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7 octobre 2025
16 FEMMES TUEES DANS DES CONDITIONS ATROCES DEPUIS JANVIER 2019
S’il arrivait aux âmes sensibles de pleurnicher juste en regardant des films où des femmes étaient violentées ou sexuellement agressées, aujourd’hui au Sénégal, la fiction dépasse parfois la réalité
16 femmes, (14 en 2019 et deux en janvier 2020) ont été tuées dans notre pays ces 13 derniers mois. Ce sous différents motifs. Qu’il s’agisse de violences conjugales, d’agressions ou de banales disputes, ces femmes succombent sans défense. Le témoin a fait le décompte de ces féminicides
Un, deux, trois, quatre, cinq, six etc. le compte n’y est pas ! il faut aller jusqu’au chiffre 16 pour y poser le petit doigt car c’est le bon. Eh oui ! Depuis janvier 2019, 16 femmes ont été tuées au Sénégal dont deux au cours de l’année qui vient de commencer, c’est-à-dire 2020. Aujourd’hui, comme des feuilles mortes, les cadavres de femmes se ramassent à la pelle. Ces pauvres personnes du sexe dit faible sont retrouvées mortes soit dans des bâtiments en construction soit dans la cour de leur propre maison, à l’hôpital où elles succombent suite à des blessures infligées par des agresseurs, ou encore en pleine brousse comme la malheureuse dame de Kolda tuée il y a quelques jours.
S’il arrivait aux âmes sensibles de pleurnicher juste en regardant des films où des femmes étaient violentées ou sexuellement agressées, aujourd’hui, dans notre pays, la fiction dépasse parfois la réalité. les victimes de ces féminicides sont souvent très jeunes. Parmi ces femmes victimes de meurtres, il n’y a que quelque deux à trois femmes qui dépassent la trentaine. leur tranche d’âge tourne entre 20 et 30 ans !
Mis à part, bien sûr, les deux à trois mineures âgées entre 10 et 15 ans dont fait état la synergie des organisations de la société civile pour l’élimination des violences basées sur le genre. a part donc ces cas, une cohorte d’organisations a recensé environ 14 cas de crimes commis sur des femmes entre janvier et novembre 2019. Des chiffres qui n’intègrent pas les deux meurtres enregistrés en ce début d’année. il s’agit d’abord de celui de la jeune Ndioba Seck, 25 ans, et dont le corps sans vie a été retrouvé à Guinaw rail en face de la mosquée Sips dans la commune de Thiaroye-sur-mer. la malheureuse laisse derrière elle une fillette de 2 ans. le deuxième, survenu exactement le 16 janvier 2020, est celui de Yoba Baldé qui a été égorgée à Sare Yoro Diao dans le département de Kolda, et sa tête emportée. un crime barbare qui laissait penser à un sacrifice à quelques mois des locales avant que l’enquête ne se dirige vers l’époux de la défunte. C’est lui qui aurait massacré son épouse dans un accès de colère quand celle-ci lui a exigé le divorce. a côté de ces deux cas fraichement enregistrés, 14 autres cas ont été recensés par les organisations féminines et/ou féministes dont certaines, à l’image du collectif « Dafa Doy » — « ça suffit » — sont montées au créneau, début juin 2019, à la place de la nation sise à Colobane, pour dénoncer cette vague d’agressions mortelles dirigées contre le sexe dit faible. les manifestantes de l’ex-place de l’obélisque étaient venues pleurer la mort de deux femmes.
D’abord, l’assassinat à Tambacounda de la fille du directeur de l’agence du développement local (adl), Bineta Camara, tout juste âgée de 23 ans. en plein mois béni du ramadan, la pauvre fille a été étranglée à mort, le 18 mai 2019, par un habitué de la maison. autre meurtre, celui de la nommée Khady Sèye, qui, elle, a été poignardée à mort le 02 novembre 2019 à Touba par son colocataire. ce, alors qu’elle n’avait que 30 ans et était enceinte de trois à quatre mois. Dans la même semaine où Bineta Camara et Khady sèye avaient perdu la vie, une autre femme était tuée à Thiès. Presque au même moment, le corps d’une femme dénudée, et qui habite à Pout, précisément au lieudit Khodaba, était retrouvé le 21 mai à Ouakam, Dakar. Des faits ignobles qui avaient, au cours du mois de mai 2019, fait réagir le ministère en charge de la femme et du Genre qui, dans un communiqué, dénonçait la « recrudescence des violences faites aux femmes et aux filles ». mais comme si les tueurs ne peuvent plus contrôler ce que le sociologue Djiby Diakhaté appelle cette « partie animalière » qui dort en eux, 12 jours plus tard, exactement le 14 novembre, Aminata Kâ, âgée d’une vingtaine d’années et enceinte de quatre mois, était arrachée à l’affection de ses parents à Malika, dans la banlieue dakaroise, par son mari.
Toutes ces femmes ont été assassinées dans des conditions atroces et inhumaines. l’un des meurtres les plus ignobles de cette série reste celui de Aminata Ka, 22 ans et enceinte de trois mois, qui a succombé à ses blessures suite à une banale dispute avec son mari. les deux conjoints s’étaient mariés au mois d’août 2019. c’est dire que le ménage n’a duré que quelques mois avant de se terminer par un drame… rien qu’au mois de mai 2019, les vies de trois femmes ont été écourtées en l’espace d’une semaine. et deux autres femmes ont été tuées en octobre 2019. alors qu’on n’avait pas fini d’épiloguer sur le cas de cette femme âgée d’une quarantaine d’années retrouvée morte le 1er octobre 2019 dans un bassin, sur le site du technopole, survenait le meurtre de Yacine Sané, le 23 octobre 2019, dans la banlieue dakaroise. Plus précisément à Diamaguène.
Yacine Sané était une brave jeune dame de 30 ans qui se rendait à son lieu travail aux environs de 6 heures. Elle avait été agressée à mort d’un car rapide et avait chuté mortellement. Cette série noire concernant des femmes tuées n’est sans doute pas exhaustive. Elle explique en tout cas le plaidoyer lancé par la présidente du réseau « Siggil Jigeen », Mme Safiatou Diop, qui demande de corser les peines sanctionnant les féminicides…
APRES L'ÉLECTRICITÉ ET LE CIMENT IMPORTANTE HAUSSE SUR LE RIZ, L’HUILE ET LE LAIT
La tendance haussière sur les prix entamée en 2019 se poursuit en ce début d’année 2020. Le riz, l’huile et le lait ont déjà annoncé la couleur avec des hausses considérables.
Samba Diamanka et Cheikh Camara (correspondant du témoin à Thiès) |
Publication 31/01/2020
La tendance haussière sur les prix entamée en 2019 se poursuit en ce début d’année 2020. Le riz, l’huile et le lait ont déjà annoncé la couleur avec des hausses considérables. L’Unacois de Thiès a dénoncé avant-hier cette série de hausses à propos desquelles l’organisation de commerçants a interpellé l’Etat. Néanmoins, joint par Le témoin, hier soir, le directeur du commerce intérieur, M. Ousmane Mbaye, a rassuré les consommateurs en expliquant que les dernières hausses touchent plus le gros que le détail.
