SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
18 juillet 2025
300 MILLE DEMANDEURS D’EMPLOIS SUR LE MARCHÉ CHAQUE ANNÉE
La représentante de l’Union européenne au Sénégal, Irène Mingasson a révélé, ce mercredi que près de 300 mille nouveaux demandeurs d’emplois arrivent, chaque année sur le marché du travail
La représentante de l’Union européenne au Sénégal, Irène Mingasson a révélé, ce mercredi que près de 300 mille nouveaux demandeurs d’emplois arrivent, chaque année sur le marché du travail. Elle a fait la révélation lors de l’ouverture du forum de l’innovation, de l’entreprenariat et du leadership de Dakar sous le thème : « opportunité, accompagnement, diaspora ».
« Pour beaucoup d’entre eux, ce sont des jeunes qui n’ont pas reçu d’éducation et de formation. De manière générale, le chômage, le sous-emploi des jeunes affectent négativement les perspectives de connaissance, l’expertise, les technologies », a-t-elle soutenu. Par ailleurs, indiquée-t-elle, accompagner la dynamique de de l’investissement financier et humain de la diaspora envers le Sénégal, c’est aussi et surtout œuvrer pour la création d’opportunités d’emplois durables pour la jeunesse.
S’exprimant sur la question, le président du Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise, Ibrahima Dione indique que les jeunes entreprises africaines, de manière générale, ne se font pas assez confiance pour avoir ses relations d’affaires entre elles. « Notre contribution est de leur montrer le chemin que nous avons déjà fait. Cela est plus facile pour eux de connaitre les réalités du terrain et la température du pays », soutient-il.
LE PRÉSUMÉ TUEUR IDENTIFIÉ, SON ARRESTATION IMMINENTE
Rebondissement dans l’affaire des deux enfants tués à Touba en l’occurrence Serigne Mbacké Touré (4 ans) et Mame Daouda Touré (2 ans). La police est sur les traces du présumé meurtriers des deux mômes
Rebondissement dans l’affaire des deux enfants tués à Touba en l’occurrence Serigne Mbacké Touré (4 ans) et Mame Daouda Touré (2 ans). La police est sur les traces du présumé meurtriers des deux mômes, le 27 septembre 2019. C’est du moins ce qu’a fait savoir Libération.
En effet, les moyens matériels et humains déployés pour faire la lumière sur cette horrible affaire ont payé. Ce, d’autant plus que la police a formellement identifié le meurtrier présumé. Son arrestation imminente, informe la même source, est adossée aux conclusions que doit déposer la police scientifique. Sans entrer dans les détails, Libération précise qu’il ne s’agit point de l’homme pris à partie à Touba ni des deux mamans entendues dans le cadre de l’enquête.
LE DOYEN DES JUGE ACTIVÉ
La Division des investigations criminelles (Dic) qui avait ses auditions, avait transmis au Procureur de la République un dossier volumineux. Serigne Bassirou Guèye a, à son tour, saisi le Doyen des juges pour l’ouverture d’une information judiciaire.
On en parle pas depuis quelques temps, mais l’enquête sur l’affaire Petrotim avance. La Division des investigations criminelles (Dic) qui avait ses auditions, avait transmis au Procureur de la République un dossier volumineux. Serigne Bassirou Guèye a, à son tour, saisi le Doyen des juges pour l’ouverture d’une information judiciaire.
Selon nos informations, le magistrat instructeur va démarrer ses auditions en début novembre. Toutes les personnes auditionnées par les enquêteurs de la Dic seront entendues. D’autres, convoquées, mais qui n’avaient pas voulu répondre aux policiers le seront également.
SOKHNA AÏDA DIALLO CONTINUE D’ALIMENTER LA CHRONIQUE DES JOURNAUX
Dakar, 24 oct (APS) - Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS s’intéressent notamment aux suites de la fatwa prononcée par le khalife général des mourides contre l’une des veuves du guide des "thiantacounes" Sokhna Aïda Diallo, plusieurs journaux faisant état de l’exfiltration de cette dernière de la ville de Touba, dans la nuit de mardi à mercredi.
Sokhna Aïda Diallo, qui dispute le khalifat des thiantacounes au fils aîné du gui de cette branche du mouridisme, "a été exfiltrée de Ngabou par la gendarmerie", rapporte le journal Le Quotidien.
Selon le journal, celle qui "auto-intronisée guide des thiantacounes, a été exfiltrée par la gendarmerie à cause de la présence de nombreux talibés, qui voulaient la rappeler à l’ordre."
"Cette affaire fait suite à la déclaration de Serigne Mountakha Mbacké", khalife général des mourides, lequel "a quasiment annoncé son bannissement de la communauté mouride", ajoute Le Quotidien.
Le Témoin quotidien relève que "la belle et fortunée veuve de Cheikh Béthio Thioune cristallise les passions", mais si elle est "adulée" par certains talibés, celle que le journal présente comme "l’égérie des thiantacounes" ne manque pas non plus de détracteurs.
