SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
6 octobre 2025
LE PROFESSEUR ABOUBACRY MOUSSA LAM SUR LES TRACES DE CHEIKH ANTA DIOP
Il n’est pas seulement un égyptologue, il est aussi un ‘’militant des langues nationales’’, à l’image du professeur Cheikh Anta Diop dont il fut l’assistant, une posture qui se traduit par une production importante d’ouvrages en langue Pulaar.
Il n’est pas seulement un égyptologue, il est aussi un ‘’militant des langues nationales’’, à l’image du professeur Cheikh Anta Diop dont il fut l’assistant, une posture qui se traduit par une production importante d’ouvrages en langue Pulaar.
Le professeur Aboubacry Moussa Lam n’est pas seulement un égyptologue, il est aussi un ‘’militant des langues nationales’’, à l’image du professeur Cheikh Anta Diop dont il fut l’assistant, une posture qui se traduit par une production importante d’ouvrages en langue pulaar, à travers lesquels l’auteur aborde plusieurs problématiques. A l’occasion du 34e anniversaire de la disparition du professeur Cheikh Anta Diop, le 7 février 2020, les éditions Papyrus Afrique publientla troisième édition de ‘’Paalel Njuumri’’ (La Cruche de miel) du professeur Aboubacry Moussa Lam, la deuxième édition de ‘’Sawru Ganndal’’ (Canne de la connaissance), du même auteur, et ‘’Fuuta uuri kam’’, du professeur Mamoudou SidikiKa. M. Lam, enseignant à l’Université Cheikh Anta-Diop de Dakar, est aussi auteur d’un livre sur l’origine des Peuls, ‘’Fulbe gila Héli-e-Yooyo haa Fuuta-Tooro’’ (Papyrus Afrique).
’’Paalel Njuumri’’ réunit l’ensemble de ses articles en pulaar / fulful déparus dans des journaux comme ’’Binndi pulaar’’, ‘’Sofaa’’ et ‘’Lasli/Njelbéen’’, ainsi que d’autres sujets inédits jusqu’ici, explique l’éditeur. Dans cet ouvrage de 336 pages, l’auteur aborde ‘’l’histoire générale de l’Afrique et du Sénégal ; les barrages du fleuve Sénégal ; l’actualité politique et économique du Sénégal…’’
’’Cheikh Anta Diop était un militant des langues nationales. Il disait qu’on ne peut pas se développer sans l’utilisation de nos langues’’, a confié Aboubacry Moussa Lam à l’APS, soulignant que dans ‘’Paalel Njuumri’’, il y a des textes qui renvoient à l’histoire, à l’économie, à l’agriculture, à l’élevage, etc. ’’En ayant le feedback des populations, je me suis rendu compte qu’on permet aux populations qui n’avaient pas eu la chance d’aller à l’école de faire un raccourci extrême. Les gens pouvaient acquérir les savoirs les plus pointus, tout simplement en se faisant alphabétiser. Ils faisaient un gain énorme. Ce que j’ai mis dix ans à acquérir, il leur suffisait d’ouvrir mon livre +Paalel Njuumri+ et d’avoir les mêmes connaissances qu’un étudiant’’, explique M. Lam. ’’J’ai eu la preuve concrète que Cheikh Anta Diop avait parfaitement raison.
La langue, c’est quelque chose de fondamental dans la constitution de l’individu. J’ai pu faire un travail utile à telle enseigne que récemment au mois de décembre, les gens de mon village et un groupe qui s’appelle Lewlewal Communication m’ont consacré une journée d’hommage (…) Ca mesure l’utilité de ces travaux-là’’, souligne-t-il. Selon M. Lam, la défense des langues, c’est ’’l’autre volet’’ de Cheikh Anta Diop, après l’égyptologie. ’’Malheureusement, aujourd’hui, il y en a qui disent défendre les langues nationales. Mais défendre les langues nationales, c’est écrire dans ces langues’’, estime-t-il, saluant, dans le cadre de ce travail, son partenaire, le directeur des éditions Papyrus Afrique, Seydou Nourou Ndiaye, qui est ‘’convaincu par la pensée de Cheikh Anta Diop’’. ‘’Il est un des rares éditeurs à publier presque exclusivement en langues nationales. Il a des tas de manuscrits en sérère, en wolof, en pulaar, etc. Il mérite d’être soutenu. C’est un travail utile qu’il fait. Les populations reconnaissent que c’est un travail utile. Malheureusement, j’estime qu’il n’est pas suffisamment soutenu par les pouvoirs publics. Ce travail n’est pas du folklore, c’est un travail effectif, toutes ces productions ! Malheureusement, très souvent (…) ceux qui travaillent dans le silence n’ont généralement rien, il faut que ça change’’, dit-il.
Selon M. Lam, l’Etat doit aider les éditeurs qui ‘’travaillent’’ et installer des bibliothèques à l’intérieur du pays. ’’L’Etat doit comprendre qu’une fois que les ouvrages sont produits, il faut que les populations puissent y accéder. On peut ouvrir des bibliothèques à l’intérieur du pays, où on mettrait des ouvrages écrits dans les langues nationales. Ça permettrait aux populations de s’éduquer, et c’est pour le bien du pays’’, soutient-il.
