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18 juillet 2025
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LE 20H DE LA RTS MARDI 22 OCTOBRE 2019AVEC CHEIKH TRAORE
Changement climatiques : le président sall a la rencontre d’Oslo – Assemble national : les commissions passent a 14 – Ballon d’or : Koulibaly premier défenseur sénégalais nomine.
Changement climatiques : le président sall a la rencontre d’Oslo – Assemble national : les commissions passent a 14 – Ballon d’or : Koulibaly premier défenseur sénégalais nomine.
LES CONDUCTEURS DE FORAGES DÉCIDÉS À CONTRIBUER À ’’UNE RÉFORME INCLUSIVE’’
Les membres de la Fédération nationale de conducteurs et gérants de forages du Sénégal a entamé une réflexion devant aboutir à un mémorandum portant les voies et moyens d’arriver à une réforme ’’inclusive et réussie’’ du secteur de l’hydraulique rurale
Les membres de la Fédération nationale de conducteurs et gérants de forages du Sénégal a entamé une réflexion devant aboutir à un mémorandum portant les voies et moyens d’arriver à une réforme ’’inclusive et réussie’’ du secteur de l’hydraulique rurale.
Pour ce faire, les membres de cette structure sont en conclave depuis lundi à Louga pour dégager ’’des pistes de réflexion’’ pour la réforme du sous-secteur de l’hydraulique rurale soit "inclusive et réussie".
"En tant qu’acteurs principaux, nous avons jugé utile de donner notre appréciation, de donner un canevas et des pistes de réflexion pour que la réforme soit inclusive et réussie", a déclaré mardi à des journalistes Cheikh Wagne, président de la Fédération nationale des conducteurs et gérants de forages du Sénégal.
L’Etat du Sénégal a entamé en 2015, une réforme du sous-secteur de l’hydraulique rurale aux termes de laquelle l’approvisionnement en eau, jusque-là géré par les Usagers des forages ruraux (ASUFOR), sera assuré par le secteur privé.
Dans ce cadre, le président de la République Macky Sall avait exhorté son gouvernement, lors du conseil des ministres du 02 octobre dernier, d’évaluer "de manière exhaustive le processus de réforme de l’hydraulique rurale".
Il a de même instruit le gouvernement de suspendre le processus de sélection des délégations zonales de service public de l’eau, le temps d’évaluer la réforme.
"Depuis deux jours, nous sommes à Louga et nous avons longuement réfléchi. Et notre réflexion va aboutir à la mise en place d’un mémorandum, lequel donnera les pistes et les voies qui pourront sortir l’Etat de ce gouffre au grand bénéfice des populations et des travailleurs", a dit M. Wagne.
Selon M. Wagne, les principaux acteurs du secteur ne sont pas associés par la réforme du secteur de l’hydraulique rurale actuellement conduite par l’Etat.
"A l’entame de la réforme, nous sommes allés vers l’Etat à travers la direction de l’Office des forages ruraux (OFOR) et le ministère concerné pour leur apporter notre contribution pour la réussite du projet, mais on n’avait pas pris en compte nos suggestions", a-t-il souligné.
"Aujourd’hui, nous constatons que la réforme a été un échec pour nous et pour les populations", a déclaré le président de la Fédération nationale des gérants et conducteurs de forages du Sénégal.
Pour M. Wagne, "il n’est pas question" de laisser la réforme se conduire de cette manière au risque de voir des emplois supprimés.
"Plusieurs personnes ont perdu leurs emplois. Nous avons connu des retards de paiement de salaires. Les travailleurs restent plusieurs mois sans percevoir leur dû. Il y a des difficultés d’approvisionnement en gasoil et en électricité", a-t-il indiqué.
Il y a "beaucoup de manquements" dans le processus en cours, ce qui fait que la situation d’avant la réforme était selon lui meilleure. "Nous avons des propositions altératives que nous voulons soumettre aux autorités pour l’intérêt de tous", a annoncé M. Wagne.
