Le Sénégal a déclaré avoir guéri son premier patient atteint du coronavirus. Il s’agit du premier cas (un français) confirmé dans le pays lundi dernier 3 mars. Le directeur du cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Aloyse Waly Diouf l’a fait savoir hier, vendredi 6 mars au cours d’un face-à-face avec les journalistes. Il a aussi rassuré de l’état de santé des autres patients. Ce, après que la panique avait fini par s’installer dans le pays.
Bonne nouvelle pour les Sénégalais ! Le premier patient confirmé du nouveau coronavirus dans le pays lundi dernier a été déclaré «guéri». C’est le directeur du cabinet du ministère de la Santé et l’Action sociale, Aloyse Waly Diouf qui l’a annoncé hier, vendredi 6 mars au cours d’une conférence de presse. «Ce vendredi 6 mars (hier), le ministère a reçu de l’Institut Pasteur de Dakar, les résultats des tests virologiques du jour : le patient, déclaré positif le lundi 2 mars, a été testé négatif à deux reprises.
Par conséquent, il est considéré comme guéri et devrait sortir de l’hôpital dans les heures», a révélé Aloyse Waly Diouf. Poursuivant son propos, il a ajouté que «l’état de santé des trois autres patients, précédemment déclarés positifs, continue son évolution favorable». En effet, par rapport aux autres personnes suspectées d’avoir le Covid-19, le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale a fait savoir que «les examens effectués sur les deux cas suspects prélevés sont négatifs».
AUCUN NOUVEAU DETECTE
A en croire, Aloyse Waly Diouf, «le suivi des sujets contacts se poursuit et à ce jour, aucun nouveau cas a été détecté au Sénégal». Toutefois, dira-t-il, «le ministère renouvelle son appel à la vigilance et au respect strict des mesures recommandées». Pour rappel, le Sénégal avait confirmé son premier cas du nouveau coronavirus lundi dernier. Il s’agissait d’un français vivant au Sénégal depuis deux ans avec sa famille et qui avait séjourné en France plus précisément à Nîmes et à la Station de ski en région d’Auvergne-Rhône-Alpes à la période du 13 au 25 février dernier. Un jour après, notre pays enregistre son deuxième cas avec un autre français de 80 ans revenu de Sarcelles dans la banlieue parisienne qui avait été consulté à l’hôpital Roi Baudouin.
Et le mercredi 5 mars, un troisième cas coronavirus est découvert. Il s’agissait de la femme du deuxième patient. Le quatrième cas de coronavirus est une anglaise revenue de Londres. Ils étaient tous internés à l’hôpital Fann. La psychose avait ainsi fini par gagner du terrain dans le pays. Il faut dire que la maladie infectieuse du Covid-19 a fait son apparition dans le monde au mois de décembre dernier. Le Covid-19 est la maladie infectieuse causée par le dernier coronavirus qui a été découvert. Ce nouveau virus et cette maladie étaient inconnus avant l’apparition de la flambée à Wuhan (Chine) en décembre 2019. Cependant, des cas de guérisons sont notés un peu partout dans le monde même si le vaccin contre la maladie n’a pas encore été découvert.
MENACE SUR LA KORITE
A cause du Coronavirus, les objectifs de croissance sont déjà revus à la baisse. Mais au-delà de la Chine, premier importateur et exportateur au monde, c’est l’économie mondiale qui est susceptible d’être affectée par la baisse de son activité
A cause du Coronavirus, les objectifs de croissance sont déjà revus à la baisse. Mais au-delà de la Chine, premier importateur et exportateur au monde, c’est l’ensemble de l’économie mondiale qui est susceptible d’être affectée par la baisse de son activité. Au Sénégal où les rapports sino-sénégalais sont très poussés, le virus Covid -19 n’est pas sans impacts le marché. Aux allées des Centenaires de Dakar, (marché dominé par les chinois) certains commerçants n’ont plus espoirs d’avoir des marchandises pour la fête de Korité.
En chemise rouge, pantalon kaki gris, assis sur un banc, le regard lointain, masque au nez, Amadou Camara, vendeur de pochettes et d’accessoires pour femmes qu’il s’est procuré au marché centenaire de la capitale sénégalaise affirme d’emblée pour la Korité pourtant prévue en fin mai, «il n’aura pas de marchandises pour vendre à cause du virus coronavirus en Chine». «Toutes les marchandises sont bloquées en Chine en cause du covid-19. Du coup, ça nous impacte, nous commerçants qui se procurons nos marchandises en Chine. Avec la fête de la Korité qui se rapproche nous n’aurons pas de marchandises. Parce que chez les Chinois, la commande dure 4 mois avant d’arriver à Dakar.