Aboubacry Moussa Lam a été l’assistant de Cheikh Anta Diop. Sur sa relation avec le savant, il déclare : ’’En 1982, je me suis inscrit sous sa direction (…) Je l’ai sollicité. Je voulais travailler sur l’origine des Peuls, approche égyptologique et je savais que, c’est avec lui que je pouvais faire ce travail(…)Il avait déjà travaillé sur la question, donné un point de vue très original qui expliquait toutes les contradictions qui tournaient autour de l’origine des peuls (….) pourquoi tout en ayant un phonétique particulier, les partagent la langue, la culture avec les sérers, les wolofs, soninké.’’ ’’Je peux dire que c’est lui qui est à l’origine de ma réussite. S’il ne m’avait pas récupéré comme assistant, je serai peut-être aujourd’hui dans un lycée, en tout cas je ne serai pas à l’université. Et s’il s’est battu pour que je sois recruté’’, dit-il. Il ajoute : ’’J’ai suivi les traces de Cheikh Anta Diop, j’ai fait l’égyptologie, je me suis attaqué à certaines questions qu’il avait ébauchées, notamment l’origine des Peuls, les relations entre l’Egypte et l’Afrique pour dire que la civilisation égyptienne est une civilisation négro-africaine. J’ai apporté des preuves complémentaires ; j’ai parlé des Chemins du Nil pour confirmer la thèse migratoire de Cheikh Anta Diop. J’ai écrit un petit ouvrage intitulé +La Vallée du Nil, berceau de l’unité culturelle de l’Afrique noire+, l’importance du Sahara, etc.’’
Aboubacry Moussa Lam est l’auteur de ‘’La fièvre de la terre’’, ‘’De l’Origine des Peuls’’, ‘’Le Sahara ou la Vallée du Nil’’, ‘’Les Chemins du Nil’’, ‘’Les Hiéroglyphes dès le berceau’’, ‘’Le Triomphe de Maât’’, ‘’L’Affaire des momies royales’’, ‘’L’Unité culturelle égypto-africaine à travers les formes et les fonctions de l’appui-tête’’.
Par Souleymane Ly
RAPATRIEMENT DE SÉNÉGALAIS DE WUHAN, ET SI MACKY SALL AVAIT RAISON
Prendre le risque de ramener les sénégalais restés à Wuhan dans notre pays c’est exposer près de 16 millions vivant ici. Le virus se propage très vite et si vous n’avez pas assez de moyens, il peut décimer toute une ville en un rien de temps
La Chine vit des heures difficiles avec la propagation très rapide du coronavirus et son lot de morts, près de 600 depuis le début. C’est dans ce contexte de psychose mondiale que des sénégalais réclament le rapatriement de nos compatriotes vivant à Wuhan, l’épicentre de l’épiie. Nous avons l’art et l’habitude de tout gérer dans l’émotion dans notre pays. Nous sommes tous peinés de voir des frères et des sœurs à nous exposés au pire. Cependant nous devons pouvoir gérer ce genre de situation avec la tête et non avec le cœur.
Montesquieu ne disait-il pas que « le cœur d’un homme d’Etat doit être dans sa tête ». Le coronavirus est difficilement détectable et sa période d’incubation est au moins de deux semaines (14 jours).
Prendre le risque de ramener les sénégalais restés à Wuhan dans notre pays c’est exposer près de 16 millions vivant ici. Le virus se propage très vite et si vous n’avez pas assez de moyens, il peut décimer toute une ville en un rien de temps. C’est ce choix cornélien qu’il faut faire. Ces gens qui crient à hue et à dia pour réclamer le rapatriement de ces sénégalais seront les premiers à tirer sur l’Etat si par extraordinaire ces jeunes arrivaient et que le virus se déclarait par la suite dans notre pays. Ceux-là diront « pourquoi on nous les a ramenés au pays ? ».
Voir certains sénégalais comparer le coronavirus à Ebola fait sourire. Ces deux maladies n’ont rien à voir et absolument rien. Sociologiquement notre pays n’est pas préparé à gérer ce genre de situation. Vous imaginez un sénégalais qui peine à porter un casque pour sa propre sécurité vous mettre un masque même quand il va au lit. Aujourd’hui, c’est une lecture fine qu’il faut faire de la lettre du Président chinois à son homologue sénégalais pour comprendre que le premier a compris que le second lui confie ses enfants. Il s’en occupera.
Soyons en certain. Maintenant comprendre la situation sous l’aspect financier et essayer de sauter sur l’occasion pour organiser un téléthon est une grosse farce. Déjà ce sera l’occasion pour la énième fois de récolter l’argent des sénégalais et d’ensuite le détourner. Où est la manne financière reçue pour les rohingyas ? Et celle qui devait aller vers la lutte contre les inondations ? Tous ces politiciens qui disent qu’ils peuvent rapatrier les sénégalais en moins de trois jours versent tout simplement dans le populisme. Une fois ici, pourront ils les mettre en quarantaine ?
Ou les ramèneraient-ils pour les mettre à la charge des autorités sanitaires ? Soyons un peu plus sérieux que ça. Pourtant tous les jours des sénégalais atteints de certaines maladies sont mis en isolement dans nos hôpitaux et aucun membre de la famille ne demande qu’ils reviennent dans le foyer. Il s’agit aujourd’hui de risque à prendre ou à ne pas prendre. Ce qu’il faut c’est la mise en place d’une cellule par le ministère de la santé et de l’action sociale qui impliquera des membres des familles des étudiants, des religieux, des psychologues, d’éminents médecins… Cette cellule sera en contact permanent avec les sénégalais restés à Wuhan pour prendre leurs nouvelles, les rassurer, les épauler et suivre l’évolution de la situation. Aujourd’hui avec toutes ces applications web (whatsapp, Skype, facebook…) il est facile de parler à tout individu en visioconférence. Qu’Allah soutienne ces compatriotes et qu’Il épargne notre pays et le monde tout fléau.
par Mamadou Kane
EXFILTRATION DES ÉTUDIANTS DE WUHAN, ÉTAT D’ÂME OU MAUVAISE FOI ?
