La section Enseignement supérieur et Recherche du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes/Esr) a lancé un appel à une grève d’avertissement, le 04 décembre, à tous les enseignements du secteur public d’enseignement supérieur.
Les camarades d’Oumar Dia, secrétaire général du Sudes/Esr, veulent l’ouverture de négociations sérieuses sur 6 points. Ils portent essentiellement sur l’achèvement rapide des chantiers dans toutes les universités publiques et les Institut supérieur d'enseignement professionnelle (Isep), un plan Marshall de recrutement d’enseignants-chercheurs et de chercheurs.
Le Sudes/Esr souhaite le financement et l’équipement des laboratoires de recherche dans toutes les universités et la modification de la loi 2015-23 pour tenir compte de la recommandation Unesco de 1997 relative à la condition du personnel enseignant de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Esr).
En plus de l’augmentation substantielle du «perdiem» des voyages d’études, le Sudes/Esr veut aussi l’abandon du paiement horaire des vacataires et la mise en place d’un traitement mensuel pour les PER non permanents (les vacataires).
«LES DECISIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DES NATIONS UNIES N’ONT AUCUNE VALEUR CONTRAIGNANTE»
L’entité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui s’est prononcée sur l’affaire Karim Wade n’a pas d’autorité sur le Sénégal, c'avis est du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Malick Sall
L’entité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui s’est prononcée sur l’affaire Karim Wade n’a pas d’autorité sur le Sénégal. L’avis est du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Malick Sall, qui était hier, vendredi 29 novembre, à l’Assemblée Nationale pour le vote de budget de son département.
Pour, dit-il, remettre de l’ordre à ce qu’il a qualifié de cacophonie, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Malick Sall, a dit que ce ne sont pas toutes les entités de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui ont évoqué l’affaire Karim Wade. C’est une seule entité qui l’a faite et celle-ci n’a pas un pouvoir contraignant sur le Sénégal. «Au Nations Unies, nous avons le Conseil des droits de l’homme, le Comité des droits de l’homme et le Groupe de travail sur la détention arbitraire. Je peux vous assurer que le Conseil des droits de l’homme, présidé par un Sénégalais, n’a pas évoqué le cas Karim Wade. Le Comité des droits de l’homme qui ne fait que formuler des observations, n’a pas non plus parlé du cas de Karim Wade. Le cas de Karim Wade s’est posé au niveau du Groupe de travail. Et, les décisions de ce Groupe de travail n’ont aucune valeur contraignante».
Ce que le Groupe de travail des Nations Unies a dit est, selon le Garde des Sceaux, que «le Sénégal a violé l’article 14, paragraphe 5, du pacte de la loi relative à la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) ne permettant pas de réexaminer la décision de condamnation et de culpabilité et de condamnation par une juridiction supérieure». Cette remarque a déjà trouvé une réponse dans des décisions de la Haute Cour de Justice de la CEDEAO, selon le Garde des Sceaux qui a estimé que la restriction du droit de vote de Karim Wade a été faite en application de la loi notamment les articles 34 et 35 du Code pénal et L31 du Code électoral.
Le Garde des Sceaux soutient, par ailleurs, que le Sénégal n’a pas de problèmes avec le Comité des droits de l’homme, encore moins avec le Groupe de travail. Les seuls points de divergence avec ces deux entités sont leurs recommandations de lutter contre le discours d’appel à la haine, notamment de personnes publiques, contre des minorités sexuelles.
TALIBES ENCHAINES A NDIAGNE ET SACCAGE DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE LOUGA : Les parlementaires exigent la fermeté
Des députés ont exigé à ce que des mesures dissuasives nécessaires soient prises à l’encontre des auteurs de l’enchainement de talibés à Ndiagne, dans la région de Louga. Pour Moustapha Cissé Lô, il est inconcevable qu’au XXIe siècle des enfants soient enchainés. Pour lui, un mauvais comportement d’un enfant ne peut aucunement justifier son enchainement. Mieux, il a aussi trouvé qu’en adéquation avec les lois du pays, des sanctions doivent être prises à l’encontre des auteurs du saccage du Tribunal de grande instance (TGI) de Louga.
