de football veut relever.
Dans le cadre de l’amélioration de l’organisation et de la sécurité dans les stades et lieux de pratiques sportives, la fédération sénégalaise de football (FSF), l’Agence d’Assistance à la sécurité de Proximité (ASP) et l’Institut de Formation aux Métiers des sports (IFM Sports) ont procédé hier, lundi 02 mars, à la cérémonie de signature de la convention tripartite qui consistera à la formation des stadiers de manifestations publiques.
Hisser notre niveau d’organisation dans les stades à la hauteur de nos nouvelles et futures infrastructures sportives, tel est le nouveau défi que la Fédération sénégalaise de football veut relever. Pour y arriver, le patron du football Sénégalais, Me Augustin Senghor, ne compte pas y aller seul. Pour autant, un partenariat a été scellé hier, lundi, au siège de la fédération sénégalaise entre son département, l’agence d’assistance à la sécurité de proximité et l’IFM Sports. 300 agents de sécurité de proximité vont ainsi bénéficier d’une formation complémentaire orientée vers les sports d’une durée de 15 jours, accompagnée d’une pratique sur les lieux pendant un certain moment.
Au terme de cette formation, les stadiers vont être mis sous la direction de la Fédération sénégalaise de football qui procédera à leur répartition. A l’occasion, Augustin Senghor est largement revenu sur l’objectif de cette rencontre : « le but final, c’est de pouvoir apporter un complément à côté des forces de sécurité régaliennes par des ASP formés aux métiers de stadiers qui vont venir en appoint dans les tribunes et dans l’enceinte des stades comme ça se fait partout dans le monde pour pouvoir non seulement prévenir mais aussi faire preuve de médiation pour pouvoir anticiper sur les conflits ».
Rappelant ainsi des scènes de violence qui ont émaillé certaines rencontres sportives allant même jusqu’à des pertes de vie parfois faisant référence ainsi aux échauffourées qui ont eu lieu au stade Demba Diop lors du match opposant l’US Ouakam au Stade de Mbour. A ce niveau seulement, dit-il, notre niveau de sécurité doit être amélioré. A cela, il y a la construction de futures infrastructures sportives répondant aux normes internationales qui méritent d’être préservées avec de très bons entretiens », ajoutera le patron du football sénégalais. Mme Kébé Coura Ndiaye, directrice de l’IFM Sports, a magnifié pour sa part le partenariat tout en donnant des garanties pour la réussite de celui-ci : « nous ne ménagerons aucun effort pour que cette formation soit le reflet des ambitions que vous nourrissez pour l’avenir de la jeunesse et du sport de ce pays ».
Pour elle ce partenariat vient en son temps car la sécurité dit-elle « doit permettre au-delà de la passion consubstantielle à la pratique sportive, aux infrastructures accueillant des manifestations sportives d’être des lieux de convivialité où la joie d’assister à un beau spectacle fait corps avec les valeurs humaines du sport ». De son côté, le directeur de l’ASP a salué ce qu’il a appelé « un acte hautement symbolique avec la signature de ce partenariat » avant de souligner qu’il entre en harmonie avec le programme Un ASP, un métier initié par son agence.
MOUAD HAJJI PRESENTE SA DEMISSION
Expliquant sa volonté par des motifs d’ordre personnels, et indiquant devoir regagner au plus vite le Maroc, M. Mouad Hajji a demandé à ce que son préavis de départ soit écourté, requête à laquelle le Président a accédé.
M. Mouad Hajji, Secrétaire Général, a remis hier, lundi 2 mars 2020, sa démission au Président de la Confédération Africaine de Football, qui l’a acceptée. Un comité d’urgence va être convoqué par le Président afin de désigner un Secrétaire Général par intérim
Expliquant sa volonté par des motifs d’ordre personnels, et indiquant devoir regagner au plus vite le Maroc, M. Mouad Hajji a demandé à ce que son préavis de départ soit écourté, requête à laquelle le Président a accédé. Suivant le règlement de l’Institution, la démission, de même que la nomination, doit être soumise aux membres du Comité Exécutif.
Ainsi, le Président de la Confédération Africaine de Football a annoncé qu’un comité d’urgence va être convoqué au plus vite afin de désigner un Secrétaire Général par intérim. M. Ahmad Ahmad, Président de la CAF, adresse sa gratitude à M. Mouad Hajji, dont le travail a été précieux dans la conduite des réformes de l’institution comme du football africain depuis sa nomination. Il tient à saluer un collaborateur engagé, loyal et surtout passionné de football, et lui souhaite toute la réussite qu’il mérite dans la suite de sa carrière.
