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30 juillet 2025
1750 PERSONNES RECRUTÉES LA RENTRÉE PROCHAINE
Le déficit d’enseignants va être réduit avec le recrutement de 1750 personnes. Le ministre de l’Educa tion nationale a annoncé que 1750 enseignants dont 250 en langue arabe vont être recrutés dès la rentrée prochaine.
Le déficit d’enseignants va être réduit avec le recrutement de 1750 personnes. Le ministre de l’Educa tion nationale a annoncé que 1750 enseignants dont 250 en langue arabe vont être recrutés dès la rentrée prochaine. Il l’a dit lors du vote de son ministère qui est de 526 milliards F Cfa en 2020.
1750 enseignants, dont 250 en langue arabe vont, dès la prochaine rentrée, être affectés dans les établissements scolaires du pays. C’est Mamadou Talla qui a fait l’annonce ce mardi 10 décembre 2019 à l’Assemblée. Même si ce nombre est loin de résorber le déficit d’enseignants, c’est un geste fort aux yeux des députés. Qui ont voté le budget du ministère, qui s’élève à 526 milliards Cfa. Soit 50 milliards de plus que l’année passée. Cette augmentation budgétaire sera mise à profit pour résoudre le problème des 6 mille abris provisoires.
A cet effet, le ministre de l’Education nationale a expliqué qu’il y a 4 lots d’abris provisoires. Le premier étant résolu à hauteur de 60%, les autres vont suivre durant l’année 2020. Toujours sur le plan infrastructurel, les 64 daaras modernes vont être livrés dans les jours à venir. Un lot de 400 suivra, a assuré Mamadou Talla. Qui informe que 300 mille tables-bancs vont être commandées en 2020. Au total, l’école publique a besoin de 9 milliards Cfa pour se rééquiper. Sur cette somme, 5 milliards Cfa sont déjà sur la table.
Si la majorité des députés ont salué des avancées dans le secteur de l’Education, ils ont tout de même invité le ministre Mamadou Talla à réformer le système. «Il faut aller dans le sens de l’innovation. Il faut changer. Depuis l’indépendance, on enseigne la même chose. On est dans l’ère numérique. Il faut réduire à 6 ans la durée du cycle primaire. Il faut aussi réduire le temps que l’élève fait au lycée et supprimer le Bfem, un seul diplôme en 4 ans suffit», a souligné Moustapha Cissé Lô.
C’est le même son de cloche du côté de Issa Sall, qui demande que soient introduites dans l’Education nationale, les technologies de l’information et de la communication ainsi que l’anglais. Mamadou Talla répondant aux députés a affirmé que sur les formes, «le gouvernement est en réflexion continue».
«Nous avons 5 objectifs majeurs dans l’éducation qui sont : un climat social apaisé, aucune politique ne peut réussir sans ça, une efficacité et efficience. La formation des enseignants. On ne peut plus enseigner comme autrefois, le monde est différent. On va former nos enseignants, une école de tous pour tous et le retour des valeurs», promet Mamadou Talla.
L' ETAT PEUT REVENIR SUR SA DÉCISION FACE A UN PEUPLE DÉTERMINÉ
Le collectif Noo lank compte marcher le vendredi 13 décembre de la Place de la Nation à Colobane à la Rts contre la hausse du prix de l’électricité et l’emprisonnement de Guy Marius Sagna et Cie. Son coordonnateur, Aliou Sané, est convaincu que le gouvern
Le collectif Noo lank compte marcher le vendredi 13 décembre de la Place de la Nation à Colobane à la Rts contre la hausse du prix de l’électricité et l’emprisonnement de Guy Marius Sagna et Cie. Son coordonnateur, Aliou Sané, est convaincu que le gouvernement peut revenir sur cette hausse sous la pression du Peuple.
Le collectif citoyen Noo lank maintient sa marche contre la hausse du prix de l’électricité. Elle aura lieu ce 13 décembre de la Place de la Nation (exObélisque) au rond-point de la Rts. En effet, cette plateforme compte protester aussi contre l’arrestation et le placement sous mandat de dépôt de l’activiste Guy Marius Sagna, Babacar Diop et Cie après leur manifestation devant les grilles du Palais présidentiel.
Le coordonnateur du collectif informe qu’ils ont déjà adressé la lettre d’information de marche au préfet, Alioune Badara Samb, depuis au moins une semaine. Aliou Sané estime donc que la balle est maintenant dans le camp de l’autorité qui sera en charge de l’encadrement de cette manifestation. Pour le coordonnateur du mouvement Y’en a marre, cette question dépasse les clivages politiques et autres considérations. Le Front de résistance nationale (Frn) a déjà, dans un communiqué, invité les Sénégalais à manifester vendredi.
