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9 octobre 2025
L’ECOLE PUBLIQUE DEJA MAL EN POINT !
Même si le G7 et le G20 annoncent des plans d’actions différentes, il n’en demeure pas moins qu’ils ont le même objectif : le respect des accords signés par le gouvernement et l’ouverture de négociations sérieuses sur le système de rémunération .
Les secrétaires généraux du G7, regroupant les syndicats du Saemss, Cusems, Sels, Sels/A, Uden et Snelas/Fc, ont posé hier, lundi 13 janvier, l’acte 01 de leur premier plan d’action. Lors d’un face-à-face avec la presse, ils ont dénoncé les insuffisances notoires sur l’ensemble des accords signés.
Les militants des syndicats les plus représentatifs du secteur de l’Education nationale ont voté en faveur d’un débrayage, le mercredi 22 janvier à partir de 10 heures, suivi d’une grève totale, le jeudi 23 janvier. Cette grève, bien évidemment, va paralyser encore l’école publique sénégalaise dans la mesure où les autres enseignants militants des organisations syndicales dites non représentatives sont en mouvement. En effet, le G20, un regroupement de 26 organisations syndicales, a décidé d’observer un débrayage d’avertissement dès aujourd’hui, mardi 14 janvier.
Même si le G7 et le G20 annoncent des plans d’actions différentes, il n’en demeure pas moins qu’ils ont le même objectif : le respect des accords signés par le gouvernement et l’ouverture de négociations sérieuses sur le système de rémunération. Qu’à cela ne tienne ! En tout cas, l’absence de visibilité dans la mise en œuvre des questions centrales du protocole persiste, malgré la reprise du monitoring au mois d’octobre 2019, suite à plusieurs interpellations de la partie syndicale, après la suppression du poste de Premier ministre.
Pour les syndicats du G7, «il est aujourd’hui avéré que sur l’ensemble des accords signés, il existe des insuffisances notoires portant sur plusieurs points. Il s’agit, entre autres, du retard dans le parachèvement du processus de dématérialisation des actes et procédures de la fonction publique, le non-paiement intégral des sommes dues destinées à l’apurement des rappels et la non-matérialisation des accords portant sur la mise en place du nouveau système de rémunération, la création du corps des administrateurs scolaires et l’application des conclusions retenues à l’issue des ateliers portants sur l’enseignement de l’arabe».
S’y ajoutent des «manquements graves» liés au non-respect de l’esprit de certains accords en cours de matérialisation notamment l’application conséquente de l’accord sur les passerelles professionnelles et la remise de notifications d’attribution des parcelles à certaines organisations, sans aucune suite. En annonçant ainsi l’organisation d’une grande marche à Dakar, le jeudi 23 janvier 2020, le G7 rappelle au gouvernement qu’il doit garantir la stabilité de notre système éducatif grâce à la mise en œuvre immédiate de tous les accords signés.
En plus des points inscrits dans le procès-verbal du 30 avril 2018, le G7 exige aussi du gouvernement la prise en charge immédiate des nouvelles préoccupations des enseignants, exprimées dans les préavis de grève déposés cette année, notamment celles relatives au statut des enseignants décisionnaires pour mettre un terme aux discriminations négatives dont ils sont victimes et à la surimposition abusive sur les salaires.
UN DEFICIT STRUCTUREL DE QUELQUES 40.000 ENSEIGNANTS A COMBLER
Au tableau des revendications, le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) va plus loin en relevant un déficit structurel de quelques 40.000 enseignants à combler pour un système éducatif viable, fiable et de qualité. Selon le Dr Amadou Diaouné, secrétaire général national du Sudes, la multiplication des classes à double flux ou classes multigrades, les réductions horaires et la fermeture de classes, faute de maitres, sont la résultante du déficit en personnel enseignant.
La tendance lourde de déliquescence notée à tous les cycles d’enseignement découle, souligne le Sudes, de la mauvaise gestion des revendications syndicales dans l’éducation. Avec un tel décor planté, il y a sans doute un terreau fertile pour le chronique cycle de perturbations qui va malheureusement affecter l’école publique déjà mal en point, soutient Dr Amadou Diaouné.