La Korité, cette année-ci, sera nulle pour nous» se désole ce commerçant, la mine triste. Le pire, c’est qu’il soutient qu’il n’y’a pas de solution. «Il ne reste qu’a prié pour trouver un remède à ce virus», se résigne-til. Non loin d’Amadou, Khadim, vendeur de sacs et de chaussures, admet aussi la fête de la Korité ne sera pas une foire de bonnes affaires. «Presque toutes nos marchandises sont épuisées (écoulées) et c’est impossible de faire une commande en Chine. Les compagnies aériennes ne vont plus en Chine, la plupart des ports ont fermé leurs portes et beaucoup de sociétés sont fermées à cause du covid-19. Nous sommes mal barrés», déplore le jeune commerçant. Cherchant des solutions de sortie de crise en Turquie, il confie toutefois que la piste Istanbul n’apparaît pas comme une alternative. «Les gens vont en Turquie, mais les prix vont augmenter et les clients qui sont habitués à des prix moins chers, ne vont pas accepter les nouveaux prix qu’on les impose», explique-t-il.
En revanche, pour Adama Diaw, vendeur de chaussures et de sacs, le virus n’affecte en rien à son travail en cause du stock qu’ils ont. «Nous avons suffisamment de stock pour vendre d’ici deux à trois mois ou plus. Heureusement, nous avons ce stock. Sinon, notre travail serait ralenti. On rend grâce à Dieu», confesse le commerçant.
Par Ely THIAO
UNE EPIDEMIE EN CACHE UNE AUTRE
La pandémie du coronavirus doit elle nous faire oublier le fléau de l’épidémie du criquet pèlerin en Afrique de l’Est (Kenya, Somalie, Ethiopie, et environnants) ?
La pandémie du coronavirus doit elle nous faire oublier le fléau de l’épidémie du criquet pèlerin en Afrique de l’Est (Kenya, Somalie, Ethiopie, et environnants) ? Nul doute que non, car s’il est vrai que le covid 19 a déjà fait des milliers de victimes dans le monde en l’espace de deux mois et continue sa progression macabre, il n’en demeure pas moins que l’invasion du criquet pèlerin pendant la même période est entrain de mettre en insécurité alimentaire plus d’une dizaines de millions d’africains et de bétails à l’Est de l’Afrique selon le dernier rapport de la FAO et sa progression continue ,et si on n’y prend garde, les essaims pourraient atteindre l’Afrique du Nord et de l’Ouest par leur couloir habituel quand les conditions météorologiques seront favorables.
Et au moment où le covid 19 bénéficie d’une stratégie de communication sans précédent sur tous les médias du monde à juste raison me diriez-vous et où des mesures préventives sont prises çà et là, des frontières fermées pour limiter sa propagation ; qu’en est-il pour le criquet pèlerin qui ne comprend nullement le langage des humains, qui se fie éperdument des frontières physiques tracées par l’homme, qui ne bénéficie pas de campagne médiatique à la hauteur du danger qu’il constitue et qui continue tranquillement de se multiplier et se propager dans sa zone printanière de reproduction qui lui encore très favorable.
Cette zone lui est d’autant plus favorable que les conditions météorologiques sont idéales, favorable par le manque d’expérience avérée dans la lutte antiacridienne des pays concernés si l’on en juge par les moyens de ripostes utilisés, favorable sur le plan de l’inaccessibilité dans certaines zones d’insécurité (zone des Shebab somaliens et zone de conflit du yéménite). L’Afrique de l’Est malgré les moyens utilisés n’arrive pas à contrôler la situation, bien au contraire ça empire de jour en jour et on voit des criquets de tous les stades pullulés de partout sans être inquiéter. Pour dire que la lutte contre le Schistocerca grégaria (SGR) est avant tout une affaire d’experts, de techniciens expérimentés, de populations impliquées avant d’être militaire et paramilitaire puisqu’on ne peut pas lutter efficacement contre un ennemi dont on ne connait ni ses mœurs , ni sa bio écologie, ni sa stratégie de survie, etc.
Dés lors le défis à mon avis n’est plus d’empêcher les criquets de commettre leur forfait en Afrique de le l’Est, la bataille étant déjà perdue quand on se fie aux images diffusées et l’évolution de la situation sur le terrain ,ni de les empêcher de regagner leur zone estivale reproduction de l’Afrique du Nord et de l’Ouest quand les conditions météorologiques y seront favorables et hostiles dans la zone printanière dans les mois d’avril et mai , à moins qu’on ne puisque changer les conditions climatiques qui favorisent leurs déplacements , ce qui n’est pas encore à la portée des scientifiques. La solution serait alors de les attendre de pieds fermes quand ils arriveront matures dans la zone Ouest-africaine en début d’hivernage (juin-juillet) comme se fut le cas en 2004, scenario très possible.