Mais les politiques sont-ils les bienvenus ? «Toutes les sensibilités y sont conviées. Le problème de l’électricité transcende les appartenances d’ordre partisan. Ce sont tous les Sénégalais sans distinction qui sentent l’impact de cette mesure sur leur foyer. Tout citoyen préoccupé par cette question-là peut se joindre à nous valablement avec comme seul objectif de se battre pour que l’Etat revienne sur cette décision de hausse», a dit M. Sané joint par téléphone.
«En Afrique et ailleurs, des Présidents ont reculé dans leurs décisions»
D’ailleurs, Aliou Sané reste convaincu qu’en dépit de l’entrée en vigueur de la mesure depuis le 1er décembre, l’Etat peut revenir sur sa décision face à un Peuple déterminé. «On sait qu’ailleurs, en Afrique et dans le monde, à maintes reprises des gouvernements ont pris des mesures, mais face à un Peuple qui s’est mobilisé pour dire non, des Présidents ont eu à reculer sur des décisions», souligne-t-il.
Le successeur de Fadel Barro à la tête de Y’en a marre a aussi fait une précision sur le rôle du collectif Noo lank et celui de la plateforme Aar li nu bokk. Pour lui, Noo lank est «encore plus large, plus inclusif» et ambitionne de fédérer le plus de forces possibles.
Et d’ajouter : «Il y a des dynamiques qui ne sont pas dans Aar li nu bokk et qui voudraient se joindre à cette lutte-là. Aar li nu bokk est partie intégrante de ce collectif.» Le collectif Noo lank regroupe les associations de la Société civile, Aar li nu bokk, Frapp France dégage, Nittu deug des valeurs, Y’en a marre, Génération des forces citoyennes, Forum social sénégalais, Gilets rouges, entre autres.
CONSENSUS AUTOUR DES TRAVAUX DU COMITE DE SUIVI
Le Comité technique de suivi de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral, mis en place par la commission cellulaire du dialogue politique, a présenté ses travaux hier, mardi 10 décembre.
Le Comité technique de suivi de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral, mis en place par la commission cellulaire du dialogue politique, a présenté ses travaux hier, mardi 10 décembre. De l’avis de Ndiawar Paye, plénipotentiaire du pôle de la majorité et Déthié Faye des non-alignés, lesdits travaux ont été adoptés en plénière et le rapport final sera présenté lors de la séance plénière de jeudi prochain. Le rapport du comité sur le financement public des partis présentera aussi, le même jour, son rapport en plénière.
Même si jusque-là, le président du Comité du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna n’est toujours pas installé, un grand pas a été noté du côté du dialogue politique dirigé par le Général Mamadou Niang. Hier, mardi 10 décembre, les acteurs au dialogue politique ont trouvé un consensus. Le Comité technique de suivi de l’audit, composé de 3 représentants par pôle et de membres de la société civile, chargé de l’élaboration des Termes de référence (Tdr) devant contenir les préoccupations et les dysfonctionnements relevés par les parties prenantes, afin de procéder à l’appel à manifestation d’intérêt des experts, a présenté ses travaux hier, en plénière. Contacté par nos soins, à la fin de la rencontre du jour, Ndiawar Paye, membre du pôle de la majorité présidentielle renseigne qu’il y avait comme menu, lors des discussions, «le rôle des partis politiques dans la démocratie», avec le toilettage de la loi de 1981 pour la modernisation et la rationalisation des partis.
Entre autres sujets abordés lors de ladite plénière, M. Paye informe que «le Comité technique de suivi a présenté les conclusions de leurs travaux que nous avons adoptées». Il s’agit, selon lui, des Termes de référence et la manifestation d’intérêt. Toutefois, il n’a pas manqué de préciser que ce sous-comité se réunira ce jour, mercredi 11 décembre, à la Direction générale des élections (Dge) «pour terminer définitivement le travail» et le présenter lors de la prochaine plénière. Cela, dans le but de procéder à la saisine des bailleurs de fonds, afin de trouver des experts pour l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral. Conscient de la nécessité d’aller vite dans les travaux, compte tenu de la date butoir fixée par le ministre de l’Intérieur pour la tenue des élections locales, M. Paye affiche tout son optimiste pour la réalisation des travaux dans les délais.
