Je tiens avant tout à féliciter, le Président Macky SALL, pour avoir su impulser une nouvelle dynamique dans la marche du sport sénégalais. Comme du reste en témoignent les multiples infrastructures sportives que le Président a construites dans toutes les régions, tout en mettant nos équipes nationales dans les conditions optimales de performance. Si le CIO a pris l’initiative d’avoir porté son choix sur le Sénégal pour abriter les jeux olympiques de la jeunesse, c’est surtout grâce à la politique sportive du Président Macky SALL. Il nous faut aussi rendre un grand hommage à Monsieur Ndiagna NDIAYE, Président du CNOSS, qui depuis son avènement à la tête du Comité National Olympique Sénégalais, joue à merveille sa partition dans le développement du sport dans notre pays, tout en imprimant sa propre démarche aux missions qui lui sont assignées par le CIO.
Depuis que le Président de la République a su également apporter une véritable rupture dans les affaires relevant des primes impayées et autres tracasseries liées aux déplacements de nos sportifs, à leur hébergement, mais aussi, à l’environnement de nos équipes nationales. L’adhésion des populations à la politique sportive que vous avez attesté par l’accueil chaleureux réservé aux Lions du football lors de leur finale, pourtant perdue, à la CAN devant l’Algérie. Donc, nous pouvons affirmer, sans risque de nous tromper, que vous êtes le premier supporter du sport sénégalais, par votre apport combien important au sport sénégalais, tout en adéquation avec les ambitions que vous avez pour développer davantage le sport dans notre pays. Nous tenons aussi à exprimer de la promesse faite par le Ministre des Sports d’identifier des sites à mêmes d’accueillir des terrains de basketball, d’handball et de volleyball.
Désormais nous pouvons dire que nous disposons de sites pouvant abriter des complexes sportifs à même d’optimiser les conditions de performance des sportifs rufisquois. Nous ne pouvons pas manquer de remercier le Préfet de Rufisque Serigne Babacar Kane qui s’est investi corps et âme pour que nous puissions disposer des sites en question.
Sans son intervention, il faut l’avouer, c’était pratiquement difficile de pouvoir disposer de ces terrains. Nous ne pouvons aussi ne pas attirer l’attention, sur la situation qui prévaut au niveau du terrain de football de l’ASC Lébougui de Dangou Nord à Rufisque, l’une des équipes de quartiers, des plus populaires et des plus titrées de la Ville de Rufisque. Ce dit terrain qu’occupe l’ASC Lébougui depuis 1951 pour les besoins de ses pratiques sportives et qui a eu même à accueillir, plusieurs Ministres des Sports du Sénégal comme Abdoulaye Mactar Diop, Joseph Mathiam, François Bopp, etc... Vient de faire l’objet d’une cession par voie de bail à une Coopérative d’Habitat de Sénégalais de l’extérieur, par un certain nombre de fonctionnaires aux antipodes des missions que vous leur avez assignées. Et ce bail attribué à cette Coopérative d’Habitat de Sénégalais vivant à l’étranger, a fini d’atterrir à la banque sous forme d’hypothèque.
Le football rufisquois va mourir de sa belle mort pour cause de manque d’infrastructures sportives pour la jeunesse. Malheureusement nos élus actuellement sont préoccupés par l’affairisme et par la spéculation foncière au détriment des intérêts des populations décimés. Il y a aujourd’hui à Rufisque des espaces qui ont été utilisés par un certain nombre de maires à des fins égoïstes pour servir leurs propres intérêts. Les populations de Rufisque s’offusquent de cette situation.
Toutefois, nous félicitons le dynamisme que Babacar NDIAYE Président de Tengueth FC qui vient de remporter la Finale Nationale de Football pour ses bonnes actions pour l’emploi des jeunes et la réorganisation du sport rufisquois.
Le Président de la Convention des Lébous de Souche de Rufisque
GAGNER POUR SE HISSER EN QUARTS
L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer fera face à celle des Emirats Arabes Unis en match comptant pour la 3ème et dernière journée des phases de groupe.
