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27 juillet 2025
LES LIONS BATTENT LES EMIRATS ET SE QUALIFIENT EN QUART DE FINALE
L’équipe du Sénégal de beach soccer a battu mardi celle des Emirats arabes unis sur la marque de 3 à 1 dans le cadre de la coupe du monde de la discipline, qui se déroule actuellement au Paraguay.
Dakar, 26 nov (APS) - L’équipe du Sénégal de beach soccer a battu mardi celle des Emirats arabes unis sur la marque de 3 à 1 dans le cadre de la coupe du monde de la discipline, qui se déroule actuellement au Paraguay.
Les protégés de l’entraîneur Ngalla Sylla valident ainsi leur ticket pour les quarts de finale de cette compétition.
Les Lions de beach soccer avaient battu dimanche la Biélorussie sur la marque de 7 buts à 2.
Lors de sa première sortie, l’équipe nationale s’était inclinée (7-8) devant la Russie.
LA FRANCE POURRAIT UTILISER L'ARGENT DES "BIENS MAL ACQUIS" POUR FINANCER LE DÉVELOPPEMENT
C’est ce que propose un rapport parlementaire remis à la garde des sceaux. L’AFD serait chargée de trouver des « projets adaptés, au plus près des populations »
Le Monde Afrique |
Laurence Caramel |
Publication 26/11/2019
La France s’achemine, lentement mais sûrement, vers la création d’un cadre juridique spécifique pour restituer aux populations spoliées les « biens mal acquis » par des dirigeants étrangers peu scrupuleux dans la gestion des deniers publics. Mardi 26 novembre, les députés Laurent Saint-Martin (La République en marche) et Jean-Luc Warsmann (UDI, Agir et indépendants) ont remis à la garde des sceaux, Nicole Belloubet, le rapport commandé au printemps par le premier ministre sur l’évaluation des dispositifs d’identification, de confiscation et d’affectation des avoirs criminels. Cette mission faisait suite à l’adoption par le Sénat de la proposition de loi sur l’affectation des avoirs issus de la corruption internationale déposée par le sénateur Jean-Pierre Sueur (PS).
Dans ce rapport dont le champ de réflexion est plus large que celui des seuls « biens mal acquis », les deux parlementaires suggèrent qu’une fois le délit sanctionné par la justice, le ministère des affaires étrangères prenne le relais pour conclure un accord de restitution avec l’Etat du pays dont les fonds ont été détournés. Puis l’Agence française de développement (AFD) aurait en charge sa mise en œuvre, en proposant un « bouquet de projets adaptés, au plus près des populations, dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’accès à l’eau… ».
« Il s’agit de faire du sur-mesure »
Les députés, qui ont retenu un mécanisme inspiré de celui appliqué en Suisse, précisent que dans les pays où l’AFD ne serait pas implantée, il serait possible de se tourner vers d’autres institutions de développement comme la Banque mondiale. L’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Afrasc) serait le troisième pilier de cette cellule spéciale sur les « biens mal acquis ». Cet établissement public a, entre autres missions, celle d’exécuter les saisies d’avoirs ou de biens ordonnées par la justice.
« Il s’agit de faire du sur-mesure et ce sera au Quai d’Orsay de se montrer inventif pour trouver, au cas par cas, des solutions diplomatiques qui permettent à l’Etat d’origine de rester dans la boucle », explique Laurent Saint-Martin, tout en reconnaissant que dans certains cas, cela pourrait s’avérer complexe voire impossible. Actuellement, la seule option offerte par les conventions internationales dont la France est signataire est de restituer les fonds saisis à l’Etat victime, sans aucune garantie que l’argent ne soit pas de nouveau détourné à des fins personnelles par les dirigeants.
Mais imagine-t-on la Guinée équatoriale, dont le vice-président, Teodorin Obiang, a été condamné en octobre 2017 par le tribunal de grande instance de Paris à trois années de prison et 30 millions d’euros d’amende avec sursis, pour avoir blanchi entre 1997 et 2011 une somme estimée à 150 millions d’euros, se prêter de bonne grâce à une discussion ? Cette condamnation est la première – et la seule à ce jour – prononcée par la justice française dans une affaire de « biens mal acquis », alors que deux autres procédures en cours visent le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso, et l’ancien président du Gabon, feu Omar Bongo. Le procès en appel de M. Obiang, premier responsable politique étranger à avoir été condamné en France, s’ouvrira le 11 décembre.
« Même dans les situations les plus difficiles, il peut être de l’intérêt pour l’Etat de voir la France financer certains projets de développement », veut croire le député.
