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20 juillet 2025
«FILS» DE L’ABBÉ !
Le défunt secrétaire général auto proclamé du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) a été subjugué par l’abbé Diamacoune Senghor qui était son mentor.
Il y a des hommes qui façonnent une trajectoire, marquent une vie d’une empreinte indélébile. Le défunt secrétaire général auto proclamé du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) a été subjugué par l’abbé Diamacoune Senghor qui était son mentor.Fils d’un enseignant et ancien militant du Mfdc, Abdou Elinkine Diatta a fait la connaissance de l’abbé Diamacoune Senghor en 1980 lors qu’il avait convoqué les dirigeants de l’époque du mouvement des élèves du lycée Djignabo qui protestaient violemment contre la mort de leur camarade, en l’occurrence Idrissa Sagna, victime d’unebavure policière.
Une rencontre qui l’a marqué. «C’est la première fois que j’avais l’occasion devoir l’abbé. Je ne le connaissais pas et n’avais même pas entendu parler de lui», ne cessait-il de clamer à chaque fois que l’occasion lui était donnée de parler du prélat rebelle pour lui renouveler son admiration. Toutefois,même s’il avait réussi à assister à toutes les réunions du 6 et 18 décembre préparant la marche du 26 décembre 1984, voire participé même à la marche, Abdou Elinkine n’avait pas encore adhéré au mouvement irrédentiste.Ce n’est que le 31 décembre 1984 qu’il a finalement rejoint le maquis où il était du même bord que Salif Sadio et avait subi la même formation que lui. Tombé par la suite malade dans le maquis au plus fort de la crise armée, et étiqueté rebelle, Abdou Elinkine Diatta, aux risques de subir les représailles des forces armées, se rend plutôt en Gambie pour se soigner. De la Gambie, il effectuera par la suite plusieurs visites auprès de l’abbé Diamacoune. «Compte tenu de son intelligence et de son bon niveau d’études, nous confie un de ses proches, l’abbé Diamacoune lui confiera certaines tâches, certains courriers et lui délègue certaines missions auprès des combattants.» Fort d’un tel dévouement et de la confiance de son mentor, Abdou Elinkine fera par la suite office de secrétaire particulier, puis porte-parole de l’abbé Diamacoune Senghor. Du coup,il sera la voix de ce dernier jusqu’à sa mort. Et c’est également fort de sa proximité avec le prélat rebelle et de la maîtrise et gestion des dossiers dont il avait la charge au sein du Mfdc qu’ils’était positionné de fait pour la succession de l’abbé Diamacoune Senghor au poste de secrétaire général du Mfdc, à la suite de la disparition de Senghor. Avec le soutien des compagnons de la 1ère heure du prélat rebelle et de plusieurs sages du Mfdc, Abdou Elinkine Diatta sera finalement intronisé à ce poste de secrétaire général du mouvement irrédentiste le 4 janvier 2017 à Mangocouro, au quartier Soucou papaye, un lieu qui était devenu par la suite son quartier général. Avec l’engagement à ses côtés de militants duMfdc de la Casamance naturelle qui lui vouaient beaucoup de respect et dont certains lui prêtaient un certain pouvoir mystique, Abdou Elinkine Diatta, le faucon à ses heures au maquis,va petit à petit se muer en colombe.
Rupture avec Salif Sadio
Cette nouvelle responsabilité et posture vont le pousser à prendre son bâton de pèlerin pour aller prêcher dans la Casamance des profondeurs et au sein des communautés labonne parole, la parole de la paix. Indépendantiste convaincu, Abdou Elinkine Diatta avait fini par se convaincre que c’est par le dialogue, la non-violence que la région sud pourrait retrouver la paix. Une position qui contraste vivement d’avec celle du chef d’état-major autoproclamé du maquis, Salif Sadio, qui voyait d’un mauvais œil cette nouvelle démarche de Abdou Elinkine et qui avait jadis toujours misé sur l’option des armes pour arriver à ses fins : à savoir l’indépendance de la Casamance.Une divergence de vues entre Salif Sadio et Abdou Elinkine Diatta que le chef rebelle armé avait toujours présenté comme un «déserteur du maquis».N’empêche ! Hormis d’ailleurs Salif Sadio, le successeur de l’abbé Diamacoune s’était efforcé àgarder de très bonnes relations avec tous les autres responsables du Mfdc, notamment ceux du maquis, même si beaucoup d’entre eux n’ont jamais eu à faire officiellement allégeance à Abdou Elinkine en tant que nouveau secrétaire général du Mfdc.