Vouloir utiliser le malheur des familles inquiètes et des compatriotes à des fins politiciennes relève de la démagogie et d'une immoralité inouïe
Suite à la conférence de presse des parents de nos enfants, étudiants dans la ville de Wuhan, beaucoup de nos compatriotes se sont exprimés sur ce sujet délicat.
Les épreuves difficiles ont cette particularité de secouer les poussières de notre humanité pour révéler les responsabilités dans la société telles qu'elles sont inscrites dans la réalité des limites de la solidarité quand la raison s'impose.
La déclaration hautement responsable du chef de l'Etat pouvait suffire pour calmer les esprits après un geste concret consistant à l'assistance financière aux jeunes compatriotes dans la cité mise en quarantaine de Chine.
Mais hélas, la politique politicienne s'invite toujours dans les choses les plus sérieuses qui devraient faire converger les esprits et les cœurs vers l'objectif supérieur d'une vision globale des intérêts du Sénégal sur la scène internationale.
La démarche rationnelle du président de la République étant en phase avec les directives de l'Organisation Mondiale de la Santé dans laquelle le Sénégal joue un rôle essentiel à travers son Laboratoire de l'Institut Pasteur, pourquoi tout ce bruit autour d'une situation non souhaitée qui devrait donner matière à réfléchir à tout croyant sincère?
La maitrise remarquable par notre personnel sanitaire de ce genre de maladies émergentes, l'expérience dans la lutte contre le virus Ebola, suffisent pour se convaincre qu'aucun sénégalais ne sera abandonné à son sort.
En effet, on peut douter de la bonne foi de ces pointeurs de doigt accusateur en direction du chef de l'Etat. Vouloir utiliser le malheur des familles inquiètes et des compatriotes à des fins politiciennes relève de la démagogie et d'une immoralité inouïe.
Les sentiments normaux des parents qui sont dans une situation d'incertitude, connaissant le risque pour leurs enfants sont assurément compréhensibles. On peut partager leurs inquiétudes, en être solidaires sans prêcher l'irresponsabilité dans l'hypocrisie, appelant à la légèreté de l'action de l'Etat. Arrêtez les larmes de crocodiles et soutenez les actions de protection de la Nation !
Par Bouna Sémou Ndiaye
ALIOUNE THIAM A.K.A. AKON, UN PATRIOTE BON TEINT TE VOIT!
La notion de double-nationalité qui a été évoquée durant les élections présidentielles mérite d’être revue plus sérieusement car elle permet à son titulaire de pouvoir jouer sur deux tableaux pour servir ses intérêts au détriment d’une nation
La notion de double-nationalité qui a été évoquée durant les élections présidentielles mérite d’être revue plus sérieusement car elle permet à son titulaire de pouvoir jouer sur deux tableaux pour servir ses intérêts au détriment d’une nation. Le cas de AKON avec ses deux projets “Akon Lights Africa” et “Akon City” en sont de bonnes illustrations. C’était lors d’une cérémonie “CocaCola’s Africa Day celebration” un 27 Mai à Atlanta que Akon a introduit son agenda philanthropique baptisé ‘Akon Lights Africa’, une semaine après que son ami Thione Niang et Samba Bathily aient présenté aux Nations Unis lors de la conférence sur Les Energies Renouvelables Pour Tous à NewYork leur programme d’énergie solaire à Bamako, au Mali.
C'était devant les autorités de Coca-Cola et de leurs invités de la diaspora que Akon a, d’après Global Atlanta du 1er Juin 2015 dans sa rubrique Africa-Mali Business signée par Trevor Williams, déroulé son programme “Humanitaire” avec une stratégie à la fois honteuse et apatride.
LA STRATÉGIE DE AKON
Vous pouvez me croire quand je vous dis que je ne suis pas contre le fait de faire du Business. C’est la discipline que j’ai apprise et que j’ai exercée à mon cher Sénégal et ici aux USA. Quant à l’humanitaire, j’ai eu une ONG légale ici aux USA qui a combattu le paludisme dans mon Djolof natal pendant six (6) années consécutives! S’agissant des élus dans les zones où il compte dérouler son programme “Humanitaire”, selon la source citée plus haut reprit par The Corge dans son article KONVICT MUSIC IS RIGHT: WHY AKON’SNEWSCUMBAG“PHILANTHROPY” IS THE WORST THING FOR AFRICA, AKON préfère la manipulation!
Akon est cité dans les deux articles dire ceci: “In Africa, you’ve gotta manipulate them. You have to. You have to trick ‘em. No, like, really: You’ve gotta trick ‘em,” . La traduction donne: En Afrique, tout ce que tu as à faire (s’agissant des autorités) c’est de les rouler dans la farine. “Da nga leen di mbappu!” https://www.globalatlanta.com/s inger-akons-unconventional-keysto-social-investing-in-africa/ https://thecorge.wordpress.com/ 2015/06/05/konvict-music-isright-why-akons-new-scumbagphilanthropy-is-the-worst-thing-f or-africa/ Le projet “Humanitaire” ‘Akon Lights Africa’ s’articule sur trois points:
1. Il va dans un pays africain où les élections sont imminentes et propose de donner à quelques zones rurales de l’éclairage solaire gratuitement.
2. Une fois que certains villages ont l’éclairage solaire, cela créera une pression sur les autorités car l’électorat des villages environnants l’intègreront dans leurs doléances.
