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25 juillet 2025
«IL S’AGIRA NON DE DEBATS CRYPTO-PERSONNELS, MAIS DE DIALOGUE OUVERT ET SINCERE»
Les échanges qui seront faits dans le cadre du dialogue national seront sincères et dénudés de tout intérêt personnel. L’avis est du chef de l’Etat, Macky Sall, qui a présidé hier, jeudi 26 décembre, l’installation du comité de pilotage du dialogue nation
Les échanges qui seront faits dans le cadre du dialogue national seront sincères et dénudés de tout intérêt personnel. L’avis est du chef de l’Etat, Macky Sall, qui a présidé hier, jeudi 26 décembre, l’installation du comité de pilotage du dialogue national.
Le président de la République Macky Sall, en installant hier, jeudi 26 décembre, le président du Comité du dialogue national Famara Ibrahima Sagna et son équipe, a estimé que la diversité et la divergence des points de vue est tout à fait convenable et participe même à la vitalité démocratique. Il a tenu toutefois à préciser que ce qui unit les Sénégalais est plus essentiel que les divergences. Son souhait soutient-il, est que « ces échanges se tiennent dans l’esprit constructif et participatif en toute liberté et toute responsabilité ».
Pour le président Macky Sall, il ne s’agira « non de débats crypto-personnels, mais de dialogue ouvert et sincère sur des questions d’intérêt national. Il est de tradition de concerter sur des questions d’intérêt commun ».
Le chef de l’Etat ajoutera par ailleurs que le dialogue national dont le comité a été installé hier, jeudi, traduit « l’attachement commun au vivre ensemble qui donne sens à la nation ». Il juge en outre que l’état si troublé du monde, jusque dans le voisinage immédiat du pays, montre que le défi est grand. Selon le président de la République Macky Sall, le Comité de pilotage du dialogue social a pour mission de « conduire selon une méthode consultative, participative le dialogue national en vue de formuler des propositions consensuelles et toutes autres propositions retenues sur les questions soumises à son examen ».
Pour ce faire, a-t-il dit, cinq commissions avaient été initialement retenues. Il s’agit de la commission politique, économie et sociale, ressources naturelles, environnement et cadre de vie et de la commission paix et sécurité. Dans le souci de renforcer le caractère exhaustif et inclusif du dialogue national, trois autres commissions ont étés ajoutées, comme le signale le président Macky Sall. Elles concernent la transparence et la lutte contre la corruption, la décentralisation et la territorialisation des politiques publiques et enfin la commission de synthèse.
Le chef de l’Etat a dit par ailleurs qu’il espère que l’engagement du président Famara Ibrahima Sagna aidera le comité dans sa mission qui n’est autre que toutes les forces vives du pays conversent autour de consensus forts sur la voie d’un développement économique et social durable pour un Sénégal prospère uni et stable. Mieux, il a exprimé toute sa confiance au comité dont la richesse de sa diversité permettra, pense-t-il, d’avoir un cadre novateur qui facilite et catalyse les échanges qui rythment la vie politique, économique, sociale et culturelle de la nation. Le président de la République reste aussi convaincu que le leadership du président du Comité de pilotage du dialogue national, permettra de mener à bien les échanges dans le temps imparti au comité qui est de trois mois. Le président Macky Sall a en outre dit qu’il sera à l’écoute de toutes les recommandations qui sortiront des échanges. Exercice à laquelle il invite pour autant son gouvernement.
INSTALLATION DU COMITE DE PILOTAGE DU DIALOGUE NATIONAL : Famara Ibrahima Sagna invite son équipe à l’humilité, au respect et au sens de l’écoute
« Pour pouvoir répondre à votre attente, vous les acteurs de la vie politique et sociale, j’appelle tous les membres du comité de pilotage, tous les citoyens de bonne volonté patriotique, à conjuguer les efforts pour la réussite des projets et des idéaux », a dit le président du Comité de pilotage du dialogue national Famara Ibrahima Sagna, dans son allocution hier, jeudi 26 décembre, lors de l’installation du comité de pilotage. Il a par ailleurs invité les acteurs à se doter de valeurs telles que « l’écoute attentive, l’humilité, la sincérité, le respect, le sentiment de la responsabilité et la confiance du génie du peuple ». Pour Famara Ibrahima Sagna, le dialogue dont il est question « n’est pas une querelle, au cours de laquelle des personnes cherchent et dévoilent ce qui sépare, divise et oppose». Mieux, ajoutera-t-il, « le dialogue n’est pas l’énoncé des démonstrations et d’avis divergents par volonté de concurrence et d’émulation crypto-personnelle. Ce n’est pas, non plus, des discours discordants et discontinus de plusieurs personnes représentant des intérêts divergents, antagonistes et égoïstes ». Selon Famara Ibrahima Sagna, le dialogue voulu doit être en vérité celui qui produit un diagnostic intégrant tous les arguments des participants et une conclusion dans laquelle tous se retrouvent et se reconnaissent.
