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6 octobre 2025
LES CHIFFRES DE L'HÉCATOMBE SUR NOS ROUTES
6713 accidents de la route ayant coûté 74 milliards de francs CFA à l’Etat et 13 milliards de francs CFA aux assureurs fortement sollicités pour les réparations des sinistres, entre 2017 et 2018 !
L’impact des accidents de la circulation sur le portefeuille des compagnies d’assurances est au centre d’une grande réflexion à Saly-Portudal, depuis hier. Un atelier technique de restitution des résultats de l’enquête sur la typologie des causes d’accidents de la circulation (ETCAC-2017/2018), sur initiative du ministère des Finances et du Budget, a réuni les acteurs dans la cité balnéaire pour statuer sur les principales causes des accidents de la route et élaborer un dispositif de prévention adapté. Ainsi, au décompte, 6713 accidents, avec en moyenne 600 morts ont été enregistrés; avec une perte annuelle de 74 milliards de francs pour l’Etat du Sénégal, représentant 1 à 2% du Produit intérieur brut (PIB) et 13 milliards de francs pour les assureurs.
6713 accidents de la route ayant coûté 74 milliards de francs CFA à l’Etat et 13 milliards de francs CFA aux assureurs fortement sollicités pour les réparations des sinistres, entre 2017 et 2018 ! Le Sénégal paye un lourd tribut des accidents de la circulation qui crèvent 1 à 2% du Produit intérieur brut (PIB). C’est en substance ce qui ressort de l’atelier technique de restitution des résultats de l’enquête sur la typologie des causes d’accidents de la circulation (ETCAC2017/2018), à l’initiative du ministère des Finances et du Budget. Des autorités du ministère des Finances et celui des Transports, des assureurs, le Haut-commandement de la Gendarmerie, la Direction générale de la Police nationale, la Prévention routière, le Fonds de garantie automobile, les Syndicats des transports et des Associations des consommateurs participent à la concertation, depuis hier jeudi, pour «cerner les principales causes des accidents de circulation» et «élaborer un dispositif de prévention adapté». Makhtar Faye, le président de l’Association des Assureurs du Sénégal (AAS) qui a dévoilé ces chiffres sur le nombre grandissant des accidents de la circulation et leur lots de catastrophes a jouté que les pertes en vies humaines inestimables atteignent en moyenne 600 victimes par an. Pour lui, les assurances ont déboursé, pour les réparations des sinistres, la somme de 13 milliards de francs Cfa en 2019. Il n’a pas manqué de dire des informations utiles sur les affaires de réparations non exécutées par les compagnies d’assurances. Cela compte non tenu des dossiers non instruits, à causes de l’absence de procèsverbaux et de garantie liée à la limitation de la prime souscrite. Sur la diligence des règlements des sinistres entre compagnies d’assurances, le président de l’AAS a fait part de programme «Takhavoula» pour les constats et paiement en 24 heures des réparations des sinistres.
LA GENDARMERIE DENOMBRE 500 MORTS POUR 4000 ACCIDENTS
En outre, Monsieur Faye, insistant sur l’implication des assurances dans la gestion et la recherche des causes des accidents depuis une trentaine d’années, a expliqué que, au bout du compte, les sommes colossales investies dans la gestion des accidents et la prise en charge des victimes aurait pu servir à la construction de salles de classes, d’écoles et d’hôpitaux. Suffisant pour qu’il appelle les usagers de la route à adopter des comportements citoyens, faisant de nos routes des espaces de rêve, sans danger. Selon lui, les éléments de l’étude sont essentiels pour l’Etat qui envisage de mettre en place une Agence de la Sécurité Routière dans le cadre de sa mission de prévention et protection de la sécurité publique. Le Capitaine Mamadou Cissokho du Haut-commandement de la Gendarmerie nationale a salué la portée et l’importance des travaux d’enquête et de restitution a informé que la Gendarmerie a recensé 500 morts pour 4000 accidents, en plus d’un nombre important de blessés. Selon lui, le travail de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) participe à la détermination des causes des accidents et à faire de la prévention.