Déclaration de M. Mouad Hajji : « Je tiens à remercier chaleureusement le Président Ahmad Ahmad de m’avoir donné l’opportunité de servir le football de notre continent à un tel niveau de responsabilités. Les nombreuses réformes entamées sur les plans sportifs et administratifs depuis 2017 poursuivent un projet auquel je crois, et que je soutiens toujours. Je ne doute pas que le Président continuera d’œuvrer au bon développement du plus beau sport qui soit ».
M. Mouad Hajji avait été nommé Secrétaire Général de la Confédération Africaine de Football le 11 avril 2019
Amadou Ba réprimandé pour son inaccessibilité
Le ministre des Affaires étrangères doit surveiller ses arrières tant les rafales en sa direction sont légion. Non seulement il y a cette cabale menée depuis le palais, attribuée à tort ou à raison à la Première dame via son poulain Mame Mbaye Niang qui aurait actionné les jeunes à l’image de Bara Ndiaye, mais il y a aussi que le gars est en réalité un piètre politicien qui ne se rapproche de ses militants qu’à la veille des élections. Dire donc que même si en réalité, l’Assemblée générale tenue ce week-end n’avait pas pour objet de le destituer, il est évident que Mbaye Ndiaye et Compagnie en voulaient à mort à l’ancien argentier pour sa subite inaccessibilité depuis la Présidentielle, mais aussi pour le mépris dont il fait montre vis-à-vis des responsables. Jadis prompt à dégainer, il n’a même pas daigné présenter ses condoléances à l’ancien chef de cabinet de Mbaye Ndiaye qui a perdu son fils unique, ni même à Abdoulaye Khouma, responsable aux Parcelles, qui a perdu son père entretemps. «Il ne répond plus à nos messages et n’appelle plus. Nous avons tenu l’Ag juste pour le réprimander, le rappeler à l’ordre pour qu’il se rectifie», a confié un responsable de l’Apr Parcelles qui a dénoncé la manipulation orchestrée par «le palais» qui a sorti un communiqué. «Rien à voir avec le communiqué issu de l’assemblée générale de la coordination des Parcelles Assainies».
Le collège des délégués du personnel de la Sar inquiet
Les travailleurs de la Société africaine de raffinage (Sar) ont exprimé leurs préoccupations au cours d’une assemblée générale tenue hier, à la suite de la nouvelle crise qui secoue la boîte avec le retrait annoncé par le président de Locafrique de démissionner du conseil d’administration avec retrait de sa caution de 130 milliards et la fermeture de sa ligne de crédit de 163 milliards de francs Cfa. A l’issue de son assemblée générale, le personnel a d’abord souligné «son attachement patriotique à la pérennité de la SAR, outil de souveraineté nationale de notre cher Sénégal, que remettent en cause les arrêts répétitifs par rupture de brut ». Aussi, a-t-il réitéré «son engagement à promouvoir l’entrepreneuriat sénégalais et l’expression de la préférence nationale » et « son vœu ardent de voir la SAR émerveillée par le bannissement de tout acte contraire aux règles de gestion, dans un contexte d’exploitation pétrolière imminente au Sénégal». C’est donc pourquoi les travailleurs ont redit leur disponibilité à cheminer avec tous ceux qui œuvrent pour le maintien et la bonne marche de la SAR vers des performances optimales. Last but not least, les employés, conscients des efforts «que ne cesse de fournir Locafrique pour la pérennité et la stabilité de la SAR, se sont résolus à lui témoigner toute leur reconnaissance». Une bouffée d’oxygène pour Khadim BA.
Aucune pénurie en vue à la Sar
Malgré le départ du président de Locafrique, la Sar n’est pas menacée de crise. C’est l’assurance de la Société Africaine de Raffinage dans un communiqué. «Malgré des rumeurs persistantes entretenues dans la presse sur une éventuelle rupture dans la chaîne d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, il n’y a pas de risques de pénurie », a indiqué la direction de la Sar. « Il existe sur le territoire national des stocks suffisants aussi bien pour le fuel Senelec que pour les autres produits pétroliers pour assurer un approvisionnement sécurisé du marché», conclut la même source.
Jusqu’à 40 ans, le coronavirus tue 0,2% des personnes
Le chef du service des Maladies infectieuses du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Fann, Pr Moussa Seydi, a tenu à dédramatiser les choses suite à toute la surenchère autour de la maladie du coronavirus. Lors du conseil présidentiel hier, au palais de la République, Monsieur Seydi a soutenu que jusqu’à l’heure où l’on parle, la grippe tue plus que le Coronavirus. Si on prend l’exemple de la France, chaque année, c’est plus de 10 000 morts. A l’en croire, il est vrai que cette maladie est sérieuse et qu’il faut la considérer comme telle. Toutefois, il indique qu’il ne faut pas exagérer outre mesure. « Jusqu’à 40 ans, elle tue jusqu’à 0,2 % des personnes. C’est le global qui fait entre 2 et 3% », ajoute-t-il. Cela n’exclut pas le fait qu’il y ait des cas graves, mais il ne faut pas aussi aller jusqu’à entrer dans la dramatisation excessive, précise le chef du service des Maladies infectieuses du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Fann. Il informe que deux patients déclarés suspects ont été reçus et qu’ils se portent bien aujourd’hui. Selon lui, le challenge est de prendre en charge correctement les malades et d’éviter la contamination intra hospitalière.