"Après la fatwa du khalife général des mourides, certains fidèles avaient nourri le dessein de s’en prendre à elle", rapporte L’Observateur. Le journal revient sur le film de l’exfiltration de Sokhna Aïda Diallo qui doit son salut "au concours de Mame Mbaye Niang, conseiller municipal de Touba-mosquée."
"Sokhna Aïda Diallo continue de faire l’actualité autour d’elle. Depuis plusieurs jours, la presse ne parle que d’elle. Cette fois, écrit Walfquotidien, il s’agit de son exfiltration de Ngabou, par la gendarmerie, pour échapper à la furie des talibés déchaînés."
"La débandade !", affiche le quotidien Enquête, selon lequel depuis la sortie de Serigne Bassirou Mountakha Mbacké, "on assiste à une vague de ralliements à Saliou Thioune, fils de Béthio", le défunt guide des thiantacounes.
Vox Populi, à l’instar de plusieurs autres journaux, rapporte que Sokhna Aïda Diallo, vu la tournure des évènements, "implore le pardon du khalife" et présente ses excuses à la communauté mouride et à l’ensemble de la Ummah islamique.
"Je me plie au ndigël du khalife", ajoute le même journal citant des déclarations de la veuve de Béthio Thioune dont les excuses sont évoquées par de nombreux quotidiens (Enquête, L’Observateur, le Témoin Quotidien, L’As, etc.)
"Sokhna Aïda Diallo n’a pas résisté" longtemps "aux critiques et autres remarques (...). Au lendemain de la sortie musclée du khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké lui demandant de se ranger, elle a fait son mea culpa, implorant ainsi le pardon du saint homme", écrit le dernier journal cité.
"Aïda Diallo exfiltrée de sa résidence de Ngabou, des ralliements par vagues à Saliou Thioune : tel est le décor à Touba, après la sortie du khalife général des mourides fustigeant le comportement de la veuve du regretté guide des thiantacounes", écrit Enquête.
"Sous l’emprise de quelques +dieuwrigne+ de Cheikh Béthio qui ont perdu leur influence avec le rappel à Dieu du guide des thiantacounes, Sokhna Aïda Diallo s’accroche, au prix de sa vie, au titre de +Cheikhette+ des thiantacounes", constate Kritik’.
Et ce journal d’ajouter : "Malgré le rappel à l’ordre du khalife général des mourides, la veuve de Cheikh Béthio Thioune tient à son statut usurpé comme à la prunelle de ses yeux. Si le pire a été évité, avant-hier nuit à Touba, la crainte de représailles demeure."
Surtout que "même à Dakar, Sokhna Aïda Diallo n’est pas encore sortie de l’auberge, sa vie mise à prix par des talibés fanatiques qui pensent appliquer la +fatwa+ du marabout", conclut Kritik’.
Pour le reste, Libération annonce que dans l’affaire des "94 milliards", le doyen des juges "a communiqué au procureur de la République les deux plaintes avec constitution de partie civile d’Ousmane Sonko (...), dans l’attente de son réquisitoire qui sera déterminant pour la suite des évènements."
Sud Quotidien évoque le débat "sur le supposé troisième mandat" du président de la République Macky Sall. Le journal s’étonne à ce sujet du silence des alliés du pouvoir.
Le Soleil consacre sa Une au sommet Russie-Afrique qui s’ouvre ce jeudi à Sotchi, en présence du chef de l’Etat Macky Sall. "Moscou veut doubler ses échanges (avec l’Afrique, NDLR) en 5 ans", peut-on lire en première page de ce journal.
Un voleur notoire de bétail tombe à Mont-Rolland
Voleur de bétail notoirement connu dans le département de Tivaouane, mais qui réussissait toujours à se tirer d’affaires après avoir commis ses forfaits, le berger L. Ka a été enfin alpagué par les gendarmes de Tivaouane. Il a à son actif plusieurs forfaits et était recherché par de nombreuses brigades de gendarmerie. Agé de 28 ans, Ka a été interpellé à Tivig Tangor dans la commune de Mont-Rolland. Il a été perdu par une dette qu’il voulait se faire payer. En effet, il avait vendu des têtes à un tiers et ce dernier restait lui devoir une somme, après avoir consenti une avance. Informés des moindres faits et gestes du quidam qui devait se présenter chez son créancier le 5 octobre dernier, les gendarmes ont mis en place un dispositif. C’est ainsi que Kâ a été cueilli sur place avant d’être conduit à la brigade territoriale de Tivaouane, pour les besoins de l’enquête, avant son déferrement au parquet.