L’ETAT DES VEHICULES, UN FACTEUR FAVORISANT DES ACCIDENTS
Le Commissaire Divisionnaire Mamadou Bocar Ly de la Direction de la Sécurité Publique (DSP) qui a magnifié l’engagement de l’OQSF dans cette réflexion sur la typologie des accidents de la circulation, a insisté sur les actions de la Police nationale dont les services, sur l’ensemble du territoire national, remontent les données des accidents et participent à leur prise en charge. Pour lui, les conclusions des travaux de l’observatoire ont une haute portée et indexent des causes liées à l’état des véhicules, un facteur favorisant des accidents. L’expert financier Mme Ndèye Coura Sèye de l’OQSF du ministre des Finances, a insisté sur les orientations de l’enquête, le partage de l’enquête concentrée en grande partie sur les accidents de la circulation dont les causes préoccupent. A l’en croire, les accidents de la circulation constituent un fléau aux conséquences très graves et violentes. Leur impact sur les assurances et l’économie d’une manière générale ont poussé l’OQSF à s’investir dans la réalisation du travail présenté qui vise à doter les compagnies d’assurance d’outils pour une relativisation de la prime d’assurance, une baisse de la police d’assurance actuellement très chère. L’étude des causes des accidents sur des données fiables et la base de statistiques pointues a une incidence sur la gestion et la prise en charge des sinistres, selon elle. Ainsi, une fois les causes circonscrites, les remédiassions faites, cela va contribuer, à coup sûr, à la baisse des sinistres entraînant la baisse des primes.
LES COLLECTIVITES TERRITORIALES QUI ONT VERROUILLE LEURS ESPACES ET LA VISITE TECHNIQUE INDEXEES
Gora Khouma, le secrétaire général du Syndicat des Transports Routiers du Sénégal, revenant sur les causes et les solutions a souligné qu’un accident ne profite à personne. Selon lui, les collectivités territoriales ont verrouillé leurs espaces, excluant toute aire de repos pour les chauffeurs et les camionneurs. Mieux, elles prennent des arrêtés pénalisant les chauffeurs stationnant dans les villes. Ce qui fait des voitures partent d’un point A vers un point B sans repos. Toujours sur les causes, il a dénoncé les employeurs mus par le gain, exigeant de leurs employés des revenus importants et poussant ces derniers à se surpasser. Aussi, note-t-il que les compagnies d’assurance demandent des primes et sont impactées par les réparations des sinistres. Non sans inviter à réfléchir sur la visite technique, avec des véhicules n’en ayant pas droit qui réussissent à passer ce cap. Jean Pierre Dieng des Associations de consommateurs et membre de l’OQSF, a salué la participation des différents acteurs concernés à la rencontre de partage pour trouver des solutions et en arriver à une réduction des accidents de la circulation, au bénéfice de tous.
UNE DIVERSITE DE PLATEAUX ARTISTIQUES, POUR L’UNICITE DES CŒURS !
Le Festival international de Sédhiou (FIS) s’ouvre ce vendredi 7 février et pour trois jours d’affilée.
Le Festival international de Sédhiou (FIS) s’ouvre ce vendredi 7 février et pour trois jours d’affilée. C’est à l’initiative de la mairie de Sédhiou, avec l’impulsion du ministre-maire de la commune en charge de la Culture et de la Communication. Il donne ainsi corps aux instructions du Conseil des ministres décentralisé, tenu à Sédhiou en 2015, recommandant la revalorisation des Journées culturelles de Sédhiou. Le thème générique de cette première édition est «La diversité culturelle, facteur de cohésion sociale dans l’espace du Mandé», c’est-à-dire de la sous-région ouest africaine.
Le Comité d’organisation du festival rassure que «tout est fin prêt pour un très bon démarrage du Festival international de Sédhiou (FIS). Les équipes d’installation de logistique fixe comme les tribunes, les plateaux et autres espaces de prestations artistiques» ont mis les bouchées doubles, a déclaré, hier jeudi en fin d’après-midi, El Hadji Omar Kanté, le président de cette instance. Et de poursuivre sur l’opportunité de ce rendez-vous culturel : «nous nous réjouissons de cette bonne initiative du maire de la commune de Sédhiou, par ailleurs ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop. Il faut surtout faire observer que cette idée a été agitée en 2015 lors du Conseil des ministres décentralisé à Sédhiou qui avait donnée instruction à ce que Sédhiou soit doté d’un événement culturel d’envergure, dans le cadre de la relance des Journées culturelles de Sédhiou. Et c’est chose faite, grâce à la clairvoyance du président Macky Sall».