L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer fera face à celle des Emirats Arabes Unis en match comptant pour la 3ème et dernière journée des phases de groupe. Avec un bilan d’une défaite et d’une victoire, les « Lions » de la plage doivent l’emporter pour se hisser en quarts de finale de cette coupe du monde.
Champion d’Afrique en titre, le Sénégal s’est bien relancé, dimanche, après sa défaite inaugurale sur le fil contre la Russie (7-8). La bande à Alseyni Ndiaye a retrouvé du mordant après avoir réussi à se défaire de la Biélorussie (7-2). Un succès qui permet aux hommes de Ngalla Sylla de s’emparer de la tête du groupe C mais aussi de se donner le droit de croire à la qualification en quarts de finale. Dans cette poule où toutes les quatre équipes totalisent chacune une victoire et une défaite, les « Lions » doivent impérativement battre les Emirats arabes unis lors de la troisième journée mardi pour rallier les quarts de finale.
« Nous avons notre destin en main »
Le Sénégal jouera ainsi une finale avant la lettre avec la gagne comme seul maitre-mot comme l’indique Ngalla Sylla. « Il faut rester concentré parce que le groupe est relancé dans la course pour la qualification aux quarts de finale. Et heureusement pour nous, notre futur adversaire a battu la Russie. Donc nous avons notre destin en main. Nous savions les difficultés que nous allons rencontrer dans ce groupe appelé « poule de la mort ». Jusqu’à la dernière journée, on va se battre » avertit l’entraineur des « Lions ». Avant d’ajouter « rien n’est encore gagné, rien n’est encore perdu. C’est une poule qui est relancée. Le plus important, c’est qu’on a notre destin en main. Qu’importe la manière, l’essentiel, c’est de remporter cette victoire face aux Emirats Arabes Unis ».
Face à des Emiratis revigorés par ce succès devant la Russie mais aussi ce désir de se qualifier pour les quarts de finale, l’équipe dirigée par Ngalla Sylla va espérer compter de nouveau sur un Alseyni Ndiaye des grands soirs dans les buts mais aussi d’un Mamou Diagne, déjà auteur d’un quadruplé contre la Biélorussie, tout aussi efficace devant les buts. quart de finalistes en 2007 et 2011, les « Lions » rêvent d’une demi-finale de coupe du monde. Il faudra d’abord réussir à passer ce premier tour. La balle est dans leur camp, eux qui restent l’unique espoir africain dans cette compétition après l’élimination prématurée du Nigeria.
19 000 FEMMES TUEES PAR LEUR CONJOINT EN AFRIQUE EN 2017
À l'occasion de la journée contre les violences faites aux femmes, le Journal de l’Afrique donne la parole aux femmes. Celles qui ont été victimes et celles qui se battent au quotidien pour l’élimination de ces violences sexistes et sexuelles
À l'occasion de la journée contre les violences faites aux femmes, le Journal de l’Afrique donne la parole aux femmes. Celles qui ont été victimes et celles qui se battent au quotidien pour l’élimination de ces violences sexistes et sexuelles. État des lieux avec nos invitées Justine Masika Bihamba, coordinatrice des synergies des femmes contre les violences sexuelles à Goma et Maud-Salomé Ekila, chargée de communication du Dr Mukwege.
Nous irons en Afrique du Sud, où les femmes se mobilisent et où la parole commence à se libérer. Au Sénégal, des associations de défense des droits des femmes sont très actives. Elles demandent un durcissement de la loi pour protéger les femmes. Nous parlerons également des initiatives mises en place pour lutter contre ce fléau.
13 SOLDATS FRANÇAIS TUES DANS L'ACCIDENT DE DEUX HELICOPTERES LORS D'UNE OPERATION CONTRE DES JIHADISTES
Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort lundi soir au Mali dans une collision accidentelle de deux hélicoptères lors d'une opération de combat contre des jihadistes, a annoncé mardi l'Élysée.
Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort lundi soir au Mali dans une collision accidentelle de deux hélicoptères lors d'une opération de combat contre des jihadistes, a annoncé mardi l'Élysée.
