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9 octobre 2025
L’AFRIQUE EXIGE SON DROIT DE VETO
L’Afrique hausse enfin le ton ! Les pays africains exigent deux sièges permanents, avec droit de véto, et deux autres non permanents au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
La 8ème Session ministérielle du Comité des dix Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union africaine (C-10) sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies est prévu ce jour à Dakar. En prélude à ce conclave, la capitale sénégalaise a accueilli hier, dimanche 12 janvier, une réunion préparatoire des hauts fonctionnaires, ambassadeurs et représentants permanents accrédités à Addis-Abeba et à New York, organisée par la Sierra Leone. A cette occasion, les pays africains ont fait part de leur revendication qui consiste à avoir deux sièges de membres permanents bénéficiant de tous les privilèges et attributs qui s’attachent à ce statut, y compris le droit de véto, et deux sièges non permanents supplémentaires, au Conseil de sécurité des Nations Unies.
L’Afrique hausse enfin le ton ! Les pays africains exigent deux sièges permanents, avec droit de véto, et deux autres non permanents au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ils l’ont fait savoir hier, dimanche 12 janvier à Dakar, à l’occasion de la réunion préparatoire des hauts fonctionnaires, des ministres des Affaires étrangères, des ambassadeurs et représentants permanents accrédités à Addis-Abeba et à New York. La rencontre s’est tenue en prélude de la 8ème réunion ministérielle du Comité des dix Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union africaine (C-10) sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, organisée par la République de Sierra Leone, qui aura lieu ce lundi 13 janvier.
«Aujourd’hui, alors que le multilatéralisme est mis à rude épreuve, il est temps que l’Organisation des Nations Unies, en particulier son organe chargé d’assurer la paix et la sécurité internationale, fasse sa mue pour mieux refléter les défis actuels et incarner les aspirations de la communauté internationale à une gouvernance mondiale plus inclusive, plus équitable et donc plus efficace. Et, dans ce contexte, ce serait justice de doter l’Afrique, seul continent ne disposant de sièges permanents au sein du Conseil de Sécurité, d’une telle présence au sein de cet auguste organe», a déclaré le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Bâ.
Selon le chef de la diplomatie sénégalaise qui a présidé la rencontre, cette position africaine résulte du fait que la plupart des questions traitées par le Conseil de Sécurité concernent l’Afrique. «Ces questions doivent être traitées avec la présence de l’Afrique. Et c’est pour cela que nous exigeons un élargissement du Conseil de Sécurité, avec des membres permanents qui vont avoir le droit de véto comme aujourd’hui les puissances qui étaient victorieuses de la seconde guerre mondiale (1939-1945, Ndlr)», a laissé entendre Amadou Ba. En effet, les pays africains considèrent l’absence de l’Afrique au Conseil de Sécurité de l’ONU comme étant une «injustice». «Cette injustice ne pourra être réparée que par la prise en compte claire et sans équivoque de la position commune africaine issue du consensus d’Ezulwini et de la déclaration de Syrte», a expliqué Amadou Bâ.
Prenant la parole, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République de Sierra Leone, Nabeela Tunis, a fait savoir que, «les experts vont discuter pour que l’on puisse préserver cette position commune». Les pays africains continueront ainsi de travailler pour que leur position soit reconnue au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU. Ils vont porter cette position à la réunion de l’Union Africaine (UA) qui aura lieu le mois prochain, à Addis-Abeba.
MAMEBOYE DIAO PREVIENT SES CAMARADES
La guerre de positionnement qui fait rage dans le parti au pouvoir et même au-delà, entre responsables politiques de la majorité présidentielle, en prélude des élections locales à venir, n’arrangerait que les opposants.
La guerre de positionnement qui fait rage dans le parti au pouvoir et même au-delà, entre responsables politiques de la majorité présidentielle, en prélude des élections locales à venir, n’arrangerait que les opposants. C’est du moins la conviction du Directeur des domaines, El Hadj Mamadou Diao dit Mameboye Diao qui, dans l’émission politique “Toute le vérité“ de la télévision Sen Tv hier, dimanche 12 janvier, invite ses camarades de la mouvance présidentielle à laisser la latitude au président Macky Sall de pouvoir dégager des consensus dans les collectivités territoriales.
