SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
30 juillet 2025
LES PROGRAMMES DU SENEGAL DONNES EN MODELE
L e Projet d’alphabétisation pour les jeunes filles et les femmes (Pajef) a été cité en exemple dans le quatrième Rapport mondial de l’Unesco sur l’apprentissage et l’éducation des adultes (Grale 4).
L’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a rendu public son quatrième Rapport mondial sur l’apprentissage et l’éducation des adultes (Grale 4). Ce document met en exergue les progrès accomplis par le Sénégal en matière d’apprentissage et d’éducation des adultes. Si les efforts doivent être faits en terme de financement sur la promotion de l'alphabétisation, il n’en demeure pas moins que l’Unesco considère le Projet d’alphabétisation pour les jeunes filles et les femmes (PAJEF) comme un modèle à suivre pour améliorer les taux nationaux et mis à l’échelle des pays africains.
L e Projet d’alphabétisation pour les jeunes filles et les femmes (Pajef) a été cité en exemple dans le quatrième Rapport mondial de l’Unesco sur l’apprentissage et l’éducation des adultes (Grale 4). Selon l’Unesco, les programmes d’alphabétisation mis en œuvre par le pays passent pour être un modèle à reproduire dans d’autres pays du continent africain.
En effet, le Pajef a permis d’atteindre environ 40,000 participantes analphabètes âgées de 15 à 55 ans. Il était question de familiariser les participantes aux TIC, telles que les téléphones portables et les programmes de télévision afin de créer un environnement lettré durable et de consolider les compétences d’alphabétisme de base. Il a été mentionné par l’Unesco que le programme a adopté différentes approches de l’apprentissage, comme par exemple, des cours en présentiel, un enseignement fondé sur les TIC et l’usage de la télévision. Le désir de lire et d’écrire des messages SMS constitue la forte motivation des filles et femmes, les amenant à prendre part à des activités d’alphabétisation.
L’étude présentant beaucoup de progrès au cours des dernières décennies en matière d'alphabétisation, ne donne pas des informations précises sur la situation de départ du sous-secteur et l’environnement actuel de l’alphabétisation à la mise en œuvre des programmes. En revanche, l’Unesco informe que « 48,1% des adultes sénégalais manquent encore d'alphabétisation, selon les dernières informations de son Institut de statistique. Avant de poursuivre : le taux d'alphabétisation des femmes n'est que de 39,8%. On a également constaté qu'environ 30,5% des jeunes âgés de 15 à 24 ans manquaient de compétences en alphabétisation. Chez les jeunes femmes, ce taux était de 36,5% ».
Dans ce sillage, l’Unesco estime qu’il nous reste encore un long chemin à parcourir. De nouveaux investissements financiers et l'intégration de l'alphabétisation dans les plans du secteur de l'éducation sont nécessaires pour permettre à chacun de lire et d'écrire. Pour promouvoir l'alphabétisation et l'apprentissage tout au long de la vie, le rapport appelle à un changement radical d'approche, étayé par des investissements adéquats. A l’horizon 2030, l’Unesco a formulé six recommandations telles que des investissements accrus dans l'apprentissage et l'éducation des adultes, de la part des gouvernements, des employeurs et des particuliers, une réorientation de financement de l'éducation pour soutenir tant l'éducation des adulte que celle des enfants et la poursuite de la recherche sur les bonnes pratiques, en particulier en ce qui concerne les groupes vulnérables et exclus. Elle préconise aussi une approche intégrée, intersectorielle et interministérielle de la gouvernance pour permettre aux États membres de tirer le meilleur parti possible des bénéfices de l'éducation des adultes, avec des ressources allouées en conséquence.
LES MÉNAGES PRIS ENTRE MILLE FEUX !
La hausse des prix de l’électricité ne sera pas assurément pas sans conséquences sur l’économie nationale.