Les passagers d’Air Sénégal Marseille Barcelone Dakar wanted
Le premier cas positif du coronavirus au Sénégal a voyagé à bord d’un avion de la compagnie Air Sénégal. La compagnie nationale indique que conformément au protocole de prise en charge, les autorités sanitaires ont retracé les différents parcours du malade et ont saisi la direction d’Air Sénégal pour confirmer son voyage entre la France etle Sénégal. Ainsi les passagers et membres d'équipage du vol HC 405 Marseille Barcelone Dakar du 24-25 février 2020 ont pu être identifiés. La compagnie Air Sénégal invite les passagers concernés à transmettre leurs contacts aux autorités sanitaires qui pourront ainsi les joindre au besoin. Toutefois, Air Sénégal annonce le maintien de ses vols sur toutes les destinations de son réseau qui seront desservies en appliquant strictement les mesures prises par les autorités sanitaires publiques contre la propagation de cette maladie.
Crise Cojer
La Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) est minée par une division. Ce, malgré les mises en garde de leur mentor le président Macky Sall. A Pikine, la responsable Rama Macky en veut à au coordonnateur national, Moussa Sow pour son opposition à l’audience du Directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop. D’ailleurs, elle a eu des altercations avec des proches de Moussa Sow à la permanence départementale de l’Apr de Pikine. Ces derniers voulaient y tenir une réunion, mais des proches de Rama Macky ont débarqué avant et les ont sommés de vider les lieux.
Sidiki Kaba décaisse plus de 5 millions
Les artistes de l’ensemble de la région de Tamba peuvent pousser un grand ouf de soulagement. Maître Sidiki Kaba, ministre de Forces armées, vient de mettre la main à la poche en déboursant une enveloppe de 5 millions de francs pour couvrir l’ensemble des frais liés à la mise en route de la Mutuelle destinée à la prise en charge, en matière de santé, des hommes de culture de sa région. Les frais d’adhésion de 1000 FCFA et la cotisation annuelle de 3500 FCFA par membre sont largement couverts pour les 500 artistes prévus pour la commune de Tamba, soit 2 250 000 FCFA. Le projet s’étend à l’ensemble de la région de Tambacounda. Par ailleurs, le ministre des Forces armées s’est engagé à fournir tout l’équipement bureautique nécessaire au fonctionnement de l’administration de la mutuelle abritée au Centre culturel de Tamba. Ce geste a été salué à sa juste valeur par Babacar Diouf, PCA de la Mutuelle des artistes du Sénégal, en présence de M. Diallo Directeur du Centre culturel régional de Tamba, de Ibrahima Cissokho et la cantatrice Madame Gaye Gnima Sakiliba.
Moussa Baldé pas en quarantaine
Le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural(MAER) qui est rentré hier de Paris avec sa délégation ne sera pas en quarantaine. C’est sa cellule de communication politique qui a donné l’information à travers un communiqué. Elle entend ainsi démentir des informations selon lesquelles Pr Moussa Baldé serait en quarantaine avec sa délégation. Elle précise que le ministre de l’Agriculture, qui était en mission au service de la République, est rentré hier avec une partie de sa délégation hier vers 14 heures. En effet, à leur arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), ils se sont mis à la disposition des services de santé installés dans le cadre de la prévention contre le coronavirus. Après le contrôle sanitaire, le ministre a été autorisé à rentrer chez lui. Quid des menaces sur sa propre famille ? Les proches du ministre de l’Agriculture rappellent que leur leader est conscient, qu’en cas de maladie, les membres de sa famille sont exposés les premiers. C’est la raison pour laquelle il a pris toutes les précautions nécessaires pour ne pas mettre en danger sa famille et au-delà les Sénégalais. Quoi qu’il en soit, le ministre de la Santé a indiqué que tous les membres de la délégation du Sénégal au Salon international de l’agriculture sont en observation. Le Sénégal avait dépêché une forte délégation à Paris composée, entre autres, des ministres Moussa Baldé et Samba Ndiobène Kâ.