Le bidon de 20 litres qui coûtait 14 500 à 15 000 francs « grimpe » à 18 500 francs, soit une augmentation de 3500 francs. Le sac de lait en poudre, qui s’échangeait à 42.000 ou 42.500 FCFA passe à 60 000 francs soit une hausse de presque 18000 francs ! Voilà en gros ce qu’on peut retenir du fardeau supplémentaire que les consommateurs devraient supporter après la hausse du prix de l’électricité. mercredi dernier, l’Unacois (union nationale des commerçants et industriels du Sénégal) de Thiès n’a pas laissé passer l’occasion de dénoncer une hausse qu’elle trouve anormale. « La hausse actuelle notée sur les prix du riz et de l’huile ne dépend pas des commerçants, qui sont d’ailleurs les plus impactés dans cette situation du fait de la demande restée en deçà de l’offre. C’est donc au grand préjudice des commerçants qu’elle s’est faite vu que leur chiffre d’affaires va chuter », a souligné le secrétaire général régional de l’Unacois/Japoo de Thiès, Eumeu Thiam. avant d’expliquer : « Depuis quelque temps, on a connu une certaine hausse sur les prix de certaines denrées alimentaires de première nécessité comme le riz et l’huile. Un état de fait d’autant plus critique que même l’huile est devenue introuvable sur le marché, frappé par une pénurie. Le bidon de 20 litres vendu récemment encore à 14.500 FCFA voire 15.000 FCFA, est à présent cédé à 18.500 FCFA. Quand on fait une commande depuis Dakar, ça prend du temps parce qu’il y a un problème de stock au niveau du marché du fait de cette hausse des prix. Le carton de 20 litres coûte maintenant 17.500 FCFA. Le bidon de 5 litres est vendu à 5000 voire 5.500 FCFA. Le litre baril en détail est vendu à 1000 FCFA ».
S’agissant du riz ordinaire, qu’il soit indien ou brisure 100 %, m. Thiam estime qu’ « avant, on achetait la tonne à 240.000 FCFA à Dakar, maintenant, on est obligé de l’acheter à 280.000 FCFA, en plus des frais de transport et de déchargement. Ce qui fait qu’on est obligé de vendre le sac entre 14.250 et 14.500 FCFA. Ce qui, du coup, amène le commerçant détaillant à vendre le kg à environ 350 FCFA ». Pour ce qui est du lait en poudre, il indique que la hausse est plus importante. « Le sac de 25 kg qui coûtait 42.000 ou 42.500 FCFA est aujourd’hui vendu à 55.000 FCFA voire 60.000 FCFA », a-t-il fait savoir.
Eumeu Thiam demande aux autorités de faire le nécessaire pour trouver une solution aux hausses récurrentes des prix des denrées de première nécessité. Par ailleurs, du côté des consommateurs thiessois, la désolation est à son paroxysme. Les femmes responsables de famille, en particulier, ne savent plus à quel saint se vouer face à cette situation. Le panier de la ménagère en souffre déjà terriblement. La dame Codou Sall du quartier Som, accompagnée de ses amies, trouvée en train de se ravitailler au marché Grand-Thiès, se désole de la hausse. « On se réveille très tôt le matin pour, après nous être occupées du petit-déjeuner de nos enfants en partance pour l’école, prendre le chemin du marché. Hélas, l’approvisionnement en denrées alimentaires de première nécessité est aujourd’hui devenu un véritable calvaire. C’est, à la limite même, l’enfer. Nous sommes tout le temps angoissées. Nous nous heurtons à toutes sortes de tracasseries pour remplir, ne serait-ce qu’à moitié, nos paniers ou seaux », se lamente la dame. a l’aube déjà, Sophie Touré, comme beaucoup de ses voisines, prend le chemin du marché Moussanté. « Avec le peu d’argent dont je dispose, je ne fais que jongler par ces temps extrêmement durs ». comme elle, beaucoup de « cayoriennes » parviennent difficilement à « s’en sortir ». au-delà même de la « hausse injuste » des prix du riz et de l’huile, la brave dame se désole de la rareté, souvent, du poisson sur le marché. elle se dit « scandalisée ». et elles sont très nombreuses à se lamenter. Pour décrier « la cherté de la vie, le manque de moyens. Il n’y a plus d’argent et la DQ en souffre ».
Ousmane Mbaye le Directeur commerce intérieur : « La hausse ne touche pas les consommateurs directement mais plutôt les boutiquiers et autres grossistes »
Interpelé sur la hausse des prix de l’huile, du riz et du lait, le directeur du commerce intérieur, m. Ousmane Mbaye, reconnait et explique la situation en donnant des détails. « Le problème est beaucoup plus complexe. Sur le riz, l’augmentation n’est pas très grande. Elle porte beaucoup plus sur l’huile. Il y a quelques soucis de disponibilité sur le format de 20 litres. Il se trouve que c’est le format le plus consommé. En fin décembre et début janvier, il y a eu des retards dans les livraisons. C’est ce qui a fait qu’il y a des tensions sur l’offre. Les produits de substitution comme l’huile de soja ou celle de tournesol étant plus chers, donc les gens se rabattent sur les autres huiles qu’ils achètent aujourd’hui entre 1000 francs et 1200 francs. Soit 20000 à 24.000 les 20 litres !
Vous voyez ce que cela fait, alors que le bidon de 20 litres était vendu entre 14 000 et 15 000 francs. Mais, il faut aussi que les gens comprennent que c’est au niveau grossiste plutôt que chez le détaillant. C’est au niveau détails qu’on a 18 000 francs mais pour le niveau du gros c’est autour 17 500 francs. Pour régler le problème à la source, il faudrait qu’on rétablisse l’offre. Donc que le produit soit disponible au schéma sur lequel nous travaillons en rapport avec les importateurs et les producteurs locaux. Tous ces acteurs-là sont mobilisés pour renforcer les approvisionnements. D’ici quelques jours, nous aurons des situations meilleures en termes d’approvisionnement sur ce produit.
L’autre élément qu’on peut donner pour rassurer, c’est la disponibilité d’autres formats de substitution, les formats de cinq litres qui tournent toujours autour de 5000 voire 5500 francs. Ça aussi, ce sont des possibilités qui s’offrent aux consommateurs en attendant que la situation revienne à la normale. Nous y travaillons et d’ici 15 jours, nous pensons, en règle de stocks annoncés, que nous devrions avoir la stabilité. Je pense aussi qu’il faudra que les consommateurs comprennent que la hausse ne les concerne pas directement, mais plutôt les grossistes et autres boutiquiers. Sur les achats au détail que les consommateurs font comme pour le lait pour le petit déjeuner et autre, les prix restent normaux. Un sachet de lait qui coûte 100 francs ne peut être concerné par la hausse. Il faut tout de même comprendre que les usines aussi font en fonction des hausses à l’international », explique le directeur du commerce intérieur, m. Mbaye.
«COMMENT J’AI VECU LA MORT DE PAPA WEMBA SUR LA SCENE DU FEMUA»
Palabres avec…. Salif Traore A’Salfo, leader de Magic System et coordonnateur du Femua
Salif Traoré dit A’Salfo, le leader du groupe Magic Systm et principal incitateur du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), était à Dakar pour procéder au lancement de la 13ème édition de ce festival. Il s’est prononcé sur la situation politique en côte d’ivoire et sur le choix du Sénégal comme pays invité d’Honneur. Les présidents sénégalais et ivoirien sont les parrains de cette édition qui se tiendra du 14 au 19 avril 2020.
Vous êtes à Dakar pour les besoins du lancement du Femua. Pourquoi le choix porté sur le Sénégal?
Pour la seconde étape, on a unanimement choisi le Sénégal. On n’a même pas cité les pays pour un vote. tout le monde disait le Sénégal. Parce que les liens entre le Sénégal et la cote d’ivoire sont tellement solides et intenses. On a même une rue à Treichville qui rappelle le Sénégal. Le « ceeb» sénégalais est très prisé chez nous. Donc il y a tous ces échanges culturels et historiques qui justifient amplement ce choix. Même au niveau de nos deux présidents, on voit qu’ils sont les plus complices en Afrique... nous voulons que le Sénégal vienne nous montrer son génie créateur. C’est un pays pionnier en matière de culture et nous attendons que vous veniez nous apprendre des choses. il s’agit d’une année charnière et de choix en côte d’ivoire avec les élections. nous voulons vraiment que le Sénégal nous apprenne comment il a toujours fait pour se sortir de ce genre de situation politique. Pour vous dire que l’on peut passer par la culture pour réussir beaucoup de choses.
Qu’est-ce qui vous séduit au Sénégal ?
