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8 octobre 2025
LA COUR DES COMPTES MET A NU LES CAFARDS DU RÉGIME
Mamadou Faye et ses services ont présenté au président vendredi, les rapports 2015, 2016 et 2017 de la juridiction des comptes. En ce qui concerne particulièrement le CICES, il a été relevé une série d’incongruités scandaleuses
Mieux vaut tard que jamais. Les rapports publics annuels 2015, 2016 et 2017 de la Cour des comptes ont été publiés sur le site de la juridiction. Ce, après avoir été présenté au chef de l’Etat. Se penchant particulièrement sur le cas du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), l’organe de contrôle a relevé de nombreuses irrégularités. Il a été ainsi passé sous revue la gestion entre 2011 et 2015, période à laquelle le Conseil d’administration a été présidé par Monsieur Mactar Gueye et Monsieur Ousmane GUEYE avec comme différents directeurs généraux Monsieur Baïdy Souleymane Ndiaye et Monsieur Cheikh Ndiaye. Mais au-delà du non-respect de convention de concession, aussi bien par l’Etat que par le CICES, il fautindiquer que la gestion fiscale a été fortement décriée par la Cour des comptes. A en croire la juridiction, le CICE ne respecte pas ses obligations fiscales. Une situation qui a entraîné des taxations d’office d’impôts par la Direction générale des impôts et domaines (DGID). «Les irrégularités notées sont relatives : au défaut d’enregistrement de la TVA facturée sur la vente des tickets d’entrée lors de certaines manifestations, au manque de fiabilité des données fiscales inscrites dans les livres ; l’absence de reversement de la TVA précomptée sur les fournisseurs ; le non-paiement de la TVA due à l’Etat et de l’impôt sur les salaires ; le nonrespect des obligations déclaratives ; l’absence de retenue sur les sommes versées aux membres du conseil d’administration ; des transactions avec des fournisseurs ne disposant pas de NINEA ». Et toujours d’après le rapport, cette situation justifie le nombre important de redressements par la DGID.
En ce qui concerne la gestion des frais de mission, la Cour a révélé des irrégularités tenant au défaut d’approbation des taux d’indemnités de mission, à des missions sans rapport avec l’objet social du CICES, à l’absence d’ordres et de rapports de mission et aux modalités de paiement des frais de missions. Pour ce qui est des missions sans rapport avec l’objet social du CICES, la Juridiction a indiqué que la revue des pièces comptables a permis de relever l’existence de missions effectuées à l’intérieur du pays pour des raisons étrangères à l’activité du CICES. Et que ces missions se font le plus souvent durant les week-ends. « Sur les ordres de mission, il est mentionné comme motif de la mission ‘’pour raison de service’’ », lit-on dans le rapport. Ainsi, il a été noté 37 missions pour Monsieur Baïdy Souleymane Ndiaye, en tant que DG du CICES pour coût global de 7 999 960 F CFA. Quant à Monsieur Cheikh Ndiaye, il a relevé 17 missions depuis son accession à la tête de la structure qui a coûté globalement 1 387 720 F CFA. Des missions effectuées sans rapport avec des ordres de mission non visés. 119 379 078 F CFA pour la location de groupes électrogènes. Durant la période de contrôle, le CICES a dépensé le montant, toutes taxes comprises, de 119 379 078 F CFA pour la location de groupe électrogène à l’occasion des manifestations qu’il organise (FILDAK, FIDAK, SISDAK, etc.) A en croire la cour des comptes, ce montant dépensé en 12 semaines de locations de groupe électrogène aurait pu permettre au CICES d’acquérir plusieurs groupes électrogènes. A titre de comparaison, dit-elle, le groupe électrogène de 250KVA acquis en 2014 a coûté 15 340 000 F CFA. En plus, l’organe de contrôle a fait état de paiement de commissions non justifiées. « Le 13 février 2013, le CICES a signé un contrat avec M. Mapenda DIONGUE pour le recouvrement de créances litigieuses. En contrepartie, un taux de 10% est accordé au prestataire sur toute somme recouvrée. A cet effet, Monsieur Diongue a perçu en 2013 et 2014 respectivement 15 630 904 FCFA et 4 842 014 F CFA. Ledit contrat a été signé alors que le CICES dispose d’un bureau de recouvrement au sein de la direction financière et comptable et d’un agent doté en moyens matériels et logistiques (moto, carburant et cartes de téléphone). En outre, M. Diongue a perçu des honoraires sur le recouvrement de créances nées après la signature du contrat ou qui ne sont pas litigieuses. A titre d’exemple, on peut noter : les règlements effectués par les exposants du 5ème SISDAK qui s’est tenu du 27 au 30 juin 2013 ; Le paiement du 27 mars 2013 par la Sonatel d’un montant de 5 138 900 relatif à la facture du 21 mars 2013 », lit-on dans le rapport.