Pour Juliette Zenga, le temps de l’esclavage est révolu. Et le fait de dispenser un enseignement ne saurait justifier la torture faite à des enfants. Elle souhaite la création d’un numéro vert pour faciliter la dénonciation d’une telle pratique.
Lui emboitant le pas, Pape Birahim Touré relève que l’affaire des enfants de Ndiagne ne traduit aucunement un déni du daara. Il souhaite également que la justice soit exercée contre les auteurs du saccage du Tribunal de grande instance de Louga.
De son côté, le député Seydou Diouf est d’avis que le Sénégal doit davantage protéger les enfants. Pour Ibrahima Khalil Fall, il faut que la justice puisse faire son travail convenablement. Le député Mamadou Sow a estimé qu’aucun statut ne donne le droit de saccager un tribunal. Demba Babayel Sow quant à lui est en phase avec la déclaration du Garde du Sceaux, rassurant que justice sera faite contre les auteurs du saccage du Tribunal de grande instance de Louga.
Les condamnations sont loin d’être exhaustives. Pour le député Djibril War, ce qui s’est passé à Louga peut être assimilé à de la pagaille. Il a requis, en conséquence, une réponse ferme de l’autorité. Pour Mamadou Diop Decroix, ce qui s’est passé à Louga traduit une défaillance de la société. A l’avance, contrairement à ces sorties au vitriol, le député Cheikh Abdou Mbacké a trouvé normale la pratique consistant à enchainer des enfants étourdis d’un daara.
PROJET DE LOI PORTANT CRIMINALISATION DU VIOL : Les députés pour une adoption en procédure d’urgence
En plus d’avoir approuver l’adoption, en Conseil des ministres le mercredi dernier, du projet de loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal avec des chapitres visant à durcir la répression du viol et la pédophilie, avec des sanctions pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité, les députés ont souhaité que la loi soit amenée à l’Assemblée Nationale afin qu’elle soit votée en procédure d’urgence. Le député Ciré Ndiaye défend de cet avis, à cause de la récurrence des cas de violences faites aux femmes.
Le député Juliette Zenga, en plus d’avoir demandé son adoption en procédure d’urgence, a souhaité que la loi prenne en compte la pédophilie et les abus faits aux femmes sur l’internet. Ndeye Lucie Cissé plaide pour qu’en plus d’une condamnation à perpétuité, les auteurs des faits visés par cette loi ne puissent pas bénéficier d’une grâce présidentielle ou d’une liberté conditionnelle.
Les parlementaires Aïda Mbodj, Woré Sarr et Awa Gueye, ont salué, elles aussi, le durcissement des peines prévues en cas de viol et de pédophilie. Pour Aïda Mbodj, une fois effective, il faut que la loi soit pleinement appliquée.
En réponse aux interpellations des parlementaires, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, a affirmé que le projet de loi sera transmis rapidement à l’hémicycle afin qu’il fasse l’objet d’un vote rapide.
BUDGET DU MINISTERE DE LA JUSTICE : Plus de 43 milliards pour le département de Malick Sall
Le budget du ministère de la Justice est estimé à 43.352.064.711 F CFA. Dans ce budget programme du département de la Justice pour 2020, le volet pilotage, la coordination et la gestion administrative des dossiers judiciaires, bénéficie d’un montant de 7.714.786.516 FCFA. Le budget de l’éducation surveillée et la protection judiciaire de l’enfant est arrêté 440.000.000 F CFA. La bonne gouvernance des droits humains s’est vue allouée une enveloppe de 7.749.999.993 F CFA.
VOTE DU BUDGET DU MINISTERE DE LA JUSTICE : Mame Diarra Fame s’attaque à Me Malick Sall et fâche ses pairs
Dans son allocution, le député de la diaspora et membre du Groupe parlementaires Liberté et Démocratie, Mame Diarra Fam, s’est attaquée au Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall. Tout en le qualifiant d’ignorant, elle dit n’attendre rien de bon de la gestion du ministre de la Justice. Une déclaration qui a soulevé l’ire de ses collègues.