10 bandits arrêtés à Diaobé
Après avoir démantelé un gang spécialisé dans les cambriolages et vols de motos, la brigade de gendarmerie de Diaobé vient de mettre hors d’état de nuire 10 malfaiteurs transfrontaliers dont une femme. Ces malfrats s’approvisionnaient en chanvre indien en Guinée Bissau qu’ils écoulaient dans le marché hebdomadaire de Diaobé. Le cerveau de la bande, Mariama Orga Diatta, et son acolyte et amant organisaient ce trafic international de drogue entre la Guinée et le Sénégal. Ils ont mis en place un circuit de distribution et de vente dans toute la Casamance naturelle. Deux autres malfrats d’origine malienne ont été interpellés pour charlatanisme et complicité d’usage et de vente de yamba. Ces 10 personnes sont en garde-à-vue à la brigade de gendarmerie de Diaobé où l’enquête se poursuit Selon nos sources, dans les 48 heures, ces bandits transfrontaliers seront déférés au parquet de Kolda où le juge décidera de leur sort.
La Police raconte la mort de Yacine Sané
La Police nationale a réagi, dans un communiqué, suite à l’accident survenu à Diamaguène, hier ayant entraîné la mort de la dame Yacine Sané. Selon la Direction des Relations Publiques de la Police Nationale, d’après les premières informations dont elle dispose, la dame habitant Diamaguene-Taif a été victime d’un vol à l’arrachée dans un car de transport communément appelé «Ndiaga Ndiaye» vers 6 heures du matin. Déterminée à reprendre son sac à mains de l’individu sorti du même véhicule, la dame Yacine Sané aurait chuté. Elle a succombé à ses blessures en cours d’évacuation alors que les sapeurs-Pompiers tentaient de la secourir. Le corps est à l’Hôpital Aristide Le Dantec où il a été acheminé depuis hier aux fins d’autopsie. La Police annonce que le chauffeur du véhicule a été interpellé et gardé-à-vue pour nécessité d’enquête qui a été ouverte.
Journée de l’Elevage
Le village de Kaéle, situé dans le département de Mbacké, aura l’honneur d’abriter le 28 novembre prochain la traditionnelle journée de l’Elevage. D’après un communiqué, cette 6ème édition sera une vaste tribune qui permettra aux acteurs de l’Elevage de parler des problèmes qui étranglent le sous-secteur si stratégique dans l’économie du pays. Comme les précédentes éditions, celle de 2019 sera présidée par le chef de l’Etat Macky Sall. Les cinq dernières éditions se sont tenues à Ranérou en 2018, à Kolda 2017, à Ndioum en 2016, à Koungheul en 2015 et à Fatick en 2014.
Hoggy rebaptisé Hôpital Idrissa Pouye
L’hôpital Général de Grand-Yoff (Hoggy) va encore changer de nom. Dénommé Centre de Traumatologie et de d’Orthopédie (CTO) à sa création en 1989 par son fondateur, l’établissement sanitaire niché au cœur du quartier éponyme va porter, à partir d’aujourd’hui, le nom de celui qui a été à l’origine de sa création, feu le Pr Idrissa Pouye. Ce changement de nom va coïncider avec la réception d’un important équipement médical de prise en charge de la crise cardiaque ainsi que d’autres pathologies relevant de spécialités voisines de la cardiologie. Reste à savoir si ce nouveau nom va prendre le dessus sur Hoggy ou encore CTO qui reste l’appellation la plus utilisée par les usagers de cet hôpital qui accueille presque tous les accidentés de la route.
Mairie de Saint Louis
Le Conseil municipal a décidé de rebaptiser la rue Duret, située au Sud de l’île de Saint-Louis, du nom de Jacques Diouf, ancien Directeur Général de la Fao et illustre fils de Saint-Louis, décédé récemment. Soucieux d’honorer la mémoire de ce haut fonctionnaire international, les conseillers municipaux ont été unanimes à approuver cette décision.
Macky Sall a quitté Oslo pour Sotchi
Le président de la République a pris l’avion quelques heures après avoir signé le décret qui a limogé le désormais ex-Directeur des Sénégalais de l’Extérieur, Sory Kaba. Le même jour, il a atterri à Oslo, capitale norvégienne. Dans ce petit pays de la Scandinavie, Macky Sall a pris part à une conférence sur la protection des océans. Il a quitté hier la capitale de la Norvège pour la ville de Sotchi, en Russie où il va participer au sommet Russie-Afrique sur invitation du Président Vladimir Poutine. Le Forum traitera des questions relatives à l’actualité internationale dans le but d'échanger sur les questions présentant un intérêt majeur pour la Russie et les pays africains. Après la Russie, Macky Sall se rendra à Paris pour assister à la cérémonie officielle commémorative du 70ème anniversaire de la création de la Maison d’Edition Présence Africaine.