Différend Ferdinand Coly-Saliou Samb
Le contentieux entre l'ancien latéral des Lions du football, Ferdinand Coly et le président du Conseil départemental de Mbour, Saliou Samb a été appelé hier à la barre du tribunal correctionnelle de Mbour. Ferdinand Coly poursuit l’ancien président de Stade de Mbour qui était son associé en affaires pour abus de biens sociaux. A la barre hier, le président du Conseil départemental a plaidé non coupable. Il récuse les accusations portées à son encontre par Ferdinand Coly. En outre ses avocats ont soulevé une exception de nullité dans l'ordonnance de renvoi du juge d'instruction de Thiès. D’après les conseils de Saliou Samb, le tribunal de Mbour ne peut pas juger l’affaire. Le tribunal va donner son verdict le 16 mars prochain.
Feuille de route de Dieynaba Sow
La nouvelle présidente de la convergence des éleveurs du département de Mbour, qui a été installée hier, a décliné sa feuille de route. Selon Dieynaba Sow, les éleveurs du département restent le parent pauvre de l’Etat. C’est pourquoi elle pense que tout est urgent. Aujourd’hui, constate-telle, les éleveurs rencontrent beaucoup de difficultés dans le département. A l’en croire, de plus en plus, le secteur de l’élevage est affaibli faute de pâturage. D’après Mme Sow, le peu de terre qui reste est affecté à des entreprises d’agrobusiness et à des hommes d’affaires. En plus du problème foncier, dit-elle, l’eau constitue un autre casse-tête. La construction de forages et d’abreuvoirs pour le cheptel reste également une préoccupation des éleveurs de Mbour.
Crd préparatoire du Gamou annuel de Taïba
Le gouverneur de la région de Kaolack a présidé, hier, un Comité régional de développement (Crd) préparatoire du Gamou annuel de Taïba Niassène (département de Nioro). Cet évènement religieux auquel des milliers de pèlerins venus des quatre coins du monde prennent part, arrive dans un contexte où le Sénégal enregistre son premier cas du coronavirus. Compte tenu du risque de propagation, le gouverneur a engagé les autorités médicales à commencer dès demain une campagne de sensibilisation par des affichages. Aussi, des médicaments et des postes médicaux avancés font partie du dispositif prévu. Par ailleurs, le chef de l’Exécutif régional a pris des engagements fermes par rapport à la sécurité comme l’éclairage public. Relativement à l’hygiène et à l’assainissement, une expression de besoin a été lancée en direction du maire de Taïba Niassène. Cette année, le Gamou de Taïba Niassène aura lieu le 10 mars.
Magal de Porokhane
A quelques jours du Magal de Porokhane, le Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a exprimé sa satisfaction quant aux préparatifs de ce grand rendez-vous religieux de la communauté mouride. Déjà, toutes les dispositions sont prises par l'administration pour le bon déroulement du Magal de Porokhane. Ainsi le Khalife a dépêché le président du comité d'organisation Serigne Bassirou Mbacké pour remercier le chef de l’Etat.
Un accident mortel avec un scooter
Un accident spectaculaire s’est produit hier sur la route de Niassia au Sud du Sénégal. Un conducteur de moto nommé Célestin Diatta a perdu la vie au cours d’un accident de circulation. Selon des sources de «L’As», le défunt qui habite Cabrousse roulait à vive allure et a dérapé avant de se retrouver dans le décor. Célestin Diatta s’est retrouvé avec une fracture à la tête et à la mâchoire. Il est décédé sur le coup. Les sapeurs-pompiers alertés se sont déployés sur les lieux pour acheminer le corps sans vie de la victime dans un hôpital de la place.