UNE JEUNE FEMME DE 30 ANS TUÉE
C’est dans la tristesse et la consternation que les populations de Diamaguène Sicap Mbao se sont réveillées, ce mercredi matin, 23 octobre 2019
C’est dans la tristesse et la consternation que les populations de Diamaguène Sicap Mbao se sont réveillées, ce mercredi matin, 23 octobre 2019. Une dame, la trentaine, répondant au nom de Yacine Sané a été tuée. La jeune femme qui se rendait à son lieu de travail a été attaquée par des malfaiteurs. Une agression qui s’est soldée par la mort de la jeune dame.
Un fait tragique qui a provoqué l’ire des populations de Diamaguène. Elles dénoncent l’insécurité grandissante qui prévaut dans leur localité et demandent l’érection d’un poste de commissariat dans la zone. Les agresseurs ont, aussitôt, pris la fuite après leur forfait. Le corps de la victime a été acheminé à l’hôpital de Grand Yoff. Une enquête est ouverte pour mettre la main sur les présumés meurtriers.
LE JET-SETTEUR PAPIS KONARÉ ET SA BANDE RISQUENT 15 ANS DE TRAVAUX FORCÉS
Si le juge de la chambre criminelle de Dakar suit à la lettre le réquisitoire du parquet, le jet-setteur Papis Konaré et ses coaccusés, attraits ce mardi à la barre
Si le juge de la chambre criminelle de Dakar suit à la lettre le réquisitoire du parquet, le jet-setteur Papis Konaré et ses coaccusés, attraits ce mardi à la barre pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis avec effraction et usage de locomotion et complicité desdits chefs vont encore durer en prison.
Le procureur, estimant que les faits qui leur sont reprochés ne souffrent d’aucune contestation, a requis 15 ans de travaux forcés contre eux. Selon les faits de l’espèce relatés par l’Obs, le 5 septembre 2010 Papis Konaré et ses coaccusés avaient décidé de cambrioler la maison de Abou Halil sis à Dakar-Plateau. Pour ce faire, ils ont attendu jusqu’à 13h pour passer à l’action. Ils ont défoncé la porte de l’appartement et y ont dérobé un coffre-fort contenant des bijoux en or et 27 millions de francs CFA. Devant le prétoire, malgré les déclarations de son coaccusé Ibrahima Diagne, reconnaissant les faits, Papis Konaré a battu en brèche les accusations portées contre sa personne. La partie civile a réclamé 50 millions de francs CFA là où les avocats de la défense ont plaidé la clémence. L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 12 novembre prochain.
APPEL AU RESPECT DES OBLIGATIONS ENVERS LES VICTIMES DE HABRÉ
Le gouvernement tchadien n’a toujours pas exécuté une décision de justice de 2015 ordonnant réparation à plus de 7 000 victimes de crimes graves commis durant le régime de l’ancien dictateur tchadien
Le gouvernement tchadien n’a toujours pas exécuté une décision de justice de 2015 ordonnant réparation à plus de 7 000 victimes de crimes graves commis durant le régime de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré, ont déclaré aujourd’hui mercredi, 23 octobre, quatre (4) organisations de défense des droits humains.
La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), qui examine actuellement à Banjul, en Gambie, le bilan du Tchad en matière des droits humains, devrait faire pression auprès du gouvernement tchadien pour qu’il respecte ses obligations envers les victimes de Hissène Habré.
« Cela fait quatre ans et le gouvernement tchadien n’a pas même commencé à exécuter la décision de la Cour », a déclaré Jacqueline Moudeïna, principale avocate des victimes et présidente de l’Association Tchadienne pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Homme (ATPDH). « C’est une insulte faite aux victimes et un affront à l’État de droit. »
Le 25 mars 2015, après trois mois de procès, la Cour d’appel de N’Djaména a condamné 20 agents du régime de Hissène Habré pour assassinats, tortures, séquestrations, et détentions arbitraires, parmi d’autres crimes. La Cour a également accordé aux 7 000 victimes, la somme de 75 milliards de francs CFA (soit environ 140 millions de dollars US) à titre de dommages et intérêts, ordonnant au gouvernement d’en verser la moitié et aux agents condamnés d’en verser l’autre moitié.
Hissène Habré a été reconnu coupable en 2016 de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de torture, et notamment de viol et de violences sexuelles, par un tribunal spécial au Sénégal et condamné à la prison à perpétuité. Une chambre d’appel a confirmé cette condamnation en 2017, a accordé la somme de 82 milliards de francs CFA (soit environ 153 millions de dollar US) aux 7 396 victimes désignées, et a donné mandat à un Fonds de l’Union africaine pour collecter les fonds en recherchant les avoirs de Hissène Habré et en sollicitant des contributions.
