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31 juillet 2025
UN NOUVEAU BRAS DE FER, EN GESTATION !
Les travaux de concertation sur le processus électoral ont failli virer au vinaigre avec le refus de la majorité de débattre autour de l’article 80 du code pénal et du cumul des fonctions de chef de l’état et de chef de parti
La Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral a procédé à sa énième plénière hier, jeudi 12 décembre, autour du général à la retraite Mamadou Niang. Cette rencontre marquée par la validation du rapport sur le financement public des partis politiques au Sénégal a toutefois failli se terminer en queue de poisson, suite au refus de la majorité de débattre sur la suppression de l’article 80 du Code pénal relatif au délit d’offense au chef de l’Etat et celle du cumul des fonctions de président de la République et chef de parti politique.
La réunion de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral a failli virer hier, jeudi 12 décembre, au vinaigre. Présidée par le général à la retraite Mamadou Niang, cette rencontre avait pourtant bien démarré avec notamment la validation comme attendue du rapport du Comité technique de suivi de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral sur le financement public des partis politiques au Sénégal. Présenté en premier lieu lors des travaux du mardi 10 décembre dernier, ce document dessine les contours et voies de la mise en œuvre de cette réforme sur le financement des partis notamment : les critères, les modalités et les types de financement à accorder aux formations politiques. Interpellé à la sortie de cette rencontre d’hier, le coordonnateur du pôle des non-alignés, Déthié Faye a indiqué qu’à la suite de la présentation du document, les membres de ce Comité technique composé de trois représentants de chaque entité engagée dans ce dialogue politique ont même reçu des félicitations de tous les pôles pour leurs brillantes propositions.
Poursuivant son explication, le coordonnateur du pôle des non-alignés a ajouté que la Commission cellulaire a également donné son accord de principe aux membres de ce Comité technique concernant d’autres propositions. Notamment, de tenir des rencontres avec des experts et spécialistes mais aussi d’organiser des voyages d’imprégnation dans des pays qui ont déjà expérimenté le système de financement des partis politiques. Seulement, poursuit toujours notre interlocuteur, cet élan d’enthousiasme qui s’est emparé de la salle de la commission cellulaire présidée par le général à la retraite Mamadou Niang a failli être de courte durer.
En effet, révèle le coordonnateur des non-alignés, la majorité qui avait pourtant reçu de son chef, le président de la République, l’aval de discuter sur toutes les sujets qui relèvent de la compétence de cette commission s’est barricadée quand la question de l’article 80 du Code pénal relatif au délit d’offense au chef de l’Etat et celle du cumul des fonctions de président de la République et chef de parti politique ont été posées sur la table. «La majorité a indiqué qu’elle n’était pas dans les dispositions à discuter de ces questions avant de revenir à de meilleurs sentiments», explique Déthié Faye. Et d’ajouter dans la foulée : «Nous avons décidé de reporter jusqu’à notre prochaine rencontre le débat sur ce point ainsi que sur le respect des fondamentaux de la démocratie, la création d’une Commission nationale d’observation de la démocratie et l’accès équitable aux médias publics pour tous les partis politiques pour permettre à la majorité de donner ses propositions concernant ces points».
LES ACTEURS APPELLENT A CORRIGER LES INEGALITES
La représentation des femmes dans le monde du travail reste très limitée, a fait savoir le directeur de Cabinet du ministre du Travail, Aboubacar Wade.
La représentation des femmes dans le monde du travail reste très limitée, a fait savoir le directeur de Cabinet du ministre du Travail, Aboubacar Wade. Toutefois, le directeur de Etd-Bp Dakar, Dramane Haïdara, a souligné que l’avenir du travail dépend de l’avenir des femmes dans le travail et ne saurait se faire sans elles. Des propos tenus hier, jeudi 12 décembre, lors du forum sur «L’avenir du travail des femmes au Sénégal».
«L’avenir du travail des femmes au Sénégal» a fait l’objet d’un forum hier, jeudi 12 décembre, à Dakar. Selon le directeur pays du Bureau international du travail (Bit) à Dakar, Dramane Haïdara, l’avenir du travail dépend de l’avenir des femmes dans le travail et ne saurait se faire sans elles.
A cet effet, il a souligné que «si au Sénégal les femmes ont conquis des droits précieux en matières d’instruction, d’emplois, de participation aux prises de décision, beaucoup reste à faire». Aujourd’hui, si l’on se fie aux constats de M. Haïdara, les femmes sénégalaises assument toujours les triples fardeaux des obligations familiales, professionnelles et communautaires. «Elles demeurent fortement minoritaires dans les postes de direction et sont, en majorité, cantonnées dans des emplois atypiques, moins valorisés et moins rétribués» a-t-il fait comprendre.