KEEMTAAN GI : Défaillances
Ils sont vraiment pathétiques et au summum de l’idiotie. Pendant donc qu’ils complotaient pour destituer un des leurs, fracassant la langue de Molière, jusqu’à parler d’attitudes « fractionnaires », pendant qu’ils dénonçaient aussi des complots imaginaires et que d’autres nous vendaient un troisième mandat, un citoyen de chez Marianne a franchi gaillardement les portiques de l’aéroport International Blaise Diagne sans être détecté par le dispositif médical mis en place. Oh, pas de quoi paniquer. Lui, c’est un Toubab. Et même s’il nous vient d’un pays qui compte déjà des personnes infectées, il ne fallait pas s’alarmer. Ils ne sont pas comme ces fichus nègres qui trimballent partout de vilaines maladies. Et ce n'est que 48 heures après son arrivée sur le territoire national, c'est-à-dire le 27 février, qu'il a commencé à manifester des signes avant son internement. Ah, ça tombe pile-poil. D’ailleurs, la presse européenne, si paternaliste, s’étonnait que l’Afrique soit épargnée par ce virus qui est en train de faire des ravages partout ailleurs dans le monde. Il y a quelques années, alors que le continent comptait ses victimes du virus Ebola, l’Europe nous avait fermé hermétiquement ses portes. Mais c’est trop demander à nous autres nègres d’appliquer la réciprocité aujourd’hui. Bien entendu, pendant que le Chef convoquait son conseil présidentiel en urgence, ceux qui comprennent vite ne doutaient pas qu’il nous préparait à l’annonce d’un malheur. La vigilance a fait défaut partout à commencer par AIBD. Quels piètres dirigeants ! Toutefois, pas de panique. Le paludisme tue plus que le coronavirus importé de Chine et d’Europe et qu’un ressortissant de Marianne a introduit bêtement dans ce charmant pays. Au nez et à la barbe de notre dispositif de contrôle ! Un peu comme Guy Marius Sagna avait échappé à la vigilance de toutes nos polices pour aller jusqu’aux grilles du Palais ! Mais qu’attend donc le doyen des juges pour placer sous mandat de dépôt ce si incivique virus ? Kàccoor bi
MACKY SALL REFUSE LA MISE EN QUARANTAINE DES SENEGALAIS REVENUS DU SALON DE L’AGRICULTURE
Le Sénégal fait partie désormais des quatre pays africains qui ont des cas du coronavirus dont la propagation a débuté en Chine dans la ville de Wuhan. La panique s’est déjà installée surtout avec le cas des 250 sénégalais qui s’étaient rendus à Paris pour faire du tourisme au Salon de l’Agriculture. Puisque parmi ces 250 Sénégalais, on compte des ministres (de l’Agriculture Moussa Baldé, de l’Elevage Samba Ndiobène Ka), de nombreux Dg de sociétés (Cosec, Sonacos, Ancar…) Si des suspicions entourent la délégation sénégalaise au Salon de l’Agriculture, c’est parce que le maire d’une commune française, La-Balme-de-Sillingy, François Daviet, qui s’était rendu au Salon de l’agriculture mardi dernier, a depuis été testé positif au coronavirus. Dans ces conditions, quoi de plus normal que notre délégation au Salon de l’Agriculture, même si elle comprend des ministres, soit mise en quarantaine ? Hier, lors du Conseil présidentiel d’urgence, le président de la République a appelé les gens au calme. Il estime qu’on ne peut pas mettre en quarantaine tous les voyageurs. « On me signale que, sur les réseaux sociaux, ils s’enflamment puisqu’on a dit que certains membres revenus de Paris, hier, qui étaient au salon de l’agriculture, ont été mis en quarantaine. Là aussi, si on met ceux-là en quarantaine, et les autres voyageurs qui viennent de la France, qu’estce qu’on en fait ? Est-ce qu’on peut mettre en quarantaine tous les voyageurs ? Il faut éviter aussi de céder à la panique. Il faut que les comités nationaux prennent leurs responsabilités en termes de recommandations par rapport à la situation réelle. Une fois que le cas se précise, le gouvernement fera ce qu’il doit faire. Et nous discuterons avec le concerné », a expliqué le Président. Ainsi, il conseille à nos compatriotes sénégalais vivant à l’étranger de s’abstenir de revenir au pays. Même pour nos magals ? « Déjà, il serait recommandé de demander à ceux qui ne sont pas venus et qui viennent d’Italie et d’autres, de s’abstenir de venir. S’ils sont en quarantaine là-bas, il ne faut pas qu’ils se dérobent pour se retrouver ici », conseille-t-il. Le chef d’Etat a annoncé aussi la réduction au ’’strict minimum des missions à l’étranger dans les pays affectés par le coronavirus (Covid-19). ‘’ J’ai décidé de réduire au strict minimum les missions à l’étranger en ce qui concerne l’Etat, surtout en direction des pays affectés par le coronavirus (Covid-19)’’, a-t-il dit. Macky Sall a indiqué que les missions diplomatiques à l’étranger ont toutes les compétences pour représenter l’Etat, pour réduire le risque sur le transport. Priver nos augustes hauts ministres, hauts fonctionnaires, Dg etc. de missions à l’extérieur et, donc, de per-diem, le Président est vraiment sans cœur !
