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20 juillet 2025
Par Ousseynou Ly
BRT OU BIS REPETITA DU TER
D’emblée je commencerai par dire ici que mes propos ne discutent pas de la pertinence du BRT. Seulement ce n’est parce qu’un projet est pertinent qu’il faut procéder à sa réalisation sine die.
D’emblée je commencerai par dire ici que mes propos ne discutent pas de la pertinence du BRT. Seulement ce n’est parce qu’un projet est pertinent qu’il faut procéder à sa réalisation sine die. D’où le rôle essentiel de la planification qui fait appel aux ressources, aux données sociodémographiques et à la vision politico-économique.
J’invite à une réflexion beaucoup plus approfondie sur les quelques questions essentielles qui devront discuter de la politique des infrastructures du régime de Macky Sall. Si on se réfère au nombre de passagers à transporter entre le TER (115.000 passagers/jour) et le BRT (300.000 passagers/jour), les chiffres et le modèle économique (faible coût pour l’usager, fort impact socioéconomique) plaideront en faveur du BRT.
Toutefois nous devrons dire que ce projet est l’arbre qui cache la forêt des désastres sur la vision des politiques d’infrastructure du gouvernement. Les explications fournies dans son post sur facebook par l’ingénieure Mme Ndeye Alé Gueye nous confortent dans l’approche que nous avons pour le développement territorial. La nôtre est une approche de développement économique et non un développement tape à l’œil (approche politicienne).
L’ingénieure Mme GUEYE nous apprend que nous sommes aujourd'hui 3,5 millions d'habitants dans la région de Dakar et que selon les prévisions de l'ANSD nous serons environ 5 millions à horizon 2030. Selon elle la demande ne fera qu'évoluer avec un nombre important de jeunes dont les déplacements doivent être en priorité réalisés par les transports en commun.
Rien que cette réalité scientifique devrait nous pousser à choisir la meilleure option qui permettra non seulement de régler le problème de la mobilité urbaine mais de parvenir à une déconcentration de la région de Dakar. Le défi, je le rappelle, est de faire en sorte que chaque sénégalais puisse avoir ce dont il a besoin pour vivre chez lui sans être obligé de faire des centaines voire milliers de kilomètres pour venir le chercher à Dakar.
Avec ce projet, il revient clairement de faire le choix entre mettre 305 milliards pour 18km en transportant 300.000 personnes ou mettre 305 milliards pour développer les pôles régionaux en permettant 54,8% de sénégalais du monde rural (RGPHAE2013) de rester chez eux en y trouvant des écoles et universités, des structures hospitalières, des emplois, l’administration centrale décentralisée et bien d’autres commodités socio-économiques. Seize (16) km pour transporter 300.000 personnes par jour pour sur l’axe Guédiawaye-Petersen. N’est-ce pas là un déséquilibre dans la répartition des services de l’Etat et une incohérence dans la politique des grands travaux de l’Etat, qui dans son PSE nous invite à sortir de Dakar pour aller vivre et travailler à Diamniadio, mais avec le BRT nous propose de nous retrouver chaque matin au centre ville pour des affaires ?
Encore un autre aveu d’échec pour ce qui est de la politique du développement du pôle urbain de Diamniadio où les fonctionnaires travaillant dans les sphères ministérielles cherchent toujours à loger à Dakar parce que n’ayant aucune commodité pour résider dans la « nouvelle » ville. Amateurisme !
Trois-cent-cinq (305) milliards, c’est le montant du financement du projet du BRT. Saviez-vous que ce budget est celui du PUDC dans sa première phase ? Le PUDC qui, mené à terme, devra permettre aux villages de se connecter aux capitales régionales en développant dans le court terme l’accès à l’électricité et à l’eau potable et multiplier les pistes de productions. Je veux bien comprendre mais je ne trouve pas de cohérence entre deux projets dont les finalités sont en porte-à-faux.
Le PUDC doit venir à bout de l’exode rural tandis que le BRT l’encourage, voire le plébiscite. Il se pose là un problème de priorités comme ce fut le cas pour le TER. Macky Sall a toujours opté pour une approche politicienne dans sa politique des infrastructures routières. Nous voulons bien avoir un TER mais en ne manquant pas d’hôpitaux et de personnel de santé qualifié. Nous avons besoin d’un BRT mais après avoir éradiqué les abris provisoires et les souffrances du monde rural dont les femmes accouchent encore à bord des charrettes. Nous voudrions un TER et un BRT si le problème d’assainissement était réglé dans la ville de Rufisque, à Kaolack et partout où les eaux causent des dégâts après chaque pluie.