PARTICIPATION AU DIALOGUE NATIONAL : L’opposition liste ses projets
Les partis de l’opposition qui participent au dialogue national ont sorti une déclaration au terme de l’installation du comité de pilotage. Dans la note remise à la presse au terme de la cérémonie, les concernés signalent qu’il ne s’agira pas pour eux de parler de tout et de rien. Le but de leur participation n’est, soutiennent-ils, ni pour le pouvoir, ni de déléguer la définition de la politique nationale, ni pour l’opposition de se poser en conseiller ou consultant du pouvoir. Au sein des différentes commissions, déclarent-ils, les représentants porteront la voix du peuple. Mieux, ils soutiennent dans la note qu’il est souhaitable de faire respecter le droit à la manifestation et d’éviter l’usage de la force. L’opposition soutient aussi attendre la libération de Guy Marius Sagna et des autres manifestations qui sont actuellement en détention. Une plaidoirie sera aussi faite pour demander au chef de l’Etat de revoir la hausse du prix de l’électricité.
LE SENEGAL NE PEUT RENCONTRER QU’UNE SEULE EQUIPE NORD-AFRICAINE, LA LYBIE
Les Lions ne pourront rencontrer qu’une seule équipe nord-africaine au deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, puisque l’équipe du Sénégal partage le même chapeau avec l’Algérie, l’Egypte, le Maroc et la Tunisie, pour le premier tour.
Les Lions ne pourront rencontrer qu’une seule équipe nord-africaine au deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, puisque l’équipe du Sénégal partage le même chapeau avec l’Algérie, l’Egypte, le Maroc et la Tunisie, pour le premier tour.
Numéro 1 africain au classement Fifa, le Sénégal partage aussi le même chapeau avec le Nigeria, le Ghana, le Cameroun, le Mali et la RD Congo, qui ne feront pas partie de ses adversaires au second tour des éliminatoires de la zone Afrique.
Les équipes pouvant être parmi les adversaires des Lions du Sénégal sont dans les chapeaux 2, 3 et 4. Le chapeau 2 comprend le Burkina Faso, l’Afrique du Sud, la Guinée, l’Ouganda, le Cap-Vert, le Gabon, le Bénin, la Zambie, le Congo et la Côte d’Ivoire. Madagascar, la Mauritanie, la Libye, le Mozambique, le Kenya, la République Centrafricaine, le Zimbabwe, le Niger, la Namibie et la Guinée-Bissau constituent le chapeau 3.
Le chapeau 4 est constitué du Malawi, de l’Angola, du Togo, du Soudan, du Rwanda, de la Tanzanie, de la Guinée-Equatoriale, de l’Ethiopie, du Liberia et de Djibouti. Au second tour, dont le tirage au sort est prévu le 21 janvier en Egypte, 10 poules de quatre équipes seront constituées. Et les premières équipes de chaque poule se qualifieront pour le troisième et dernier tour qualificatif pour la Coupe du monde 2022.
Aux éliminatoires de la Coupe du monde 2018, le Sénégal s’était qualifié directement en phase finale, car il avait pris la première place, devant l’Afrique du Sud, le Burkina Faso et le Cap-Vert.
Pour sa première qualification en 2002, El Hadj Diouf et ses coéquipiers s’étaient extirpés d’une poule où il y avait les Lions de l’Atlas du Maroc, les Fennecs d’Algérie, les Pharaons d’Egypte et les Warriors de la Namibie.
L’Etat anticipe sur le paiement des pensions et des salaires
Les fonctionnaires vont passer de bonnes fêtes de fin d’année. Le gouvernement a anticipé sur le paiement des salaires et pensions pour mettre à l’aise les pères et mères de familles. En effet, dans le cadre de sa politique sociale et dans le souci d’accompagner les agents pour les fêtes de fin d’année, le président de la République a instruit le ministre des Finances et du Budget de payer les salaires et pensions du mois de décembre 2019 à partir du 24 décembre. Ainsi, la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor a effectué le paiement des pensions depuis le mardi 24 décembre 2019. Et le virement des salaires est effectif depuis hier.