Le thème central de cette première édition est «La diversité culturelle facteur de cohésion sociale dans l’espace du Mandé». Cela implique de facto tous les pays de la sous-région ouest africaine vivants dans cet espace. «Des artistes viennent de toutes les collectivités territoriales du Sénégal, de la sous-région et de la diaspora», dit-il.
Dans sa dimension essentiellement culturelle, le directeur du Centre culturel régional de Sédhiou note que «c’est parti pour une très belle fête ici à Sédhiou, pendant trois jours. Hier jeudi, nous avons procédé au filage avec les troupes déjà présentes à Sédhiou. Il y a des gens qui vont animer des colloques, nous avons des festivaliers, des musiciens, les ballets de la région, Jante-Bi de Mama Sadio venant de Saint-Louis, Yankhoba Diaibaté, fils de feu Babou Diaibaté, grand koriste de Sédhiou et d’ailleurs. Nous avons aussi des slameurs qui viennent du Burkina Fasso, d’autres artistes sont venus de la Guinée-Bissau voisine, de la Gambie, du Mali, de la Guinée et de la diaspora».
En marge de ce festival international, une foire s’est ouverte aussi hier dans l’enceinte de la mairie de Sédhiou, toujours dans le sillage de créer des espaces d’échange et de raffermissement des relations sociales, gage de paix et de stabilité des peuples de l’espace du mandé.
31 PERSONNES PLACÉES SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Après la colère des manifestants, l’heure de la justice a sonné. Déférés mercredi, les 31 manifestants arrêtés lors de la violente journée du mardi ont été placés hier sous mandat de dépôt
Après les émeutes de ce mardi, la tension est encore palpable à SaintLouis malgré l’accalmie notée ces dernières 48h. En revanche, 31 manifestants arrêtés lors des échauffourées ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction.
Après la colère des manifestants, l’heure de la justice a sonné. Déférés mercredi, les 31 manifestants arrêtés lors de la violente journée du mardi ont été placés hier sous mandat de dépôt par un juge d’instruction près le Tribunal de grande instance de Saint-Louis. Curieu sement, seuls 4 pêcheurs, dont un mineur, figurent sur la liste des manifestants écroués hier, selon leur avocat Me Alioune Abatalib Guèye qui a fait face à la presse après l’audition de ses clients.
Selon les explications fournies par l’avocat, «tous les autres, parmi lesquels 12 mineurs, sont des tailleurs, receveurs de bus Tata, ambulants, élèves, élèves coraniques, des apprentis de camion frigorifique qui transportent le poisson et même des badauds, bref, des gens qui n’ont rien à voir avec les manifestations». Il rappelle même que les 4 pêcheurs ne sont pas originaires de la Langue de Barbarie. Me Guèye précise : «Aucun manifestant n’a en vérité été appréhendé à Guet-Ndar sur le théâtre des opérations.»
En outre, il a également déploré «que trois des manifestants aient été molestés dont un tailleur, un élève et un badaud. Ce qui est aussi regrettable qu’on ait visé une infraction criminelle au lieu du flagrant délit, alors qu’aucune habitation n’a été brûlée en vérité. Cette affaire ne méritait pas d’aller à l’instruction».
Sans doute, le juge fait allusion au Centre des archives et de la documentation (Cda) de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs). Aujourd’hui, la situation est encore volatile malgré les discussions entamées pour arriver à une désescalade.
En attendant, la vieille ville est toujours sous haute surveillance. Même si le légendaire quartier de GuetNdar a retrouvé sa tumultueuse vie, il y a encore des voitures de police et de gendarmerie stationnées un peu partout, des éléments des Forces de l’ordre positionnés dans les endroits stratégiques, le pont Moustapha Malick Gaye toujours fermé aux véhicules.
