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27 juillet 2025
MACKY SALL EVALUE SON «FAST-TRACK»
En conseil des ministres hier, mercredi 27 novembre, le chef de l’Etat, Macky Sall est revenu sur la nécessité d’accélérer les procédures, les réformes et le calendrier d’exécution des projets en mode «Fast-track».
En conseil des ministres hier, mercredi 27 novembre, le chef de l’Etat, Macky Sall est revenu sur la nécessité d’accélérer les procédures, les réformes et le calendrier d’exécution des projets en mode «Fast-track». Par conséquent, pour évaluer la portée de sa mesure prise à l’entame de son quinquennat, il a demandé à ses ministres de lui présenter un rapport d’évaluation de l’action de leurs services, conformément aux directives fixées. Le président de la République n’a pas manqué d’instruire ses ministres dans bien des aspects, notamment l’orientation des nouveaux bacheliers, la campagne de commercialisation agricole, entre autres.
Le chef de l’Etat, Macky Sall veut évaluer sa politique de «Fast-stack» théorisée dès l’entame de son second mandat et justifiant même la suppression du poste de Premier ministre. C’est le moins que l’on puisse dire au vu des recommandations faites à l’endroit de ses ministres, en conseil des ministres hier, mercredi 27 novembre. En effet, lit-on dans l’édit sanctionnant ladite réunion du gouvernement, «abordant l’exemplarité et la performance dans l’exercice de la charge publique, le Chef de l’Etat a rappelé ses instructions issues du séminaire gouvernemental qui s’est tenu les 6 et 7 septembre 2019».
Tout en réitérant aux membres de son gouvernement la nécessité d’accélérer les procédures, les réformes et les calendriers d’exécution des projets en mode «Fast-track», le chef de l’Etat a voulu jauger l’effectivité de sa politique d’accélération. Pour ce faire, il a demandé, selon la note, «à chaque ministre de lui transmettre le rapport d’évaluation de l’action de ses services en cohérence avec ses orientations en matière de politique publique».
DU FAST TRACK DANS LA CONTRUCTION DES NOUVELLES UNIVERSITES
Sur un autre registre, à savoir l’orientation des nouveaux bacheliers avec son lot de problèmes, le président Macky Sall a instruit le ministre de tutelle à accélérer la cadence. «Evoquant la question de l’orientation intégrale des nouveaux bacheliers dans les universités publiques, le Président de la République a demandé au Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (Cheikh Oumar Hanne, Ndlr), avec le soutien des recteurs d'universités, d'accélérer les procédures d'orientation, dans les universités et instituts d'enseignement supérieur publics, des nouveaux bacheliers régulièrement inscrits dans la plateforme campusen», lit-on dans le communiqué. Mieux, en rapport avec les lenteurs notées dans les travaux de construction des nouvelles universités, le chef de l’Etat, Macky Sall a aussi demandé au ministre en charge de ladite question «d’accélérer la finalisation, dans les meilleurs délais, des travaux des nouvelles universités Amadou Makhtar Mbow (Diamniodio) et El Hadji Ibrahima Niasse ainsi que toutes les autres infrastructures pédagogiques et sociales entreprises dans toutes les universités».
LE KG D’ARACHIDE MAINTENU A 210 F CFA
A noter, par ailleurs, que le président Macky Sall s’est prononcé sur la campagne de commercialisation des produits agricoles, notamment l’arachide qui a démarré dans certaines zones, avant même son lancement officiel prévu le 3 décembre. Sur ce point, le prix de l’année dernière reste maintenu (à noter qu’il était de 210 F CFA).
En effet, il demandera dans la note au ministre de l’Agriculture «de veiller, en relation avec l'administration territoriale et tous les services compétents de l'Etat, à l'application rigoureuse des prix au producteur officiellement fixés pour l'arachide et au suivi adéquat des opérations de collecte, de financement et de paiement». Cela, tout en invitant les acteurs à veiller au bon déroulement de ladite campagne de commercialisation des produits agricoles sur l’ensemble du territoire agricole.
DURCISSEMENT DES PEINES CONTRE LES VIOLEURS ET PEDOPHILES AU SENEGAL : Macky Sall vote la perpétuité
Que les «violeurs» et «pédophiles» se le tiennent pour dit ! Le président Macky Sall et son gouvernement ne lésineront pas sur les moyens pour leur faire payer leur éventuel forfait. C’est en substance ce qu’on peut retenir de la loi examinée et adoptée en conseil des ministres hier, mercredi 27 novembre. En effet, des sanctions lourdes sont prévues contre les auteurs de viol et pédophilie. «Le projet de loi modifiant la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal avec des chapitres visant à durcir la répression du viol et de la pédophilie et des sanctions pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité», lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres d’hier, mercredi 27 novembre. Ainsi donc, les organisations pour la défense des droits des femmes peuvent crier victoire après le durcissement de la peine contre ces crimes.