Même si le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye a donné au Général Mamadou Niang et ses camarades de la commission cellulaire du dialogue politique la latitude de retenir une date pour les élections locales, d’ici le 21 mars 2021, il n’en demeure pas moins que jusqu’à présent la date exacte des élections locales n’est pas connue au vu des lenteurs notées.
Pour autant, les différents responsables politiques affutent leurs armes. Ou du moins, dans certaines localités comme Dakar, Ziguinchor, Parcelles Assainies, et ailleurs, certains responsables politiques ne cachent plus leurs intentions d’aller à la conquête des municipalités. Ce qui n’a pas manqué de créer une certaine guéguerre au sein du parti présidentielle, l’Alliance pour la République (Apr), et même dans la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby), voire dans la Majorité présidentielle. Une situation qui ne semble pas favorable au président Macky Sall et à ses alliés, de l’avis du Directeur des Domaines, El Hadji Mamadou Diao, dit Mameboye Diao.
Invité à l’émission politique “Toute la vérité“ de la télévision Sen Tv d’hier, dimanche 12 janvier, il a tiré la sonnette d’alarme. De l’avis du responsable politique de l’Apr à Kolda, «aucun responsable n’a le droit de mettre sur pied une liste parallèle et que tous doivent être dans le groupe Bby ou la Majorité présidentielle».
Il a estimé qu’il faut «qu’on laisse au Président Macky Sall la latitude de pouvoir dégager des consensus dans les collectivités territoriales». Pour cause, Mameboye Diao rappelle qu’au regard de toutes les échéances électorales précédentes, la coalition présidentielle sort vainqueur quand elle est unie. Mais, poursuit-il, «dès qu’on est dispersé ça permet à certains d’exister. Ils (opposants) n’attendent que ce moment-là. Eux, ils vont être en coalition et si nous nous ne sommes pas en coalition, quel que soit notre niveau de réalisation, nous allons peut être perdre des collectivités locales et qui vont être analysés autrement». Par conséquent, il a invité ses camarades de la majorité présidentielle à, non seulement «faire attention», mais aussi à travailler pour le moment, à la vulgarisation du programme du chef de l’Etat, Macky Sall, tout en consolidant ses bases.
L’inspecteur des Impôts et domaines n’a pas manqué, par ailleurs, de laver à grande eau son camarade de parti, non moins, son prédécesseur à la tête des Domaines, Mamour Diallo. En effet, même s’il a invité les uns et les autres à la sérénité et à faire confiance à la justice du pays pour faire jaillir la vérité, il ne s’est pas empêché d’afficher son assurance quant à la droiture de son devancier. Il dira à cet effet : «moi, je suis rassuré par rapport à mon prédécesseur parce que je pense que les actes de gestions qui ont été posés tels qu’ils ont été décrits par la commission d’enquête parlementaire de l’assemblée nationale prouvent à suffisance que tous les actes de gestion qu’il fallait prendre, ont été pris».
LE PR AHMADOU ALY MBAYE DENONCE LES «SPECIALISTES EN TOUT»
Le Pr Ahmadou Aly Mbaye, doyen honoraire à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) a déploré la propension des Sénégalais à se prononcer sur toutes les questions.
Le Pr Ahmadou Aly Mbaye, doyen honoraire à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) a déploré la propension des Sénégalais à se prononcer sur toutes les questions. Se prononçant sur le débat en cours concernant la nouvelle monnaie de la Cedeao, «Eco» hier, dimanche 12 janvier lors de son passage dans l’émission Objection de la radio Sudfm (privée), l’économiste et consultant à la Banque mondiale a indiqué que celui-ci n’est pas adossé sur des faits.
Invité de l’émission Objection hier, dimanche 12 janvier, le Pr Ahmadou Aly Mbaye, doyen honoraire à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) a déploré la propension des Sénégalais à se prononcer sur toutes les questions. Se prononçant sur le débat en cours concernant la nouvelle monnaie de la Cedeao, «Eco», l’économiste et consultant à la Banque mondiale a indiqué que celui-ci n’est pas adossé sur des faits. «Le débat public dans tous les domaines dans ce pays (Sénégal) n’est pas adossé sur des faits. Les gens passent le temps à dire que la monnaie bloque la croissance surtout celle des entreprises mais, nous, on a des données sur des entreprises, on a fait beaucoup d’enquête sur les obstacles à la croissance des entreprises mais, jamais une entreprise a parlé de la monnaie comme facteur bloquant. Les gens parlaient plutôt de l’absence des infrastructures, de la lourdeur des procédures administratives», a affirmé le Pr Ahmadou Aly Mbaye.