Le député Abdoulaye Makhtar Diop a dit qu’une telle déclaration le replonge dans la préhistoire de la législature parlementaire, époque caractérisée par une ignorance. Seydou Diouf, quant à lui, a tenu à interpeller ses collègues en leur soulignant qu’une telle situation ne peut pas continuer. Il a exigé l’application du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale. Une doléance réitérée par le député Djibril War. Juliette Zenga a qualifié la sortie du député libéral d’un trouble de comportement. Ndiagne Diop et bien d’autres parlementaires ont exprimé leur indignation. D’autres, par contre, ont souhaité des enquêtes de moralités, avant la confection des listes, dans le futur.
ÇA VOLE BAS DANS LA MOUVANCE PRESIDENTIELLE !
Dans sa prise de parole, le député Djibril War n’a pas été tendre avec son collègue Moustapha Cissé Lô, avec qui il partage les mêmes parti et groupe parlementaire.
Le passage du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, à l’hémicycle, hier vendredi, a été marqué par des piques et répliques de députés qui ont eu recours à des attaques personnelles. Dans sa prise de parole, le député Djibril War n’a pas été tendre avec son collègue Moustapha Cissé Lô, avec qui il partage les mêmes parti et groupe parlementaire.
«Il est un voleur international qui cherche à protéger des gens. Mais, j’impute la responsabilité au président de la République Macky Sall. Je suis à la Commission de règlement, son dossier me sera parvenu. C’est pourquoi, il cherche à me faire chanter; mais ça ne marchera pas. Les fausses factures, les chantages aux ministres, même au président, ça ne passe pas avec moi», a-t-il soutenu.
C’est en réponse à son vis-à-vis qui a été le premier à s’en prendre à lui. Pour Moustapha Cissé Lo, un parlementaire ne doit pas évoquer un détournement qu’aurait fait son collègue, faisant allusion à la sortie de Djibril War contre Moustapha Diakhaté. C’est le symbole d’une injustice, a-t-il relevé. C’est donc cette animosité qui a été à l’origine d’une tentative d’un proche de Moustapha Cissé Lo à en découdre avec le député Djibril War, à la fin de la plénière.
GOOGLE, FACEBOOK, WHATSAPP … OUT, WECHAT POUR LA BIENVENUE EN CHINE !
De plus en plus, la Chine fait face aux défis de la bataille médiatique entre puissances économiques de la planète et singulièrement avec les Etats-Unis d’Amérique.
De plus en plus, la Chine fait face aux défis de la bataille médiatique entre puissances économiques de la planète et singulièrement avec les Etats-Unis d’Amérique. Sentant manifestement que l’image du pays est écornée sur les grands supports de communication de masse, la Chine dit s’inscrire dans une nouvelle dynamique de distribution de l’information conforme à la réalité du terrain. Conséquence, elle a verrouillé toutefois certaines applications et réseaux sociaux susceptibles de compromettre sa stabilité. Par ailleurs, l’absence d’une presse privée sur son sol est perçue comme un obstacle à ses objectifs de visibilité objective.
Sans conteste, l’un des défis majeurs et actuels de la République populaire de Chine est sans doute une bonne visibilité de sa politique nationale en vue d’un repositionnement géostratégique mondial. Avec son titre de 2e économie mondiale adossée à une croissance rapide et multisectorielle, ces deux dernières décennies, la Chine dit être victime de traitements tendancieux d’informations de la part de certaines puissances et engage à son tour une phase de communication basée sur leur réel niveau de développement technologique et social. « Le défi, c’est bien notre voix qui est inhibée par certaines puissances occidentales qui manipulent les consciences par de fausses informations, des informations qui ne sont pas du tout conformes à notre poids et à notre puissance multidimensionnelle. Ce que nous cherchons, c’est d’éviter d’influencer les consciences en donnant des informations justes et vraies concernant la Chine », a souligné Yang Jun, le responsable de la presse à Xinhua Agency International News department en Chine.
Des journalistes et communicants membres de la délégation sénégalaise en visite en Chine ont dit à ce niveau apprécier la physionomie de la presse en Chine. « Avec le modèle chinois, c’est une communication ciblée, orientée et bien encadrée, bien développée par les médias publics. Ce qui constitue, à mon avis, un obstacle majeur à l’épanouissement de la diplomatie chinoise », a indiqué cependant Ahmed Cissé administrateur de Itinériste Group au Sénégal. Son confrère Aliou Top, journaliste entrepreneur et administrateur du site d’information générale Sunugal 24.net partage ce point de vue, en arguant que l’absence du secteur privé en Chine reste un blocage tout comme la barrière linguistique avec nombre de Chinois qui ne parlent que chinois ».
