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26 juillet 2025
SUD FM ET LES ACTEURS DIAGNOSTIQUENT LE MAL
Après Saint-Louis, sur la Bonne gouvernance et Pikine, sur la Sécurité routière, la radio Sud Fm a organisé hier, au Lycée John Fitzgerald Kennedy de Dakar, un forum public sur: «La situation de l’école sénégalaise : Enjeux et Perspectives».
Après Saint-Louis, sur la Bonne gouvernance et Pikine, sur la Sécurité routière, la radio Sud Fm a organisé hier, mercredi 20 novembre, au Lycée John Fitzgerald Kennedy de Dakar, un forum public sur: «La situation de l’école sénégalaise : Enjeux et Perspectives». Un événement qui a regroupé tous les acteurs de l’éducation et qui a vu la participation massive de la population.
La radio Sud Fm a organisé hier, mercredi 20 novembre, un forum public sur le thème : «La situation de l’école sénégalaise : Enjeux et Perspectives». Une occasion pour son directeur Général, Baye Oumar Gueye de déclarer que le système éducatif est marqué par deux secteurs : «le secteur formel et le secteur non formel». Pour lui, à coté de l’éducation formelle qui va du préscolaire à l’enseignement supérieur public, se développe, depuis plusieurs années un enseignement privé.
Le secteur de l’éducation non formelle comprend l’alphabétisation, les écoles communautaires de base, les écoles dites de type 3 qui sont en expérimentation. Aujourd’hui, les défis sont entre autres, un problème de formation des enseignants, la faible part du budget consacré à l’éducation, la grève syndicale, le non-respect du quantum horaire, la baisse du taux de réussite aux examen et concours, des années académiques se chevauchant, la crise des valeurs. Tels sont les maux qui gangrènent le système éducatif sénégalais. «Un système où personne n’est content. Ni l’enseignant, ni l’élève, encore moins le parent que les autorités», regrette le directeur de sud Fm, Baye Oumar Gueye.
ETAT DES LIEUX DU SYSTEME EDUCATIF
Un panel sur l’état des lieux du système éducatif a été animé par Mouhamadou Moustapha Diagne, directeur de la formation, Cheikh Mbow, directeur Exécutif de la COSYDEP et Abdoulaye Ndoye du CUSEMS. La rencontre a permis de passer en revue les différents problèmes qui gangrènent l’éducation sénégalaise.
«Depuis 10 ans le système éducatif traverse des crises qui impactent le niveau des élèves», regrette Abdoulaye Ndoye. Le Secrétaire général du Cusems de préciser que cette situation est due en substance, au non-respect des accords par l’Etat, l’effectif pléthorique ; un manque criard d’infrastructures avec notamment le problème des abris provisoires, le non-respect du quantum horaire, le déficit et le manque de qualification des d’enseignants.
Autant de facteurs qui affectent la qualité de l’enseignement au Sénégal. Un enseignement auquel l’accès universel n’est toujours pas assuré par les autorités.
«L’ETAT NE PEUT PAS TOUT FAIRE»
Selon Cheikh Tahir Fall, directeur de l’école KHIRA de Thiès, par ailleurs, président du rassemblement des amis du DAARA du Sénégal, le pays doit se départir de ce système éducatif imposé par le colonisateur et essayer de mettre sur pied un programme qui reflète les réalités de la société sénégalaise en tenant compte de l’enseignement spirituel, de l’éducation morale, de la socialisation, de l’éducation civique etc.
«Plus d’un million d’enfants ne bénéficie d’aucune offre éducative», confie Cheikh Mbow. Selon le Directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep), «nous devons apprendre des assises de l’éducation, aller à l’essentiel, c’est-à-dire l’action pour une meilleure prise en charge des enfants en situation de handicap et les enfants qui abandonnent très tôt l’école».