Treize militaires français ont été tués au Mali, lundi soir, dans l'accident de leurs deux hélicoptères alors qu'ils menaient une opération de combat contre des jihadistes, a annoncé l'Élysée, mardi 26 novembre, dans un communiqué.
Ces soldats de l'opération Barkhane appartenaient à l'armée de Terre. Il s'agissait de six officiers, de six sous-officiers, et d'un caporal-chef, précise la présidence. Il s'agit de l'un des plus lourds bilans humains essuyé par l'armée française depuis l'attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983.
Emmanuel Macron a salué "avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l'armée de terre [...] tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel", a indiqué la présidence dans un communiqué.
Un hélicoptère de combat Tigre est entré en collision avec un hélicoptère de manoeuvre et d'assaut Cougar dans la région du Liptako, selon l'état-major des armées.
Cet accident porte à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l'intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l'opération Serval. Le dernier mort était le brigadier Ronan Pointeau, 24ans, tué début novembre dans l'explosion d'un engin explosif.
Le dernier accident mortel d'hélicoptères dans l'armée remonte à février 2018, lorsque deux hélicoptères d'une école de l'armée de Terre s'étaient écrasés dans le Var, à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez, après une collision en vol, faisant cinq morts.
LA ZONE INDUSTRIELLE DE DIAMNIADIO BIENTOT OPERATIONNELLE !
La République populaire de Chine s’engage à accompagner le Sénégal dans l’opérationnalisation de la Zone industrielle de Diamnadio, conformément aux accords signés cette année dans ce sens.
La République populaire de Chine s’engage à accompagner le Sénégal dans l’opérationnalisation de la Zone industrielle de Diamnadio, conformément aux accords signés cette année dans ce sens. C’est le professeur Sun Juwen, ancien ambassadeur de la République populaire de Chine au Gabon, qui l’a fait savoir, vendredi dernier. Il animait une conférence publique à Pékin, la capitale chinoise. La présence chinoise au Sénégal, comme partout ailleurs en Afrique, sera renforcée par les constructions d’infrastructures industrielles et de santé comme dans le domaine de l’agriculture et de l’éducation, a indiqué cet ancien diplomate chinois au Gabon.
Le respect mutuel, l’égalité entre les pays et une coopération effective et efficace; ce sont là les principes majeurs qui sous-tendent la coopération entre la Chine et l’Afrique. Pr Sun Juwen, ancien ambassadeur de la République populaire de Chine au Gabon, l’a rappelé, vendredi dernier, dans sa communication lors d’une conférence publique dans un auditorium composé de Sénégalais et de Burkinabè. Cette coopération qui se veut dynamique met l’accent sur les infrastructures et la modernisation de l’industrie, a notamment indiqué l’ancien diplomate chinois, Pr Sun Juwen. «Cette coopération marche très bien car nous venons d’organiser le Forum de Beijing en 2018 sur la coopération sino-africaine au cours duquel nous avons adopté les huit initiatives majeures. A présent, nous sommes dans la phase de mise en œuvre. Tout d’abord, ce sont les infrastructures qui jouent un rôle très important dans le développement d’un pays et ensuite la modernisation de l’industrie car avec le développement des technologies, l’Afrique ne doit pas être en retard. Il faut donc accélérer le développement de son industrie», dit-il.
Et de poursuivre sur le chapitre de la santé publique: «la santé, y compris l’industrie pharmaceutique, figure parmi les priorités de cette coopération sino-africaine. Dans le domaine de la santé, il faut savoir que nous avons commencé la coopération depuis des décennies et nous allons renforcer la coopération dans ce domaine-là, non seulement dans le curatif mais aussi dans la prévention des maladies. C’est pourquoi la Chine s’engage à construire de nouveaux centres hospitaliers en Afrique. On encourage aussi les entreprises chinoises à s’implanter en Afrique pour rendre plus accessibles la disponibilité des médicaments», explique toujours Pr Sun Juwen.