Le TER et le BRT ne vont pas aider les éleveurs de la région de Kolda à étancher la soif de leur bétail sans peine. Le BRT serait encore mieux si toutefois les populations qui regagnent Keur Massar ne demeurent pas confrontées à l’insécurité (vols, viols, agressions, etc.). Trois-cent (300) milliards seraient suffisants pour créer et organiser le pôle économique de la région naturelle de la Casamance où l’agriculture souffre de l’absence d’industries de transformation des produits agricoles.
A défaut d’entamer les projets de pôles économiques régionaux, les fonds alloués au projet du BRT pourraient servir dans la politique industrielle quasi inexistante dans la conception des politiques économiques du régime en place. A tout cela s’ajoute l’épineuse question des emplois informels qui vont disparaître après la suppression des « Cars rapides » et « Ndiaga Ndiaye » d’ici 2020. Le BRT pourra-t-il fournir suffisamment d’emplois pour palier au chômage qu’aura engendré la suppression de ces voitures d’une autre époque ? Que va proposer l’Etat à ces milliers de chefs de famille qui, quoique prenant des risques dans ces épaves, font face aux nécessités de leurs progénitures ? Pour finir il est utile de rappeler que le développement doit être à la fois quantitatif et qualitatif. Pour y arriver, il faut une vision claire, une volonté patriotique et une somme de valeurs ajoutées socioéconomiques.
Ousseynou Ly
SG Pastef Médina Membre du Secrétariat National à la Communication de PASTEF
Par Mamadou Fall
IL A FALLU 2804 JOURS POUR CHANGER RADICALEMENT ET AMÉLIORER 52 ANS D’HISTOIRE DE CE PAYS
L’environnement de dialogue social dans lequel nous vivons est de la volonté exclusive du président Macky. Nous n’accepterons pas que d’autres fassent une analyse superficielle et à la limite dérisoire de ses apports en terme dialogue et démocratie
Oh que oui, seul le temps dit vrai. La marche vers l’émergence de notre pays est, sans conteste, plus que palpable et devient facile à démontrer dans tous les domaines d’interpellation de notre cher homonyme, Moukhamed Fall, journaliste expert internationale en communication dont l’article ne porte point sur un sujet de communication, mais nous éclaire sur son positionnement politique. Il aurait pu nous épargner de cette qualification et nous informer sur son appartenance politique car son pamphlet est purement partisan. Cela étant dit, il convient également de rappeler à notre cher Expert International, encagoulé politique que le programme liggueyal ellek est conçu pour survivre à son concepteur. Cela est inédit car jamais dans l’histoire de ce pays il n’a été pensé, conçu et mis en œuvre un Plan contenant des solutions aussi pertinentes pour non seulement rendre la vie des populations meilleure, mais aussi leur permettre d’impulser une possibilité de concourir à des niveaux impensés, par le passé, d’existence sociale, économique, diplomatique et culturelle, de l’écosystème internationale; ceci sur la base d’une vision de trois générations (2014-2035).
Cette vision de Son Excellence le Président Macky SALL va donc assurément au-delà des 1400 jours, pour ces esprits adeptes de l’évènement qui ne comprennent pas que le devoir de l’Homme d’Etat est de travailler pour sa génération et pour les générations futures ! Le Président de la République et son gouvernement restent dans le temps de l’action. Son engagement sacerdotal appelle à se mobiliser autour de stratégies visant à mener, chacun dans son domaine de compétence, de la manière la plus accomplie, afin de traduire sa volonté de faire émerger le Sénégal.
Travaillez donc à poursuivre la polémique pendant que Macky Sall, lui, continu de développer le pays. Il a fallu 2804 jours pour changer radicalement et améliorer 52 ans d’histoire de ce pays! Je ne vais pas vous dresser ici le bilan 2012-2019 car les sénégalais l’ont positivement sanctionné renouvelant un bail de 5 ans avec celui qui travaille pour les générations futures. Vous êtes Expert, donc vous pouvez aisément dresser la chaîne de résultats du projet politique en cours (réalisations résultats- effets).
Pour un expert, c’est un jeu d’enfant, non/* ? De 2012 à 2019 les résultats du PSE ont fait, doubler les productions agricoles du passé, tripler les productions horticoles, que nous tendons à densifier notre industrialisation. Au même moment les importations des produits alimentaires ont considérablement baissé malgré une démographie en hausse et donc une demande grandissante. Les inflations sont presque dominées (allez demander à la ménagère), les conditions de mobilité des populations, des services et des biens se sont bonifiées avec des options multimodales dans tous les axes et vers toutes les zones économiques. La diplomatie et la démocratie sénégalaise ont redoré leur blason, ce qui s’est traduit par de nombreuses distinctions notamment la dernière étant celle faite par le témoignage de Madame Bachelet, Haute commissaire des droits de l’homme des Nations Unis.