Hamidou Diallo libéré par le procureur de Kolda
Nous annoncions hier que Hamidou Diallo était convoqué aujourd’hui par la brigade de la gendarmerie de Kolda pour une seconde audition, suite à la plainte de l’Ong Lumières. L’émigré qui est revenu au bercail a été placé en garde à vue et déferré au parquet après son face-à-face avec les enquêteurs de la gendarmerie. Mais le procureur n’a pas jugé nécessaire de le placer sous mandat de dépôt. Hamidou Diallo n’a fait que réclamer la lumière sur le financement de la Cedeao et de l’OIM aux émigrés. Le parquetier a évoqué plutôt un message de menace de mort que Hamidou Diallo aurait envoyé au patron de l’Ong Lumières. Il a rétorqué au procureur qu’il n’a jamais menacé de mort quiconque. Ainsi, ce dernier lui a demandé de rentrer et de rester à la disposition de la justice.
Le corps d’une dame retrouvé dans la forêt de Saly
La gendarmerie et les sapeurs-pompiers de Saly Portudal ont été alertés hier par la présence d’un corps sans vie d’une dame âgée d’une trentaine d’années dans la forêt de Saly. D’après les premières informations, la dame serait assassinée dans la nuit et jetée en pleine forêt. La dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital de Mbour en attendant son identification. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Les pêcheurs de Mbour écroués
Les pêcheurs de Mbour qui s’étaient opposés farouchement au projet de construction d’un quai de pêche sont revenus à de meilleurs sentiments, alors qu’ils avaient livré une bataille farouche contre les forces de l’ordre, occasionnant ainsi une dizaine d’arrestations parmi les pêcheurs. Finalement, un consensus a été trouvé à la suite d’une médiation initiée par les responsables de l’Alliance pour la République (Arp), Cheikh Issa Sall et le président du conseil départemental de Mbour, Saliou Samb. Ces derniers ont convaincu l’ancien président du quai de pêche de Mbour, Badou Ndoye et les autres pêcheurs réfractaires, de la pertinence de l’infrastructure qui y sera érigée. Badou Ndoye qui a salué l’initiative, a présenté d’abord ses excuses, notamment à la Police nationale. Il a souhaité la libération des pêcheurs. Par ailleurs «L’As » a appris que les 11 ont été placés en détention par un juge d’instruction.
Macky -Tivaouane
«Faire en sorte que ce que le président de la République est en train de faire soit intelligible et mieux compris par les populations », c’est le sens du panel organisé à Tivaouane par la Cellule Républicaine d’Information et de Communication (CRIC), en marge de son assemblée générale. Selon le Coordonnateur Mamadou Moustapha Fall, il s’agit de faire en sorte que les populations puissent s’approprier les projets du président de la République. A Tivaouane, dit-il, il y a 18 communes qui étaient dans une certaine situation en 2012 et qui aujourd’hui ont connu une avancée spectaculaire dans plusieurs domaines, notamment l’énergie avec l’électrification rurale, l’hydraulique, l’éducation. D’où la nécessité à ses yeux de continuer à soutenir la territorialisation des politiques publiques enclenchée par le Président Macky Sall.
Macky -Tivaouane (bis)
« On n’a pas besoin de tergiverser car les choses sont là, les résultats sont là, concrets », a déclaré à cette occasion Mamadou Diagne Sy Mbengue, Directeur Général de la SN/HLM. Selon lui, au-delà des résultats, le programme formulé sous le format de l’initiative de 5-3-5 en dit long sur ce que le Président Macky Sall voudrait que le Sénégal soit. C’est évidemment un défi majeur car cela requiert des moyens, avoue-t-il, mais il est en train de trouver des niches dans les différents ministères. Il s’y ajoute la confiance que les bailleurs de fonds ont en lui et l’espoir est permis que tous les projets qui sont déclinés dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) 2 soient réalisés. Mais, même si le Président a une bonne vision, si les résultats sont là, il faut saluer cette initiative de la CRIC parce que les Sénégalais ont besoin d’être éclairés, d’autant plus que les réseaux sociaux sont inondés d’insanités, d’informations erronées.