«Cependant, fait-il remarquer, tous les jours, on entend des gens pointer du doigt la monnaie comme facteur de blocage de la croissance de nos entreprises tout simplement parce que la France dérange. Alors que ce pays est en retrait dans les pays africains. La preuve si vous prenez le cas du Sénégal, la France n’est plus notre premier partenaire bilatéral en termes d’exportation mais la République sœur du Mali».
Par ailleurs, se prononçant sur la situation actuelle de l’économie sénégalaise marquée par une cherté de la vie due à une hausse des prix de certains produits, le Pr Ahmadou Aly Mbaye évoquant deux causes majeures (profondes et les plus immédiates) déclare au sujet des causes profondes les plus immédiates «qu’elles sont liées à la conjoncture des variations des prix, notamment le coût du pétrole et le coût du dollar, par rapport à l’euro auquel notre monnaie est rattachée». Poursuivant son propos, il ajoute enfin au sujet des causes profondes que ces dernières sont liées au «modèle sociopolitique au Sénégal».
«On parle beaucoup du modèle social en France, mais aussi le modèle sociopolitique au Sénégal. C’est un modèle de rente, il y a un certain nombre de groupes qui ont énormément de pouvoir et beaucoup de capacité de nuisances et qui ont des privilèges qu’ils protègent et ils se battent pour avoir le contrôle des ressources.
Ainsi, les ressources qui devraient être orientées vers l’élargissement de la base productive sont maintenant orientées vers le contrôle des ressources».
Par Amadou Kane
L’ECO, LES EGOS ET LEURS ECHOS
Il est tout aussi fondamental que l’énergie mise par tous les groupes d’acteurs sociaux pour arriver au résultat obtenu soit dorénavant positivement tournée vers les autorités des Etats de la CEDEAO pour accélérer l’unité de gouvernance politique
Les décisions relatives au Franc CFA et à l’ECO, annoncées le 21 décembre 2019 à Abidjan par Mr Alassane Ouattara, en sa qualité de Président de la Conférence des Chefs d’Etat de l’UEMOA et en présence du Président de la République française sont incontestablement historiques.
Il n’est donc pas étonnant qu’elles aient été aussi médiatisées. Cependant, il est surprenant qu’en dépit des débats passionnés suscités par cette annonce, les questions que l’opinion se pose soient encore plus nombreuses que les préoccupations qui prévalaient avant l’annonce de cette réforme ! Et puis cette étrange impression que « tout change et… rien n’a changé ! ».
En effet, autant les mesures allant dans le sens du démantèlement des mécanismes de fonctionnement et de gestion du FCFA ont été clairement émises (changement d’appellation, clôture du compte d’opération, sortie des représentants de la France des instances de gouvernance de l’UEMOA), autant cette alternative à la monnaie actuelle reste pour le moins floue.
En outre, aucun des responsables des institutions monétaires de nos Etats n’a pu ou voulu indiquer un calendrier précis ou un chronogramme d’actions pour la concrétisation de cette réforme majeure. Et pourtant on sait qu’un projet de cette nature et de cette ampleur ne nécessite pas seulement le respect des trois critères de convergence aussi essentiels soient-ils !
Un tel projet nécessite à minima :
• de revisiter les traités et lois organisant la gestion de la monnaie, la gouvernance des institutions et le pilotage de leur devenir durant la phase intérimaire ;
• de doter les nouvelles institutions, en particulier la Banque Centrale Fédérale - dont il est question pour le moment -, de compétences adéquates et d’outils adaptés et les faire adopter à travers des instruments juridiques des plus crédibles ;
• de définir les cibles d’une politique monétaire qui puisse agir en dénominateur commun et qui soit opératoire dans les structures économiques variées et différentes de nos Etats respectifs ;
• d’arrêter de façon consensuelle le régime de change qui serait le plus optimal pour la zone avec la possibilité de procéder par un phasage des régimes. Ceux-ci pourraient être fixes au départ, « flexible encadré » par la suite et, pourquoi pas pour finir, si nous excellons dans nos politiques macro-économiques et financières, par un régime de flottement généralisé ;
• d’organiser le remplacement des signes monétaires CFA (billets et pièces) par les nouveaux signes monétaires ECO, etc..