« Ce n’est pas un don mais une dette »
Pour les ONG qui portent depuis des années la bataille contre les « biens mal acquis », il était aussi important que le dispositif imaginé ne conduise pas simplement à augmenter le budget de l’aide au développement. « L’argent qui pourrait être restitué n’est pas un don de la France. C’est une dette à l’égard des populations victimes et son utilisation doit donc être rigoureusement fléchée et répondre à leurs attentes », souligne Marc-André Feffer, président de Transparency International France.
Les recommandations des parlementaires vont dans ce sens, en proposant la création d’une ligne spécifique au sein du budget de l’Etat et dans les opérations de l’AFD, qui devra rendre compte chaque année de l’utilisation des fonds reçus de l’Agrasc. La façon dont les représentants des sociétés civiles locales pourraient être associés au choix des projets de développement reste en revanche floue.
La balle est maintenant dans le camp du gouvernement pour accélérer le calendrier.
LE BALLON D’OR 2019 À L’HEURE DE L’INTOX
Après des informations parues dans la presse africaine le week-end dernier et faisant état de la désignation de la star sénégalaise Sadio Mané comme Ballon d’or 2019, c’est au tour du quotidien catalan Mundo Deportivo de sortir un article ce mardi
Les jours qui apportent invariablement leur lot de révélations sur le futur lauréat du Ballon d’or 2019 de France football, qui sera connu le 2 décembre prochain à Paris (France).
Après des informations parues dans la presse africaine le week-end dernier et faisant état de la désignation de la star sénégalaise Sadio Mané comme Ballon d’or 2019, c’est au tour du quotidien catalan Mundo Deportivo de sortir un article ce mardi.
Dans cet article, le journal annonce que l’Argentin Lionel Messi, capitaine du FC Barcelone, va recevoir son sixième Ballon d’or au soir du 2 décembre, au théâtre du Chatelet à Paris (France).
D’ailleurs, le journal soutient que le leader technique des Lions n’apparaitrait même pas dans le trio de tête du Ballon d’or 2019.
Cette annonce du journal arrive un jour après l’interview du coach allemand des vainqueurs de la Ligue des champions 2019.
Jürgen Klopp, l’entraîneur de Liverpool (élite anglaise), a soulevé le courroux des supporters du leader technique des Lions en mettant devant ce dernier, Lionel Messi et le défenseur néerlandais des Reds, Virgil Van Djik.
Comme pour le journal catalan, le site spécialisé ayant annoncé la désignation de Sadio Mané, s’est voulu plus précis en évoquant la présence à Liverpool d’une équipe de France football.
Selon la publication en ligne, France football aurait déplacé une équipe de reporters pour l’interview du futur lauréat et des prises de vue pour illustrer les articles qu’il devrait consacrer au supposé lauréat.
L’hebdomadaire spécialisé procède de la même manière pour chaque lauréat, puisque ce dernier fait la "une" d’un numéro spécial évoquant son couronnement.
Quelques jours plus tôt, la presse italienne était aussi allée de ses révélations en écrivant que l’attaquant portugais, Cristiano Ronaldo, qui joue dans le championnat transalpin depuis la saison dernière, devrait gagner le Ballon d’or 2019.
En définitive, chacun y va de son commentaire et de ses révélations au sujet de ce Ballon d’or 2019, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il est âprement disputé.
Les deux vedettes, Messi et Ronaldo, n’ayant pas écrasé la concurrence comme en 2018, les paris sont ouverts jusqu’au 2 décembre, date de l’officialisation du Ballon d’or 2019.
En attendant, comme le Croate Luca Modric, Sadio Mané, en raison de sa saison exceptionnelle, et son coéquipier Virgil Van Djik peuvent encore y croire, tout comme les supporters et les décideurs de la Premier League.
Parce qu’en définitive, l’un des grands arguments de vente des droits de retransmission des principales ligues européennes, se mesure à l’aune des têtes couronnées évoluant sur ses pelouses.
La Liga espagnole a longtemps surfé là-dessus quand Ronaldo au Real Madrid et Messi au FC Barcelone se tiraient la bourre.
Et à c’est ce niveau qu’il faut comprendre les sorties au scalpel du président de la Liga espagnole, Javier Tebas, contre le Paris-Saint-Germain, quand ce dernier avait arraché le Brésilien Neymar au FC Barcelone, en 2017.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
LE SÉNÉGAL, UN BAZAR
EXCLUSIF SENEPLUS - Quatre féminicides en moins de deux mois. La route continue d’enregistrer quotidiennement son lot de morts. La criminalité explose sans que le gouvernement ne puisse l'endiguer
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 26/11/2019
Plus de 1000 kg de cocaïne saisie en moins cinq mois dans le port de Dakar, vol des munitions de 4500 cartouches d’AK-47 de l’armurerie de la base militaire sénégalaise de Ouakam, faux monnayage, blanchiment d’argent, affaire des 94 milliards, trafic de faux médicaments, violence mortifère récurrente faite aux femmes et aux enfants, prorogation du mandat des élus locaux, mal-gouvernance des ressources naturelles, fréquence des scandales financiers, débat manipulatoire sur le 3e mandat, trafic de faux billet, hausse du prix de l’électricité, promotion de l’homosexualité et de la franc-maçonnerie, voilà le triste décor qu’offre le Sénégal à la face du monde. Notre pays est devenu le capharnaüm de tous les vices pour ne pas dire un véritable foutoir. Et pendant que le Sénégal sombre dans ces vices et autres exactions, le président de la République pérégrine et présente le Sénégal comme un pays de cocagne où tout coule en abondance.
