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6 octobre 2025
LES PECHEURS RECONNAISSENT LEUR TORT ET PRESENTENT LEURS EXCUSES AU PEUPLE SENEGALAIS
C'est une rencontre à huis clos qui aura duré plus de 3 heures et qui a réuni les responsables et représentants de pêcheurs à Saint-Louis à l'invitation du ministre de la Pêche et de l'Economie Maritime
La Gouvernance de Saint-Louis a abrité hier, vendredi 7 février, la rencontre entre le ministre de la Pêche et de l'Economie Maritime et les pêcheurs de la Langue de barbarie, à la suite des malheureux incidents survenus mardi dernier. Une réunion qui était à huis clos et au sortir de laquelle les pêcheurs ont reconnu avoir eu tort devant l'Etat par rapport aux récents incidents qu'ils disent regretter déjà. Ils l'ont fait savoir, lors de cette rencontre qui a été aussi l'occasion pour eux de présenter leurs excuses à tout le peuple sénégalais.
C'est une rencontre à huis clos qui aura duré plus de 3 heures et qui a réuni les responsables et représentants de pêcheurs à Saint-Louis à l'invitation du ministre de la Pêche et de l'Economie Maritime. Cette réunion fait suite aux douloureux événements survenus le mardi 04 février dernier avec de violents affrontements ayant opposé les pêcheurs aux forces de l'ordre. Ces incidents avaient causé d'énormes dégâts dans la ville tricentenaire où les manifestants avaient saccagé les locaux de l'Agence régionale de la Senelec, incendié le Centre de Documentation et des Archives de l'OMVS et calciné trois véhicules appartenant à des particuliers.
Des dégâts qu'ils ont regrettés de vive voix lors de cette réunion initiée par la tutelle. "Nous déplorons les événements qui se sont passés et qui ont été très douloureux chez nous. Nous reconnaissons devant toute la Nation que nous avons tort et nous déplorons vivement les saccages et nous avons le cœur meurtri. Ce qui s'est passé est vraiment inadmissible car ce n'est pas le comportement d'un bon Guet-ndarien. Être Guet-ndarien était une fierté hier, mais aujourd'hui, cela est à revoir", a soutenu Amadou Faye, un acteur de la pêche dans la Langue de barbarie et porte-parole du jour. Il a ainsi profité de cette occasion pour inviter ses camarades pêcheurs au calme et à ne plus se laisser emporter par des personnes tapis dans l'ombre. " L'État connait les gens-là qui sont derrière ces jeunes et ils seront tous démasqués. Ceux qui ont saccagé sont des Guetndariens purs et durs, donc ce n'est pas leur rôle de faire cela", a-t-il rassuré. De leur côté également, Ousmane Sène et Daouda Fall dit Iba Fall, deux responsables de regroupements de pêcheurs, ont saisi l'occasion pour inviter leurs camarades à assumer leurs actes reconnaissant eux aussi leur tort devant l'État.
ALIOUNE BADARA CISSÉ, MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE SUR LES LOCAUX SACCAGÉS "C'est un énorme sentiment de désolation, à la limite même de colère qui m'anime"
Le Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, s'est déplacé hier, vendredi 07 février, à Saint-Louis où il a déploré ce qui s'est passé mardi dernier dans cette ville tricentenaire avec les dégâts à la Senelec, au Centre de Documentation de l’ OMVS. "Je sais que les États sous se sceau desquels nous vivons n'ont pas d'état d’âme. Mais il est extrêmement difficile en visitant ce local intégralement équipé à notre usage exclusif, à l'usage des différents États qui composent l'OMVS, l'usage des chercheurs, des étudiants et de ceux-là qui ont pour souci de faire les tracés des eaux, entre auttes.", a soutenu Alioune Badara Cissé.
La revitalisation des vallées fossiles a été pendant longtemps un souci pour les gouvernements. " On a pu savoir et déceler dans chaque coin de nos territoires, le moindre espace où il y avait un plan d'eau. Mais voilà qu'aujourd'hui, cette mémoire devient évanescente et disparaît par le seul fait de personnes extrêmement inconscientes", a regretté le Médiateur de la République dénonçant ainsi les actes de vandalisme perpétrés au niveau du Centre de l'OMVS. Il a également regretté le fait qu'il y ait aucune présence administrative sur ces lieux pour constater les dégâts.