Ces questions sont suffisamment sérieuses, importantes et complexes qu’il serait étonnant qu’on puisse achever de les discuter durant l’année 2020. Il ne faut pas, pour des questions d’ego, qu’on veuille précipiter la mise en place de la nouvelle monnaie en 2020. Ces problématiques sont tellement essentielles qu’il ne me paraît pas souhaitable d’expédier les concertations autour des sujets qu’elles soulèvent et des solutions consensuelles fortes qu’elles appellent. Et ce serait d’autant moins souhaitable qu’il y aurait certainement besoin, à des moments donnés du processus, en sus de la voie parlementaire, de consulter nos populations pour recueillir leurs avis de la façon la plus appropriée.
Dès lors, le piège que nous devrions éviter à tout prix serait de jeter l’opprobre sur l’ECO, du simple fait que ce serait le Président OUATTARA en présence du Président MACRON, qui aurait annoncé que les pays de l’UEMOA allaient l’adopter en substitution du FCFA ! Nous ne devrions pas « jeter le bébé avec l’eau du bain ! »
En effet, on doit se souvenir que l’adoption de l’ECO et du statut fédéral de sa Banque Centrale, l’accord donné par la CEDEAO aux pays répondant aux critères de convergence de démarrer l’aventure de la monnaie commune, sont autant de décisions antérieures aux annonces du 21 décembre 2019. Il faudra en conséquence s’approprier dès maintenant le projet et le poursuivre dans l’esprit originel des Autorités de la CEDEAO afin de parvenir, à terme, à la monnaie commune visée.
Une telle attitude est confortée par la position officielle du Ghana qui se réjouissait le 28 Décembre 2019 de la décision des Etats de l’UEMOA sur l’ECO et annonçait son intention de les rejoindre. Elle est également encouragée par la décision du Sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO du 21 Décembre 2019 qui en prenait acte et se félicitait de la décision de l’UEMOA en indiquant que cette « réforme de la zone monétaire de l’UEMOA facilitera son intégration dans la future zone monétaire ECO de la CEDEAO. »
Au demeurant, il ne faudrait pas que le fort désir d’union qui doit nous habiter pour réussir cette monnaie commune au niveau de la CEDEAO occulte le fait que nous n’avons pas tous et toujours les mêmes intérêts en matière de politique monétaire pro-active ou de fixation des taux de change.
C’est pour cela également que les discussions entre les Etats partenaires ne devraient pas conduire à des consensus mous. Les décisions et engagements arrêtés devraient résulter de négociations sérieuses et soutenues de telle sorte que chacun puisse évaluer et apprécier ce qu’il y gagne et ce qu’il y perd.
Je suis un partisan de l’intégration africaine comme peuvent en attester mes expériences professionnelles, que ce soit dans la fonction publique internationale à la BOAD, dans les organes de gouvernance de groupes privés panafricains en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale ou encore à travers ma participation reconnue aux côtés de la BAD, dans la création du Fonds d’Investissement AFRICA 50 dédié aux financements des infrastructures sur tout le continent. Je n’en suis pas moins convaincu qu’il faut traiter sérieusement les intérêts, quelques fois divergents, des uns et des autres, se préparer à des discussions complexes et des arbitrages douloureux, afin que l’espace CEDEAO reste cohérent et attractif et que la nouvelle monnaie ECO participe efficacement à la transformation et au renforcement des diverses structures économiques nationales dans l’intérêt bien compris des populations de la CEDEAO. En définitive, il s’agit d’arriver à consolider la Communauté et non de satelliser certains Etats voire, pire encore, d’en vassaliser d’autres !
C’est pour cela qu’il est fondamental, dès le départ, qu’à côté du puissant Nigéria il y ait au moins un pôle soudé comme les huit anciens pays de l’UMOA – bénéficiant de la forte expertise et expérience de la BCEAO pour faire avancer, avec équilibre, la communauté à l’instar du rôle que jouèrent l’Allemagne et la France pour faire progresser l’Union Européenne à ses débuts.