LA PERSISTANCE DES MEMES PROBLEMES
L’école publique sénégalaise renoue avec les perturbations. Les mêmes revendications, qu’elles soient pédagogiques ou à incidence financière, reviennent chaque année. Le cycle infernal de perturbations, notamment les grèves des enseignants et les dysfonctionnements dès l’ouverture des classes, avec des écoles et établissements scolaires sous les eaux, le déficit de tables-bancs et d’enseignants, posent une véritable équation : la problématique du pilotage d’un système qui présente chaque année le même «visage hideux».
AMINATA MBENGUE NDIAYE MET FIN A L’HIBERNATION DU PS
La Secrétaire générale par Intérim du Parti socialiste (Ps), Aminata Mbengue Ndiaye, a convoqué, le 16 janvier prochain, une réunion du Secrétariat exécutif national du Parti socialiste (Ps).
La Secrétaire générale par Intérim du Parti socialiste (Ps), Aminata Mbengue Ndiaye, a convoqué, le 16 janvier prochain, une réunion du Secrétariat exécutif national du Parti socialiste (Ps). Cette rencontre, qui intervient trois mois après la prise de fonction de l’actuelle présidente du Haut-conseil des collectivités territoriales (Hcct) comme Secrétaire générale du Ps, marque la fin de la période de semi-hibernation dans laquelle le parti était plongé.
Désignée officiellement successeur d’Ousmane Tanor Dieng, lors de la première réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) depuis le rappel à Dieu de l’ancien Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), une réunion tenue le 9 octobre dernier, Aminata Mbengue Ndiaye va présider, le 16 janvier prochain, son deuxième Secrétariat exécutif national. Cette rencontre qui sera élargie aux députés, aux hauts-conseillers (du Hcct) ainsi qu'aux membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese), entend sortir le Ps de la situation de semi-hibernation dans laquelle il était plongé depuis la prise de fonction de l’actuelle présidente du Haut conseil des collectivités territoriale (Hcct).
En effet, alors qu’elle s’était engagée lors de sa prise de fonction à continuer l’œuvre politique d’animation et de massification du parti, entreprise par le Ps sous Ousmane Tanor Dieng, Aminata Mbengue Ndiaye semble pour le moment loin de cet objectif. La preuve, depuis sa prise de fonction à l’issue de la 68ème réunion du Sen, le Parti socialiste n’a tenu aucune rencontre de son Secrétariat exécutif national. Et ce, en violation des dispositions de l’article 20 du Règlement intérieur adopté par le XVème Congrès ordinaire (tenu à Dakar les 06 et 07 juin 2014). Ce texte stipule : «Sur convocation et sous la présidence du Secrétaire général du parti, le Secrétariat exécutif national se réunit une fois tous les quinze jours…».
À cela s’ajoutent également les lenteurs observées dans les opérations de vente des cartes devant permettre la tenue du Congrès ordinaire de renouvellement des instances du parti, prévu tous les quatre ans par l’article 26 des Statuts adoptés par les XVème Congrès ordinaire des 06 et 07 juin 2014. Annoncé à plusieurs reprises, depuis 2017, on en sait très peu aujourd’hui sur ce processus.
Interpellés, certains responsables socialistes dont Abdoulaye Gallo Diao, Secrétaire national adjoint chargé des Tic, pointent du doigt la Commission de contrôle de la vente des cartes et de supervision des renouvellements. Il accuse notamment les responsables de cette commission de retarder le processus devant aboutir aux renouvellements des instances de base et de direction qui vont totalement changer la donne et les représentants du Ps dans la coalition Bby.
Au regard de cette situation, on peut dire, sans risque de se tromper, que la rencontre du Secrétariat exécutif national du 16 janvier prochain s’annonce cruciale pour Mme Aminata Mbengue Ndiaye. Après trois mois passés à la tête de cet ancien parti qui a dirigé le Sénégal pendant quarante ans, il est attendu de l’actuelle présidente du Haut-conseil des collectivités territoriales (Hcct) sa feuille de route en vue d’une remobilisation des responsables autour d’une vision commune en perspective des prochaines élections locales.
FAMARA, AU DEFI DU «MACKY»
Entre «fast-track» et nécessaire conciliation des positions, le président du Comité de pilotage du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, est parti pour diligenter un dialogue national qui ne sera pas de tout repos pour lui.