HABIB NIANG APPELLE A LA SOLIDARITE
Le président du mouvement And Suxxali Sénégal, Habib Niang, a appelé suite au premier cas de coronavirus à une grande solidarité nationale. « Le Sénégal vient de confirmer son premier cas du coronavirus. Nous exprimons toute notre solidarité et notre confiance aux autorités sénégalaises surtout à nos vaillants professionnels de la santé. Nous invitons nos concitoyens à plus de vigilance et de respect des consignes » souligne le président Habib Niang dans un post sur watshapp. « Soyons unis, ne laissons pas nos divergences politiques prendre le dessus. Une fois de plus, notre cher Sénégal fait face à un défi et ensemble, nous allons le surmonter comme ce fut le cas à chaque fois que le besoin s’est fait sentir. Que Dieu nous protège et protège le monde de toutes ces maladies » conclut-il. Amine
PR MOUSSA SEYDI DE FANN : DEUX MALADES DE CORONAVIRUS ONT ETE DEJA TRAITES A L’HOPITAL FANN
Ce lundi 2 mars, le Sénégal a enregistré officiellement son premier cas de coronavirus. Une nouvelle confirmée par le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Et il faut dire que deux autres cas ont déjà été traités à l’hôpital Fann de Dakar. L’information est donnée, dans une vidéo diffusée par Dakaractu, par Pr Moussa Seydi, chef du service des Maladies infectieuses du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Fann. Il renseigne que « les deux patients que nous avons reçus se portent bien ». Il ajoute qu’il « ne faut pas exagérer outre mesure. Donc c’est sérieux. Il y a des cas graves, il faut le dire. Mais il ne faut pas aussi entrer dans une dramatisation excessive. Cela est important». Les Sénégalais se demandent alors si on ne leur cache pas la réalité de la situation et que le malade français n’est pas le premier à avoir attrapé le virus dans notre pays.
SOS MEDECINS DEMENT LES AUTORITES
Sur la prise en charge du malade français, les versions diffèrent. Sur un plateau de télé, il a été dit que le français contaminé a été d’abord consulté par Sos médecin et puis s’est rendu de lui-même à l’hôpital de Fann. C’est là qu’il aurait été détecté, pris en charge, testé et mis en quarantaine. Ce qui est totalement faux selon le Dr Boubacar Signaté de Sos Médecin. « …Le patient qui a l’habitude d’appeler Sos médecin nous a appelés le 28 février 2020 pour un syndrome grippal (toux, fièvre, éternuement courbatures depuis 48 h. Quand nous avons détecté le cas possible, nous avons conseillé au patient de rester chez lui, de mettre un masque chirurgical, de s’isoler du reste de sa famille, nous avons préconisé un traitement symptomatique et nous avons alerté la cellule du ministère de la Santé. Il n’est jamais venu en consultation, n’est jamais allé de luimême à l’hôpital de Fann et aucun soignant de SOS médecin n’a été en contact avec lui, ni aucun autre soignant. Nous avons fait alerter le médecin chef de district qui, en collaboration avec l’Institut Pasteur, a procédé aux prélèvements, confirmé la positivité des tests, puis le patient a été pris en charge, et c’est d’ailleurs ce qui a permis de détecter ce premier cas » explique le Dr Signaté.
CORONAVIRUS FACE A LA PENURIE D’EAU
Pendant que le pays compte son premier cas de coronavirus testé positif et que les services de l’Etat insistent sur la prévention, le premier danger auquel les citoyens devront faire face, c’est assurément le manque d’eau dans la capitale, sa banlieue et jusqu’à Rufisque. Pour voir le liquide précieux couler, les abonnés de Sen Eau passent depuis le mois de février des nuits blanches pour pouvoir remplir quelques litres d’eau. Alors qu’on nous conseille de nous laver les mains de façon régulière, y a de quoi s’inquiéter avec le robinet qui ferme pour ne s’ouvrir que vers 4h du matin.
MAGUEYE MARAME NDAO DG ANACIM, UNE DECORATION NON MERITEE
Des trois Sénégalais qui ont reçu la Médaille d’honneur de la Police nationale française, ce vendredi 28 février 2020, notamment le Colonel Babacar Sédikh Diouf, Secrétaire général de la Haute autorité des aéroports du Sénégal (Haas), le Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle Mame Seydou Ndour, Directeur de la Police de l’air et des frontières (Dpaf) et Maguèye Marame Ndao, Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), nous estimons que ce dernier ne méritait nullement de recevoir une telle médaille. Seulement, cet impair ne saurait être imputé à l’ambassadeur de France Philippe Lalliot, qui a déroulé le tapis rouge à la Résidence de France à Dakar à ces trois compatriotes. Le scandale, c’est le maintien en poste depuis près de 7 ans de Maguèye Marame Ndao. Lequel a été inculpé en mars 2017 par le doyen des juges Samba Sall en charge de l’instruction de l’affaire Sénégalair, un crash qui avait fait 7 morts le 5 septembre 2015. Parallèlement à cette procédure, une information judiciaire de la même nature avait été ouverte à Paris car l’une des victimes était française. D’ailleurs, c’est cette ressortissante française, malade, que l’équipage de Sénégalair était allé évacuer du Burkina Faso. Le Dg de l’Anacim avait été inculpé le même jour en même temps que Gérald Gabriel Diop (Directeur général de Senegalair), Mohamed Mansour Sy (Directeur des transports aériens à l’Anacim), El Hadj Mactar Daff (inspecteur navigabilité) et Mamadou Sy, chef du département navigation. Dans un pays normal, le Dg et tous ces inculpés devaient être démis de leurs postes. Les investigations des forces de sécurité et le rapport du Bureau d’enquête et d’analyse (BEA) avaient conclu que le crash de l’aéronef était dû à une série de dysfonctionnements. Les 315 pages du rapport du BEA, avaient révèlé que la compagnie, Senegalair, ne disposait d’aucune autorisation pour exercer au Sénégal. Pire, l’ANACIM avait renouvelé le certificat de navigabilité de l’appareil malgré de graves anomalies alors que la licence du copilote algérien – mort aussi dans le crash – avait été validée malgré son dossier incomplet. Pour ne pas arranger les choses, deux mois avant la tragédie, l’ASECNA avait exigé une inspection de l’appareil après un accident. Ce qui n’a jamais été fait… Des fautes graves qui auraient nécessité le limogeage du Dg de l’Anacim. Et voilà que, plutôt que d’être limogé, et bien qu’il soit sous le coup d’une inculpation, Maguèye Marème Ndao est décoré par la France !