C’est le décor de la ville de Saint-Louis, transformée en véritable forteresse depuis la survenue des évènements du mardi, marquée par des violences provoquées par les pêcheurs de la Langue de Barbarie réclamant des licences de pêche. Une situation qui a fini d’installer une tension permanente dans l’île, à Guet-Ndar et environs. L’accal mie notée ces dernières 48 heures n’a pas en effet empêché les autorités judiciaires de continuer les procédures contre les manifestants arrêtés qui ont passé hier leur première nuit en prison.
GORGUI SY DIENG TRANSFERE CHEZ LES GRIZZLIES DE MEMPHIS
Après sept ans passés avec les Timberwolves de Minnesota, Gorgui Sy Dieng va désormais migrer vers les Grizzlies de Memphis.
Après sept ans passés avec les Timberwolves de Minnesota, Gorgui Sy Dieng va désormais migrer vers les Grizzlies de Memphis. La franchise américaine, dans le souci «d’équilibrer son effectif» a décidé d’envoyer l’international sénégalais à Tennessee pour récupérer le pivot de Memphis, James Johnson, informe BasketUsa.
Après sept années passées à Minnesota, Gorgui Sy Dieng va prendre la direction des Grizzlies de Memphis. Après avoir échangé l’ex-extérieur, Bruno Caboclo contre un intérieur, Jordan Bell, Minnesota a cette fois envoyé le pivot sénégalais dans la ville de Tennessee pour récupérer James Johnson. Un transfert qui, informe le site Basketusa, citant ESPN, obéirait à une volonté de la franchise «d’équilibrer son effectif».
Une opération presque blanche au niveau financier, poursuit la même source, puisqu’il reste encore à Gorgui Dieng une année à 17 millions de dollars et que James Johnson possède une «player option» à 15.8 millions, pour l’an prochain.
Pour sa septième saison à Minnesota, le pivot des Lions était pourtant parti pour terminer la saison régulière de la Nba. Malgré un temps de jeu de plus en plus réduit sur les parquets et fortement concurrencé dans son poste, Gorgui Sy Dieng avait entretenu l’espoir de rester dans le cinq majeur des Timberwolves. Ce qui était entrevu suite à la blessure au genou de Karl-Anthony Towns.
Suppléant, la star des Wolves de Minnesota, Gorgui Sy Dieng, n’avait pas manqué d’enchaîner les performances pour ensuite, permettre à son équipe de renouer avec la victoire. Mais, les résultats de la franchise ne suivront pas.
Le basketteur sénégalais, non plus, ne manquait pas de concurrents à son poste. Au début de cette saison 2019-2020, Gorgui Sy Dieng, rappelle t-on, occupait la 4e place au classement des joueurs les mieux payés chez les Timberwolves Minnesota.
Le pivot des Lions du Sénégal devrait percevoir environ 17 millions dollars (10 milliards Fcfa), soit une augmentation de 11% par rapport à l’exercice 2018-2019.
LE PROCUREUR PLAIDE LE CLASSEMENT SANS SUITE DU DOSSIER
La double plainte pour escroquerie du leader du parti Pastef contre l’ancien Directeur des Domaines, Mamour Diallo, Tahirou Sarr et les membres de la Commission d’enquête parlementaire risque d’être classée sans suite.
Du nouveau dans l’affaire dite « 94 milliards » qui oppose Ousmane Sonko a Mamour Diallo.
La double plainte pour escroquerie du leader du parti Pastef contre l’ancien Directeur des Domaines, Mamour Diallo, Tahirou Sarr et les membres de la Commission d’enquête parlementaire risque d’être classée sans suite. C’est en tout cas le souhait du Procureur, Serigne Bassirou Guèye qui en a fait une requête auprès du Doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance de Dakar.
D’après le journal l’Observateur, le Procureur, pour défendre sa posture, a requis le refus d’informer. Son réquisitoire, selon la source, a été fondé sur le défaut de qualité à agir de Ousmane Sonko dans cette affaire, en visant les dispositions de l’article 2 du code de procédure pénale qui stipule que : « l’action civile en préparation de dommage causé par toute infraction appartient à tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement causé par l’infraction ».
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LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM
REVUE DE PRESSE ZIK FM du VENDREDI 07 FEVRIER 2020 Avec Ahmed Aidara
Dakar, 7 fev (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant aux conséquences des accidents sur les routes, l’économie, entre autres.