Dans un faux élan de patriotisme, notre président organise une cérémonie majestueuse pour réceptionner dans la maison de la République un objet métallique dont l’authenticité est même niée par un des descendants de son pseudo-propriétaire. Mais que l’on ne prenne pas les Sénégalais pour des ignares ! On savait bien que derrière ce sabre, scintillaient des missiles et des patrouilleurs hauturiers OPV 58 que l’auguste France nous a vendus. Dans la même foulée, Macky Sall a organisé bon an, mal an le Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique. Il faut féliciter nos forces de défense et sécurité du fait que le Sénégal est le seul pays de la sous-région à échapper pour l’instant aux attaques dévastatrices des terroristes.
Mais quid de notre sécurité intérieure ? Quatre féminicides en moins de deux mois. Le 1er octobre, une femme âgée d’une quarantaine d’années est retrouvée morte, dans un bassin, sur le site du Technopole de Dakar. Le 23 octobre 2019, dans la banlieue dakaroise, Dakar, Yacine Sané, une jeune dame de 30 ans qui se rendait à son travail, aux environs de 6 heures du matin, victime d’agression, tombe du car à bord duquel elle voyageait et meurt peu après. Le 2 novembre à Touba, Khady Sèye, la trentaine est poignardée à mort par son colocataire qui l’accusait de lui avoir jeté un sort. Le 13 novembre, Aminata Kâ, 22 ans, est rentrée chez elle à Malika après une batterie d'examens médicaux. Épuisée, elle n'a pu préparer, comme chaque soir, le repas. Son mari s'est saisi de ce prétexte pour la rouer de coups pendant deux heures jusqu'à ce que mort s’ensuive.
Quant à la route, elle continue d’enregistrer quotidiennement son lot de morts. Entre janvier et août 2019, il a été dénombré 430 morts et 18.390 blessés et cela dans l’indifférence de nos autorités préposées à notre sécurité. Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, plutôt préoccupé par l’agenda politique de son patron, s’échine à reporter les élections locales avec les plénipotentiaires oisifs de l’opposition collaborationnistes réunis autour du deal politique. Aujourd’hui, tous les Sénégalais ont le sentiment que leur gouvernement reste impuissant face à la montée des périls de la violence et de l'insécurité.
Pendant que le chef suprême des armées dote notre pays d’armement lourd composé de chars et d’avions, de fusils M4A1, de patrouilleurs, de missiles pour sécuriser ses frontières et ses installations pétro-gazières, aucun effort d’envergure n’est fait pour faire reculer le grand banditisme qui terrorise les paisibles citoyens. Le sentiment d’insécurité des Sénégalais, qui reste à un niveau très élevé, provient plus de la délinquance, du banditisme et des incivilités quotidiennes que de la menace terroriste. Les citoyens, subissant impuissamment la violence récursive mortifère, ont le sentiment d’être laissés à eux-mêmes par ceux-là qu’ils payent pour assurer leur sécurité. La criminalité explose sans que le gouvernement ne puisse l'endiguer. Pourquoi diantre nos autorités refusent de faire face à cette ultra-violence quand on sait que notre pays vit quotidiennement au rythme des vols, agressions, vols, meurtres ?
Pourtant le 22 mai dernier, le chef de l’Etat, lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, avait annoncé la tenue d’un Conseil présidentiel sur la sécurité des personnes et des biens au début du mois d'août. Il rappelait « l'impératif du renforcement de la sécurité dans un contexte marqué par la recrudescence dangereuse de la délinquance et des crimes, la persistance des accidents routiers mortels, les incendies et les effondrements de bâtiments ». Finalement, notre président a préféré aller se prélasser sur la Côte des Basques de Biarritz pendant que son ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, était en villégiature dans le Saloum dans la somptueuse réserve naturelle animalière de Fathala en compagnie de ses « lions ». Et voilà jeté aux calendes grecques le Conseil présidentiel sur l’insécurité que les Sénégalais attendaient tant pour trouver remède à leurs angoisses sécuritaires.