LE MINISTRE DE LA PÊCHE ALIOUNE NDOYE AUX RESPONSABLES DES PÊCHEURS " : Les coupables de ces actes inqualifiables seront laissés face à leurs responsabilités
Le ministre de la Pêche et de l'Economie maritime a regretté hier, vendredi 07 février, tout ce qui s'est passé mardi dernier à la suite de la manifestation des pêcheurs de la Langue de barbarie. Alioune Ndoye a invité ces pêcheurs à toujours respecter les termes des accords souvent signés avec la Mauritanie qui est un pays souverain. Il dit aussi ne pas cautionner du tout les saccages survenus à Saint-Louis. "Ce sur quoi nous sommes d'accord avec tous les acteurs de la pêche que nous avons rencontrés, c'est que ce qui s'est passé à Saint-Louis d'abord est inacceptable. Cela ne peut être toléré ni encouragé encore moins permettre sa répétition. L'État reste l'État et c'est lui qui assure la garantie de tout citoyen qui est ici au Sénégal", a dit le ministre Alioune Ndoye.
D'après lui, les véritables causes avancées dans cette affaire, notamment les licences, est une fausse information dans la mesure où les licences étaient disponibles depuis quasiment le mois de décembre. " Nous avions eu un accord avec les autorités mauritaniennes qui avaient accepté d'annuler le paiement du troisième trimestre qui était dû par les acteurs de la pêche. Elles avaient accepté d'annuler quasiment plus de 75% des amendes qui étaient également listées depuis la réunion tenue les 07, 08 mai 2019 ici à Saint-Louis de la Commission, et ces amendes étaient connues de tous les acteurs", a-t-il précisé ajoutant qu'une catégorie des amendes n'a jamais été effacé et celles-ci portaient sur les espèces interdites.
"Les 24, 25 et 26 janvier passés, la Commission était là à Saint-Louis avec les autorités mauritaniennes pour délivrer les licences. Les Mauritaniens étaient venus avec les 400 licences pour les délivrer. Mais il se trouve que le paiement de ces amendes non-effaceées était conditionné. Nous avons pris notre responsabilité au niveau de notre département toujours pour protéger les acteurs de la pêche sachant que c'est très difficile pour eux de devoir faire face à 330 millions FCFA d'amendes qu'ils avaient reconnues auparavant depuis le mois de mai passé", a clarifié Alioune Ndoye. Et la tutelle de poursuivre en disant " qu'ils ont préféré continuer encore à négocier avec les autorités mauritaniennes et ne pas autoriser la délivrance de 47% de ces licences », ce qui, d'après lui, aurait été encore une problématique parce qu'ayant été déjà accepté et que cela allait rendre les négociations beaucoup plus difficiles.
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«NOTRE SYSTEME JUDICIAIRE DOIT FAIRE SON EXAMEN DE CONSCIENCE»
Boubacar Boris Diop se prononce sur l'affaire Guy Marius Sagna et Cie
J’ai beaucoup d’admiration pour Guy Marius Sagna. Ce qui lui arrive est tout juste un scandale.
Notre système judiciaire doit faire son examen de conscience. In fine garder quelqu’un en prison, c’est une idée un peu mesquine, pour dire en wolof « boy bi dagn koy yaar », qu’on va l’éduquer. On le garde en prison sans des fondements précis.
Quand les libertés des citoyens sont prises dans des cas, ça fait peur. Mais le combat de Guy Marius Sagna est un combat important. Ce qu’il dit est important, il faut l’écouter. Et peut-être là où il dérange plus, c’est quand il dit France dégage
MAMADOU NDOYE LISTE LES CONDITIONS D'UN SYSTÈME ÉDUCATIF DE QUALITÉ
Sans démocratie participative, partenariats croisés et gestion axée sur les résultats entre autres, il serait difficile au système éducatif de prétendre à une gouvernance dynamique.
Sans démocratie participative, partenariats croisés et gestion axée sur les résultats entre autres, il serait difficile au système éducatif de prétendre à une gouvernance dynamique. C’est là le sentiment de l’ancien ministre de l’Alphabétisation, Mamadou Ndoye. L’ancien patron des jalarbistes qui s’exprimait à l’occasion d’un panel dans le cadre du forum politique de haut niveau sur le Groupe national des partenaires de l’éducation et de la formation, est également revenu sur la nécessité de la déconcentration et la décentralisation des politiques nationales.