Tout compte fait, Abdou Elinkine Diatta va essayer de remplir le vide laissé par la disparition de l’abbé au sein du Mfdc pour imprimer sa marque aux rythmes de l’actualité marquée par les événements qui touchent de près ou de loin le mouvement irrédentiste. Il porter a ainsi sa voix pour fustiger en un moment la gestion du dossier casamançais par Robert Sagna,pour attaquer Pierre Goudiaby Atépa au lendemain du massacre de Boffa-Bayotte et pour dénoncer, entre autres, les agissements des néo-rebelles tels que Omar Ampoye Bodian qui sapent «l’image du Mfdc». Il n’hésitera pas à prendre langue avec les autorités étatiques pour faire avancer la cause de son mouvement, la cause de la paix. Des autorités qui le lui rendent bien à l’occasion de la célébration de l’anniversaire du décès de l’abbé Diamacoune Senghor ; un événement dont il a la paternité et qui est célébré chaque année en grande pompe au niveau de son fief de Mangocouro. Occasion pour la jeunesse, le monde des artistes venus d’Europe, de la sous-région et de la Casamance naturelle, des politiques qui viennent pour l’occasion de tous les coins et recoins de la Casamance, de communier pendant plusieurs jours dans l’unité et la paix. Sous les rythmes du «ékonkon», du «bougarabou»,du rap, de la musique traditionnelle casamançaise, etc. Une manière pour Abdou Elinkine Diatta de commémorer la mémoire du prélat et de rendre hommage à un homme qui s’est,disait-il, sacrifié «pour la Casamance».
Tout comme son maître et confident abbé Diamacoune Senghor, Abdou Elinkine Diatta ne verra pas non plus l’indépendance de la Casamance qu’il avait toujours clamée dans la paix et dont il avait toujours en bandoulière. Le rêve du natif de Boundieu, son quartier de Mlomp dans le Buluf,a été brisé ce dimanche par des éléments armés non encore identifiés qui ont abattu à bout portant le féticheur, le tradi praticien dont la dernière mission était pourtant de libérer la Casamance des démons de la violence. Ils ne l’ont pas épargné…
CRI DU CŒUR DE OUMAR DIAW SECK À PROPOS DE SORANO
Le temple de la Culture, le Théâtre National Daniel Sorano vit ses plus mauvais jours. Piloté par un directeur général retraité depuis deux ans, mais « oublié» par les autorités
Le temple de la Culture, le Théâtre National Daniel Sorano vit ses plus mauvais jours. Piloté par un directeur général retraité depuis deux ans, mais « oublié» par les autorités, Sorano va mal. Pour sauver cette salle mythique du théâtre national, Oumar Diaw Seck lance un cri du cœur à partir des Etats unis. Historien , parolier, hagiographe, l’ancien pensionnaire du ballet La Linguère, dénonce l’absence de vison du Dg et appelle l’Etat à réagir pour sauver Sorano.
Quelques jours après l’appel lancé par l’humoriste Charles Foster à ses collègues du monde du théâtre pour une journée de nettoiement au Théâtre National Daniel Sorano, c’est un ancien employé de cette structure du nom d’Oumar Diaw Seck qui monte au créneau. Le spécialiste en musique traditionnelle qui vit aux Etas-Unis depuis 23 ans déplore la situation du Théâtre National Daniel Sorano. L’ancien membre du Ballet La Linguère impute cette situation au Directeur Général Sait Sarr Samb qui a déjà atteint l’âge de la retraite. D’après l’historien, le Directeur a refusé de quitter son poste alors que cela fera deux ans, au mois de février prochain qu’il a atteint l’âge de la retraite. Oumar Diaw Seck appelle le ministre de la Culture Abdoulaye Diop et le Chef de l’Etat Macky Sall à réagir. S’il est aussi amer contre le Dg, c’est surtout par rapport au sort réservé au héros national Lat Dior Ngoné Latyr Diop dont la mort a été passé sous silence ce 26 octobre.
Oumar Diaw Seck qui a joint «L’As» demande aux Sénégalais de se mobiliser pour redonner à la salle Sorano son lustre d’antan afin qu’ elle puisse recommencer ses productions lors des grandes fêtes (Tabaski, Korité, 24 et 31 décembre et le 4 avril).
Toutes ces programmations sont abandonnées par le DG selon le communicateur traditionnel Oumar Diaw Seck. Avant lui, c’est l’humoriste Charles Foster qui avait lancé un appel à tous les acteurs de théâtre à se joindre à lui pour rendre propre le Théâtre National Daniel Sorano. Il avait ainsi appelé nommément ses collègues pour une journée de nettoiement, car très gêné par l’état de délabrement très avancé des lieux.
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux la semaine dernière, l’artiste semblait être triste de l’état actuel de ce temple de la culture. C’est ainsi qu’il avait invité ses camarades acteurs culturels à s’unir pour sauver Sorano. Dans une autre vidéo, celui qui se faisait appelé M. Kims dans la pièce de théâtre Fatou fait un nouvel appel à ses amis comédiens pour leur demander de participer à la campagne de relance pour le statut de l’artiste.