Bien entendu la solution optimale serait, dans le sillage de son annonce du 28 Décembre 2019, que le Ghana accepte de rejoindre les pays de l’UEMOA au début de leur période ECO pour que ce nouveau bloc puisse mieux négocier avec le puissant Nigéria dans les mois à venir.
Il est tout aussi fondamental que l’énergie mise par tous les groupes d’acteurs sociaux pour arriver au résultat obtenu soit dorénavant positivement tournée vers les autorités des Etats de la CEDEAO pour accélérer l’unité de gouvernance politique de notre sous-région. Ce serait en effet la seule façon de garantir la parfaite application des politiques monétaires dévolues aux futures institutions centrales appelées à gérer l’ECO.
Amadou KANE
Ancien Ministre de l’Économie et des Finances
LE TEUNGUETH FC CONFORTE SON FAUTEUIL
Teungueth Fc a conforté sa place de leader de la Ligue 1 en sortant vainqueur du duel qui l’a opposé ce samedi 11 janvier, à l’As Douanes, son dauphin et non moins co-leader (10 points).
Teungueth Fc a conforté sa place de leader de la Ligue 1 en sortant vainqueur du duel qui l’a opposé ce samedi 11 janvier, à l’As Douanes, son dauphin et non moins co-leader (10 points). A l’issue de cette 5ème journée, les Rufisquois (13 points) sont désormais talonnés par l’équipe de Dakar Sacré-Cœur qui a remporté hier, dimanche 12 janvier, le choc des Académiciens contre Diambars (0-1). Au bas du tableau, c’est encore l’US Gorée qui ferme la marche du classement après une nouvelle défaite concédée devant le Jaraaf.
En s’imposant (1-0) face à l’AS Douanes, ce samedi, dans le duel des leaders, Teungueth FC a conforté sa place de leader à l’issue de la cinquième journée disputée ce week-end. Avec 13 points, les Rufisquois préservent ainsi leur invincibilité et relèguent à trois longueurs leur suivant immédiat. Cette place de dauphin est désormais occupée par Dakar Sacré-Cœur (2e ; 10 points) qui a remporté en déplacement (1-2) le duel des Académiciens qui l’a opposé à Diambars (5e ; 7 points). Les Académiciens dakarois sont talonnées par les Gabelous qui restent cependant sur le podium avec le même nombre de points (3e ; 10 points).
L’As Pikine qui était en bonne posture pour se hisser sur le podium a dû, elle, se contenter hier, dimanche à Alassane Djigo, du point du nul (1-1) face à Génération Foot (7e, 7 points). Un résultat qui place les promus Pikinois, jusque là, invaincus, à la 4e place (9 points).
Après une entame en petit trop, le Jaraaf a, de son côté, réussi, à faire un pas décisif pour retrouver le peloton de tête qui le fuit depuis l’entame du champion. Les «Vert et Blanc» sont revenus de leur déplacement à Mbao avec une courte victoire devant l’Us Gorée qu’il a battu sur la plus petite des marques (1-0).
Mais, ce succès est tout aussi précieux car, il permet au Jaraaf de gagner 5 places en quittant la 10e place pour la 6e place (7 points) à égalité avec Diambars (5e ; 7 points) et Mbour Petite Coté. Les Pélicans mbourois auront aussi réussi l’une des meilleures opérations de la cinquième journée en allant arracher une courte victoire (0-1) sur la pelouse des Ziguinchorois du Casa Sport (11e, 6 points).
Avec ce précieux succès, ils doublent du coup leur adversaire pour occuper la 8ème place du classement (6 points). En déplacement chez les promus de CNEPS de Thiès ( 13e , 3 points), l’équipe de Niary Tally (9e, 6 points) a été contrainte au match nul (1-1).
Au bas du tableau, le Stade de Mbour, a, pour sa part décrocher à domicile sa première victoire en dominant (1-1) le Ndiambour de Louga (10e, 6 points). Quant au «Insulaires», ils restent encore confinés à la place de lanterne rouge du championnat avec un petit point (14e ; 1 point).