Heureusement nous avons en Afrique de l’Ouest l’expérience pour avoir été envahi par le criquet sous toutes ses formes à trois reprises en 1988,1993 et 2004 même si les résultats obtenus dans la lutte n’ont pas été à la hauteur des attentes. Il s’agira à mon avis de mettre toutes ces expériences et compétences en contribution, pour localiser ou de géo localiser exhaustivement tous les champs de pontes qu’ils auraient laissés derrière eux, puisque quand ils arrivent matures ils ne sont pas très voraces leur préoccupation première étant de trouver des sites de pontes favorables pour assurer la survie de leurs progénitures.
Ensuite on déploie suffisamment de moyens humains et matériels(et c’est d’ailleurs là où je vois le rôle des populations locales des militaires et paramilitaires) dans la semaine qui suit les pontes pour que dès l’éclosion des œufs (9e,10e ,11e 12e) quand les conditions seront favorables ,ses équipes de traitements pré positionnées puissent intervenir très rapidement avec moins de pesticides donc moins d’impact sur l’environnement (le traitement étant localisé) ou pour agir plus écologiquement, creuser des tranchés tout autour des champs de ponte pour y piéger les larves néonates.
C’est difficile mais c’est la seule voie de salut pour venir à bout de ce scenario d’invasion. Cette stratégie devra être commune entre le Sénégal et la Mauritanie puisque si ce n’était pas le cas, les larves arrivées au stade imago en Mauritanie pourraient traverser la frontière et venir envahir le Sénégal au milieu de l’hivernage. Cela nécessite évidemment une collaboration étroite et des échanges d’informations entre les deux pays, des prospecteurs expérimentés et aguerris, une population avertie et impliquée dans la surveillance de proximité et des équipes de traitement dynamiques et bien formées dans le maniement des appareils de traitements et la manipulation des pesticides.
Une autre stratégie qui me semble plus difficile, plus couteuse et plus nocif à l’environnement est de cibler les adultes en déplacements pour les empêcher de pondre ou de se nourrir par des pulvérisations aériennes ou terrestres. Il s’agira ici de suivre un essaim depuis son envol le matin (aux environs de 9h) jusqu’à sa pause au crépuscule (aux environs de19h), le géo localisé et avertir les équipes de traitements pour une intervention immédiate pour empêcher les femelles gravides de pondre et plus tard jusqu’à 9h pour empêcher les imagos de redécoller s’il s’agit d’essaim immature.
Quelque soit le scénario auquel on pourrait faire face, c’est maintenant qu’il faut prendre toutes les dispositions utiles pour une riposte adéquate et efficace. Les autorités, les décideurs, les techniciens, les populations sont tous interpelés aux risques de voir notre prochaine production agricole et pastorale anéantie par des déprédateurs sans vergogne. Ceci n’est qu’une alerte, à ceux qui ont en charge la question d’en faire l’usage qu’ils en jugeront utile.
Le premier roman de Djibril FAYE est intitulé Un cri dans la nuit, titre déjà utilisé par deux romanciers (Marie Higgins Clark, Jose de Bérys) et un cinéaste (Fred Schepisi).
Le premier roman de Djibril FAYE est intitulé Un cri dans la nuit, titre déjà utilisé par deux romanciers (Marie Higgins Clark, Jose de Bérys) et un cinéaste (Fred Schepisi). Les comparatistes et les critiques férus d’intermédialité pourront, le cas échéant, analyser les relations qui existent entre ces productions. Quant au livre de l’auteur sénégalais, il met en scène la culture sérère par l’onomastique, la toponymie, les us et les coutumes.
Cette peinture des realia du monde sine-sine met en exergue l’univers mystico-religieux incarné par Yaalo Yeng, le seigneur de la nuit. Adoubé par des lutins, il est à la fois l’exorciste, le protecteur des circoncis, le dépositaire et le dispensateur du savoir ésotérique. Bref, il voit l’invisible comme Tokoor Waly écoute l’inaudible (Senghor). C’est pourquoi son portrait physique et la description de sa demeure sont des moments de saisissement intense pour le lecteur. Cependant, le caractère emblématique et énigmatique de ce personnage n’en fait pas le coryphée de ce l’on pourrait appeler les travaux et les jours (Hésiode) en pays sérère.
En effet, l’ouvrage se distingue par la pluralité des emboîtements narratifs, la structure en mosaïque et, subséquemment, par de nombreux récits-tesselles avec, quelquefois, des intrigues inabouties. Celles– ci font de cet « opus » un texte scriptible, au sens barthien du terme. Dès lors, l’identification de la fiction première, si tant est que celle-ci existe, demeure indécidable. De la sorte, l’auteur semble privilégier, non le contenu événementiel, mais les techniques narratives : « Le roman n’est plus l’écriture d’une aventure, mais l’aventure d’une écriture. » (Jean Ricardou).