Le secteur de l’éducation est appelé à apporter des réponses à des problématiques telles que la démocratie participative, les partenariats croisés et la gestion axée sur les résultats, pour arriver à une meilleure gouvernance, a indiqué vendredi l’ancien ministre de l’Alphabétisation, Mamadou Ndoye. La déconcentration et la décentralisation des politiques nationales pour une meilleure appropriation, comptent également parmi les problématiques pas encore résolues, qui limitent les performances du secteur, a-t-il dit. Mamadou Ndoye, expert des politiques éducatives, animait un panel dans le cadre du forum politique de haut niveau sur le Groupe national des partenaires de l’éducation et de la formation, une rencontre de deux jours clôturée vendredi à Dakar.
En matière de démocratie participative, a-t-il dit, "le premier enjeu, c’est la définition des priorités dont la problématique principale devrait être l’inclusion sociale". "Lorsque divers secteurs de la société participent à l’élaboration des politiques, celles-ci devraient être équitables et inclusives parce que l’ensemble de ces secteurs luttent pour que leurs intérêts puissent être pris en compte", a dit Mamadou Ndoye. "Autrement dit, si c’est suffisamment représentatif, aucun enfant au Sénégal ne devrait être laissé en rade et hors du système", selon le panéliste. "Il y a trop d’enfants hors du système, et cela devrait être la première priorité de tout le monde, mais je constate que ce n’est pas le cas", a noté Mamadou Ndoye, selon qui la participation démocratique à l’élaboration des politiques devrait faire de cette question "la première priorité".
L’ancien ministre a aussi évoqué les partenariats croisés, qui ont selon lui "pour enjeu principal la pertinence des programmes". Les représentants du secteur "devraient avoir à cœur" de faire en sorte que "les apprentissages répondent aux besoins" de l’économie et de la société et en assurent "la pertinence", a-t-il souligné. Cette perspective nécessite la présence des employeurs dans l’élaboration des politiques d’éducation et de formation, en vue d’arriver à "une efficacité externe plus importante au Sénégal" et à "un renforcement de l’employabilité des produits de l’école", a indiqué Mamadou Ndoye.
GESTION PAR LES RESULTATS
Poursuivant, il dira : "Nous avons un problème qui demeure à ce niveau, bien que nous n’ayons pas mesuré la question de l’efficacité externe du point de vue scientifique, tout le monde s’accorde à dire que c’est une faiblesse au Sénégal", a-t-il noté. Le consultant, au service de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) depuis plusieurs années, a par ailleurs évoqué un autre enjeu du secteur, à savoir la gestion par les résultats qui, assure-t-il, "offre une régulation importante par l’incitation au niveau des acteurs de l’éducation". "Rien que la définition et la communication des standards devraient être de nature à structurer un peu plus le comportement des acteurs", a expliqué le panéliste. Il ajoute que "chacun devrait savoir quelles sont les attentes non seulement hiérarchiques, mais les attentes de la société vis-à-vis de lui en tant qu’acteur de l’éducation".
L’obligation de résultats aurait pu inciter les acteurs à être plus performants et notamment les enseignants, mais en termes de résultats, a-t-il relevé, "ce n’est pas évident au regard des mesures des apprentissages". Pour Mamadou Ndoye, il y a également "l’enjeu lié à la décentralisation et à la déconcentration dont la principale problématique à résoudre reste le leadership partagé", lequel devrait permettre à plusieurs échelons de pouvoir intervenir aussi bien dans la planification que dans la prise de décision et la mise en œuvre. Cela permettrait à l’éducation de "bénéficier d’une participation plus importante qui non seulement enrichit le secteur par sa diversité mais lui permet d’être plus efficace et plus pertinent", a soutenu Mamadou Ndoye. Il soutient à ce sujet que les décisions prises "à l’échelon qu’il faut, permettent de régler les vrais problèmes, et non pas de problèmes supposés au niveau central et qui n’existent pas réellement au niveau local".