Sud Quotidien met en exergue les accidents de la circulation au Sénégal et parle des ‘’chiffres de l’hécatombe’’. Le journal rapporte qu’en moyenne 600 morts sont enregistrés avec une perte annuelle de 74 milliards de francs Cfa pour l’Etat, représentant 1à 2% du PIB, et 13 milliards de francs Cfa pour les assureurs.
Les accidents de la circulation coûtent près de 74 milliards de francs CFA par an au Sénégal, soit 1 à 2% du Produit intérieur brut (PIB), a révélé jeudi le directeur exécutif de l’Association des assureurs du Sénégal (AAS), Matar Faye.
’’Les accidents de la circulation, qui constituent un véritable fléau, coûtent excessivement cher à notre pays. C’est 1 à 2% de notre PIB et presque 74 milliards de francs qui sont dépensés en termes de réparation, d’indemnisation, d’immobilisation des véhicules mais également, en termes d’assurance", a-t-il dit.
Il intervenait à Saly-Portudal (Mbour, ouest), à l’ouverture d’un atelier de partage et de validation du rapport d’analyse de l’enquête sur la typologie des causes d’accidents de la route, à l’initiative de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).
’’Les accidents de la route constituent l’une des principales causes de décès au Sénégal. D’autant que chaque année, on enregistre 4000 accidents qui causent la mort de 600 personnes et entrainent des dégâts matériels estimés à 74 milliards de francs Cfa’’, écrit L’As.
Le Témoin souligne que l’Etat ‘’n’entend guère laisser le marché de la distribution des produits pétroliers aux multinationales et aux privés nationaux’’. ‘’Dans le sillage des premiers barils attendus en 2023, il va, à travers la Holding Petrosen éclatée en trois entités-Petrosen holding, Petrosen aval (distribution) et Petrosen E&P (exploration)-développer un réseau de stations-service à travers le territoire national’’, écrit le journal.
Source A fait un décompte non exhaustif des déplacements du chef de l’Etat à l’étranger et souligne que Macky Sall est un voyageur ‘’devant l’éternel’’. ‘’D’après les statistiques non exhaustives de Source A, rien qu’entre le 12 mars 2019 et le 04 février 2020, Macky Sall a effectué une trentaine de voyages. Soit une moyenne de 2,72 voyages par mois’’, lit-on dans la publication.
‘’Des réunions internationales, aux visites de courtoisie, en passant par les forums, les cérémonies d’investitures de ses homologues et les activités sportives, (le chef de l’Etat) ne rate rien (…)’’, dit le journal.
Dans La Tribune, Thierno Alasssane Sall, président du parti La République des valeurs (opposition) et ancien ministre de l’Energie, donne les raisons de l’augmentation des coûts de l’électricité. ‘’Il clame que l’augmentation de l’électricité est une injonction de la Banque mondiale pour que le Sénégal puisse bénéficier d’un prêt de 180 millions de dollars soit 107 milliards 600 millions de francs Cfa’’, écrit le quotidien.
Libération rapporte que deux suspects ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur la mort d’un jeune américain à Kahone (Kaolack). Mohamed Cissé et son père ont été attaqués, dans la nuit du mardi au mercredi 22 janvier, dans leur maison par des individus armés. Le jeune homme avait succombé à ses blessures à l’Hôpital régional de Kaolack où son père reçoit des soins.
Enquête soulève la problématique de la dette intérieure qui a provoqué ‘’un drame social et économique dans le secteur des BTP’’. ‘’Malgré les multiples chantiers lancés par l’Etat, les entreprises sénégalaises du BTP plongent, jour après jour, dans le gouffre du fait de la dette que leur doit le Trésor public. Une véritable bombe sociale si l’on sait que ces dernières emploient des milliers de Sénégalais et tirent la croissance économique du PIB’’, écrit le journal.
Oumy Ndour démissionne de la Rts
Une grosse perte pour la Rts. La talentueuse Oumy Ndour a formellement démissionné de la boite. Elle avait disparu des radars, mais d’après des sources de «L’As», elle gérait une plateforme très suivie, dénommée Ladys club et qui dispose d’ailleurs d’un magasine. En tous cas, la télévision nationale a connu des départs ces derniers temps, dus à des frustrations professionnelles.