Arrêtés pour avoir jeté des ordures dans le fleuve
Le maire de Saint-Louis va en guerre contre l’anarchie et surtout les ordures ménagères. Très irrité contre deux individus filmés en train de jeter des ordures ménagères et des déchets médicaux dans le fleuve, Mansour Faye a actionné la police. C’est ainsi que les éléments de la police de l’arrondissement de l’île ont exploité la vidéo qui a fait exploser la toile avant de mettre la main sur les mis en cause. Ces derniers ont été déférés hier avant de bénéficier d’un retour de parquet. Ils seront à nouveau présentés aujourd’hui devant le procureur. Car les autorités administratives et municipales souhaitent qu’ils soient punis sévèrement afin que cela serve de leçon aux populations.
Le Sénégal absent du Top-20 du Doing Business 2020
La Banque mondiale va rendre public aujourd’hui le rapport Doing Business 2020 mesurant les règles qui renforcent l'activité des entreprises et celles qui la contraignent. En effet, le Sénégal qui avait fait des progrès les années passées, ne figure pas toutefois, sur la liste du Top 20 de l’édition 2019. Pourtant on y retrouve plusieurs pays africains. Cependant, on note un nombre record de 314 réformes réglementaires entre le 2 juin 2017 et le 1er mai 2018. Dans le monde, 128 économies ont introduit des améliorations réglementaires substantielles facilitant la conduite des affaires dans tous les domaines évalués par Doing Business. Les économies qui ont le plus progressé dans Doing Business 2019 sont l’Afghanistan, Djibouti, la Chine, l’Azerbaïdjan, l’Inde, le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire, la Turquie et le Rwanda. Un tiers de toutes les réformes de la réglementation des entreprises enregistrées par Doing Business 2019 ont eu lieu dans les économies de l'Afrique subsaharienne.
Charles Foster
L’humoriste et comédien Charles Foster lance un appel aux anciens retraités du Théâtre National Daniel Sorano de venir à la rescousse de ce patrimoine culturel. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux lue par L’AS, l’artiste semble être triste de l’état actuel de ce temple de la culture. Ainsi, il a invité ses camarades acteurs culturels à s’unir pour redonner à cette mythique salle son lustre d’antan. Il a ainsi cité les noms d’artistes comme Jean Pierre Leurs, Celia Gonzales, Daniel Lopy, Daouda Mbaye, Alpha Omar Wane, Francois Diène, Samba Wane, Socé Diallo, Awa Sène Sarr, Joséphine Zambo, Mor Ba, Buur Guéwel, Ousmane Cissé, Khar Mame Madiaga, Kine Lam etc. Charles Foster pense qu’il faudrait organiser une campagne de pétition et une journée Set Setal pour préserver ce patrimoine d’envergure pour les futures générations.
Rarement abordé dans les cénacles du pouvoir en France, le sujet du Franc CFA est omniprésent sur les réseaux sociaux. Il a fait l’objet d’un débat le 14 octobre organisé par l’Association Science Po Afrique avec le soutien du Conseil présidentiel pour l’Afrique.
Pourquoi la France a-t-elle encore son mot à dire sur la politique monétaire de la zone CFA ? Pourquoi les billets sont-ils imprimés en Auvergne ? Et qu’advient-il des dépôts effectués par les banques centrales africaines vers la Banque de France ? Ces questions nourrissent une polémique largement relayée dans les réseaux sociaux et bêtement balayée sous le tapis à Paris. Une fois n’est pas coutume, le 14 octobre dernier, à Science Po, le débat était ouvert, introduit par Wilfrid Lauriano Do Rego, le coordonnateur du Conseil Présidentiel pour l'Afrique (CPA) crée en 2017 par Emmanuel Macron. L’entrepreneuse camerounaise Rebecca Enonchong, monte sur ses grands chevaux, soutenue par une salle pleine à craquer. A sa droite, un ancien ministre togolais, l’économiste Kako Nubukpo, auteur du récent L’Urgence africaine est un illustre opposant au Franc CFA. A sa gauche, Lionel Zinsou, ancien banquier chez Rothschild qui fut Premier ministre du Bénin en 2015 joue le défenseur de la principale monnaie unique africaine — 15 pays.