TEUNGUETH FC SANS PRESSION, DIAMBARS-JARAAF, LE CHOC AU SOMMET
Solide leader, Teungueth Fc engage, ce samedi 8 février, sur sa pelouse du stade Galandou Diouf, la 9e journée. Les Rufisquois vont recevoir l’équipe de Mbour Petite cote (8e ; 10 points).
Ralentie par le Jaraaf, l’équipe de Teungueth FC va relancer sa machine ce week-end lors de la réception de Mbour Petite Côte pour le compte de la 9ème journée. Si les Rufisquois sont sûrs de conserver encore leur place de leader à l’issue de la journée, ils tenteront de préserver leur invincibilité. La bataille sera toutefois rude entre équipes au coude à coude aussi bien en haut qu’au bas du classement.
Solide leader, Teungueth Fc engage, ce samedi 8 février, sur sa pelouse du stade Galandou Diouf, la 9e journée. Les Rufisquois vont recevoir l’équipe de Mbour Petite cote (8e ; 10 points). S’ils sont sûrs de garder leur fauteuil de leader, avec 6 points d’avance sur leur dauphin, il s’agit pour les protégés du coach Youssoupha Dabo de prolonger leur bonne série en cours fort de sept matchs sans la moindre défaite. Mais, ce sera face à une équipe mbouroise toute aussi soucieuse de se relever de la lourde défaite subie à domicile face à Dakar Sacré cœur (0-3).
Mais derrière le leader, les paris seront également ouverts entre équipes du haut du tableau. Deuxième au classement, Dakar Sacré-Cœur (2e, 14 pts), fera face à l’équipe de Niary Tally (9e, 9 pts). Les Académiciens n’auront aucune garantie pour se maintenir sur leur fauteuil, s’ils ne sortent pas vainqueurs.
L’As Douanes (4e, 14 points) qui totalise le même nombre de points, sera à l’affût et n’attend qu’un faux pas pour leur chiper leur place. Les Gabelous qui accueilleront demain dimanche l’équipe de Ndiambour (10ème, 8 points) vont en même temps livrer un duel à distance contre ses suivants immédiats. Il s’agit de l’As Pikine (4e, 13 points) qui effectuera le déplacement à Amadou Barry pour affronter l’Us Gorée, lanterne rouge (14e, 7 points). Les «Insulaires» qui ont sans doute pris le bon pli du championnat en sortant victorieux de leurs dernières sorties, ont une bonne occasion de s’éloigner de la zone rouge.
Avec le même nombre de points (11 points), l’équipe de Diambars et le Jaraaf, respectivement 5ème et 6ème au classement se feront face ce samedi au stade Fodé Wade de Saly. C’est l’affiche phare de cette journée. Après avoir accroché le leader, Teungueth FC, lors de la précédente journée, les «Vert et Blanc» voudront enchaîner avec un bon résultat pour espérer se placer au podium.
Le Casa Sport qui compte le même nombre de points (7e, 11 points) aura de son côté un bon à coup à jouer à domicile face aux promus du CNEPS Excellence de Thiès, première équipe relégable (13e, 7 points). Ce, après avoir laissé filer trois précieux points lors de son dernier déplacement sur la pelouse de l’As Pikine. Une rencontre soldée par un match nul (1-1) et assombrie par de violents incidents.
Le Stade de Mbour, premier non relégable (12e ; 8 points) quant à lui, accueillera au stade Caroline Faye, l’équipe de Génération Foot (11e ; 8 points)
Des voleurs de sexe écument Goudiry
Ce fut d’abord sous forme de rumeur. Mais en réalité la présence de voleurs de sexe hante le sommeil des populations de la région de Tamba depuis quelques temps. D’après des sources de «L’As», ces individus dotés d’un savoir mystique, parviennent à s’emparer des bisous de la famille rien qu’en serrant la main des hommes. A Goudiry, deux individus accusés d’avoir volé le sexe de trois personnes, ont été arrêtés et conduits à la brigade de gendarmerie pour audition. Une histoire rocambolesque qui défraie la chronique dans ce département du Sénégal oriental où serrer la main devient «un crime de lèse-majesté».