«LE SÉNÉGAL N’A JAMAIS ÉTÉ AMÉNAGÉ»
L’aménagement reste l’un des plus grands problèmes que connaissent les collectivités locales sénégalaises, selon Oumar Gueye
L’aménagement reste l’un des plus grands problèmes que connaissent les collectivités locales sénégalaises. La cause, selon le ministre de l’Aménagement des Collectivités territoriales et du Développement des territoires, Oumar Guèye, est que le pays n’a jamais été aménagé. un Plan National d’Aménagement et de Développement des Territoires (PNADT) a été validé par le président de la république.
En réponse aux préoccupations des conseillers, dont des élus à la tête de communes, le ministre de l’Aménagement des Collectivités territoriales et du Développement des territoires, Oumar Guèye, a reconnu que le Sénégal n’a pas été aménagé. « L’aménagement du territoire doit être à la base du développement économique et social du pays. Cela consiste à dire que dans tant d’années, nous allons avoir besoin d’espaces pour construire des lignes haute tension et on fait des réserves de terrains pour cela. Aménager, c’est faire de sorte qu’on ne connaisse pas de problèmes en voulant construire des routes, des universités, des hôpitaux ou encore en voulant utiliser des zones pour les besoins de l’agriculture, du tourisme ou de l’urbanisation», a regretté le ministre et maire de la commune de Sangalkam. Il faut, selon lui, penser à réserver les zones des oléoducs, de gazoduc dans le cadre d’une intégration sous régionale avec la découverte du pétrole et du gaz.
«Malheureusement au Sénégal, chacun fait son propre plan directeur d’urbanisme et d’aménagement. Les choses ne doivent pas se faire de cette manière, un pays doit avoir un plan d’aménagement. Quiconque vient pour dire ce qu’il veut faire, on lui montre la zone réservée à l’agriculture ou au tourisme», soutient-il. Pour le ministre, la solution est trouvée par le Chef de l’Etat Macky Sall qui a validé la Plan National d’Aménagement et de Développement des Territoires (PNADT). Il ajoute que l’Agence Nationale d’Aménagement des Territoires a déjà fait le travail depuis quelques années avec un document bien fourni où rien n’a été laissé au hasard.Il rappelle qu’au mois de décembre prochain, le président de la République va présider un conseil présidentiel sur l’aménagement des territoires.
AMINATA TOURE : «LE PRESIDENT COMPTE SUR LES MAIRES POUR REALISER LES POLITIQUES PUBLIQUES»
Des décisions seront prises à l’issue de cette réunion avant la signature de décrets et d’arrêtés. «Tout le monde va se référer au Plan National d’Aménagement et de Développement des Territoires (PNADT)», souligne-t-il. Il ajoute que ce plan national est très bien attendu par les acteurs des collectivités locales, car un pays ne peut pas se développer sans un plan d’aménagement. «C’est cette planification qui permet à un pays de pouvoir maîtriser toutes les questions liées à son développement », a-t-il déclaré hier, lors de l’ouverture de la deuxième session ordinaire du CESE. En réponse aux questions des intervenants sur le manque de financement, il cite l’augmentation du Fonds de Dotation de la Décentralisation qui est passé de 12 milliards en 2012 à 54 milliards de francs en 2019, de même que le Fonds d’Equipement des Collectivités Territoriales qui est passé de 12 milliards 500 en 2012 à 26 milliards en 2019, sans compter la Contribution Economique Locale (CEL) qui impacte l’ensemble des communes. En dehors de ces problématiques, il y a également le problème qui concerne les départements qui n’ont pas de fiscalité propre. Pour la présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental, Aminata Touré, le président de la République compte sur les maires et présidents de conseils départementaux pour réaliser les différentes politiques publiques ainsi que les missions régaliennes de l’Etat. Pour cela, elle souhaite que les maires qui sont les plus proches des populations puissent être impliquées de même que les présidents des conseils départementaux. «Toutes ces questions, ainsi que d’autres, ont été concentrées dans l’avis qui a été soumis au vote et adopté à l’unanimité », a-t-elle dit hier, lors de l’ouverture de la deuxième session ordinaire portant sur la contribution évolutive du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) sur l’acte 3 de la décentralisation. Les plénières reprennent lundi prochain.
MAKHTAR CISSE SUPPLIE LA SOCIETE CIVILE DE PARTICIPER
La société civile et l’opposition qui critiquent la gestion des ressources naturelles vont intégrer très prochainement le Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (Cos-Petrogaz).
La société civile et l’opposition qui critiquent la gestion des ressources naturelles vont intégrer très prochainement le Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (Cos-Petrogaz). Elles auront ainsi la latitude de voir leurs contributions pour une meilleure gestion des ressources prises en compte. C’est le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé qui en a fait l’annonce hier à l’occasion d’une table ronde organisée par l’Ong 3D sur le projet gazier de British Petroleum (BP) «Grand Tortue-Ahmeyim». Toutefois, Mouhamadou Mactar Cissé a dénoncé la timidité de leur réaction par rapport au courrier qu’il leur a adressé.