Le PUDC est un bijou dont je ne vais pas verser dans la répétition avec des compliments. Le secteur privé et les jeunes ont de réels facilités avec l’accompagnement jeunes porteurs de projet par la DER et les financements de l’économie sociales et solidaire ainsi que les plans de formations professionnelles.
Rappelons que toutes ces réalisations se comptabilisent à l’actif du PAP I du PSE, un projet établi sur 20 ans et déroulé par des hommes forts, unis autour d’un seul idéal, celui d’améliorer la vie de gens comme vous et moi.
Malgré son bilan jusque-là élogieux nous n’avons toujours pas atteint la vitesse indiquée par le génie concepteur du projet qui nous propose :
5 initiatives majeurs le PSE jeunes 2035, l’économie sociale et solidaire, les sociétés numériques, le PSE vert ou la reforestation durable du territoire national, le PSE cap sur l’industrialisation 3 nouveaux programmes sectoriels à l’échelle nationale que sont le programme zero bidonville, le programme zéro déchet et le programme villes créative ;
5 accès universels notamment l’accès à l’eau, l’électricité, les service sociaux de base, des services de mobilité collective et des services sportifs et culturels ; Le PSE se traduit facilement si vous suivez la logique séquentielle de son concepteur, qui l’a scindé en PAP, qui sont des priorités d’actions à mener dans une période de 5 ans. Nous en sommes aujourd’hui à la phase deux qui, semble-t-il nous vaudra encore plus de satisfaction.
Peut être que c’est nous qui sommes en retard jusque dans la perception quotidienne de l’évolution de nos conditions e vie ou sommes-nous juste aveuglés par la volonté de critiquer ? L’environnement de dialogue et de l’apaisement social dans lequel nous vivons est de la volonté exclusive et manifeste du président Macky Sall. Nous n’accepterons pas que d’autres fassent une analyse superficielle et à la limite dérisoire de ses apports en terme dialogue et démocratie. Il a invité malgré qu’il soit confortablement élu avec un vrai programme toutes les classes sociales à participer à la construction de notre pays. Cet appel mérite des réponses conjuguées pour faciliter à atteindre les objectifs déclinés plutôt que de verser dans un débat stérile sur des questions de mandat, de nomination ou de renvois de personnel de l’état. Je vous exhorte camarade à bien vous ressaisir, à bien vous tenir prêt pour qu’au final vous puissiez vous glorifier d’avoir participé à l’écriture de cette page de l’histoire, si non c’est avec regret et désolation que vous vous contraindrez à la raconter. Le Sénégal a aujourd’hui la chance de vivre avec à sa tête un Président conscient de son devoir vis-à-vis des populations, un président qui a déjà marqué l’histoire, un président qui par le temps restera à jamais, celui qui a osé prévoir.
LA DIRECTRICE DU CESTI PORTE PLAINTE CONTRE MOUMINA CAMARA
Le climat social est délétère au Centre d’études des sciences et techniques (Cesti) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad)
Le climat social est délétère au Centre d’études des sciences et techniques (Cesti) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar(Ucad). L’affaire concernant les 52 attestations délivrées à des étudiants béninois par l’administration du Cesti connaît un autre tournant. En effet, la Directrice générale, Mme Cousson Traoré Sall, s’est sentie diffamée et injuriée par le Secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes/Cesti).
Lequel, joint par téléphone, a préféré ne pas se prononcer sur l’affaire parce qu’ «étant pendante»devant la justice mais également du fait qu’ils ont en discussion avec l’administration et le Rectorat.
Selon la directrice du Cesti, un processus entamé depuis fin août, a abouti à une «citation directe contre Moumina Camara» pour diffamation et injures publiques.Elle dit par ailleurs avoir déposé
un dossier sur la table du Recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour apporter des éléments de réponses et des pièces justificatives par rapport à la délivrance de ces 52 attestations.
«Je compte aller jusqu’au bout pour que les choses soient éclairées à mon niveau et à celui de l’opinion publique afin de savoir qui a dit et fait quoi, mais également que nous puissions assumer nos actes,nos écrits et nos propos», confie Mme Cousson Traoré Sall, qui laisse les détails du dossier à son avocat Djibril Wéllé qui, quant à lui, précise que la plainte est déposée contre la personne de Moumina Camara.
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UN GLISSEMENT DE TERRAIN FAIT DES DIZAINES DE MORTS AU CAMEROUN
Un glissement de terrain meurtrier s'est produit dans la nuit de lundi à mardi dans l'ouest du Cameroun, en proie à de fortes pluies.