Je dirai sans hésiter la chaleur de l’hospitalité sénégalaise. a chaque fois que je prends l’avion pour venir au Sénégal, j’ai comme l’impression de passer six heures dans les airs, tellement j’ai hâte de retrouver ce beau pays Pour moi, c’est l’hospitalité qui est la première qualité qui nous marque chez les sénégalais. il y a aussi ce lien particulier avec votre pays qui fait qu’à chaque fois que l’on vient ici, on se sent chez soi.
Quels seront les artistes au programme de ce festival ?
Nous attendons de tout finaliser avant de publier une liste. Nous avons des accords de principe et les signatures sont en train de se faire. C’est d’ailleurs pour ça qu’une autre conférence de lancement aura lieu le 12 mars prochain à Abidjan pour publier la liste définitive. Etant artiste, je n’aime pas que l’on m’annonce dans un évènement avant que je ne touche mes 50%. Donc je ne vais pas faire subir aux autres ce que je n’aime pas. « Quand on est dans la philanthropie, on ne se fixe pas d’objectifs et on fait tout pour réaliser le maximum de projets »
En 13 ans vous avez réalisé énormément de choses?
Vous savez, il y a un proverbe Zouglou qui dit que la pluie c’est comme l’argent. cela ne suffit jamais. Quand tu as dix mille, tu as un problème de cent mille. Quand tu as cent mille, tu as un problème d’un million. on a circoncis des projets et on ne s’est pas fixé d’objectifs. on a construit une école au début, et dix ans plus tard, on a construit dix écoles. Quand on est dans la philanthropie, on ne se fixe pas d’objectifs et on fait tout pour réaliser le maximum de projets. ce sera toujours inscrit dans la continuité. si chaque artiste a les moyens de construire dix écoles en Afrique, vraiment ce serait une excellente chose.
Il y a une rumeur persistante sur la participation de Youssou Ndour…
Si un artiste sénégalais doit venir en côte d’ivoire, cela dépend du ministère de la culture et de la communication. Je crois que Youssou ne sera pas l’artiste tête d’affiche du Sénégal. Je préfère vraiment ne pas répondre à cette question. On attend encore avant d’annoncer de manière officielle les artistes qui vont participer. le moment venu, tout le monde sera informé.
Comment avez-vous réussi à vous relever suite au décès de Papa Welmba sur la scène du Femua ?
(… silencieux durant un long moment ….)Je suis très peiné de remuer le couteau dans la plaie et de revenir sur ces évènements malheureux. Même s’il faut encore rendre hommage à Papa Wemba qui est effectivement décédé sur la scène du Femua. ce n’était pas une des plus faciles et vous avez eu à partager cette douleur avec nous à distance. la perception des choses était différente, ici ou là, mais on a pu et su gérer. c’est un artiste qui avait décidé ou bien souhaité. car on ne décide pas de la manière de mourir, sauf si on se suicide. Mais il avait voulu mourir sur scène et il avait prédit qu’il allait partir sur scène. et je crois qu’il est parti de la meilleure des manières. Il n y a pas un seul artiste qui ne souhaite pas partir comme ça. car il était venu communier et chanter avec les pauvres. il était venu pour partager. Aujourd’hui, on continue de prier pour le repos de son âme. ce fut très difficile, mais j’espère que cela n’arrivera plus.
Après treize ans comment renouveler le Femua.
On essaye toujours d’innover et d’insuffler du sang neuf. on se renouvelle à tout moment. On essaie plus ou moins de le rendre évolutif et à chaque fois, on essaye de faire quelque chose de nouveau pour permettre à ce festival de se régénérer et se renouveler. Par exemple, il n’y avait pas le volet pays invité et on l’a greffé au fil du temps à la douzième édition. C’est vraiment l’aspect humain et la solidarité qui ont fini par faire vivre et évoluer ce festival. Le volet social est devenu la principale artère de cet évènement.
Vous avez un budget de plus de sept cent millions comment réussissiez-vous à atteindre ces chiffres faramineux ?
Je ne parle pas trop de chiffres quand il s’agit du femua. Toutefois, je peux vous dire que même avec sept cent millions, ça ne suffirait pas à organiser ce festival. le budget va au-delà du milliard. Quand on s’occupe du bien-être des populations, on ne compte pas.
Justement la question se pose parce que vous avez démarré avec zéro franc.
C’est justement la persévérance qui nous a permis d’attendre tout cela. Aujourd’hui le Felmua a grandi. on a démarré juste par un concert avec douze personnes qui se sont déplacées. Aujourd’hui, le Femua déplace des artistes et la presse qui vient du monde entier. le festival a une programmation artistique plus complète. on accueille aujourd’hui quatre cent personnes qui viennent du monde entier. C’est ce qui se répercute sur le budget forcément.
Selon vous quel rôle les artistes doivent-ils jouer pour préserver la paix en Afrique ?
Les artistes et en particulier les acteurs de la culture, essaient d’apporter leur contribution. on a compris que notre métier est un bon canal pour véhiculer des messages positifs. Chacun essaie de se servir de sa notoriété et de sa scène pour promouvoir les valeurs d’apaisement, de fraternité, de paix et de cohésion. ce n’est pas les politiciens qui doivent nous diriger et dire ce que nous devons faire. C’est à nous de prendre conscience que notre pays ne doit plus aller à reculons. nous sommes sur une lancée et nous devons rester dans cette dynamique si on veut un pays prospère. J’invite vraiment tout le monde à agir pour que la paix ne soit pas seulement un vain mot. il faut que la paix soit un comportement. les artistes doivent plus s’engager pour la recherche de la paix. Parce que aujourd’hui c’est inclusif, cette campagne pour la paix. Il y a plus de teneur quand un artiste le dit que quand un politicien le dit. C’est nous, les ivoiriens, qui devrions contribuer à la paix en cultivant l’esprit de fraternité, d’amitié et de cohésion entre nous. nous avons une arme solide pour pouvoir prôner de vraies valeurs. Les artistes doivent s’engager
On évoque souvent la lancinante question du troisième mandat chez nous, en Guinée et chez vous. Qu’en pensez-vous ?
Est-ce que le problème se situe au niveau du troisième mandat ? Il faut toujours respecter la constitution. Le vrai combat qui vaille est celui du respect de la constitution partout en Afrique. si une constitution dit que quelqu’un a le droit de faire un second qu’il le fasse et qu’il s’en tienne à cela. Je ne maitrise pas la constitution du Sénégal pour en parler. C’est quand la constitution est contournée que l’on peut se lever pour dénoncer. Maintenant si la bible démocratique dit qu’il ne peut pas, il ne faut pas forcer. car là, c’est aller contre la volonté du peuple et les règles républicaines et c’est très dangereux. il est vrai que les constitutions vont de pays en pays et chaque pays a sa manière d’appréhender les choses. c’est important de savoir qu’il ne faut pas essayer d’enfreindre les règles. il faut toujours respecter la constitution et il n’y aura pas de problèmes.
Est-ce votre proximité avec Alassane Ouattara qui fait que vous ne voulez pas trop vous engager sur ce sujet ?
J’ai toujours cultivé la proximité avec n’importe quel président ivoirien. Je ne me suis jamais engagé politiquement au côté de l’un ou de l’autre. J’estime que tout ce que je fais, c’est au profit de la république. Donc si un chef d’état me sollicite et me veut à ses côtés, je devrais être à ses côtés.
A la vielle des élections quel appel lancez-vous à vos concitoyens?
il faut que la paix ne reste pas seulement un mot, mais un comportement. Il faudrait que nous, les ivoiriens, contribuons à la cohésion et à l’entente. il faut que l’on évite de marcher à reculons. on ne va pas construire durant vingt-cinq ans et se lever un beau jour pour tout détruire. c’est aux ivoiriens de préserver la paix en cultivant la cohésion et l’entente.
QUI ARRETERA TEUNGUETH FC ?
Invaincu depuis le début de cette saison 2019-2020, Teungueth Fc carbure fort en début de nouvel exercice.
Invaincu depuis le début de cette saison 2019-2020, Teungueth Fc carbure fort en début de nouvel exercice. Les poulains de Youssoupha Dabo restent l’équipe à battre après sept journées disputées. mais qui peut réellement estomper l’élan de TFc ?