Par ailleurs, le narrateur aborde des thèmes comme la division de la société en castes, les servitudes de la polygynie, l’émancipation de la femme, l’éducation à la spartiate fondée sur le sens de l’honneur, la solidarité et l’idéal de virilité. Puis viennent la succession des saisons marquées par les travaux champêtres, les jeux gymniques, les mariages, les naissances et les morts, etc. Ce monde, autarcique pendant longtemps, finit par s’ouvrir à l’islam, même si le paganisme reste vivace. De plus, la culture occidentale y pénètre insidieusement par l’école, la médecine et par son credo égalitaire. Donc nombre de croyances sont ébranlées. Alors, l’auteur en tire une belle leçon de réalisme humaniste. Il faut répudier la phagocytose d’une culture par une autre et prôner l’osmose et la symbiose : « L’école coranique, l’école de la tradition, l’école française, étaient […] une sorte de trépied permettant de maintenir en équilibre la marmite bouillante de la vie ».
D’autres passages du roman constituent une réflexion sur la condition de l’homme qui ne peut échapper à son destin. A ce propos, le conte dit par la grand-mère de Bigué apparaît comme une mise en abyme qui accroît l’insolite et exerce une fonction critique : un homme éprouve une peur panique à la vue des cornes d’un bovin. Malgré toutes les précautions prises (il se cache dans un grenier), il sera mortellement atteint par les cornes d’un taureau jetées, sans volonté de nuire, par l’égorgeur. A la fin de cet ethno-texte, les réactions des auditeurs consacrent la polysémie de l’œuvre littéraire. Le destin de l’homme réside aussi dans une vie éphémère marquée par l’avachissement au fil des ans (Bigué, l’Aphrodite sérère devient flasque et ratatinée), le vieillissement et la mort inéluctable.
De plus, cette existence pitoyable est la réitération de gestes et de gesticulations incompréhensibles. C’est ce que suggèrent la composition cyclique et le début in medias res, technique qu’Horace vantait déjà chez Homère (le vieux Diogomaï ressasse ses souvenirs avant de céder la place au jeune homme qu’il fut).
Evidemment, cette évocation du sort misérable de l’être humain renvoie à un intertexte ronsardien, camusien et mythologique. En définitive, par une excellente maîtrise de la narratologie et un style qui procure le plaisir du texte (Roland Barthes), l’auteur décrit des valeurs traditionnelles qui risquent de tomber en déshérence, tout en exprimant l’inanité de toute lutte contre notre état de déréliction ou contre le destin implacable. Cette vision pessimiste transparaît, en filigrane, dans le titre.
Assurément, les sonorités nasales et la voyelle aigue (i) traduisent la cacophonie et l’acuité du long cri d’angoisse qu’il nous arrive de pousser en pleine nuit.
Panique à Foundiougne
L’annonce de l’isolement d’ouvriers chinois fraîchement revenus de la Chine et qui travaillent au port de Foundiougne a installé la panique dans la localité. Mais ces derniers ne présentent, pour le moment, aucun signe de contamination du coronavirus. D’après les autorités sanitaires de Fatick, les ouvriers ont été examinés en quittant leur pays et aussi à leur arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD). A les en croire, ces ouvriers sont juste mis en isolement pour plus de précaution. Ils sont d’ailleurs venus avec leur médecin. Ils seront suivis pendant les 14 jours d’incubation.
Bara Ndiaye persiste et signe
Bara Ndiaye n’a pas varié sur ses propos. L’administrateur de la Maison de la Presse est resté sur la même logique de dénoncer la gestion d’Aminata Touré. Il n’a pas tardé à réagir à la sommation de la présidente du Conseil Economique Social et Environnemental (Cese). D’emblée, le maire de Méouane s’interroge sur le mérite de Sidy Bara Fall, le chef de cabinet de la présidente du CESE qui, selon lui, roule en 8x8 alors qu’il est sans diplôme. Il se demande comment ce dernier, un transhumant reconnu, peut mériter un salaire que d’aucuns estiment à 1,7 million Fcfa. Pis, Bara Ndiaye continue de remettre en question le recrutement et la rémunération au Cese. « Quels salaires perçoit sa meute de conseillers et chargés de mission ? Quels genres de missions accomplissent-ils d’ailleurs?» se demande-t-il. Il défie Mimi Touré de jurer qu’elle n’a pas transformé le Conseil Économique, Social et Environnemental(Cese) en quartier général de préparation de la présidentielle de 2024. Bara Ndiaye dit attendre avec impatience la citation qui lui aurait été destinée. En attendant le procès, Bara Ndiaye souhaite que Mimi Touré publie la liste de toutes les personnes qu‘elle a recrutées, leur curriculum vitae et leurs salaires. Il signale avoir posé un débat sur la gestion d’Aminata Touré, qui était «hier prophète de la transparence et qui n’a pas ménagé son énergie pour faire emprisonner Karim Wade».