Revenant sur les autres problèmes vécus par les femmes, il a évoqué la discrimination due à leur sexe, les inégalités salariales, le déséquilibre constant entre leur vie professionnelle et leur vie familiale, ceux liés à l’invisibilité d’une large partie de leur travail, à des conditions de travail difficile, à la violence et au harcèlement. «Cette discrimination professionnelle ne commence pas sur le marché du travail, mais en amont, avec l’accès à l’éducation et à la formation. Ces dernières prennent source dans les modèles de société, avec la répartition des rôles entre les genres, le partage et le contrôle des ressources, la participation à la prise de décision», a déclaré M. Haïdara.
Le directeur de cabinet du ministre du Travail, Aboubacar Wade, venu présider la cérémonie d’ouverture, a aussi abondé dans le même sens pour dire qu’un changement de paradigme doit être opérer afin de revaloriser la femme dans le travail. «C’est une réalité, l’inégalité entre hommes et femmes dans les entreprises. Les femmes doivent pouvoir émerger. Et pour cela il faut y travailler», a-t-il fait comprendre.
Pour les acteurs de la défense du travail des femmes, poser le principe de l’égalité des droits et des chances ne suffit pas pour faire cesser les discriminations et éliminer les inégalités vécues par les femmes et les jeunes filles. Il convient, pour eux, de traquer au cœur de questions techniques, parfois complexes, où les inégalités ne sont toujours pas visible mais néanmoins bien réelles et solidement ancrées.
Par Makhtar DIOUF
VERITE DES PRIX ? AU-DELA DES FACTURES D’ELECTRICITE
Les déclarations contradictoires et embarrassées du directeur de la Senelec et du ministre de l’énergie s’expliquent par le fait que tous deux passent à côté du véritable problème qu’ils savent mais qui les dépasse
Le pays est en ce moment agité par la décision du gouvernement d’augmenter le prix de l’électricité. Les déclarations contradictoires et embarrassées du directeur de la Senelec et du ministre de l’énergie s’expliquent par le fait que tous deux passent à côté du véritable problème qu’ils savent mais qui les dépasse : le Fonds monétaire international. Le éfémi, comme disent les populations qui le maudissent. Au cours de ces dernières années, le prix mondial du pétrole brut a évolué en fluctuations modérées en hausse et en baisse. Il ne peut être cette fois le vilain à culpabiliser.
Nous n’en avons pas fini avec les programmes d’ajustement structurel qui sont maintenant régionalisés au niveau de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Est-ce pur hasard du calendrier si le prix de l’électricité, à quelques mois d’intervalle, augmente au Mali, en Côte d’Ivoire, puis au Sénégal ? Le Fmi agite toujours la même litanie : il faut s’en tenir à la vérité des prix, c’est-à-dire vendre les produits à leur coût de production. Pour cela, selon le Fmi, il faut supprimer les subventions aux denrées de première nécessité qui font baisser les prix au consommateur. On peut être en accord avec le Fmi sur ce point. Mais il faut aller jusqu’au bout en s’en tenant à la logique. Il existe aussi un élément qui fausse la vérité des prix : c’est la fiscalité indirecte comme la Taxe à la valeur ajoutée (Tva) dont le Fmi avait en 2011 fait passer le taux de 10 pour cent à 18 pour cent dans les pays de l’Uemoa. Les impôts indirects comme la Tva qui sont inclus dans les prix de vente les poussent à la hausse. En toute logique, pour respecter la vérité des prix, il faut supprimer les subventions, mais aussi supprimer les impôts indirects.
Il est clair que cela aboutirait à une hécatombe des finances publiques, car dans les pays sous-développés, c’est la fiscalité indirecte qui alimente la plus grande partie des recettes de l’Etat. Mais cela montre que la vérité des prix telle que préconisée par le Fmi ne repose sur aucune base scientifique. D’autant plus qu’elle déclenche l’inflation que pourtant le Fmi déclare combattre au nom du rétablissement des grands équilibres.
J’ai toujours eu à faire cette objection à des ‘’experts’’ du Fmi et de la Banque mondiale (Bm). Ils se sont toujours débiné, ne pouvant y apporter aucun argument.
S’agissant de l’électricité au Sénégal, on parle toujours des subventions versées par l’Etat. Cette pratique existe presque dans tous les pays. Mais on ne parle jamais de la fiscalité qui pèse de tout son poids sur certaines factures d’électricité. Prenons cette facture Senelec sur laquelle il est marqué :
Montant de consommation : 95 574 f
Montant à payer : 112 100 f
La différence de 16 526 francs est constituée par la taxe communale (2 389 f), la redevance de location du compteur (887 f) et la Tva (13 274 f).
Cela dit, le directeur de la Senelec déclare que lui et ses agents paient leurs factures d’électricité comme tout le monde. Comme tout le monde ? En fait, les agents des sociétés de fourniture d’utilités publiques (eau, électricité …) bénéficient d’avantages en nature, en termes de tarif préférentiel ou de gratuité plafonnée, dans les deux cas jusqu’à concurrence d’un certain niveau de consommation. Ce système de gratuité partielle ou totale ouvre la voie au gaspillage dans l’utilisation de l’eau et de l’électricité. Il suffit d’aller dans certaines maisons pour se rendre compte que le maître ou la maitresse des lieux est un agent de la Senelec, car tout ce qui bouge à l’électricité fonctionne, de nuit comme de jour.