60 millions en dons et oeuvres sociales
Par ailleurs, le rapport de la Cour des Comptes a relevé que le montant global accordé de 2011 à 2015 sous forme de dons et œuvres sociales est de 60 297 052. Toutefois, il convient de relever que ces dons et subventions ont été accordés, sans tenir en compte la situation financière de l’entreprise. De surcroît, ils n’ont aucun rapport avec l’objet social du CICES. Les principaux bénéficiaires : le personnel, le conseil d’administration et des tiers. Cette pratique viole les dispositions de la circulaire primatorale sur les dons et subventions. Autre incongruité, le CICES a décaissé la somme globale de 24 665 000 F C FA entre 2011 et 2015, une période caractérisée par la récurrence des contentieux avec certains fournisseurs ou partenaires pour défaut de paiement. Toujours durantla période sous revue, l’effectif des permanents du CICES est passé de 64 agents en 2011 à 74 en 2015. Il a connu une hausse notamment en 2013 et 2014 avec respectivement 09 et 05 agents.
«La composition de l’effectif est dominée par les agents cadres et les agents exécutants. Cependant, les recrutements des exécutants composés, notamment de chauffeurs, ne constituent pas un besoin réel. Il en est de même pour les autres corps de métier tels que les électriciens etles menuisiers qui ne sont pas utilisés de façon permanente. Le recours à des contrats de prestations de services aurait été mieux indiqué. »
Production de faux diplômes par des agents
En définitive, le rapport de la Juridiction des comptes a mis à nu le cumul d’avantages incompatibles dans la boîte, des paiements de primes non justifiés. Sans compter le scandale de la production de faux diplômes par des agents. « Dans les dossiers des personnels, les diplômes présentés par les agents sont des photocopies et certaines d’entre elles ne sont pas légalisées. Dans certains cas, des attestations sont produites, en lieu et place des diplômes, alors qu’elles sont censées être provisoires. Les diligences effectuées ont permis de déceler trois faux diplômes. L’un des cas qui a retenu notre attention est celui de M. Badara Gadiaga, Responsable de la Régie générale à la DET. « Le diplôme présenté est une photocopie du Brevet de fin d’études moyennes légalisée le 15 septembre 2003 à la commune d’arrondissement de Biscuiterie. Le diplôme porte le n°11939 de l’année 1998 du centre d’examen du lycéeBlaiseDiagne. Les investigations effectuées au niveau de la Direction des Examens et Concours montrent que le n°11939 de l’année 1998 n’existe pas pour le centre du lycée Blaise Diagne pour lequel 2173 est le dernier numéro. Et que ce numéro concerne une autre personne du centre d’examen du lycée Alpha Molo Baldé de Kolda. » L’autre cas est celui de M. Oumar Ndiaye, en service à la DEC. «Le diplôme présenté est une photocopie de licence professionnelle n°356112 délivré par ITECOM, au titre de l’année académique 2011/2012, légalisée le 1er février 2013 par la brigade territoriale de gendarmerie de la foire. Les diligences effectuées au niveau de ITECOM montrent que le monsieur n’a jamais fréquenté cet établissement et que le diplôme en question est inexistant ». Et pour tous ces cas de production de faux diplômes, la Cour demande au Garde des Sceaux, ministre de la Justice d’ouvrir une information judiciaire contre eux.
Par Fadel DIA
LA PAIX AVEC UN GOURDIN DANS LA MAIN, C’EST LA GUERRE !
Tous ceux qui voudraient illustrer par un exemple le principe selon lequel on ne peut être juge et partie ont désormais à leur portée le plan Trump-Netanyahu, baptisé frauduleusement plan de paix
Tous ceux qui voudraient illustrer par un exemple le principe selon lequel on ne peut être juge et partie ont désormais à leur portée le plan Trump-Netanyahu, baptisé frauduleusement plan de paix par leurs auteurs et qui vient d’être présenté à l’opinion mondiale par un président américain toujours bouffi de suffisance.
C’est- sans doute la première fois au monde qu’un plan, qui a l’ambition d’établir une paix durable entre deux entités politiques, est conçu, élaboré, deux années durant, à l’insu et en l’absence de l’un des protagonistes. Ce que Donald Trump appelle pompeusement le deal du siècle se réduit en fait à dire au gouvernement Netanyahu : « Dites-moi ce que VOUS vous voulez, et je l’imposerai à votre adversaire parce ce que j’ai la force avec moi ! » On ne peut pas trop demander au président américain en matière de connaissances historiques, mais Benyamin Netanyahu, qui a plus de culture, aurait dû se souvenir de ce mot d’un orfèvre en la matière, le Mahatma Gandhi, selon lequel « il n’y a pas de chemin vers la paix, la paix est le chemin »…
En attendant, au vu de son contenu et de la date choisie pour sa publication, ce plan, dont on dit qu’il va tuer tout espoir de paix au Proche Orient, comble de joie les trois personnes réunies autour de son berceau. C’est un couronnement pour Jared Kushner, son maître d’œuvre, beau-fils et haut conseiller de Trump, son pense-bête disent certains, plus connu pour ses transactions immobilières douteuses que pour ses talents de diplomate international. Il n’est pas seulement ce qu’on appelle aux Etats-Unis un juif orthodoxe (il n’a épousé la fille de Trump qu’après sa conversion au judaïsme), il est un militant engagé de la cause d’Israël et ses fonctions de médiateur le placent d’ailleurs en situation de conflit d’intérêts puisque la fondation de sa famille apporte un soutien financier conséquent à l’armée israélienne et aux colons les plus opposés au processus de paix .Il est considéré par ses interlocuteurs palestiniens comme le premier envoyé d’un gouvernement américain « à afficher un biais pro-israélien aussi flagrant » .