LA COMMISSION POLITIQUE TIENT A SUIVRE TOUT LE PROCESSUS
Même son de cloche du côté du pôle des non-alignés, en la personne de leur coordonnateur, Déthié Faye, non moins membre dudit Comité technique de suivi. Contacté par la rédaction, M. Faye informe que le comité a retenu, en l’inexistence de cabinets indépendants d’évaluation du processus et d’audit du fichier électoral, d’identifier des profils d’experts en la matière, ainsi qu’un appel à manifestation d’intérêt, sans oublier des Tdr à proposer à la commission politique. A son avis, c’est sur cette base que «nos partenaires techniques, qui seront saisis par le gouvernement, vont procéder au recrutement». Il ajoute que pour tout le processus, à savoir pour l’appel d’offre, le recrutement des experts, tout comme le déroulement de l’audit et de l’évaluation du processus électoral, la commission politique sera présente et aura à réorienter, si c’est nécessaire. Donc, c’est ce document de base, dénommé «Appel à manifestation d’intérêt et Tdr», fait avec la Direction générale des élections (Dge) qui a relevé tous les disfonctionnements recensés par les acteurs, ainsi que les objectifs proposés, qui a été «entériné par la commission politique aujourd’hui (Ndlr : hier)». Il confirme que le comité de suivi se réuni ce jour, et rendra compte de l’évolution des choses à la commission politique pour qui il appartient de valider, d’amender et de prendre la décision qu’il faut.
A noter qu’au-delà de la présentation du rapport final du comité de suivi, un autre rapport sera présenté lors de la plénière de jeudi. Ndiawar Paye informe qu’un comité pour le financement public des partis politiques se réunit aujourd’hui, à la Dge, afin de présenter aussi son rapport jeudi prochain, en plénière.
LE FORUM DU JUSTICIABLE APPELLE L’ETAT A EDIFIER LES SENEGALAIS
Le Forum du Justiciable demande à l’Etat d’édifier les Sénégalais sur l’affaire du chèque de 5 milliards qu’il a décaissé, au nom d’un haut fonctionnaire.
Le Forum du Justiciable demande à l’Etat d’édifier les Sénégalais sur l’affaire du chèque de 5 milliards qu’il a décaissé, au nom d’un haut fonctionnaire. «Lors d’un atelier de sensibilisation sur les flux financiers illicites, un responsable d’une organisation de la société civile a révélé que le gouvernement du Sénégal a décaissé un chèque de 5 milliards de francs CFA au nom d’un haut fonctionnaire, dans le cadre du Programme de défense des Intérêts Economiques et Sécuritaires.
Le Forum du Justiciable, soucieux de la transparence dans la gestion des finances publiques estime que cette révélation d’une gravité extrême ne doit pas être passée sous silence. Elle devrait au contraire amener les autorités habilitées à réagir et à édifier les Sénégalais», lit-on dans un communiqué de l’organisation dirigée par Babacar Ba. Le Forum du Justiciable «estime également qu’au-delà de la dénonciation, ce responsable doit saisir les organes de contrôles compétents.
Par ailleurs, le Forum du Justiciable suivra cette affaire de prés et saisira au besoin la justice», ajoute la source.
Selon Emedia, dans un article publié le 21 novembre dernier, le coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck, a fait une révélation fracassante, la veille mercredi, lors de l’atelier de sensibilisation sur les flux financiers illicites. Il a déclaré que le gouvernement du Sénégal a décaissé un chèque de 5 milliards de francs CFA au nom d’un haut fonctionnaire dans le cadre du Programme de défense des Intérêts Economiques et Sécuritaires. «Nous nous sommes rendus compte que dans le cadre de ce programme, au moins 5 milliards de francs CFA ont été décaissés au nom d’un haut fonctionnaire de l’Etat», a-t-il dit.
Et Birahim Seck de faire savoir qu’il y a un besoin, pour le Gouvernement, d’apporter la lumière sur la gestion de ce programme et de justifier pourquoi cette somme a été mise au nom de cette personne, dont il n’a pas dévoilé l’identité. Tout en assurant qu’il est prêt à assumer ses propos il a demandé l’assainissement des différents projets et programmes entamés par le Sénégal.
LES SALAIRES DU PRIVÉ AUGMENTENT AU PREMIER JANVIER
Une bonne nouvelle dans la grisaille de cette fin d’année. Après plusieurs années de négociation, le patronat et les syndicats des travailleurs sont finalement tombés d’accord sur un barème d’augmentation des salaires dans le secteur privé.
Les syndicalistes et le patronat sont parvenus à un accord pour l’augmentation des salaires à partir du 1er janvier prochain. Dans la foulée, la Convention collective interprofessionnelle a été reformée et entrera aussi dans sa version nouvelle en vigueur à la même date.