Jean Pierre MALOU et Ndeye Aminata CISSE |
Publication 10/12/2019
La hausse des prix de l’électricité ne sera pas assurément pas sans conséquences sur l’économie nationale. Selon l’économiste Demba Moussa Dembélé, cette augmentation aura des répercussions sur toute l’économie du pays, notamment sur les conditions de vie des ménages, diminuant ainsi leur pouvoir d’achat. Aussi, indique-t-il, les Petites et moyennes entreprises (Pme) vont rencontrer des problèmes de survie et cela va peser sur les coûts de production. Et ce, sur toute la chaine. Pour le Dr Thierno Thioune de la Faculté des sciences de gestion (Faseg) de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, la disponibilité de l’électricité à des prix abordables conduit à la croissance économique et réduit la pauvreté. Par ailleurs, il a souligné que, conséquemment à la hausse de 10% du prix de l’électricité, les ménages diminueraient de plus de 7,03% leur consommation d’électricité à long terme. Selon lui, cette diminution de la consommation joue un effet pervers sur la consommation finale qui est un élément important de la composition de notre Produit intérieur brut (Pib).
DR THIERNO THIOUNE, ECONOMISTE A LA FASEG : «La disponibilité de l’électricité… conduit à la croissance et réduit la pauvreté»
«La disponibilité de l’électricité à des prix abordables est un facteur essentiel qui détermine toute une panoplie d’activités productives. Elle conduit à la croissance économique et réduit la pauvreté. Au Sénégal, cette disponibilité est administrée par la régulation des tarifs qui est basée sur la méthode des plafonds de prix («Price cap») c’est-àdire le montant maximum de revenu autorisé à la Senelec. A mon sens, la grande préoccupation des dirigeants devrait se situer sur la question suivante: Comment les clients de Senelec réagiraient-ils aux prix? Cette sensibilité des prix de l’électricité sur la demande des ménages mérite une attention particulière. Alors, Senelec étant un monopole avec une fonction de coût total sous-additive, a un avantage en ne se spécialisant pas dans un des segments à savoir la production, le transport ou la distribution de l’électricité. En effet, Senelec, en phase d’expansion, présente un Coût marginal (Cm) et un Coût moyen (CM) décroissants.
Seulement, dans sa phase d’expansion, Senelec ne pouvait plus supporter la tarification au Coût marginal qui correspondait jusqu’ici aux objectifs de surplus collectif maximum. Cette situation entraîne, dans le court terme, une tarification à perte pour l’entreprise publique. Et c’est à l’État d’assurer la couverture de ce déficit, avec des politiques de subvention, notamment celle avec la deuxième LFR (Loi de finance rectificative) lui octroyant 125 milliards de F FCA. En effet, une analyse rigoureuse permettrait de faire le point sur les évolutions de la demande d’électricité des acteurs économiques. Elle aurait permis au gouvernement d’estimer les conséquences sur les revenus des ménages, les conséquences selon la zone de résidence, les conséquences sur les modes d’équipements en électroménagers, compte tenu du basculement d’une classe moyenne. Et enfin, le point le plus important, c’est l’estimation des élasticités des prix, c’està-dire la sensibilité sur le niveau de vie des ménages suite à une hausse des prix de l’électricité. Premièrement, il faut retenir qu’à court terme, suites aux évolutions des prix, les ménages ont des possibilités limitées pour adapter leur dépense d’électricité. Donc, ils n’ont aucune réponse de substitution. Ils ne peuvent changer de type d’énergie moins coûteuse ou abandonner totalement l’électricité fournie par Senelec, au profit d’autres modes de fourniture à la moindre hausse des prix. Deuxièmement, ce ne sera qu’à long terme, que les ménages seront capables de réduire leur consommation d’électricité et ceci même s’ils font, a priori, partie de catégories pour lesquelles la consommation d’électricité semble peu compressible. Oui, c’est vrai que les ménages à faible revenu, qui constituent 54% de la clientèle, ne sont pas affectés par cette hausse des prix de l’électricité, comme la mentionné le directeur de la Senelec. Oui, est-il aussi vrai que le manque à gagner pour la Senelec se chiffrerait à 12,191 milliards si la hausse n’était pas répercutée ?