Ce plan et sa diffusion constituent une délivrance pour Netanyahu, empêtré dans des affaires de corruption, inculpé par la justice de son pays et incapable de former un gouvernement majoritaire. En coupant l’herbe sous les pieds des extrémistes israéliens, Trump lui offre l’occasion d’ouvrir sa campagne électorale en se vantant d’avoir obtenu la satisfaction de leurs principales revendications ! Ce plan représente, enfin, un argument politique pour Trump lui-même qui répond ainsi aux vœux de son électorat évangéliste et espère par la même occasion détourner son procès en révocation de l’attention de ses concitoyens, surtout au moment où les révélations de son ancien conseiller John Bolton sèment le trouble au sein même de ses alliés.
Face à ce triumvirat de comploteurs qui bafouent les lois internationales et devant les réactions qu’ils suscitent, qu’est-ce qui nous paraît le plus choquant ? Est-ce d’abord leur indécence à publier ce plan quelques jours seulement après la commémoration en grande pompe du 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz qui était, si je ne m’abuse, le symbole de l’injustice appliquée à un peuple ? Comment peut-on passer aussi facilement de l’exaltation du droit de chaque être humain à l’égalité, à la liberté et au respect, à l’affirmation que la force passe avant le droit et au mépris de tout un peuple auquel on refuse celui, élémentaire ,de vivre sur ses terres et d’y exercer son autorité ?
Devons-nous être plutôt choqués par l’indifférence des instituteurs des droits de l’Homme et des lois internationales car, enfin, sur la Palestine et sur Israël, l’Organisation des Nations -Unies s’est souvent prononcée, elle a proclamé des principes intangibles, elle a fixé des limites, elle a affirmé des droits ! Il y a eu tout de même des conférences, des accords, il y a eu Madrid, Oslo, Washington, Camp David…Il y a des prérequis, il y a eu des acquis qui ont fait avancer le dossier, qui ont reçu l’assentiment de la communauté internationale.
Tout ce consensus a été balayé par Trump d’un coup de menton et les nations occidentales, garantes de ces avancées, se contentent de formules laconiques. Pourtant quand le sort de leurs populations est en jeu, elles savent prendre des risques, elles osent déplaire à l’allié américain, comme ce fut le cas il y a quelques jours sur le 5G chinois ! Mais peut-être qu’en fin de compte, le plus choquant, le plus scandaleux, c’est- tout simplement la complicité des nations arabes qui sont directement concernées par le sort de la Palestine et dont certaines ont commis un acte de forfaiture en assistant au show Trump- Netanyahu !
Comment la plus puissante d’entre elles, l’Arabie Saoudite, pourrait-elle encore continuer à se présenter comme la gardienne des Lieux Saints de l’islam quand elle est prête à accepter que l’un des plus sacrés d’entre eux soit désormais propriété israélienne et probablement menacé de disparition ?
L’ANSTS POSE LE DEBAT A DIAMNIADIO
« La problématique et l’état de soins en cardiologie » ont été abordés par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts), qui était en panel hier, vendredi 31 janvier 2020, au centre de recherche de Diamniadio.
« La problématique et l’état de soins en cardiologie » ont été abordés par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts), qui était en panel hier, vendredi 31 janvier 2020, au centre de recherche de Diamniadio.
Les conférenciers ont ainsi montré les différents niveaux pour relever les défis de la cardiologie au Sénégal. Le professeur chef de service en cardiologie de l’hôpital Aristide le Dantec, Serigne Abdou Ba, dira ainsi : « Le Sénégal, comme beaucoup d’autre pays, est confronté à des maladies cardiovasculaire …La plupart de nos malades doivent être opérés, par contre ils n’ont pas les moyens et cela pose un problème de prise en charge. Il y a aussi l’hypertension artérielle qui constitue un fléau, parce que 29,8% de la population adulte est hyper-tendue. Cela entraine des accidents vasculaires cérébraux, et ça se complique avec l’insuffisance cardiaque et l’insuffisance rénale avec au bout la dialyse », a fait savoir le paneliste.