Installé officiellement dans ses fonctions, près de sept mois après sa nomination à la tête du Comité de pilotage du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna préside, ce mardi, la première réunion de son comité de pilotage. A charge pour l’ancien ministre de l’Intérieur sous Abdou Diouf, mis au frigo depuis sa désignation par le chef de l’Etat, le 28 mai dernier, et dont le leadership est déjà contesté par la Commission politique du dialogue national, de concilier les positions et de diligenter en mode «fast-track» les diverses concertations. Un véritable challenge que lui impose le «Macky» pour déposer dans trois mois les conclusions du dialogue national sur la table du Chef de l’Etat, le véritable maître du jeu.
Entre «fast-track» et nécessaire conciliation des positions, le président du Comité de pilotage du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, est parti pour diligenter un dialogue national qui ne sera pas de tout repos pour lui. Tant les « embûches » sur le chemin de l’ancien ministre de l’Intérieur sous Abdou Diouf semblent omniprésentes. Pour cause, nommé président du Comité de pilotage du dialogue national, le 28 mai dernier, lors de la Journée dite du dialogue national, la première après la réélection du président Macky Sall à un second mandat de cinq ans, Famara Ibrahima Sagna a tardé à être installé officiellement dans ses fonctions.
Alors que le volet politique du dialogue national organisait ses concertations et aboutissaient même à un certain nombre d’acquis dont les plus manifestes furent le report des élections locales de décembre et l’élection des maires au suffrage universel, le maître du jeu a vraisemblablement eu un certain mal à mettre Famara Ibrahima Sagna en selle, en raison de conditions imposées par ce dernier lui-même, selon certains observateurs.
Conséquence : le dialogue national appelé par le Chef de l’Etat, au lendemain de sa réélection à la présidentielle de février dernier, a trainé du fait de chapes de plomb difficiles à identifier. Il a fallu attendre le 26 décembre 2019, soit sept mois après la nomination de Famara Ibrahima Sagna à la tête du Comité de pilotage du dialogue national, pour voir le président Macky Sall installer le boss dudit Comité de pilotage.
Avec un agenda circonscrit dans un temps de 90 jours, pour conduire en mode «fast-track», les diverses concertations entre acteurs et déposer les conclusions sur la table du Chef de l’Etat, le véritable arbitre du jeu politique, social, économique et autre. Un véritable défi que le «Macky» lance au président du Comité de pilotage du dialogue national qui tient sa première réunion, ce mardi 14 janvier 2020. D’autant que Famara Ibrahima Sagna devra rapidement trouver des points de convergence et/ou de conciliation avec la Commission politique du dialogue national qui a tenu, sitôt après l’installation officielle du patron du Comité de pilotage, à rappeler « son autonomie » et à « mettre en garde contre toute tentative de remise en cause de sa composition, de son fonctionnement et de ses décisions consensuellement actées».
Qui plus est, la Commission politique du dialogue national, réunie en plénière autour de ses diverses composantes (membres de la commission, plénipotentiaires des pôles de la majorité, de l’opposition, des non-alignés, de la société civile, de la Cena et du Cnra), rappelait sans ambages que, bien qu’ayant été « initialement créée comme cadre de concertation sur le processus électoral, ensuite comme cadre chargé du dialogue politique », elle avait évolué en une commission politique autonome qui travaillait sur « la base d’un code de conduite, de termes de références, adoptés d’accord parties et à partir desquels d’importantes mesures consensuelles ont été arrêtées pour l’approfondissement de la démocratie dans l’intérêt exclusif du peuple sénégalais ».
En outre, la commission cellulaire a fait remarquer, de manière claire, qu’elle fonctionnait depuis le 12 juin 2019 et que « la mise en œuvre de ses mesures consensuelles est du ressort exclusif du Président de la République qui en a pris l’engagement en tant que seule autorité de validation». Suffisant pour que la presse se saisisse de l’affaire et indexe un différend de fond entre le Général Mamadou Niang, patron de la Commission cellulaire, et Famara Ibrahima Sagna, le boss du Comité de pilotage du dialogue national.
BRAS DE FER, DUALITE AU SOMMET OU AMALGAME
Famara Ibrahima Sagna saura-t-il sublimer ce pseudo «bras de fer» ou autre « dualité au sommet » avec la Commission cellulaire du Général Niang ? En faisant l’équilibriste pour permettre à la Commission cellulaire et au Comité de pilotage de fonctionner en parallèle, comme le lui conseille l’analyste Momar Diongue, ou tout simplement en imposant son leadership, voire les prérogatives politiques et juridiques à lui octroyées par le chef de l’Etat, en tant que président du Comité de pilotage du dialogue national. Ce que n’est pas loin de suggérer Birahime Seck, le coordonnateur du Forum civil pour qui « Il faut préciser que cette Commission dite du dialogue politique n’est pas légalement désignée par le décret instituant un Comité de pilotage du Dialogue national pour abriter la Commission politique ».