Ce système est hérité des sociétés coloniales d’eau et d’électricité (Eeoa, Cges) où il ne prêtait pas à conséquences marquées. Les bénéficiaires de ces faveurs, des métropolitains pour l’essentiel, n’étaient pas nombreux et de familles restreintes. De plus, tous ces appareils qu’on trouve actuellement dans beaucoup de maisons n’existaient pas à l’époque.
Maintenant, ce sont des milliers de ménages sénégalais (plus de 3000 pour la Senelec) qui en bénéficient, ce qui ne peut manquer de peser sur le ‘’stock’’ d’eau et d’électricité disponible qui est très limité. Or, toute ressource rare doit faire l’objet de gestion rationnelle. Ce qui signifie que les agents de ces sociétés devraient avoir leurs consommations de ces services facturées au tarif normal, comme tout le monde (cette fois), tout en conservant leurs avantages, mais uniquement en espèces sous forme de primes adéquates.
Il s’agit tout simplement de pousser à un changement des comportements de consommation de ces ressources rares pour éviter les gaspillages. Il n’est nullement question de porter atteinte à des avantages acquis.
La Société africaine de raffinage telle que je l’ai connue en 1968, filiale du groupe Elf Union de Paris, plus tournée vers les méthodes modernes de management, fonctionnait autrement : aucun agent n’avait droit à une goutte du carburant fabriqué. Les cadres percevaient des indemnités kilométriques pour leurs voitures, et les autres travailleurs étaient transportés gratuitement par le car de l’entreprise.
Dans le fond, le prix de l’électricité n’est que la face visible de l’iceberg (comme un morceau de glaçon plongé dans un verre d’eau). La face cachée est constituée par les prix des autres biens et services. Certains ont augmenté, d’autres sont sur la liste d’attente. Le Fmi a déjà déployé son savoir-faire : actionner la spirale inflationniste.
Le problème est que le président sénégalais, comme la plupart de ses pairs africains, n’a pas les mains libres. Il est coincé entre l’enclume constituée par les populations et le marteau du Fmi. On ne peut pas penser qu’il aurait la cruauté d’ajouter à la misère des goorgorlou dont le nombre augmente chaque année. Lors de la Conférence internationale sur développement durable et dette soutenable tenue à Dakar le 5 décembre dernier, il propose de « défaire les chaînes qui nous empêchent de décoller économiquement ». Admirablement dit ! Mais il a l’air de ne pas se rendre compte que l’une de ces chaînes c’est l’endettement excessif auquel il a constamment recours. Son discours dans son intégralité n’est rien d’autre qu’un exercise de défense et illustration de l’endettement. Incroyable mais vrai ! Il trouve que nous avons en Afrique « une perception exagérée de l’endettement ». Le prophète (psl) était plus prudent à l’égard de la dette, lui qui faisait cette prière : « Ô Allah je cherche refuge en Toi contre le péché et la dette » (Bukhâri 43.10 et Muslim 5.161). Une personne endettée n’est jamais une personne libre. La dette est privative de liberté.
Lors de cette rencontre, Macky Sall parle de la dette de l’Afrique dont le rapport au produit intérieur brut pourrait dépasser 50. Et il réussit le tour de passe-passe de ne pas parler de la dette du Sénégal qui a déjà dépassé ce seuil, qui est de loin la plus élevée dans l’espace Uemoa : 57, 2. La moyenne dans l’Uemoa est de 32,9 (source : World Bank, International Debt Statistics, 2019). Le Sénégal s’est encore enfoncé dans l’endettement avec les nouveaux 7356 milliards de décembre 2018 lors de la réunion de Paris et ceux qui ont suivi. Ce qui fait que son taux d’endettement actuel doit dépasser les 60 pour cent.
Cependant le fait marquant de la Conférence de Dakar me paraît être l’attitude des représentants du Fmi et de la Bm qui déplorent que le Ghana, le Nigéria, certains pays d’Afrique australe et d’Afrique centrale s’endettent maintenant auprès de la Chine à moindre coût et sans conditionnalité. En disant cela, ils se sont tiré une balle dans les pieds. Les prêts du Fmi et de la Bm sont assortis de terribles conditionnalités. C’est pour cela que ces pays vont regarder ailleurs.
La conditionnalité n’est rien d’autre que le droit exigé par le créancier de dicter à l’Etat emprunteur sa politique économique. Avec tout de même la magnanimité de lui permettre d’attendre la fin des élections pour appliquer des mesures qu’il sait impopulaires.
Cependant, les institutions de Bretton-Woods ne font pas dans l’ingratitude. Elles gratifient leurs ‘’bons élèves’’ de formidables performances économiques qui sont aux antipodes de ce qu’endurent leurs populations. Aux antipodes aussi des chiffres de l’Indice de développement humain publiés chaque année par le Programme des nations unies pour le développement, élaborés par des économistes indépendants.