Seulement, il est d’autant plus vrai que conséquemment à la hausse de 10% du prix de l’électricité, les ménages diminueraient de plus 7,03% leur consommation d’électricité à long terme. Cette diminution de la consommation joue un effet pervers sur la Consommation Finale qui est un élément important de la composition de notre PIB (Produit intérieur brut). Ce qui n’est pas aussi surprenant, c’est que les ménages qui ont un niveau d’équipement élevé paient plus facilement des factures salées et sont plus aptes à développer des stratégies de fraude. En somme, à long terme, tous les ménages, même les plus modestes, adapteraient leurs consommations d’électricité aux prix. Ce qui est important à savoir, c’est qu’il faut, pour Senelec, trouver le modèle économique qui adopte la coïncidence des trois situations de maxima d’efficience (productive, allocutive, distributive) conduisant à un prix de vente de l’électricité permettant aux ménages de garder leur pouvoir d’achat, aux entreprises d’être compétitives et à l’économie nationale de gagner des points de croissance».
DEMBA MOUSSA DEMBELE, ECONOMISTE : «Cela va avoir un effet immédiat sur le pouvoir d’achat des populations»
«L’électricité est une source indispensable dans notre vie. Car, tout notre travail est basé sur l’électricité. Par conséquent, l’augmentation du prix de l’électricité va avoir des répercussions sur toute l’économie du pays, à savoir les conditions de vie des ménages, donc diminution du pouvoir d’achat. Payer cher l’électricité suppose que votre revenu soit élevé. Or, il n’en est pas ainsi. C’est à peine que les «Goorgolus» arrivent à joindre les deux bouts. Et, pour ce qui est de Senelec, il ne pardonne pas. Vous payez, vous avez la source. Vous ne payez pas, point d’électricité. Cette hausse va gémir sur l’achat de la population. La personne qui a l’habitude d’acheter trois baguettes de pain sera obligé d’acheter un et demi. Ne le perdons pas de vue, cela va avoir un effet immédiat dans l’achat des populations.
Prenons par exemple le menuisier métallique, tout comme le tailleur. Avec eux, vous ne pourrez plus avoir le même prix de service qu’avant. Parce que tout simplement, ils payent cher l’électricité. Personne ne s’aventurera à travailler à perte. Donc, il y aura des répercussions dans la vie quotidienne, parce qu’il faut que les gens se rattrapent quelque part. Les Petites et moyennes entreprises vont rencontrer des problèmes de survie et cela va peser sur les coûts de production. Et ce, sur toute la chaine. Des commerces, aux ménages, il y aura des répercussions négatives. Cela va jouer sur le pouvoir d’achat des ménages et sur la compétitivité même des entreprises. Cette situation était prévisible, parce que nous sommes gouvernés par un régime ruineux. Nous avons été tous témoins de ce qui s’est passé lors de la campagne présidentielle. L’on disait aux populations que le pays marche comme sur des roulettes. Il faut savoir que les dirigeants n’ont jamais tenu le vrai discours aux populations.
Le Directeur général de Senelec parle des grands consommateurs, mais qui est-ce qui est fou pour ne pas comprendre que cette hausse va toucher tout le monde et qu’il ne faut pas s’attendre à un miracle. De toute évidence, gros comme petit consommateurs, tous vont être touchés par cette hausse. Ils sont toujours dans la manipulation. Et j’en veux pour preuve, l’année sociale déclarée un an en arrière par le président de la République. Mais, concrètement, que peut-on dire ou retenir de cette déclaration ? Pendant la présidentielle, ils ont dépensé beaucoup d’argent pour la réélection de Macky Sall. Alors, pour faire du rééquilibrage, on cherche à nous appauvrir davantage, en nous taxant plus sur le prix de l’électricité. Des «Goorgorlus» que nous sommes vont payer toute cette hausse. Parce qu’eux-mêmes ne s’acquittent pas de leurs impôts. Certains même ne payent pas l’électricité depuis toujours».