"Mais comment se justifie l’idée de déposer nos réserves à la Banque de France ? Pour moi, c’est indécent !", lance Rebecca Enonchong. Qu’un ministre français —Bruno Le Maire— se dise « ouvert à des pistes de réformes » la met en colère. « Etre ouvert, ce n’est pas de la condescendance, répond Zinsou, c’est une façon de dire : « faites les réformes que vous voulez, on ne fera pas obstacle », la France et les pays de la zone CFA doivent se parler, c’est dans les traités. Maintenant, il faudrait que le patron du FMI soit africain plutôt qu’européen car c’est surtout en Afrique qu’il travaille ! »
Justement, un ancien Directeur du FMI s’est récemment exprimé sur le sujet. Dans une note de 30 pages, Dominique Strauss-Kahn aujourd’hui consultant livre sa vision de CFA. Une chose est sûre : « il faut dégager la relation franco-africaine des derniers traits du colonialisme ». Changer de nom au plus vite est une évidence, que les billets ne soient plus imprimés en France et les dépôts effectués ailleurs qu’à Paris ne pose pas de problème particulier, dès lors que les dirigeants de la zone CFA en font la demande. « Aujourd’hui, explique l’ancien directeur du FMI, la France assume seule un risque financier non rémunéré, pour lequel l’opinion africaine ne lui accorde guère de crédit et dont le bénéfice commercial est partagé avec toute la zone euro ! »
Car les fameux dépôts à la Banque de France ne sont d’aucune utilité pour les finances publiques de l’hexagone : "ce sont des écritures libellées en Francs et non en Euro". Le plus logique serait donc que la Banque centrale européenne (BCE) se substitue à la Banque de France, au moins provisoirement, et que Bruxelles se saisisse du dossier. « C’est ce qui aurait dû être fait au moment du passage à l’Euro », admet DSK. Mais la vraie question n’est pas là. « Une réforme de symboles constituerait une terrible occasion manquée au regard des défis qui attendent la zone», conclut l’ancien patron du FMI. L’économiste Kako Nubukpo fait justement remarquer que la part des échanges intracommunautaires dans la zone franc est très faible : de 11 à 15%, dit-il, alors que dans la zone Euro elle est de 60%.
« La présence du Franc CFA n’a pas engendré de stimulation échanges.» Il faudrait donc redéfinir la zone et désigner une nouvelle banque centrale qui jouerait le rôle de garant. « Ces questions ont déjà été abordées dans un premier projet de réforme en 1984 », rappelle Kako Nubukpo qui pointe « la responsabilité des dirigeants d’Afrique ». Car, pour diverses raisons, tous ne sont pas favorables à une réforme. Le sujet est si politisé que certains chefs d’Etats ne veulent pas y toucher au prétexte que cela donnerait du crédit à leurs adversaires. Une mauvaise posture pour une mauvaise raison. D’autres en Afrique de l’Ouest craignent la puissance écrasante du Nigéria qui, en jouant le rôle de garant, engendrerait « une sorte de servitude », nous explique Kako Nubukpo, moins hostile au CFA qu’il y a trois ans lorsqu’il publiait « Sortir de l’Afrique de la servitude monétaire : A qui profite le Franc CFA ? ». DSK plaide de son côté pour l’intégration du Ghana, un pays enclavé dans la zone francophone. D’autres questions se posent et à ce rythme, craint Rebecca Enonchong, le débat pourrait encore durer des décennies. C’est tout l’objet de ce débat destiné aussi à prendre la température d’un dossier qui fait flamber les réseaux sociaux, mais roupille dans les tiroirs des administrations. Un sujet qui appelle à une réforme rapide sans quoi il donnera encore du crédit à ceux qui accusent la France de faire perdurer ce qu’ils présentent volontiers comme « un outil de domination ».
"NOUS AVONS L'AMBITION D'UN NETFLIX, MAIS AVEC DES CONTENUS ESSENTIELLEMENT AFRICAINS"
Pour la bascule audiovisuelle de l'analogique au numérique, le Sénégal a fait preuve d'originalité. C'est un opérateur local, Excaf Telecom, qui est à la manœuvre. Son président Sidy Diagne en livre les secrets
Le Point Afrique |
Malick Diawara |
Publication 23/10/2019
Pour la télévision numérique terrestre (TNT) sénégalaise, tout s'est noué en août 2014, quand, à la différence de nombreux États africains qui ont choisi pour la transition de l'analogique au numérique un opérateur étranger, le gouvernement a adopté une approche totalement différente. À la suite d'un appel d'offres international, le choix s'est porté sur le groupe Excaf Telecom, une entité dépendant du groupe Excaf, créé en 1972 par Ben Bass Diagne et aujourd'hui dirigé par son fils Sidy Diagne. Pour en mesurer l'importance, il y a lieu de savoir qu'Excaf est une sorte de mastodonte local dans le domaine des médias. Avec près de 600 collaborateurs, le groupe fait tourner 2 chaînes de télévision qui lui sont propres, 14 stations de radio disséminées à travers le pays, dont 4 à Dakar. Last but not least, il dispose d'un bouquet TNT payant par lequel il propose 80 chaînes locales et thématiques, 15 chaînes nationales gratuites contre un abonnement mensuel de 5 000 francs CFA (près de 7,6 euros). Élément important : Excaf Telecom entend jouer la carte locale à fond. Aussi, dans la logique d'une plus grande présence de contenus locaux, il s'est impliqué, en collaboration avec d'autres structures de télécommunications, en l'occurrence Okay TV et Wassa, dans la diffusion du « combat royal » qui a opposé, le 28 juillet dernier, pour la conquête du titre de « roi des arènes », Modou Lô et Eumeu Sène. Il s'est agi d'un combat de lutte qui soit dit en passant est le sport national au Sénégal, loin devant le football.