Opération Abdou Karim Fofana
Descente inopinée de l’Inspection générale des bâtiments (IGB) pour remettre à l’ordre les entrepeneurs qui foulent au pied les textes. En effet, après des avertissements et rappels à l’ordre du président de la République, le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique intensifie les contrôles sur les chantiers pour le respect des normes de construction et la gestion des gravats de chantier. C’est ainsi que l’Inspection générale des bâtiments (IGB) a procédé hier vendredi à une série de contrôles inopinés sur des chantiers situés sur la corniche ouest à Dakar. Ainsi sur plusieurs bâtiments en construction, les inspecteurs ont vérifié la présence de panneau de chantier, ainsi que la disponibilité de certains documents sur le site, comme le plan béton armé, le contrat du bureau de contrôle technique ou encore l’assurance tous risques. Parce que le Code de la construction oblige les entrepreneurs à concevoir un panneau de chantier présentant les références de l’autorisation de construire et les entreprises en charge de la construction. C’est ainsi que d’après un communiqué parvenu à «L’AS», trois chantiers ont fait l’objet d’un arrêt des travaux pour divers manquements comme l’absence de panneau et des documents du chantier, ou encore l’occupation d’une partie de la voie publique par des gravats. Les contrevenants sont convoqués la semaine prochaine à l’Inspection pour présenter tous les documents requis, avant de pouvoir reprendre leurs travaux. Il faut souligner que depuis le début de l’année, 58 bâtiments ont été contrôlés pour un objectif annuel de 600. En 2019, 1 500 chantiers ont été visités dans tout le pays par les inspecteurs dont 96 plaintes instruites.
Les nouveaux membres de l’OFNAC
Le mandat de plusieurs membres de l’office national de lutte contre la fraude et corruption (Ofnac) était arrivé à expiration. Et des voix s’étaient élevées pour réclamer le remplacement des concernés. Eh bien ! C’est désormais chose faite. Le président de la République a pris un décret depuis le 24 février pour nommer de nouveaux membres de l’OFNAC. Il s’agit de l’ancien inspecteur général de Police Assane Ndoye, le magistrat Abdoulaye Dianko, l’ancien contrôleur général de Police Abdoulaye Diop, l’avocate Me Awa Dièye, Mme Emné Fakhry Ba, manager des organisations et Boubacar Ba du Forum du justiciable.
La semaine de la jeunesse renvoyée
Coronavirus est passé par là. Prévue du 24 au 28 mars, la Semaine nationale de la Jeunesse est reportée sine die. Le ministère de la Jeunesse motive cette décision par les mesures de précaution prises par le gouvernement pour parer à tout risque de propagation du Coronavirus au Sénégal. En effet, dans une note parvenue à «L’As», le gouvernement a pris par mesure de précaution la décision de différer la célébration ou la tenue de certains évènements populaires inscrits dans le calendrier républicain. Toutefois, le ministère de la Jeunesse entend jouer pleinement son rôle dans la lutte contre l’épidémie du Coronavirus. Raison pour laquelle, le département de la Jeunesse va mobiliser les mouvements de jeunes dans le cadre de campagne de mobilisation pour barrer la route au «Covid-19.
Coronavirus et transport
Restons sur le coronavirus pour dire que tous les ministères sont en train de prendre des mesures préventives pour sensibiliser les acteurs de leur secteur. Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement demande aux opérateurs et usagers des transports publics de prendre des mesures. Me Oumar Youm invite les acteurs à bannir le surnombre de passagers, à procéder régulièrement au lavage et à la désinfection des véhicules, notamment les parties sensibles comme les sièges, les bras, les barres de maintien, les colonnes et autres appuis. Aussi, il est demandé aux conducteurs d’utiliser en permanence des produits hydro alcooliques pour le lavage des mains. Me Youm demande aux conducteurs de signaler les cas suspects aux forces de l’ordre.
Pikine coronavirus
Le Préfet de Pikine, Moustapha Ndiaye, a installé hier un comité départemental de gestion des épidémies au cours d’un comité départemental de développement sur la question du coronavirus. Il a promis la mise en place, dans les prochains jours, d’un plan de riposte et de prévention contre la maladie.