LES MESURES CONSERVATOIRES DE LA CHINE POUR FAIRE VALOIR SA SOUVERAINETE
Pour Ibrahima Ngom, journaliste au département audiovisuel de la radio-télévision sénégalaise (RTS), membre de la délégation en mission à Beijing, « La Chine est en train d’organiser sa plateforme médiatique en un grand groupe de presse aussi bien les radios diffuseuses que les télévisions et autres supports multimédias comme Star Times et les agences. Elle marque ainsi son ouverture sur le paysage médiatique mondial pour assurer sa bonne visibilité », dit-il. Au sujet du rejet par la Chine des autres moteurs de recherche comme Google et des applications sur les réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp mis en service par d’autres puissances étrangères comme les Etats Unis, il relève que « c’est un réflexe légitime de souveraineté de la Chine. La Chine se doit de surveiller la connectivité de son peuple qui fait 1 milliard 400 millions d’habitants. Les autres qui ont développé leurs supports contrôle l’ensemble des utilisateurs et la Chine étant la deuxième puissance économique n’entend pas se laisser faire, c’est de bonne guerre»!
Auparavant, la délégation sénégalaise a visité la CGTN (China Global Television Network), la plus grande plateforme de télévision nationale en Chine bâtie sur deux tours jumelles d’une cinquantaine d’étages et équipée des outils de la dernière génération des technologies de pointe en matière de communication mass média. « Avec l’avancée de la technologie, la barrière linguistique est en passe d’être levée », a rassuré Yang Jun de l’Agence de presse chinoise. Toutefois, il convient de rappeler qu’en Chine, des réseaux sociaux et applications comme Google, Facebook, WhatsApp mis en service par l’Amérique ne fonctionnent pas et il faut passer par des supports comme Wechat pour échanger sur la toile.
LE SENEGAL ASSURE LE DERNIER CARRE
L’équipe du Sénégal U20 s’est hissée en demi-finale du tournoi U 20 ans de l’UFOA -A après le nul concédé hier, vendredi ; à Conakry face à la Mauritanie (1-1).
L’équipe du Sénégal U20 s’est hissée en demi-finale du tournoi U 20 ans de l’UFOA -A après le nul concédé hier, vendredi ; à Conakry face à la Mauritanie (1-1). Mais les Lionceaux doivent céder la première place du groupe A à la Sierra Léone qui a créé la surprise en dominant la Guinée (3-1) mais aussi à l’éjecter de sa propre compétition qui se joue depuis le 24 novembre dernier. Les poulains de Youssou Dabo connaîtront leur adversaire, ce samedi, à l’issue de la rencontre entre la Liberia et le Mali.
Après leur victoire d’entrée obtenue face à la Sierra-Leone (4-1) et le nul face la Guinée (0-0), l’équipe nationale du Sénégal U20 a bouclé la phase de poule par un autre match nul dans le groupe A. Les Lions qui n’avaient besoin que d’un seul point pour rejoindre le carré d’as ont été accrochés hier, vendredi, par la Mauritanie (1-1).
Après avoir d’entrée fait une forte impression avec ce large succès obtenu face à la Sierra Léone (4-1), la bande à Pape Matar Sarr ( meilleur buteur avec 3 buts) et autre Saliou Guéye ont réussi à contraindre les poulains de Dian Bobo Baldé de la Guinée à un score nul et vierge ( 0-0). Avec cinq points au compteur, les poulains de Youssou Dabo, devraient toutefois se contenter de la deuxième place juste derrière la Sierra Léone. L’équipe de Sierra Léone a fait sensation en surprenant hier, vendredi, au stade du 28 septembre, le Syli junior de Guinée sur la marque de 3 buts à 2. Déjà victorieuse de la Mauritanie (3-1), la Lone star engrange finalement six points et s’empare de la première place du groupe A.
Les juniors du Sénégal et la Lone star connaîtront leur adversaire des demi-finales, ce samedi 30 novembre, à l’issue de l’ultime match de la poule B opposant les équipes du Liberia et du Mali. Après leur nul contre la Gambie, exemptée et déjà qualifiée en demi-finale, les Maliens n’auront besoin que d’un petit point pour se hisser dans le carré d’as. Battus par la Gambie, les Libériens quant à eux vont abattre leur dernière carte pour la qualification.