Après sept journées, c’est la question qui revient sur les lèvres des différents férus du foot local car le club de la vieille ville truste au sommet de la ligue 1. en dominant le Ndiambour de Louga (3-2) samedi en match comptant pour la 7ème journée de la ligue 1, Teungueth FC a réussi une première échappée avec notamment six points d’avance sur son dauphin, l’as Douanes et sept sur le troisième, l’as Pikine. seule équipe encore invaincue, les rufisquois auront réussi à surclasser tous les adversaires qui se sont dressés sur leur chemin. le seul accroc de ce début de saison reste le match nul (0-0) contre l’us Gorée en match comptant de la 2ème journée. un moindre mal pour une formation qui présente un bilan de 6 victoires contre un seul nul. Pour ne rien arranger, les coéquipiers de baye Djiby Diop restent sur une série de cinq victoires de suite.
Des statistiques qui donnent l’air d’une équipe en plein bourre qui est comme bercé par un sentiment d’invincibilité. les hommes de Youssoupha Dabo ont en effet accroché dans leur tableau de chasse de sérieux prétendants. Douanes, Dakar Sacré-Cœur, casa sports ou encore Diambars sont tous passés à la trappe. Rien ne leur a résisté depuis cinq matches avec cet air de machine de guerre. Deuxième meilleure attaque du championnat avec 12 buts marqués (seul Diambars fait mieux avec 13 buts) et deuxième meilleure défense avec trois buts encaissés. Un début de saison canon qui n’est pas le fruit du hasard. le club rufisquois a su grandir d’année en année et cette nouvelle saison semble être celle de la maturation.
Un recrutement intelligent pour un club en progrès constant
Sous la houlette du chevronné Alassane Dia, directeur technique, tfc a su attirer l’un des entraîneurs les plus cotés sur ces dernières années, Youssoupha Dabo. un choix payant puisque l’entraîneur de l’équipe nationale u20 a su insuffler du neuf dans un collectif déjà auréolé du titre de vainqueur de la dernière édition de la coupe du Sénégal. Avec un recrutement intelligent, l’ancien entraineur de Guédiawaye FC et du stade de Mbour a réussi à créer une alchimie. L’équipe rufisquoise a su se reposer sur une colonne vertébrale performante jusqu’ici. transfuge de mbour Pc depuis la saison dernière, le gardien de but baye Assane Cissé est resté dans la dynamique de ses bonnes performances et fait partie des meilleurs en réussissant notamment à garder ses cages inviolées lors des cinq premières rencontres. Devant lui se dresse le patron de la défense de fer, Mame Saher Thioune, à la relance au Sénégal après quelques années à l’étranger. Capitaine de l’équipe et inamovible sur le côté droit, Moutarou Baldé fait partie également des tauliers de cette défense.
Au milieu la doublette Babacar Sarr – Mamadou Seck réussissent le « sale boulot » tout en orientant le jeu bien guidé par le métronome baye Djiby Diop. Deuxième meilleur buteur de la ligue 1 (5 buts) ex-aequo avec Makhtar Ndiaye (Ndiambour), Bouly Junior Sambou est le fer de lance de cette attaque qui a scoré lors de chaque match à l’exception de la deuxième journée. Le Jaraaf en ligne de mire ce week-end ! les prochains adversaires de Tfc sont avertis et devront se sublimer pour arrêter l’équipe de Youssoupha Dabo qui ne cesse de monter en puissance. les rufisquois se frotteront ce samedi au Jaraaf de Dakar, un gros morceau du championnat qui veut enchainer et se relancer dans la course au titre. le club de la médina portera ce samedi les espoirs de tous les poursuivants de Teungueth fc en ligue 1. Malgré la bonne forme de Tfc à l’extérieur (4 succès en autant de matches), le Jaraaf tentera ce samedi de mettre fin à la belle série des rufisquois qui ne comptent pas descendre de leur piédestal de sitôt. le choc Jaraaf – Teungueth fc ne sera pas la seule grosse affiche de cette 8ème journée. le duel entre clubs populaires as Pikine – casa sports sera l’autre attraction de cette journée sans oublier les cinq autres confrontations qui seront également âprement disputées.
«ÑOO LANK» SE DELOCALISE SUR L’AVENUE CHEIKH ANTA DIOP
Le collectif «Ñoo Lank» (nous disons non en langue wolof) va à la conquête de l’avenue Cheikh Anta Diop.
Le collectif «Ñoo Lank» (nous disons non en langue wolof) va à la conquête de l’avenue Cheikh Anta Diop. Après la Place de la nation ex Obélisque, Alioun Sané, coordonnateur de ce collectif qui mène depuis le début du mois de décembre le combat contre la hausse du prix de l’électricité au Sénégal et pour la libération de leur camarade Guy Marius Sagna, en prison depuis environ deux mois pour avoir manifesté devant le palais pour la même cause, a annoncé que le collectif va envahir cette avenue pour marcher jusqu’au rond-point de la Médina.
Une manifestation qui se fera sans arrêté préfectoral d’interdiction. Et pour cause, alors que les membres de « Ñoo Lank » avaient annoncé avant-hier, mercredi, leur détermination à battre le macadam avec ou sans l’aval de l’autorité administrative, voilà que le préfet de Dakar autorise cette marche prévue aujourd’hui, vendredi, de 15h00 à 18h sur l’axe l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar -Rond-point Médina. Il faut dire que cette marche s’annonce comme un test grandeur nature pour les responsables de «Ñoo Lank» notamment pour la suite de leur combat. Puisque, à travers cette manifestation, «Ñoo Lank» compte rallier les étudiants dans son combat contre la hausse du prix de l’électricité au Sénégal et pour la libération de leur camarade Guy Marius Sagna.
En conférence de presse hier, jeudi 29 janvier, Fadel Barro, un des responsables de ce collectif avait dans ce sens lancé un appel à «une forte mobilisation» pour dit-il «mettre davantage la pression sur l’Etat du Sénégal afin qu’il libère «l’otage » Guy Marius Sagna». «Nous devons nous lever pour sortir le Jambar Guy Marius Sagna des geôles de ce régime oppresseur. Son arrestation est orchestrée par le magistrat instructeur Samba Sall, le ministre de la Justice Malick Sall et le président de la République Macky Sall », avait accusé l’ancien coordonnateur du mouvement Y’en a marre en précisant que «le Sénégal a besoin de jeunes comme Guy Marius Sagna dans le contexte actuel marqué par la volonté du régime de Macky Sall de faire payer aux Sénégalais la gestion catastrophique des ressources de notre pays à travers des hausses de prix tout azimuts».
Ainsi pour la réussite de cette manifestation, il a invité tous ceux qui ne peuvent pas se déplacer sur l’avenue Cheikh Anta Diop de signifier par un port de brassard rouge leur soutien et leur solidarité pour la libération de Guy Marius Sagna et contre la hausse du prix de l’électricité.
«QUAND ON DIT QU’ON VA MARCHER A LA PLACE DE L'INDÉPENDANCE OU DEVANT LE PALAIS, C’EST QU’ON NE VEUT PAS FAIRE UNE MARCHE PACIFIQUE»
La manifestation de Guy Marius Sagna et compagnie (Cie) devant les grilles du palais présidentiel n’est pas motivé par une volonté pacifiste. C’est du moins l’avis du président de la République, Macky Sall.
La manifestation de Guy Marius Sagna et compagnie (Cie) devant les grilles du palais présidentiel n’est pas motivé par une volonté pacifiste. C’est du moins l’avis du président de la République, Macky Sall. Se prononçant hier, jeudi 30 janvier, lors de la rencontre pour l’examen du rapport du Sénégal, par le Mécanisme africain d’évaluation des pairs (Maep), il a estimé que les rassemblements et marches qui respectent la règle, sont régulièrement autorisés.