Bien que l’Union africaine ait alloué cinq millions de dollars au Fonds fiduciaire pour les indemnisations, le Fonds n’est à ce jour pas opérationnel, 30 mois après le verdict de Dakar. Les organisations ont déclaré que la CADHP devrait également insister pour que l’Union africaine accélère la mise en place du Fonds fiduciaire, afin que les victimes puissent commencer à recevoir des indemnisations.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
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DANS LA TÊTE DE MACKY, LE DILEMME DU TROISIÈME MANDAT!
EXCLUSIF SENEPLUS - On a l'impression que la constitution a été piégée intentionnellement - La déclaration de Sory Kaba est un non discours dans un pays démocratique - Le président n'est plus crédible
Youssouf Ba et Samsidine Diatta |
Publication 23/10/2019
À en croire Serigne Saliou Guèye, la question d'un troisième mandat trotte dans la tête de Macky Sall qui se demande s'il faut y aller ou non. Il en veut pour preuve, le limogeage de Sory Kaba consécutif aux déclarations ambigues de certaines personnalités de la mouvance présidentielle. Toutefois, l'éditorialiste de SenePlus, estime que le président ne devrait pas franchir le rubicon, eut égard à ses nombreuses professions de foi sur la question à l'entame de sa présidence.
Serigne Saliou Guèye a également commenté la première sortie de Khalifa Sall et le limogeage des fonctionnaires du ministère de la Justice après leurs interventions dans l'affaire Karim Wade à Genève.
Voir la vidéo.
SORY KABA A ORCHESTRÉ SON DÉPART
La sortie du désormais ex-secrétaire d'État chargé des sénégalais de l'extérieur sur le troisième mandat, sujet que le président avait demandé de ne plus évoquer, "pour ne pas se laisser distraire", ressemble aujourd’hui très fortement à un piège
Peu désireux de se retrouver dans une ambassade comme le lui souhaitait Macky Sall, Sory Kaba a orchestré les conditions de son limogeage, afin de se faire passer pour un martyr, faute de pouvoir en retarder l’échéance. Et le piège tendu à Macky a fonctionné au-delà de ses attentes.
Et au final, Sory Kaba a fini par piéger Macky Sall. Et d’un départ qui était acté depuis un certain moment, il a réussi à faire un «limogeage pour crime de lèse troisième mandat présidentiel». Bêtise ou calcul politique bien réfléchi ? Seul l’avenir pourra nous le dire. Mais une chose est certaine, le ci-devant Directeur général des Sénégalais de l’extérieur a joué gros.
M. Kaba se sentait gêné aux entournures depuis la nomination de Moïse Sarr au secrétariat d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur. Au ministère, tout le monde savait que les deux hommes se marchaient littéralement sur les pieds, chacun voulant préserver son territoire de souveraineté. Et le ministre Amadou Ba se refusait à trancher en faveur de l’un ou de l’autre. De toutes les manières, cela avait toujours été le cas avec les différents secrétaires d’Etat chargés des Sénégalais de l’extérieur, comme Souleymane Jules Diop, Seynabou Gaye Touré, ou même avec le ministre Mankeur Ndiaye, en son temps. C’est dire que, ayant trop longtemps occupé le poste, Sory Kaba prenait ce service comme son pré carré.
Est-ce l’une des raisons qui avaient poussé Amadou Ba à opérer des changements ? En tout cas, il avait initié un projet de réforme du ministère des Affaires étrangères et des départements qui en dépendent. Dans cet ordre d’idée, il était déjà acquis que la Direction générale des Sénégalais de l’extérieur allait être ravalée au rang de simple direction. Ce qui entraînait de fait, le départ de l’actuel titulaire du poste, parce qu’il ne devait pas être lui, rétrogradé.
Le ministre des Affaires étrangères en avait fait part au chef de l’Etat qui avait donné son accord, mais avait tenu à demander que «l’on trouve un point de chute convenable» à M. Kaba. Dans l’attente de la représentation diplomatique qui devait lui échoir, Sory Kaba avait été convoqué, comme tous les chefs des services des Affaires étrangères, à la réunion de coordination qui devait se tenir le mardi 15 octobre dernier, et où devait être discuté ce projet de réforme. Il n’y a pas déféré. De même, il savait que son remplaçant désigné était déjà à Dakar, et s’apprêtait à prendre fonction.