Un glissement de terrain meurtrier s'est produit dans la nuit de lundi à mardi dans l'ouest du Cameroun, en proie à de fortes pluies.
Au moins 42 personnes ont péri, dans la nuit de lundi 28 à mardi 29 octobre, dans un glissement de terrain à Bafoussam, dans l'ouest du Cameroun. Ce bilan "reste provisoire", selon un communiqué officiel lu à la radio d'État. Selon le même média, quatre femmes enceintes figurent parmi les victimes.
Selon le correspondant de France 24 à Yaoundé, Marcel Amoko, les recherches ont été suspendues à la tombée de la nuit. Le journaliste confirme que 42 corps ont été retirés des décombres, dont de nombreux enfants. "Une cinquantaine de personnes sont toujours portées disparues, ce qui laisse penser que ce bilan pourrait encore s’alourdir."
"Le bilan pourrait s'alourdir"
"Nous sommes ici au Cameron en pleine saison des pluies. Des pluies qui ont fragilisé le sol argileux de cette région montagneuse", indique le correspondant. "Au moins 11 maisons ont été complètement ensevelies, des maisons construites à flanc de montagne, ajoute-t-il. Les autorités avaient qualifié cette zone de dangereuse et indiquent qu’elles avaient même demandé à la population de déguerpir. Des populations qui ont fait la sourde oreille jusqu’au drame de la nuit dernière."
Des photos circulant sur les réseaux sociaux montrent des maisons en briquettes ou en torchis, et aux toits de tôle, effondrées sur le flanc ou au bas d'une colline de terre ocre rouge. Des hommes munis de casques de chantier et de pelles fouillent la boue épaisse en contrebas.
Aide de cinq millions de francs CFA
Le glissement de terrain "s’est produit lundi vers 22 h, alors que les habitants s’apprêtaient à aller au lit", raconte Marcel Amoko. "Et c’est seulement ce matin que les secours ont pu s’organiser et que les autorités ont pu se rendre sur place avec l’annonce d’une aide de cinq millions de francs CFA, environ 7 000 euros."
Le président camerounais Paul Biya a présenté ses condoléances aux familles des victimes.
La saison des pluies sévit en ce moment dans l'ouest du Cameroun mais c'est quasiment l'ensemble de l'Afrique centrale qui est en proie, ces derniers jours, à des précipitations d'une très forte intensité.
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EN ÉTHIOPIE, LES EGLISES DE LALIBELA PASSEES AU SCANNER PAR DES EXPERTS FRANÇAIS
Une équipe d’experts éthiopiens et français sont au chevet des églises de Lalibela, en Éthiopie. Ils scannent les édifices taillés dans la roche et vieux de 800 ans pour évaluer leur état de conservation.
Une équipe d’experts éthiopiens et français sont au chevet des églises de Lalibela, en Éthiopie. Ils scannent les édifices taillés dans la roche et vieux de 800 ans pour évaluer leur état de conservation.
Au pied des églises de Lalibela, en Éthiopie, taillées dans la roche il y a près de 800 ans, des experts français et éthiopiens déambulent, tablettes tactiles en mains. Ils scannent l’ensemble des édifices toujours très fréquentés par les fidèles pour en évaluer l’état de conservation.
Depuis le XIIIe siècle, les églises se sont fragilisées et des fissures sont apparues. En 2008, l’Union européenne avait financé des toits pour cinq des onze églises orthodoxes du site. Des solutions de protection doivent aussi être trouvées pour les églises non couvertes.
Pour trouver une solution optimale, l’étude du site va se poursuivre encore plusieurs mois.
PORT DE DAKAR : 43 PLAQUETTES DE COCAÏNE D’UNE VALEUR DE 3 MILLIARDS DE FCFA SAISIES
la Douane sénégalaise a encore intercepté, hier, au port de Dakar, 43 plaquettes de cette drogue d’une valeur de trois milliards de FCfa,
Après diverses saisies récentes de près d’une tonne de cocaïne, la Douane sénégalaise a encore intercepté, hier, au port de Dakar, 43 plaquettes de cette drogue d’une valeur de trois milliards de FCfa, à bord d’un véhicule en transit en provenance de la Belgique et à destination de la Gambie, indique un communiqué.
Les Douanes ont saisi une importante quantité de cocaïne, d’une valeur estimée à trois milliards de FCfa, hier à 19h, au port de Dakar. La drogue, sous forme de 43 plaquettes de cocaïne d’un kilogramme, se trouvait dans un véhicule de marque Kia Sorento, au parc de Dakar Terminal, appelé aussi Parc Maguèye, indique un communiqué des Douanes. La voiture venait d’Anvers (Belgique) et était manifestée en transit à destination de la Gambie.