Une bonne nouvelle dans la grisaille de cette fin d’année. Après plusieurs années de négociation, le patronat et les syndicats des travailleurs sont finalement tombés d’accord sur un barème d’augmentation des salaires dans le secteur privé. Ainsi, selon des membres du patronat, qui venaient hier de ratifier la convention collective, les augmentations vont varier de 5% pour les cadres et agents de maitrise à 8% pour les personnels des 1ère, 2ème, et 3ème catégories. A côté de ces augmentations de salaires, qui engagent tout le secteur privé,
les partenaires ont également ratifié la nouvelle convention collective interprofessionnelle. Tout com me les nouvelles augmentations, la convention reformée entre en vigueur à partir du 1er janvier 2020 prochain. Ces avancées sont importantes, quoi que l’on puisse en penser. Il faut dire que des augmentations de salaires globalisées ne sont pas intervenues au Sénégal depuis une dizaine d’années environ.
L’Etat avait en son temps procédé à une certaine revalorisation de certaines catégories de fonctionnaires et des travailleurs, ce qui a eu un effet d’entraînement dans certains corps de métiers du privé. Mais d’augmentation générale ou généralisée, il n’en a pas été question depuis un certain temps.
Il faut même se souvenir de la sortie du chef de l’Etat Macky Sall, lors de la remise des cahiers des doléances des syndicats à l’issue de leur défilé du 1er mai dernier, quand il a affirmé avec force qu’il n’envisageait pas, à plus ou moins long terme, d’augmenter des salaires. Cela avait eu l’effet d’une douche froide auprès de l’opinion, qui a pu penser que ce niet présidentiel incluait le secteur privé, ce qui était loin d’être le cas. Car il faut dire que les négociations tripartites, Patronat-EtatSyndicats, ont pris bien de temps avant d’aboutir, malgré la bonne volonté affichée par toutes les parties.
Chacune des parties a dû y mettre du sien pour parvenir à un accord. A l’origine, les syndicalistes souhaitaient une augmentation de 25%, là où les centrales patronales n’envisageaient pas de dépasser 3%. C’est dire que chacun a dû mettre de l’eau dans son bissap. Des esprits chagrins trouveraient sans doute que les taux obtenus ne sont pas importants, mas au moins, cela indique une certaine bonne volonté des partenaires, à maintenir ouverte la porte du dialogue. Il en a été de même pour la réforme de la Convention collective nationale.
L’année dernière, M. Charles Faye, Vice-président du Cnp et président de la Commission dialogue et normes du travail au sein de la centrale patronale, affirmait que les points d’achoppement portaient essentiellement sur les primes des paniers, la majoration des heures supplémentaires et les taux à retenir pour les tranches les plus basses. Il faut croire que tous ces points ont pu être surmontés à la satisfaction de tous, pour obtenir la ratification qui a eu lieu hier.
Il faut indiquer que les syndicats signataires sont les plus grandes centrales, à savoir, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), la Cnts/Fc, l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) et la Confédération des syndicats autonomes (Csa). Elles se sont retrouvées face à la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) et le Conseil national du patronat (Cnp), sous l’arbitrage de l’Etat.
LES RECETTES PASSENT DE 126,7 MILLIARDS EN 2017 A 122,2 MILLIARDS EN 2018
L’initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) a procédé hier, mardi 10 décembre, au lancement de son 6ème Rapport de conciliation portant sur l’année fiscale 2018.
L’initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) a procédé hier, mardi 10 décembre, au lancement de son 6ème Rapport de conciliation portant sur l’année fiscale 2018. Les résultats de cette étude ont révélé que la contribution globale des industries extractives sur l’économie nationale a connu un léger fléchissement passant de 126,7 milliards en 2017 à 122,2 milliards Fca en 2018. Cela est dû à la baisse des contributions du secteur pétrolier qui passe de 19,3 milliards à 8,7 milliards.
Les revenus générés par le secteur des mines, du pétrole et du gaz s’élèvent à 122,2 milliards e francs Cfa pour l’année 2018 dont 110 milliards de francs de contribution au budget de l’Etat. C’est ce qui ressort du rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) 2018 qui a été lancé hier, mardi 10 décembre. « La contribution globale des industries extractives a connu un léger fléchissement passant de 126,7 milliards en 2017 à 122,2 milliards F Cfa en 2018. Cela est dû notamment à la baisse des contributions du secteur pétrolier qui passe de 19,3 milliards à 8,7 milliards. Ledit secteur avait enregistré des paiements exceptionnels en 2017 avec la signature des contrats de Total », lit-on dans le document de l’Itie.