Drame au village Ndiagne Fall
L’insécurité gagne du terrain dans le Département de Louga, plus précisément dans la commune de Ndigilé. Un homme du nom de Yoro Kâ, âgé de 65 ans, a été tué par balle dans la nuit de jeudi à vendredi vers 03 heures du matin au village de Ndiagne Fall. Après leur forfait, les assaillants, selon nos sources, ont pris la fuite. D’ailleurs, les populations ont entendu les coups de feu retentir, mais personne n’a osé sortir par crainte de représailles. Finalement, c’est vers 06 heures du matin que les habitants du village vont découvrir le corps sans vie de la victime avant d’alerter les autorités municipales, les sapeurs-pompiers et les gendarmes. Le corps sans vie de Yoro Ka est déposé à l’hôpital de Louga. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Mbaye Sow écope de 4 ans de prison
Le tribunal des flagrants délits de Diourbel a déclaré, hier, Mbaye Sow coupable d’offre et de cession de drogue avant de le condamner à quatre ans de prison ferme. Trafiquant invétéré de drogue et très connu des fichiers de la Police, il a fait l’objet de plusieurs condamnations. Mbaye Sow a comparu à la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel, , pour répondre des délits de trafic de drogue portant sur deux kilogrammes de Yamba. Il y a quatre semaines, Mbaye Sow était interpellé par les éléments du Dahiratou Safinatoul Amane, lors d’une opération de sécurisation. Après une fouille au corps, les «policiers du khalife des mourides» avaient découvert en sa possession deux kilogrammes de Yamba soigneusement dissimulés dans un sachet en plastique, en plus d’une paire de ciseaux et d’une somme de 40.000 Fcfa. Mais à la barre, Mbaye Sow a fait une volte-face, en niant tout ce qu’il avait dit à l’enquête. Un revirement qui a irrité le procureur de la République. Le tribunal a reconnu Mbaye Sow coupable et l’a condamné à quatre ans de prison ferme.
Le séjour carcéral d’Aramine Mbacké prolongé
L’homme d’affaires Aramine Mbacké reste en détention. Du moins jusqu’à mercredi prochain. Alors qu’il avait trouvé un accord avec la dame Oumy Thiam pour lui payer 175 millions Fcfa et recouvrer de suite la liberté, l’ancien directeur de Dangote Sénégal, qui est sous le coup d’une contrainte par corps, n’a pas respecté ses engagements, selon les informations de «Libération online». Devant le juge d’application des peines hier vendredi, Aramine Mbacké a affirmé qu’il n’avait pas pu rassembler la totalité de la somme avant de solliciter un report jusqu’à mercredi prochain pour «compléter».
Khalifa Sall à Mbacké
L’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall a conduit une forte délégation à Mbacké. La délégation est composée du maire de Ndoulo, Mamadou Kani Bèye, de l’édile de Dieuppeul, Cheikh Guèye, du maire de Panel et d’autres personnalités. Ils ont rendu visite au Khalife général des Baye Fall qui supervise les travaux de Serigne Touba entamés sur le site de l’ex-stade municipal de Mbacké qui a été démoli. Khalifa Sall et compagnie ont eu droit à un accueil chaleureux. Sur place, le représentant du Khalife général des mourides s’est réjoui du déplacement de l’ancien maire de Dakar.
Scission du mouvement «Mbeubeuss da fa doy»
Le mouvement «Mbeubeus dafa doy» vole en éclats. Désormais, il y a deux coordonnateurs. Suite à la sortie de Malick Niang élu nouveau coordonnateur par ses camarades du mouvement pour demander la fermeture de la décharge, c’est au tour de Mamadou Malcom Fall de sortir de son mutisme pour se réclamer encore coordonnateur de ladite structure. Mamadou Malcom Fall dit être en phase maintenant avec le programme de restructuration de la décharge de Mbeubeuss. Une guerre est ouverte entre les deux camps.
Everton : un salaire de 4 milliards pour attirer Koulibaly
La bataille pour décrocher la signature de Kalidou Koulibaly s’annonce ardue l’été prochain. Si le Paris Saint-Germain et Manchester United sont annoncés comme les grands favoris pour enrôler le puissant défenseur de Naples, Everton risque de leur jouer un mauvais tour. Selon La Gazetta dello Sport, Carlo Ancelotti, qui a déjà dirigé le Sénégalais à Naples, le veut à ses côtés à Everton. et pour combler le coach italien, Everton serait disposé à mettre 100 millions d’euros(65,5 milliards FCFA)sur la table tout en proposant un salaire de 6 millions d’euros (3,9 milliards FCFA) à Koulibaly. Avec une telle somme, Koulibaly battrait le record du transfert le plus élevé d’everton détenu actuellement par Gylfi Sigurdsson avec 45 millions de livre sterling (33,9 milliards FCFA) quand il quittait Swansea pour les Toffees en 2017.
PSg : Gana apte pour Dortmund ?
Alors que le match entre Paris Saint-Germain et Strasbourg a été reporté à cause du coronavirus, Idrissa Gana Guèye n’était pas apte à disputer cette rencontre. Le milieu sénégalais n’était pas présent dans le groupe de 19 joueurs de Tuchel. Remplacé par Verratti à la 65ème mn du match contre Lyon (1-5) en demi-finale de Coupe de France, Gana risque de voir sa participation au 8ème de finale retour de C1 compromis. L’ancien joueur d’Everton a 4 jours pour se remettre sur pied.