Quant au président de l’union des parents d’éleves du Sénégal UNAPES, Abdoulaye Fané, il a invité les parents d’élèves à contribuer davantage dans la gestion de l’école. A l’en croire, la responsabilité sociétale d’entreprise RSE doit être un préalable pour pallier au problème d’infrastructure.
Occasion pour le représentant du ministre de l’éducation, le directeur de la formation Mouhamadou Moustapha Diagne de préciser que les responsabilités sont partagées. «L’Etat ne peut pas tout faire». Il faut une synergie des actions pour renforcer l’efficacité et l’efficience du système éducatif.
Interpellé sur les abris provisoires, M. Diagne de préciser que «bien qu’il y ait encore du chemin à parcourir avec plus de six mille (6000) abris provisoires recensés, l’Etat fait des efforts et bientôt ce problème sera réglé».
Au terme de cette rencontre, le forum a émis entre autres recommandations : la promotion d’un climat social apaisé par une prise en charge des revendications des enseignants, la création d’un système éducatif proprement sénégalais qui repose sur nos réalités socio-culturelles et la rationalisation des ressources humaines et financières.
Venus nombreux assister au forum, les élèves ont émis le souhait de voir toutes les recommandations, prises en compte par l’Etat, pour leur garantir enfin un enseignement de qualité.
Après ce forum, la première radio privée du Sénégal prévoie d’autres rencontres décentralisées pour aborder des questions cruciales qui interpellent la société sénégalaise, notamment la drogue l’insécurité, la santé et l’emploi des jeunes.
LE SÉNÉGAL, UN PAYS EN DANGER
Ce cocktail de contrefaçon de billets de banque, de trafic de stupéfiants, de médicaments contrefaits, qui n’est pas sans conséquence sur l’économie du pays et sur la santé des populations, risque de plomber l’émergence tant chantée
Alors que les Sénégalais n’avaient pas encore fini d’épiloguer sur l'affaire des 798 kg de cocaïne, saisis au Port de Dakar, pour laquelle, il avait été fait cas d’un manque de 80 kg, revoilà une autre affaire de faux billets impliquant un député de la 13ème Législature, de surcroit, membre du parti au pouvoir, qui défraye la chronique. Mais au-delà de ces rocambolesques cas, qui ne se souvient pas de la grâce présidentielle accordée au trafiquant de faux médicaments saisis à Touba, Mamadou Oury Diallo ? Autant de dossiers graves, qui suscitent inquiétudes et interrogations sur ce qu’on pourrait qualifier de déliquescence de l’Etat et qui mettrait en danger le pays dont l’émergence est chantée à longueur de journée par les tenants du pouvoir.
Un député, de surcroit du parti au pouvoir l’Alliance pour la République (Apr), cité dans une affaire de faux billets. L’information a fait tomber des nuées beaucoup de sénégalais qui n’en croyaient pas leurs yeux. En un temps record, l’affaire a fait le tour de la toile. Certains se demandaient comment ceux qui sont sensés voter les lois peuvent être soupçonnés dans une affaire de faux billets, à plus forte raison pris en flagrant délit dans un tel «crime financier»? Ça se passe pourtant au Sénégal. Le comble, le mis en cause, à savoir, le député Seydina Fall alias «Boughazelli», pour ne pas le nommer, a pu bénéficier d’une «surprenante» libération sur convocation le soir même de son interpellation. La suite, tout le monde la connait. Le mis en cause dans ladite affaire se fera désirer, durant 5 jours, à la Section de recherche (Sr) de la gendarmerie, sans être inquiété. Bien que lâché par son immunité parlementaire qui ne le protégeait pas, selon les dispositions de l’article L.52 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le désormais ex-député démissionne de l’hémicycle.
UNE AFFAIRE DE FAUX BILLETS QUI DONNE DU TOURNIS
Cette affaire donne du tournis aux observateurs de la scène politico-judiciaire sénégalaise, au vu des précédents connus dans le même pays. Qui ne se souvient pas de l’arrestation et l’emprisonnement du chanteur Thione Ballago Seck poursuivi pour détention de fausses devises, de blanchiment d’argent, de tentative d’escroquerie et d’association de malfaiteurs, puis libéré au bénéficié de l’application de l’article 55 du code de procédure pénale ?