Au même moment le rapport note une hausse des revenus du secteur minier entre 2017 et 2018, passant de 106 milliards à 113,5 milliards de francs Cfa . Cela s’explique par la hausse es productions d’or de minéraux lourds et des cours mondiaux de ces produits miniers.
999 MILLIARDS DE FRANCS CFA PAYES AUX FOURNISSEURS
Les entreprises pétrolières et minières du périmètre de conciliation ont fait appel aux services de 5825 fournisseurs dont 4040 sont des nationaux. Suivant le rapport, le montant global payé aux fournisseurs en 2018 est estimé à 999 milliards de francs Cfa dont 445 milliards aux entreprises nationales. Le montant payé aux fournisseurs représente 9 fois le montant des contributions du secteur au budget.
Le rapport révèle que les entreprises pétrolières et minières emploient 8013 personnes, soit 0,3% du total de la population active occupée au Sénégal. Il souligne aussi que la majorité des effectifs sont des nationaux, soit 95%.
Par ailleurs, le rapport Itie 2018 a formulé un certain nombre de recommandations. Ainsi demande-t-il au ministère des Mines et de la géologie d’élaborer et de rendre public un manuel de procédure relative notamment à l’octroi des titres et permis, au suivi des opérations et au recouvrement des recettes. Aussi, recommande-t-il au comité national Itie d’élaborer un plan de publication des contrats en collaboration avec les ministères chargés des mines et celui en charge des hydrocarbures afin de se conformer à la norme Itie 2019. Le rapport demande également au ministère des Finances d’effectuer un exercice de clarification du niveau des mesures fiscales incitatives accordées aux sociétés extractives, conformément aux recommandations de la validité du Sénégal en 2018. Enfin une recommandation est formulée à l’endroit du ministère des Finances pour la mise en place d’un modèle de calcul des coûts en amont de l’exploitation des projets extractifs.
Par Walmaak Ndiaye
LE «BRACONNAGE POLITIQUE DE CITOYENS», UNE VERITABLE MENACE POUR LA DEMOCRATIE
Il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme, la Démocratie Sénégalaise est en danger par les temps qui courent, elle va dans tous les sens, devant l’affaissement des partis politiques classiques
Il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme, la Démocratie Sénégalaise est en danger par les temps qui courent, elle va dans tous les sens, devant l’affaissement des partis politiques classiques, acteurs principaux et déterminants structurants da la vitalité de toute Démocratie. Aussi assiste-on à une profusion d’organisations, de coalitions d’organisations sociales, véritables éphémérides de toute nature et qui cherchent à investir le champ politique, à disputer aux partis politiques le recrutement et la formation du citoyen et la gouvernance de la Démocratie. IL s’y ajoute la posture de clair-obscur et le mélange de genre artistiquement entretenu par la Société civile alors que sa mission essentielle reste l’assistance dans la mise en oeuvre des politiques publiques ou privées et la subsidiarité. Toute la pollution du climat politique et social, amplifiée par une certaine presse, procède de cette guéguerre larvée entre Acteurs et nourrie par ces organisations hybrides mues par la seule volonté de bousculer les partis politiques classiques, de changer les règles de jeu classiques et de plier la Démocratie conformément aux désidératas des lobbies étrangers.
Le Citoyen dans le sens de celui qui a assimilé, applique les codes sociaux et œuvre pour l’épanouissement de la Cité, n’est pas une espèce rare au Sénégal contrairement à ce que le comportement déviant d’une minorité laisse croire. Ceci est corroboré par les verdicts toujours surprenants pour les non avertis, que le peuple Sénégalais dans sa majorité rend quand il s’agit de grandes causes. C’est cette majorité silencieuse, mature et plus responsable que beaucoup d’acteurs publics, que des « braconniers politiques » tentent par ce contexte difficile, d’ enrôler dans leurs mésaventures. Faute de pouvoir en faire des brochettes, il leur reste à les canarder, à les bâillonner quotidiennement, à toutes occasions dans les média, les réseaux sociaux, en les traitant d’inconscients ou d’impotents. C’est ignorer la structuration de la Société Sénégalaise, qui garde encore plusieurs générations d’hommes et de femmes formés aux valeurs de patriotisme, de résilience, de solidarité, de paix intérieure et extérieure , de foi à un destin sans lequel la vie n’a aucun sens.