Le président de la République, Macky Sall, a profité de son allocution hier, jeudi 30 janvier 2020, à la cérémonie d’évaluation du rapport du Sénégal par le Mécanisme africain d’évaluation de pairs (Maep), pour se prononcer sur l’affaire Guy Marius Sagna et compagnie (Cie), arrêtés pour avoir marché devant le palais présidentiel. Pour le président de la République, organiser une marche devant les grilles du Palais présidentiel ou à la Place de l’Indépendance n’est aucunement signe d’une volonté pacifique de ses organisateurs. «Quand on dit : «on va marcher à la Place de l’Indépendance, ou devant le Palais de la République», c’est qu’on ne veut pas faire une marche pacifique. Et, autrement, les marches sont tolérées», dit-il. Il ajoute, par ailleurs, que les marches ou rassemblements interdits sont très inférieurs aux autorisations accordées par l’autorité. «Si je donne des statistiques, en 2018, sur 4828 déclarations de manifestations publiques, 118 ont été interdites ; soit un taux de 2,44% d’interdiction.
Et au troisième trimestre de l’année 2019, sur 4284 déclarations de manifestations, seules 71 n’ont pas été accordées ; soit un taux de 1,68%». Pour le président Macky Sall, les marches sont autorisées automatiquement dès lors qu’elles rencontrent l’appréciation positive des services chargées de la gestion de l’ordre public, en l’occurrence l’autorité administrative qui est le préfet. «Lorsque les initiateurs sont en conformité avec les autorités en charge d’autoriser, il n’y a pas de problèmes. Il est même fréquent que la Police encadre la marche et que les Sapeurs-pompiers soient derrière pour les marcheurs fatigués, ils bénéficient d’une assistance. C’est ça la réalité du Sénégal». Il soutient, en outre, que «l’exercice des libertés fait souvent polémique, mais le Sénégal est une démocratie. L’exercice des libertés publiques est garanti et ne souffre d’aucune limitation, sauf nécessité de prévenir les troubles à l’ordre public, de garantir la libre circulation des personnes et des biens et d’assurer leur sécurité. En vérité, l’autorisation est la règle et l’interdiction l’exception»
INDEPENDANCE DE LA JUSTICE : Macky renvoie les magistrats à la loi
«On fait beaucoup de confusion. Le Procureur est le défenseur de la société. Il est un magistrat debout. Il est sous l’autorité hiérarchique du Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Et c’est comme ça dans tous les pays démocratiques. On le sait bien. L’indépendance des magistrats, surtout ceux du siège, chargés de rendre les décisions et de trancher des litiges, cette indépendance est garantie par la loi», a dit le président de la République, Macky Sall, hier jeudi, dans son allocution lors de l’évaluation du rapport du Sénégal par le Mécanisme africain d’évaluation des pairs (Maep). A son avis, dans le cadre de leur office, «les magistrats ne sont soumis qu’à l’autorité de la loi et à leur conscience ». Mieux, ajoute-t-il, «ils ne sauraient faire l’objet d’une quelconque forme d’ingérence dans la cadre de leur mission juridictionnelle. Ni de la part de l’exécutif, encore moins des pouvoirs ou des parties publiques. Et les derniers textes qui ont été pris sur le Statut des magistrats ont conforté ces choix».
RAPPORT DOING BUSINESS : Le Sénégal cherche le top 100
Le président de la République, Macky Sall, informe qu’il a donné des instructions pour que le Sénégal puisse se placer parmi les cent (100) pays les plus attractifs pour les investisseurs. Il l’a dit hier, jeudi 30 janvier, lors de son allocution à la cérémonie de l’évaluation du rapport du Sénégal par le Mécanisme africain d’évaluation des pairs (Maep). «L’objectif que j’ai donné au gouvernement est d’être dans le top 100. Il y a des efforts à faire et nous avons encore lancé quelques réformes majeures, surtout dans le domaine de la réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité. J’ai bon espoir que ces réformes, qui seront achevées avant le mois de mai, doivent nous permettre de rentrer en fin dans le top 100 des meilleurs réformateurs des pays où il fait bon à investir». Toutefois, arriver à ce résultat nécessite, selon le chef de l’Etat, de lutter contre certaines pratiques malsaines. «Nous sommes conscients qu’il faut encore continuer à lutter contre la corruption, continuer à lutter contre la bureaucratie qui est paralysante ; mais notre engagement est ferme là-dessus. L’engagement du gouvernement à favoriser un rôle plus actif du secteur privé dans l’économie». D’ailleurs, Macky Sall invite aussi le secteur privé national, à jouer sa partition. Il s’agit de «travailler de concert» et de «faire des regroupements puisque les sociétés individuelles ou familiales ne permettent de les mettre en avant. Il faut que les gens aient une vision partagée du développement».
MODICITE DES MOYENS DES COLLECTIVITES LOCALES : Macky plaide pour une meilleure considération des projets étatiques
Conscient que les collectivités locales n’ont pas les moyens nécessaires pour mener convenablement leur mission, le chef de l’Etat, Macky Sall, annonce des mesures correctives. «J’ai été maire pendant 10 ans. Je sais la souffrance des maires, devant la modicité des budgets», a dit le chef de l’Etat. Cependant, juge-t-il, il est aussi opportun de souligner l’importance des Programmes d’appui aux communes qui ne sont pas quasiment calculés dans les transferts faits aux collectivités, tout comme les budgets exécutés par l’Etat dans ces territoires. «Il faudrait qu’on évalue, l’ensemble de ces transferts et non pas seulement les crédits transférés à travers les Fonds d’équipements des collectivités ou le Fonds de dotation de la décentralisation. Le bilan objectif aurait été de prendre tous les transferts en matière d’investissement que l’Etat fait dans les collectivités, auquel il faudrait ajouter les fonds qui sont mis à leur disposition». D’autre part, Macky Sall informe que des réformes seront initiées pour améliorer la rentabilité des communes. «Il faudrait donc parfaire notre réflexion sur la fiscalité locale, sur la Contribution économique locale (Cel), qui est la fameuse contribution qui a remplacé la patente, qui doit être renforcée. Nous allons travailler sur tout cela, pour élargir l’assiette, afin d’accroître considérablement les ressources destinées aux collectivités locales, surtout en matière d’investissement».
LE SÉNÉGAL ÉPINGLÉ PAR SES PAIRS
Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) trouve que le pays devra faire des efforts dans des domaines tels que la situation des enfants talibés, la promotion des libertés et l’assainissement de la classe politique
Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) trouve que le Sénégal devra faire des efforts dans des domaines tels que la situation des enfants talibés, la promotion des libertés et l’assainissement de la classe politique. L’évaluation du rapport 2017 du Sénégal a eu lieu hier, jeudi 30 janvier à Diamniadio, en présence du chef de l’Etat, Macky Sall.
Le rapport 2o17 du Sénégal sur la Bonne gouvernance a été examiné par ses pairs africains. La cérémonie d’évaluation du dit rapport tenue hier, jeudi 30 janvier, a mis en exergue les manquements décelés par les évaluateurs. En effet, il est dit à l’endroit du Sénégal que les collectivités locales, en général, et les communes rurales, en particuliers, connaissent un déficit chronique en ressources financières et en compétences. Pis, elles manquent aussi de personnel qualifié, en matière de détermination de l'assiette de certains impôts et taxes et en matière de recouvrement ; ce qui explique dans une large mesure leur fragilité financière. Le Maep s’est dit également préoccupé par les différentes formes d'exploitation et de maltraitance dont sont victimes de nombreux enfants, à l'image des talibés. Il attire l'attention des autorités sur la nécessité d'une prise en charge résolue de ces questions.