Le 3 juin dernier, lors de la cérémonie de levée des couleurs, le président de la République, Macky Sall, indigné certainement par les meurtres abjects de Bineta Camara à Tamba et Coumba Yade à Thiès, avait annoncé qu’un projet de loi visant la criminalisation du viol et de la pédophilie serait avant fin octobre 2019 soumis à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, les viols et crimes continuent de plus belle – au mois de septembre, deux enfants âgés respectivement de 4 et 2 ans ont été sauvagement égorgés dans leur chambre à Touba – et toujours pas l’ombre de ce projet de loi !
Au lieu de renforcer des mesures punitives sur cette insécurité grandissante et sur le trafic de la drogue dont souffrent plus les populations, le président Sall préfère nous divertir avec un projet de loi sur l’insalubrité et l’encombrement réprimant les urines et déjections, les dépôts de gravats et le lavage des voitures sur la voie publique. Cet échec dans la gestion des déchets est aussi une preuve de l’échec des communes à qui l’Etat a transféré cette compétence dans leur mission première de garantie d'un environnement sain et d’un cadre de vie adéquat aux citoyens.
Quand il s’agit d’organiser le Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique sous les auspices de la France, la date est religieusement respectée mais quand il s’agit tenir un Conseil présidentiel sur la sécurité intérieure ou de voter une loi sur le viol, la pédophilie ou le trafic de la drogue, peu importe ! Par conséquent, les criminels peuvent, sans être inquiétés, continuer de zigouiller les citoyens sans défense et les trafiquants de tout poil de trouver toutes les facilités dont ils ont besoin, particulièrement dans le domaine du blanchiment de l'argent sale issu du trafic de drogue. Le député et président du Parlement de la Cedeao, Moustapha Cissé Lo, ne dira pas le contraire.
Le sol soluble de Bel Air est préparé, près des os du héro bien aimé. C'est ici la demeure éternelle. Après la collecte des saisons, Collette rejoint la maison, fluette silhouette de Verson. Ombre du poète des méandres, vient enfin se détendre !
LE SUPERMARCHÉ LOW PRICE DE EDK, UNE TRÈS BONNE NOUVELLE POUR LE SÉNÉGAL !
EDK rivalise aujourd'hui avec plusieurs multinationales sans complexe, au regard notamment du service de qualité offert aux clients, particulièrement sur les stations de services
L’Etablissement Demba KA (EDK), société fondée par des Sénégalais, se lance dans la grande distribution avec l’ouverture de sa première grande surface sur la VDN, le samedi 30 novembre prochain.
EDK s’est battu ces dernières années pour proposer des produits et services d’une qualité au moins égale, sinon supérieure, à ceux proposés par des multinationales étrangères, lesquelles, en roue libre du fait de la faible réglementation du secteur, commencent à accaparer les circuits de la grande distribution au Sénégal.
Disons-le avec force, El hadj Demba KA joue pleinement sa partition en faveur de l'émergence d'un patriotisme économique. Le combat pour une alternative crédible aux multinationales (suivez bien mon regard) est donc lancé !
Il ne s’agit pas de promouvoir le chauvinisme, encore moins l’autarcie. Mais, n'ayons pas peur de constamment rappeler que « Sama bopp a ma la gënal du bañ naa la » (charité bien ordonnée commence par soi-même).
EDK rivalise aujourd'hui avec plusieurs multinationales sans complexe, au regard notamment du service de qualité offert aux clients, particulièrement sur les stations de services.
En effet, l’entreprise a intégré dans ses stations, un restaurant, une mosquée et des toilettes qui sont toujours dans un état de propreté remarquable. Ces commodités permettent de faire une pause complète pendant les déplacements, et tiennent compte de nos réalités socio-culturelles.
Nous avons encore le souvenir frais de structures disposant de grosses cuves avec une pompe à essence nous vendant du carburant à des prix élevés, sans se soucier du confort et du bien-être des clients.
Avant l'arrivée d'EDK, quel Sénégalais faisant un voyage long trajet, n’a pas été contraint de solliciter des riverains pour accéder à leur toilette ou faire des prières ?
Par ailleurs, rappelons qu'un large choix de produits de qualité est proposé dans les boutiques Low Price EDK, pour le plus grand bonheur des clients.
Ce qui laisse présager que la nouvelle grande surface Low Price de la VDN sera également à la hauteur des attentes, nous l’espérons, et constituera une alternative sérieuse aux concurrents multinationaux, lesquels profitent d'un secteur jusqu'ici non exploré.
Il est de notre devoir, en tant que consommateurs sénégalais, de jouer notre rôle dans un sursaut patriotique en soutenant activement le supermarché Low Price de EDK.