Selon le communiqué, les Douanes et tous les services compétents en matière de lutte contre le trafic international de drogue, principalement l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) et la Police scientifique, et les autres forces de défense et de sécurité sont, de concert, à pied d’œuvre pour déterminer la provenance réelle de la marchandise prohibée, dans le cadre d’investigations qui ont déjà démarré.
Cette opération, réalisée par l’Unité mixte de contrôle des conteneurs (Umcc), intervient 48 heures seulement après d’importantes saisies de produits illicites constitués de chanvre indien et de faux médicaments d’une valeur estimée à 60 millions de FCfa par les unités de la Direction régionale des douanes Centre, ajoute le communiqué.
Plus d’une tonne de cocaïne en provenance du Brésil et à destination de l’Angola avait été interceptée au cours de deux opérations, au port de Dakar, en juin dernier.
La douane promet que le Parc Maguèye sera passé au peigne fin dans les prochaines heures. « Il s’agit là, par ailleurs, d’une preuve éloquente d’abnégation et d’une contribution des Douanes sénégalaises à la préservation de la santé physique et mentale des populations, à la protection des personnes et des biens et à la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée », ajoute le communiqué.
L’ACTE III AUDITÉ PAR MIMI ET CIE
Le Conseil économique social et environnemental a ouvert sa deuxième session ordinaire de l’année 2019, une session devant se dérouler du 29 octobre au 13 décembre.
Le Conseil économique social et environnemental a ouvert sa deuxième session ordinaire de l’année 2019, une session devant se dérouler du 29 octobre au 13 décembre. A l’issue de la séance plénière tenue hier, mardi 29 octobre, et qui a porté sur l’évaluation de l’Acte 3 de la décentralisation, le Cese a piloté, sous la houlette d’Aminata Touré, des échanges autour des 24 recommandations relevées, suite à l’audition du ministre des Collectivités territoriales et de l’aménagement du territoire, Oumar Guèye.
«Nous avons eu le plaisir d’ouvrir la deuxième session ordinaire du Conseil économique social et environnemental et nous avons commencé, ce matin, à étudier le projet d’avis qui consacre la contribution du Conseil économique social et environnemental à l’évaluation de l’Acte 3 de la décentralisation », a dit à l’ouverture de la séance plénière la présidente du Cese Aminata Touré. Avant de déclarer qu’elle a été saisie par le ministre en charge de la décentralisation et « notre inter-commission a travaillé d’arrache-pied pour donner la perspective du conseil au ministre ».
Faisant la corrélation avec l’actualité, la présidente du Cese explique : « Evidemment, vous vous rappelez que le président de la République a réuni l’ensemble des maires et présidents de Conseil départemental, le 10 octobre, pour justement s’assurer que l’Acte 3 va consacrer effectivement la territorialisation des politiques publiques. Pour cela, il faut également que les maires les plus proches des populations puissent être impliqués, il en est de même des présidents des Conseils départementaux, il faut aussi que les populations soient impliquées. La question des ressources a été abordée pour voir comment réfléchir sur une fiscalité qui permette aux entités de financer certaines initiatives ».
En plus, elle ajoutera :« l’Etat central s’est évertué à mettre à la disposition des Collectivités territoriales des moyens financiers, portés par le budget général. Ainsi, pour l’année 2019, le Gouvernement a inscrit des crédits globaux d’un montant de 52 milliards de francs CFA répartis entre le Fonds de Dotation de la Décentralisation (24 milliards) et le Fonds d’Equipement des Collectivités Territoriales (28 milliards), avec une progression de 14 milliards depuis 2012 ». Aminata Touré, la présidente du Cese n’oubliera pas aussi de mentionner l’impact des programmes comme le Pacasen dans cette dynamique de territorialisation des politiques publiques.
OUMAR GUEYE SUR LES EFFORTS CONSENTIS DANS LES COLLECTIVITES
Le ministre des Collectivités territoriales et de l’aménagement du territoire, Oumar Guèye, a tenu à rappeler pour sa part les efforts consentis dans les collectivités. « Il faut dire que le président, depuis son ascension à la magistrature suprême, a augmenté de façon considérable les dotations des collectivités territoriales. Je donne deux exemples : le Fonds de dotation de la décentralisation est passé de 16 milliards en 2012 à 24 milliards en 2019, le Fonds d’équipement des collectivités territoriales est passé de 12 milliards 500 en 2012 à 26 milliards en 2019. Donc vous voyez, il y a une augmentation considérable des dotations. Ensuite, est venue se greffer la contribution économique locale , la seule qui impacte l’ensemble des collectivités territoriales des communes et d’autres sources de financements avec le Pacasen (130 milliards sur 5 ans pour 123 collectivités territoriales) et la décision du président de la République de généraliser le Pacasen à l’ensemble des collectivités territoriales et particulièrement le Pacasen rural qui va donc être administré et piloté par le PNDL. Et de ce point de vue, nous constatons que beaucoup de ressources quittent l’Etat central vers les collectivités locales ».