La promesse du Président Macky Sall lors de l’ouverture du Dialogue national a été concrétisée par le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Mactar Cissé. Désormais, la société civile et l’opposition vont intégrer le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (CosPetrogaz). L’annonce est du ministre Mouhamadou Mactar Cissé qui présidait hier la tableronde organisée par le l’Ong 3D sur le projet gazier de British Petroleum (BP) «Grand Tortue-Ahmeyim». «L’ouverture du Cos-Pétrogaz à la Société civile et à l’opposition est actée. Dans la semaine, il y aura une réunion avec le ministre de l’Intérieur pour voir dans quelle mesure nous ferons la cooptation des membres. J’espère qu’elle se fera de manière consensuelle et que personne ne critiquera le code gazier», a déclaré le ministre du Pétrole et des Énergies.
Seulement, la société civile et l’opposition ne sont plus apparemment très intéressées par leur intégration au sein du Cos-Petrogaz malgré leurs critiques acerbes contre la gestion du pétrole et du gaz. Leur conviction, c’est que les dés sont déjà pipés et qu’il fallait les associer en amont. En tout cas, le ministre Mouhamadou Mactar Cissé n’est pas content de leur attitude. Raison pour laquelle, il les a invités à faire preuve de plus de responsabilités. «J’ai signé une lettre pour circulariser le projet que j’ai envoyé à toutes les organisations de la société civile, mais je n’ai reçu qu’une seule réponse», dénonce le ministre du Pétrole et des Energies qui pense que sa démarche va contribuer à prévenir les conflits. Il espère tout de même qu’ils vont revenir à de meilleurs sentiments. «Quand nous ferons le pari de les associer, il faut qu’ils répondent en disant qu’ils sont d’accord ou non. En tout cas, nous le ferons dans le décret portant application de la loi sur le contenu local», annonce-t-il.
C’est la seule manière, selon Mactar Cissé, de prévenir les conflits. «Si nous voulons avoir une gestion apaisée, on doit comprendre les enjeux. Quand nous vous (Société civile et opposition, Ndlr) associons, je vous en supplie, faites l’effort de réfléchir et d’apporter votre contribution parce que nous gérons en votre nom. Nous partageons les ressources avec la Mauritanie, donc c’est extrêmement important que vous vous penchiez sur cet aspect qui peut être déterminant pour la suite», souligne le ministre du Pétrole et des Energies.
«MACKY SALL A EMPRUNTE 6.000 MILLIARDS»
Le président du mouvement Tekki, le député Mamadou Lamine DIALLO, pense qu’il est temps d’arrêter l’hémorragie
Le président du mouvement Tekki pense qu’il est temps d’arrêter l’hémorragie. Selon le député mamadou Lamine Diallo, le Président macky Sall a emprunté 6.000 milliards Fcfa et accumulé plus de 1000 milliards Fcfa d’arriérés intérieurs durant son septennat. En plus, il n’en pas fait bon usage. raison pour laquelle, le député tekkiste plaide pour la règle impérative des deux mandats maximum qui est indispensable à la gouvernance démocratique des ressources minérales en Afrique.
Le député Mamadou Lamine Diallo persiste et signe que le Sénégal croule sous le poids de ses dettes. Malgré les dénégations du gouvernement, le leader du mouvement Tekki estime que la taille de la dette est en train de mener le pays vers un ajustement structurel. Il révèle que le Président Macky Sall a emprunté durant son septennat 6000 milliards Fcfa. «Alors que Timis Corporation s’accapare de 6.000 milliards Fcfa de notre gaz naturel selon la BBC, Macky Sall a, depuis 7 ans, emprunté environ 6.000 milliards Fcfa et accumulé plus de 1000 milliards d’arriérés intérieurs», renseigne le député dans ses contributions de mardi.
Et ce qui est regrettable, ajoute-t-il, c’est que le gouvernement n’a pas fait bon usage de cette manne financière. «Sur ces 6000 milliards Fcfa, il y a en gros 2000 milliards d’investissements utiles (exemple, l’assainissement de Dalifort), 2000 milliards d’investissements mal orientés (exemple, le Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio) et 2000 milliards évanouis dans la corruption et les flux financiers illicites», détaille le parlementaire. Après ses nombreuses alertes, dit-il, le Président Macky Sall a fini par reconnaître qu’il a accumulé des arriérés intérieurs. «C’est cela le fond de son accord avec le FMI qui sera confirmé après le passage en force de la Loi de Finances Rectificative (Lfr) à l’Assemblée nationale (…). Sa gestion économique du pays a conduit à l’ajustement structurel fondé sur des projets d’investissements massifs et source de corruption notamment avec la technique des offres spontanées», fustige M. Diallo.