3. Cette pression au moment des élections sera si forte que les autorités qui ne cherchent que des voies seront obligées de courber l’échine et accepter les contrats que Akon leur proposera. Que va gagner Akon dans tout cela? Une facilité de credits à hauteur de un milliard de dollars Américain ($1 Billion) de Jiangsu International Group, une structure de construction du gouvernement Chinois. Qui va payer cette ligne de crédit d’un milliard de dollars? Pas lui, paraît-il! Ce qui rend le deal plus révoltant c’est que les communautés qui achèteront cet éclairage solaire seront obligées de se “marier" à vie avec la Chine pour les pièces de rechange. Les anciens techniciens de l’agriculture sénégalaise sont encore vivants. Allez-y demander à mon grand-père Amadou Diao Ndiaye, ancien Inspecteur Régional de l’Agriculture du Sine Saloum des années 1970. Il pourra vous parler des tracteurs de la Banque Mondiale qui sont restés immobilisés faute de pièces de rechange aux prix onéreux! Pour en finir avec “Akon Lights Africa”, une large campagne publicitaire fut lancée sur les réseaux sociaux quand le Président Barack Obama allait en visite au Kenya. On pouvait voir l’image de Akon avec un certain Thione Niang! J’ai présenté surun post le lien de l’article “Konvict Music…” .
Une dame qui est amie à l’épouse de l’Ambassadeur des USA à Dakar de l'époque s’en était tellement offusquée qu’elle m’avait demandé de ne plus intervenir sur son mur Facebook. J’ai eu à essuyer les foudres du fans club de Akon sur Twitter. Quand ils m’ont attaqué verbalement, je leur ai fait savoir que je suis la mauvaise cible car je ne suis pas l’auteur des l’articles cités. Ici aux USA où resident les auteurs, un simple procès aurait suffit pour éclairer la situation et laver votre idole à grande eau!
AKON ET SA VILLE FUTIRISTE:
“Akon City” Le 8 décembre, 2019 une ancienne amie de faculté aux USA, Ms. Allison Windfield m’envoya un message tard dans la nuit pour me demander ce qu’il en est de cette ville futuriste de AKON. J’ai pris le temps de lire l’article relatif à cette ville. Ce qui me paraissait curieux et inacceptable c’est qu’il est dit que Le Président Macky Sall lui a DONNÉ “2.000 acres”. Quand j’ai fait la conversion cela équivaut à 8.093.713 mètre-carrés. J'avais tellement honte que mon pays ait été perçu par tous ceux qui me connaissent aux USA comme un pays de M***e que n'importe qui peut acheter tellement on est corrompu et le seul et unique moyen de se prémunir de cette corruption en Afrique est pour AKON de créer ma propre monnaie “AKOIN” ! J'ai répondu furtivement: Macky lui-même n'a pas 8.093.713 mètre-carrés à plus forte raison que de les donner! J'ai commencé immédiatement mes recherches pour finalement tomber sur un article publié sur site Au-Senegal.com dans lequel on parle de La Cité Verte de Mbodienne.
Dans cet article le mémorandum signé entre la SAPCO et Akon est de 50 ha équivalent à 50,000 mètre-carrés! Peut-on parler d’exagération, de Fake News, ou de mensonges? https://cbs4indy.com/2020/01/1 4/akon-creates-his-own-citycalled-akon-city-in-senegal/ https://www.au-senegal.com/citeverte-de-mbodienne-la-visionfuturiste-d-a.... html?fbclid=IwAR26_b3_WgITuZs7ivpvbwm5oo_IoMz8y8cuYjAusnlKBpx9W5lOKjFkuJM&lang= fr Ce qui fait le plus mal dans tout cela, c'est que cette folle histoire est publiée sur les sites les plus visités aux USA (CNN, WTTV , et FOX News).
La page de Fox News, c'est celle où on trouve les racistes, et les "White Supremacists". Je me suis amusé à lire les réactions des lecteurs de cette page. Pendant que certains avec beaucoup d'ironie pensent que Akon va créer la ville imaginaire Wakanda du film Black Panther, d'autres en ont profité pour lancer leurs propos racistes comme Harry T Bagger qui dit ceci, parlant desNoirs: "GREAT! A PLACE TO SEND THEM ALL BACK! MAGA ! " Génial! Un bon endroit de les y retourner, tous!" “KAG! TRUMP 2020! MAGA”! Tenez-vous bien, ces expressions ou acronymes sont les slogants du Président Trump! MAGA = Make America Great Again. KAG = Keep America Great. Singer Akon announces futuristic 'Akon City' in Senegal AKON ET SON CRYPTOCURRENCY: Dans la publication de “Grit Daily” du 17 Janvier, 2020 Akon nous précise ses raisons pour l’utilisation de son “cryptocurrency” qui n’est rien d’autre qu’une monnaie électronique qui fonctionne avec l’existence d’une base de données appellée Blockchain.
La fiabilité de cette base de données et la confiance qu’on porte sur celle-ci sont des facteurs déterminants pour juger de la crédibilité de cet instrument. Il est dit dans cet article que l’utilisation de ce cryptocurrency est pour protéger sa ville contre les remous politiques et les pratiques économiques instables. Si je comprends bien le cryptocurrency de AKON dans sa “ville” est base sur un Blockchain privé dont l’accès n’est possible que par permission centralisée. Si c’est le cas, on ne parle pas de cryptocurrency mais plutôt d’une alternative appelée RIPPLE! La monnaie est quelque chose qui est sous le contrôle d’un Etat. Pour le cas d’espèce le contrôle échappe à l’Etat. Le cas récent de la Libra Cryptocurrency de Facebook qui a créé beaucoup de vagues et Paypal qui était supposé être un partenaire de taille se débine, quand ils ont voulu aller à l’international, la France et l’Allemagne ont catégoriquement refusé car ils ont vu un problème de menace de leur souveraineté!
A moins que le Président Macky Sall ne lui donne le OK pour installer son cryptocurrency, je ne vois pas comment sa mise en application est possible! L’histoire récente des cryptocurrencies a fourni les résultats spectaculaires. Des magouilles à n’en plus finir dont Cinq responsables du cryptocurrency BitClub sont accusées de truandailles à hauteur de $722 millions. J'ai pensé que ce serais lâche que de ne pas clarifier les agissements de Akon sur le net relatifs à mon cher Sénégal et à l’Afrique tout entière! Le faire est un devoir citoyen qui vient d'un Patriote Sénégalais, bon teint!