Dans la mesure où l’endettement est inévitable pour un Etat, la seule voie d’avoir les mains libres est de : (1) recourir le moins possible à l’endettement extérieur et encourager l’épargne intérieure ; (2) adopter la stratégie ‘’ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier’’ en diversifiant ses partenaires bailleurs de fonds ; (3) utiliser l’argent de la dette pour financer des priorités, des projets de développement et non des projets-gaspillages de prestige.
Endettement puis ajustement. L’Afrique des institutions de Bretton-Woods. C’est ainsi que j’ai intitulé un ouvrage de 2002. J’y fais appel à Molière pour donner une meilleure compréhension du Fmi et de la Bm.
Dans Le malade imaginaire (1673), Molière raille les médecins français du 17ème siècle qui « savent nommer toutes les maladies en latin et en grec, mais qui pour ce qui est de les guérir ne savent point ». Ils ont un seul traitement : le clystère (lavement rectal), la purge et la saignée. Au postulant au grade de Docteur en médecine, le président du jury demande de jurer de ne jamais se servir d’aucun autre remède que ceux de la savante Faculté, le malade dût-il en crever. Après quoi il lui déclare : « Je te donne et te concède le pouvoir et la puissance de médiciner, de purger, de saigner, de percer, de tailler, de couper et de tuer impunément à travers toute la terre. »
Le Fmi et sa sœur jumelle la Bm ne procèdent pas autrement avec leurs ‘’malades’’, les Etats gros emprunteurs, auxquels ils imposent en conditionnalité leur médecine qui est toujours et partout la même : privatisation, libéralisation, vérité des prix. Avec les conséquences que l’on sait.
L’attaquant sénégalais de Liverpool (élite anglaise), Sadio Mané, a la possibilité, dans les jours à venir, d’entrer encore plus dans l’histoire du football mondial, avec la présence de son club à la Coupe du monde des clubs, qui a démarré mercredi à Doha
L’attaquant sénégalais de Liverpool (élite anglaise), Sadio Mané, a la possibilité, dans les jours à venir, d’entrer encore plus dans l’histoire du football mondial, avec la présence de son club à la Coupe du monde des clubs, qui a démarré mercredi à Doha (Qatar).
Vainqueurs de la Ligue des champions, Sadio Mané et Liverpool vont démarrer cette compétition à partir des demi-finales, le 18 décembre. Sur le site de la Fifa, l’attaquant sénégalais, qui refuse d’en dire davantage, affirme que son ambition est de ‘’toujours de gagner le prochain match’’. ‘’Si nous pouvons le faire en jouant bien, c’est encore mieux, mais je préfère mal jouer et gagner que le contraire’’, a ajouté le leader de l’attaque des Lions du Sénégal. Parlant de la Coupe du monde des clubs, l’ancien pensionnaire de Génération Foot dit que cette compétition ‘’va être une nouvelle expérience’’ pour son club. ‘’Le fait de jouer contre différentes cultures et différents styles footballistiques est toujours enrichissant dans une carrière, mais en même temps, nous allons là-bas pour faire tout notre possible afin de gagner chaque match’’, a-t-il poursuivi.
L’attaquant de Liverpool reconnaît toutefois que ce ne sera pas de tout repos pour son club. ‘’Ça ne va pas être facile, nous le savons, mais c’est toujours un défi’’, a affirmé Mané, qui dit s’attendre à une compétition très relevée. ‘’Toutes les équipes présentes sont fortes, c’est une évidence, sinon elles n’auraient pas gagné la Ligue des champions dans leurs continents respectifs’’, a-t-il expliqué. ‘’L’idée de jouer contre les meilleures équipes de chaque continent est vraiment très motivante, chaque match va être très compliqué, mais c’est quelque chose à quoi nous nous attendons’’, a-t-il dit.
Pour sa première participation à cette compétition, l’international sénégalais ne cache pas son impatience de fouler les pelouses de Doha. ‘’Ça représente beaucoup pour tout le monde, et nous sommes impatients d’y être’’, se réjouit Sadio Mané. Le représentant africain à cette compétition est l’Espérance de Tunis. La zone Amérique du Sud sera représentée par le club brésilien de Flamengo.
LA MARCHE CONTRE LA HAUSSE DES PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ À LA UNE
Dakar, 13 déc (APS) - La marche contre la hausse des prix de l’électricité, prévue cet après-midi à Dakar, à l’appel de plusieurs organisations est un des sujets en exergue dans la livraison des quotidiens reçus à l’APS.
Selon L’As, ‘’le collectif citoyen +Nio lank (Nous disons non) + engage la lutte contre la hausse du prix de l’électricité dans les artères de Dakar cet après-midi. Le collectif appelle les Sénégalais à se mobiliser massivement pour contraindre le gouvernement à revenir sur sa décision’’. ‘’Le collectif exige aussi la libération de Guy Marius Sagna et Cie qui n’ont fait qu’exercer un droit constitutionnel’’, ajoute le journal.