Malang Cissé, nouveau maire de Goudomp
Le remplaçant du défunt député maire de Goudomp est connu. Le Préfet qui a réuni hier le conseil municipal a présidé l’élection du nouveau maire de Goudomp. A l’issue du scrutin, Malang Cissé alias «Obama» est sorti vainqueur avec 30 voix contre 15 pour son adversaireDaffa Sonko. Il succède ainsi à la tête de la municipalité à feu Abdoulaye Sadio dit «Bosco» décédé dans la nuit du samedi 02 au dimanche 03 novembre 2019, à Dakar.
Ziarra de Thierno Mountaga Daha Tall
Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a présidé hier la réunion nationale préparatoire de la ziarra annuelle de Thierno Mountaga Daha Tall (Rta) de Louga prévue les 10 et 11 janvier. Selon les autorités, toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement de l’événement qui accueille de plus en plus de fidèles. La famille Tall a été représentée à la rencontre par son porte-parole, Thierno Nourou Cheikh Oumar Tall.
Guy Marius Ndiaye en grève de la faim
L’activiste Guy Marius Sagna a repris la grève de la faim. Ses camarades de Frapp ont annoncé que l’activiste qui est arbitrairement détenu à la prison du Camp pénal depuis le 04 décembre, pour avoir exercé avec d’autres compatriotes un droit constitutionnel, observe depuis trois jours une grève de la faim. C’est une manière pour Guy Marius Sagna de poursuivre son combat contre la hausse du prix de l’électricité; d’exiger la libération de ses camarades Ousmane et Leuz Def Tekk et protester contre sa privation de liberté. Guy Marius réclame aussi la mise à sa disposition du règlement intérieur de la prison par affiche ou une copie qu’il est prêt à payer. Le Frapp France Dégage dénonce la double forfaiture du gouvernement consistant d’une part à emprisonner Guy Marius Sagna en violation flagrante de sa liberté constitutionnelle de manifester son désaccord à la hausse du prix de l’électricité, d’autre part à le frustrer de ses droits relatifs à ses conditions de détention. Le Frapp France Dégage tient l’administration pénitentiaire et le Président Macky Sall pour responsables de tout ce qui arrive à Guy Marius Sagna.
Plainte de Frapp contre le porte-parole du MEER
Restons avec les camarades de Guy Marius Sagna qui ont porté plainte contre Kallé Wade, porte-parole du Mouvement des élèves et étudiants républicains (MEER). Ousmane Wade a déposé la plainte hier sur le bureau du procureur de la République au nom de Frapp/France Dégage pour fausse information au terrorisme, diffusion de fausses nouvelles, diffamation et discrédit sur une association. Pour Oumar Wade, ce membre du parti présidentiel qui a tenu des allégations de faits graves liés au terrorisme et au financement douteux porte atteinte à l’ordre public, à l’honneur et à la considération du mouvement FRAPP/France Dégage. A l’en croire, les propos du jeune apériste portent atteinte à la sécurité publique et à la réputation du mouvement Frapp. Selon Ousmane Wade, le responsable des élèves et étudiants de l’Apr a tenu ces propos diffamatoires sur les antennes de Touba TV.
Licenciement du délégué syndical de Dakar Dem Dikk
Que le Directeur général de la société de Transport public Dakar Dem Dikk (Ddk), Me Moussa Diop, se le tienne pour dit. Il n’aura plus la paix au sein de la société qu’il dirige à cause du licenciement du délégué syndical, Diatta Fall de la Cnts. La menace est de l’intersyndicale des travailleurs de Dakar Dem Dikk (DDD). Face à la presse hier au siège de l’Organisation générale des travailleurs du Sénégal (Ogts), les travailleurs ont tenu à avertir les autorités sur un éventuel bras de fer avec leur Directeur général Moussa Diop. Alioune Badara Konaté qui a porté la parole clame haut que désormais, aucun moyen de lutte n’est exclu pour raisonner le directeur général. S’il faut aller en grève, dit-il, les travailleurs le feront pour la réintégration de leur collègue. A l’en croire, ils ont épuisé toutes les voies de recours avec le Directeur général qui ne fait que poser des actes en violation du Code du travail.
L’artiste Leuz Diwane G évacué à l’hôpital de Mbour
Le véhicule de l’artiste Leuz Diwane G a eu un accident hier sur la route de Joal, a appris Igfm de sources sécuritaires. L’un des pneus du véhicule qui est entré dans un nid de poule a explosé et le chauffeur a perdu le contrôle du véhicule. La voiture a fait plusieurs tonneaux avant de se retrouver dans le décor. Il y avait à bord le chanteur Leuz Diwane G et trois de ses amis. Les gendarmes qui sont arrivés en premiers sur les lieux ont alerté les sapeurs-pompiers. Les victimes ont été évacuées au centre hospitalier de Joal avant d’être transférées à l’hôpital de Mbour.