Et de poursuivre : « la tendance, c’est la prévention. Parce que plus on vieillit, plus on est confronté à ces maladies.et le socle de cette prise en charge reste la prévention, lutter contre le diabète, baiser la tension artérielle, baisser la consommation du sucre, du sel et du gras et lutter contre le stress». Dans la même perspective, le professeur Mohamed Ndiaye de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’Ucad dira : « on s’est concentré dans les moyens de traitement de l’opération, cette offre a évolué dans les années 80 et dans les années 90 pour établir un programme de chirurgie cardiaque. Pour le moment, il y a un centre de cardiologie de haut niveau où il y a la possibilité d’opérer au Sénégal ».
Dans le même sillage, Pr Ndiaye indexera les soins coûteux : « ces actes coûteux sont dus à des matériels coûteux au niveau international ». Les panelistes ont par ailleurs révélé le manque de cardiologues au Sénégal. Ils ont aussi discuté de plusieurs défis, défis d’accès aux soins entre autres, comme sur les défis qui obstruent le domaine de la cardiologie. Les scientifiques ont aussi rassuré sur la question du coronavirus : « nous allons continuer de travailler dans ce cas pour apporter des recherches solides ».
ABLAYE MALE (STAGAIRE)
CES GRANDS CHANTIERS DU TRANSPORT AERIEN AFRICAIN !
Le secrétaire général de l’Association aérienne africaine (Afraa), Abderahmane Berthé, a relevé pour le déplorer les problèmes de connectivité qui freinent l’essor des transports aériens africains.
Le secrétaire général de l’Association aérienne africaine (Afraa), Abderahmane Berthé, a relevé pour le déplorer les problèmes de connectivité qui freinent l’essor des transports aériens africains. Il s’exprimait hier, vendredi, au terme d’une visite de travail avec la Commission africaine de l'aviation civile (Cafac) et Air Sénégal. Une rencontre au cours de laquelle il a annoncé que la compagnie Air Sénégal est membre de l’Association depuis novembre dernier.
Le monde n’a jamais autant voyagé, d’après le dernier rapport de Jumia Travel dans lequel il est indiqué que la dynamique de plus en plus forte chaque année s’exporte en Afrique. Rien que pour 2018, conforte l’étude «le continent a accueilli sur son sol 67 millions de visiteurs, soit une hausse de 7% par rapport à 2017, faisant ainsi du continent la deuxième région du monde la plus visitée». En dépit de tout cela, le transport aérien africain peine à tirer son épingle du jeu, eu égard aux nombreuses restrictions que sont «les coûts élevés d’opération, (cherté du carburant, taxes élevés), les redevances portuaires, le difficile accès aux financements d’acquisition des avions, les forts taux d’intérêts, l’accès au marché, le manque de solidarité des compagnies, la non libéralisation du transport aérien…», a listé Abderahmane Berthé, secrétaire général de l’Association Aérienne Africaine (Afraa). Il s’est ainsi exprimé hier, vendredi 31 janvier, à Dakar, en marge d’une visite avec la Commission africaine de l'aviation civile (Cafac) et Air Sénégal.
L’AFRIQUE REPRESENTE - 3% DU TRANSPORT AERIEN GLOBAL
Tout d’abord, il a relevé pour le déplorer, le manque criant de connectivité qui fait perdre énormément d’argent aux compagnies africaines. Tout ceci faute de solidarité entre les compagnies qui, sur les mêmes lignes, desservent avec moins d’une soixantaine de passagers pour un avion de 200 passagers, voire plus. Et pendant ce temps, on peine à trouver un autre vol pour poursuivre son trajet. Donc, énormément de temps perdu et d’argent. Ou alors, faire un grand tour des pays. Pour ce qui des coûts élevés d’opération, notamment le carburant qu’il considère très cher. Il fera noter que la part du carburant est de 25% dans l’exploitation d’une compagnie. Or, celle-ci peut aller jusqu’à 35% des charges, due à la cherté du carburant. Et ceci ne concourt pas à la rentabilité des compagnies. A ces travers s’ajoutent les redevances portuaires qui pèsent lourd sur les charges des compagnies.
S’agissant de l’accès aux financements, il dira: «Les compagnies aériennes africaines peinent à trouver des financements conséquents pour développer les compagnies. Les financiers du marché des transports aériens sont frileux lorsqu’il s’agit d’octroyer des financements. Parce qu’ils le considèrent trop risqué, au motif que les mesures idoines ne sont pas souvent prises pour amoindrir les risques. Et lorsque les financements sont octroyés, les taux sont très chers». Il poursuivra: «Les financements acquis sont remboursables à des taux très élevés, qui ne militent pas à la rentabilité de la compagnie». Pour ce qui est des taxes, il soutiendra que celles-ci pèsent également lourd pour nos petites compagnies à la quête d’un marché non encore libéralisé. En clair: «Les accords bilatéraux empêchent les petites compagnies de s’ouvrir à d’autres marchés». Tout ceci fait que le transport aérien africain ne représente que 3% du transport global.