LE SENEGAL, UN NEOPHYTE AMBITIEUX !
Pour sa première participation aux Championnats du monde de handball féminin, l’équipe du Sénégal entend déjouer les pronostics et titiller d’anciens vainqueurs comme la Roumanie.
Pour sa première participation aux Championnats du monde de handball féminin, l’équipe du Sénégal entend déjouer les pronostics et titiller d’anciens vainqueurs comme la Roumanie.
« On va jouer notre carte à fond », promet le sélectionneur des Lionnes, Frédéric Bougeant. Les Championnats du monde de handball féminin se disputent au Japon du 30 novembre au 15 décembre. Trois équipes africaines sont de la partie : l’habituée, Angola (15e participation), la RD Congo (3e participation) et le Sénégal qui dispute le Mondial pour la première fois de son histoire. Médaillées d’argent lors des Championnats d’Afrique 2018 perdus face aux Angolaises, les Lionnes débarquent au Japon avec de grandes ambitions malgré leur manque d’expérience. « D’abord, on a envie que chaque adversaire nous respecte, lâche sur RFI le sélectionneur français du Sénégal, Frédérique Bougeant. Ça veut dire faire des matches pleins. Peu importe le score, nos adversaires devront s’engager pour espérer nous dominer. Ensuite, on a envie d’être un adversaire qui prend des risques, une équipe qui est capable de s’adapter tactiquement au fur et à mesure des matches».
Logé dans la poule C avec notamment la Roumanie et la Hongrie, deux anciennes vainqueurs, le Sénégal, qui a remporté ses trois matches de préparation, devra réussir l’exploit pour finir parmi les trois premières (sur six) et disputer la seconde phase de poules*.
Macky Sall rend visite à Abdou Diouf
Le Président Macky Sall a rendu une visite de courtoisie hier à l’ancien chef de l’État, Abdou Diouf. D’après la Présidence, cette visite intervient dans un contexte marqué par les obsèques de l’ancienne Première Dame, Mme Colette Senghor rappelée à Dieu, il y a quelques jours. Le Président Sall s’est rendu à la Résidence Pasteur pour témoigner toute sa compassion à la famille Diouf (Abdou et Elisabeth) et partager avec elle la douleur de cette perte qui a touché toute la nation sénégalaise. C’est en compagnie de leurs enfants Habib et Yacine qu’Abdou Diouf et son épouse Elisabeth Diouf ont accueilli le Président Macky Sall.
Réouverture des blocs de Fatick et Sokone
Une bonne nouvelle pour les populations de Sokone dont les malades qui doivent être opérés étaient souvent référés à l’hôpital régional de Kaolack, faute de bloc opératoire. Désormais, les médecins n’auront plus besoin de référer leurs patients. La révélation est du médecin-chef de la région médicale de Fatick. A l’en croire, il sera procédé dès la semaine prochaine à la réouverture des trois blocs opératoires dont dispose la région de Fatick et qui étaient fermés pour des raisons de ressources humaines et d’équipements. Les autorités sont dans une dynamique de réouverture de ces blocs. Celui de Gossas est d’ailleurs fonctionnel depuis la semaine dernière. Les césariennes ont repris et Sokone et Fatick vont démarrer incessamment. Avant la fin de l’année, assure le médecin-chef Dr Habib Ndiaye rassure, tous les blocs opératoires de la région seront fonctionnels. Les 30 milliards de la Sonacos disponibles avant le 3 décembre De retour d’une tournée dans le Sud et l’Est du pays, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé a rassuré les agriculteurs que toutes les mesures sont prises pour une bonne campagne de commercialisation de l’arachide. Il reste optimiste que les acteurs du secteur peuvent assurer la campagne de commercialisation de l’arachide sans une quelconque subvention de l’Etat. Pour la campagne 2019, le ministre soutient que la Sonacos a pu obtenir la somme de 30 milliards Fcfa pour collecter 150.000 tonnes. Cet argent, selon Moussa Baldé, devrait être mis à disposition dans les meilleurs délais pour que la Sonacos entre de plain-pied dans la campagne à partir du 3 décembre. Par ailleurs, Pr Baldé promet que l’Etat va continuer à mettre l’accent sur les aménagements hydro-agricoles et la mécanisation pour booster davantage l’agriculture sénégalaise. Sa tournée dans la région de Ziguinchor a été marquée par le démarrage des travaux de réhabilitation du barrage d’Afiniam. Ce qui suscite, d’après ses dires, beaucoup d’espoir pour les populations avec son potentiel 11 000 Ha riz cultivables.