26 ANS ONT SUFFI POUR TOURNER LE DOS DEFINITIVEMENT A LA PAUVRETE !
Le rythme de développement de la Chine ne date pas plus de 26 ans car, jusqu’en 1993, elle vivait sous le régime de la rationalisation des produits alimentaires et autres bien d’équipements. Et, déjà en Afrique, la Chine a implanté 3.100 entreprises. Cette année, un accord est signé avec le gouvernement du Sénégal pour l’élargissement du parc industriel de Diamniado, dans le cadre de la modernisation de la Zone industrielle.
La Chine, manifestement toujours reconnaissante à l’Afrique pour l’avoir soutenue jusqu’à retrouver son siège au Conseil de sécurité des Nations unies en 1971, compte également apporter son expertise au continent africain notamment dans les domaines de l’agriculture bio, l’éducation par la construction des salles de classe et l’implantation des banques pour faciliter les transactions. La paix et la sécurité ne sont pas occultées dans cet élan de solidarité. Déjà, a déclaré Sun Juwen, «24.000 soldats chinois opérèrent sur le théâtre des opérations de maintien de la paix, sur injonction des Nations unies».
Avec beaucoup de fierté certes, le Chinois n’hésite pas à magnifier son courage et son patriotisme qui ont présidé à l’émergence fulgurante de leur pays du bas de la pyramide au sommet du succès technologique. «Présentement, tous nos villages sont désenclavés par des voies bitumées qui nous permettent de valoriser le potentiel de chaque localité. Et d’ici trois ans encore, l’ensemble de nos villages sortiront définitivement de la précarité et devenir des cités émergentes», renchérit l’ancien ambassadeur de la Chine au Gabon, Pr Sun Juwen, en conférence publique à Pékin.
«AUCUN INTERET CHINOIS QUI GENERAIT L’OCCIDENT MAIS JUSTE UNE RECONNAISSANCE HISTORIQUE»
Pour rappel, la Chine a aidé l’Afrique à hauteur de 4,6 milliards de dollars américains, rien que pour l’année 2018. A la question de savoir si la présence chinoise, accentuée par cet élan d’ouverture ne gênerait pas des puissances occidentales comme la France, Pr Juwen répond par la négative, arguant que «la Chine ne vise aucun intérêt politique ni géostratégique en Afrique, mais juste un élan de solidarité. Car, ce continent nous a beaucoup soutenu jusqu’à ce qu’on ait retrouvé notre place au Conseil de sécurité des Nations unies, en 1971».
LES PARTICIPANTS A LA RECHERCHE DE SOLUTIONS AUX QUESTIONS SANITAIRES
«Vous entendez parler de super calculateur en Afrique subsaharienne et le Sénégal vient de l’accueillir. Elle sera au centre national de calcul scientifique de Diamniadio, dans le temple de la Cité du Savoir», a annoncé Mahammed Boun Abdallah Dionne,
La 2e édition du Forum Galien Afrique et le lancement du Prix Galien Afrique se sont tenus hier, lundi 25 novembre 2019, à Dakar. Cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par Mahammed Boun Abdallah Dionne, ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence de la République, était une occasion d’échanger sur différents problèmes qui gangrènent le secteur de la santé en Afrique.
Apporter des réponses à plusieurs questions liées à l’innovation biotechnologique dans le domaine de la santé, à l’industrie pharmaceutique, la tradithérapie et la couverture de maladie sanitaire et tous les problèmes de santé liés au changement climatique afin proposer des recommandations, telles sont les missions que s’assignent les participants à la 2e édition du Forum Galien Afrique ouvert hier, lundi 25 novembre, à Dakar.
A l’occasion de la cérémonie d’ouverture, Mme Awa Marie Coll Seck, ministre d’État, par ailleurs présidente du Comité scientifique de l’organisation du forum est revenue sur l’importance de ces rencontres de deux jours (25-26 novembre 2019). «Ce forum sera encore pour nous un moment privilégié d’échanges et de débats intergénérationnels sur toutes les grandes questions d’actualité dans le domaine des femmes dans les sciences, la technologie et les mathématiques, mais également dans celui de l’innovation en santé publique», déclare-t-elle. De plus, renseigne Mme Awa Marie Coll Seck, «à l’issue de ce panel, les participants feront des recommandations pertinentes surtout pour les gouvernants africains afin de les encourager dans la percée des innovations». Dans la foulée, précise l’ancienne ministre de la Santé, le deuxième Forum Galien Afrique permettra aussi de procéder au lancement officiel du Prix Galien Afrique qui, à partir de 2020, sera décerné chaque année.