L’attitude de défiance de Sory Kaba avait du mal à prospérer, parce que bien d’éléments se dressaient en sa défaveur. Ses relations avec les services de la Commission européenne étaient si exécrables que ces derniers ne souhaitaient plus continuer à collaborer avec lui. Les services de la coopération espagnole avaient suspendu leur appui, n’ayant plus confiance en lui. Par ailleurs, au ministère des Affaires étrangères, circulait un rapport l’incriminant sur des numéraires reçus de manière indue de la part de la diplomatie turque.
De même, au ministère, on n’avait pas apprécié qu’il mette en place, au sein de sa direction, une Cellule spéciale de passation des marchés, et il lui avait été demandé d’en suspendre les activités et de bloquer tous les marchés passés par ce biais.
Quand on additionne ces éléments au fait que Sory Kaba s’est présenté à l’émission de la Rfm sans en informer sa hiérarchie et son administration, même par courtoisie, et qu’au cours de l’émission, il se soit permis de se prononcer sur des questions comme le rétablissement du visa pour les étrangers, en prenant une position différente de celle de son supérieur hiérarchique qui est opposé à Aly Ngouille Ndiaye sur cette question, on se dit que le personnage était dans une position de défiance. Donc, sa sortie sur le troisième mandat de Macky Sall, un sujet sur lequel le président de son parti et président de la République avait demandé à ses partisans de ne plus se prononcer, «pour ne pas se laisser distraire dans leur travail», ressemble aujourd’hui, très fortement, à un piège. Comme si le personnage savait que cela allait précipiter sa chute, et lui permettre ainsi de se présenter en «martyr de la transparence»».
Et malheureusement pour la communication gouvernementale, on pourra dire qu’il a bien réussi son coup, même si cela le grille pour longtemps dans le «Macky» de l’Etat.
LE BOTSWANA VOTE POUR LES ELECTIONS LES PLUS DISPUTEES DE SON HISTOIRE
Les électeurs du Botswana se rendent aux urnes, mercredi, pour des élections générales sur fond de vives tensions entre l'ancien président Ian Khama et son successeur Mokgweetsi Masisi, issus du même parti, au pouvoir depuis plus de 50 ans
Les électeurs du Botswana se rendent aux urnes, mercredi, pour des élections générales sur fond de vives tensions entre l'ancien président Ian Khama et son successeur Mokgweetsi Masisi, issus du même parti, au pouvoir depuis plus de 50 ans.
Les urnes sont ouvertes depuis 6h30 (4h30, heure française). Les Botswanais sont appelés à voter, mercredi 23 octobre, pour des élections générales très disputées mettant en péril le règne sans partage du parti au pouvoir depuis l'indépendance en 1966.
"Nous voulons tous une chance de donner notre avis", déclare Chops Maswikiti, un banquier de 37 ans. Déterminé, il est venu dès l'aube déposer son bulletin dans l'urne à l'école Tlogatloga, à Gaborone, la capitale botswanaise.
Jusqu’ici encensé pour ses pratiques démocratiques et sa stabilité exemplaires, ce vaste pays d'Afrique australe, riche en diamants et en éléphants sauvages, est agité par une guerre fratricide entre son actuel chef de l'État, Mokgweetsi Masisi, et son prédécesseur, Ian Khama.
Combat de chefs
Comme le veut la Constitution, Ian Khama a cédé il y a dix-huit mois les rênes du Botswana à son vice-président, Mokgweetsi Masisi, issu du même Parti démocratique du Botswana (BDP). Mais depuis, le torchon brûle entre les deux hommes.
En mai dernier, Ian Khama a même claqué la porte du BDP, accusant Mokgweetsi Masisi de dérive autoritaire. "J'ai constaté une menace pour notre démocratie (...) nous avons des dirigeants devenus ivres de pouvoir", a expliqué à l’AFP l'ex-chef de l'État.