Le Sénégal lève 55 milliards
Le Sénégal a levé 55 milliards FCFA dans le marché communautaire à travers le programme d’émissions de titres publics en collaboration avec l’Agence UMOA-Titres (AUT) et la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). D’après le ministère des Finances et du Budget, cette opération, conformément à la stratégie de gestion de la dette, a été conclue avec succès. Le montant globalement levé de 55,03 milliards s’établit comme suit : 24,35 milliards d’OAT à 3 ans et 30,68 milliards d’OAT à 5 ans. Le taux d’intérêt est de 5,76% pour les Obligations Assimilables du Trésor (OAT) à 3 ans et à 5,99% pour les Obligations Assimilables du Trésor à 5 ans. Pour les autorités étatiques, ces résultats attestent de la qualité de signature de l’Etat du Sénégal qui, au demeurant, consolide sa position d’émetteur de référence du marché régional de titres publics grâce, notamment, à la stabilité de son cadre macro-budgétaire adossé à une mise en œuvre efficace de ses politiques publiques, reflétée par une croissance économique de plus de 6% depuis cinq ans.
Emoluments des chefs de village et de quartier
Il n’est pas exagéré d’affirmer que le Sénégal marche en reculant. Si on n’y prend garde, le gouvernement va revenir sur une décision que le Président Macky Sall avait prise dès son accession à la magistrature suprême. En effet, le président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye, qui présidait hier l’ouverture de la première session de l’année informe qu’ils vont se pencher sur le statut des chefs de village et de quartier. Au terme de sa réflexion, informe-t-elle, le HCCT va proposer au chef de l’Etat d’octroyer des émoluments aux chefs de village et de quartier. Pourtant cette mesure de Me Abdoulaye Wade avait fait l’objet de vives critiques de la part des acteurs de la seconde alternance politique. La session ordinaire 2020 du HCCT se penchera également sur des questions liées à la problématique des capitales régionales et des grandes villes. La thématique de la présente session porte sur l’Equité Territoriale.
Alioune Sarr étanche la soif de Sanghé
Avec une population de plus de 6.000 âmes, Sanghé, le plus gros village de la commune de Notto Diobas, a connu une grave pénurie d’eau, qui a fait grincer des dents dans la localité. Mais cette page est définitivement tournée. C’est ce qu’a constaté le maire Alioune Sarr, par ailleurs ministre du Tourisme et des Transports Aériens lors de la sa tournée économique. En effet, le forage qui était en panne est réparé. Pour le maire Alioune Sarr, plus de 12.000 âmes bénéficient désormais de ce forage, qui a été remis en marche, avec un débit satisfaisant. Il a rendu un vibrant hommage au ministre Serigne Mbaye Thiam et à tous les services de l’Etat, qui ont permis la réalisation de ce projet au bénéfice des populations. Dans ce monde, souligne Alioune Sarr, les enjeux du futur tournent autour de l’eau, de l’information, de la sécurité. C’est pourquoi l’eau, l’énergie, la sécurité, la diplomatie doivent être des questions de consensus national. A ses yeux, il ne faut jamais utiliser dans un cadre de politique politicienne et quiconque est dans cette logique, n’a absolument rien compris. Pour le cas de Pout Diack, il a affirmé que les problèmes de distribution de l’eau sont liés au fait que la localité est connectée au forage de Notto Diobas et des mesures sont prises pour la brancher sur le réseau Notto-Ndiosmone-Palmarin.
Fatoumata Ka morte pendue
Stupéfaction et consternation au quartier Keur Serigne Mbaye Sarr, dans la commune de Diourbel. Ménagère au marché central Ndoumbé Diop de Diourbel, Fatoumata Ka, mariée et mère de trois enfants, a été retrouvée sans morte. Elle était pendue dans la cour de la maison familiale. Son cadavre a été découvert hier, en début d’après-midi par son gendre qui a aussitôt alerté les éléments du commissariat urbain de police et les sapeurs-pompiers. Selon des sources proches de la famille Ka, la défunte souffrait depuis plusieurs années de problèmes psychiques. D’ailleurs, elle était très souvent sujette à des crises. Pour l’heure, c’est la thèse du suicide qui reste la plus plausible. Le corps sans vie est actuellement à la morgue de l’hôpital Heinrich Lubke de Diourbel. Selon certaines indiscrétions, une autopsie sera effectuée d’ici lundi à Dakar et une enquête ouverte pour élucider les circonstances du décès de Fatoumata Ka.