Guy Marius Sagna, Babacar Diop et 7 autres individus ont été arrêtés devant les grilles du Palais présidentiel. En dépit de l’interdiction préfectorale de leur marche pour ‘’imprécision de l’itinéraire, risque réel de trouble à l’ordre public’’, ils avaient réussi à s’accrocher aux grilles du palais de la République pour protester contre la hausse annoncée du prix de l’électricité.
Source A parle d’une ‘’marche autorisée, mais sans concession’’. ‘’Ce sera un match dans le match. Car d’une part, avec leur nombre kilométrique, les organisations de la société civile, souvent très fortes en gueule dans les médias, ont toujours peiné à mobiliser les grandes foules’’, explique le journal.
Il ajoute : ‘’D’autre part, les forces de défense et de sécurité, sûrement marquées par les évènements survenus aux grilles du Palais présidentiel et qui ont perdu le Commissaire central de Dakar, seront sans pitié contre tous ceux qui seront tentés de vouloir poser des actes de nature à créer des soubresauts cauchemardesques pour la sécurité publique’’.
Selon le quotidien Enquête, ‘’les forces citoyennes veulent mobiliser 2 millions de Sénégalais’’ à l’occasion de cette marche qui partira de la Place de la Nation au rond-point de la RTS.
‘’Ça passe ou ça casse !’’, s’exclame La Tribune qui s’interroge aussi : ‘’Les Sénégalais vont-ils se mobiliser ?’’.
Le Témoin craint ‘’un vendredi de tous les dangers’’. ‘’Jamais une manifestation n’a été aussi attendue que celle de ce vendredi 13 décembre. Une marche destinée à dénoncer la récente hausse des prix de l’électricité, mais aussi pour la libération de Guy Marius Sagna et Cie’’, écrit le journal.
Le Quotidien revient sur le vote sans débat, jeudi, du budget 2020 du ministère des Finances et du Budget. ‘’Triste fin !’’, s’exclame le journal, relevant que les députés de la majorité en ont décidé ainsi alors que c’était ‘’la fin du marathon budgétaire’’. Selon Walfadjri, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo ‘’s’octroie 218 milliards sans débat’’.
Enquête met en exergue les subventions agricoles et affiche à la Une ‘’La mafia des intrants’’. Le journal dénonce ‘’un système de captation des subventions destinées aux agriculteurs par une mafia de gros bonnets’’. Et Enquête de souligner : ‘’aussi incommodante que grave, la controverse actuelle entre hauts dignitaires du régime a, au moins, le mérite de renseigner sur le niveau de prévarication des subventions agricoles’’.
Sud Quotidien fait une plongée dans ‘’les tracasseries administratives sur l’axe routier Ziguinchor-Guinée-Bissau et titre : ‘’Le corridor de tous les rackets’’. ‘’ (…) point essentiel dans la circulation des personnes et des biens entre la Guinée-Bissau, la Gambie et le Sénégal, ce corridor est également au cœur d’un business illicite impliquant des forces de défense et de sécurité sur le dos des usagers aussi sur le territoire sénégalais que bissau-guinéen’’, écrit Sud.
Le Soleil met en lumière les activités de gestionnaire de cimetière, fossoyeurs, constructeurs de caveaux et affiche à la Une : ‘’Quand la mort fait vivre’’.
’’Le cimetière, dans l’imaginaire collectif, c’est l’éclipse d’une vie. Pourtant d’autres existences s’y construisent. C’est celles de fossoyeur, gestionnaire, laveur de mort, gardien qui s’y fabriquent des destins avec chacun d’une trajectoire qui lui est propre (…)’’, écrit le journal.
ENVIRON 5 MILLIARDS ÉCONOMISÉS PAR L’ETAT ENTRE 2015 ET 2018
L’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME) a permis à l’Etat du Sénégal de réaliser environ 5 milliards de francs CFA sur sa facture d’électricité entre 2015 et 2018, a révélé jeudi à Saint-Louis, son directeur général, Saër Diop.
Saint-Louis, 13 déc (APS) - L’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME) a permis à l’Etat du Sénégal de réaliser environ 5 milliards de francs CFA sur sa facture d’électricité entre 2015 et 2018, a révélé jeudi à Saint-Louis, son directeur général, Saër Diop.
M. Diop intervenait lors de l’atelier de présentation du programme d’analyse et suivi de réduction des dépenses de d’électricité du secteur public (SARDEL) et la mise en place des Points d’informations territoriales (PIT).
Selon lui, ce programme "vise à réduire la facture d’électricité de l’Etat de 10 à 15 %, estimée aujourd’hui à près de 40 milliards de francs Cfa, pour environ 8000 polices d’abonnements".
"Un objectif est fixé pour porter cette réduction à 30%, soit une économie de 10 milliards qui pourront être orientés vers d’autres projets de développement", signale-t-il.
"Ce programme va être déployé dans toutes les régions du Sénégal, à travers des représentations pour répondre aux attentes des populations, grâce à des installations territorialisées qui toucheront directement les ménages et même les industriels", a-t-il dit.
Il a relevé que "ce programme va mettre l’accent sur le comportement à adopter pour avoir une sobriété énergétique, mais également faire des pratiques d’efficacité énergétique avec l’utilisation rationnelle, grâce aux équipements mis en place".