Inédite, cette fronde a pour effet de fragiliser la position électorale dominante du BDP, qui avait réalisé le plus mauvais score de son histoire aux élections générales de 2014 en tombant sous la barre symbolique des 50 % des suffrages.
Profitant de la crise, la Coalition pour un changement démocratique (UDC), le principal parti d’opposition, espère se démarquer et récolter le plus de voix possibles. "L'élection s'annonce très serrée", affirme l’analyste Peter Fabricius, de l’institut sud-africain pour les études de sécurité (ISS). "Son sort peut basculer dans un sens comme dans l'autre."
"De la même veine que ce que fait Trump"
Fils du cofondateur du BDP et premier président du pays Seretse Khama, l'ex-chef de l'État a gardé de puissants alliés au sein du parti et une influence incontestable dans le pays. Il reproche à son successeur d'avoir tourné le dos à son héritage, notamment en levant l'interdiction de la chasse aux éléphants. "Il a voulu effacer tout ce que nous avons mis en place", a déploré Ian Khama. "Notre démocratie est menacée par un tsunami de la même veine que ce que fait (Donald) Trump dans son pays."
Face aux critiques et aux accusations, Mokgweetsi Masisi se justifie en expliquant que la politique de son prédécesseur avait nui à l'image du parti au pouvoir, et s'est dit persuadé de l'emporter. "Nous sommes forts mais pas arrogants", a-t-il assuré, mardi, en clôturant sa campagne devant un millier de partisans réunis dans son village natal de Moshupa, situé à l’ouest de la capitale. "J'espère demain une manifestation éclatante de confiance".
Du côté de l’UDC, Duma Boko, le chef du parti, est persuadé que l'heure de l'alternance a sonné. "Je pense que nous allons gagner cette élection", a-t-il pronostiqué.
"L'État de droit s'impose à tous"
Largement nourri par ses diamants, et arborant un produit intérieur brut par habitant de plus de 8 000 dollars, le Botswana est un des pays les plus riches du continent africain. Mais il est aussi un des plus inégalitaires, avec un taux de chômage de 18 %. Contrairement à d'autres pays voisins, l'importance des enjeux ne devrait toutefois pas menacer la stabilité du pays.
Quoi qu’il advienne, Mokgweetsi Masisi a promis de respecter le verdict des urnes. "Si l'inattendu se produit et que nous ne sommes pas vainqueurs, je ferai tranquillement mes bagages et je rentrerai chez moi", a-t-il déclaré mardi. "L'État de droit s'impose à tous au Botswana et j'y suis très attaché".
Le scrutin pour l'élection des 57 députés du Parlement devait se poursuivre jusqu'à 19 h (17 h, heure française). Le futur président du Botswana sera choisi par le parti qui aura obtenu la majorité. Les résultats sont attendus d'ici à la fin de la semaine.
PLUS DE 650 MILLIARDS EN 15 ANS
Le Directeur général de la Coopération et des financements extérieurs et du développement des partenariats au ministère de l’Economie, du plan et de la coopération fait le point des investissements chinois au Sénégal.
Le volume des investissements de la République populaire de Chine au Sénégal s’élève à plus 650 milliards de francs Cfa, selon les services du ministère de l’Economie, du plan et de la coopération. Les grandes réalisations sont notées dans le domaine des infrastructures routières.
Le Directeur général de la Coopération et des financements extérieurs et du développement des partenariats au ministère de l’Economie, du plan et de la coopération fait le point des investissements chinois au Sénégal. D’après El Hadji Ibrahima Mané, le volume cumulé des investissements chinois au Sénégal est estimé à plus de 1 milliard, 160 millions us dollars, soit plus de 650 milliards de francs Cfa. M. Mané indique aussi que les financements accordés par la République populaire de Chine à l’Etat du Sénégal s’élèvent à 1318 milliards de francs Cfa, soit plus de 2,4 milliards US.