Que dire de l’arrestation «spectaculaire» de l’ancien ministre d’l’Intérieur, Ousmane Ngom à Kolda, dans son hôtel, en pleine campagne électorale pour les Législatives de juillet 2012, pour avoir refusé de déférer à une convocation dans le cadre de la traque des biens mal acquis ?
“DES AUTORITES DU PAYS DERRIERE LE TRAFIC DE DROGUE”
Des affaires aussi rocambolesques voire surréalistes, sont en passe de faire légion de nos jours dans notre pays. Le cas du «vol» de cocaïne au Port autonome de Dakar, suite à la saisie de 798 kilogramme (Kg) dans des voitures neuves, dans la nuit du 25 au 26 juin dernier, en un, une parfaite illustration. Des sources informent que 80 kg manquaient sur cette drogue saisie. Selon le quotidien Libération, les trois suspects arrêtés et inculpés pour «association de malfaiteurs» en vue d’un trafic international de drogue, seraient des seconds couteaux. Les vrais auteurs du vol sont jusqu’à présent introuvables.
Autant de faits qui poussent certains experts à coller au Sénégal l’étiquette très peu enviable de «plaque tournante» de transit et de consommation de stupéfiants venant d’Amérique latine. Ce, à la lumière de l’actualité de ces derniers mois fortement marquée par des saisies record de cocaïne. Rien que le 29 octobre dernier, les Douanes sénégalaises avaient saisi 43 plaquettes de cocaïne d’un kg dans un véhicule de Marque KIA SORENTO au parc de Dakar Terminal, appelé «Parc Maguèye». Le dit véhicule, en provenance d’Anvers (Belgique) était manifesté en transit à destination de la Gambie. Des saisies inédites qui se font dans un contexte marqué par la sortie aux vitrioles du tonitruant député de Touba, Moustapha Cissé Lo, qui crie sous tous les toits, qu’il connait «des autorités du pays qui seraient derrière le trafic de drogue», blanchi dans l’immobilier. Sans se faire entendre par le procureur de la République pour procéder au déballage. Le scandale «Air cocaïne», du nom de l’affaire du Boeing 727 bourré de drogue qui, en 2009, avait atterri dans le nord du Mali, reste encore fraiche dans nos mémoires. Dans cette affaire, il avait été fait cas de «pressions pour obtenir la libération des deux principaux suspects».
INERTIE DES AUTORITES FACE AUX «VENDEURS DE LA MORT»
Une autre affaire, et pas des moindres, avait tenu en haleine le milieu de la santé, plus précisément le secteur pharmaceutique au Sénégal. La libération par grâce présidentielle de Mamadou Oury Diallo, condamné dans l’affaire du trafic des faux médicaments de Touba Bélél, avait fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le cri de cœur de l’ordre des pharmaciens du Sénégal, qui avait demandé la fermeture de plus de 300 dépôts illégaux à Touba et à “Keur Sérigne Bi“ où on s’adonne aussi à vu et su de tout le monde, à la vente illicite de médicaments, est resté vain. Les chiffres qui font froid au dos livrés par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), qui estime que chaque année, 800.000 personnes meurent dans le monde à cause des faux médicaments, n’y feront rien non plus.
Une inertie des autorités qui inquiète les populations, dans un contexte marqué par la «maladie chronique» des hôpitaux du pays. L’évacuation du chef du service de la médecine interne de l'hôpital Aristide Le Dantec, le professeur Abdoulaye Pouye, en est une illustration parfaite. Par conséquent, comment ne pas s’alarmer quand ceux qui sont sensés soigner les populations sont évacués pour des soins médicaux ?