Le patriotisme économique n’est pas l’affaire d’un entrepreneur mais de tous les citoyens qui aiment leur pays, lesquels doivent entamer une démarche active et concrète consistant à se comporter en « consomm’acteurs », utilisant donc leur pouvoir d’achat comme un instrument efficace pour faire prendre en compte leurs préoccupations.
Par patriotisme, soutenons le nouveau projet d'EDK, et vivement que d'autres de nos compatriotes s'inscrivent sur cette lancée et ce, dans tous les secteurs de l'économie.
Merci EDK de ce magnifique cadeau de fin d’année.
Contribution d’un citoyen sénégalais
LES NOSTALGIQUES DU DAKAR-BAMAKO EXPRESS
Les cheminots de Bamako ne font plus qu'attendre, buvant sur le parvis de la gare, piquant une sieste sur un banc de quai désert, rêvassant dans des bureaux devenus inutiles
Le Dakar-Bamako a circulé pour la dernière fois le 17 mai 2018, mais la belle gare coloniale de la capitale malienne et ses gardiens conservent la mémoire de presque cent ans d'exploitation, motifs de fierté nationale et de nostalgie collective dans un pays en guerre.
Cela faisait 37 et 38 ans que Mahamane Thienta et Moussa Keïta travaillaient pour le rail malien, le premier comme inspecteur matériel, le second comme conducteur de locomotive.
Comme les 428 cheminots laissés sur le carreau mais toujours employés de l'entreprise, ils pestent contre dix mois sans salaire et passent leur journée à lutter avec leur syndicat pour que le train roule à nouveau, à se demander ce qui n'a pas marché, et à se raconter les belles histoires d'avant.
De Bamako à Kayes, principale ville avant le Sénégal où les conducteurs changeaient, "c'était la fête permanente.Vous n'imaginez pas la gare quand le train arrivait et sifflait", raconte Moussa Keïta, "on était des stars, on pouvait avoir des copines dans toutes les gares".
La fête était compréhensible : depuis l'inauguration de 1924, la ligne Dakar-Bamako, conçue à la fin du XIXe siècle par le colonisateur français pour acheminer les matières premières vers l'Atlantique et, au-delà, la métropole, était devenue la principale route commerciale du Mali enclavé.Chaque village le long du rail était un lieu de commerce, où acheter le poisson frais de l'océan et envoyer un colis à la capitale.
- Mémoire de la nation -
Mais avec l'avancée du transport routier, les Etats sénégalais et malien ne s'y retrouvaient plus.Privatisation en 2003, actionnariat franco-canadien, américain et sénégalais, création d'une société bi-étatique en 2015, rien n'y a fait.Le manque d'entretien et le coût faramineux d'une réhabilitation ont coulé la ligne.
"A la fin, on roulait à 30 km/h alors qu'avant, les trains filaient à 80 km/h!", se désole Mahamane Thienta.
A présent, le devant de la gare en pierre ocre arborant sous l'horloge à son fronton l'inscription "Chemin de fer de Dakar au Niger" (le fleuve qui traverse Bamako) sert de parking aux voitures qui ont causé sa perte.Les wagons verts à la peinture décrépite rouillent parmi les herbes hautes et leurs toilettes sont livrées aux mendiants.Les cheminots jouent aux dames sous les vieux panneaux "billets" et "accès aux trains".
Dans son vieux hangar sans ordinateur ni lumière — le courant a été coupé il y a plusieurs années — Moussa Traoré a la tête dans les photos et les cartons poussiéreux.C'est l'archiviste du rail, qui s'occupe de quatorze tonnes de documents.
"Beaucoup de cadres ne comprennent pas pourquoi je garde ces documents, mais il faut que les générations futures sachent ce qui s'est passé pour ne pas refaire les mêmes erreurs", raconte l'homme en boubou devant de vieux albums photo datés de 1956.
"Ce chemin de fer, c'est la mémoire de la nation : il a sa partie exploitation, sa partie économique, mais aussi une partie historique et une partie culturelle.Il ne faut pas oublier tout ça".
- Mory Kanté au buffet -
Comme la plupart des entreprises publiques maliennes, le rail avait ses à-côtés culturels hérités de l'époque socialiste.
Le Rail Band, mythique groupe qui a réuni certains des plus grands musiciens de la sous-région, parmi lesquels Salif Keïta et Mory Kanté, s'est formé au buffet de la gare en 1970.
"C'était ici!Là, Salif Keita au micro; ici, Tidjani Koné au saxo; là, Mory Kanté au balafon", se souvient, les yeux scintillants, le batteur et co-fondateur du groupe Mamadou Bakayoko.
Il se rappelle les fêtes "avec des centaines de personnes" qui duraient jusqu'au matin.
Une autre époque.Le Mali fait face depuis une dizaine d'années à un conflit meurtrier alimenté par des groupes jihadistes qui, du nord, s'est étendu au centre et aux pays voisins.