Ils font légion aujourd’hui dans tous les segments de la Société, dans les coins et recoins du pays, ceux-là qui, Animateurs de partis politiques, militants société civile, ONG Droits de l’homme, Syndicalistes, Associations consuméristes, simples individualités tapis dans les média, pour un rien, interpellent le citoyen et parfois de manière irrespectueuse, ou prétendent parler ou agir au nom de ce dernier sans aucune caution morale
Tous cherchent à se construire une réputation ou à meubler des chapelles qui ont encore de la peine à se remplir, afin de pouvoir Demain entrer dans le gotha des parvenus de la République. Alors pour faire mordre le citoyen et se faire une brochette d’inconditionnels, Ils s’affublent de l’apparat de la Citoyenneté, sonnent tous l’hallali à travers les média, portent en bandoulière la Constitution pour donner une apparence de légalité à l’irrégularité de leur activité très dommageable pour la cohésion sociale, la paix civile et l’éclosion du génie qui ne se forge que dans la difficulté. La légalité c’est le respect des Lois en vigueur quoi qu’on puisse en penser en l’état et la citoyenneté, l’observation de la Loi, le respect des interdits et des procédures, le respect de l’autre, du bien commun et l’attachement à la culture de la paix, au patriotisme intelligent qui départ du chauvinisme.
Le danger pour la République dans cet activisme débordant avec des relents de chauvinisme, dans ce mouvement frénétique pour une place au soleil (qui touche même certaines identités, religieuses, ethniques ou géographiques), réside moins dans la diversité des ambitions politiciennes à peine voilées des uns et des autres, compréhensibles dans une jeune Démocratie, mais plutôt dans le Rapport alarmant que le Sénégalais a par rapport à la Loi base de toute vie communautaire depuis la nuit des temps : soit il ignore la loi, soit il feint de l’ignorer et il cherche à la contourner ou bien il en a un niveau d’interprétation faible, partiel et parcellaire et le tout finit par la banaliser et la violer.
Dans ce cadre il y a lieu de s’émouvoir de la compréhension que la majorité des acteurs publics ont de la Constitution ou des Traités et Pactes internationaux, qu’ils prennent pour révélations bibliques. Beaucoup semblent ignorer qu’une constitution énonce des principes généraux pour tous et non pour une catégorie donnée, qu’elle ne donne rien gratuitement, sans contrepartie du citoyen vis-à-vis des autres citoyens ou de la Société globale (primauté sacrée de intérêt général, de l’ Ordre public, de la Sûreté de l’Etat). Le peuple, son aspiration politique qui reste la République avec ses trois piliers (intérêt général, Ordre Public, sûreté de l’Etat) priment sur toute Constitution. En outre beaucoup de dispositions de la Constitution restent inopérantes sans des lois ordinaires et les lois sont opposables elles-mêmes, pour pouvoir se neutraliser et maintenir l’équilibre social indispensable à la vie en communauté. Faut-il le rappeler également à ceux qui idéalisent les Pactes et Traités internationaux, qu’il n’ y a aucun Pacte international qui entrevoit de piétiner la souveraineté nationale d’un Etat ou qui ne fait pas place dans ses modalités d’application, aux situations d’exception ou à l’intérêt général du pays dont la Surêté et l’ordre public.
L’autre danger réside dans le mode de communication et de traitement des problèmes, entre le Pouvoir garant de la légalité et de la protection de l’environnement social et les autres acteurs porteurs d’intérêts spécifiques, communication qui se fait souvent à travers des canaux déformants d’actions de rue, un discours roturier, dévastateur, dans une posture de méfiance, dans un esprit conflictuel et de défiance des lois et des institutions. Des propos tels « Autorisés ou pas, nous marcherons », des propos discourtois, parfois offensantes à l’encontre des Autorités, loin d’étendre les limites de la Démocratie, créent l’apathie, le refoulement et rendent les Auteurs non fréquentables. Alors, que les Auteurs d’insanités, d’injures, de médisances, dans l’impossibilité d’accrocher les Sénégalais vertueux, ne leur fassent pas porter le bonnet d’âne mais qu’ils s’en prennent à eux-mêmes, qu’ils acceptent de se regarder dans le miroir et de revoir leur copie.
Seuls le respect de la loi, le bannissement de l’esprit braconnier, la coresponsabilité pour le Développement de ce pays, le discours feutré et policé, sont à mesure de réduire le fossé abyssinal entre ceux qui ont les manettes de l’avion Air Sénégal Emergent et le reste de l’équipage. Autrement l’atterrissage pourrait être mouvementé. Que Dieu nous en garde, Amen!
Le tournoi de basketball de montée en première division a délivré les derniers tickets pour l’accession dans l’élite masculine et féminine de la prochaine saison de basket 2019-2020.