Danger sur la route nationale
Les usagers de la route nationale N°1 sont en danger. Une partie de la passerelle de Sicap Mbao pourrait s’écrouler à tout moment. Elle a été heurtée par un camion qui l’a sérieusement endommagée. Si les autorités n’interviennent pas le plus rapidement, le pire pourrait se produire.
Serigne Sidy Omar Bousso écope de 2 ans de prison ferme
Le tribunal des flagrants délits de Diourbel a rendu son verdict, hier vendredi, dans l’affaire opposant le ministère public au jeune marabout Serigne Sidy Omar Bousso, le fils du richissime marabout et homme d’affaires, Serigne Aliou Bousso. Reconnu coupable de pédophilie et de détournement de mineure sur, F. Lo, une descendante de Serigne Touba âgée seulement de 14 ans, Serigne Sidy Omar Bousso a écopé d’une peine de deux ans ferme. Il devra également verser le franc symbolique à la partie civile. Jeune marabout et businessman vivant entre Touba et Dakar, Serigne Sidy Omar Bousso, fils du célébrissime chef religieux Serigne Aliou Bousso, était poursuivi pour viol sur mineure de moins de 16 ans, pédophilie, détournement de mineure, chantage à l’aide de nouvelles technologies d’information et de communication. Et pourtant, de nombreuses tentatives de règlement à l’amiable de l’affaire ont été notées. Mais elles se révélées vaines.
Moustapha Diakhaté pour les états généraux de l’enseignement coranique
Pour mettre à la maltraitance des enfants dans certains daaras, l’ancien chef de cabinet du président de la République propose l’organisation des états généraux de l’enseignement coranique. Pour Moustapha Diakhaté, l’opposition entre le Sénégal des daaras et celui de Jules Ferry est le plus grand danger qui pèse sur notre pays. A l’en croire, le sentiment d’être les exclus de la République est très répandu chez les autres Sénégalais de culture arabo-islamique. Alors si on veut éloigner le Sénégal du syndrome nigérian, selon Moustapha Diakhaté, il faut prendre conscience du risque d’affrontements et trouver à l’enseignement du Coran, sa véritable place dans la République. Pour l’ancien député, l’Etat doit s’atteler à la généralisation, à la gratuité des daaras modernes, à l’introduction de l’enseignement coranique dans les écoles publiques et créer un institut de formation des maîtres coraniques etimams du Sénégal. Il pense que la mise en œuvre de la Loi relative au Waqf permettra à l’Etat de trouver le financement du programme de modernisation de l’enseignement coranique au Sénégal.
Finance islamique
A l’occasion de son 10e anniversaire et du 2e Sommet Africain de la Fintech islamique qui est ouvert à Dakar hier, la filiale du groupe ICD de la Banque Islamique de Développement fait le bilan de ses dix ans d’existence et dévoile sa stratégie. Tamweel Africa Holding (TAH) est à l’honneur pendant le 2e Sommet. L’événement, parrainé par le ministère des Finances et du Budget et le ministère de l’Economie numérique du Sénégal, a pour thème : «l’inclusion financière en Afrique à l’ère numérique». D’après Boubacar Correa, Directeur Général de Tamweel, leur mission est de promouvoir la finance islamique en Afrique en créant des institutions financières islamiques modernes et dynamiques qui contribuent au développement socio-économique de nos pays. Il ambitionne de faire de Dakar un hub de la finance islamique dans la sous-région. Le Groupe emploie aujourd’hui plus de 500 personnes, avec près de 60 agences bancaires qui servent plus de 130.000 clients pour un bilan consolidé de près de 500 milliards de F CFA à fin 2018.