Pourtant, cela ne semble pas choquer les tenants du régime. Pourtant, c’est à l’Etat d’organiser, d’encadrer et de faire en sorte que le médicament soit l’apanage du pharmacien. Mais, hélas, il peine malheureusement à faire appliquer sa réglementation. Pendant ce temps, le régime en place envisage d’adopter un projet de loi relatif à la lutte contre l’insalubrité et l’encombrement, lequel prévoit de fortes amendes en plus de peines d’emprisonnement contre les laveurs de véhicules non autorisés et les «pisseurs» sur la voie publique. Cela, au moment où des criminels à col blanc vaquent librement à leurs occupations.
Ce cocktail de contrefaçon de billets de banque, de trafic de stupéfiants, sans oublier de médicaments contrefaits, qui n’est pas sans conséquence sur l’économie du pays et sur la santé des populations, risque de plomber à jamais cette émergence tant chantée et théorisée par le régime actuel.
DEUX PIROGUES ET 5 PECHEURS PORTÉS DISPARUS DEPUIS SAMEDI
La ville de Thiaroye/Mer est secouée par une série de disparition de pirogues, avec à leurs bords, son équipage en pleine mer depuis le samedi dernier.
La ville de Thiaroye/Mer est secouée par une série de disparition de pirogues, avec à leurs bords, son équipage en pleine mer depuis le samedi dernier. Une série de disparitions qui intrigue la population de pécheurs qui, à plusieurs reprises, ont organisé des opérations de secours soldées par des échecs. Les populations lancent un S.O.S à l’Etat pour des opérations de secours adaptées afin de sauver ces pécheurs.
Les populations de Thiaroye/Mer sont dans une anxiété totale à cause des pécheurs portés disparus depuis plus de cinq jours dans la mer. A chaque instant les populations sont sur le quai scrutant l’horizon pour guetter l’arrivée des pirogues qui sont parties à la recherche des pêcheurs portés disparus. Une baie inondée, sous les hangars, les vieux notables du village ne peuvent pas supporter le soleil de plomb des plages.
Toutes les pirogues sont amarrées sur la baie à cause de la situation qui y prévaut. En face, la concession d’un des pêcheurs qui ne désemplit pas, les personnes font des va et vient pour s’enquérir de la situation. Les plus proches parents squattent la concession pour soulager et compatir à la douleur de la maman d’un des pêcheurs, porté disparu. Affligée par la disparition de son fils, elle nous livre le film de l’événement. «Il a quitté la terre ferme depuis samedi pour la mer. Ils étaient trois dans la pirogue. C’est au retour que leur moteur est tombé en panne. Un des jeunes pêcheurs a quitté l’embarcation pour aller chercher des secours. Mais, à son retour, il a trouvé que la pirogue s’est volatilisée en pleine mer», renseigne Mme Fatou Ndoye, maman du jeune Habib Bâ.
Une autre femme de renchérir en déplorant l’attitude du jeune pêcheur volontaire : «Le jeune nous a dit qu’il était parti cherché du secours et a été aidé par d’autres pour tirer la grosse pirogue sans succès et avait suggéré de monter dans leur pirogue pour venir chercher du renfort en terre ferme. Mais arrivée, il n’a informé les autres de la panne du moteur de la pirogue que le lendemain. C’est ce qui a accentué la situation. Sinon, les hommes allaient réagir à temps», déplore la voisine de la maman.
Après l’annonce, une opération de sauvetage est vite lancée. On a affrété trois autres pirogues avec un équipage pour aller à la recherche de la pirogue. La situation de la mer n’étant pas des meilleures, une des pirogues «sauveteurs» s’est aussi perdu en mer, a confié Mor Ndiaye, un des notables du village. «Nous avons envoyé encore 3 pirogues avec leur équipage mais grande fut notre surprise quand vers 22 heures, une des pirogues s’est perdue en mer. Seules les deux pirogues ont amarré. Ce qui porte maintenant à deux, les pirogues disparues, avec, à leur bord, 3 personnes. Ce qui fait maintenant 5 portés disparus», a révélé le vieux Mor Ndiaye.