Venu présider la cérémonie d’ouverture, ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence de la République, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a souligné que la tenue du Forum Galien Afrique en terre sénégalaise est une reconnaissance des progrès accomplis par l’Etat du Sénégal. «Notre pays accorde une place centrale au capital humain, à travers les politiques publiques mises en œuvre tant à l’échelle nationale qu’internationale», explique-t-il. En d’autres termes, dira le Secrétaire général de la Présidence, «l’éducation, la santé et la formation professionnelle sont des éléments indispensables à tout individu». Raison pour laquelle, rappelle-t-il, «le Sénégal, à travers son document de référence, a misé sur le renforcement du capital humain pour favoriser l’insertion économique et sociale des ressources humaines afin de mieux booster son développement».
Cette 2e édition constitue notamment une opportunité pour les organiseurs d’inclure dans leur programme un atelier de formation dont l’objectif est de développer le leadership des étudiants. «Une place importante a été accordée à la jeunesse, a travers le Forum de renforcement des étudiants en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire en leadership», salue le ministre d’Etat, Mahammed Boun Abdallah Dionne. Le Prix Galien, créé en 1970 en hommage à Claude Galien, «le père de la médecine moderne», est considéré comme l’équivalent du Prix Nobel de la recherche biopharmaceutique. Il reconnaît et récompense les réalisations exceptionnelles qui contribuent à l’amélioration de la condition humaine grâce au développement des traitements innovants.
FORUM GALIEN - DIONNE ANNONCE UNE «MACHINE» SUPER CALCULATEUR : «Le Sénégal vient d’acheter l’ordinateur le plus puissant en Afrique subsaharienne...»
«Vous entendez parler de super calculateur en Afrique subsaharienne et le Sénégal vient de l’accueillir. Elle sera au centre national de calcul scientifique de Diamniadio, dans le temple de la Cité du Savoir», a annoncé Mahammed Boun Abdallah Dionne, ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence de la République, lors de la cérémonie d’ouverture de la 2e édition du Forum Galien Afrique. Selon lui, «ce genre d’instrument, ce super calculateur se chargera de faire les simulations pour la mise au point des médicaments». Mieux, dira-t-il, «un médicament, on ne peut pas le tester sur des personnes, tout le temps, parce que on ne sait jamais sur les effets. Ça peut tuer quand on est en phase de mise au point. C’est grâce à des simulateurs et notre pays vient d’acheter l’ordinateur le plus puissant en Afrique subsaharienne qui sera installé bientôt».
CHEIKH OUMAR ANNE DECHIRE LE DECRET
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation n’est pas en phase avec les dispositions prises dans le décret n°2016-1805 relatif à l’orientation et à l’inscription des bacheliers dans les universités et établissements publics
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Cheikh Oumar Anne n’est pas en phase avec les dispositions prises dans le décret n°2016-1805 relatif à l’orientation et à l’inscription des bacheliers dans les universités publiques et dans les établissements publics d’enseignement supérieur. En effet, le dispatching via la plateforme Campusen prive les jeunes bacheliers sénégalais du droit de bénéficier d’une meilleure orientation en rapport avec leurs aspirations. En réalité, la plateforme Campusen ne donne qu’un choix et un seul à chaque candidat quels que soient ses résultats. Ce qui est en nette contradiction avec l’article 7 du décret qui stipule que « les bacheliers sélectionnés sur plusieurs filières ont un délai de huit (08) jours à compter de la date de publication des listes pour faire leur option ».