Ce « combat royal » a tenu en haleine tout le pays les mois qui ont précédé le choc entre ces deux grands champions. Mais, au-delà de la dimension sportive, il symbolise assez bien la volonté à la fois d'une plus grande proximité avec le public du Sénégal profond mais aussi d'une plus grande démocratisation de l'espace audiovisuel avec un souci d'installer des infrastructures très avancées technologiquement autant en ville que dans les zones rurales. La dimension culturelle du « combat royal » le justifie d'ailleurs entièrement. Et les images qui suivent son déroulé en sont une illustration des plus convaincantes. Pour la petite histoire, c'est Modou Lô qui est devenu « roi des arènes » à l'issue d'un combat qui s'est terminé par un K.-O. subi par Eumeu Sène. De quoi relancer le débat sur la violence supposée de la lutte sénégalaise « avec frappe », dont le philosophe Souleymane Bachir Diagne a rappelé qu'il avait été popularisé dans les années 1920 par un Français du nom de Maurice Jacquin. À en croire Dominique Chevé, cité dans Jeune Afrique.com par notre consœur Marième Soumaré, « la lutte avec frappe » avait déjà été pratiquée au Sénégal, notamment dans le royaume du Cayor, à localiser aujourd'hui autour de la région de Thiès.
Au-delà du contenu local dont ce combat est un aperçu, plusieurs éléments entrent en ligne de compte dans le basculement de l'analogique au numérique. Sidy Diagne nous les a livrés en se confiant au Point Afrique.
Le Point Afrique : En quoi aujourd'hui la mise en place de la TNT est-elle cruciale pour un pays comme le Sénégal ?
Sidy Diagne : C'est d'abord un engagement fort de l'État au niveau international pour libérer les fréquences destinées à la diffusion analogique et permettre aux opérateurs de télécommunications d'accéder à l'Internet à haut débit. L'autre aspect est de permettre à tous les acteurs de l'audiovisuel d'étudier la plénitude des services, des moyens et toute l'interactivité nécessaire aujourd'hui pour satisfaire les usagers. À un certain moment, les éditeurs avaient besoin de leviers de croissance. Passer au numérique va y aider. Pour Excaf, l'enjeu est de montrer que nous disposons d'une bonne expertise locale en la matière, ce qui va bien sûr participer à assurer la pérennité de la société.
L'enjeu technique est évident. Qu'en est-il des autres aspects ?
Au-delà de l'enjeu technique, la TNT va véritablement impacter le Sénégal dans la manière de regarder la télévision et de voir l'audiovisuel. Aujourd'hui, le numérique va placer l'usager au centre de toutes les préoccupations, au cœur des actions des producteurs, des éditeurs, avec tous les supports qui seront mis en place. L'usager, à travers tous les services que lui offre cette transition numérique, va pouvoir décider de ce qu'il va regarder, de ce qu'il va faire. Il y a une interactivité qui va être créée qui va lui permettre de donner son avis sur les contenus.
Les téléspectateurs, les usagers vont-ils donc pouvoir vivre la télévision ou le produit digital d'une autre façon ?
Oui, certainement. Bien plus que cela, ils seront les arbitres de tout ce qui peut être créé pour eux. Ça passera par la qualité des contenus et des productions. Car on s'est rendu compte que les abonnés-clients sont de plus en plus exigeants. Et c'est de bonne guerre. Dans la mesure où ce sont eux qui décident, ils doivent avoir en retour les services qu'ils méritent.
Comment le public envisage-t-il d'utiliser votre offre ? En quoi celle-ci se distingue-t-elle des autres offres, d'ailleurs ?
Il est très difficile dans un pays comme le Sénégal, où les moyens sont très réduits, d'imposer à des ménages de devoir dépenser pour des équipements alors que certains des services proposés lui étaient accessibles pour un coût moindre et parfois gratuitement. Cela dit, ils se rendent compte progressivement que les possibilités désormais offertes sont extraordinaires. Il faut savoir que, dans certaines régions, les populations n'avaient accès qu'à une seule chaîne, la chaîne nationale, la RTS, là où maintenant elles ont le choix. Cela crée un engouement qui me semble s'amplifier. Je suis convaincu que, quand le basculement aura été effectué, la population sera entièrement satisfaite.
Mettons-nous au niveau du client. Combien paie-t-il ? Qu'est-ce que vous lui donnez ?
Aujourd'hui, il faut savoir que le numérique est une nouvelle technologie. Conséquence : les équipements antérieurs ne sont pas forcément adaptés. Pour la TNT, le coût d'accès s'élève à 25 000 francs CFA répartis comme suit : il faut un décodeur, une antenne adéquate et un câble adapté. Le décodeur coûte 10 000 francs CFA, la carte revient à 5 000 francs CFA. À cet équipement, il faut ajouter une antenne de qualité, qui coûte entre 8 000 et 12 000 francs CFA. Ce que nous avons fait, c'est que nous avons, au démarrage, adossé deux mois d'abonnement. Cela permet aux usagers de connaître dès le premier contact toutes les options et tous les usages du décodeur, et en face le risque est limité pour Excaf qui cède le décodeur.