Et de poursuivre : « Cette entité qui s’autoproclame Commission du dialogue politique est juste un prolongement du cadre de concertation sur le processus électoral qui a été mis en place avant les élections pour discuter du fichier électoral. Par abus de langage, elle s’est auto-déclarée Commission du dialogue politique, mais c’est un cadre de concertation… La seule Commission du dialogue politique qui existe est celle qui est prévue par le décret mettant en place le Comité de pilotage du dialogue national dirigé par Famara Ibrahima Sagna». De là à imaginer que le dialogue national entame ce jour, mardi, un pas décisif de son avenir avec l’entrée en lice du président du Comité de pilotage, il n’y a qu’un pas que certains observateurs franchiront facilement.
L'homme fort de l'est de la Libye Khalifa Haftar, qui combat le gouvernement libyen reconnu par l'ONU, a quitté Moscou mardi matin sans signer la trêve paraphée par son rival, a indiqué la diplomatie russe.
L'homme fort de l'est de la Libye Khalifa Haftar, qui combat le gouvernement libyen reconnu par l'ONU, a quitté Moscou mardi matin sans signer la trêve paraphée par son rival, a indiqué la diplomatie russe. La Russie va néanmoins poursuivre ses efforts en vue d'une trêve.
Après des mois de combats pour le contrôle de Tripoli, la situation en Libye est loin d'être réglée. L'homme fort de Tripoli, à la tête d'un gouvernement dit d'entente nationale (GEN) Fayez al-Sarraj, a signé le compromis pour une trève lundi soir, à Moscou, après 7 heures de discussions. De son côté, son adversaire venu de l'Est libyen, Khalifa Haftar a quitté la Russie, mardi 14 janvier, sans parapher le projet d'accord de cessez-le-feu.
Le maréchal Haftar avait demandé lundi soir un délai de réflexion jusqu'à mardi matin avant de signer l'accord formel, mais il est finalement parti de Moscou sans apposer sa signature sur le document. À la manoeuvre pour tenter de trouver une issue au chaos dans lequel la Libye est plongée depuis 2011 : Moscou et Ankara, qui ont convaincu les deux hommes de venir signer.
"A Moscou, on ne s'attendait pas à une véritable avancée"
Pour l'instant, aucune raison n'est invoquée pour expliquer ce départ. "Il n'a absolument rien dit, il est juste parti", commente Elena Volochine, correspondante de France 24 en Russie. "Ce départ peut signifier deux choses : soit il ne signera pas cet accord, comme l'affirme un site Internet proche des armées libyennes de l'est ; soit le maréchal rentre en Libye pour sonder son camp".
"À Moscou, on ne s'attendait pas à ce qu'un accord définitif aboutisse et les experts s’accordent à dire qu’Haftar est déterminé à aller jusqu’à la prise de Tripoli", poursuit Elena Volochine. "Ce qui est important, c’est que les belligérants soient venus jusqu’à Moscou, aient eu cette réunion même s’ils ne se sont pas rencontrés directement. C’est un premier pas mais personne ne s’attendait à une véritable avancée"
La Russie poursuit ses efforts
Loin d'être découragée, la Russie reste mobilisée. Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré dans la foulée du départ du maréchal Haftar que la Russie poursuivrait ses efforts en vue d'une trêve. Une prochaine étape est désormais déterminante : la conférence de paix organisée sous l’égide de l’ONU à Berlin, dimanche prochain.
THIAM NDIAYE BRÛLÉ VIF PAR SON LOCATAIRE
Mamadou Ndiaye alias Thiam Ndiaye, 65 ans, a été transformé en torche humaine, après une dispute avec Mame Thierno, son locataire dealer
Mamadou Ndiaye alias Thiam Ndiaye, 65 ans, a été transformé en torche humaine, après une dispute avec Mame Thierno, son locataire dealer. Selon Vox Populi, il a incendié la chambre dans laquelle dormait le vieux, le brûlant vif. La victime a rendu l’âme, hier, à l’hôpital où il était admis aux urgences.