Les équipes qui vont évoluer en National 1 de la prochaine saison 2019-2020 sont connues, depuis lundi, à l’issue des demi-finales masculin et féminin du tournoi de montée. Cmt Ziguinchor et Inseps Ucad, chez les dames, Iseg et Bopp chez les hommes sont sortis du lot à l’issue des demi-finales.
Le tournoi de montée en première division a délivré les derniers tickets pour l’accession dans l’élite masculine et féminine de la prochaine saison de basket 2019-2020. C’était au terme des demi-finales aux allures de finale qui se sont disputées le lundi 9 décembre au stadium Marius Ndiaye. Chez les dames, l’Inseps UCAD a décroché le premier ticket en venant au bout de l’équipe de Pikine Basket Club (58-50).
Les Universitaires dakaroises seront accompagnées dans l’élite par l’équipe féminine du CEMT de Ziguinchor qui a de son côté fait dans la démonstration en exerçant une nette domination sur leurs voisines de Ziguinchor Basket Club sur le score sans appel de ( 63-30). Chez les hommes, les dés sont jetés après les deux demi-finales. Après la section féminine qui s’est déjà dans l’élite, c’est au tour de son homologue masculin de s’inviter en première division après un bon parcours dans le tournoi parachevé par une belle victoire en demi-finale face à Dream ACT sur la marque de 83 à 76.
Le second ticket chez les hommes est revenu à l’As Bopp. Cette équipe du mythique club du Centre Amadou Malick Gaye a signé son retour, dans l’autre demi-finale, en dominant l’Union sportive des Parcelles assainies sur le score (64-49). Les Boppois reprennent ainsi leur place dans l’élite masculine qu’ils avaient intégrée depuis le début des années 90 et en remportant de nombreux trophées.
LES SCELLÉS EXPLOSIFS QUI ENFONCENT BOUGAZELLI ET CIE
L’enquête se poursuit dans l’affaire des faux billets impliquant l’ancien député, Seydina Fall alias Bougazelly. Des éléments concordants, qui enfoncent les inculpés en l’occurrence le responsable politique de l’Alliance pour la république et ses codétenu
L’enquête se poursuit dans l’affaire des faux billets impliquant l’ancien député, Seydina Fall alias Bougazelly. Des éléments concordants, qui enfoncent les inculpés en l’occurrence le responsable politique de l’Alliance pour la république et ses codétenus, sont versés dans le dossier par les enquêteurs qui ont procédé à l’arrestation de ces derniers. Il s’agit, selon Libération, de 18 scellés, les uns plus explosifs que les autres.
Dans le lot figurent plusieurs passeports dont des passeports diplomatiques trouvés dans les bagages de l’ex parlementaire. Il y a également un pot de poudre noire estampillée « révélateur monétaire universitaire » retrouvé dans un sac de voyage planqué dans la voiture de fonction de celui-ci. Aussi, les gendarmes ont versé dans le dossier une clé USB qui, selon le journal, est une vraie bombe. D’autant qu’elle contient une vidéo de l’ancien député au rond point de Ngor juste avant son interpellation, une première vidéo de l’interpellation en flagrant délit de Bougazelly, une deuxième vidéo de l’arrestation, une troisième vidéo montrant les paquets de billets noirs et une quatrième tournée lors du déballage des colis.
Selon le journal, huit photos complètent cette collection : les liasses de billets en euros saisies sur Bougazelly, les faux billets en dollars saisis sur Mamadou Diop, une première photo du véhicule de l’ancien parlementaire. Le sac de voyage qui servait à transporter les billets noirs a été aussi mis sous scellés de même qu’un échantillon de cordons élastiques servant à l’emballage des billets de banque trouvé toujours dans la voiture de l’ancien parlementaire.
Pour le reste des scellés, il s’agit d’une liasse de 100 billets contrefaits en coupure de 100 euros, d’une liasse de 50 euros contrefaits et d’une liasse de billets noirs prélevés des trois paquets de même types saisis auprès de Bougazelly.
Les enquêteurs ont aussi mis la main sur la somme de 6 millions de francs CFA en bon billets. Selon Libération, dans sa tentative d’acheter les enquêteurs, l’ex député leur avait d’ailleurs proposé de prendre cette somme tout en promettant de leur donner 4 autres millions s’ils acceptaient le deal.
Les gendarmes, informe Libération, ont mis la main sur deux passeports diplomatiques aux noms de ALF et KS. Les autres scelles comprennent le pistolet saisis sur Bougazelly, l’étui, les cartouches ainsi que les billets noirs retrouvés sur Mamadou Diop.