À côté de cette partie technique, il y a la question des contenus. Qu'est-ce que vous proposez aux populations ?
Premièrement, il y a 17 chaînes nationales pour lesquelles nous n'avons aucune maîtrise, ni du contenu ni de la politique de développement. Ensuite, pour ce qui est du bouquet payant, nous nous préparons à proposer un contenu de qualité dont l'une des particularités est d'être interactif. Nous y avons intérêt, car le modèle économique du Sénégal est basé sur un investissement à 100 % interne chez Excaf et le retour sur investissement se fait sur la collecte des abonnements. Nous avons le devoir et nous avons pris l'engagement de proposer des contenus de qualité parce que c'est sur le nombre d'abonnés fidèles que nous pourrons couvrir nos engagements financiers.
Je suis confiant, car nous avons l'expérience avec les antennes RMF-TV5 Monde. Nous avons suffisamment d'expérience pour comprendre les attentes de nos concitoyens et nous nous préparons à lancer des chaînes de qualité. Et également à proposer des événements qui sont suffisamment attrayants et populaires pour engager des abonnements autour de cette offre.
Vous avez parlé d'engagements financiers. Combien a été mis, combien va être mis dans la corbeille pour qu'au bout tout le monde puisse accéder à votre service ?
Le budget total du projet a été évalué à 39 milliards de francs CFA au départ. Aujourd'hui, dans la dernière ligne droite, nous avons déjà engagé 27 milliards d'investissements. Je pense qu'au-delà de juin 2020 l'ensemble des engagements du groupe par rapport à l'infrastructure TNT nationale de dernière génération fonctionnera très bien. Pour ce qui est de notre calendrier, on va commencer par Thiès, Diourbel et Dakar dans la première phase qui durera jusqu'à la fin décembre. Pour le reste du territoire, on prévoit de tout boucler d'ici à juin 2020.
Et donc le basculement définitif aura lieu quand ?
Le basculement des 14 régions du Sénégal aura lieu au plus tard à la fin du mois de juin 2020.
Vous avez parlé de produits de qualité. Il y a ces 17 chaînes que vous ne maîtrisez pas et il y a aussi le reste. Comment allez-vous vous y prendre ?
Nous avons des articles payants composés d'à peu près 65 chaînes, dont les trois quarts sont des chaînes internationales. À côté de ça, nous voulons aussi créer des chaînes locales et c'est en cela que nous voulons apporter notre pierre à l'édifice, concourir à améliorer les productions et les contenus proposés à nos concitoyens. Pour ce faire, nous envisageons d'investir dans tout ce qui est production de séries, de pièces de théâtre, de documentaires pour que le décodeur puisse avoir un plus par rapport à tout ce qui est proposé sur le marché. Cette différenciation nous permettra de fidéliser les clients autour du projet TNT.
L'une des idées-clés, c'est que les populations soient parties prenantes à ce projet pour que le développement soit inclusif. Qu'est-ce que vous envisagez justement pour que cette inclusivité soit une inclusivité économique, culturelle et sociétale ?
Il faudrait que l'ensemble des forces soit réuni pour faire comprendre que cette transition est un palier important dans le développement du Sénégal. Aujourd'hui, la TNT connaît de nombreux développements qui permettront de mettre en avant d'autres secteurs. Nous avons la chance que toutes les populations adhèrent au projet. Il y a un patriotisme qui est de plus en plus fort au Sénégal et tous ces leviers nous confortent dans l'idée que nous pourrons en tirer des revenus énormes au bénéfice de ces populations elles-mêmes.
Netflix a racheté les droits du film sénégalais Atlantique, qui a obtenu le grand prix au Festival de Cannes. Quel est le positionnement que vous envisagez dans votre démarche ? Est-ce que, dans votre offre, vous avez une approche qui va dans ce sens ?
Cela prouve que les productions sénégalaises sont de qualité. La TNT peut participer à optimiser et offrir une autre visibilité à toutes ces productions. Nous avons mis en place une plateforme OTT (Over The Top) qui s'appelle Wassa. Il s'agit d'une application qui permet de regrouper l'ensemble des productions sénégalaises avec une ambition sous-régionale. Elle permettra aussi à tout ce contenu d'avoir une visibilité mondiale et nous avons l'ambition d'un Netflix, mais avec des contenus essentiellement africains. Donc c'est de bon augure. Nous avons l'ambition d'investir et de produire des contenus de ce genre pour montrer que l'Afrique a de réelles ambitions dans le domaine de l'audiovisuel.
Le marché de la TNT, sur lequel votre société est bien positionnée, s'inscrit dans un environnement global, celui de la télévision au Sénégal avec plusieurs antennes. Comment Excaf se situe-t-elle du point de vue de la valeur notamment quant aux chaînes non sénégalaises ?