"L’électricité est encore une denrée rare au Sénégal et les Sénégalais ne doivent pas se permettre de gaspiller cette énergie, tout en adoptant l’efficacité énergétique qui permettra d’économiser 30 à 40% afin de ne pas sentir cette augmentation du coût des facture d’électricité", a-t-il noté.
Le directeur de l’AEME a souligné que le programme de mise en place des points d’informations territoriales (PIT) permettra de "réduire la facture de l’éclairage public au niveau des collectivités territoriales, avec le remplacement des lampadaires qui ne sont pas efficaces pour l’économie d’énergie".
Saër Diop ajoute que ces lampadaires pour l’éclairage public seront remplacés par des ampoules "LED" qui consomment 4 à 5 fois moins (60 Watt) avec "une meilleure puissance éclairante".
"Depuis 2O17, il y a un décret qui interdit toutes les importations de lampadaires avec des lampes à incandescence afin que ces programmes soient plus efficaces pour atteindre leurs objectifs de réduire les factures d’électricité de l’Etat et des ménages sénégalais", a-t-il rappelé.
VERS LA RELANCE DU PROGRAMME "RETRAIT DES ENFANTS DE LA RUE’’
La ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection de l’enfance, Ndèye Sali Diop Dieng, a annoncé jeudi la relance du programme ‘’retrait des enfants de la rue’’ sous une forme ‘’holistique et inclusive’’, à travers l’élaboration d’un pr
Dakar 12 déc (APS) - La ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection de l’enfance, Ndèye Sali Diop Dieng, a annoncé jeudi la relance du programme ‘’retrait des enfants de la rue’’ sous une forme ‘’holistique et inclusive’’, à travers l’élaboration d’un projet de loi.
‘’Cette question est en train d’être prise en charge dans sa globalité. Nous sommes en train de travailler et je pense que d’ici peu, nous allons commencer le retrait des enfants de la rue mais de manière holistique et inclusive’’, a-t-elle dit lors du vote du projet de budget de son département, arrêté à la somme de 21.610.119.825 Fcfa pour l’exercice 2020.
Face aux députés, elle a indiqué que ’’tous les ministres ont été convoqués pour une concertation interministérielle’’ portant sur ce projet. ‘’Nous avons rencontré les partenaires techniques et financiers, mais également des +bajenu gox+, des maîtres coraniques qui se sont engagés à nous accompagner et nous permettre de faire une cartographie des +daaraa+ [écoles coraniques]’’, a-t-elle révélé. Elle assure que son département fera ‘’le nécessaire en termes de plaidoyer pour la mise à disposition des ressources pour les enfants de la rue’’.
Dans le cadre de la prise en charge de la petite enfance, dit-elle, les financements de la Banque mondiale (42 milliards de FCFA) et de la République de Corée permettront d’améliorer la situation des enfants.
Le budget 2020 du ministère de la Femme, adopté ce jeudi par l’Assemblée nationale, est réparti entre quatre programmes : ‘’Autonomie économique des femmes’’ (3.430.426.359 FCA, ‘’Enfance’’ (4.429.060.351 Fcfa, ‘’Famille et Genre’’ (13 075 879 720 FCFA) et ’’Pilotage, coordination et gestion administrative’’, selon le rapport de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.
Le programme "retrait des enfants de la rue" avait été lancé dans un premier temps en juin 2016. Selon le directeur de la promotion des droits et de la protection des enfants, Niokhobaye Diouf, cette première opération (juin 2016 à juin 2017) avait permis de retirer quelque 1585 dont plus 600 sénégalais. Une deuxième opération, conduite en février 2018 (6 mois), a permis de retirer 339 enfant-talibés.
Abdoulaye Daouda ovationné Clap de fin.
Le marathon budgétaire s’est terminé avec l’adoption sans débat de la loi des Finances initiales âprement défendue cette année par Abdoulaye Daouda Diallo qui fait son come-back, après avoir été ministre délégué au Budget au début de la deuxième alternance. Dans son allocution, le ministre des Finances a enfilé la robe d’un inspecteur des impôts et domaines. « Derrière les tableaux, on peut deviner une vision, ressentir une ambition, évaluer une stratégie et, au final, faire des choix décisifs pour l’avenir de notre pays », dit-il à l’aise. « Ces enjeux, vous les avez parfaitement saisis, Honorables Députés, comme l’ont démontré vos questions, la densité de vos contributions et très souvent, la justesse de vos critiques. Et puisque je vous ai bien écoutés pendant près de soixante jours, sachez que les préoccupations que vous avez portées, au nom de vos administrés et de vos terroirs, ont été bien enregistrées », a martelé Abdoulaye Daouda Diallo qui a été acclamé par les députés. « Je n’ai pas oublié la nécessité de renforcer les crédits du COSEC, ni l’urgence d’allouer 200 millions de FCFA supplémentaires au Programme de chaînes de froid pour satisfaire les besoins en camions frigorifiques, ni le doublement des crédits prévus pour l’acquisition de mobiliers scolaires. Je n’ai pas oublié votre souci que se développe l’aquaculture au Sénégal, ni votre attachement à l’équité sociale et territoriale. Cela tombe bien car ce sont aussi des priorités pour le Gouvernement, qui leur consacrera plus d’efforts puisque telle est votre volonté », conclut-il, donnant ainsi l’impression d’un continuateur de l’œuvre de Macky Sall.