La Poste se dote d’un plan stratégique de développement
Le Directeur général de la Poste, Abdoulaye Bibi Baldé veut donner un souffle nouveau au groupe la Poste. A cet effet, il a organisé un atelier technique de production et de partage du plan stratégique de développement du Groupe La Poste. Ainsi les postiers vont se pencher pendant trois jours sur la modernisation et le développement du Groupe. Le Directeur Général Abdoulaye Bibi Baldé a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier avant de suivre avec intérêt les échanges sur les orientations stratégiques et les options techniques retenues pour la mise en œuvre du plan stratégique.
La leçon de Malick Gakou
Président du Grand Parti (GP), qui a vertement condamné la déclaration du Président Sall par rapport à la situation des étudiants Sénégalais en Chine, pense toutefois que le coronavirus ne doit pas diviser la nation. Selon Malick Gakou, le peuple doit plutôt consolider son socle et prouver à la face du monde son unité granitique sur une question aussi cruciale et vitale. Il met le gouvernement devant ses responsabilités. A l’en croire, la réaction du gouvernement qui dit prendre, en relation avec les autorités chinoises, toutes les dispositions requises, engage sa responsabilité. Ainsi pour le président du Grand parti, il urge de suivre la situation avec toute l’attention qui sied dans une parfaite cohésion nationale pour le triomphe de notre grand peuple.
Le manager de Viviane arrêté par la SR
Comme l’a révélé en exclusivité le site «dakaractu», Djidiack Diouf est entre les mains de la Section de Recherches de Dakar pour trafic de visas. Selon les informations exclusives de «Libération.online», la principale victime dans cette affaire, se trouve être la… chanteuse Viviane. En effet, ses concerts à l’étranger servaient de prétexte, pour confectionner des visas à des «clients», présentés comme des artistes du Djoloff band, qui payaient ensuite de fortes sommes d’argent. Au cœur de ce système mafieux, Djidiack Diouf, son manager et «ange gardien» arrêté, en même temps que le cerveau du réseau, un certain Petit Mbaye (à ne pas confondre avec le promoteur qui vit en exil en France). Des sources de Libération online renseignent que c’est lors de son audition à la SR que Viviane a été mise au courant des faits en cause. Qui plus, son manager utilisait frauduleusement le cachet du «Djoloff band» pour monter les dossiers de demande de visas pour les faux artistes de son groupe. Face à la gravité des faits, Viviane s’est constituée partie civile. Une affaire à suivre…
Moustapha Dieng à la Sr dans l’affaire du trafic de visas
Selon les informations exclusives de «Libération online», Moustapha Dieng, ancien mari de Viviane, est interrogé à la Section de Recherches dans le cadre de l’affaire de trafic de visas qui vaut une arrestation à Djidiack Diouf. Pour le moment, Moustapha Dieng est en audition libre. A suivre.
La communauté Layène en colère
La communauté Layène n’a pas aimé les agissements de «Seyda Zamane». Dans un communiqué, les petits-fils de Seydina Limamou Lahi (Asws) se démarquent des agissements de «Seyda Zamâne» qui dirige, à leurs yeux, une secte qui ne dit pas son nom. «Sur des vidéos partagées dernièrement sur les réseaux sociaux, on peut voir une sorte de secte dirigée par une femme, qui se réclame «Seyda Zamâne», utiliser à tort des chants religieux propres à la communauté Ahloulahi lors de leur cérémonie», dénoncent-ils. Selon eux, cela constitue une violation grave à l’honorabilité et une atteinte à la moralité de la communauté Layène reconnue pour la sainteté de ses pratiques religieuses. Ils considèrent les actes de Seyda Zamâne comme une agression. Aussi, condamnent-ils la participation, de près ou de loin, de toute personne qui se réclame disciple du saint-maitre, dans ces manifestions d’ordre satanique. Ils soulignent que la communauté Ahloulahi a toujours eu une seule ligne de conduite tracée par Seydina Limamou Lahi et qui est de vouer un culte exclusif à Allah et de suivre les recommandations de son Prophète (Psl). Pour finir, l‘association Vision 129 qui regroupe les petits-fils de Seydina Limamou Lahi (Asws) prend l’opinion à témoin. Ils préviennent que la prochaine fois que pareille chose se répètera, ils useront de méthodes plus draconiennes pour juguler la menace.