Ce dernier d’ajouter que d’autres opérations de secours ont été encore tentées mais «nous les avons dissuadé pour limiter les dégâts en les faisant croire que la marine sénégalaise s’en charge». Les responsables ne veulent qu’une chose : l’appui de l’Etat pour des opérations de secours plus adaptées. «Nous avons aussi lancé 3 autres pirogues pour la recherche ce matin (hier, Ndlr)», a soutenu le vieux Ndiaye qui ajoute, «nous voulons l’intervention de l’Etat avec les vedettes de la marine pour retrouver nos enfants». La maman de Habib Bâ, porté disparu au milieu d’autres femmes, qui la rassurent, ne veut qu’une chose en ce moment : «Je veux qu’on retrouve mon fils et les autres aussi sains et saufs. C’est tout ce que nous voulons», a lancé la maman Fatou Ndoye, visiblement désorientée.
QUALIFICATION POUR LA CAN 2021, CE QU’IL FAUT RETENIR DES PREMIERS MATCHS
Quatre mois après le sacre de l’Algérie en Coupe d’Afrique des nations, les sélections du continent sont tournées vers la prochaine édition, qui se déroulera au Cameroun.
Les choses sérieuses pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (CAN), prévue en 2021 au Cameroun, ont commencé avec le début, mercredi 13 novembre, des qualifications, qui s’étireront jusqu’en novembre 2020. Si certaines sélections (Algérie, Sénégal, Madagascar, Nigeria) ont commencé par un sans-faute, d’autres, parmi les plus huppées, ont connu des débuts beaucoup plus poussifs. Et les inévitables surprises, incarnées notamment par les Comores et l’Ethiopie, sont au rendez-vous.
L’ALGERIE CONFIRME SON STATUT
Les titres sont parfois difficiles à digérer. Pas pour l’Algérie. Champions d’Afrique en juillet lors de la CAN 2019 en Egypte, les Fennecs n’ont rien perdu de leur puissance depuis la conquête du deuxième sacre continental de leur histoire. Ils l’ont une nouvelle fois montré lors de leurs matchs contre la Zambie et le Botswana, dans un groupe qui comprend également le Zimbabwe. Cela a commencé par un retentissant succès contre les Zambiens à Blida (5-0), avec notamment un doublé de Baghdad Bounedjah, l’inusable buteur des Fennecs. Puis, grâce à une seconde victoire au Botswana (1-0), l’Algérie a encore un peu plus dégagé son horizon vers la phase finale de la CAN 2021. Djamel Belmadi, son sélectionneur, s’appuie sur le groupe qui avait remporté la victoire au Caire, même s’il commence à l’ouvrir à d’autres joueurs.
LE SENEGAL EST TOUJOURS LA
Le Sénégal, seule grande nation du football africain dont le palmarès reste désespérément vierge, a fait de la CAN 2021 son objectif prioritaire. Les Lions de la Teranga, vice-champions d’Afrique 2019, ont parfaitement réussi leur entrée en matière dans leur groupe qualificatif en remportant leurs deux premiers matchs. Emmenés par leurs stars Kalidou Koulibaly et Sadio Mané, ils ont dominé le Congo (2-0) à Thiès, puis l’Eswatini à Manzini (4-1) lors d’une rencontre interrompue par des pluies diluviennes et où Mané a fait l’objet d’un traitement particulièrement brutal de la part des défenseurs adverses. Comme Belmadi en Algérie, Aliou Cissé fait confiance à l’ossature qui a failli offrir au Sénégal son premier titre. Même si de nouveaux visages apparaissent, comme ceux de Racine Coly, Mamadou Loum N’Diaye ou Habib Diallo, afin, déjà, de préparer l’avenir.