À l’origine du drame, qui a eu lieu dimanche dernier à l’unité 7 des Parcelles Assainies, le bailleur lui avait demandé de quitter la chambre qu’il lui avait loué après avoir découvert ses activités de trafic de drogue. Aux dernières nouvelles, le pyromane est en garde-à-vue au commissariat de police des Parcelles Assainies.
UNE CENTAINE DE TOMBES PROFANÉES
Un tailleur et un peintre, ont été pris en flagrants délits de vols d’objets funéraires à l’intérieur des cimetières Bakhiya de Touba.
Une centaine de tombes profanées, des monuments funéraires, des décorations, ornements en aluminium installés dans les différents mausolées dérobés. Les faits, informe l’Observateur, ont eu lieu au cimetière Bakhiya de Touba. Les mausolées de la mère de Serigne Abdou Karim et celui du secrétaire particulier de Serigne Fallou n’ont pas été épargnés.
Deux jeunes, un tailleur et un peintre, ont été pris en flagrants délits de vols d’objets funéraires à l’intérieur des cimetières Bakhiya de Touba. Au terme de leur garde à vue, les deux présumés voleurs ont été déférés au parquet de Diourbel avant d’être placés sous mandat de dépôt.
La recrudescence de vols d’objets funéraires dans les cimetières de Bakhiya pose avec acuité la question de son défaut d’éclairage mais aussi celle relative à l’insécurité constante qui y règne.
Sonko dénonce le sabotage de sa tournée
Ousmane Sonko a eu une tournée mouvementée à Saint-Louis le week-end passé. Il a dû reporter sa conférence parce que le lieu est occupé malgré l’autorisation du Préfet. Le dimanche, il a été chassé du Cercle Mess des officiers avant que la police le somme d’arrêter son interview sur les berges du fleuve. Le comité de pilotage de Pastef dénonce ainsi une « persécution du pouvoir en place qui tente de saborder les activités de son leader ». «Le président Ousmane Sonko poursuit sa tournée à travers le pays pour aller à la rencontre de toutes les composantes de la population, afin de s’enquérir de leurs préoccupations et leur démontrer en quoi le projet Pastef y répond, entre autres avantages, ainsi que sa valeur ajoutée pour les Sénégalais de tout bord. Et voilà qu’on tente ridiculement de saborder sa tournée», fustige le comité de pilotage de Pastef dans un communiqué parvenu à «L’As».
Les cambrioleurs des boutiques chinoises condamnés
Pape Thiam et son acolyte Mamadou Lamine Teuw, accusés d’avoir perpétré des cambriolages dans les boutiques des Chinois sur les Allées du Centenaire, Boulevard Généra lDe gaulle, ont été reconnus coupable hier par le juge des flagrants délits. A l’approche de la fin de l’année, ils se sont constitués en bande pour cambrioler les boutiques chinoises pendant une semaine. Ils se pointent munis de cartes professionnelles de la police devant les shops vendant de l’alcool. Sous prétexte que ces derniers ne disposent pas d’une licence certifiée, ils fouillent de fond en comble les boutiques, vident les caisses. Un gérant s’est rendu compte qu’il avait affaire avec des malfrats et non à des policiers .Il s’est retiré rapidement et l’a signalé à la police. Arrivés sur les lieux, les policiers ont fait des contrôles et ont trouvé une carte professionnelle de la police et des menottes entre les mains de Mamadou Lamine Teuw. Quand ils ont alpagué Pape Thiam et Mamadou Lamine Thiaw, leurs acolytes Khadim Thiam et Malick ont pris la poudre d’escampette. Devant la barre, les prévenus ont balayé d’un revers de main les faits qui leur sont imputés. Au finish, ils ont été condamnés à deux ans de prison. Dans son réquisitoire, le procureur a révélé le mode opératoire de la bande avant de requérir 3 ans de prison ferme. Le Tribunal les a condamnés à 2 ans de prison.
Les mareyeurs en grève
Un mouvement d’humeur de 72 heures plane sur le secteur de la Pêche à compter du 15 janvier prochain. Des mareyeurs, membres de l’Union nationale des mareyeurs du Sénégal (Unams), fatigués de la taxation à l’essieu et des tracasseries routières, sont montés au créneau hier à Pikine au cours d’une assemblée générale pour annoncer une grève à partir de demain, mercredi 15 janvier. Pour ces mareyeurs qui ne savent plus où donner de la tête, la grève demeure leur ultime arme pour se faire entendre par le chef de l’Etat. Seulement, le mouvement d’humeur pourrait être sapé par une scission, parce que des mareyeurs ont déjà affiché leur opposition à la grève.