La diaspora zappée du Dialogue national
Le président de l’Ong Horizon Sans Frontières se plaint de la mise à l’écart de la diaspora dans le dialogue national dont les membres du comité de pilotage ont été installés hier par le président de la République. Boubacar Sèye constate pour le regretter l’absence de la diaspora dont la contribution à l’effort de développement du Sénégal est fort appréciable. Il interpelle le Président Macky Sall à qui il recommande de corriger ce manquement pour que la 15e région soit représentée à ces pourparlers.
Les fils politiques de Wade se retrouvent
Hier, c’est la famille politique de Wade qui s’est retrouvée à la salle des banquets, lors de l’installation du comité de pilotage du dialogue national. A part Karim Wade et Idrissa Seck, pratiquement tous les fils de Wade étaient présents à cette rencontre. Macky Sall, Farba Senghor, Oumar Sarr, Babacar Gaye, Me Amadou Sall, Souleymane Ndéné Ndiaye, Serigne Mbacké Ndiaye, Moussa Sy, Aïda Mbodj, pour ne citer que ceux-là. La cérémonie rappelait ainsi les années de gloire de Wade vu tous ses ex-fidèles qui défilaient, hier, au palais de la République. En plus de ces fils et autres ex-militants du pape du Sopi, on pouvait apercevoir dans la salle d’ex-alliés comme Mamadou Diop Decroix, des guides religieux comme le porte-parole du Khalife des Layennes, le grand Serigne de Dakar Abdoulaye Makhtar Diop, des syndicalistes comme Mademba Sock, Mamadou Lamine Dianté, des membres des organisations de la société civile comme Sadikh Niasse de la Raddho, Mignane Diouf du forum social sénégalais D’ailleurs, celui-ci, très actif dans le collectif «Noo Lank », dit être venu représenter son organisation « Le forum social sénégalais » et que cela n’entache en rien son engagement dans «Noo Lank» qui lutte pour la réduction du coût de la vie et la baisse du prix de l’électricité.
Oumar Sarr prêt à rencontrer Wade
L’édile de Dagana est prêt à rencontrer Karim Wade. Interpellé hier sur le boycott du PDS à la rencontre, Oumar Sarr a estimé qu’il n’a rien à dire à ce propos et qu’il est venu représenter l’Alliance And Suxali Sopi. Poursuivant, il affirme qu’il n’a aucun problème personnel avecAbdoulaye Wade et que c’est le fils du pape du Sopi, Karim Wade qui est la source de la division au sein de la formation «bleu jaune». Le maire de Dagana dit, cependant, être prêt à aller rencontrer le patriarche libéral à l’image de Me Madické Niang, Khalifa Sall et tous les acteurs politiques qui défilent ces derniers temps chez le secrétaire général national du PDS.
Le procureur, Adou Richard, a brandi, jeudi, les preuves d’enregistrements sonores et photos d’armes de guerre saisies par les enquêteurs pour justifier le mandat d’arrêt international lancé contre l’ancien président du parlement ivoirien
Trois jours après avoir émis un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro, le procureur de la République Richard Adou, a tenu une conférence de presse au tribunal de première instance d’Abidjan. Il a détaillé les accusations portées contre le candidat à l'élection présidentielle de 2020.
Lors de sa déclaration à la télévision nationale du 24 décembre, Richard Adou avait parlé d’un enregistrement sonore incriminant Guillaume Soro dans les charges de « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État ».
Cet enregistrement a été versé à l’enquête et le procureur l’a fait écouter ce jeudi après-midi. Il est de mauvaise qualité, mais on entend effectivement un homme, présenté comme Guillaume Soro, s’entretenir avec d’autres personnes en évoquant les préparatifs d’une attaque armée. Il dit avoir le soutien de commandant de zones, issus de la rébellion, dans une tentative de déstabilisation du régime.
« On a l'armée. En fait, il faut minimiser les coûts humains, le sang tout ça. On va regarder la situation. Si elle est favorable à une insurrection populaire, tant mieux », entend-on dans l'enregistrement.
Aussi bien en Côte d'Ivoire qu'à l'étranger, certaines personnes proches de lui [Guillaume Soro ndlr] n'hésitait pas à amplifier le discrédit sur les institutions en place. Ces actes, loin d'être isolés, étaient constitutifs d'un complot qui devait aboutir à une insurrection civile et militaire. Les éléments en possession des services de renseignement notamment un enregistrement sonore établissent clairement que le projet devait être mis en place incessamment.