Djimo Souaré titille Add
Les populations des régions de Tambacounda et Kédougou doivent une fière chandelle au député Djimo Souaré. Le président du Conseil départemental de Goudiry ne rate jamais l’occasion de plaider la création d’une université au Sénégal oriental, une région qui ne semble pas être une priorité pour l’Etat central. Il l’a tellement ressassé aux ministres que même le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo lui a fait un clin d’œil dans son allocution de clôture. « J’ai en tête la nécessité de construire l’Université du Sénégal Oriental, puisqu’elle vous tient à cœur », a martelé le grand argentier de l’Etat. Gageons simplement que la promesse ne va pas être rangée dans des tiroirs poussiéreux.
El hadj Kassé is back
Philosophe et poète, le ministre conseiller du chef de l’Etat en charge de la Culture revient au devant dans la scène, mais dans le secteur qu’il affectionne le plus : le savoir. « Les Emblèmes du Désir» de El Hadj Kassé, édités par Les Éditions Maguilen, sera présenté au public demain à Terrou-bi. « Entre la nostalgie et le désir d’un futur de justice, les thèmes fourmillent dans ce livre qui donne une autre dimension de l’auteur de « Les Mamelles de Thiendella », prix de la République pour les lettres en 1995. Kassé revient ici avec la facette du poète des hauteurs, avec une langue dépouillée et saisissante. L’amour et la vie, les combats de l’Afrique et les gloires de l’histoire, la mémoire et la mort, ce recueil nous propose une quête de la « vraie vie » », lit-on d’emblée dans la note poétique parvenu à «L’As». Placée sous l’égide du président de la République, la cérémonie sera présidée par le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République Mahammad Boun Abdallah Dionne
Sonko définitivement radié
La Chambre administrative de la Cour suprême a anéanti les derniers espoirs de l’ancien inspecteur des Impôts et Domaines, Ousmane Sonko. Radié de l’administration par le régime de Macky Sall, le leader de Pastef avait contesté la décision des autorités auprès de la Cour suprême. L’affaire a été jugée hier par les magistrats de la juridiction suprême. La Chambre administrative a confirmé la radiation d’Ousmane Sonko de la Fonction publique. Pour rappel, Ousmane Sonko a été radié de la Fonction publique par décret présidentiel n° 22016- 1239 du 26 août 2016 pour manquement à l’obligation de discrétion professionnelle.
Le nouveau patron du CROUS-T prend ses quartiers
Moustapha Guèye, Directeur sortant, a passé le témoin à Cheikh Sall tout nouveau Directeur des Œuvres universitaires Sociales de Thiès (CROUS-T). Juriste, précédemment Chef des Services administratifs du COUD et ayant fait ses humanités au lycée Malick Sy de Thiès, Cheikh Sall n’est pas en terrain inconnu. Originaire de Méouane dans le département de Tivaouane, il a annoncé la couleur en déclinant sa feuille de route, non sans affirmer sa gratitude et sa loyauté envers le Président Macky Sall qui l’a placé à la tête de cette institution. Il a exprimé son ambition de sécuriser les campus de l’Université de Thiès, d’aménager un cadre de vie agréable, pour que l’étudiant puisse se sentir comme chez lui. Il poursuit : « Notre objectif est aussi d’acquérir des équipements standards qui s’approchent des standards internationaux. Il s’y ajoute une volonté de doter les étudiants d’une alimentation saine, équilibré et de qualité, une prise en charge médicale correcte, des activités culturelles et sportives adaptées. Nous nous battrons pour apporter un appui régulier aux amicales, pour leur permettre de remplir correctement leurs missions. Enfin la concertation, le dialogue seront édifiés en dogme et de ce point de vue, tout se fera en rapport avec les étudiants. »
Projet «femmes occupez les médias»
L’institut Panos s’investit également dans la lutte pour l’égalité et l’équité des sexes à travers son projet «femmes occupez les médias ». En effet, partant du constat que la majeure partie de la population africaine est composée de sexe féminin, le projet «femmes occupez les médias» veut que cette tendance se reflète sur les charges et les fonctions des femmes. L’étude faite par l’institut Panos dans certains secteurs comme celui agricole, démontre que les femmes occupent 75% de la main d’œuvre. Or le paradoxe est qu’elles sont toujours reléguées au second plan. Pour encourager la gent féminine à s’engager dans les différents secteurs, un séminaire de trois jours, regroupant le Mali, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Niger a été tenu à Saly. Selon Diana Senghor, directrice de Panos, l’objectif est d’encourager les femmes à intégrer les médias pour mieux vulgariser le genre. «Les médias sont très partisans et pas toujours professionnels. Quand vous regardez les «Unes» des journaux, vous ne trouvez pratiquement que des hommes. Aujourd’hui, seuls 20% des femmes travaillent dans les médias alors qu’elles constituent au moins 51% de la population. C’est pourquoi, la manière dont elles sont dévalorisées est sensible au genre», a soutenu Mme Senghor.