Grogne au Centre de santé Dominique
Ça rouspète au centre de santé Dominique situé dans la banlieue. Les blouses blanches du centre annoncent une grève illimitée à partir de demain, mercredi 15 février. Ces agents de la santé, affiliés à l’alliance and Gueusseum, dénoncent dans un communiqué de presse parvenu à «L’As» leurs dures conditions de travail et la mauvaise gestion de la structure sanitaire. D’ailleurs, ils ont déposé leur préavis de grève sur la table du gouvernement.
La Directrice de la Pharmacie sur le front politique
Le mouvement Casamance émergente (Cejem) que dirige Dr Annette Seck Ndiaye, par ailleurs Directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (Pna), a battu le rappel de ses troupes à l’occasion d’une journée d’études organisée par ces jeunes. La responsable de l’Alliance Pour la République (Apr) a eu droit à une forte mobilisation dimanche dernier aux Parcelles Assainies. Ce fut une tribune pour la Directrice de la Pna de railler les détracteurs du régime de Macky Sall qui, selon elle, n’ont aucune compétence dans le secteur de la santé et s’aventurent à faire des critiques diffamatoires contre le Président. Cette manifestation a été aussi une occasion pour les jeunes du mouvement de réclamer la nomination davantage de ressortissants de la Casamance dans les instances de décisions politiques..
Le concert de Waly Seck à Mbao sous tension
La tension monte déjà à Mbao depuis l’annonce du concert qui sera animé par Waly Seck, le 25 janvier, dans le cadre des «48 heures de festivités de la Commune». Hier, l’équipe municipale dirigée par Abdoulaye Pouye, par la voix d’Allé Samb, a d’ailleurs mis en garde ceux qui seront tentés de saboter les festivités. Il exhorte les autorités centrales à prendre toutes les dispositions requises pour parer à toute éventualité. M. Samb, qui soupçonne des forces politiques tapies dans l’ombre de vouloir saboter la manifestation, menace de riposter de manière foudroyante.
Moïse Diègane Sarr
1500 personnes composées d’élèves, d’autorités religieuses et coutumières et de présidentes de groupements de femmes de la commune de Diarrère vont encore bénéficier, sans bourse délier, de soins au niveau des structures de santé. Cela grâce au Secrétaire d’Etat en charge des Sénégalais de l’Extérieur, Moïse Diègane Sarr qui a décidé de les enrôler à la Couverture Maladie Universelle (CMU) afin de faire en sorte que la population de Diarrère puisse se hisser en tête de peloton, mais au-delà de Diarrère, que le département de Fatick ou encore la région puisse accéder intégralement aux soins sociaux de base. Un engagement apprécié par le directeur de l’Agence de couverture maladie universelle, Bocar Mamadou Daff qui invite les autorités à avoir de telles initiatives afin que tous les Sénégalais puissent disposer de soins sans difficultés. Mamadou Daff n’a toutefois pas manqué de se réjouir des efforts consentis par les fils du Sine grâce à qui le département de Fatick a pu obtenir un taux de couverture honorable. Selon lui, Fatick est à 65% de taux de couverture au moment où dans certaines régions, le pourcentage tourne autour de 45%.
Moussa Baldé applaudit
Le Réseau des Universitaires Républicains (RUR)félicite le Président Macky Sall pour avoir pris les décrets de nomination au grade de Professeur titulaire des Universités en conseil des ministres, et de faire organiser par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la rentrée solennelle des Universités à partir de la rentrée 2020-2021. Un acte salué par la communauté universitaire, du moins si l’on en croit le coordonnateur du réseau, Pr Moussa Baldé non moins ministre de l’Agriculture et du Développement Rural. Selon lui, le chef de l’Etat vient montrer encore une fois son attachement aux valeurs universelles que sont la recherche académique, l’expertise scientifique et tout savoir porteur de progrès pour le peuple sénégalais et l’humanité. Le coordonnateur du réseau note que l’université sénégalaise ne cesse de montrer son standing dans tous les concours internationaux, mais aussi son aura dans divers domaines de la recherche scientifique. Pr Moussa Baldé félicite par ailleurs le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour tous les efforts consentis pour l’orientation des nouveaux bacheliers et le maintien de la paix sociale au niveau des campus universitaires.