Résultats 5ème journée
Samedi 10 janvier
Stade Caroline Faye :
16h30 : Stade de Mbour–Ndiambour : (2-0)
Stade de Mbao :
16h30 : Us Gorée–Jaraaf : (1-0)
Stade Amadou Barry:
16h30 DSC–Diambars: (2-1)
Au stade Lat Dior
18h: CNEPS–NGB : (1-1)
Au stade Ibrahima Boye de Ndiarème :
à 17h : AS Douanes–Teungueth FC : (0-1)
Dimanche 12 janvier à 16h30
Stade Aline Sitoé Diatta
Casa Sports – Mbour PC : (0-2)
Au stade Alassane Djigo
A 17h : AS Pikine – Génération Foot (1-1)
L'IMPOSSIBLE BAISSE DU PRIX DE L'ÉLECTRICITÉ
Le combat de Noo lank contre la hausse du prix de l’électricité ne semble pas parti pour porter ses fruits dans un court délai, malgré la détermination des initiateurs et des manifestants.
Meme s’il le voulait, il serait difficile à l’Etat d’opérer actuellement une nouvelle baisse de l’électricité. Celle opérée en 2017 a coûté très cher aux finances de la Senelec et menacé ses équilibres financiers. Jusqu’à aujourd’hui, l’Etat est obligé de continuer à perfuser la société pour lui permettre de compenser ses impayés dus à la baisse. Et si la vérité des prix avait été totale, la hausse aurait été même plus importante.
Le combat de Noo lank contre la hausse du prix de l’électricité ne semble pas parti pour porter ses fruits dans un court délai, malgré la détermination des initiateurs et des manifestants. En effet, les données officielles indiquent que cette hausse de 10%, qui n’est en vérité que l’annulation de la baisse des prix intervenue en 2017, aurait dû être encore plus importante si l’Etat avait décidé d’appliquer la vérité des prix intégrale dans le secteur.
Des données obtenues auprès du ministère des Finances et du budget soulignent que la décision de baisse des prix, décidée à l’époque par le Président Macky Sall, avait généré des impayés de l’ordre global de 444 millions 183 mille 399 francs, dont plus de 304 millions en compensations tarifaires. Le paiement de ces impayés a été pris en charge par l’Etat, mais dans le même temps, la politique d’intensification de l’électrification poursuivie par l’Etat a nécessité d’autres investissements qui ont plus encore mis les finances de la Senelec à mal.
Si pour éviter de reconstituer les pertes de revenus de la compagnie d’électricité l’Etat a, dans un premier temps, payé à la Senelec 197 milliards 58 millions de francs Cfa, il a dû échelonner sur 3 ans le paiement de 189 autres milliards à partir de 2020 jusqu’en 2022.
Par ailleurs, au regard de la situation qui prévalait en octobre dernier, si la décision d’augmenter les prix n’avait pas été prise, le gap des revenus de la compagnie aurait demandé un ajustement de l’ordre de 26,3%, bien plus important que la hausse approuvée par la Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse) et qui varie de 6 à 10%.
Le paradoxe de la situation actuelle est que le pouvoir de Macky Sall a beaucoup investi dans le secteur de l’énergie pour en finir avec les terribles coupures de courant que le pays avait connues à l’époque du Président Abdoulaye Wade.
Malheureusement, cela obtenu, les autorités ont pensé qu’elles pouvaient cumuler à cela une baisse des prix, à la suite d’une courte embellie sur le prix du baril à une époque. C’était oublier un peu vite que malgré le mix énergétique, l’essentiel de la consommation de l’électricité du Sénégal provient encore de combustibles fossiles qui sont tous importés aux prix du marché international.
Arracher le maximum de bandeaux de maire aux hommes lors des prochaines locales : C’est l’objectif du Mouvement national des femmes de l’Alliance pour la République (Apr) décliné par sa présidente.
Arracher le maximum de bandeaux de maire aux hommes lors des prochaines locales : C’est l’objectif du Mouvement national des femmes de l’Alliance pour la République (Apr) décliné par sa présidente.
«Attention les hommes, les femmes foncent sur vous ! Elles arrivent avec l’intention de prendre les mairies, car il est temps qu’elles soient portées à la tête de nombreuses mairies lors des prochaines locales», a décrété samedi Ndèye Saly Diop Dieng, lors du lancement de la tournée nationale du mouvement à Rufisque.