Mamadou Lamine Diallo trouve que le chef de l’Etat a échoué et ses ministres ne s’en sortent pas avec la cacophonie de la gestion de la République. C’est pourquoi, il propose le rétablissement du poste de Premier ministre. «Si l’intellectuel Senghor, dans un Sénégal de 5 millions d’habitants et d’un régime de parti unique, a été obligé après 7 ans de créer le poste de Premier ministre confié à Abdou Diouf en 1970, c’est parce que c’était nécessaire. Pour limiter les dégâts dans la gouvernance de notre pays, il faut avoir le courage Monsieur le Président Macky Sall de revenir en arrière», affirme le tekkiste en chef.
LA REGLE IMPERATIVE DES DEUX MANDATS MAXIMUM EST INDISPENSABLE A LA GOUVERNANCE DEMOCRATIQUE DES RESSOURCES MINERALES EN AFRIQUE
Par ailleurs, le leader du mouvement Tekki pense que la règle impérative des deux mandats maximum est indispensable à la gouvernance démocratique des ressources minérales en Afrique. «Il se dit que l’Afrique est riche de ses ressources naturelles. De plus, c’est un continent sous exploré. Il est l’enjeu de ce 21ème siècle. Là où elle est faible, c’est dans le domaine du capital social, c’est-à-dire les règles sociales et les institutions mises en place pour les faire respecter. (…) On nous dira bientôt que Macky Sall est indispensable à la stabilité du Sénégal», soutient Mamadou Lamine Diallo. En vérité, il considère que ce qui fera avancer le Sénégal et l’Afrique, c’est la règle impérative des deux mandats maximum qui exclut une stratégie à la Poutine. «Cette règle va pousser à l’ajustement des institutions comme le Parlement et la Justice ainsi que les partis politiques forcés à la gouvernance démocratique. C’est cela qui empêchera des prédateurs comme Franck Timis, Ovidiu Tender de sévir en Afrique et nous poussera à la gestion démocratique des ressources naturelles, fer, zircon, pétrole, gaz, foncier, etc. », affirme le député. Pour cela, il faudra réunir trois millions de signatures pour amender le protocole additionnel de la Cedeao afin d’y inclure la règle impérative des deux mandats maximum.
Par Ousseynou Ly
BRT OU BIS REPETITA DU TER
D’emblée je commencerai par dire ici que mes propos ne discutent pas de la pertinence du BRT. Seulement ce n’est parce qu’un projet est pertinent qu’il faut procéder à sa réalisation sine die.
D’emblée je commencerai par dire ici que mes propos ne discutent pas de la pertinence du BRT. Seulement ce n’est parce qu’un projet est pertinent qu’il faut procéder à sa réalisation sine die. D’où le rôle essentiel de la planification qui fait appel aux ressources, aux données sociodémographiques et à la vision politico-économique.
J’invite à une réflexion beaucoup plus approfondie sur les quelques questions essentielles qui devront discuter de la politique des infrastructures du régime de Macky Sall. Si on se réfère au nombre de passagers à transporter entre le TER (115.000 passagers/jour) et le BRT (300.000 passagers/jour), les chiffres et le modèle économique (faible coût pour l’usager, fort impact socioéconomique) plaideront en faveur du BRT.
Toutefois nous devrons dire que ce projet est l’arbre qui cache la forêt des désastres sur la vision des politiques d’infrastructure du gouvernement. Les explications fournies dans son post sur facebook par l’ingénieure Mme Ndeye Alé Gueye nous confortent dans l’approche que nous avons pour le développement territorial. La nôtre est une approche de développement économique et non un développement tape à l’œil (approche politicienne).
L’ingénieure Mme GUEYE nous apprend que nous sommes aujourd'hui 3,5 millions d'habitants dans la région de Dakar et que selon les prévisions de l'ANSD nous serons environ 5 millions à horizon 2030. Selon elle la demande ne fera qu'évoluer avec un nombre important de jeunes dont les déplacements doivent être en priorité réalisés par les transports en commun.
Rien que cette réalité scientifique devrait nous pousser à choisir la meilleure option qui permettra non seulement de régler le problème de la mobilité urbaine mais de parvenir à une déconcentration de la région de Dakar. Le défi, je le rappelle, est de faire en sorte que chaque sénégalais puisse avoir ce dont il a besoin pour vivre chez lui sans être obligé de faire des centaines voire milliers de kilomètres pour venir le chercher à Dakar.
Avec ce projet, il revient clairement de faire le choix entre mettre 305 milliards pour 18km en transportant 300.000 personnes ou mettre 305 milliards pour développer les pôles régionaux en permettant 54,8% de sénégalais du monde rural (RGPHAE2013) de rester chez eux en y trouvant des écoles et universités, des structures hospitalières, des emplois, l’administration centrale décentralisée et bien d’autres commodités socio-économiques. Seize (16) km pour transporter 300.000 personnes par jour pour sur l’axe Guédiawaye-Petersen. N’est-ce pas là un déséquilibre dans la répartition des services de l’Etat et une incohérence dans la politique des grands travaux de l’Etat, qui dans son PSE nous invite à sortir de Dakar pour aller vivre et travailler à Diamniadio, mais avec le BRT nous propose de nous retrouver chaque matin au centre ville pour des affaires ?