LOUGA 15 PERSONNES APPREHENDEES CE WEEK-END AU COURS D’UNE OPERATION DE SECURISATION
C’est pour combattre l’insécurité galopante sous toutes ses formes dans la commune de Louga et ses environs que la police et la gendarmerie ont organisé une patrouille nocturne de sécurisation dans la nuit du vendredi à samedi. Cette opération a permis d’appréhender 15 individus pour divers délits allant de la détention et de l’usage de chanvre indien au refus d’obtempérer en passant par l’ivresse publique manifeste, le défaut de pièces administratives, entre autres. L’opération a aussi permis d’immobiliser 20 véhicules et 7 motos non en règle et de saisir des pièces. Au plan organisationnel, 63 éléments de la police et de la gendarmerie ont été déployés pour les besoins de cette opération. 6 logistiques roulantes composées de véhicules de police et de la gendarmerie ont été mises en œuvre pour le déplacement des intervenants. L’opération a ainsi permis de visiter 6 localités du département de Louga dont Niomré, Rita Diaw, Djielerlou Syll et Louga commune. Partout, les forces de sécurité ont eu à interpeler des noctambules qui n’étaient pas en règle pour les embarquer dans le panier à salade en vue de les identifier et de les auditionner.
Manu accélère pour Koulibaly
Manchester United s’est actuellement lancé dans la course pour recruter le défenseur du Napoli Kalidou Koulibaly. La défense des Red Devils devrait être renforcée à tout prix, malgré la présence des centraux Eric Bailly, Harry Maguire et Victor Lindelof dans l’effectif mancunien. Solskjaer sait que son équipe a besoin d’un arrière central de très haut niveau si elle veut se rapprocher du titre de champion dans un avenir proche. L’international sénégalais pourrait quitter la Serie A en fin de saison lors de la fenêtre des transferts d’été. Cependant, Manchester United n’est pas le seul club intéressé par le Lion.
Watford : Sarr continue de faire des émules
Troy Deeney et Abdoulaye Doucouré ont tous deux exprimé leur admiration pour Ismaïla Sarr après son rôle clé dans la victoire 3-0 de Watford sur Liverpool samedi soir. Le Lion, qui a fait un doublé et délivré une passe décisive, s’offre les louanges de ses coéquipiers. «C’est un très bon joueur, il a beaucoup à apprendre, il a encore de la marge pour grandir. Watford achète des joueurs qui ont du potentiel, nous l’avons fait avec Richarlison et des joueurs de cet acabit. Alors, j’espère qu’il continuera d’apprendre, de s’améliorer. C’est sa première saison dans le football anglais et il s’y est mis comme un canard à l’eau», se réjouit le capitaine Troy Deeney. Doucouré, quant à lui, n’est pas surpris de la qualité de Sarr en le regardant déjà dans le championnat de France avec son ancien club rennais. «Je le regardais à Rennes, il faisait la même chose. Il marquera plus de buts pour nous et, bien sûr, il est un grand joueur et nous sommes heureux avec lui», a soutenu Doucouré.
Mbaye Niang : «une belle période de ma carrière»
Revenu à son meilleur niveau depuis quelque temps avec Rennes, Maye Niang s’est confié sur son regain de forme. «L’environnement de Rennes me plaît bien mais il ne faut oublier que j’ai connu des débuts compliqués à cause de mon adaptation. Je suis aujourd’hui totalement épanoui. Ma famille aussi. Il ne faut pas oublier que le footballeur est très fragile. Il faut donc retrouver le juste milieu. Je suis heureux dans mon métier. C’est vraiment une belle période de ma carrière», a dit l’international sénégalais qui est dans le viseur de Marseille pour le prochain mercato. «C’est excitant de commencer les matchs en étant 3ème . Il faut prendre pour l’instant match après match et on verra ce qu’on peut faire», ajoute Niang.