LA SENSATION COMORIENNE
Affiliées à la FIFA depuis 2005, les Comores, qui avaient récemment accroché le Cameroun (1-1) et le Maroc (2-2), ne cessent de progresser depuis quatre ans. Et leurs deux premiers matchs qualificatifs pour la CAN 2021 en apportent une preuve supplémentaire. Classés à la 142e place du classement FIFA, les insulaires, entraînés par le Franco-Comorien Amir Abdou, ont réalisé deux grosses performances : d’abord en s’imposant face au Togo (1-0), puis en tenant en échec l’Egypte – certes privée de Mohamed Salah – à Moroni (0-0). Les Cœlacanthes, qui n’ont jamais participé à une phase finale de CAN, peuvent désormais y songer sérieusement. Avec un mélange de joueurs évoluant dans des championnats de seconde zone (Roumanie, Serbie, Suède), en Ligue 2 française et même dans des divisions semi-professionnelles, cette sélection semble marcher dans les pas de son voisin malgache, qui a réussi à sortir de l’anonymat lors de la CAN 2019, malgré des moyens limités.
LE REBOND DU GABON
En mars, le Gabon était au bord de la déprime après avoir été privé de la phase finale de la CAN 2019 par le Burundi. Daniel Cousin, le sélectionneur, avait été limogé et certains joueurs, dont le capitaine Pierre-Emerick Aubameyang, s’interrogeaient sur leur carrière internationale, sur fond de conflit avec la fédération. La nomination de Patrice Neveu, l’été dernier, a totalement relancé une équipe moribonde. Le technicien français a rencontré individuellement ses joueurs, élaboré des règles de vie collective stricte et un plan de jeu bien défini. Et après seulement deux journées, les Panthères sont bien parties pour se qualifier, grâce à un match nul obtenu en République démocratique du Congo (0-0) et un succès face à l’Angola (2-1), deux résultats venus confirmer ceux du mois d’octobre en matchs amicaux et notamment une spectaculaire victoire au Maroc (3-2). A Libreville, l’optimisme est revenu et Aubameyang ne se pose plus de questions sur sa relation avec la sélection.
LA COTE D’IVOIRE EN PLEIN DOUTE
Cela faisait cinquante et un ans que l’Ethiopie n’avait pas battu la Côte d’Ivoire. Mardi à Bahir Dar, les Eléphants ont chuté à la surprise générale (1-2) face à un adversaire relativement modeste (137e au classement FIFA), alors que Madagascar, dans l’autre match du groupe, rossait le Niger à Niamey (6-2). Bien sûr, les quart-de-finalistes de la dernière CAN ont protesté contre l’accueil des Ethiopiens, à qui ils ont reproché un comportement tatillon et une escale de plus de quatre heures à Addis-Abeba la veille de la rencontre. Mais la défaite des Ivoiriens, déjà à la peine face au Niger lors de la première journée (1-0), vient rappeler que depuis la CAN 2015 remportée en Guinée équatoriale, leurs performances ne sont pas vraiment à la hauteur de leur potentiel, incarné par Serge Aurier, Max-Alain Gradel, Wilfried Zaha, Nicolas Pépé ou Maxwel Cornet.
Dakar, 21 nov (APS) - Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS n’en ont que pour l’affaire Boughazelli ou presque, avec comme dernier développement le placement en garde-à-vue du désormais ex-député de Guédiawaye mis en cause dans un dossier portant sur un trafic présumé de faux-billets de banque.
La plupart des journaux, dont Le Soleil, reviennent largement sur l’audition du député démissionnaire par la section de recherches de la gendarmerie nationale à Colobane.
A l’issue de cette audition, Seydina Fall Boughazelli a été placé en garde-à-vue, après avoir ’’fait face aux enquêteurs, de 17 heures à 20h30, précise le journal.
Il rappelle au passage que le désormais ex-député de la mouvance présidentielle ’’serait au cœur d’un trafic de faux billets de banque estimés à plus de 32 milliards de francs CFA (...)’’.
’’Son troisième face-à-face hier mercredi avec les gendarmes l’a perdu. Le député Seydina Fall Bougazelli a finalement été placé en garde à vue. Une mesure prise à son encontre au terme de plus de 3 tours d’horloge", écrit L’Observateur.