LES COMPAGNIES ETRANGERES ASSURENT 80% DU TRAFIC AERIEN AFRICAIN
Malgré le dynamisme de ces trois dernières années, relatif aux questions de sécurité et de sureté de plus en plus assurées dans le trafic aérien africain et la hausse de visiteurs, nos compagnies n’arrivent toujours pas à se tirer d’affaires. Etayant son propos, il dira: «80% du trafic aérien est assuré par les compagnies étrangères». Pour renverser cette tendance, il a informé que l’Union africaine (Ua) va bientôt lancer un projet de marché unique pour lever les restrictions et améliorer la connectivité.
L'ECLAIRAGE D'ABABACAR FALL
Interpellé sur l’impact de cette décision, notamment sur la tenue des prochaines élections municipales et départementales par exemple, Ababacar Fall, Secrétaire général du Gradec apporte des précisions.
Alors que les opérations de révision ordinaire des listes électorales devaient démarrer aujourd’hui, samedi 1er février, sur l’étendue du territoire national, lez représentants de l’administration au sein du dialogue politique, évoquant le projet d’audit du fichier, ont indiqué que ces dites opérations ne pourront pas se tenir, selon le calendrier initial. Interpellé sur l’impact de cette décision, notamment sur la tenue des prochaines élections municipales et départementales par exemple, Ababacar Fall, Secrétaire général du Gradec apporte des précisions.
«Conformément à la loi électorale en son article R.28, la révision ordinaire des listes électorales a lieu chaque année du 1er février au 31 juillet inclus sous réserve des révisions exceptionnelles prévues par l’article L.39. Sous ce rapport, la CENA en tant qu’organe de contrôle et de supervision des opérations électorales et référendaires a bien eu raison d’attirer l’attention des membres de la commission politique du dialogue national sur les dispositions du code électoral, ce qui relève de ses prérogatives. Le seul argument qui me paraît leur être opposable, c’est que nous sommes dans une situation tout à fait particulière caractérisée par un dialogue entre les acteurs politiques, dialogue au cours duquel s’est déjà dégagé un consensus sur le report des élections locales, l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus électoral. Or, l'opération d’audit du fichier du fait de son caractère technique et de ses implications avec les autres éléments du processus ne peut pas se faire de façon concomitante avec la révision des listes électorales en raison des mouvements que doit subir le fichier.
De ce point de vue, l’administration a raison. Nous pouvons à ce titre rappeler une jurisprudence qui s’est posée en 2010 à la veille de l'élection Présidentielle de 2012 pendant que l’audit était en train de se faire. Comme le rappelait le rapport général du Comité de veille en ces termes : « la décision de procéder à une révision exceptionnelle des listes électorales par décret No 2010- 1521 du 16 novembre 2010 pendant que l'audit était en cours, allait constituer le premier élément de rupture du consensus qui avait prévalu lors de l’élaboration des termes de références de l’audit.
Ainsi toute l’opposition (l’actuelle majorité) dénonça cette décision au point de suspendre sa participation aux travaux du comité technique de l’audit du fichier électoral. Elle exigea également du gouvernement de surseoir à la révision exceptionnelle des listes jusqu’à la restitution des travaux de l’audit, conformément aux termes de références car ces deux activités ne pouvaient pas se dérouler concomitamment».
Finalement, il a fallu la médiation des partenaires au développement, en particulier l’Ambassadeur Gilles Hervio de l’Union Européenne pour que la situation soit sauvée et des réaménagements décidées de manière consensuelle entre le ministre de l’Intérieur d’alors Ousmane Ngom et les acteurs politiques. Le démarrage de la révision des listes électorales fut reporté au 3 janvier 2011 après l’audit.
De mon point de vue, la question est simple : puisque les acteurs ont décidé de reporter les Locales pour se donner le temps d’auditer le fichier, ils doivent sur cette question précise acter un consensus pour la suspension de la révision ordinaire et demander au gouvernement de prendre un décret instituant une révision exceptionnelle après la réalisation de l’audit qui est envisagée pour ainsi éviter la violation délibérée des dispositions de l’article R.28. Il suffira seulement de le préciser dans les termes de références de l’audit qui est prévu ».
REPORT DE LA REVISION ORDINAIRE ET DATE DES LOCALES
«Cette décision de report de la révision ordinaire ne peut en aucun cas avoir un impact sur la date des élections locales qui sont prévues avant le 31 mars 2021. Pour ce qui est du report de la période de révision, il faut signaler que nous n’en sommes pas au premier cas lorsqu’il s’est agi de régler une situation imprévue mais à chaque fois, la loi a permis de corriger en instituant une révision exceptionnelle».