Le Maep recommande un meilleur encadrement des écoles coraniques («daara») et la sanction sévère de toutes les pratiques déviantes, portant atteinte aux droits fondamentaux de l’enfant. S'agissant de la démocratie et des atteinte aux droits humains, la gouvernance politique, le Maep, après avoir relevé le fait que le Sénégal a fait un effort d'intégration dans le droit interne par son adhésion à la quasi-totalité des instruments internationaux en la matière, appelle notre pays à faire des efforts supplémentaires dans les domaines comme la liberté de manifestation publique et les droits économiques, sociaux, culturels. Le Maep recommande, à ce propos, la ratification rapide de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Sur le plan environnemental, le Maep trouve que malgré les progrès réalisés, la situation reste encore préoccupante. Il s'agit de la perte du potentiel forestier, des pressions anthropiques sur la biodiversité ou encore des pollutions et nuisances qui affectent le cadre de vie des populations urbaines et rurales. L'agriculture connaît une stagnation persistante qui peut dégénérer en véritable déclin si les tendances perdurent. Les tendances récessives sont, selon le document, entre autres, la faiblesse des aides aux petits agriculteurs pour l'achat d'intrants agricoles et l'insuffisance chronique de l'investissement dans les infrastructures rurales et communautaires.
NECESSITE D’ASSAINIR L’ESPACE POLITIQUE
Dans le domaine de la politique, il est recommandé au Sénégal d'assainir, de rationaliser, de crédibiliser et d'accroître l'efficacité d'un système partisan. Près de 250 partis, d'autant plus qu'il se pose un problème de financement public à la vie partisane et qu'il existait des relations peu vertueuses entre l'argent, le milieu d'affaires et le pouvoir. Cela dans un contexte où la compétition pour la conquête de l'exercice du pouvoir est marquée par la détérioration de la convivialité, le recul de l'éthique et la civilité des mœurs politiques et la montée de l'intolérance. Ainsi apparaît la nécessité d’une régulation plus efficace de la vie publique, d'une plus grande transparence dans le financement des partis et d'un assainissement du climat politique, lit-on dans le document.
L’INDEPENDANCE DE LA JUSTICE A RENFORCER
Concernant l’Etat de droit, la séparation et l’équilibre des pouvoirs, le Maep souligne la nécessité d’un renforcement de l’indépendance de la justice et des organes de lutte contre la corruption. Le Maep recommande une meilleure intégration des médiations sociales dans la justice d’Etat. Le pouvoir législatif nécessite, quant à lui, un renforcement de ses capacités de contrôle de l’action du gouvernement.
Revenant sur la question de la corruption et des pratiques contraires à l’éthique, le Maep constate, sur la base de déclaration des parties prenantes rencontrées, que les prestations de services des administrations publiques au niveau central comme au niveau local, ne sont pas exemptes de corruption, de népotisme, de clientélisme, d’affairisme et de favoritisme. Il prend acte cependant de la volonté du pouvoir à combattre la corruption, notamment par la mise en place de structures comme l’Ofnac. Au Sénégal, il a été aussi recommandé de prendre des initiatives visant à lutter contre le chômage des jeunes, la pauvreté et l’inégalité territoriale. Créé en 2003, le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) est un dispositif de contrôle réciproque visant à favoriser la Bonne gouvernance en Afrique.
MACKY SALL SUR LES RECOMMANDATIONS DU MAEP : «Les défis soulignés par le rapport sont exacts»
«Je prends acte des recommandations et conclusions du rapport du Maep qui mettent en exergue nos réalisations et nos axes de progrès en matière de gouvernance. Je partage totalement les défis qui ont été soulignés dans ce rapport. Et je les trouve tout à fait exacts tels qu’ils ont été rapportés. Notre engagement sera de les mettre en œuvre ensemble, pouvoirs publics, société civile et partenaires. J’en fais mon équation pour y travailler avec mon gouvernement. La gouvernance est un processus continu. Il ne faut pas dormir sur nos lauriers, croyant que nous sommes une démocratie achevée. Ça n’existe pas, toutes les avancées sont précaires. Il faut donc suivre cet effort», a promis le Chef de l’Etat, Macky Sall.
PAIX ET STABILITE POLITIQUE, AMELIORATION DU CLIMAT DES AFFAIRES : Les points positifs du Sénégal
Le membre du panel chargé du processus d’évaluation du Sénégal, Moustapha Mekideche, a présenté les points saillants du rapport d’évaluation du Sénégal. Il a fait ressortir le contexte historique, les défis liés à la gouvernance, les réalisations clés du Sénégal vis à vis des quatre domaines thématiques du Maep et a aussi fait certaines recommandations. En ce qui concerne les bonnes pratiques, le rapporteur s’est réjoui du climat de paix et de stabilité qui prévaut dans le pays. Il est aussi dit que le pays a réalisé des progrès notables en matière d’unité nationale et de promotion de la démocratie et des droits humains depuis l’indépendance.
En matière de gestion des finances publiques, le progrès réalisé dans la rationalisation des dépenses publiques et la réduction des déficits, a permis d’améliorer de manière significative la situation financière du pays, approuve le Maep. Mieux, le Maep souligne que le Sénégal figure parmi les dix (10) premiers pays en matière de réforme du climat des affaires dans le monde. «Le pays a connu ces dernières années une augmentation des influx nets d’Investissements directs étrangers (Ide). Le Sénégal figure parmi les 10 premiers pays en matière de réformes du climat des affaires», reconnaissent les évaluateurs. Ce grâce à des efforts fournis en matière de dématérialisation des procédures, notamment en termes de délais de création d’entreprises.
Seulement, malgré ces avancées relevées et la prise de conscience de la nécessité de faciliter l’investissement, le Sénégal reste en deçà de ce qui est requis pour gagner la confiance des investisseurs nationaux et internationaux. En atteste, le secteur privé national demeure peu dynamique et fragile, comme en témoigne la faiblesse de la création d’entreprises et celle de captation des Ide. «Ni les Codes constituant la trame de l’environnement des affaires, ni les textes législatifs visant à définir le cadre de référence du développement des PME, encore moins les structures, institutions et programmes mis en place, pour impulser et accompagner le secteur privé, n’ont permis, jusqu’à présent, à l’entreprise sénégalaise de prendre son essor», lit-on dans le document.
ELECTRIFICATION UNIVERSELLE : Le Sénégal a besoin de 650 milliards
Selon le président Macky Sall, le Sénégal a besoin de 650 milliards de F CFA pour un accès universel à l’électricité. Par ailleurs, des efforts sont aussi à faire pour un accès à l’eau en milieu rural où 10,5% de Sénégalais n’ont pas accès à l’eau potable. Un taux d’accès de 77% constitue la performance du Sénégal concernant l’accès aux latrines en milieu rural ; d’où l’importance de faire des efforts dans ce sens, a indiqué le président de la République. Dans un autre domaine, en 2018, les exportations de produits issus de la pêche ont permis au Sénégal de gagner 244 milliards, a dit le président Macky Sall.
«ON SACRIFIE LES ETUDIANTS»
Selon le président Macky Sall, «il faut que l’autorisation de création de ces masters obéisse à des besoins du marché. Parce qu’autrement, on sacrifie les étudiants. Il faut donc une cohérence ».
«Il faut que l’autorisation de création de ces masters obéisse à des besoins du marché. Parce qu’autrement, on sacrifie les étudiants. Il faut donc une cohérence ». C’est en ces termes que le président de la République, Macky Sall, a pointé du doigt la problématique des curricula de formation dans les universités et écoles. Dans la foulée, il a instruit l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal (Anaq-Sup) à être plus regardante sur les filières de formation. Le chef de l’Etat présidait la cérémonie de lancement officiel du rapport du pays du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep), hier, jeudi 30 janvier, au centre de conférence Abdou Diouf.
A y voir de plus près, le gouvernement semble faire un aveu d’échec sur l’Enseignement supérieur, la Recherche et l’Innovation. Les efforts jusqu’ici fournis sont plus orientés vers l’élargissement de la carte universitaire que sur les contenus d’enseignement, même si cela est de la prérogative des instances pédagogiques universitaires. La sortie du président de la République, Macky Sall, sur le cycle master et celle auparavant du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation (Mesri), dans une interview accordée à Sud Quotidien, montrent à suffisance la préoccupation de l’Etat sur la question formation/emploi.