Prolongation du «cleaning day»
Les premières convocations à la Police concernant les heurts entre apéristes survenus lors du «cleaning day» à Pikine-Ouest sont tombées. En fait, les partisans du maire de Pikine-Ouest Pape Gorgui Ndong et les militants du Directeur des Ressources Humaines de l’Ageroute, Cheikh Tidiane Thiam, se sont affrontés lors du «cleaning day». Il s’en est suivi des plaintes. Des sources de «L’As» renseignent que Aliou Camara, Ousseynou Ndiaye et Rokhaya Diop sont convoqués aujourd’hui dans la matinée à la Police de Pikine sur le différend qui les oppose à Madani Tall Guèye, responsable de la zone 05 de l’Apr de Pikine Ouest et proche de Cheikh Tidiane Thiam.
Le Sytjust menace d’aller en grève
Les travailleurs de la justice menacent d’observer un arrêt collectif de travail pour protester contre l’attitude des autorités qui tardent à prendre en charge leurs préoccupations. Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) a d’ailleurs déposé, hier, un préavis de grève pour exiger du Gouvernement la mise en œuvre des protocoles d’accords signés. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Me Aya Boun Malick Diop et Cie estiment qu’au-delà du délai légal d’un mois, s’ils ne reçoivent pas de réponses probantes, ils vont entamer un mouvement d’humeur. Et cela pour une période d’une année, à compter de la date de dépôt de ce préavis. Entre autres doléances, le Sytjust réclame la mise en œuvre définitive du protocole d’accord du 17 octobre 2018 portant sur l’augmentation de l’indemnité de participation à la judicature ; l’octroi de la prime d’assistance judiciaire ; la publication au Journal officiel des décrets portant l’entrée en vigueur formelle des nouveaux droits de délivrances des actes judiciaires et l’uniformisation de leur application sur l’ensemble des greffes des juridictions du Sénégal. Les travailleurs de la justice réclament aussi la formation et le reclassement de leurs collègues dans leurs corps respectifs.
Sécurité à Saint-Louis
Après les échauffourées de mardi dernier, l’accalmie est revenue à Saint-Louis. Les populations de Guet-Ndar et de la Langue de Barbarie se sont repliées. Hier, durant toute la journée, aucune protestation n’a été notée de leur côté. Une médiation est menée par des hommes religieux. Et tout porte à croire que la paix va revenir. Quoiqu’il en soit, les forces de l’ordre veillent toujours au grain. Un important dispositif de sécurité est déployé. Plusieurs véhicules de la gendarmerie sont venus en renfort.
Colonel Kébé
Restons à Saint-Louis pour dire que le colonel à la retraite Abdourahim Kébé a failli être la victime collatérale des échauffourées entre forces de l’ordre et pêcheurs de Guet-Ndar. Alors qu’il est allé à la rencontre des pêcheurs qui n’ont pas encore déposé les armes pour une médiation, le colonel Kébé a été arrêté par la police. On lui reproche d’avoir participé à un rassemblement non autorisé. Il a été libéré plus tard par les limiers.
Alioune Ndoye attendu
Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye est attendu à Saint-Louis aujourd’hui. Il va non seulement constater de visu les dégâts causés par la furie des pêcheurs, mais aussi rencontrer les responsables de la communauté des pêcheurs. Alioune Ndoye sera dans la capitale du nord puisqu’il est porteur d’un message important du chef de l’Etat. Il fera une importante déclaration, trois jours après les incidents entre forces de l’ordre et populations réclamant la délivrance des 400 licences de pêche.
Commerçant escroc
Plus rusé que le commerçant M. Nd., on meurt! Le gars fait le tour de commerçants grossistes pour prendre de la marchandise engageant jusqu’à hauteur d’une dizaine de millions. Après avoir récupéré la marchandise, il disparaît dans la nature. Mais sa cavale a été de courte durée puisque les limiers du Commissariat d’arrondissement de Thiaroye lui ont mis le grappin dessus. Le commerçant qui excelle dans l’escroquerie a été alpagué à la suite de nombreuses plaintes. Il sera déféré au parquet pour escroquerie et abus de confiance.