Par ailleurs, le ministre Oumar Guèye est largement revenu sur son audition par les conseils. «Cette rencontre nous a permis de décliner la vision politique du président Macky Sall en matière de décentralisation. Nous avons passé en revue toutes les problématiques liées à l’Acte 3 de la décentralisation qui est une très bonne décision du chef de l’Etat avec la communalisation intégrale ». Pour autant, pour corriger les incohérences territoriales, le ministre Oumar Guèye annonce la mise en place prochaine d’un plan national : « Ce plan national d’aménagement de développement de territoire est extrêmement important et le président Macky Sall a décidé au mois de décembre de présider une rencontre présidentielle en vue de sa validation. C’est un plan nécessaire parce qu’un pays ne peut se développer si n’a pas d’aménagement de son territoire. C’est la base même du développement de toutes les questions liées à l’éducation, à a sante, toutes les questions liées aux infrastructures routières et autoroutières». Avant de lister les problématiques liées à la décentralisation : « la territorialisation des politiques publiques, la fonction publiques locales également le financement des collectivités territoriales, les questions liées à l’aménagement du territoire ». A noter que la participation du Cese sera donc mise en profit pour le document final portant l’évaluation de l’Acte 3 de la décentralisation, un document qui sera remis au président.
ACTE III : LES VERITES D’ADAMA DIOUF DE L’UAEL
En plénière, le président de l’Union des associations d’élus locaux (Uael) n’a pas mâché ses mots pour interpeller le ministre Oumar Guèye. Evoquant les manquements de l’Acte III, il arguera : «Le sens des politiques publiques, c’est de régler les problèmes des populations. Et pour les régler, il faut les connaitre. La problématique du financement est aujourd’hui le nœud du problème central. Deuxième préoccupation, c’est l’articulation des projets territoriaux, le Pudc, le Pudc entre autres programmes. Les programmes de cette nature doivent être articulés aux projets territoriaux ».
LES JEUNES AFRICAINS S’ENGAGENT !
Engager les jeunes leaders africains dans la réalisation de l’agenda 2030-2063”. C’est le thème de la 3ème édition du forum de la jeunesse africaine qui s’est ouverte hier, mardi 28 octobre à Banjul, la capitale de la Gambie.
Banjul, capitale de la jeunesse africaine du 28 au 30 octobre. La capitale de la Gambie abrite ainsi la 3ème édition du forum de la jeunesse africaine. Cette rencontre organisée par l’Unesco fournit aux jeunes une plateforme de partage d’expériences sur le rôle et la place de la jeunesse africaine dans les domaines de la démocratie des droits humains et des libertés. Lors de la cérémonie d’ouverture de ce forum, l’Unesco et ses partenaires engagent les jeunes africains à s’impliquer dans la mise en œuvre des agendas 2063 de l’Union Africaine et 2030 de l’ONU.
(BANJUL, Gambie) – “Engager les jeunes leaders africains dans la réalisation de l’agenda 2030-2063”. C’est le thème de la 3ème édition du forum de la jeunesse africaine qui s’est ouverte hier, mardi 28 octobre à Banjul, la capitale de la Gambie.
Cette rencontre initiée par l’UNESCO en partenariat avec TrustAfrica, Article 19 entre autres traduit, l’engagement de l’UNESCO à travailler avec les jeunes et pour les jeunes afin d’assurer leur autonomie et promouvoir leur leadership.
“En reconnaissance de la place décisive de la jeunesse et de son potentiel en tant que vecteur des transformations sociales de nos pays, l’UNESCO et ses partenaires les ont accompagné au cours de ces 5 dernières années pour créer et institutionnaliser le forum de la jeunesse comme l’une de nos principales plateformes de réflexion et d’action”, a fait savoir le directeur régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’ouest Dimitri Sanga.
Selon lui, de nombreux jeunes vivent dans la pauvreté, et l’incapacité de réaliser leur potentiel et trop peu d’entre eux acquièrent des compétences, le savoir et la confiance nécessaire pour trouver un emploi sur le marché du travail en mutation rapide. Cette situation soutient-il est plus préoccupante sur le continent africain.