En vérité, alors que la fonctionnalité de la plateforme Campusen fait débat entre acteurs au point d’être qualifiée par le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) de « boite noire », les agissements du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) tendent à confortent certaines thèses tendant à parler d’un placement des 45 584 nouveaux bacheliers en lieu et place d’une orientation dans les universités publiques ou des établissements publics d’enseignement supérieur. L’Etat parle pour sa part d’une innovation en termes de procédure et d’équité où l’enfant du riche et celui du pauvre ont les mêmes chances d’accéder à une formation de leur convenance dans une université publique sénégalaise.
Dans le cas d’espèce, le ministère met de même en avant un processus transparent dans les procédures de pré-inscription et d’inscription des nouveaux bacheliers alors qu’en réalité, les services de Cheikh Oumar Anne violent les dispositions du décret n°2016-1805 relatif à l’orientation et à l’inscription des bacheliers. Des acteurs éducatifs n’ont pas en effet manqué de relever une violation flagrante d’un système permettant d’harmoniser les pratiques en matière d’orientation.
En effet, en plus des dysfonctionnements notés cette année, la procédure mise en place prive les jeunes bacheliers sénégalais du droit de bénéficier d’une meilleure orientation en rapport avec leurs aspirations. Le décret en son article 7 stipule que « les bacheliers sélectionnés sur plusieurs filières ont un délai de huit (08) jours à compter de la date de publication des listes pour faire leur option ». Qui plus est, la Direction générale de l’Enseignement supérieur (Dges) dirigée par le Pr Abdoul Sow n’offre en réalité qu’une seule et unique possibilité au bachelier au risque de perdre son droit d’être orienté.
Autrement dit, on ne laisse pas à l’étudiant la possibilité de choisir la faculté finale de destination. La plateforme Campusen ne donne qu’un choix et un seul à chaque candidat quels que soient ses résultats. Ce qui est en porte-à-faux avec le décret permettant au bachelier de voir d’abord toutes les universités dans lesquelles il a été retenu et, in fine, choisir là où il veut aller.
Ainsi, le bachelier devra s’acquitter, selon l’article 8 du décret, des droits d’inscription dans les délais requis auprès des prestataires agréés. Autre chape de plomb, dans la plateforme, le bachelier est loin de connaître son classement pour chaque filière choisie, filière pour laquelle des critères pédagogiques ont été fixés par les instances compétentes de l’université ou de l’établissement public d’enseignement supérieur. Alors, toute la question est de savoir quelle est la pertinence du nombre de choix (18) imposé aux bacheliers, si ce n’est que pour permettre à l’étudiant d’être orienté à son meilleur classement, serait-on tenté de se demander.
Qu’à cela ne tienne ! Les services du ministère font fi de toutes ces dispositions prises dans le décret pour procéder à une répartition tendancieuse des étudiants dans les universités. « Le Bachelier, c’est lui qui fait les choix, mais en réalité ce n’est que dans la forme. Dans le fond, il n’a pas son mot à dire. Il finit donc par se contenter (au mieux) d’un rôle de spectateur. Il ne choisit plus, il subit », soutenait Bara Diaw, responsable éditorial du groupe Info Etudes. Toute chose qui a vraisemblablement fini par pousser le Saes à réclamer l’audit technique de la plateforme d’orientation Campusen qu’il qualifie de « boite noire », dans le but de promouvoir l’équité du système et le respect des franchises et libertés universitaires.
PROMOUVOIR LES MATHEMATIQUES POUR DEVELOPPER LE SENEGAL
La Conférence internationale des mathématiques appliquées à des questions de développement (MADEV2019) s’est tenue hier ; lundi, à Dakar et a été organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts).
L’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts) et le comité des pays en développement a organisé hier, lundi 25 novembre, à Dakar la Conférence internationale des mathématiques appliquées à des questions de développement (MADEV2019). Le thème retenu pour cette conférence est : «Outils et modèles de la théorie du contrôle appliqués à l’énergie, à l’épidémiologie et à l’eau». Un choix de thèmes qui parait particulièrement adapté aux problèmes de développement du Sénégal en particulier, et de l’Afrique subsaharienne en général.
La Conférence internationale des mathématiques appliquées à des questions de développement (MADEV2019) s’est tenue hier ; lundi, à Dakar et a été organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts).