Turquie : But et passe décisive de Demba Ba
En match en retard de la 24ème journée de la Süper Lig turque, Basaksehir de Demba Ba a battu Gaziantep de Papy Djilobodji (titulaire) sur la marque de 3 buts à 1. Demba Ba (entré à la 46ème mn) a offert la passe décisive sur l’ouverture du score de Clichy (51’). Le Lion ne s’en est pas arrêté là puisqu’il a inscrit le 3ème but de Basaksehir à la 76ème minute. Avec cette nouvelle réalisation, Demba Ba totalise désormais 8 buts en championnat. Il en est aussi à 2 passes décisives. Basaksehir, qui compte un match en plus que Trabzonspor (2ème , 48 pts), est désormais leader de l’élite turque avec 49 points.
Thiatou Walo /Thielly démarché par Idaly
Idaly Gningue est en train de laisser son empreinte dans l’arène. Après avoir offert aux amateurs le duel Thiatou Walo (Walo) / Niagass (Baol Mbollo), samedi, à l’arène nationale, le jeune promoteur est intéressé par Thiatou Walo / Thielly (Plateau). Les deux adversaires sont prêts pour en découdre.
Mandoumbé Diop réussit son baptême du feu à Mbour
Mandoumbé Diop est une nouvelle recrue des promoteurs à Mbour. Patron de la structure Guëm Guëm Productions, il a organisé, dimanche, à Mbour, le combat Ousmane Gandigal / Pa Thiam. Côté organisation, le jeune promoteur a réussi son pari. Sunu Lamb l’encourage pour la suite.
Pétition pour le départ de Alioune Sarr
Les amateurs de la diaspora réclament le départ de Alioune Sarr de la tête du CNG. Ainsi, ces Sénégalais établis en Europe et aux États-Unis ont initié une pétition pour le départ de la personne morale de l’instance dirigeante de la lutte. Reste à savoir si l’État va entendre leur cause.
Pr Ardo se présente à Adrien Senghor
Est-ce à cause de la grève des arbitres ou pas ? En tout cas, le médecin du CNG, le professeur Ardo, s’est présenté dimanche passé à l’arène Adrien Senghor. La blouse blanche du CNG en chef a très tôt pris place dans l’arène et est restée jusqu’à la fin de la manifestation. Il faisait office de médecin durant ce gala. Rappelons qu’Ardo ne se présente pas trop dans cette arène de Grand-Yoff.
Sa Thiès s’entraîne à l’Olympique Club
Sans combat depuis près de deux ans, Sa Thiès s’entraîne tous les jours. Le Volcan de l’école Double Less se rend tous les jours à l’Olympique Club de Dakar pour fourbir ses armes. Actuellement, le jeune frère de Balla Gaye 2 pète la forme. Espérons que son combat sera finalisé dans les jours à venir.
Moussa Balla Gaye attend toujours un combat
Les propositions de combat ne manquent pas sur la table de ce lutteur. Moussa Balla Gaye de l’écurie Door Doorat veut du concret. Depuis le démarrage de la saison, il attend l’occasion de signer un contrat de lutte. Malheureusement, cette possibilité ne s’est pas encore présentée. Néanmoins, les tractations se poursuivent pour trouver un combat à ce jeune athlète.
Diène Kaïré en pleurs après la chute de Boy Town
Dimanche, à l’arène nationale, Diène Kaïré n’a pas pu retenir ses larmes après la chute de son ami Boy Town de l’écurie Soumbédioune. Eumeu Badiana de Tay Shinger a battu le poulain de Diène Kaïré en quelques secondes. Une défaite qui a visiblement affecté au plus profond le successeur de Boy Kaïré. Fair-play champion !
Rocky Balboa, revanche contre Bombardier ?
Rocky Balboa avait réclamé sa revanche en MMA contre Bombardier. Maintenant que le B52 de Mbour a réussi à épingler Danial Podmore, samedi, en Angleterre, l’on veut savoir s’il est intéressé par une revanche contre Balboa. En tout cas, ce dernier est en train de se défoncer comme un forcené pour en découdre avec le champion de Mbour.
Papa Boy Djinné et Ndèye Guèye à Adrien Senghor
Le gala organisé par les fans de Mbayang Loum, dimanche, à l’arène nationale, avait comme invité de taille la célèbre danseuse Ndèye Guèye. Cette dernière s’est présentée sur les lieux avec une importante délégation dont son époux, Papa Boy Djinné, pensionnaire de l’écurie Walo. La chanteuse n’a pas livré de pas de danse contrairement à son mari, qui a offert au public un beau spectacle.