«ÑOO LANK» MAINTIENT LA PRESSION
«Macky Sall dictateur », « Courant bi dafa cher », « Ñoo lank, noo ban », « Libérez Guy Marius Sagna », « Procureur corrompu », « Macky Sall voleur »…Ce sont les slogans que les manifestants ont scandé durant toute la marche pour exprimer leur grogne
Le collectif « Ñoo Lank » ne baisse pas les bras. Hier, vendredi 31 janvier, ses membres sont redescendus dans la rue pour protester contre la hausse du coût de l’électricité et réclamer la libération de l’activiste Guy Marius Sagna emprisonné depuis deux mois. De la grande porte de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar jusqu’au rond-point de la Médina, c’est une foule immense composée d’étudiants, d’hommes politiques et de simples citoyens qui a tiré à boulets rouges sur le Président Macky Sall et son gouvernement.
«Macky Sall dictateur », « Courant bi dafa cher », « Ñoo lank, noo ban », « Libérez Guy Marius Sagna », « Procureur corrompu », « Macky Sall voleur »…Ce sont les slogans que les manifestants ont scandé durant toute la marche pour exprimer leur grogne. Ils réclament la libération de l’activiste Guy Marius Sagna et dénoncent la hausse du prix de l’électricité. Le Collectif « Ñoo Lank » s’était donné rendez-vous hier, vendredi 31 janvier, à la porte de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour une marche pacifique jusqu’au rondpoint de la Médina. Et cette fois ci, les étudiants sont sortis en masse. Autorisée par le préfet, la marche qui a accueilli une foule immense, s’est déroulée sous une haute surveillance policière. Vêtus pour la plupart de couleur rouge, les manifestants n’ont pas été tendres avec le Président Macky Sall et son gouvernement.
Etudiants, hommes politiques, simples citoyens ainsi que des retraités, ont rivalisé d’imagination pour se distinguer dans la foule. Dans le cortège, des pancartes et des banderoles où on pourrait lire « on nous vole », « on nous ment », « on nous emprisonne », « ruptures de médicaments, Ipres souffrance des retraités » sont brandies. La foule a ainsi entonné bien de chants qui traitent le Président Macky Sall et quelques-uns de ses partisans comme Cheikh Oumar Hann, Mame Mbaye Niang, Aliou Sall de « voleurs ».
Les manifestants faisaient ainsi retentir « nous disons non au dictateur Macky Sall, il est temps de nous respecter », « ces milliards volés pourraient servir à la subvention de l’électricité ». Pour montrer la « déception » qu’il éprouve du Président Macky Sall, le Collectif « Ñoo Lank » remettait à chaque instant dans les hauts parleurs un son où on pourrait entendre des propos de Macky Sall quelques années plus tôt avant de devenir président de la République. « Le Sénégal est une grande démocratie (…). Il est même fréquent que la Police encadre la marche et que les sapeurs soient derrière pour les marcheurs fatigués pour qu’ils bénéficient d’une assistance », disait-il. Ce que les manifestants ont appelé « Var ».
En effet, la grogne des manifestants a été exacerbée par la flambée du prix des denrées de première nécessité qu’ils ont également dénoncée. Au cours de la marche, le Collectif « Ñoo Lank » a rendu un vibrant hommage aux étudiants tués au sein de l’université. A cet effet, il a chanté un hymne intitulé « étudiant, combattant de la liberté » à leur égard avant de réclamer justice. Le Collectif « Ñoo lank » entend poursuivre son plan d’actions pour défier le Président Macky Sall et mettre un terme à sa « dictature ».
Le G7 tient ses parcelles
Les secrétaires généraux du G7 ont affiché une large banane à la sortie de la rencontre de monitoring avec le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana. La rencontre s’inscrit dans le cadre des sessions d’échanges sectorielles du monitoring des accords. Ainsi, la seconde rencontre avec Abdou Karim Fofana sous la présidence de Cheikh Kanté, ministre en charge du suivi du PSE et coordonnateur désigné du monitoring du protocole, a été un moment de concrétisation de points d’accord et d’annonces de bonnes perspectives. En effet, le ministre de l’Urbanisme a remis des actes d’attribution de parcelles aux différents syndicats. Ce qui a été une satisfaction et un soulagement pour les enseignants. Pour ce qui est des ZAC, Abdou Karim Fofana a fait le point sur la situation des disponibilités. A ce propos, il a été retenu d’aller vers des substitutions de terrains pour tous les sites qui présentent des blocages liés à la libération des emprises. Des cas qui ont été notés au niveau de Tivaouane, Ziguinchor, Lac Rose, Kaolack etc. Le ministre de l’Urbanisme rassure que la mise à disposition de parcelles non viabilisées issue du protocole de 2011 fera l’objet d’une application diligente au nom de la continuité de l’Etat.