Par Amadou Moustapha DIOP
CES PIROGUES DE LA MORT QUI INTERPELLENT NOTRE CONSCIENCE
Un bateau de migrants a fait naufrage au large de la Mauritanie. Il transportait environ 150 personnes. Soixante-deux corps ont été retrouvés pour le moment et 85 survivants ont pu être secourus.
Un bateau de migrants a fait naufrage au large de la Mauritanie. Il transportait environ 150 personnes. Soixante-deux corps ont été retrouvés pour le moment et 85 survivants ont pu être secourus. Selon les survivants, le bateau avait quitté la Gambie le 27 novembre et se dirigeait vers l'Espagne. Cette énième tragédie rappelle encore une fois, l’échec lamentable de tout un système. Nous Africains , pourquoi devons -nous être cette balafre dans la conscience de l’humanité ? Sommes-nous, Africains , historiquement et sociologiquement associés à la catastrophe et au malheur ? Nous peuples d’Afrique, ne sommes-nous pas capables de sursaut et de grandeur ? Refusons-nous le développement comme disait Axelle Kabou ?
Il est temps de situer très sérieusement les responsabilités des uns et des autres non sans analyser en profondeur et dans toutes ses dimensions, ce phénomène qui ressemble bien à un serpent de mer. Pour ma part, j’estime que la responsabilité première est celle d’un Etat qui a failli à une de ses missions régaliennes : l’obligation incompressible et non négociable de ses dirigeants , d’offrir des opportunités et des perspectives à une jeunesse totalement égarée dans l’univers des espérances ensevelies par une mal gouvernance chronique. Cette grave crise de confiance entre cette jeunesse et ses dirigeants, est le facteur qui a généré cette attitude plus que risquée et attentatoire à la dignité humaine des jeunes africains qui, contre vents et marées, prennent le large en désespoir de cause pour ‘’dem fight tekki’’. Cette note chèrement payée par nos frères et nos enfants est le résultat qui met à nu l’incurie et l’incapacité de nos gouvernants à offrir à cette jeunesse désespérée, des raisons d’y croire et d’espérer. Le deuxième niveau de responsabilité est ce trop-plein de pression sociale sur ces jeunes et qui fait que les plus téméraires d’entre eux n’hésitent pas, un seul instant, à se dire que la fin justifie les moyens. Qu’entre une vie sans espoir synonyme d’une mort sociale et une mort sur le chemin du challenge, la différence reste ténue. La famille, la communauté, parce qu’elles se représentent l’idéal de réussite que sous l’angle matériel et financier, ne cessent alors de pousser ces jeunes à se jeter à l’eau et à aller à l’assaut de l’incertitude avec tout ce que cela comporte comme corollaires.
Enfin, le dernier niveau de responsabilité et pas des moindres, est celui qui incombe directement à ces jeunes qui, parce que très faiblement préparés aux nombreuses adversités de la vie croient naïvement, qu’en dehors du voyage vers les pays développés, il n’est point possible de réaliser son projet ici même au pays et de se donner une certaine respectabilité sociale .
Globalement , le traitement de la question migratoire appelle un changement de paradigme . En réalité, nos Etats n’ont pas de politiques migratoires, ils subissent les options migratoires définies et imposées par l’Europe. Il faut que les pouvoirs publics adressent correctement cette question migratoire en ayant une approche dépolitisée et une démarche prospective basée sur une critique scientifique de leurs mauvaises politiques d’emploi et de formation d’une jeunesse qui ne manque point d’ambitions . Ces politiques n’ont engendré qu’échecs et malheurs au niveau de cette frange importante de notre population. Qui disait d’ailleurs avec le charisme qu’on lui connaît, dans une de ses allocutions et qui nous a tous marqué ceci : « je préfère la disponibilité de ma jeunesse aux milliards de l’étranger »? Le développement n’est rien d’autre que la mobilisation des énergies individuelles pour un projet collectif.