La Feder tend la main au G7 et G20
La Feder, regroupant une dizaine d’organisations syndicales d’enseignants, tend la main aux syndicats du G20 et du G7. La Feder considère que pour lutter plus efficacement pour la satisfaction des revendications des enseignants, il faut mutualiser les forces.
Thierno Bocoum
Alors que le gouvernement hésite sur le rapatriement des 13 étudiants de Wuhan, Thierno Bocoum a fait une note, hier, pour leur témoigner sa compassion. Il espère que la déclaration du président de la République selon laquelle l’Etat du Sénégal n’a pas les moyens de les rapatrier n’était qu’une erreur de communication. Il souhaite que le chef de l’Etat se rende compte à temps de son erreur et qu’il se mette au travail pour les extirper du piège de Wuhan. Selon le leader du mouvement AGIR, si les autorités les abandonnent, ils doivent sachent que le Seigneur ne les abandonnera jamais. Et que tant qu’il y a la vie, il y a de l’espoir. Il leur demande ainsi de ne pas se laisser ébranler par le débat autour de leur rapatriement au pays. Thierno Bocoum prie pour qu’ils aient la force de continuer à tenir le coup.
5 millions de faux billets
La quarantaine bien sonnée, la dame Khadidiatou Dabo ne rêve que d’une seule chose : être maman. Après plusieurs années de mariage, elle n’a pas connu la joie de la maternité. Pour réaliser son rêve, elle a sollicité les services des marabouts. C’est ainsi qu’elle a dépensé l’argent que lui a confié sa sœur qui vit à l’étranger pour rémunérer les marabouts. Lorsque sa sœur l’a appelée pour lui réclamer son argent, elle n’a pas trouvé mieux à faire que de verser dans le faux monnayage par le canal de Joshua Adonon. Ce dernier lui remet donc 5 millions de francs Cfa en faux billets. Malheureusement, à la suite d’une dénonciation anonyme, Khadidiatou Dabo est arrêtée à son domicile par la Police qui alpague également son compère Joshua Adonon. Jugés hier devant le tribunal Correctionnel de Dakar pour association de malfaiteurs et fabrication de faux billets, les deux mis en cause risquent 6 ans de prison dont 6 mois ferme. D’autant que c’est le réquisitoire fait par le parquet qui a demandé la relaxe pour le délit d’association de malfaiteurs et la requalification du délit de fabrication de faux billets de banque en mise en circulation de signes monétaires contrefaits. Kadidiatou Dabo et son Co prévenu seront fixés sur leur sort le 20 février prochain.
Inna Diagne poursuivie par son ex-amant
Agent municipal à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur, Inna Diagne risque gros. En complicité avec son mari Moctar Ndiaye, elle a modifié l’extrait de naissance de son fils Ibrahima Diop issu de sa relation avec Djibril Diop (son ex-amant. En effet, la dame et son mari ont fait établir de nouveaux papiers pour le petit en le faisant passer pour le fils de Moctar Ndiaye. Informé du changement de nom de son fils qui est devenu Ibrahima Ndiaye (en lieu et place de Ibrahima Diop), Djibril Diop a décidé de poursuivre Inna Diagne et son époux Moctar Ndiaye pour faux, usage de faux et complicité portant sur un document administratif. A la barre hier, Inna Diagne a reconnu sa relation amoureuse avec Djibril Diop durant 6 ans. Toutefois, elle a soutenu mordicus que ce dernier n’est pas le père de l’enfant en ce sens qu’elle avait également une liaison avec Moctar Ndiaye, son actuel mari. «Celui-ci est le père biologique de mon fils», a-t-elle clamé.