Le G7 tient ses parcelles (bis)
Restons avec la rencontre entre le ministre de l’Urbanisme et les syndicalistes du G7 pour dire que ces derniers ont visité une maison témoin au niveau de la zone Sindia (Diobass) pour s’imprégner du projet 100.000 logements. Le gouvernement a mis cette option sur la table des syndicats dans le cadre du programme d’acquisition de logements au profit des enseignants. Les deux parties ont décidé également de la mise en place d’une commission paritaire sous la supervision du cabinet du ministre en charge du suivi du PSE qui se réunira tous les quinze jours. Aussi, elles ont salué les échanges fructueux et les perspectives annoncées. Souarou Sène, au nom du G7, a noté avec satisfaction les avancées par rapport aux points relatifs aux logements des enseignants. C’est une bonne nouvelle qu’ils vont porter à la base, selon M. Sène. Le ministre Abdou Karim Fofana, quant à lui, a salué la disponibilité des syndicats et la volonté affirmée de discuter pour aller dans le sens d’un climat social apaisé. Pour sa part, Cheikh Kanté a souhaité la poursuite des rencontres autour de la commission paritaire pour une satisfaction de tous les points d’accord du protocole d’avril 2018. Il a annoncé des rencontres sectorielles avec les autres départements ministériels.
La Cour des comptes relève plusieurs dysfonctionnements
Ses rapports étaient attendus depuis trois ans. La Cour des comptes tente de se rattraper en rendant publics trois rapports pour les exercices 2015, 2016 et 2017. Le premier président de la Cour a remis officiellement hier les trois rapports au Président Macky Sall. Selon la présidence de la République, plusieurs dysfonctionnements sont notés dans la gestion de certaines entités publiques. A ce propos, le chef de l’Etat a invité les acteurs concernés par ces rapports à mettre sans délai un terme à ces manquements. Par ailleurs, il a saisi l’occasion pour réaffirmer son attachement aux principes de bonne gouvernance.
150 tonnes de riz impropre à la consommation saisies à Dakar
Les limiers du Commissariat de Rebeuss ont mis hors d’état de nuire une bande de six individus qui s’activent dans la vente de riz impropre à la consommation. En effet, exploitant une information faisant état d’un vaste réseau de reconditionnement et d’écoulement de riz impropre à la consommation à la Rue Tolbiac sise à Dakar, les éléments du commissariat de Rebeuss ont interpellé, dans la nuit du 30 au 31 janvier 2020, six individus et procédé à la saisie de plus de 150 tonnes de riz impropre à la consommation en instance de reconditionnement en vue de sa réintroduction dans le marché. Les investigations ont permis également la saisie, dans le marché local, d’environ 50 tonnes de riz reconditionné vendu entre 6.000 F et 10.000 FCFA le sac. D’après le bureau des relations publiques de la Police, tous les services impliqués ont été saisis et une enquête est ouverte.
Noo Lànk accuse le Préfet
Le Collectif Noo Lànk tient le préfet de Dakar et les forces de l’ordre pour responsables des attaques de nervis qui se sont retranchés dans le campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Pour le collectif, ces incidents regrettables traduisent manifestement un échec (ou voulu) de la sécurisation de la marche de Noo Lank. Mais Aliou Sané et compagnie ne sont pas surpris par les attaques. La sortie sans objet du Préfet qui mettait en garde contre d’éventuelles casses signifiait, aux yeux du collectif, qu’ils ne seront pas sécurisés. La preuve, s’indigne le collectif, au moment où les Sénégalais commençaient à affluer vers la petite porte de l’université, des nervis du pouvoir embusqués à l’intérieur de l’université ont commencé à jeter des pierres sur la foule, causant beaucoup de blessés. Ainsi pour éviter de répondre à la provocation, ils se sont déplacés. Pour Aliou Sané, la scène était d’autant plus surréaliste que des éléments des forces de l’ordre présents sur les lieux observaient sans agir. Il souligne que le collectif allait faire l’objet d’un procès en sorcellerie ponctué de répression s’il y eu avait débordement. Le collectif appelle le préfet à retrouver ces gros bras et à les mettre à la disposition de la justice. Sans cela, il confortera l’opinion selon laquelle lorsqu’on est dans le camp du pouvoir, l’immunité est garantie.
Chacun des Sénégalais de Wuhan a reçu 1.000 euros
Horizon Sans frontières craint beaucoup pour nos compatriotes vivant à Wuhan en Chine. Pour le président de l’ONG, Boubacar Sèye, le rapatriement des Sénégalais de Wuhan, reste la seule alternative d’urgence. Il révèle que l’Etat du Sénégal a remis 1000 euros à chacun en guise de soutien. Tout en saluant cette aide, il pense qu’elle ne doit pas masquer le besoin exprimé par ces derniers à savoir : leur rapatriement d’urgence. Le monde entier est en alerte contre cette infection mortelle qui évolue vers une pandémie jamais vécue sur notre planète avec plus de 213 morts et plus d’une dizaine de pays touchés. Horizon Sans Frontière lance un appel à la coopération et solidarité internationales entre les pays pour juguler la pandémie. Cette épidémie qui n’est qu’à ses débuts, fait-il remarquer, affecte déjà les cours des bourses et les échanges internationaux. Boubacar Sèye prévient que l’évolution du coronavirus, dans les prochains jours, pourrait entrainer beaucoup de tensions géopolitiques et sonner le glas de toutes les perspectives de développement.