En effet, le président de la République, Macky Sall a pointé du doigt la faiblesse des curricula de formation dont les profils de sortie ne sont pas adéquats aux besoins du marché. A l’occasion du lancement officiel du rapport pays du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep), hier, jeudi 30 janvier, il s’est interrogé en ces termes : « Avec ces masters, qu’est-ce que les jeunes vont devenir ? Après, on les a entre les mains. Ils feront des grèves de la faim et autres ». Pour plus de détails dans ses propos, le président de la République précisera : « il faut que l’autorisation de création de ces masters obéisse à des besoins du marché. Parce qu’autrement, on sacrifie les étudiants. Il faut donc une cohérence».
« Les taux de réussite des masters sont inférieurs à 5%. Ce n’est pas acceptable. On ne peut pas investir autant d’argent pour avoir ça. Il faut réorganiser et on va commencer dès cette année », avait déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans un entretien. Ainsi, il préconisait une définition « des critères pour qu’un étudiant puisse faire un master parce que le taux d’échec est important, faute d’encadrement ».
Macky Sall instruit l’Anaq-Sup
Pour relever ces défis d’adéquation entre formation et emploi, Macky Sall interpelle l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal (Anaq-Sup). « J’ai demandé à l’Anaq-Sup d’être plus regardante sur les curricula et sur les masters créés à tour de bras dans nos universités », a-t-il dit devant une cohorte d’étudiants qui ont fait le déplacement. « Il faut sur ce plan qu’il y ait une plus grande rigueur. Il faut que l’ouverture des filières obéisse à une demande ».
INPG et ISEP, une réponse
Si l’objectif étant de comparer les attentes des professionnels et l’offre de formation, Macky Sall cite la création de l’institut national de Pétrole et du Gaz compte tenu de nouvelles perspectives du Sénégal, les instituts supérieurs d’enseignement professionnel (Isep) et les réformes universitaires tendant à intégrer les entreprises dans les conseils d’administration des universités. « C’est dire, estime-t-il, qu’il y a des défis sur lesquels nous devons travailler ensemble entre les universités, l’Etat et les entreprises, pour améliorer l’accès à une éducation de qualité ».
LE CNG DE LUTTE HAUSSE LE TON !
Plus de cérémonies de face-à-face sans la régularisation de combat de lutte par le promoteur.
Plus de cérémonies de face-à-face sans la régularisation de combat de lutte par le promoteur. Le CNG de lutte entend réglementer davantage ces shows qui précédent les combats de lutte sénégalaise. Alioune Sarr et ses collègues ont aussi adressé une lettre circulaire aux promoteurs de lutte relative à la réservation des dates.
«Nous constatons que des cérémonies de face à face sont organisées avant la régularisation des combat au CNGL. Nous rappelons aux promoteurs qu’aucune cérémonie de face à face ne doit être organisée avant la signature d’un avenant au CNGL, ce qui signifie que les combats prévus ont déjà fait l’objet d’un contrat en bonne et due forme» a déclaré le CNG dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien.
En outre, dans une lettre circulaire adressée aux promoteurs de lutte, les camarades du Président Alioune Sarr agissent sur la réservation des dates. En effet, ils précisent que «l’attribution de dates à un promoteur pour l’organisation d’une manifestation nécessite le dépôt d’une série de documents au niveau de la direction administrative». Il s’agira d’une «demande adressée au président du CNGL en précisant les noms, prénoms et surnoms des lutteurs du grand combat».
Le promoteur devra aussi déposer une caution d’un million pour la réservation de la date sollicitée. Le CNGL précise à cet effet que «si le combat est organisé à date échue, la somme sera restituée au promoteur». En revanche, en cas de non organisation de la manifestation à la date retenue, pour une raison autre qu’un cas force majeure homologué par le CNGL, la caution ne sera pas remboursée.
L’autre mesure prise par le CNGL concerne le délai de rigueur pour l’organisation d’un combat. «Tous les combats déclarés au CNGL, doivent être organisés dans un délai maximum de quatre mois» a précisé le CNGL dans sa lettre circulaire.
Des anciens collaborateurs de Dionne fâchés
Des anciens collaborateurs de l’ancien Premier ministre à la Primature très en colère ont câblé «L’As» pour se plaindre de l’attitude de Mahammad Boun Abdallah Dionne qui, depuis son installation au Palais en qualité de ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence, n’a même pas daigné les recevoir en audience pour s’enquérir de leur situation, encore moins leur venir en aide, puisque certains d’entre eux n’ont pas été recasés après la suppression du poste de Premier ministre. « Il nous a déçus. Il ne reçoit personne, il ne répond même plus à nos messages. C’est ingrat», pestent nos interlocuteurs.
Dialogue politique
N’eût été le compromis trouvé pour le report des Locales et l’audit du fichier, la révision des listes électorales démarrerait demain, conformément à la loi. C’est exactement ce que le représentant de la Commission électorale autonome (Cena) a voulu faire comprendre hier, lors de la réunion de la commission politique du dialogue national tenu au Ministère des Affaires étrangères. Mais elle se fera recadrer immédiatement par l’Administration qui a indiqué qu’il ne peut y avoir de révision dès lors qu’il y a un audit en vue du fichier électoral. Surtout que la commission cellulaire n’attendait que l’installation de Famara Sagna et Cie pour que l’appel d’offres soit lancé en vue de l’audit du fichier qui est un accord déjà obtenu entre les différents acteurs.
Dialogue national (bis)
Restons avec la commission politique du dialogue pour dire qu’hier quand même, il y a un pas de franchi sur quelques points d’achoppement, particulièrement sur le financement des partis politiques, mais aussi sur les coalitions. En effet, un document fait par les professeurs Babacar Kanté et Alioune Sall a permis aux acteurs d’avancer de quelques pas. Dans ce document, il a été décidé un alignement des coalitions sur les partis, un accord sur une définition légale de ce qu’est une coalition, la formalisation des coalitions, leur financement etc. Sous réserve de quelques amendements en vue, tout porte à croire que le document sera validé par la commission politique du dialogue national, mardi prochain.
Me Sidiki Kaba et le Cemga à Tamba
Le ministre des Forces armées sera l’hôte de la zone militaire N° 4 à Tambacounda. En compagnie du chef d’état-major général des armées (Cemga), Me Sidiki Kaba effectue une visite de prise de contact. Auparavant, il va faire une visite de courtoisie au gouverneur de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé avant de se rendre au poste de commandement de la zone militaire N°4. Me Sidiki Kaba se rendra aussi au camp Mamadou Lamine Dramé. Le lendemain, c’est à dire samedi, il enfilera ses habits de responsable politique de l’Alliance Pour la République (Apr) pour prendre part au «Cleaning day » aux cotés des populations de Tambacounda. Pour sa part, le Cemga, le Général Birame Diop effectuera aussi une visite de prise de contact auprès des troupes à Bakel et Kédougou.
Macky Sall et les masters «créés à tour de bras»
Le chef de l’Etat en a assez de la création à tour de bras de masters vides de contenu. «Il faut que l’ouverture des filières obéissent à une demande», a déclaré le Président Macky Sall en marge de la cérémonie de lancement du rapport du Maep. A l’en croire, il faut une plus grande rigueur sur les masters créés à tour de bras. Le président de la République estime qu’il doit y avoir une cohérence entre les offres de formation et les besoins du pays. En outre, il a recommandé de continuer à lutter contre la corruption et la bureaucratie qui est paralysante.
Arrestations de 4 jeunes dans l’affaire Ndioba Seck
Les choses bougent dans l’enquête sur la tuerie de la jeune Ndioba Seck au quartier Darou Nahime. Les enquêteurs, qui ont exploité le téléphone de la victime, ont mis la main sur quatre jeunes de Thiaroye/Mer qui sont supposés être les derniers à communiquer avec la défunte. D’après des sources de «L’As», les quatre jeunes suspects sont actuellement en garde à vue dans les locaux du Commissariat d’arrondissement de Guinaw rails. Par ailleurs, nos sources ajoutent que la coépouse de la mère de Ndioba Seck a été également entendue par les limiers de Guinaw rails.