Inna Diagne poursuivie par son ex-amant (bis)
Interrogé à son tour, Moctar Ndiaye abonde dans le même sens : « On a eu une relation amoureuse dans les années 2000, mais c’est tardivement que j’ai su que j’étais le père biologique. J’ai entrepris toutes les formalités nécessaires pour donner mon nom à mon fils dont je venais de faire la découverte. C’est ainsi que j’ai obtenu un acte de naissance lors d’une audience foraine tenue à la mairie de Bourguiba», renseigne-t-il. Les vérifications effectuées au niveau du Centre d’état civil de Le Dantec montrent que l’extrait produit par Djibril Diop ne souffre d’aucune contestation dans sa validité dans la mesure où il a été régulièrement transcrit dans le registre des actes de naissance dudit hôpital. Par contre, celui présenté par Inna Diagne n’a pas été obtenu suivant une procédure adéquate dans la mesure où la déclaration est suspicieuse, car étant faite le 30 janvier 2001 qui correspond à un dimanche, jour non ouvrable. Par conséquent, la mairie n’a pas pu transcrire d’acte de naissance. Etant donné qu’il ne s’agit pas d’une déclaration tardive de naissance, elle a été gardée à vue et déférée au parquet. Ce dossier a été renvoyé au 11 février prochain pour la comparution du plaignant.
Police
Depuis quelque temps, les forces de défense et de sécurité multiplient les opérations de sécurisation dans le pays. C’est ce cadre que la Direction de la Sécurité Publique (DSP) a mené des opérations de sécurisation sur l’étendue du territoire national dans la nuit du 05 au 06 février. L’opération a été un succès, puisque les limiers ont interpellé 279 individus pour diverses infractions. Aussi, 23 cornets de chanvre indien ont été saisis, 61 véhicules mis en fourrière, 49 motos immobilisées et 942 pièces saisies.
Un camion calciné
Les installations du poste de péage de Kirène ont été complétement calcinées par un incendie hier vers 14h. D’après nos confrères de «Rfm», c’est un camion qui a pris feu au niveau du poste de péage de Kirène. Et les flammes se sont rapidement propagées emportant toutes les installations. Aucun blessé n’a été enregistré, mais les dégâts matériels sont importants.
Yankhoba Diattara
Le vice-président du Conseil Départemental de Thiès, par ailleurs secrétaire national de Rewmi en charge de la vie politique et directeur des structures, a réagi à la sortie du Président Macky Sall concernant les étudiants sénégalais résidant à Wuhan, en Chine. Selon Yankhoba Diattara, les propos du chef de l’Etat constituent un aveu d’échec dans la prise en charge des problèmes liés à la protection des Sénégalais de l’extérieur. Le responsable de Rewmi estime que la déclaration de Macky Sall a semé le désespoir et la déception de nos compatriotes vivant à Wuhan. «Mais le Sénégal est un grand pays et ses fils sauront relever les défis. Ces étudiants ne seront pas abandonnés», rassure Yankhoba Diattara. En tant qu’ancien dirigeant du mouvement étudiant à l’université de Dakar, premier président de la Coordination des Etudiants Thiessois (Cet), Yankhoba Diattara a exprimé sa solidarité aux étudiants sénégalais bloqués en Chine plus particulièrement à Wuhan, épicentre de l’épidémie du Coronavirus.
Pr Mary Teuw Niane
Le professeur Mary Teuw Niane sera aujourd’hui à Saint-Louis. L’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et candidat à la mairie de Saint-Louis envisage de descendre sur le terrain pour une œuvre sociale. Il va remettre un conteneur de médicaments et de matériels à l’hôpital régional de Saint-Louis, grâce à ses partenaires français. La réception est prévue aujourd’hui. Le matériel, composé de lits de dernière génération, de couveuses … est d’une valeur de 150 millions Fcfa.
Bamba Kassé
Pluie de soutiens au secrétaire général du Synpics. Après la coalition des centrales syndicales, c’est au tour de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) de condamner avec la dernière énergie les mesures prises par le directeur général de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) à l’encontre de Mouhamadou Bamba Kassé. Pour les jeunes reporters, cette décision est d’autant plus incompréhensible qu’elle survient dans un contexte où les plus hautes autorités s’emploient à rétablir la justice dans ce média public qui, de tout temps, a joué un rôle important dans le rayonnement de la presse nationale. Ils préviennent que la stratégie d’intimidation ne prospèrera. Ainsi, la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal appelle la direction à se concentrer sur la restructuration de l’APS, au lieu de s’en prendre à des agents émérites qui ont contribué à faire de cette entreprise publique ce qu’elle est devenue.