Election du Sénégal au Comité exécutif du BI
Le Sénégal est désormais membre du cercle fermé du Comité exécutif du Bureau International des Expositions (BIE), à travers son délégué permanent, le Directeur général de l’Asepex, Dr Malick Diop. Dr Diop prenait part à l’Assemblée générale du BIE à Paris. Le Sénégal est le premier et seul pays africain à intégrer ce Comité exécutif pour un mandat de 6 ans. Pour le Directeur général de l’Asepex, c’est une opportunité pour le Sénégal, puisque la présence de nos entreprises sera renforcée sur les marchés internationaux et en termes d’échanges d’affaires. Ce qui favorisera inéluctablement le développement des exportations sénégalaises et par ricochet, l’équilibre de notre balance commerciale.
Grève d’avertissement de 24 h du Sudes
Les enseignants du supérieur déterrent la hache de guerre. Le Syndicat unique des enseignants du supérieur (Sudes) décrète une grève d’avertissement de 24 h le 4 décembre prochain. Son secrétaire général Dr Oumar Dia réclame l’achèvement rapide des chantiers dans toutes les universités publiques et Isep, un plan Marshall de recrutement d’enseignants-chercheurs, le financement et l’équipement des laboratoires de recherche dans toutes les universités. Le Sudes exige aussi la modification de la loi 2015-23 relative à la condition du personnel enseignant, l’augmentation substantielle du perdium des voyages d’études et l’abandon du paiement horaire des vacataires etla mise en place d’un traitement mensuel.
Un vigile froidement assassiné à Kédougou
La population de Ndiormi ex Gada-Dinguessou a assisté à une scène d’horreur la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 novembre. Samba Diallo, la cinquantaine, gardien d’une boutique, a été retrouvé mort et recouvert par un drap qui lui servait de couverture. Selon nos confrères de Dakaractu, l’homme s’est vidé de son sang, parce qu’il a reçu des coups de machette sur le crâne. Selon un témoin, la victime venait de boucler 10 jours de travail et que la boutique a fait déjà l’objet d’une attaque avec des pompes à gaz. Le corps sans vie a été acheminé à la morgue de l’hôpital de Kédougou et la police a ouvert une enquête.
Emplois fictifs au Prodac
Le ministère de la Jeunesse est en train de conduire des audits internes pour évaluer le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac). Selon un rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale remis aux journalistes à l’occasion de la plénière consacrée à l’examen du budget du ministère de la Jeunesse pour l’exercice 2020,Néné Fatoumata Tall, en charge de ce département ministériel, a informé les députés que des audits du Prodac étaient «en train d’être faits en interne». A en croire la ministre de la Jeunesse, cela «a permis de corriger des irrégularités liées à des contrats fictifs, et au non-respect des obligations contractuelles». Au titre des réalisations des Domaines agricoles communautaires (Dac), elle a fait état d’un taux global d’exécution des chantiers prévus de l’ordre de 52, 5%. Le budget du ministère de la Jeunesse pour l’exercice 2020 est arrêté à 14.881.646.491 milliards de francs CFA pour des autorisations d’engagement de l’ordre de 90 milliards 890 millions 318.999 francs CFA. Sur les 29 milliards de francs CFA destinés au lot des quatre premiers Dac, la ministre de la Jeunesse a soutenu que seulement un montant de 17 milliards a été encaissé.
Le Coud s’explique sur les 140 millions
Le Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (Coud) s’explique sur l’écart de 120 millions du marché de fournitures de bureaux. Dans un communiqué parvenu à «L’As», les autorités du Coud disent avoir publié conformément au code des Marchés publics, dans son Plan de passation de marché (PPM 2017) un appel d’offres relatif à la fourniture de matériels et mobiliers de bureau estimé à 140 Millions. Après le lancement de l’Appel d’offres ouvert, le 23 Mars 2017 a enregistré 10 candidats dont les propositions de prix variées entre 19 116 000F TTC et 58 311 470F TTC. L’offre conforme la moins disante a été retenue, notamment les 19 116 000 F. Le Coud soutient que cette décision est confirmée par la Direction Centrale Des Marchés Publics (DCMP). Dans tout ce processus, le seul grief de l’auditeur est relatif à «une lenteur dans le déroulement des procédures». D’ailleurs, selon le Coud l’auditeur conclut ceci : «le Coud s’est conformé de manière satisfaisante aux dispositions et procédures de passation et d’exécution des marchés publics.».