“En 2016, la jeunesse gambienne avait pris l’engagement de participer à restaurer la démocratie dans ce pays. Elle l’a respecté. Elle nous la démontré”, a-t-il soutenu.
Présidant la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, la vice-présidente de la République de Gambie, Dr Aïssatou Touré, a relevé que pour restaurer la démocratie en Gambie, beaucoup d’initiatives ont été prises par le gouvernement de Adama Barrow.
«La Gambie a eu une transition pacifique d’un système dictatorial à une démocratie. En dépit des défis, le gouvernent d’Adama Barrow a décidé de changer la situation pour mettre le peuple gambien dans un environnement démocratique. De 2016 à aujourd’hui beaucoup d’initiatives de développement ont été prises pour restaurer la démocratie, le respect des droits fondamentaux et de la liberté. Car, le droit de l’homme est au centre de la démocratie», a soutenu Mme Touré.
Dakar, 30 oct (APS) – Les journaux parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise abordent différents sujets allant de la politique à des faits de société, mettant notamment en relief la saisie par les Douanes sénégalaises de la cocaïne d’une valeur de 3 milliards de francs Cfa au Port de Dakar.
‘’Saisie d’une valeur de 3 milliards de francs Cfa au Port de Dakar’’, annonce ainsi à sa Une Le Soleil en signalant que la quantité estimée à 43 kilogrammes était planquée dans une voiture convoyée par un navire en provenance d’Anvers (Belgique) et en transit à Dakar vers la Gambie.
‘’Cette importante opération survient 48 heure seulement après d’importantes saisies de produits illicités constitués de chanvre indien et de faux médicaments d’une valeur de 60 millions de francs par les unités de la direction régionale des Douanes du Centre’’, rappelle le quotidien.
Citant un communiqué des Douanes sénégalaises, le journal souligne que cela constitue une ’’preuve éloquente de l’abnégation et de la contribution des douanes à la préservation de la santé physique et mentale des populations, à la protection des personnes et des biens et à la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée’’.
‘’C’est aux environs de 19 heures (mardi) que les hommes du colonel Abibou Diallo, commandant l’Unité mixte de contrôle des conteneurs sont tombés sur un véhicule de marque Kia Sorento, dans le parc de Dakar terminal. Sur place, ils découvrent 43 plaquettes de cocaïne d’un kilogramme chacune, dissimulées dans le véhicule en provenance d’Anvers et qui était en transit à destination de la Gambie’’, détaille de son côté L’AS quotidien en reprenant une source douanière.
En politique, le débat sur l’éventualité d’une troisième candidature du chef de l’Etat à l’issue de son second mandat continue d’être alimenté dans les journaux.
A ce sujet, Sud Quotidien relève ‘’un jeu trouble de Macky Sall’’ à propos d’une interdiction faite aux membres de sa formation politique (Alliance pour la République) d’en faire un débat.
‘’De hauts responsables de l’APR accusés par certains d’être à la solde de prétendants au fauteuil présidentiel terrés dans l’ombre, ont été limogés pour avoir donné leur avis sur la possibilité pour l’actuel locataire du Palais de la République de briguer un troisième mandat. Des sanctions qui ne favorisent pas la dissipation du doute sur les velléités de troisième mandat, prêtées à Macky Sall’’, analyse le journal du Groupe Sud Communication.
A ce propos, Le Quotidien, souligne que le chef de l’Etat ‘’se heurte aux élus’’. Pour la publication, le président Macky Sall a limogé jusque-là un directeur et un ministre conseiller en lien avec l’agitation du débat sur un troisième mandat.
Le journal évoque la dernière sortie médiatique d’un député de la mouvance présidentielle.
‘’Là, il s’agit d’un député, une fonction élective. C’est plus compliqué à moins de recourir à des sanctions dans le parti au pouvoir’’, fait remarquer le journal du Groupe Avenir communication.
Pendant ce temps, Walf Quotidien entretient ses lecteurs du thème de l’infertilité, en consacrant un dossier sur ‘’le supplice des femmes sans enfants’’.
‘’Dans notre société, l’objectif du mariage est en grande partie, de faire des enfants. Lorsqu’un couple n’arrive pas à concevoir, le plus souvent, c’est la femme qui est mise à l’index. Elle devient la risée de toue sa belle-famille et parfois même du mari’’, indique le journal.
Dans ses colonnes, Safietou Diop, une activiste la cause féminine, évoque un drame qui touche beaucoup de femmes au Sénégal, cause de la dislocation de bien des familles et de la faillite psychologique de beaucoup de femmes.