Pau : Mamadou Lamine Guèye frappe encore
Principal artisan de la belle saison de Pau en National 1, Mamadou lamine Guèye avait inscrit 13 buts et offert 9 passes décisives avant le déplacement chez le GFC Ajaccio, en match de la 25ème journée. Pau mené 2-0, Mamadou lamine Guèye a réduit la marque à la 49ème mn sur penalty. Malheureusement, cela n’a pas suffit pour éviter aux Palois une défaite (2-1) sans conséquence puisqu’ils restent en tête avec 48 points, 1 d’avance sur dunkerque (2ème , 47 pts)
Le bébé du Roi se nomme Gora Lô…
La première épouse de Modou Lô a accouché récemment aux États-Unis. Le baptême du nouveau-né a eu lieu, lundi passé, au pays de Donald Trump. Pour son premier fils, le Roi des arènes a honoré son père. Le nouveau-né se nomme Gora Lô.
…Celui de Lamine Samba, Serigne Fallou
La 1ère épouse de Lamine Samba a aussi eu un nouveau-né de sexe masculin. Le baptême a eu lieu hier, vendredi, à Guédiawaye. L’animateur-vedette de Jonganté, sur la TFM, a donné à son fils le nom du guide religieux mouride, Serigne Fallou Mbacké.
Garga Mbossé et ses poulains chez Lamine
Samba De très grandes personnalités (religieuses comme sportives) étaient présentes, vendredi, au baptême du nouveau-né de la «Awo» de notre confrère Lamine Samba. Beaucoup de lutteurs et acteurs de la lutte ont assisté à la cérémonie. Garga Mbossé était présent avec ses protégés, de même que les potes de Mod’Lô comme Ibou Laye, Laye Pythagore…
Narou Ghetto s’entraîne dur
Absent des arènes depuis plusieurs saisons, Narou Ghetto prépare son grand retour. Le colosse de Xam Sa Cossan est en train de s’entraîner comme un forcené. Avec ses coéquipiers, Narou Ghetto se défonce sur les dunes avant de faire des contacts le soir à l’écurie. Les promoteurs doivent organiser son combat.
Open-press Sokh, ce samedi
Ce samedi 7 mars, tous les chemins vont mener au terrain de la Grande Mosquée de Serigne Mansour Sy à Pikine Tally Icotaf. Sokh, qui doit en découdre avec Gamou Guèye 2 le 15 mars prochain, va y organiser son openpress. Devant ses nombreux fans, le lutteur devra assurer et rassurer avant le jour-J. Rendez-vous à 17 heures.
Amanekh «enterré» parles promoteurs
Depuis sa victoire sur Boy Baol le 1er janvier 2018 au stade Amadou Barry, Amanekh peine à décrocher un autre combat. Et pour cette saison, il risque de concéder une nouvelle année blanche. «Enterré» par les promoteurs puisqu’il n’entre pas dans leurs plans, Amanekh n’est pas encore sorti de la galère.
Gala à Gandiaye :Ibrahima Sidibé mise 500.000FCFA
Le nouveau promoteur Ibrahima Sidibé va organiser son premier gala de lutte à Gandiaye, le 28 mars prochain. Il convie les amateurs au stade municipal de ladite localité. Occasion pour lui de miser une cagnotte de 500.000 FCFA. Ce gala sera animé par Ndèye Fatou Adama Dialy et Momo Ngom. Issa Gourel et Mbaye Ngom de Thiomby seront décorés par Ibrahima Sidibé.
…Prône le dialogue entre le CNG et les arbitres
Ibrahima Sidibé était dans les locaux de Sunu Lamb, jeudi passé, pour annoncer la tenue de son gala. Il a saisi l’occasion pour appeler au dialogue le CNG et les arbitres qui sont en grève. «Je ne magnifie pas la grève des arbitres. C’est une chose que l’on pouvait éviter. Mais j’invite le CNG et les grévistes à s’asseoir autour d’une table pour discuter», a-t-il prôné.
Rigou Rigou / John Guèye prévu le 6 avril
Le duel entre Rigou Rigou (Grand-Yoff Mbollo) et John Guèye (Banlieue 13) a été matérialisé par Fallou Productions, pour son premier combat en lutte avec frappe. Ce promoteur de la région du Fouladou prévoit d’organiser cette journée le 6 avril au stade municipal de Kolda. Habitué à organiser des galas de lutte simple, Fallou était à Dakar la semaine dernière pour acheter une licence de promoteur de lutte avec frappe.