L’objectif de cette rencontre est de montrer comment les mathématiques de la théorie du contrôle (incluant les techniques informatiques) peuvent contribuer, soit à faire avancer les problèmes liés à l’épidémiologie, à l’énergie et à l’eau, soit à aider à la décision pour ces problèmes. « Les mathématiques sont à la base de tout savoir », selon le directeur de l’Ansts Doudou Ba qui estime que l’application de ces dernières dans les différents domaines de la science devrait nous amener à apporter des réponses concrètes aux difficultés auxquelles les populations sont confrontées notamment celles liées à l’énergie, à l’épidémiologie et à l’eau.
Le plan stratégique 2018-2022 décliné autour de six axes, vise de l’avis du représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, Malick Sow, à accompagner les actions initiées par le gouvernement du Sénégal pour relever le défi de la diffusion et de l’exploitation du savoir scientifique et technologique afin d’atteindre les objectifs de l’émergence.
Dans le cadre de la promotion des sciences de la technologie et de l’innovation au Sénégal, «de nombreuses concertations se sont déroulées dans le pays et le Sénégal a réorienté l’ensemble de son système d’enseignement supérieur vers les sciences, les technologies, les sciences de l’ingénieur et les mathématiques», évoque le représentant du ministre. Avant d’ajouter qu’ « il nous faut une véritable politique de formation dans les métiers de la recherche et de l’innovation technologique car les pays qui maitrisent la science et ses nombreuses applications dominent l’économie mondiale, contrôlent les marchés internationaux et font rayonner leurs cultures et leurs pensées ».
A terme, la conférence permettra de mettre en avant les travaux de recherche en mathématiques appliquées développées par des équipes africaines sur les questions importantes de développement suivant les thèmes proposés mais également de réunir les jeunes chercheurs africains travaillant sur ces thèmes afin de les encourager pour leur participation massive.
GANA VEUT LA PREMIERE PLACE DU GROUPE
La qualification déjà en poche, le PSG n’attend pas céder la première place du groupe A de la Ligue des champions, ce mardi, à l’issue du choc qui l’oppose au Réal de Madrid
La qualification déjà en poche, le PSG n’attend pas céder la première place du groupe A de la Ligue des champions, ce mardi, à l’issue du choc qui l’oppose au Réal de Madrid. Un des acteurs clés de la victoire obtenue à l’aller au Parc des Princes (3-0), Idrissa Gana Gana sera un des joueurs les plus attendus sur la pelouse de Madrid. Sur le site du club parisien, l’international sénégalais ne cache pas sa motivation et indique qu’il fera ce qu’il faut pour obtenir cette première place qui sera importante pour le club et pour la suite de la compétition européenne.
Le Paris-Saint-Germain aura, ce mardi 26 novembre, l’occasion d’assurer la première place du groupe A de la Ligue des champions, en cas de victoire face au Real Madrid. Grand artisan avec son coéquipier Di Maria du large succès obtenu face aux Merengués à l’aller au Parc des Princes, Idrissa Gana Guèye est encore motivé et déterminé pour réaliser la même performance dans ce choc Real Madrid- PSG à Santhiago Bernabeu.
Sur le site officiel du club parisien, l’international sénégalais a affiché sa motivation et soutient que le PSG doit gagner en permanence, a fortiori qu’il s’agit d’un grand rendez-vous continental face à un grand club d’Europe. Mais surtout pour s’assurer et consolider la première place de groupe. «On a déjà notre qualification en poche. Maintenant, à nous de faire ce qu’il faut pour obtenir cette première place qui est importante pour le club. On va donc tout faire pour bien préparer ce match et, surtout, essayer de garder cette première place qui peut être importante pour la suite de la compétition », a -il indiqué.