Ziarra Omarienne
Cette année, la ziarra annuelle de Thierno Saïdou Nourou et de Thierno Mountaga Amadou Tall, qui en est à sa 40e édition, est prévue du 23 au 27 janvier 2020. Comme à l’accoutumée, cet évènement qui accueille des milliers et des milliers de fidèles se tiendra dans l’enceinte de la mosquée Omarienne sise sur l’avenue Malick Sy, angle Corniche. Cette année, le thème portera sur la crise des valeurs et les déviances sociétales au Sénégal. Une manière pour les organisateurs de s’inspirer de la vie et de l’œuvre de Thierno Saïdou Nourou Tall afin de remédier à ces dérives. En prélude à la manifestation, Thierno Seydou Tall, imam de la grande mosquée Omarienne, a fait face aux journalistes pour expliquer la particularité de la ziarra de cette année qui marque les 40 ans du rappel à Dieu de Thierno Seydou Nourou Tall. Pour le conférencier, toutes les manifestations organisées à l’occasion de cette ziarra tourneront autour du saint homme.
Ziarra Omarienne (bis)
L’édition de cette année est parrainée par la famille de Seydi El hadji Malick Sy, ce pour témoigner des fortes relations qui existaient entre Thierno Seydou NourouTall et son Marabout Seydou El hadji Malick Sy. Pour le jour d’ouverture, une conférence se tiendra au King Fahd Palace sur le thème : «Crise des valeurs et déviances sociétales au Sénégal, quels remèdes à la lecture du Coran et de la vie de Thierno Saïdou Nourou Tall ?». Selon Thierno Seydou Tall, le thème a été choisi pour permettre aux fidèles de s’inspirer de la vie de Thierno Seydou Nourou Tall afin de sensibiliser la société en général et les jeunes en particulier sur le retour des valeurs traditionnelles et religieuses. «Nous sommes tous témoins des crises de valeurs et des déviances sociétales qui ont pour noms : violence, drogue entre autres. Donc il est temps de procéder à une relecture de notre société. Cette conférence est l’occasion appropriée pour appeler les Sénégalais au retour des valeurs», indique l’imam de la mosquée Omarienne.
Jamra saisit la brigade des mœurs
L’Ong Jamra va en guerre contre «Rangou» ou le racolage via l’internet. Le porte-parole de cette organisation islamique a saisi la brigade des mœurs. Insensible à la vague d’indignation suscitée par la mise en ligne de son scandaleux spot, faisant la promotion de sa sulfureuse «soirée privée» et en dépit du tollé suscité par ses frasques à répétition, dans une demi-nudité envahissante et choquante sur les réseaux sociaux, dénonce Mame Mactar Guèye, «Rangou promet de récidiver le 11 février prochain, au mépris des dispositions pertinentes du Code pénal sur l’outrage public à la pudeur et l’attentat aux bonnes mœurs». Selon Mame Mactar Guèye, au terme de sa réunion hebdomadaire prévue vendredi prochain, le Bureau exécutif de Jamra adressera une saisine officielle (étayée de pièces à conviction, physiques et électroniques) à la Brigade des moeurs, assortie d’une plainte au Procureur de la République.
Le maire de Mbour accusé de bradage foncier
Les jeunes du quartier de Mbour Sérère Kao sont très remontés contre le maire de la commune, Fallou Sylla, qu’ils accusent de vouloir céder leur terrain de football à un privé. Ces jeunes se sont rassemblés hier pour embellir les alentours du terrain de football. A cette occasion, ils ont vilipendé le premier magistrat de la ville dont la volonté, soutiennent-ils, est de céder le terrain de football à des hommes d’affaires étrangers pour la construction d’un centre de santé. Très en verve, Paul Ngom, l’un des porte-paroles, renseigne que le maire Fallou Sylla ne cesse d’envoyer des opérateurs économiques privés visiter le terrain. A l’en croire, M. Sylla est train de mijoter un plan pour imposer son projet qui est de retirer le terrain de football à la jeunesse. Cheikh Mbaba Diop, chargé des relations extérieures de l’Asc Entente zone nouvelle, prévient l’édile de Mbour qu’ils ne céderont jamais le terrain. Il demande au ministre des Sports, Matar Ba et au Président Macky Sall de raisonner le maire Fallou Sylla.