L’Ambassade d’Arabie Saoudite
L’Ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite au Sénégal est sortie de sa réserve pour mettre fin à la polémique sur l’état de santé de Mbayang Diop incarcérée en Arabie Saoudite pour le meurtre de sa patronne. La représentation diplomatique dément le président de l’organisation Horizon Sans Frontières (Hsf) et rassure que Mbayang Diop est en parfait état de santé depuis le début de sa détention. Selon le diplomate Saoudien, notre compatriote bénéficie de toute l’attention dont elle a besoin. A l’en croire, le lieu de détention de Mbayang Diop fait partie des lieux les plus récents et par ailleurs équipé d’infrastructures sociales et culturelles modernes, en plus d’un centre de soins médicaux. D’ailleurs la représentation diplomatique du Royaume Saoudien à Dakar, renseigne que l’ambassadeur du Sénégal en Arabie Saoudite, Cheikh Tidiane Sy, effectue des visites régulières à la prison.
Me Cissé, Mansour Faye et Alioune Ndoye à l’hôpital
L’hôpital régional de Saint-Louis a reçu hier les visites du Médiateur de la République Me Alioune Badara Cissé, du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime Alioune Ndoye et du maire de Saint Louis Mansour Faye. La délégation était venue compatir à la douleur des médecins victimes des émeutes. Trois parmi eux ont perdu leurs véhicules. Cette visite a été magnifiée par la direction ainsi que le personnel de l’hôpital. Les agents en ont profité pour solliciter le renforcement de leur sécurité, car ce qui s’est passé le lundi passé a «dépassé l’entendement». Selon nos sources, des promesses dans ce sens ont été faites par les autorités.
Le Synpics dénonce un licenciement abusif à la Bbc
Ça chauffe dans les médias. Après l’Agence de Presse Sénégalaise (Aps), c’est au tour de Bbc de licencier le Secrétaire General de la section Synpics, Jacques Matand pour «faute grave». D’après le bureau du Synpics, la BBC a pris cette décision à la suite d’une interview du journaliste d’enquête et essayiste franco-camerounais Charles Onana, diffusée sur les antennes de la radio et sur le site internet. Le gouvernement rwandais s’en est plaint avant de menacer la BBC. Pour éviter une brouille avec le Rwanda, la Bbc s’est lancée dans des demandes d’explication massives en les servant à 9 journalistes travaillant à la rédaction de Dakar. En effet, le Synpics estime que la décision de licencier sans préavis le Secrétaire général de la section Bbc Dakar est une fuite en avant de la rédactrice en chef, qui n’assume pas son rôle, de premier responsable de la diffusion de tout sujet. Cette décision vient dégrader davantage l’ambiance déjà délétère qui règne dans le groupe. Le Synpics appelle la Bbc au respect de la législation sénégalaise, à laquelle elle est soumise dans ses diffusions en Afrique francophone. Le Synpics entend saisir le Conseil d’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie, seule institution sénégalaise, apte à trancher sur la gravité d’une faute éditoriale.
René Lake se penche sur l'avenir des Etats-Unis au lendemain de la procédure d'impeachment du président, dans un contexte politique et électoral bouillonnant
L'émission l'Amérique et vous de vendredi a évoqué la situation politique américaine, après l'acquittement de Donald Trump au Sénat dans l'affaire ukrainienne. Quelle conséquence pour les démocrates ? La réélection du président iconoclaste est-elle déjà jouée ? Eléments de réponse avec l'analyste politique René Lake et Emilio Viano, professeur de Sciences politiques américaines.
TRUMP JUBILE, LES DÉMOCRATES RIENT JAUNE
René Lake décrypte sur VOA TV, le discours électrique de Trump sur l'état de l'union avec un parti démocrate en échec et embarrassé par des primaires chaotiques dans l'Iowa
Le plateau du Washington Forum s'est penché ce vendredi sur l'actualité politique bouillante aux Etats-Unis. Au coeur des échanges entre l'analyste politique René Lake, les journalistes Henry Francisque et Claude Porsella : le discours de Donald Trump sur l'état de l'union, consécutif à son acquittement et les primaires démocrates catastrophiques de l'Iowa qui n'arrangent pas le parti.