DES MASQUES TOMBENT À L’APR
Telle une armée mexicaine, des parlementaires de la mouvance présidentielle, plus précisément de l’Alliance pour la République, n’hésitent plus à se donner en spectacle, avec en toile de fond : l’argent comme soubassement d’enrichissement illicite
Telle une armée mexicaine, des parlementaires de la mouvance présidentielle, plus précisément du parti au pouvoir l’Alliance pour la République (Apr) n’hésitent plus à se crêper le chignon, avec comme toile de fond : l’argent avec comme soubassement d’enrichissement illicite. Après les députés Farba Ngom, maire de Agnam et le 1er Vice-président de l’Assemblée, Moustapha Cissé Lô, c’est au tour du parlementaire Djibril War et de l’ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar (Bby), Moustapha Diakhaté de se livrer à des déballages de bas étages. Des querelles internes qui font tomber les voiles des théoriciens pourtant de la gouvernance sobre et vertueuse.
Alors que les Sénégalais ne se sont toujours pas entièrement remis de l’affaire des faux billets dans laquelle est cité un parlementaire de la majorité présidentielle, à savoir Seydina Fall alias Boughazelli, actuellement sous mandat de dépôt à la prison de Rebeuss, revoilà une affaire qui ne manquera pas de faire réfléchir à deux fois les populations sur le choix de leurs élus à l’hémicycle.
Des parlementaires de l’Alliance pour la République (Apr), parti au pouvoir, ne cessent de se crêper le chignon pour régler leurs différends, s’accusant mutuellement d’enrichissement illicite. Tous les moyens sont bons pour vilipender et ternir l’image de son camarade de parti.
Pour preuve, en répondant au député Djibril War qui l’accuse d’avoir détourné «des fonds du groupe parlementaire Bby d'un montant de dix millions mensuels, pendant 5 ans», l’ancien président du groupe parlementaire de Bby, Moustapha Diakhaté a traité son camarade de parti de «menteur». En effet, pour contredire son collègue qui a évalué le montant détourné par l’ancien député à 600 millions de FCFA, durant les 5 années passées à la tête du groupe Bby, Moustapha Diakhaté a indiqué «qu’en tant que Président du Groupe Bby, au lieu de 3 millions francs de CFA, je recevais mensuellement 5 millions de la même monnaie».
Allant plus loin, il dira que, contrairement aux propos du député War «le budget de fonctionnement du Groupe Bby, les crédits s’élevaient à 5 au lieu de 10 millions francs de CFA». De manière voilée, il semble accuser son camarade d’enrichissement illicite car ce dernier «a omis de révéler le montant des crédits qu’il recevait en tant que Président Commission et l’usage qu’il en faisait», fait-il remarquer.
Des échanges violents de ce genre, les députés de l’Apr commencent en à habituer les Sénégalais. Cela, malgré les nombreuses remontrances du chef de parti, non moins président de la République, Macky Sall. Dans ce lot d’invectives de bas étages, l’on peut citer la brouille entre les députés Moustapha Cissé Lo et Farba Ngom. Dans une de ses sorties, à Dakaractu, le député-maire de Agnam avait révélé que le président du parlement de la Cedeao «ne vit que pour l'argent».
Pis, pour prouver son goût très prononcé pour l’argent, il avait laissé entendre que «si Cissé Lô vous attaque le lundi, avec une enveloppe financière, vous pouvez l'amener à chanter vos louanges dès le mardi». La réponse ne s’était pas faite attendre du côté du tonitruant député, car le 1er Vice-président de l’Assemblée ne s’était pas fait prier pour s’en prendre à son collègue député. Il avait déclaré que «Farba Ngom doit apporter des réponses aux gens qui l’accusent de détenir plusieurs milliards, alors que personne ne lui connaît une entreprise qui lui permettrait d’avoir une telle richesse». Enfonçant le clou, il révélera «qu’il est incompréhensible de bâtir un patrimoine de plusieurs milliards en si peu de temps».