Cette mauvaise qualité de l’enregistrement est une preuve, estime le procureur Richard Adou. « Si c’était un montage, on aurait pu la rendre plus audible. C’est pour ça que je me suis excusé à la fin de l’audio. Si c’était un montage, on aurait fait des choses très claires. On aurait même pu faire un film ! »
Pour le camp Soro, l'enregistrement date de 2017
Du côté de Guillaume Soro, c’est de nouveau maître Affoussi Bamba qui s’est exprimée, affirmant que cet enregistrement, s’il est bel et bien authentique, daterait de 2017 et serait lié à une obscure affaire d’espionnage dont Guillaume Soro serait victime : « Cet audio est d’une légèreté déconcertante avouons-le. Je précise et j’insiste qu’il date de l’année 2017. Pourquoi l’exhumer aujourd’hui quasiment trois ans après ? Et pourquoi l’audio est-il incomplet ? »
Son avocate continue en donnant une explication sur les circonstances de l'enregistrement : « lorsque monsieur Guillaume Kigbafori Soro se vante du soutien de ses ex-"com-zones", cette affirmation n’a d’autres objectifs que de tirer les vers du nez de l’espion du jour qui accompagnait monsieur Francis Perez, le nommé Olivier Bazol de son nom de barbouze. Mais aussi un message à l’endroit du régime d’Abidjan. »
Sur le mandat d’arrêt en lui-même, le procureur a indiqué qu’Interpol avait été saisi et que si rien n’obligeait les pays à exécuter ce mandat, il serait tout de même surprenant, qu’en vertu des accords internationaux, que celui-ci ne soit pas suivi de faits.
VIDEO
KÉMI SÉBA CONDAMNÉ PAR LA JUSTICE BURKINABÈ
Le président de “Urgences panafricanistes” poursuivi pour « outrage à chef de l’Etat et à d’autres chefs étrangers », a écopé ce jeudi de deux mois de prison avec sursis
Kémi Séba a été jugé le jeudi 26 décembre 2019 au Tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI). Le président de “Urgences panafricanistes” était poursuivi pour « outrage à chef de l’Etat et à d’autres chefs étrangers » suite aux propos qu’il a tenus le 21 décembre 2019 lors de sa conférence avec des étudiants de l’université Joseph Ki-Zerbo.
Kémi Séba a longuement été interrogé par le parquet, les juges et son avocat, Me Prosper Farama, ce jeudi 26 décembre 2019. Il s’est expliqué après la projection de quelques séquences vidéo de la conférence.
Pour le président de “Urgences panafricanistes”, dire qu’ «il faut que le président Kaboré retrouve ses testicules », qualifier Mahamadou Issoufou de « fou » ou Alassane Ouattara de « drame », ce ne sont pas « des outrages », mais, dit-il, « c’est le cri de douleur d’un fils ».
« Ce ne sont pas des injures, ce sont des qualificatifs politiques (…) L’outrage vient de la manière dont les autorités françaises parlent aux présidents africains (…) Ce sont les propos d’un enfant qui aime son père, ses pères », a indiqué Kémi Séba.
Après épuisement des débats, le parquet a requis que Kémi Séba soit déclaré coupable et a demandé « une peine d’un an de prison assortie de sursis et une amende de deux millions de FCFA ».
Pour Me Farama, les mots utilisés par son client à savoir « passoire politique » ou « il faut que le président Kaboré retrouve ses testicules » sont une « image », « une figure de style ». Et l’avocat insiste en indiquant que ce procès est « politique ». Pour lui, l’infraction n’est pas constituée.
Au verdict, le tribunal a déclaré Kémi Séba coupable des faits. Il a été condamné à deux mois et amende de 200.000f CFA assortis de sursis.
Rappelons que selon le procureur, aucune plainte n’a été déposée contre Kémi Séba par les victimes à la suite des propos tenus par ce dernier. Le parquet s’est auto-saisi.
Notons qu’une affaire connexe à celle de Kémi Séba est née. Il s’agit de la plainte déposée par Hervé Ouattara, ancien président du Citoyen africain pour la renaissance (CAR) dont la maison avait été assiégée par des jeunes « 200 environ », le samedi 21 décembre 2019, après la conférence avec les étudiants. « Une plainte a été déposée contre Luc Arnaud Compaoré, chargé de mission au ministère de la famille », a révélé Hervé Ouattara.