Un discours vécu en direct par le ministre-maire Omar Guèye, le député-maire Ndiagne Diop, le député-président du Conseil départemental Souleymane Ndoye, le ministre d’Etat Ismaïla Madior Fall, potentiel candidat à la mairie de Rufisque, ainsi que plusieurs autres personnalités politiques venues rehausser de leur présence l’activité de mobilisation. Ladite tournée va se dérouler dans les 45 départements du pays pour faire adhérer le maximum de femmes à la cause.
Pour y arriver, le Mouvement national des femmes du parti présidentiel compte déployer une stratégie basée principalement sur la formation pour donner à ses membres les aptitudes nécessaires. «C’est cela le travail. Il ne suffit pas de mobiliser les femmes, mais plutôt de leur offrir des opportunités qui leur permettent de renforcer le leadership et le bienêtre», a ainsi souligné la ministre de la Femme et de l’enfance.
La cérémonie de lancement au quartier des Hlm (RufisqueOuest) a été l’occasion pour la structure de remettre des attestations à une centaine de femmes bénéficiaires d’une formation en leadership politique. «Nous leur avons montré quel doit être le comportement des femmes en politique pour qu’au niveau des collectivités territoriales elles puissent prendre leur part, car il est temps que l’on ait beaucoup de femmes maires au Sénégal», a-t-elle expliqué après la remise symbolique à quelques-unes.
Le secteur de la santé n’est pas en reste dans cette campagne puisque des séances de dépistage du cancer du col de l’utérus ont été organisées un peu plus tôt dans la journée. Ndèye Sali Diop Dieng a, en outre, exhorté les femmes à être beaucoup plus regardantes sur les enfants.
«L’Etat fait des efforts avec notamment la promulgation de la loi sur le viol et la pédophilie. A côté de cela, les femmes doivent veiller sur les enfants et les protéger», a-t-elle prodigué.
IL EST BIEN DES CHOSES QUE JE N'AIME PAS ET QUE JE VOIS AUTOUR DE MACKY
Ses relations avec Macky, le limogeage de Sory Kaba, le candidat de l'Apr en 2024 - Alioune Badara Cissé parle sans médiation.
C’est sans doute sa première sortie dans une émission et sur des questions éminemment politiques. Alioune Badara Cissé n’a pas porté que la robe d’avocat des «sans voix» au «Grand jury» de la Rfm hier. Mais il a aussi, par moments et peutêtre pour la majeure partie du temps de l’émission, mis son écharpe de responsable de l’Alliance pour la République. Succession, fonctionnement de l’Apr, ses relations avec Macky Sall... Revoilà ABC !
Alioune Badara Cissé a souvent froissé le chef de l’Etat et son entourage dans ses différentes sorties. S’il est vrai qu’entretemps, admet-il, il y a eu évolution comme la rencontre entre Macky Sall et les Apéristes de la première heure, ABC continue de revendiquer sa liberté de ton.
«Nos relations sont toujours les mêmes, sauf qu’il faudrait se réacclimater, qu’il comprenne que je suis un médiateur, que même quand nous étions indécrottables et ‘’indétachables’’, j’avais quand même ma liberté de ton et mon autonomie. Je suis un avocat et pas un fonctionnaire tout cours. Le temps aura fait son œuvre, il y a certaines choses que son entourage n’admettrait pas, mais moi je ne me considère pas comme un entourage du chef de l’Etat», soulignet-il.
Il ne cache pas que leurs relations n’ont pas toujours été au beau fixe. «Il est bien des choses que je n’aime pas du tout et que je vois autour de Macky Sall. Il est certainement énormément de choses multipliées par 10 que le Président n’aime pas entendre de moi. Ça ne le fera pas changé de son rôle de président de la République. Ça ne me fera pas changé de mon rôle d’être humain, de médiateur par intermittence. C’est pour cela, devant tous nos amis présents à cette rencontre, que j’ai offert de ma personne pour retrouver mes activités politiques au niveau de l’Alliance pour la République qui est un patrimoine commun, qui n’est ni pour Macky Sall ni pour ABC ni pour quelqu’un d’autre», a-t-il encore ajouté.
L’ex-numéro 2 de l’Apr n’apprécie pas non plus que ses camarades s’entre-déchirent. Il informe qu’au lendemain de l’audience du samedi 4 janvier, il
a eu un entretien avec Moustapha Diakhaté qui n’est plus en odeur de sainteté avec le chef de l’Etat et de l’Apr.