Promu cette saison, Diambars occupe la 5ème place avec 11 points. Auteurde10 buts en 8 journées, Cheikh Ahmadou Bamba Dieng est l'un des artisans du parcours des «académiciens».
De retour dans l'élite, Diambars se refait petit à petit un nom. Le club de Saly, qui avait à un moment donné marqué le football sénégalais avant de rejoindre la Ligue 2, renaît de ses cendres.
Si l'équipe du président Saer Seck brille en Ligue 1, elle le doit en grande partie grâce à Bamba Dieng. Dans une équipe où les jeunes ont la latitude de s'exprimer, le jeune attaquant s'est imposé comme l'atout offensif numéro un des «Académiciens».
En huit journées, son compteur affiche déjà 10 buts. Une sacrée performance, dans un championnat qui n'est qu'à ses débuts.
UN «TUEUR» SILENCIEUX
Les férus de la Ligue 1 l'ont sans doute découvert cette saison avec le championnat. Mais juste avant l'ouverture de l'exercice en cours, Ahmadou Bamba Dieng s'était distingué lors du Challenge des Champions. Il avait gagné le tournoi avec son équipe Diambars, terminant même meilleur joueur et meilleur buteur avec 4 réalisations. Un signal fort que l’attaquant de 19 ans avait déjà envoyé aux formations de l'élite.
Altruiste et doté d'un bon sens du placement, il récite ses gammes avec aisance sur les pelouses sénégalaises. Plus les journées se suivent, plus le gamin s'affirme. Contre l'US Gorée, il avait à lui seul coulé les « Insulaires ».
Trois buts marqués, pour un score final de (4-1) en faveur de Diambars. Il fallait vraiment le faire. Couvé par Pape Boubacar Gadiaga, l'attaquant a pris goût au but. Même dans les moments difficiles (défaites), il parvient à tirer son épingle du jeu.
IL EFFACE JARJU DES TABLETTES
Lors de la 7ème journée, Diambars faisait face à l'équipe de l'AS Douanes, considérée comme la meilleure défense du championnat. Imperturbable, le jeune Bamba Dieng a fait plier les « Gabelous », avec un doublé. Avec ces deux buts, il venait d'atteindre la barre des 10 réalisations, en seulement 7 journées disputées. Une première depuis l'avènement de la Ligue professionnelle. Il efface ainsi des tablettes le Gambien Yankhoba Jarju qui avait marqué 10 buts en 10 journées en 2018, sous les couleurs de Génération Foot. Les performances de Bamba Dieng sont énormes à tel point que ses concurrents ont du mal à suivre le rythme. Dauphin du jeune «Académicien», Makhtar Ndiaye de l’Asac Ndiambour est à six buts en huit journées.
Buteur maison de Teungueth FC (actuel leader du championnat), Bouly Junior Sambou reste bloqué à 5 réalisations. Il en est de même pour Idrissa Camara de Dakar Sacré-Cœur, auteur de 5 buts depuis le début de la saison. Et à ce rythme, Cheikh Bamba Dieng pourrait battre de nouveaux records. Habituée à des meilleurs buteurs qui dépassent rarement les 15 buts, la Ligue 1 pourrait s'attendre à quelque chose de nouveau cette saison. Et personne d'autre n'est mieux placé que l'attaquant de Diambars pour le faire.
LE FORUM CITOYEN ACTIONNE LE PROCUREUR GENERAL
Se prononçant sur les trois rapports de la Cour des comptes hier, vendredi 7 février, le Forum citoyen invite le Procureur général à «ouvrir de manière systématique une information judiciaire sur tous les rapports des corps de contrôle
Se prononçant sur les trois rapports de la Cour des comptes hier, vendredi 7 février, le Forum citoyen invite le Procureur général à «ouvrir de manière systématique une information judiciaire sur tous les rapports des corps de contrôle qui lui sont transmis incriminant des personnes». Par ailleurs, Dr Binette Ndiaye Mbengue, coordonnatrice de cette nouvelle organisation de la société civile, née des flancs du Forum civil en 2018 à Thiès s’est félicitée des réactions des autorités, notamment celles du président de la République marquant sa volonté à prendre en compte les recommandations de la Cour d’une part, par l’instruction faite au Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions idoines allant dans ce sens».
Près d’une semaine après leur publication, les trois rapports annuels d’activités (2015, 2016, 2017) de la Cour des comptes continuent de susciter des réactions. Dernière en date, la sortie du Forum citoyen qui a rendu publiques ses recommandations suite à la publication de ces trois documents de contrôle de la gestion de services publics par la Cour des comptes pour les années 2015, 2016 et 2017.
Dans ce document dont une copie a été transmise à Sud quotidien hier, vendredi 7 février, le Forum citoyen est monté au créneau pour demander à l’Etat de «faire le suivi systématique, dans chaque rapport, des recommandations formulées dans les rapports précédents, comme c’est le cas dans le rapport 2015».
Au Procureur général, Dr Binette Ndiaye Mbengue, coordonnatrice de cette nouvelle organisation de la société civile, née des flancs du Forum civil en 2018 à Thiès invite également à « ouvrir de manière systématique une information judiciaire sur tous les rapports des corps de contrôle qui lui sont transmis incriminant des personnes». Mais surtout sur celui de l’Office national de Lutte contre la fraude et la Corruption (Ofnac), portant sur le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), et dont les faits, selon les membres Forum citoyen, «ont été repris dans son rapport d’activités 2014-2015».