A l'exception de plusieurs attentats, Bamako reste peu touché, et Mamadou Bakayoko veut croire que tout pourrait redevenir comme avant : "Donnez-nous des instruments, et on jouera toute la nuit".
Un plan de réhabilitation du rail est en discussion avec plusieurs partenaires, dont la Banque mondiale.Fin 2018, le Sénégal et le Mali ont chacun promis de mettre 10 milliards de francs (15 millions d'euros) pour relancer l'activité - pas encore versés, selon les syndicalistes.
Un apport de dix autres milliards a été décidé en octobre par le Mali, selon le porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré."Si l'argent arrive, on pourra y croire", dit Moussa Keïta."Il faut que le train siffle encore !".
par MAMADOU NDIAYE
LES PIÈGES DE LA PAUVRETÉ
Quand il se dit que la pauvreté se féminise à outrance, n’est-il pas tout autant judicieux de relever dans le même temps l’indifférence masculine qui frise le mépris ?
A vue d’œil les marchés respirent. Sorgho, mil, millet, maïs, courges et féculents inondent les étals au grand bonheur des consommateurs qui retrouvent le sourire grâce à la variété des choix offerts. A des prix raisonnables. Les légumes verts, les fruits et les légumineuses complètent la gamme des produits du cru provenant du pays profond.
L’hivernage a vécu. Toutefois, l’inégale répartition des pluies affecte l’intérieur des régions de manière disproportionnée. Les précipitations ne constituent pas encore un baromètre d’appréciation des performances agricoles. Mais, les récoltes obtenues reflètent l’efficacité des pratiques culturales. Le centre plonge. L’est s’en sort mieux. Le nord flanche parce que mal en point. Tandis que le sud se maintient. Pour sa part, l’ouest résiste avec des variétés hâtives que le marché plébiscite.
Toutes productions confondues, le Sénégal a-t-il tiré profit de la pluviométrie de la présente campagne ? Les récoltes ont-elles répondu à l’attente des paysans ? Y aura-t-il un déficit céréalier ? Quelle stratégie pour dissuader le bradage ? La période de soudure a été aussi courte que la saison des pluies mais le besoin de disposer de revenus a très vite poussé nombre de paysans à anticiper la vente de leurs céréales. L’incertitude persiste à ce sujet. Elle est même à son comble.
De toute évidence le problème des prix des céréales va se poser à termes. Commerçants et intermédiaires sillonnent les pistes pour se rapprocher des points de collecte dans l’optique de faire main basse sur le labeur des paysans esseulés. Ces lieux de négoces attirent davantage du fait des facilités de déplacement et d’écoulement. Dans ce rapport inégal, les transactions se concluent au détriment des paysans harcelés de toutes parts par les créanciers et les pressions de toutes sortes. Qui disait que l’abondance favorise le ruissellement ? A l’arrivée, un petit groupe s’enrichit en appauvrissant les plus faibles happés par les besoins.
Ce tableau, guère reluisant, le ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé, le connaît du bout des doigts. A l’entame de l’hivernage, il s’était rendu à l’intérieur du pays pour apprécier l’état de préparation de la campagne agricole (semence, matériel, intrants, superficies emblavées, degré d’engagement des pays, prévision météorologique). S’il n’a pas perdu le fil du sujet retournera-t-il pour sentir battre le pouls des profondeurs dès lors que la commercialisation est en cours ?
Certains acteurs du monde rural prennent le large. Quand d’autres, notamment des citadins empruntent le chemin inverse et s’emparent des terres. Le pays s’use devant ce ballet incessant et le silence médusé des pouvoirs publics. Une ascension de l’inégalité s’observe cependant à l’endroit des femmes (du monde rural, principalement).
La pression sociale s’exerce à outrance sur les femmes pour les cantonner aux tâches domestiques dans les foyers. L’absence de clairvoyance des pouvoirs publics confine les femmes dans l’inactivité avec un risque accru de dépendance. Toutes les inégalités sociales découlent de ces mauvais choix. Les choses peuvent néanmoins s’améliorer si l’Etat se montre déterminé à investir davantage dans la population.
Elles réclament plus de terres à exploiter. Elles en obtiennent très peu au cours des délibérations des Conseils ruraux majoritairement dominés par les agriculteurs, jaloux de disposer, par le foncier, des attributs de puissance et de jouissance. En jetant leur dévolu sur l’acquisition de terres qu’elles convoitent tant, les femmes livrent un combat que les hommes soutiennent du bout des lèvres. Cette réticence du sexe fort ne s’explique pas.