Encore un autre aveu d’échec pour ce qui est de la politique du développement du pôle urbain de Diamniadio où les fonctionnaires travaillant dans les sphères ministérielles cherchent toujours à loger à Dakar parce que n’ayant aucune commodité pour résider dans la « nouvelle » ville. Amateurisme !
Trois-cent-cinq (305) milliards, c’est le montant du financement du projet du BRT. Saviez-vous que ce budget est celui du PUDC dans sa première phase ? Le PUDC qui, mené à terme, devra permettre aux villages de se connecter aux capitales régionales en développant dans le court terme l’accès à l’électricité et à l’eau potable et multiplier les pistes de productions. Je veux bien comprendre mais je ne trouve pas de cohérence entre deux projets dont les finalités sont en porte-à-faux.
Le PUDC doit venir à bout de l’exode rural tandis que le BRT l’encourage, voire le plébiscite. Il se pose là un problème de priorités comme ce fut le cas pour le TER. Macky Sall a toujours opté pour une approche politicienne dans sa politique des infrastructures routières. Nous voulons bien avoir un TER mais en ne manquant pas d’hôpitaux et de personnel de santé qualifié. Nous avons besoin d’un BRT mais après avoir éradiqué les abris provisoires et les souffrances du monde rural dont les femmes accouchent encore à bord des charrettes. Nous voudrions un TER et un BRT si le problème d’assainissement était réglé dans la ville de Rufisque, à Kaolack et partout où les eaux causent des dégâts après chaque pluie.
Le TER et le BRT ne vont pas aider les éleveurs de la région de Kolda à étancher la soif de leur bétail sans peine. Le BRT serait encore mieux si toutefois les populations qui regagnent Keur Massar ne demeurent pas confrontées à l’insécurité (vols, viols, agressions, etc.). Trois-cent (300) milliards seraient suffisants pour créer et organiser le pôle économique de la région naturelle de la Casamance où l’agriculture souffre de l’absence d’industries de transformation des produits agricoles.
A défaut d’entamer les projets de pôles économiques régionaux, les fonds alloués au projet du BRT pourraient servir dans la politique industrielle quasi inexistante dans la conception des politiques économiques du régime en place. A tout cela s’ajoute l’épineuse question des emplois informels qui vont disparaître après la suppression des « Cars rapides » et « Ndiaga Ndiaye » d’ici 2020. Le BRT pourra-t-il fournir suffisamment d’emplois pour palier au chômage qu’aura engendré la suppression de ces voitures d’une autre époque ? Que va proposer l’Etat à ces milliers de chefs de famille qui, quoique prenant des risques dans ces épaves, font face aux nécessités de leurs progénitures ? Pour finir il est utile de rappeler que le développement doit être à la fois quantitatif et qualitatif. Pour y arriver, il faut une vision claire, une volonté patriotique et une somme de valeurs ajoutées socioéconomiques.
Ousseynou Ly
SG Pastef Médina Membre du Secrétariat National à la Communication de PASTEF
Par Mamadou Fall
IL A FALLU 2804 JOURS POUR CHANGER RADICALEMENT ET AMÉLIORER 52 ANS D’HISTOIRE DE CE PAYS
L’environnement de dialogue social dans lequel nous vivons est de la volonté exclusive du président Macky. Nous n’accepterons pas que d’autres fassent une analyse superficielle et à la limite dérisoire de ses apports en terme dialogue et démocratie
Oh que oui, seul le temps dit vrai. La marche vers l’émergence de notre pays est, sans conteste, plus que palpable et devient facile à démontrer dans tous les domaines d’interpellation de notre cher homonyme, Moukhamed Fall, journaliste expert internationale en communication dont l’article ne porte point sur un sujet de communication, mais nous éclaire sur son positionnement politique. Il aurait pu nous épargner de cette qualification et nous informer sur son appartenance politique car son pamphlet est purement partisan. Cela étant dit, il convient également de rappeler à notre cher Expert International, encagoulé politique que le programme liggueyal ellek est conçu pour survivre à son concepteur. Cela est inédit car jamais dans l’histoire de ce pays il n’a été pensé, conçu et mis en œuvre un Plan contenant des solutions aussi pertinentes pour non seulement rendre la vie des populations meilleure, mais aussi leur permettre d’impulser une possibilité de concourir à des niveaux impensés, par le passé, d’existence sociale, économique, diplomatique et culturelle, de l’écosystème internationale; ceci sur la base d’une vision de trois générations (2014-2035).