Le milieu de terrain des Lions affirmera par suite que l’identité de l’adversaire importe peu, lui qui veut gagner en permanence, que ce soit face à de grosses écuries ou des équipes plus modestes. « Je suis venu à Paris pour apporter ma contribution et continuer ma progression en essayant d’être utile au club. Peu importe le match, contre le Real ou de plus petites équipes, avec tout le respect que j’ai pour elles. C’est pareil pour nous. On essaie de toujours préparer les matchs de la meilleure des façons », a-t-il ajouté
Neymar... «Quelqu’un de bien»
Dans un entretien publié par le quotidien espagnol Marca, le milieu de terrain s’est par ailleurs prononcé sur l’état d’esprit de son coéquipier Neymar. Cette star brésilienne qui affiche depuis son retour de blessure, ses envies de départ cet été. C’est pour lui témoigner sa confiance et son apport dans le jeu du PSG « C’est quelqu’un de bien et je crois que quand il est revenu de blessure, il a parlé clairement pour mettre les choses au point. Il nous a donné la victoire lors de son retour (contre Strasbourg, 1-0, 5e journée de Ligue 1), malgré tout ce qui s’est dit, il est resté concentré. Avec tout ce qu’il a vécu, il faut être fort mentalement pour répondre de cette manière-là », a expliqué l’ancien pensionnaire d’Everton et élément clé de l’entrejeu du PSG depuis son arrivée dans la capitale française contre une somme de 30 millions d’euros en juillet dernier.
KLOPP OUBLIE SADIO ET DESIGNE VAN DJIK ET MESSI
Interrogé sur le prochain Ballon d’Or2019, Jürgen Klopp a porté ses espoirs sur son défenseur central Virgil Van Dijk mais aussi sur Lionel Messi.
Interrogé sur le prochain Ballon d’Or2019, Jürgen Klopp a porté ses espoirs sur son défenseur central Virgil Van Dijk mais aussi sur Lionel Messi. Pour le manager allemand des Liverpool, ce sont les deux favoris qui se dégagent dans cette course. Quid de Sadio Mané ? Aucune mention sur son meilleur buteur actuel et grand artisan du dernier trophée de Ligue des champions.
L’entraîneur de Liverpool n’a coché que deux joueurs en concurrence pour le prochain trophée du Ballon d’Or qui sera remis lundi prochain. Il s’agit de son joueur Virgil van Dijk et Lionel Messi et qui sont, selon lui, les deux candidats légitimes pour la récompense individuelle suprême, cette année. Un choix qui oublie tout simplement l’actuel meilleur buteur des Reds Sadio Mané, auteur de 12 réalisations en 18 matchs cette saison. Cette performance actuelle n’est ainsi que la confirmation de la saison écoulée qui a été des plus abouties pour le Sénégalais avec en prime le trophée de la Ligue des champions, une récompense de co-meilleur buteur de Premier League avec 22 buts, mais également le choix comme membre de l’équipe type du championnat anglais et de la Can 2019.
Ce qui, sur le plan strictement sportif, n’a rien à envier avec celui de son coéquipier et défenseur le Néerlandais ; Virgil van Dijk. Tout comme Lionel Messi qui a aussi connu deux éliminations en demi-finales, que ce soit en Ligue des Champions contre Liverpool et lors de la Copa America avec la sélection argentine. Même si la star argentine peut actuellement se prévaloir d’avoir des statistiques tout autant élogieuses avec le titre de champion de la Liga et de meilleur buteur de la compétition (36 buts en 34 matchs), avec le Fc Barcelone. « Si vous donnez le Ballon d’Or au meilleur joueur de cette génération, vous devriez toujours le donner à Lionel Messi. C’est comme ça. Mais si on le donne au meilleur joueur de la saison dernière, c’est alors Virgil van Dijk. Je ne sais pas exactement comment cela fonctionnera, mais c’est comme ça que je le vois», a argumenté le manager allemand de Liverpool, dans des propos relayés par France Football.
Cet avis tranche toutefois nette avec celui d’Andy Robertson, coéquipier du sénégalais à Liverpool qui s’est montré admiratif de la saison exceptionnelle de Sadio Mané avec les Reds. «Il a été fantastique. Même quand je suis arrivé, il était incroyable, mais il n’avait peut-être pas autant de sang-froid que maintenant», a témoigné le joueur suite à la part décisive joué par l’attaquant des Lions lors de la victoire contre Chrystal Palace.