Des faits inédits, parmi tant d’autres sur de supposés enrichissements illicites de responsable du parti au pouvoir qui remettent au goût du jour la lancinante question de la gestion sobre et vertueuse des ressources du pays, tant prônée par les tenants du pouvoir. Le moins que l’on puisse dire, ces accusations et contre-accusations qui ont toutes pour dénominateur commun l’argent, trahissent la vraie nature de certains d’entre ceux qui prétendent défendre les intérêts des populations à l’hémicycle. Les masques tombent. Même si cela ne semble aucunement préoccuper le procureur de la République.
LES «LIONS» DANS LE GROUPE B AVEC L’ITALIE ET PORTO RICO
Le Sénégal connaît depuis hier, mercredi 27 novembre, ses prochains adversaires pour le Tournoi de qualification aux Jeux olympiques Tokyo prévue du 23 au 28 juin prochain à Belgrade (Serbie).
Le Sénégal connaît depuis hier, mercredi 27 novembre, ses prochains adversaires pour le Tournoi de qualification aux Jeux olympiques Tokyo prévue du 23 au 28 juin prochain à Belgrade (Serbie). Les Lions du basketball ont été placés dans le groupe B en compagnie de l’Italie et du Porto Rico.
L’équipe nationale Sénégal connait ses adversaires pour le Tournoi qualificatif aux jeux olympiques des Tokyo en 2020. A l’issue du tirage au sort de la compétition qui s’est déroulé hier, mercredi 27 novembre, au siège de la Fiba en Suisse, les Lions vont affronter l’Italie et le Porto Rico dans le groupe D.
De récentes connaissances pour les protégés de Moustapha Gaye qui avaient croisé les mêmes adversaires lors du tournoi International de Xhonzu préparatoire de la Coupe du monde de basket en Chine. Avec en prime une victoire contre Porto Rico (90- 61) et un revers devant l’Italie. A la Coupe du monde qui s’est tenu en septembre dernier en Chine, l’équipe du Sénégal avait fini par un bilan de 5 défaites dans ce tournoi et terminé à la 30ème place sur les 32 équipes présentes.
Ce sont les deux premiers de chaque poule qui vont disputer les demi-finales croisées, puis la finale. Le vainqueur de la finale validera son ticket pour les Jeux Olympiques Tokyo 2020.
A l’issue du dernier mondial, l’Argentine, les USA, l’Iran, le Nigéria, la France, l’Espagne l’Australie ont déjà décroché leurs tickets ainsi que le Japon, pays organisateur. Quatrième nation africaine, les Lions vont prendre part à leur deuxième tournoi après Manille sur la route des JO de Rio 2016. Le Sénégal visera également une quatrième participation au Jo après Mexico 68, Munich 72 et Moscou 80.
Résultats du tirage au sort des TQO 2020
Belgrade-Serbie
Groupe A - République dominicaine, Nouvelle-Zélande, Serbie
Groupe B - Porto Rico, Italie, Sénégal Kaunas, Lituanie
Groupe A - Lituanie, Corée, Venezuela
Groupe B - Pologne, Slovénie, Angola Split, Croatie
Groupe A - Allemagne, Russie, Mexique
Groupe B - Tunisie, Croatie, Brésil Victoria, Canada
Groupe A - Grèce, Chine, Canada
Groupe B - Uruguay, République tchèque, Turquie
L’AFRIQUE DANS L’EXPECTATIVE D’UNE NOUVELLE RECULADE
Deux années après le décalage de janvier au mois de juin, la Coupe d’Afrique des nations est sur le point de retourner à son point initial.
Deux années après le décalage de janvier au mois de juin, la Coupe d’Afrique des nations est sur le point de retourner à son point initial. Après le lancement de Coupe du monde des clubs programmé par la Fifa en juin 2021, l’Afrique du football est encore dans l’expectative d’un nouveau changement et reste suspendu à la décision de la Confédération africaine de football (Caf) qui a déjà déclaré que la date de la CAN 2021 sera dévoilée incessamment et qu’elle ne sera pas en juin-juillet comme convenu.
S’agit-t-il d’une nouvelle reculade ? Quoiqu’il en soit un nouveau changement ne semble pas agréer nombre d’observateurs du football africain. A l’instar de Khalife Diagne, spécialiste en psychologie des Sports à l’université de Dakar qui a fustigé l’attitude de la Caf et son «manque de personnalité» face à ces multiples changements qui vont en défaveur du football africain.