‘’En général c’est la loi de l’omerta. Les femmes vivent cette situation dans leurs ménages en vase clos. (…) alors que la procréation médicalement assistée (PMA) coûte très cher au Sénégal’’, y fait observer la responsable du Réseau Siggil Jiguenn.
Dans Le Témoin il est question du bilan de l’organisation du récent Hadj à travers une interview avec Docteur Abdoul Aziz Kébé, délégué général au pèlerinage.
‘’Le fait que l’édition 2019 du Hadj est créditée de près de 80 % de réussite, ne pousse guère le Délégué général à l’autoglorification. (…) Il aborde entre autres les relations de sa structure avec les voyagistes, le processus de privatisation du Hadji, des nouvelles mesures imposées par l’Arabie Saoudite et de la possibilité de désigner la compagnie nationale comme voyagiste du pèlerinage’’, résume le journal.
«MACKY SALL NE VOULAIT PAS QU’ON POLLUE L’ATMOSPHERE DU SENEGAL PAR UN TROISIEME MANDAT»
Le Pr Ibou Sanè ense que c’est pour éviter au pays de tomber dans une instabilité sociale à cause du débat sur le troisième mandat que le président Macky Sall a été obligé de se séparer de ses collaborateurs.
Si le désormais ex-ministre conseiller du président, Moustapha Diakhaté, mérite son limogeage à cause de ses précédentes positions, l’ancien Directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sor Kaba a pour sa part failli à la ligne tracée par le parti. C’est la lecture du professeur en Science politique à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, Ibou Sanè, qui pense que c’est pour éviter au pays de tomber dans une instabilité sociale à cause du débat sur le troisième mandat que le président Macky Sall a été obligé de se séparer de ses collaborateurs.
«Pour le cas de Moustapha Diakhaté, vous savez qu’il devait être limogé depuis très longtemps. Parce qu’il passait tout son temps à critiquer le parti et son chef. Quand vous êtes ministre-conseiller, vous avez la confiance du chef de l’Etat, qui vous a choisi parmi tant d’autres Sénégalais. Si vous n’êtes pas d’accord avec sa position, il faut aller le voir, l’écrire ou le lui dire en réunion de parti. Le linge sale se lave en famille. C’est là-bas qu’il faut critiquer ou dénigrer. S’il ne vous répond pas ou n’accepte pas vos critiques, la meilleure des choses à faire est de démissionner. Le problème, c’est de savoir est-ce qu’après avoir claqué la porte, ils auront un autre emploi ? Voilà pourquoi il faut avoir un emploi avant de faire de la politique.
Pour Sory Kaba, le parti a tracé sa ligne. Il faut qu’il le respecte. Même si par ailleurs le journaliste Babacar Fall, qui est aussi un provocateur, l’a fait tomber dans un piège. Il devait se taire en disant, par exemple, qu’il faut aller poser la question au chef de l’Etat. La preuve, il a réveillé un problème. Depuis lors, tous les jours, l’opposition qui n’avait pas de sujet de conversations après le pétrole et le gaz, fait des sorties. Il a contribué à allumer la flamme qui était éteinte. Ça aussi, son patron ne va pas le pardonner, alors que c’est un bon militant, très bon débatteur.
Il a été décidé de laisser cette histoire de troisième mandat à l’opposition parce que si ledit débat est engagé, il n’y aura plus de travail dans ce pays. Tous les jours, nous allons en parler au point que les problèmes essentiels sur lesquels le président Macky Sall devait mettre l’accent seront mis de côté. S’il réussit à avoir un bilan, son successeur qui va venir de son parti ou de Bby peut en bénéficier pour l’élection de 2024. Mais commencer à en parler dès maintenant, ça peut créer une instabilité dans le pays.
Pour qu’il y ait développement, il faut qu’il y ait paix et stabilité sociale. Voilà pourquoi le président Macky Sall ne veut pas que les gens en parlent pour le moment, parce qu’il y a un temps pour cela. Il y a 4 ans devant. Mais il y a des gens qui veulent qu’il en parle dès maintenant. Est-ce qu’il va prendre le micro ou la télévision pour parler 365 jours sur 365 jours sur le mandat ? Alors que les Sénégalais ont des préoccupations plus importantes que le mandat-là. Je pense que le président Macky Sall ne voulait pas qu’on pollue l’atmosphère du Sénégal par un troisième mandat. Mais en même temps, il faut que le président Macky Sall éclaire une fois pour tout sur cette question. Mais, il y a dilemme car quand il parle, les gens ne font plus confiance parce qu’il n’a pas ramené son mandat de 7 à 5 ans, comme il l’a promis».