Mort du policier Blaise Daby Gabriel Basse à Sandaga
Dans un communiqué parvenu à «L’As», la Direction Générale de la Police Nationale (Dgpn) déclare qu’elle a appris avec consternation la mort tragique de Blaise Daby Gabriel Basse. Elle renseigne que l’agent de police stagiaire, issu de la 44e promotion de l’Ecole Nationale de Police et de la Formation Permanente, a été affecté depuis le 26 novembre 2019 à la compagnie de circulation du Commissariat central de Dakar. Il est décédé, selon la Dgpn, des suites d’une hémorragie abondante dans la région de l’abdomen causée par un objet dur et pointu. Blaise Daby Gabriel Basse laisse derrière lui trois enfants et une veuve. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce drame.
Le Club des Investisseurs coache des «champions Juniors»
De jeunes entrepreneurs ont bénéficié hier d’une session de capacitation du Club des Investisseurs du Sénégal(CIS). Le but est de donner l’opportunité à des «champions Juniors» de suivre gratuitement une formation en management des Ressources humaines et de Leadership. Le coût de la formation qui est de 500.000 Fcfa par participant est pris intégralement en charge par le Club. Le directeur exécutif du CIS, Dr Abdourahmane Diouf, va inculquer aux bénéficiaires la culture de champions économiques et juguler le taux de mortalité très élevé chez les Petites et Moyennes Entreprises (Pme). Pour Dr Diouf, le CIS a jugé nécessaire de tendre la main aux champions juniors parce que certains jeunes entrepreneurs sont confrontés aux difficultés liées au monde des affaires au Sénégal, surtout la question des Ressources humaines. Dr Abdourahmane Diouf révèle qu’il y a un taux de mortalité extrêmement élevé dans les Pme sénégalaises parce qu’elles ne parviennent pas à se frayer un chemin. C’est pourquoi, le Club des Investisseurs du Sénégal (CIS) essaie de relever ces défis en accompagnant, dans le cadre d’une formation, ces champions juniors afin qu’ils se hissent à un certain niveau.
L’Observateur Josette Marceline Lopez Ndiaye en Tunisie
L’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL), Josette Marceline Lopez Ndiaye, a pris part au colloque international sur «la classification des détenus, normes et réalités» qui s’est tenu en Tunisie. Il a été clarifié durant le colloque que les normes internationales appellent d’une part à distinguer les régimes de détention des prévenus et des condamnés, et d’autre part à prendre en compte les besoins particuliers des personnes détenues, considérées comme spécifiques ou vulnérables. Il est ressorti de ces échanges que les mécanismes nationaux de prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, étant les seuls habilités à rendre des visites inopinées ou annoncées dans les lieux de privation de liberté, disposent d’un pouvoir qui leur permet d’avoir des entretiens en privé avec des membres du personnel des lieux de privation de liberté et des personnes privées de liberté elles-mêmes.
Braquage d’une station-service à Touba
La station-service Excellence de Touba a fait l’objet d’un braquage dans la nuit du mercredi, vers 3h du matin. Des hommes armés, à bord d’un Pick-up, ont débarqué sur les lieux. Armés de machettes, d’un outil raseclou et d’armes à feu, les malfaiteurs ont défoncé les portes de la station qui se trouve en centre-ville et emporté le coffrefort contenant 2 millions Fcfa. Ils ont auparavant tiré des coups de feu en l’air pour intimider les passants. Ayant bien mûri leur acte, les malfaiteurs ont attendu le passage de la patrouille de la police pour entrer en action. Alertée, la police a pourchassé les braqueurs qui ont disparu dans la nature.
La Ld Debout dénonce
La Ligue démocratique (LD Debout), qui a reçu une délégation de Frapp, condamne la nouvelle violation des libertés publiques et des droits du citoyen par Macky Sall et exige la libération immédiate de Guy Marius Sagna et des 7 autres codétenus politiques. Le Secrétariat exécutif du parti appelle ainsi l’ensemble de ses militants à se mobiliser et à participer à la marche d’aujourd’hui du Collectif citoyen «Noo Lank», dont la LD Debout est membre. Par ailleurs, ces jallarbistes considèrent les récentes déclarations et révélations de responsables d’institutions publiques et de l’Alliance pour la République (Apr) sur les marchés de l’Etat dans le secteur de l’Agriculture comme des dénonciations et aveux de concussion et de détournements de deniers publics. A cela, ajoutent les nombreuses malversations dévoilées par le rapport 2017 de l’Armp. Ce qui fait dire aux jallarbistes que le régime de Macky Sall a touché le fond en matière de mal gouvernance, dépassant sans nul doute celui d’Abdoulaye Wade.