Dakar, 11 déc (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’APS abordent, entre autres sujets, l’augmentation de salaires dans le privé, l’hommage rendu à Ousmane Tanor Dieng par le Haut conseil des collectivités territoriales, l’affaire Guy Marius Sagna et Cie.
‘’Augmentation des salaires dans le privé, cadeau de fin d’année du patronat’’, affiche à la Une Le Quotidien. ‘’Les syndicalistes et le patronat sont parvenus à un accord pour l’augmentation des salaires à partir du 1er janvier. Dans la foulée, la convention collective interprofessionnelle a été réformée et entrera aussi en vigueur dans sa version nouvelle à la même date’’, selon le journal, précisant que les hausses varient entre 5 et 8%.
En économie toujours, Le Soleil rapporte que les industries extractives ont généré 122 milliards de francs Cfa en 2018. La contribution des industries extractives à l’économie nationale en 2018 se chiffre à 122 milliards 200 millions de francs CFA, soit 4,6% du budget de l’Etat, a révélé mardi la présidente du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE), Awa Marie Coll Seck.
Elle présentait le rapport ITIE 2018, lequel présente la contribution des entreprises extractives (minières, pétrolières et gazières), détentrices d’un titre actif au 31 décembre 2018, dans les exportations, le budget de l’Etat, le PIB et l’emploi.
Waa Grand-Place met en exergue la première session du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), 5 mois après la disparition de son président, Ousmane Tanor Dieng. ‘’L’ombre de Tanor Dieng a plané à l’ouverture de la session du HCCT’’, dit le journal, soulignant que ‘’toutes les attentions étaient tournées hier vers le défunt Secrétaire général du Parti socialiste (PS). Un vibrant hommage lui a été rendu à travers une motion élégiaque lue par Me Ousmane Sèye’’.
‘’Ousmane Tanor Dieng hante le HCCT’’, selon le quotidien Kritik qui se fait écho de ces propos de Aminata Mbengue Ndiaye, actuelle présidente de l’institution : ‘’Ce n’est pas une mince affaire de remplacer Ousmane Tanor Dieng’’.
Le quotidien Source A plonge ses lecteurs dans les ‘’détails’’ des ‘’pourparlers’’ qui ont amené Guy Marius et ses camarades, en prison, d’arrêter leur grève de la faim. ‘’Après avoir reçu mandat des 5 organisations auxquelles appartiennent Guy Marius Sagna et Cie, ainsi que des familles de ces derniers, Me Moussa Sarr a entrepris, dans la plus grande discrétion, des négociations avec les désormais ex-grévistes, pour les convaincre de surseoir à leur diète’’, écrit la publication.
Guy Marius Sagna, Babacar Diop et 7 autres individus ont été arrêtés devant les grilles du Palais présidentiel. En dépit de l’interdiction préfectorale de leur marche pour ‘’imprécision de l’itinéraire, risque réel de trouble à l’ordre public’’, ils avaient réussi à s’accrocher aux grilles du palais de la République pour protester contre la hausse annoncée du prix de l’électricité.
Sur le même sujet, La Tribune note que les organisateurs de la marche prévue vendredi pour dénoncer la hausse des prix de l’électricité et réclamer la libération de Guy Marius Sagna et Cie vivent ‘’le stress de l’échec’’, redoutant une faible mobilisation des citoyens à cette occasion.
Selon Walfadjri, ‘’Macky Sall est sous pression’’. ‘’Le chef de l’Etat et chef de l’APR est acculé de toute part. Les enseignants, les étudiants et les défenseurs des droits de l’homme exigent l’annulation de la hausse du prix de l’électricité et la libération des personnes arrêtées. D’un autre côté, les querelles intestines des responsables apéristes lui donnent le tournis’’, écrit Walf qui affiche à la Une ‘’La montée des périls’’.
Enquête parle de ‘’nouvelle gouvernance’’ du chef de l’Etat et titre ‘’La politique du sabre’’. ’’Le président Macky Sall ne badine plus avec les fautes commises par certains responsables de l’Administration qu’ils soient politiques ou fonctionnaires. Il n’hésite plus à couper des têtes et n’y met plus des formes (…)’’, écrit le journal, citant les exemples du Commissaire central de Dakar, Mamadou Ndour, des représentants du Sénégal devant le comité des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, entre autres.
L’As ouvre un dossier sur ‘’le supplice des réfugiés mauritaniens’’ au Sénégal et fait état de ‘’30 ans de vie contrastée’’. Plus de 30 ans après le conflit entre le Sénégal et la Mauritanie, le journal note que ‘’les blessures peinent à se cicatriser’’.