En second lieu, nous devons, impérativement, repenser notre rapport à l’idéal de réussite pour desserrer l’étau autour de tous ces jeunes qui, victimes de cette forte pression sociale, optent, de guerre lasse, pour des solutions radicalement suicidaires telles que « Barca ou barsakh ».
In fine, nous devons également dire, par devoir, que ces jeunes qui décident de partir, advienne que pourra, doivent revenir à la réalité et affronter les difficultés de la vie, car comme disait ce grand sage, « ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est plutôt le difficile qui est le chemin » autrement dit, la difficulté est consubstantielle à la vie. Toutes les religions révélées nous y préparent au demeurant. Il faut réarmer moralement nos frères, nos enfants et même nos sœurs pour qu’ils comprennent aussi, en tant que croyants et en tant qu’espoir de ce pays, que partir, et surtout dans ces conditions, est loin d’être la solution à leur angoisse existentielle. Ce continent a besoin de cette force de travail pour relever les nombreux défis auxquels il fait face. Un peu plus de foi et un peu plus de résilience leur feraient du bien. Osons alors poser les vraies questions et ne restons pas insensibles à ce drame de l’immigration. Trop c’est trop! En attendant, inclinons-nous pieusement devant la mémoire de ces garçons et filles qui ont péri dans ce naufrage et prions pour le repos de leur âme .
Amadou Moustapha DIOP
Militant de la société civile
Sociologue
Par Baba Gallé DIALLO
LE MAL D’ETRE DES «LOVERS» OU DES «LIKERS»
En bas de chaque tweet on vous propose des choix de réaction au message parfois appuyé par une image, cependant, c’est la possibilité de dire non de ne pas être d’accord ou de désapprouver notamment une alternative de choix à love ou à like qui manque
En bas de chaque tweet on vous propose des choix de réaction au message parfois appuyé par une image. Vous pouvez : (I) répondre à l’auteur du tweet (ii) retweeter, (iii) aimer, (iv) copier le lien, envoyer un message privé et ajouter le tweet aux signets. En haut du tweet vous avez la possibilité de : (i)intégrer le tweet, (ii) se désabonner, (iii) masquer l’auteur (iv) bloquer, (v) signaler le tweet.
C’est plusieurs possibilités qui sont offertes. Cependant, quelque chose manque dans cette panoplie de possibilités de réactions suggérées par Tweeter Inc. C’est la possibilité de dire non de ne pas être d’accord ou de désapprouver notamment une alternative de choix à love ou à like. Nous sommes des êtres humains capables de pleurer c'est-à-dire pétris d’émotions qui nous distinguent de l’animal. Nous sommes des êtres humains, qui aiment et qui n’aiment pas.
Comment peut-on nous réduire à des êtres humains qui ne sont capables que dire « j’aime » Une vidéo montrant des cadavres refoulés par la mer aux larges, diffusée par Seydi Gassama est accompagnée par ce message « Une honte pour les dirigeants politiques africains, incapables de donner des opportunités, ou simple de l'espoir à leur jeunesse » Du 6 au 9 décembre 2019 ce tweet a enregistré 39,1 K de vues, 508 retweeter, et 719 mentions « j’aime » (au moment où j’écris ce texte). L’activité de ce tweet est énorme mais ce qui est beaucoup plus frappant c’est le nombre de mention love ou like. Sept cent dix-neuf personnes ont cliqué sur la mention « j’aime »
L’internaute Baba WOSS n’est pas d’accord avec la diffusion des images montrant les cadavres des jeunes à la berge a écrit pour réagir au tweet de Seydi Gassama. Il a écrit « Non-respect des cadavres, supprime frère c'est pas joli ». A l’analyse, on se rend compte que Baba Woss est conditionné dans le choix du mode de sa réaction. Il n’a techniquement aucune autre possibilité pour exprimer sa désapprobation quant à la diffusion de ces images macabres que d’écrire. La mention « je n’aime pas » qui nous redonne notre liberté d’aimer ou de ne pas aimer n’est pas suggérée ni par Tweeter Inc ni par Facebook dans les possibles réactions.