Poursuivant leur analyse des trois derniers rapports de la Cour des comptes, Dr Binette Ndiaye Mbengue et ses camarades ont également dénoncé fermement latitude de l’ancien Ministre en charge de la micro finance, Moustapha Diop.
En effet, convoquant certains passages du rapport 2015 de la Cour des comptes, ils accusent «Moustapha Diop, à l’époque Ministre en charge de la micro finance d’avoir «entravé de manière persistante le contrôle de la Cour qui devait porter sur le Fonds national de Promotion de l’Entreprenariat féminin (FNPEF), sur la période 2010-2014, au titre du programme d’activités 2015». Par ailleurs, les responsables du Forum citoyen se sont félicités des réactions des autorités, notamment celles du président de la République marquant sa volonté à prendre en compte les recommandations de la Cour d’une part, par l’instruction faite au Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions idoines allant dans ce sens».
Toujours dans ce sillage, Dr Binette Ndiaye Mbengue et ses camarades du Forum citoyen ont salué également le travail remarquable fait par les fonctionnaires du ministère en charge des finances et du budget dans le cadre du suivi de l’exécution budgétaire établie dans ces trois rapports.
LES PECHEURS RECONNAISSENT LEUR TORT ET PRESENTENT LEURS EXCUSES AU PEUPLE SENEGALAIS
C'est une rencontre à huis clos qui aura duré plus de 3 heures et qui a réuni les responsables et représentants de pêcheurs à Saint-Louis à l'invitation du ministre de la Pêche et de l'Economie Maritime
La Gouvernance de Saint-Louis a abrité hier, vendredi 7 février, la rencontre entre le ministre de la Pêche et de l'Economie Maritime et les pêcheurs de la Langue de barbarie, à la suite des malheureux incidents survenus mardi dernier. Une réunion qui était à huis clos et au sortir de laquelle les pêcheurs ont reconnu avoir eu tort devant l'Etat par rapport aux récents incidents qu'ils disent regretter déjà. Ils l'ont fait savoir, lors de cette rencontre qui a été aussi l'occasion pour eux de présenter leurs excuses à tout le peuple sénégalais.
C'est une rencontre à huis clos qui aura duré plus de 3 heures et qui a réuni les responsables et représentants de pêcheurs à Saint-Louis à l'invitation du ministre de la Pêche et de l'Economie Maritime. Cette réunion fait suite aux douloureux événements survenus le mardi 04 février dernier avec de violents affrontements ayant opposé les pêcheurs aux forces de l'ordre. Ces incidents avaient causé d'énormes dégâts dans la ville tricentenaire où les manifestants avaient saccagé les locaux de l'Agence régionale de la Senelec, incendié le Centre de Documentation et des Archives de l'OMVS et calciné trois véhicules appartenant à des particuliers.
Des dégâts qu'ils ont regrettés de vive voix lors de cette réunion initiée par la tutelle. "Nous déplorons les événements qui se sont passés et qui ont été très douloureux chez nous. Nous reconnaissons devant toute la Nation que nous avons tort et nous déplorons vivement les saccages et nous avons le cœur meurtri. Ce qui s'est passé est vraiment inadmissible car ce n'est pas le comportement d'un bon Guet-ndarien. Être Guet-ndarien était une fierté hier, mais aujourd'hui, cela est à revoir", a soutenu Amadou Faye, un acteur de la pêche dans la Langue de barbarie et porte-parole du jour. Il a ainsi profité de cette occasion pour inviter ses camarades pêcheurs au calme et à ne plus se laisser emporter par des personnes tapis dans l'ombre. " L'État connait les gens-là qui sont derrière ces jeunes et ils seront tous démasqués. Ceux qui ont saccagé sont des Guetndariens purs et durs, donc ce n'est pas leur rôle de faire cela", a-t-il rassuré. De leur côté également, Ousmane Sène et Daouda Fall dit Iba Fall, deux responsables de regroupements de pêcheurs, ont saisi l'occasion pour inviter leurs camarades à assumer leurs actes reconnaissant eux aussi leur tort devant l'État.
ALIOUNE BADARA CISSÉ, MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE SUR LES LOCAUX SACCAGÉS "C'est un énorme sentiment de désolation, à la limite même de colère qui m'anime"
Le Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, s'est déplacé hier, vendredi 07 février, à Saint-Louis où il a déploré ce qui s'est passé mardi dernier dans cette ville tricentenaire avec les dégâts à la Senelec, au Centre de Documentation de l’ OMVS. "Je sais que les États sous se sceau desquels nous vivons n'ont pas d'état d’âme. Mais il est extrêmement difficile en visitant ce local intégralement équipé à notre usage exclusif, à l'usage des différents États qui composent l'OMVS, l'usage des chercheurs, des étudiants et de ceux-là qui ont pour souci de faire les tracés des eaux, entre auttes.", a soutenu Alioune Badara Cissé.
La revitalisation des vallées fossiles a été pendant longtemps un souci pour les gouvernements. " On a pu savoir et déceler dans chaque coin de nos territoires, le moindre espace où il y avait un plan d'eau. Mais voilà qu'aujourd'hui, cette mémoire devient évanescente et disparaît par le seul fait de personnes extrêmement inconscientes", a regretté le Médiateur de la République dénonçant ainsi les actes de vandalisme perpétrés au niveau du Centre de l'OMVS. Il a également regretté le fait qu'il y ait aucune présence administrative sur ces lieux pour constater les dégâts.