L’édition de la Can 2021 au Cameroun sera-t-il finalement organisée en janvier–février ? Le projet continue de faire son chemin au niveau de la Confédération africaine de football (CAF) qui a, lors de sa réunion tenue la semaine dernière, déclaré que la nouvelle date de la CAN 2021 sera annoncée et qu’elle ne sera pas en juin-juillet. Ce retournement de situation est intervenu avec la Coupe du monde des clubs, nouvelle trouvaille de la Fifa qui va se jouer du 17 juin au 4 juillet. Une nouvelle compétition devrait forcément introduire un nouveau réaménagement du calendrier de la Coupe d’Afrique des nations.
En 2017, le comité exécutif de la Confédération africaine de football avait, retoucher la Can. En plus de porter 24 pays le nombre d’équipes, elle avait apporté une innovation majeure en décalant en fin de saison, la compétition africaine à l’instar de la Coupe du monde et de l’Euro dans le but de satisfaire à la fois les clubs (employeurs) et les footballeurs africains. Ce, en dépit des aléas climatiques liés à la pluviométrie de rigueur dans de nombreux pays. Qu’est ce qui motiverait donc ce retournement, deux ans seulement après l’adoption de cette période du mois de juin ?
Quoiqu’il en soit, le seul argument de coïncidence entre la Coupe du monde des clubs et la Can n’agrée pas. Selon Khalifa Diagne, spécialiste en psychologie du sport et conseiller au Coud, la remise en cause de la période traduit tout simplement un manque de personnalité de l’instance dirigée par Ahmad Ahmad.
«Je ne comprend pas la décision de la Fédération internationale de football (Fifa) de coïncider l’organisation de la Coupe du monde des clubs à celle de la Coupe d’Afrique des nations. Pour moi, c’est la Caf qui a manqué de personnalité. Car, la Fifa n’ose pas faire un tel acte contre l’Uefa. C’est comme si la Caf n’existe pas alors qu’elle a beaucoup de représentants au niveau mondial. L’Afrique fait 54 états qui ont des voix. Nous avons vu lors de l’élection du président de la Fifa que la Caf a pesé», indique-t-il. Avant de poursuivre, «il faudra beaucoup de pression de la presse africaine et des joueurs. Sadio Mané s’est déjà prononcé sur cela. En synergie, il faut que tous les Africains se mobilisent pour avoir une prédominance sur le calendrier de la Coupe du monde des clubs».
«CE CALENDRIER DE LA COUPE DU MONDE DES CLUB A POUR BUT DE TORPILLER LA CAN»
Le spécialiste de la psychologie des sports n’est pas non plus convaincu d’un intérêt pour le footballeur africain.
«Le joueur africain a une relation très étroite avec son pays. Vous n’imaginez pas une Can qui coïncide avec une Coupe du monde et que vous voyez des joueurs sénégalais comme Koulibaly ou Sadio Mané, décidés de rester avec leurs clubs. Si c’est le cas, cela voudrait dire qu’ils ont fini de se détacher avec leurs clubs et leur nation. C’est pourquoi, je n’ai pas été surpris quand Sadio Mané a, de façon claire, exprimé sa préférence. Et cela risque de diminuer les clubs européens. On ne peut pas imaginer Liverpool aller en Coupe du monde des clubs sans Sadio Mané et Mohamed Salah. Toutes les fédérations d’Afrique devraient sortir des communiqués pour protester et pour démarquer. Ce calendrier de la Coupe du monde des clubs a pour but de torpiller la Can. Au niveau de la Caf et de l’Uefa tout le monde doit discuter pour trouver un terrain d’entente», soutient-il.
«IL FAUT DES COMPETITIONS REGULIERES ET TOUS LES DEUX ANS»
Khalifa Diagne, comme bon nombre d’observateurs n’appréhende pas également la formule de jouer la Can tous les quatre ans. Comme, il a été agité, du point de vue de ce spécialiste de la psychologie du sport, revenir en année paire et impaire ou encore jouer une Coupe d’Afrique tous les quatre ans, n’est pas une panacée.
«Je ne suis pas favorable pour la période de jouer la Can en quatre ans. Le système actuel est bien. Parce que quoiqu’on dise l’Afrique a du retard par rapport à l’Amérique du Sud et l’Europe en termes de compétitions internationales. Nous n’avons pas remporté de coupe du monde et nous n’avons même pas encore atteint les demi-finales. Les pays européens et africains peuvent se permettre d’organiser tous les quatre ans. Pour développer, le football africain, il faut des compétitions régulières et tous les deux ans, nous devons organiser une Coupe d’Afrique», plaide Khalifa Diagne