’’Le député démissionnaire présenté au procureur aujourd’hui ou demain’’, vendredi, selon Vox Populi. ’’Boughazelli attend son billet pour le parquet’’, indique le journal Le Quotidien, qui dit la même chose que Vox Populi, mais dans un langage imagé.
Seydina Fall qui "avait refusé de déféré à la convocation de la gendarmerie du vendredi’’ dernier, a été finalement placé en garde-à-vue mercredi. Il ’’n’a pas bénéficié de la même chance que jeudi dernier où il a été libéré après son audition sur convocation’’, souligne le journal Le Quotidien.
’’Les choses se compliquent pour l’ex-député Seydina Fall Boughazelli. Après un troisième face-à-face hier avec les enquêteurs de la section de recherches, cet ex-député impliqué dans une affaire de trafic de faux billets a été placé en garde à vue, hier (mercredi). Et tout laisse croire qu’il risque un mandat de dépôt’’, résume Walfquotidien.
’’Boughazelli marche vers Rebeuss’’, la Maison d’arrêt et de correction située près du centre-ville de Dakar, croit savoir Tribune, Enquête évoquant cette affaire sous l’angle d’une ’’vidéo explosive’’.
’’Les gendarmes ont filmé tout le déroulement de l’arrestation de Bougazelli’’, rapporte le même journal, selon lequel ce dernier aurait crié : ’’Je suis foutu’’, au moment de son arrestation.
L’Observateur revient par ailleurs sur les ’’secrets’’ de la démission de Seydina Fall de son poste de député, ce qui ’’ne faisait pas partie’’ de ses options et moyens de défense, affirme le journal selon lequel l’ex-député a été contraint à prendre cette décision.
Dans cette affaire, le recycleur présumé des faux billets ’’fait partie des premiers suspects à tomber. Il roulait dans le faux ses clients en leur rendant la monnaie après paiement de leurs commandes’’, rapporte Libération.
Sud Quotidien évoque le dossier Bougazelli dans un même élan que les affaires de trafic de drogue et de faux billets récemment enregistrés au Sénégal.
COLETTE, LA VEUVE DE LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR, SERA INHUMÉE À DAKAR, LE 27 NOVEMBRE
Colette Senghor, la veuve du premier président du Sénégal, décédée lundi à l’âge de 94 ans, sera inhumée mercredi 27 novembre, au cimetière de Bel Air, à Dakar, a annoncé à l’APS le professeur Raphaël Ndiaye, directeur général de la Fondation Léopold-Séd
Dakar, 20 nov (APS) – Colette Senghor, la veuve du premier président du Sénégal, décédée lundi à l’âge de 94 ans, sera inhumée mercredi 27 novembre, au cimetière de Bel Air, à Dakar, a annoncé à l’APS le professeur Raphaël Ndiaye, directeur général de la Fondation Léopold-Sédar-Senghor.
La veuve de Léopold Sédar Senghor, décédée à Verson, dans le sud de la France, va reposer aux côtés de son mari et de leur fils Phillipe Maguilène.
Le corps de la toute Première Dame du Sénégal arrivera à Dakar mardi soir, à bord d’un vol d’Air France.
La religieuse Marie-Madeleine, une sœur de la défunte, et le maire de la ville de Verson, Michel Marie, viendront également à Dakar dans le même vol, selon Raphaël Ndiaye.
A son arrivée à Dakar, le corps de Colette Senghor sera acheminé à la morgue de l’hôpital Principal.
Une messe de requiem sera dite mercredi à 15 h 30, dans la cathédrale du Souvenir africain de Dakar, en présence de Moustapha Niass, président de l’Assemblée nationale du Sénégal et du conseil d’administration de la Fondation Léopold-Sédar-Senghor.