LE MINISTRE DE LA PÊCHE ALIOUNE NDOYE AUX RESPONSABLES DES PÊCHEURS " : Les coupables de ces actes inqualifiables seront laissés face à leurs responsabilités
Le ministre de la Pêche et de l'Economie maritime a regretté hier, vendredi 07 février, tout ce qui s'est passé mardi dernier à la suite de la manifestation des pêcheurs de la Langue de barbarie. Alioune Ndoye a invité ces pêcheurs à toujours respecter les termes des accords souvent signés avec la Mauritanie qui est un pays souverain. Il dit aussi ne pas cautionner du tout les saccages survenus à Saint-Louis. "Ce sur quoi nous sommes d'accord avec tous les acteurs de la pêche que nous avons rencontrés, c'est que ce qui s'est passé à Saint-Louis d'abord est inacceptable. Cela ne peut être toléré ni encouragé encore moins permettre sa répétition. L'État reste l'État et c'est lui qui assure la garantie de tout citoyen qui est ici au Sénégal", a dit le ministre Alioune Ndoye.
D'après lui, les véritables causes avancées dans cette affaire, notamment les licences, est une fausse information dans la mesure où les licences étaient disponibles depuis quasiment le mois de décembre. " Nous avions eu un accord avec les autorités mauritaniennes qui avaient accepté d'annuler le paiement du troisième trimestre qui était dû par les acteurs de la pêche. Elles avaient accepté d'annuler quasiment plus de 75% des amendes qui étaient également listées depuis la réunion tenue les 07, 08 mai 2019 ici à Saint-Louis de la Commission, et ces amendes étaient connues de tous les acteurs", a-t-il précisé ajoutant qu'une catégorie des amendes n'a jamais été effacé et celles-ci portaient sur les espèces interdites.
"Les 24, 25 et 26 janvier passés, la Commission était là à Saint-Louis avec les autorités mauritaniennes pour délivrer les licences. Les Mauritaniens étaient venus avec les 400 licences pour les délivrer. Mais il se trouve que le paiement de ces amendes non-effaceées était conditionné. Nous avons pris notre responsabilité au niveau de notre département toujours pour protéger les acteurs de la pêche sachant que c'est très difficile pour eux de devoir faire face à 330 millions FCFA d'amendes qu'ils avaient reconnues auparavant depuis le mois de mai passé", a clarifié Alioune Ndoye. Et la tutelle de poursuivre en disant " qu'ils ont préféré continuer encore à négocier avec les autorités mauritaniennes et ne pas autoriser la délivrance de 47% de ces licences », ce qui, d'après lui, aurait été encore une problématique parce qu'ayant été déjà accepté et que cela allait rendre les négociations beaucoup plus difficiles.
VIDEO
«NOTRE SYSTEME JUDICIAIRE DOIT FAIRE SON EXAMEN DE CONSCIENCE»
Boubacar Boris Diop se prononce sur l'affaire Guy Marius Sagna et Cie
J’ai beaucoup d’admiration pour Guy Marius Sagna. Ce qui lui arrive est tout juste un scandale.
Notre système judiciaire doit faire son examen de conscience. In fine garder quelqu’un en prison, c’est une idée un peu mesquine, pour dire en wolof « boy bi dagn koy yaar », qu’on va l’éduquer. On le garde en prison sans des fondements précis.
Quand les libertés des citoyens sont prises dans des cas, ça fait peur. Mais le combat de Guy Marius Sagna est un combat important. Ce qu’il dit est important, il faut l’écouter. Et peut-être là où il dérange plus, c’est quand il dit France dégage
MAMADOU NDOYE LISTE LES CONDITIONS D'UN SYSTÈME ÉDUCATIF DE QUALITÉ
Sans démocratie participative, partenariats croisés et gestion axée sur les résultats entre autres, il serait difficile au système éducatif de prétendre à une gouvernance dynamique.
Sans démocratie participative, partenariats croisés et gestion axée sur les résultats entre autres, il serait difficile au système éducatif de prétendre à une gouvernance dynamique. C’est là le sentiment de l’ancien ministre de l’Alphabétisation, Mamadou Ndoye. L’ancien patron des jalarbistes qui s’exprimait à l’occasion d’un panel dans le cadre du forum politique de haut niveau sur le Groupe national des partenaires de l’éducation et de la formation, est également revenu sur la nécessité de la déconcentration et la décentralisation des politiques nationales.
Le secteur de l’éducation est appelé à apporter des réponses à des problématiques telles que la démocratie participative, les partenariats croisés et la gestion axée sur les résultats, pour arriver à une meilleure gouvernance, a indiqué vendredi l’ancien ministre de l’Alphabétisation, Mamadou Ndoye. La déconcentration et la décentralisation des politiques nationales pour une meilleure appropriation, comptent également parmi les problématiques pas encore résolues, qui limitent les performances du secteur, a-t-il dit. Mamadou Ndoye, expert des politiques éducatives, animait un panel dans le cadre du forum politique de haut niveau sur le Groupe national des partenaires de l’éducation et de la formation, une rencontre de deux jours clôturée vendredi à Dakar.
En matière de démocratie participative, a-t-il dit, "le premier enjeu, c’est la définition des priorités dont la problématique principale devrait être l’inclusion sociale". "Lorsque divers secteurs de la société participent à l’élaboration des politiques, celles-ci devraient être équitables et inclusives parce que l’ensemble de ces secteurs luttent pour que leurs intérêts puissent être pris en compte", a dit Mamadou Ndoye. "Autrement dit, si c’est suffisamment représentatif, aucun enfant au Sénégal ne devrait être laissé en rade et hors du système", selon le panéliste. "Il y a trop d’enfants hors du système, et cela devrait être la première priorité de tout le monde, mais je constate que ce n’est pas le cas", a noté Mamadou Ndoye, selon qui la participation démocratique à l’élaboration des politiques devrait faire de cette question "la première priorité".