«La République populaire de Chine est très présente dans la réalisation des infrastructures surtout routières. Les investissements faits par cette République représentent plus de 2,4 milliards de Us dollars depuis la reprise du partenariat entre le Sénégal et la Chine en 2005», a soutenu M. Mané. Il s’exprimait hier à la Conférence de l’introduction et promotion des projets de coopération et d’investissement sino-sénégalais, au Musée des civilisations noires. Cet édifice fait partie des réalisations chinoises au Sénégal grâce à la coopération entre les deux pays, ainsi que le Grand théâtre qui lui fait face. La rénovation des onze stades régionaux, l’hôpital pour enfants de Diamniadio, l’Arène nationale sont entre autres, des réalisations chinoises au Sénégal. Aussi, le gouvernement compte beaucoup sur la République chinoise pour réaliser d’autres infrastructures prioritaires, notamment les autoroutes Mbour-Fatick-Kaolack, Thiès-Tivaoune ainsi que le second pont de Ziguinchor.
Par ailleurs, Son Excellence Zhang Xun, ambassadeur de la Chine au Sénégal, a invité le pays à la deuxième édition de l’exposition internationale des importations qui se tiendra au mois de novembre prochain à Shanghai. «Ce sont des rencontres très importantes au cours desquelles on signe en général des accords», informe le Directeur général en charge de la Coopération et des financements extérieurs. Lors de la conférence d’hier, la Chine a demandé au Sénégal de présenter sa liste de projets prioritaires. Ce message a été bien accueilli par le Sénégal. «On ne peut pas demander mieux. Les pays comme les nôtres ont besoin de partenaires comme la Chine qui proposent des conditions financières très intéressantes et qui permettent la réalisation», semble applaudir M. Mané. Il indique que le Sénégal va positionner son secteur privé national.
L’idée, explique-t-il, c’est d’avoir notre secteur privé national de plus en plus impliqué dans la réalisation des infrastructures mais également qu’il y ait un transfert de technologie. «Nous avons délivré un message qui dit d’accord venez, nous allons réaliser ensemble cependant avec notre secteur privé national et nous avons visé jusqu’aux Petites et moyennes entreprises», a dit El Hadji Ibrahima Mané.
LA MAIRIE DE RUFISQUE SOUS PERFUSION DE L’ETAT
La mairie de la ville de Rufisque est incapable de se prendre en charge pour son fonctionnement.
La mairie de la ville de Rufisque est incapable de se prendre en charge pour son fonctionnement. Amadou Sène Niang, porte-parole du maire Daouda Niang, en a fait l’annonce mardi en marge du vote du comité administratif 2018. «Nous avons été surpris et outrés de constater avec désolation que l’année 2018 a été particulièrement marquée par un emprunt à court terme (...).
L’Etat a pris le soin sur lui de nous perfuser à hauteur de 2 milliards 35 millions pour qu’on puisse fonctionner en payant les salaires mensuels», a fait savoir Amadou Sène Niang en marge de la rencontre. La suppression de la patente et son remplacement par la Contribution économique locale (Cel) serait la cause de cette mise sous perfusion qu’endure la Ville. Bien que la clé de répartition des fonds issus du Cel ait été arrêtée, Rufisque a reçu bien en deçà de ce qui était prévu. «Rufisque avait au niveau de la Cel 3 milliards 600 millions, mais finalement elle se retrouve avec 728 millions», a décrié M. Niang, énumérant ainsi les conséquences qui en découlent. «Nous n’avons pas pu réaliser les nombreux projets que nous avions promis aux Rufisquois. Vous l’aurez constaté, le pavage des rues est à l’arrêt, le scanner pour l’hôpital Youssou Mbargane Diop de Rufisque n’a pas pu été payé, l’Ecole des beaux-arts n’a pas pu être réalisée, ainsi que les projets de pavage de la voirie urbaine», s’est-il désolé. La mairie avait tablé sur un budget de 4 milliards pour l’année budgétaire 2018. Elle n’a pu collecter, à part les 728 millions issus de la Cel, que 1 milliard 500 millions de francs en guise de patentes venant des industriels. «Pour combler les 4 milliards de francs, l’Etat nous a fait des avances de Trésor qui sont de l’ordre de 2 milliards 235 millions 364 mille 640 francs Cfa», a rajouté M. Niang qui espère cependant des lendemains meilleurs.
«L’Etat nous a promis récemment avec les seize autres collectivités victimes (de la Cel) de faire une rallonge qui nous permettra d’avoir au-delà des 728 millions 1 milliard 300 supplémentaire», a-t-il dit, se disant réconforté par les engagements pris par le Président Macky Sall lors de sa rencontre avec les élus locaux à Diamniadio.