Colette Hubert, née le 20 novembre 1925 à Mouzay, dans le nord de la France, avait épousé Léopold Sédar Senghor, le 18 octobre 1957. Elle fut ensuite Première Dame du Sénégal pendant vingt ans (1960-1980).
Le président sénégalais, Macky Sall, a rendu hommage, sur Twitter, à "une femme discrète".
UN CHÈQUE DE 5 MILLIARDS A ÉTÉ LIBELLÉ AU NOM D’UN HAUT FONCTIONNAIRE
Le coordonnateur du Forum civil Birahim Seck a fait une révélation fracassante, ce mercredi, lors de l’atelier de sensibilisation sur les flux financiers illicites
Le coordonnateur du Forum civil Birahim Seck a fait une révélation fracassante, ce mercredi, lors de l’atelier de sensibilisation sur les flux financiers illicites. Il a déclaré que le gouvernement du Sénégal a décaissé un chèque de 5 milliards de francs CFA au nom d’un haut fonctionnaire dans le cadre du Programme de défense des Intérêts Economiques et Sécuritaires. « Nous nous sommes rendus compte que dans le cadre de ce programme, au moins 5 milliards de francs CFA ont été décaissés au nom d’un haut fonctionnaire de l’Etat », a-t-il révélé.
Avant de faire savoir qu’il y a un besoin, pour le Gouvernement, d’apporter la lumière sur la gestion de ce programme et de justifier pourquoi cette somme a été mise au nom de cette personne, dont il refuse de dévoiler l’identité. Même si, Birahim Seck affirme qu’il est prêt à assumer ses propos devant le juge au cas où il serait convoqué. Poursuivant, il demande l’assainissement des différents projets et programmes entamés par le Sénégal.
Il a en profité aussi pour réclamer la publication des rapports des organes de contrôle. Car, constate-t-il pour lé déplorer, depuis quelques temps, il y a une sorte de neutralisation de la Cour des comptes, de l’Ofnac, de l’Inspection générale d’Etat et de l’Armp qui, de plus en plus, refusent de publier des rapports qu’ils doivent au peuple.
LA SECTION DE RECHERCHES CERNE UNE MAFIA, LE PATRON D’UN RESTAURANT ARRÊTÉ
Placé en garde à vue ce mercredi, Seydina Fall alias Bougazelly fera face au procureur de la République
Placé en garde à vue ce mercredi, Seydina Fall alias Bougazelly fera face au procureur de la République. Mais, face aux enquêteurs, l’ex député a, selon Libération, servi aux gendarmes la même version soutenue dans la presse.
Cependant, informe le journal, les premières personnes ont chargé lourdement Seydina Fall. L’un des suspects en l’occurrence Malick Samb a avoué aux gendarmes que son fournisseur de faux billets n’était autre que l’ex député. Mieux, il a décidé de coopérer avec les gendarmes en appelant Bougazelly pour lui dire qu’un client avait besoin en urgence de billets noirs et de mercure pour les laver. Après échanges, Bougazelly lui propose 46 millions de francs CFA en billets noirs. Ils s’accordent et Samb indique au responsable de l’Alliance pour la république (Apr) que le client amènera la somme convenue. Bougazelly, relate Libération, ne se doute pas que le fameux client était un gendarme infiltré.
Face à l’enquêteur, Bougazelly ouvre la malle arrière de sa voiture pour livrer le sac contenant la marchandise et du mercure. L’élément infiltré décline ses fonctions, une équipe civile de la section recherches, qui suivait discrètement l’échange, sort sa planque et Bougazelly est embarqué.
Mieux, lors de la perquisition, effectuée chez l’ancien parlementaire et en sa présence, les gendarmes découvriront un autre lot de billets noirs et du mercure à la pelle. Le plus grave, révèle la même source, le patron d’un restaurant figure dans le lot des complices présumés de Bougazelly qui ont été arrêtés. Le rôle de ce dernier était de fourguer des faux billets aux clients, qui ne se doutaient de rien, en leur rendant la monnaie après paiement de leur commande.