Cette vision de Son Excellence le Président Macky SALL va donc assurément au-delà des 1400 jours, pour ces esprits adeptes de l’évènement qui ne comprennent pas que le devoir de l’Homme d’Etat est de travailler pour sa génération et pour les générations futures ! Le Président de la République et son gouvernement restent dans le temps de l’action. Son engagement sacerdotal appelle à se mobiliser autour de stratégies visant à mener, chacun dans son domaine de compétence, de la manière la plus accomplie, afin de traduire sa volonté de faire émerger le Sénégal.
Travaillez donc à poursuivre la polémique pendant que Macky Sall, lui, continu de développer le pays. Il a fallu 2804 jours pour changer radicalement et améliorer 52 ans d’histoire de ce pays! Je ne vais pas vous dresser ici le bilan 2012-2019 car les sénégalais l’ont positivement sanctionné renouvelant un bail de 5 ans avec celui qui travaille pour les générations futures. Vous êtes Expert, donc vous pouvez aisément dresser la chaîne de résultats du projet politique en cours (réalisations résultats- effets).
Pour un expert, c’est un jeu d’enfant, non/* ? De 2012 à 2019 les résultats du PSE ont fait, doubler les productions agricoles du passé, tripler les productions horticoles, que nous tendons à densifier notre industrialisation. Au même moment les importations des produits alimentaires ont considérablement baissé malgré une démographie en hausse et donc une demande grandissante. Les inflations sont presque dominées (allez demander à la ménagère), les conditions de mobilité des populations, des services et des biens se sont bonifiées avec des options multimodales dans tous les axes et vers toutes les zones économiques. La diplomatie et la démocratie sénégalaise ont redoré leur blason, ce qui s’est traduit par de nombreuses distinctions notamment la dernière étant celle faite par le témoignage de Madame Bachelet, Haute commissaire des droits de l’homme des Nations Unis.
Le PUDC est un bijou dont je ne vais pas verser dans la répétition avec des compliments. Le secteur privé et les jeunes ont de réels facilités avec l’accompagnement jeunes porteurs de projet par la DER et les financements de l’économie sociales et solidaire ainsi que les plans de formations professionnelles.
Rappelons que toutes ces réalisations se comptabilisent à l’actif du PAP I du PSE, un projet établi sur 20 ans et déroulé par des hommes forts, unis autour d’un seul idéal, celui d’améliorer la vie de gens comme vous et moi.
Malgré son bilan jusque-là élogieux nous n’avons toujours pas atteint la vitesse indiquée par le génie concepteur du projet qui nous propose :
5 initiatives majeurs le PSE jeunes 2035, l’économie sociale et solidaire, les sociétés numériques, le PSE vert ou la reforestation durable du territoire national, le PSE cap sur l’industrialisation 3 nouveaux programmes sectoriels à l’échelle nationale que sont le programme zero bidonville, le programme zéro déchet et le programme villes créative ;
5 accès universels notamment l’accès à l’eau, l’électricité, les service sociaux de base, des services de mobilité collective et des services sportifs et culturels ; Le PSE se traduit facilement si vous suivez la logique séquentielle de son concepteur, qui l’a scindé en PAP, qui sont des priorités d’actions à mener dans une période de 5 ans. Nous en sommes aujourd’hui à la phase deux qui, semble-t-il nous vaudra encore plus de satisfaction.
Peut être que c’est nous qui sommes en retard jusque dans la perception quotidienne de l’évolution de nos conditions e vie ou sommes-nous juste aveuglés par la volonté de critiquer ? L’environnement de dialogue et de l’apaisement social dans lequel nous vivons est de la volonté exclusive et manifeste du président Macky Sall. Nous n’accepterons pas que d’autres fassent une analyse superficielle et à la limite dérisoire de ses apports en terme dialogue et démocratie. Il a invité malgré qu’il soit confortablement élu avec un vrai programme toutes les classes sociales à participer à la construction de notre pays. Cet appel mérite des réponses conjuguées pour faciliter à atteindre les objectifs déclinés plutôt que de verser dans un débat stérile sur des questions de mandat, de nomination ou de renvois de personnel de l’état. Je vous exhorte camarade à bien vous ressaisir, à bien vous tenir prêt pour qu’au final vous puissiez vous glorifier d’avoir participé à l’écriture de cette page de l’histoire, si non c’est avec regret et désolation que vous vous contraindrez à la raconter. Le Sénégal a aujourd’hui la chance de vivre avec à sa tête un Président conscient de son devoir vis-à-vis des populations, un président qui a déjà marqué l’histoire, un président qui par le temps restera à jamais, celui qui a osé prévoir.
LA DIRECTRICE DU CESTI PORTE PLAINTE CONTRE MOUMINA CAMARA
Le climat social est délétère au Centre d’études des sciences et techniques (Cesti) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad)
Le climat social est délétère au Centre d’études des sciences et techniques (Cesti) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar(Ucad). L’affaire concernant les 52 attestations délivrées à des étudiants béninois par l’administration du Cesti connaît un autre tournant. En effet, la Directrice générale, Mme Cousson Traoré Sall, s’est sentie diffamée et injuriée par le Secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes/Cesti).