«Je n’aurais jamais limogé Sory Kaba»
ABC déplore par ailleurs le débat sur la succession ou celui d’un éventuel mandat de Macky Sall qu’il estime prématuré. «Nous avons remporté une élection qui était difficile en 2012. Nous avons récidivé avec des difficultés plus grandes en 2019. Et voilà qu’à peine 2020 ouvre ses portes des appétits soient déclenchés de parts et d’autres, contraignant le chef de l’Etat à venir dire : ‘’Je ne veux pas qu’on m’en parle.’’A sa place, je ne l’aurais même pas dit», a-t-il dit.
Le limogeage de Sory Kaba après avoir indiqué que le chef de l’Etat ne peut faire un troisième mandat n’est pas du goût de l’Apériste de Saint-Louis. Pour lui, «une seule adresse aurait suffi sans qu’il soit besoin de prendre d’autres sanctions à l’encontre de qui que ce soit».
Le médiateur de la République soutient qu’à la place de Macky Sall, il «n’aurait jamais limogé» Sory Kaba ou encore un Moustapha Diakhaté. «Les jeunes frères qui se trompent, on leur parle et on passe l’éponge», estime-t-il.
«Je ne veux pas être candidat de l’Apr sur recommandation de Macky Sall»
Alioune Badara Cissé réaffirme son intention de reprendre ses activités politiques au sein de l’Apr comme il l’a déjà indiqué à Macky Sall. Et beaucoup y voient un autre possible candidat à la candidature de l’Apr en 2024.
Mais il se veut catégorique : «Je ne veux pas être candidat de l’Apr sur recommandation du Président Macky Sall. Je le serai sur la base de mes convictions personnelles, de la consultation de ma famille et de mes amis et, bien entendu, après avoir échangé avec lui (Macky Sall). Mais la seule désignation de ma personne par lui-même est très insuffisante pour que je plonge dans la politique. C’est un combat de titans pour lequel il faut se préparer ici et ailleurs, avec ceux du dedans et ceux du dehors...»
Ce sera plus clair à la fin de son mandat en août 2021.
CONSULTATIONS ET SOINS GRATUITS AU PROFIT DE 375 TALIBÉS
Au moins, 375 talibés et autres apprenant d’écoles coraniques de la commune de Diourbel (centre) ont bénéficié de consultations médicales gratuites grâce au concours de l’Initiative pour le développement, l’émergence économique sociale et sanitaire
Diourbel, 12 Jan(APS) – Au moins, 375 talibés et autres apprenant d’écoles coraniques de la commune de Diourbel (centre) ont bénéficié de consultations médicales gratuites grâce au concours de l’Initiative pour le développement, l’émergence économique sociale et sanitaire (IDEESS), a appris l’APS.
Ces apprenants ont notamment bénéficié de ces soins à l’occasion de la quatrième édition des Journées de consultations médicales au profit des talibés et des populations de Diourbel.
L’édition 2020 de cette manifestation a été rehaussée par la présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
Ainsi, 375 talibés issus de différents daara de la commune de même que d’autres adultes ont été consultés au cours des séances organisées pour l’occasion, a-t-on appris des organisateurs.
L’opération a également été rythmée par un don à la Banque de sang de l’hôpital de Diourbel, à la satisfaction du ministre de la Santé et de l’Action sociale, lequel a invité les populations à massivement adhérer aux mutuelles de santé afin de bénéficier à moindre coût des offres de soins des structures sanitaires.
Réagissant à une interpellation relative à un supposé déficit de certaines spécialités à l’hôpital Heinrich Lubké de Diourbel, Abdoulaye Diouf Sarr a laissé entendre que son département ministériel s’attelait déjà à y remédier à travers un vaste programme de spécialisation de médecins.
Il a indiqué que des affectations avaient déjà été effectuées pour certaines spécialités, saluant au passage la décision du chef de l’Etat de revoir à la hausse la bourse allouée aux étudiants désirant se spécialiser.
Auparavant, la délégation ministérielle, accompagnée de la présidente de l’IDEESS, le docteur Ndèye Magatte Ndiaye, s’était rendue sur le chantier d’un poste de santé récemment lancé par Serigne Fallou Mbacké ibn Serigne Bassirou Mbacké, un guide religieux mouride.