Car, l’accès des femmes à la terre ne signifie pas un renversement de situation. En effet, ce sentiment d’inquiétude habite les agriculteurs. Ils ont peur de l’avenir surtout lorsque le dynamisme décelé chez les femmes contraste avec le manque d’audace des hommes. Elles prennent des risques et créent un environnement favorable à l’éclosion d’opportunités de financement structuré.
En réponse à ce nouvel élan, la Banque Africaine de Développement (BAD) a initié des formules d’allocations de ressources dédiées aux femmes et aux jeunes qui veulent travailler la terre. L’engouement suscité emballe déjà de larges secteurs de la finance persuadés que la créativité, la productivité et les interactions sont la source des richesses de demain.
Les banques commerciales rechignent à accompagner ce mouvement. Comme toujours, elles invoquent la structure des coûts pour justifier leur approche prudentielle qui limite leur périmètre d’intervention. Vieille rengaine. Preuve par neuf que les banques classiques s’adaptent mal au contexte de prospérité partagée résultant d’une croissance inclusive. L’économie a changé d’échelle. Elle se dématérialise à mesure que le numérique se développe.
L’échiquier bancaire sénégalais compte près de vingt établissements qui, à l’exception d’un ou de deux, se détournent ostensiblement des acteurs de plateforme. Dans leur écrasante majorité, ces banques sont des filiales de grands groupes bancaires animés par la logique de rapatriement des bénéfices et non par une réinjection des plus-values dans le tissu économique.
L’arrivée massive de jeunes et de femmes dans des secteurs à fort potentiel de croissance correspond à une évolution des mentalités de plus en plus portées vers des actions collectives qui deviennent la règle plutôt que l’exception. Les progrès technologiques et les innovations favorisent une organisation sociale impliquant toutes les forces sans exclusive.
Le Sénégal, compte tenu de son rôle avant-gardiste, doit repenser ses réformes agraires et foncières. Le but à poursuivre consiste à inclure des approches de contingentements face aux rigidités pour améliorer le sort de millions de femmes qui aspirent à un mieux être, de surcroît à leur portée. Un rôle plus accru des femmes, une fois la terre acquise, donne un coup de fouet à l’économie parce qu’elles génèrent des actifs productifs qu’aucune administration fiscale ne pourrait ignorer.
L’Etat du Sénégal a l’obligation de prêter attention à ces segments (jeunes et femmes) de la société jusque-là ignorés et considérés comme des couches vulnérables. Quand il se dit que la pauvreté se féminise à outrance, n’est-il pas tout autant judicieux de relever dans le même temps l’indifférence masculine qui frise le mépris ? A ceux et celles qui estiment n’avoir pas de voix au chapitre, le chemin de rupture semble proche.
WADE CONSTRUIT ET DECONSTRUIT EN MEME TEMPS
Depuis la perte du pouvoir en 2012, Abdoulaye Wade, impuissant, a assisté à une saignée grave de sa famille politique. Aujourd’hui, plus que jamais, les libéraux sont divisés.
Depuis la perte du pouvoir en 2012, Abdoulaye Wade, impuissant, a assisté à une saignée grave de sa famille politique. Aujourd’hui, plus que jamais, les libéraux sont divisés. Et apparemment, ce n’est pas le pape du Sopi qui va les réunifier.
«Construire le jour et déconstruire la nuit.» C’est apparemment, la méthode adoptée par Abdoulaye Wade, seule constante au Parti Démocratique Sénégalais (Pds) qui, selon son bon vouloir, peut choisir ses proches collaborateurs comme il veut et s’en séparer quand il le souhaite. Ceux qui lui sont proches aujourd’hui peuvent être bannis le lendemain puis présentés comme des «saints» le surlendemain.
A la veille de la présidentielle de 2019, le Secrétaire du Pds bannit Me Madické Niang parce que ne supportant pas qu’il se présente au scrutin au détriment de son fils Karim Wade bloqué au Qatar. Vendredi dernier, suite à la médiation du Khalife général des Mourides, Me Madické Niang rentre à nouveau dans ses bonnes grâces pour certainement occuper bientôt une place de choix dans le dispositif du Pds «new-look.»
A peine qu’il récupère un ancien pion, il se sépare d’un autre en l’occurrence Oumar Sarr qui, avec ses camarades de «And Suxali Sopi », sont bannis de la formation «bleu-jaune » pour avoir participé au dialogue national initié par le Président Macky Sall. Leur participation à ces concertations a très vite créé un fossé entre les «Wade» et ces gens qui ont combattu pendant sept ans côte à côte contre Macky Sall. Les rôles sont désormais intervertis, Oumar Sarr et Cie considérés comme des «chiens méchants» et Macky Sall comme un «doux agneau».