Lequel, joint par téléphone, a préféré ne pas se prononcer sur l’affaire parce qu’ «étant pendante»devant la justice mais également du fait qu’ils ont en discussion avec l’administration et le Rectorat.
Selon la directrice du Cesti, un processus entamé depuis fin août, a abouti à une «citation directe contre Moumina Camara» pour diffamation et injures publiques.Elle dit par ailleurs avoir déposé
un dossier sur la table du Recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour apporter des éléments de réponses et des pièces justificatives par rapport à la délivrance de ces 52 attestations.
«Je compte aller jusqu’au bout pour que les choses soient éclairées à mon niveau et à celui de l’opinion publique afin de savoir qui a dit et fait quoi, mais également que nous puissions assumer nos actes,nos écrits et nos propos», confie Mme Cousson Traoré Sall, qui laisse les détails du dossier à son avocat Djibril Wéllé qui, quant à lui, précise que la plainte est déposée contre la personne de Moumina Camara.
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UN GLISSEMENT DE TERRAIN FAIT DES DIZAINES DE MORTS AU CAMEROUN
Un glissement de terrain meurtrier s'est produit dans la nuit de lundi à mardi dans l'ouest du Cameroun, en proie à de fortes pluies.
Un glissement de terrain meurtrier s'est produit dans la nuit de lundi à mardi dans l'ouest du Cameroun, en proie à de fortes pluies.
Au moins 42 personnes ont péri, dans la nuit de lundi 28 à mardi 29 octobre, dans un glissement de terrain à Bafoussam, dans l'ouest du Cameroun. Ce bilan "reste provisoire", selon un communiqué officiel lu à la radio d'État. Selon le même média, quatre femmes enceintes figurent parmi les victimes.
Selon le correspondant de France 24 à Yaoundé, Marcel Amoko, les recherches ont été suspendues à la tombée de la nuit. Le journaliste confirme que 42 corps ont été retirés des décombres, dont de nombreux enfants. "Une cinquantaine de personnes sont toujours portées disparues, ce qui laisse penser que ce bilan pourrait encore s’alourdir."
"Le bilan pourrait s'alourdir"
"Nous sommes ici au Cameron en pleine saison des pluies. Des pluies qui ont fragilisé le sol argileux de cette région montagneuse", indique le correspondant. "Au moins 11 maisons ont été complètement ensevelies, des maisons construites à flanc de montagne, ajoute-t-il. Les autorités avaient qualifié cette zone de dangereuse et indiquent qu’elles avaient même demandé à la population de déguerpir. Des populations qui ont fait la sourde oreille jusqu’au drame de la nuit dernière."
Des photos circulant sur les réseaux sociaux montrent des maisons en briquettes ou en torchis, et aux toits de tôle, effondrées sur le flanc ou au bas d'une colline de terre ocre rouge. Des hommes munis de casques de chantier et de pelles fouillent la boue épaisse en contrebas.
Aide de cinq millions de francs CFA
Le glissement de terrain "s’est produit lundi vers 22 h, alors que les habitants s’apprêtaient à aller au lit", raconte Marcel Amoko. "Et c’est seulement ce matin que les secours ont pu s’organiser et que les autorités ont pu se rendre sur place avec l’annonce d’une aide de cinq millions de francs CFA, environ 7 000 euros."
Le président camerounais Paul Biya a présenté ses condoléances aux familles des victimes.
La saison des pluies sévit en ce moment dans l'ouest du Cameroun mais c'est quasiment l'ensemble de l'Afrique centrale qui est en proie, ces derniers jours, à des précipitations d'une très forte intensité.
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EN ÉTHIOPIE, LES EGLISES DE LALIBELA PASSEES AU SCANNER PAR DES EXPERTS FRANÇAIS
Une équipe d’experts éthiopiens et français sont au chevet des églises de Lalibela, en Éthiopie. Ils scannent les édifices taillés dans la roche et vieux de 800 ans pour évaluer leur état de conservation.
Une équipe d’experts éthiopiens et français sont au chevet des églises de Lalibela, en Éthiopie. Ils scannent les édifices taillés dans la roche et vieux de 800 ans pour évaluer leur état de conservation.
Au pied des églises de Lalibela, en Éthiopie, taillées dans la roche il y a près de 800 ans, des experts français et éthiopiens déambulent, tablettes tactiles en mains. Ils scannent l’ensemble des édifices toujours très fréquentés par les fidèles pour en évaluer l’état de conservation.
Depuis le XIIIe siècle, les églises se sont fragilisées et des fissures sont apparues. En 2008, l’Union européenne avait financé des toits pour cinq des onze églises orthodoxes du site. Des solutions de protection doivent aussi être trouvées pour les églises non couvertes.
Pour trouver une solution optimale, l’étude du site va se poursuivre encore plusieurs mois.