Fallou Sylla menace de porter plainte
Le maire de Mbour n’a pas aimé les accusations portées à son encontre par les jeunes. Toutes griffes dehors, Fallou Sylla regrette de faire de l’objet depuis un certain temps d’attaques sur les réseaux sociaux par des jeunes qui l’accusent à tort. Il soupçonne des responsables encagoulés d’être derrière ces jeunes. Il pense que c’est de bonne guerre parce que nous sommes à l’approche des élections municipales et chacun affiche ses ambitions pour la mairie. Il promet de déposer une plainte contre ces jeunes qu’il a bien identifiés. Fallou Sylla précise que c’est au groupe pakistanais «Jamatou Islamia» qu’on a donné cet espace pour la construction d’un centre de santé. A l’en croire, le quartier s’appelle Gouye Mouride et il ne fait pas partie de «Mbour Sérère Kao».
LE PROCÈS LAMINE DIACK ET D’AUTRES SUJETS EN EXERGUE
Dakar, 13 jan (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à l’APS traitent de plusieurs sujets dont le procès pour corruption visant l’ancien président sénégalais de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack.
"Jour de vérité pour Lamine Diack", peut-on ainsi lire à ce sujet à la Une de Walfquotidien, selon lequel d’ici 10 jours, "Lamine Diack sera fixé sur son sort" à l’issue de son procès qui s’ouvre dans la capitale parisienne après 4 ans d’enquête, sous l’égide du parquet national financier français, à partir de 2015.
Lamine Diack et ses co-prévenus dont son fils Papa Massata "sont soupçonnés de +corruption passive et active dans l’affaire du contrôle anti-dopage des athlètes russes", écrit le journal.
Selon Walfquotidien, "cette enquête aux ramifications internationales, d’après les médias français, a exploré tous les recoins d’un pacte de corruption présumé, sur fond de dopage institutionnel en Russie".
Lamine Diack, 86 ans, sous contrôle judiciaire depuis 2015, "sera jugé en l’absence de ses co-inculpés, dont son fils Papa Massata Diack (poursuivi pour corruption, blanchiment et recel d’abus de confiance", indique L’Observateur.
Il ajoute que sont également renvoyés devant le tribunal, "l’ancien président de la Fédération russe, Valentin Balakhnichev (corruption et blanchiment) et l’entraîneur russe Alexeï Meliklov (corruption), restés à l’abri du pays".
Lamine Diack est suspecté "d’avoir été au cœur d’un vaste système de corruption visant à couvrir des cas de dopage d’athlètes russes en échange de pots-de-vin de plusieurs millions d’euros (…)", selon le même journal, qui évoque "Le début de la fin pour Lamine Diack et son fils Papa Massata".
D’autres journaux, dont Le Soleil, parlent de la réforme du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU), sous l’angle des revendications africaines, le continent africain réclamant deux sièges permanents au sein de cette instance.
"Les pays africains entendent renforcer leurs synergies d’actions pour disposer de deux sièges permanents et de deux sièges non permanents supplémentaires au sein du Conseil de sécurité des Nations unies", écrit Le Soleil.
"Amadou Bâ, ministre sénégalais des Affaires étrangères, l’a réitéré, hier, lors de la Réunion des hauts fonctionnaires, ambassadeurs et représentants accrédités à Addis-Abeba et à New York, en prélude à l’assemblée ministérielle du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement (C-10), prévue aujourd’hui à Dakar", écrit cette publication.
Sud Quotidien également note qu’à l’occasion de cette réunion préparatoire, "les pays africains ont fait part de leur revendication qui consiste à avoir deux sièges de membre permanent bénéficiant de tous les privilèges et attributs qui s’attachent à ce statut (…)".
Le Quotidien ouvre sur la question du prix de l’électricité et parle d’une impossible baisse, l’Etat restant devoir "encore plus de 189 milliards à la Sénélec", la société en charge de la distribution de l’énergie électrique au Sénégal.
"La vérité des prix aurait entrainé une hausse de 26%", selon Le Quotidien, loin de la baisse de 10 pour cent autorisée par le gouvernement, une mesure contre laquelle s’opposent plusieurs organisations regroupées au sein du collectif "Nio Lank".
Mais L’Observateur relève à ce propos que les manifestations de cette plateforme "enregistrent de moins en moins la participation des ténors de l’opposition, malgré la campagne de sensibilisation menée par des membres du mouvement auprès des chefs de file des formations politiques".