Mbeubeuss encore sous haute tension
Le Collectif « Mbeubeussda da fa doy» poursuit son combat pour la fermeture de la décharge. Les responsables du collectif s’opposent encore au dépôt d’ordures sur la plateforme à la veille de l’opération de «Cleaning Day» prévue ce samedi. Le collectif promet d’ailleurs d’accueillir le Président Macky Sall, dont on annonce la venue, avec des foulards rouges pour exprimer son désaccord contre le maintien de Mbeubeuss qui cause d’énormes désagréments sanitaires et sécuritaires aux populations riveraines.
Malaise entre le Ps et l’Apr
Le moins que l’on puisse dire est qu’il y a un malaise insidieux entre le Ps et son allié. Hier tout au long de la journée, Mor Faye, ancien responsable des étudiants socialistes, a exprimé son courroux sur sa page facebook. Il demande d’abord que le compagnonnage avec Benno Bokk Yakaar soit revu et dénonce le fait que les ministres des alliés n’aient pas le loisir de choisir leurs directeurs généraux. Des sorties qui risquent de faire des émules les jours à venir d’autant plus ni le ministre de l’Eau et de l’Assainissement Serigne Mbaye Thiam encore moins Alioune Ndoye n’ont eu les coudées suffisamment franches pour se choisir leurs directeurs. D’ailleurs, Mor Faye en a profité pour agiter l’idée d’une candidature du Ps en 2014. C’est donc parti pour le clash ..
Colère du conseil de la jeunesse de Keur Massar
Le Conseil communal de la Jeunesse de Keur Massar, par la voix de son président Dame Thiam, dénonce les agissements peu orthodoxes de leur maire, Moustapha Mbengue. Ce dernier a royalement écarté cet organe depuis son accession à la tête de l’institution municipale. A en croire les responsables du Conseil, l’édile de Keur Massar rame à contre-courant de l’esprit de l’Acte III de la Décentralisation qui prône une gestion participative. Les jeunes déplorent également le mutisme des autorités administratives sur les agissements du maire Moustapha Mbengue. Ils interpellent le chef de l’Etat.
Samba Ndiobène Kâ vs Aly Ngouille Ndiaye
C’est de notoriété publique que la bataille pour le leadership départemental de l’Alliance pour la République (Apr) à Linguère est une réalité. Par proches interposés, le ministre de l’Intérieur et de la Sûreté publique, Aly Ngouille Ndiaye et son collègue de l’Elevage et des Productions animales, Samba Ndiobène Ka, se livrent à une guerre larvée. Telle la grenouille qui se croit aussi grosse que le bœuf, Samba Ndiobène Ka veut défier le «Buurba Djolof». Ça risque de gicler …
L’Apr Pikine condamne les agissements de Moustapha Diakhaté
La coordination départementale de l’Alliance pour la République (APR) de Pikine qui s’est réunie sous la houlette de Abdoulaye Thimbo, condamne fermement les actes posés par leur ex-camarade Moustapha Diakhaté allant dans le sens de saper les fondements du parti en désorientant les militants. Pour les apéristes de Pikine, l’ancien chef de cabinet du président de la République n’a pas dit les véritables motivations de sa rébellion contre le parti. D’après Abdoulaye Timbo et compagnie, Moustapha Diakhaté est coutumier des faits pour avoir posé dans le passé les mêmes actes. Par la même occasion, la coordination départementale de Pikine approuve la décision d’exclure Moustapha Diakhaté de l’Alliance pour la République, après moult avertissements et mises en demeure. Ils pensent que l’exclusion de M. Diakhaté va servir de leçon aux opportunistes.
Décès du photographe Demba Mballo
La presse sportive du pays est en deuil avec le rappel à Dieu hier du photographe-reporter Demba Mballo. Mballo comme on l’appelait affectueusement dans les différentes rédactions de la place s’est éteint suite à une courte maladie. Personne sympathique et d’un commerce facile, le défunt était un homme de terrain qui ne lésinait jamais sur les moyens pour suivre dans les quatre coins du monde les équipes sénégalaises engagées dans les compétitions sportives internationales. La levée du corps est prévue aujourd’hui à 15heures à la Grande mosquée de Hlm Grand Médine suivie de l’enterrement à Yoff. En cette douloureuse circonstance, la rédaction de «L’As » présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée et à toute la presse.