L’ancien ministre a aussi évoqué les partenariats croisés, qui ont selon lui "pour enjeu principal la pertinence des programmes". Les représentants du secteur "devraient avoir à cœur" de faire en sorte que "les apprentissages répondent aux besoins" de l’économie et de la société et en assurent "la pertinence", a-t-il souligné. Cette perspective nécessite la présence des employeurs dans l’élaboration des politiques d’éducation et de formation, en vue d’arriver à "une efficacité externe plus importante au Sénégal" et à "un renforcement de l’employabilité des produits de l’école", a indiqué Mamadou Ndoye.
GESTION PAR LES RESULTATS
Poursuivant, il dira : "Nous avons un problème qui demeure à ce niveau, bien que nous n’ayons pas mesuré la question de l’efficacité externe du point de vue scientifique, tout le monde s’accorde à dire que c’est une faiblesse au Sénégal", a-t-il noté. Le consultant, au service de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) depuis plusieurs années, a par ailleurs évoqué un autre enjeu du secteur, à savoir la gestion par les résultats qui, assure-t-il, "offre une régulation importante par l’incitation au niveau des acteurs de l’éducation". "Rien que la définition et la communication des standards devraient être de nature à structurer un peu plus le comportement des acteurs", a expliqué le panéliste. Il ajoute que "chacun devrait savoir quelles sont les attentes non seulement hiérarchiques, mais les attentes de la société vis-à-vis de lui en tant qu’acteur de l’éducation".
L’obligation de résultats aurait pu inciter les acteurs à être plus performants et notamment les enseignants, mais en termes de résultats, a-t-il relevé, "ce n’est pas évident au regard des mesures des apprentissages". Pour Mamadou Ndoye, il y a également "l’enjeu lié à la décentralisation et à la déconcentration dont la principale problématique à résoudre reste le leadership partagé", lequel devrait permettre à plusieurs échelons de pouvoir intervenir aussi bien dans la planification que dans la prise de décision et la mise en œuvre. Cela permettrait à l’éducation de "bénéficier d’une participation plus importante qui non seulement enrichit le secteur par sa diversité mais lui permet d’être plus efficace et plus pertinent", a soutenu Mamadou Ndoye. Il soutient à ce sujet que les décisions prises "à l’échelon qu’il faut, permettent de régler les vrais problèmes, et non pas de problèmes supposés au niveau central et qui n’existent pas réellement au niveau local".
TEUNGUETH FC SANS PRESSION, DIAMBARS-JARAAF, LE CHOC AU SOMMET
Solide leader, Teungueth Fc engage, ce samedi 8 février, sur sa pelouse du stade Galandou Diouf, la 9e journée. Les Rufisquois vont recevoir l’équipe de Mbour Petite cote (8e ; 10 points).
Ralentie par le Jaraaf, l’équipe de Teungueth FC va relancer sa machine ce week-end lors de la réception de Mbour Petite Côte pour le compte de la 9ème journée. Si les Rufisquois sont sûrs de conserver encore leur place de leader à l’issue de la journée, ils tenteront de préserver leur invincibilité. La bataille sera toutefois rude entre équipes au coude à coude aussi bien en haut qu’au bas du classement.
Solide leader, Teungueth Fc engage, ce samedi 8 février, sur sa pelouse du stade Galandou Diouf, la 9e journée. Les Rufisquois vont recevoir l’équipe de Mbour Petite cote (8e ; 10 points). S’ils sont sûrs de garder leur fauteuil de leader, avec 6 points d’avance sur leur dauphin, il s’agit pour les protégés du coach Youssoupha Dabo de prolonger leur bonne série en cours fort de sept matchs sans la moindre défaite. Mais, ce sera face à une équipe mbouroise toute aussi soucieuse de se relever de la lourde défaite subie à domicile face à Dakar Sacré cœur (0-3).
Mais derrière le leader, les paris seront également ouverts entre équipes du haut du tableau. Deuxième au classement, Dakar Sacré-Cœur (2e, 14 pts), fera face à l’équipe de Niary Tally (9e, 9 pts). Les Académiciens n’auront aucune garantie pour se maintenir sur leur fauteuil, s’ils ne sortent pas vainqueurs.
L’As Douanes (4e, 14 points) qui totalise le même nombre de points, sera à l’affût et n’attend qu’un faux pas pour leur chiper leur place. Les Gabelous qui accueilleront demain dimanche l’équipe de Ndiambour (10ème, 8 points) vont en même temps livrer un duel à distance contre ses suivants immédiats. Il s’agit de l’As Pikine (4e, 13 points) qui effectuera le déplacement à Amadou Barry pour affronter l’Us Gorée, lanterne rouge (14e, 7 points). Les «Insulaires» qui ont sans doute pris le bon pli du championnat en sortant victorieux de leurs dernières sorties, ont une bonne occasion de s’éloigner de la zone rouge.
Avec le même nombre de points (11 points), l’équipe de Diambars et le Jaraaf, respectivement 5ème et 6ème au classement se feront face ce samedi au stade Fodé Wade de Saly. C’est l’affiche phare de cette journée. Après avoir accroché le leader, Teungueth FC, lors de la précédente journée, les «Vert et Blanc» voudront enchaîner avec un bon résultat pour espérer se placer au podium.
Le Casa Sport qui compte le même nombre de points (7e, 11 points) aura de son côté un bon à coup à jouer à domicile face aux promus du CNEPS Excellence de Thiès, première équipe relégable (13e, 7 points). Ce, après avoir laissé filer trois précieux points lors de son dernier déplacement sur la pelouse de l’As Pikine. Une rencontre soldée par un match nul (1-1) et assombrie par de violents incidents.
Le Stade de Mbour, premier non relégable (12e ; 8 points) quant à lui, accueillera au stade Caroline Faye, l’équipe de Génération Foot (11e ; 8 points)