Forum Civil lance une campagne contre la cherté du péage
Le Forum Civil a décidé de porter le combat des citoyens contre la cherté de l’autoroute à péage. La section sénégalaise de Transparency International a lancé une campagne de mobilisation sociale pour la renégociation du contrat de l’autoroute à péage. Puisque de l’avis des dirigeants du Forum civil, en plus de la cherté, il y a l’insécurité à cause de l’absence d’éclairage et des embouteillages, notamment sur les sorties de Pikine, Keur Massar et Rufisque.
La Douane de Diourbel saisit 10 kg de chanvre indien
Dans le Baol, les trafiquants de drogue ne cessent de déployer des subterfuges pour échapper à la vigilance des éléments de la Douane. Ces derniers, de leur côté, restent plus que jamais déterminés à combattre le fléau. En atteste la nouvelle saisie opérée par les hommes du sous-lieutenant Pape Amadou Sougou, chef de la brigade mobile de Diourbel. Ils ont intercepté une importante quantité de drogue. C’est à l’occasion d’une patrouille dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 janvier dernier, que les douaniers ont remarqué des individus suspects à hauteur du village de Khelcom. Mais dès qu’ils ont aperçu les gabelous, ils ont pris leurs jambes à leur cou. Il s’en est suivi une course-poursuite. Les trafiquants ont abandonné derrière eux deux sacs de riz remplis de chanvre indien. N’ayant pu les rattraper, les gabelous ont mis la main sur les deux sacs remplis de chanvre indien. Une enquête est ouverte aux fins d’identifier et arrêter les trafiquants.
Le marabout et son talibé placés sous mandat de dépôt
L’affaire a fini de défrayer la chronique à Louga et dans le reste du pays. Un talibé du nom de Fallou Diop, âgé de 11 ans, a été battu à mort par son aîné Maguette Diop, âgé de 15 ans. Son seul tort, c’était de n’avoir pas maîtrisé sa leçon du jour. Ce qui a irrité le jeune laissé par le marabout pour surveiller les talibés. Le drame s’est produit au village de Rawdou (département de Linguère). Le présumé meurtrier avait roué de violents coups de bâton son camarade cadet jusqu’à ce que ce dernier perde connaissance. Après son acte odieux, il le laissa sur place pour aller prendre son déjeuner tranquillement. C’est à son retour qu’il s’est rendu compte que le talibé Fallou Diop est passé de vie à trépas. Le responsable du Daara, Djily Ndiaye et Maguette Diop sont arrêtés. Après deux retours de parquet, le maître coranique de Rawdou, Serigne Djily Ndiaye et son talibé Maguette Diop, présumé meurtrier de son condisciple Fallou Diop, ont été placés hier, sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du deuxième cabinet du tribunal de Louga.
Plénière Assemblée nationale
L’entrée en vigueur du budget programme oblige. Les députés seront en séance plénière lundi prochain pour examiner le Projet de loi n°01/2020 abrogeant et remplaçant la loi organique n°2011-15 du 8 juillet 2011 relative aux lois de finances, modifiée par la loi organique n°2016-34 du 23 décembre 2016. Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo défendra le projet de loi. Les députés procéderont par ailleurs à l’élection des membres du Parlement de la Cedeao.
Macky 2012 en lambeaux
Ça vole très bas à la coalition Macky 2012. Le coordonnateur de la coalition, Me Moussa Diop et le député Adji Mbergane Kanouté se crêpent le chignon. Me Moussa Diop avait exclu sa vice-présidente Adji Mbergane Kanouté de la coalition. Mais la réplique des leaders de Macky 2012 n’a pas tardé. Ils se sont réunis hier, pour apprécier «la sortie malencontreuse et inopportune» du coordinateur Moussa Diop. Dans un communiqué parvenu à «L’As» et signé par la vice-coordinatrice, Adji Diarra Mergane Kanouté, les leaders de Macky 2012 ont déploré les agissements de Me Moussa Diop et «informent qu’ils ne sont liés ni de près ni de loin à l’exclusion d’éminents membres de la coalition, en l’occurrence la députée Adji Diarra Mergane Kanouté, vice-coordinatrice de Macky 2012 et Moustapha Diagne, président de Synergie Républicaine». A leur tour, les leaders de Macky 2012 ont prononcé la suspension de Moussa Diop du poste de Coordinateur de Macky 2012. Ainsi, c’est Mohamed Moustapha Diagne qui est désigné à l’unanimité par les leaders, coordinateur de la coalition jusqu’à l’élection d’un nouveau bureau.
Ministre Ndèye Saly Diop Dieng
Le ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants condamne les assassinats de Yoba Baldé, décapitée par son époux àKolda et de la demoiselle Ndioba Seck poignardée de plusieurs coups de couteau, à Pikine. Selon Ndèye Saly Diop Dieng ces meurtres nous plongent encore dans la douleur, la consternation et dans une profonde affliction. A l’en croire, ces actes barbares qui ont porté atteinte à leur intégrité physique et à leur droit sacré à la vie sont ignobles et répréhensibles. Elle assure que la justice est en train de faire son travail pour élucider les dossiers et arrêter, dans les meilleurs délais, les présumés auteurs et les juger. Elle présente les sincères condoléances de la République aux familles éplorées.
Moustapha Diakhaté tacle sévèrement Ibrahima Sène
L’ancien président du groupe parlementaire de Bennoo est sur tous les fronts. Exclu de l’Alliance Pour la République (Apr) pour ses critiques contre le parti et le régime, Moustapha Diakhaté prend la défense de Guy Marius Sagna contre le responsable du PIT, Ibrahima Sène. Ce dernier qui s’attaque à l’activiste, a soutenu que son emprisonnement sert de leçon. Des propos qui ont choqué Moustapha Diakhaté. Pour l’ancien chef de cabinet du chef de l’Etat, Seydou Cissokho, Sémou Pathé Guèye, Ablaye Diouf et Amath Dansokho doivent se retourner de honte dans leur tombe pour avoir milité dans un même parti avec ce «pitre de la pire espèce».
Précarité du personnel du marché au poisson
La précarité du personnel du marché central au poisson de Pikine préoccupe les responsables de la Cnts qui demandent à la Direction du marché de revoir sa position pour éviter un bras de fer avec les travailleurs. En effet, dans cet équipement marchand, les travailleurs n’ont ni bulletin de salaires, ni couverture médicale, encore moins de cotisations sociales à l’Ipres. Une situation aggravée par des salaires dérisoires et une remise en cause des contrats à tout moment. Ce qui a poussé la Cnts, par la voix de son secrétaire général adjoint, Lamine Fall, à interpeller la Direction du marché pour qu’elle revoie sa copie.
Accident mortel sur la route nationale à Pikine
Un jeune scootériste a été heurté mortellement hier par un camionneur sur la route nationale N°1 à hauteur de Bountou Pikine. L’accident s’est produit vers 12h. Les sapeurs-pompiers de Pikine alertés se sont déployés sur les lieux très rapidement pour évacuer le corps sans vie de la victime, suite à une réquisition des éléments de l’Escadron de surveillance et de sécurité routière de la Gendarmerie. Le chauffeur est arrêté par la Gendarmerie qui a ouvert une enquête.
«And Dollel Khalifa» appelle à la mobilisation
Le collectif «Noo Lank» organise sa marche nationale aujourd’hui pour la libération de Guy Marius Sagna et contre la hausse du prix de l’électricité. D’ailleurs, le préfet de Dakar a autorisé la procession. Le mouvement And Dollel Khalifa ne veut pas être en reste. Dans un communiqué parvenu à «L’As», le coordonnateur national du mouvement «And Dollel Khalifa» lance un appel à la mobilisation et invite tous les responsables et militants à la grande marche de Noo Lank. Le mouvement ADK compte dénoncer à l’occasion de la marche la détention abusive et arbitraire de Guy Marius Sagna, les dérives totalitaires d’un régime qui s’oppose à toute forme d’expression populaire, le harcèlement et les tentatives d’intimidation de leaders et les violations continues et répétées des droits et libertés.