Excaf a été créé en 1972. Nous fêtons nos 47 ans cette année et nous comptons à peu près 525 employés. Nous avons toujours veillé à ce que les principales préoccupations des Sénégalais puissent être mises en avant dans nos politiques. Nous avons participé à tous les grands rendez-vous audiovisuels qu'a connus le pays. C'est nous qui avons introduit la plupart des chaînes que l'on voit ici aujourd'hui. Nous avons la chance d'avoir la confiance de l'État pour mener le Sénégal au rendez-vous de la transition numérique.
Concernant la concurrence, même cet avantage d'être présent depuis longtemps ne garantit pas un succès. Nous voulons rester à l'écoute des attentes des Sénégalais et produire des contenus de qualité. Nous savons qu'ils sont friands de football, de sports comme la lutte, de séries, de contenus. On sent cependant qu'il y a un certain revirement. Avant, c'étaient les séries brésiliennes, hindoues, nigérianes qui avaient leur préférence. Maintenant, ils se concentrent essentiellement sur des productions sénégalaises et nous nous attelons à leur en donner un nouveau visage dans des conditions optimales en termes de qualité de son et d'image.
Qu'en est-il de l'environnement juridique et des droits audiovisuels ?
Le problème du Sénégal est partagé par tous les pays en Afrique. L'espace Cedeao est assez ouvert, mais la technologie avance plus vite que nos lois. Au Sénégal, nous avons des lois et des règlements qui sont assez clairs. Nous devons parfois les faire comprendre avec un peu plus d'autorité. Il faut dire que tous les acteurs ne sont pas au même niveau, encore moins dans le même esprit que ces règlements. Cela dit, nous ne désespérons pas qu'un jour nos règlements soient entendus.
Il y a la rencontre avec le client. Il y a le potentiel du marché. Quel est aujourd'hui le potentiel du marché de la TNT au Sénégal ?
Il y a quand même un million deux cent mille foyers au Sénégal. C'est un marché qui est extrêmement important aussi bien pour les producteurs que pour les éditeurs, car, à travers la télévision numérique, ils pourront monétiser certains contenus qui seront autant de sources de revenus pour les éditeurs mais également pour Excaf. Pour ce faire, nous travaillons avec les éditeurs qui sont intéressés, auxquels nous proposons des contenus pour les aider à atteindre une certaine rentabilité.
Vous avez été partie prenante de l'événement autour du « combat royal » remporté par Modou Xaragne Lô le 28 juillet dernier. Pouvez-vous nous expliquer un peu ce qui s'est passé et en quoi l'opération était innovante ?
Nous avons eu la chance de travailler avec un promoteur sénégalais, Moustapha Diop, qui a réussi à décrocher l'organisation du combat. Très rapidement s'est posée la question de la rentabilité. En effet, même si la lutte est un sport aimé par tous les Sénégalais et un sport national, elle rencontre d'énormes problèmes de financement. Sans compter que, face à la violence inhérente à ce sport, certains sponsors ne veulent plus y associer leur image. Nous lui avons donc proposé d'utiliser la TNT pour avoir des revenus supplémentaires. Pendant longtemps, la lutte a été gratuite pour les téléspectateurs parce que les sponsors venaient en masse et dépensaient beaucoup d'argent pour avoir une certaine visibilité. Ces revenus se sont raréfiés et les promoteurs ont du mal à atteindre l'équilibre à la fin de l'événement. La TNT offre un support très sécurisé puisque les décodeurs permettent de crypter ces contenus et de pouvoir générer une qualité de services qui était inconnue ou pas aboutie au Sénégal. Avec le pay-per-view, service payant à la demande permettant de rendre accessibles les retransmissions télévisuelles d'un événement à l'unité, nous avons relevé le défi. Cela a été une belle réussite et a permis de montrer que le sport de haut niveau demande beaucoup de moyens et d'organisation. Tout le monde doit participer à pérenniser la lutte, cette discipline que nous aimons tous. Et cela passe par le pay-per-view. Tout le monde n'a peut-être pas les moyens d'y consacrer des sommes énormes, mais un minimum suffit pour que celui qui est chargé d'organiser de tels événements puisse garder un équilibre.
Sur quels supports peut-on trouver l'application Wassa ?
Comment les organismes financiers installés au Sénégal vous suivent-ils ?
C'est un point extrêmement important car, malheureusement, certaines banques n'ont pas respecté ni tenu leurs promesses. Cela nous a mis dans une situation difficile parce que nous étions au début du projet. Nous avons eu la chance d'être suivis par la Banque islamique du Sénégal, non pas parce que nous avions un historique avec elle mais parce que son directeur général gérait notre compte dans une autre banque. Tous les autres investissements ont été faits sur fonds propres ou sur crédit fournisseur. Nous voulons remercier toutes ces personnes qui nous ont fait confiance et qui voient aujourd'hui qu'il y a un résultat positif car Excaf a tenu bon.