En effet, ce n’est pas le conditionnement et la soumission à la technologie qui causent problème mais c’est le déni de Tweeter Inc et de Facebook que nous sommes des êtres humains qui aiment et/ou qui n’aiment pas. S’il est important pour les « marketteurs » de savoir ce que les gens aiment pour définir leurs stratégies de marketing, il est également aussi important de savoir ce que les gens n’aiment pas. Tweeter Inc et Facebook nous font lover ou liker des choses que l'on désapprouve. Des choses que l’on n’aime pas. Des images d’accident, on love ou on like. Une femme battue et blessée par son mari, on love ou like, Des images de cadavres de jeunes refoulés par la mer à la berge des cotes mauritaniens, on love ou on like. Nous sommes tous devenus des « lovers » ou des « likers » toutefois nous restons des êtres humains capables d’aimer et ne pas aimer.
En conséquence, Tweeter Inc et Facebook doivent intégrer cette dimension de liberté de choix d’aimer ou de ne pas aimer les choses dans les possibilités de réactions suggérées. Au risque d’être réduit pour toujours à des êtres automates sans volonté, sans conscience, sans liberté de dire « j’aime » ou « je n’aime pas » Tweeter Inc et Facebook doivent naturellement nous donner un choix alternatif à love et à like. Si non, bon ou mauvais, que l’on soit d’accord ou pas, que l’on approuve ou que l’on désapprouve, on est condamné à cliquer comme des automates love ou like. Et pourtant on n’est pas des automates.
L’Ofnac poursuit son travail parce que c’est une responsabilité qui nous est confiée. La loi 2014 confie la responsabilité à l’Ofnac de recevoir, de traiter et de conserver les déclarations de patrimoine et pour cela, nous avons mis en place un système, nous avons mis des bureaux d’assistance aux déclarants, nous avons aussi élaboré des guides au niveau de l’Ofnac.
Donc, l’Ofnac poursuit son travail. C’est vrai que c’est difficile, l’inconnu est toujours craint, le Sénégalais passe au soutoura car avec ses valeurs, il ne veut pas parler de son patrimoine. Mais nous avons une stratégie qui fait que les assujettis adhérent de plus en plus à la déclaration de patrimoine », a soutenu Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté, lors du lancement hier, lundi, de la quinzaine nationale de lutte contre la corruption initié par l’Ofnac, dans la commune de Djidah Thiaroye.
Et de conclure pour rassurer les assujettis à la déclaration : « On leur explique que ca à un effet protecteur vis-à-vis d’eux, c’est un moins pour eux demain s’ils étaient poursuivis ou accusés d’enrichissement illicite de prouver qu’ils ont bien acquis leurs biens et ces derniers sont très ouverts à cela. Et actuellement, nous sommes à l’ordre de près de 60% de déclarations d’entrée et de sortie », renseigne la présidente de l’Ofnac.
Un jeune villageois, originaire de la commune de Salémata, a été admis à l’hôpital après avoir été atteint par une balle tirée par des militaires Guinéens. Sa vie n’est plus en danger.
Un jeune villageois, originaire de la commune de Salémata, a été admis à l’hôpital après avoir été atteint par une balle tirée par des militaires Guinéens. Sa vie n’est plus en danger.
Les faits ont eu lieu dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 novembre 2019, informent des sources de IGFM. Un villageois qui habite à Salémata, près de la frontière entre le Sénégal et la Guinée, a eu le malheur de tomber sur un check-point des militaires Guinéens qui lui ont demandé de se soumettre à un contrôle d’identité.
Ayant pris peur, il a pris ses jambes à son cou pour s’échapper. Malheureusement pour lui, les militaires ont ouvert le feu et l’ont blessé. Il a été secouru par d’autres villageois et conduit au centre de santé de la localité où il a été promptement pris en charge par les toubibs.
Selon des sources de IGFM, sa vie n’est pas en danger.
Une enquête a été ouverte.