Avant de s'engager avec Rennes, à l'été 2017, le séngélais était notamment courtisé par le FC Barcelone. Mais le faible temps de jeu qui lui était promis l'a refroidi
Avant de s'engager avec Rennes, à l'été 2017, Ismaïla Sarr était notamment courtisé par le FC Barcelone. Mais le faible temps de jeu qui lui était promis l'a refroidi.
Héros inattendu du match contre Liverpool (3-0) dimanche, avec un premier doublé en Premier League, Ismaïla Sarr détaille dans une interview publiée jeudi sur le site officiel de Watford la raison qui l'a poussé à refuser une offre du Barça pour s'engager avec Rennes en 2017. « J'ai pris cette décision parce que je ne voulais pas aller à Barcelone pour m'asseoir sur le banc ou évoluer avec la réserve, répond l'ailier international sénégalais (22 ans, 22 sélections), qui arrivait alors de Metz. Tout ce dont j'avais envie, c'était de jouer, c'est pour cela que j'avais choisi Rennes. »
5 buts, 4 passes décisives cette saison
Sarr, épanoui à Watford, assure par ailleurs avoir « toujours voulu jouer en Premier League », un Championnat qu'il dit suivre « plus que n'importe quel autre depuis petit ». Titulaire régulier depuis le début du mois de décembre, il a pour l'instant marqué 5 buts et délivré 4 passes décisives pour sa première saison dans l'élite du football anglais. Son équipe (17e), qui se bat d'abord pour ne pas descendre, ira à Crystal Palace (12e) samedi (16 heures).
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SOULEYMANE BACHIR DIAGNE À CŒUR OUVERT
L’Islam et les mille et une controverses qu’il suscite, l’universalisme, la pensée de feu Léopold Sédar Senghor, Boubacar Boris Diop, sont au menu de cet entretien spécial réalisé par e-media avec le brillant philosophe sénégalais
L’Islam et les mille et une controverses qu’il suscite, l’universalisme, la pensée de feu Léopold Sédar Senghor... Des sujets au menu de cet entretien spécial réalisé par Pape Alioune Sarr, avec le brillant philosophe Souleymane Bachir Diagne, diffusé mardi dernier sur iTV, la chaine du groupe Emedia Invest.
La pensée de l’intellectuel vivifie le dialogue presque inexistant entre croyants. Souleymane Bachir Diagne ne fuit pas le débat, il adore même la disputation avec les autres auteurs qui tranchent d’avec ses idées, ce dont les philosophe français Rémi Brague et Michel Onfray constituent la meilleure illustration.
« LE PLURALISME N’EST PAS LA NÉGATION DE LA VÉRITÉ »
Comment alors renouer avec la tradition qui faisait foi dans les sociétés anciennes comme celle de Bagdad ? Souleymane Bachir Diagne propose une autre lecture, une nouvelle approche pour les Musulmans. Si aujourd’hui les débats qui aliment les passions médiatiques surtout en Occident ne manque pas de mettre un trait d’union entre l’Islam et l’islamisme, l’auteur de Comment philosopher en islam ne décolère pas face à ce qu’il qualifie d’amalgame nourri par les semeurs du désordre qui veulent instrumentaliser la religion à d’autres fins. Pour lui, il est important de retenir qu’il est dans l’ordre des choses qu’il y ait du pluriel car « le pluralisme n’est pas la négation de la vérité » et c’est là, dit-il, une manière de comprendre que les religions puissent être universelles sans que cela ne signifie nécessairement un conflit ou un choc des civilisations, pour reprendre le politiste américain Samuel Huntington.
Loquace sur ce débat, Souleymane Bachir Diagne aura toutefois été laconique sur un autre qui a alimenté les passions médiatiques, cette fois-ci sous nos tropiques : ses divergences avec l’écrivain Boubacar Boris Diop à propos de l’éminent Cheikh Anta Diop. Il pose, à cet effet, le curseur sur Léopold Sédar Senghor dont il analyse les pensées sous le prisme de celles de Henri Bergson. Loin d’opposer le chantre de la Négritude et l’auteur de Nations Nègres et Culture, Bachir recommande de s’approprier leur héritage : « C’est absurde de considérer que Senghor - Cheikh Anta Diop, c’est un jeu à somme nulle où ce qui élève l’un, abaisse l’autre... »
Last but not least, le professeur s’est également exprimé sur le sujet de "prophètes" qui apparaissent et défraient la chronique au Sénégal. Mais, sans jamais verser dans l’humour mal placé. Il exprime plutôt son inquiétude sur la religiosité singulière au pays de la Téranga. « Ce qui est plus étonnant, c’est qu’apparemment, tous ceux qui se déclarent prophètes, ont quand même des gens qui les suivent... On a l’impression que toute aberration peut avoir quand même des fidèles et des disciples. Et ça, ce n’est pas très rassurant... »