Le patriarche libéral s’est aussi rapproché d’un ancien cacique du Pds, Pape Diop qui, aujourd’hui dispose de son propre appareil politique et qui à travers son discours, s’oppose rigoureusement à Macky Sall. Abdoulaye Wade est ainsi au milieu d’une famille politique profondément divisée. Mais il garde toujours son influence en se rapprochant des uns et prenant ses distances avec les autres. Tâtonnement ou stratégie politique ?
La deuxième option sied le plus. D’autant qu’une telle confusion tourne en faveur de son fils Karim Wade en «exil forcé» à Doha. En effet, tout porte à croire qu’Abdoulaye Wade prépare le terrain à son fils qui, évidemment, cherche à revenir par la grande porte.
D’ailleurs, Oumar Sarr et Cie contestent le fait que c’est l’ancien président de la République qui est à l’origine de ce qui se passe actuellement dans l’ancienne formation au pouvoir. «And Suxali Sopi» estime que la démission constatée d’Oumar Sarr est nulle et non avenue parce que la note circulaire, «l’excluant» de facto, est mal rédigée, décousue et comportant de graves fautes de syntaxe et de forme massacrant les dispositions des statuts du parti.
Pour eux donc, le pape du Sopi n’en est pas l’auteur. Aujourd’hui, And Suxali Sopi demande la neutralité du patriarche libéral pour une meilleure démocratie interne et une consolidation des acquis du Pds, dont l’objectif ultime est la reconquête du pouvoir pour parachever le Sopi, dans un Sénégal indépendant et prospère.
LES FDS APPELLENT LES SENEGALAIS A S’OPPOSER A LA HAUSSE DU PRIX DE L’ELECTRICITE
r Babacar Diop et compagnie appellent les consuméristes, les syndicats, l’opposition et toutes les forces vives de la Nation à s’opposer, de manière énergique, à la hausse des prix de l’électricité.
Les Forces Démocratiques du Sénégal (FDS) considèrent l’augmentation du prix de l’électricité comme une opération de racket planifiée au sommet de l’Etat. Dr Babacar Diop et compagnie appellent les consuméristes, les syndicats, l’opposition et toutes les forces vives de la Nation à s’opposer, de manière énergique, à la hausse des prix de l’électricité. A leurs yeux, il est inacceptable que le Président Macky Sall fasse payer aux Sénégalais le prix de sa gouvernance scandaleuse et calamiteuse.
L’annonce de l’augmentation du prix de l’électricité révulse les Sénégalais qui peinent déjà à payer leurs facteurs qui leur coûtent les yeux de la tête. Pour les Forces Démocratiques du Sénégal (FDS), le Président Macky Sall est en train de faire payer aux Sénégalais le prix de sa gouvernance scandaleuse et calamiteuse. «La hausse annoncée des prix de l’électricité de 6 à 10%, cinq mois seulement après l’augmentation démesurée des prix du carburant, sonne comme une nouvelle opération de racket planifiée au sommet de l’Etat et à laquelle FDS invite les Sénégalais à opposer une vive résistance», affirme Dr Babacar Diop, président du parti Fds dans un communiqué parvenu à «L’As».
Selon les militants des Fds, cette mesure injustifiée est surtout symptomatique d’un Etat au bord de la banqueroute financière et qui compte, de manière cynique, contraindre les ménages et les entreprises à supporter ses dépenses de prestige et de folie. Et Dr Diop de détailler : «656 milliards pour la réalisation d’un TER à la portée économique et sociale douteuse, 2,05 milliards de dollars américain pour l’achat du véhicule présidentiel considéré par la presse occidentale comme le plus cher au monde- la Mercedes Maybach S600 qui a pris feu sur la route de Nguéniène le 17 juillet 2019 ; 307 milliards pour l’achat de véhicules de 2012 à 2019, une pléthore de ministres conseillers à la Présidence payés à ne rien faire, des institutions et des agences budgétivores (…)».
A l’en croire, le refus de l’Etat de payer la compensation due à la Senelec et qui expliquerait les difficultés financières de l’entreprise est un aveu d’échec pour le Président Macky Sall. «Une réduction du train de vie dispendieux de l’Etat conjuguée à une gestion saine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières aurait permis à l’Etat, sans aucun doute, d’épargner les Sénégalais d’une hausse des prix de l’électricité avec ses conséquences fâcheuses sur leur pouvoir d’achat», clame-til. Ainsi les Forces Démocratiques du Sénégal (FDS) lancent un appel aux organisations consuméristes, aux syndicats des travailleurs, à l’opposition et à toutes les forces vives de la Nation pour qu’ils retrouvent dans un large front pour s’opposer, de manière énergique, à la hausse des prix de l’électricité.
Dans la même veine, Dr Babacar Diop et compagnie exigent un audit de la Senelec pour faire la lumière sur la gestion des fonds alloués par l’Etat à cette entreprise de 2012 à nos jours.