Championne du Sénégal 2019, la Douane va représenter le Sénégal lors de la première édition de la Basketball Africa League (Bal) prévue en 2020. Une nouvelle aventure africaine que les Gabelous sont prêts à découvrir après avoir régné pendant près de quatre ans, sur le basket national.
Le milieu du basket avait toujours déploré l’absence des équipes sénégalaises au niveau africain. Avec la Douane, cette absence prend fin. Les Gabelous, sacrés champions du Sénégal pour la 4e fois de suite, auront en effet l’honneur et le privilège de représenter le pays à la Basketball Africa League (Bal) organisée par la Nba, en collaboration avec la Fiba. Une compétition qui va regrouper 12 équipes, réparties en deux Conférences. Les villes de Dakar (Sénégal), Caire (Egypte), Lagos (Nigeria), Luanda (Angola), Rabat (Maroc) et Monastir ou Tunis (Tunisie) accueilleront les 30 matchs de la première saison de la Basketball Africa League. Le Final Four se déroulera à Kigali (Rwanda).
Une nouvelle aventure que l’équipe de la Douane a hâte de découvrir. «Nous y travaillons depuis le début de l’année avec la Nba, surtout avec le président (Amadou) Gallo Fall. On a travaillé dans la discrétion et je crois que cela concernait également tous les clubs potentiels qui pouvaient passer», a confié Demba Seck, président de la section basket de la Douane, à l’issue de la finale.
Ce dernier de préciser que «l’As Douanes est prête pour participer à cette ligue africaine». Soulignant que c’est un «challenge», M. Seck promet que les responsables du club vont tout mettre en œuvre afin de représenter dignement le basket sénégalais. «Nous allons essayer de bien représenter l’Afrique, de bien représenter le Sénégal», promet Demba Seck, par ailleurs 1er vice-président de la Fédération sénégalaise de basket. Qui magnifie la présence du «président délégué» du club, le Colonel Ahmadou Thioye, lors de la finale face au Duc, dimanche au stadium Marius Ndiaye. «Il était motivé avant le début de la rencontre et nous a dit qu’il veut qu’on gagne pour qu’on puisse prendre part à cette Ligue africaine de basket. C’est pour dire que le Colonel va porter le projet auprès des autorités de l’administration des Douanes pour une participation digne», souligne-t-il.
Sur ce chapitre, le champion national devra se renforcer pour espérer rivaliser avec les autres Nations africaines. «Il faudra effectivement recruter, avoir de grands joueurs. Et cela se fera en fonction de la demande du coach. On va lui demander de nous faire un projet de recrutement», dira Demba Seck.
Quid de l’effectif actuel ? A ce niveau, le président du club précise que «tout se fera autour de ce groupe. Cela fait quatre ans que nous dominons ce basket. Cela veut dire qu’on a un potentiel. Il faudra juste renforcer l’équipe et non éliminer des joueurs. Le Sénégal, c’est un pays de basket qui sera attendu».
Face au défi de l’Afrique, le président de l’As Douanes dit compter sur la famille du basket sénégalais. «Nous ne serons pas seuls. Nous savons que nous aurons l’accompagnement de la Ligue de basket, de la Fédération, du ministère des Sports», dira Demba Seck.
Macky Sall aura épuisé tout son registre de diversion et de contre-feux (dialogue national mort-né, retrouvailles tous azimuts, procès privé des 94 milliards d'escroquerie (que nous attendons avec impatience), reconnaissances internationales décernées par des instances bidons, ...) qu'il ne parviendra jamais à son objectif obsessionnel : faire oublier ses énormes scandales, notamment, Petrotim et le gaz sénégalais.
Derniers développements : Mark Denning, un manager de fonds d'investissement vient d'être poussé à la démission de l'un des plus grands fonds d'investissement du monde (Capital Group), suite aux nouvelles investigations de la BBC. Celles-ci ont révélé que, parallèlement au fonds d'investissement qu'il gérait, il utilisait sa propre compagnie pour faire des investissements personnels dans des compagnies louches telles que Timis Corporation entre autres. Quel lien avec le Sénégal?
Son Trust personnel, Kinrara International était actionnaire de Timis Corporation Ltd et a obtenu 22 millions USD (11 milliards CFA) lorsque Frank Timis a vendu à BP ses droits dans les blocs Ahmeim-Tuortue. Opérations pour lesquelles Aliou Sall est cité (mais protégé par son président de frère) dans ce qui apparaît comme le scandale du millénaire.
Nous apprenons de notre frère Alioune Gueye d'Ohio qu'une autre des compagnies de ce sieur Denning, Hummingbird Resources, créée et gérée par son gendre, détient à travers Cora Gold une licence d'exploration d'or à Madina Foulbe, au Sénégal, pour une superficie de 260 km2.
Ces aventuriers sont des habitués de ces pratiques partout en Afrique, avec certes la complicité de nos gouvernants corrompus jusqu'à la moelle. Toutefois ils ne parviendront jamais à l'emporter face à la détermination de millions de Sénégalais d'ici et de la diaspora, résolument engagés à leur barrer la route.
La nébuleuse autour du pétrole/gaz sénégalais porte bien des noms : Macky Sall, Aliou Sall, Aly Ngouille Ndiaye, Eddie Wong, Frank Timis, Ovidiu Tender, KOSMOS, BP, Denning...
D'où le projet de la candidature au troisième mandat, car ce second et dernier mandat ne suffira pas à effacer les traces de crimes trop gros et nombreux pour être parfaits. Dix mandats même n'y suffiraient !
Pétrole et gaz;
Or, fer et zircon;
Accords de pêche; foncier urbain et rural;
Marchés publics et grands projets, ...
Au fait, où en est le procureur de sa majesté avec l'opération (appel à témoins) blanchiment d'Aliou Sall?
Macky Sall aura épuisé tout son registre de diversion et de contre-feux (dialogue national mort-né, retrouvailles tous azimuts, procès privé des 94 milliards d'escroquerie (que nous attendons avec impatience), reconnaissances internationales décernées par des instances bidons, ...) qu'il ne parviendra jamais à son objectif obsessionnel : faire oublier ses énormes scandales, notamment, Petrotim et le gaz sénégalais.
Derniers développements : Mark Denning, un manager de fonds d'investissement vient d'être poussé à la démission de l'un des plus grands fonds d'investissement du monde (Capital Group), suite aux nouvelles investigations de la BBC. Celles-ci ont révélé que, parallèlement au fonds d'investissement qu'il gérait, il utilisait sa propre compagnie pour faire des investissements personnels dans des compagnies louches telles que Timis Corporation entre autres. Quel lien avec le Sénégal?
Son Trust personnel, Kinrara International était actionnaire de Timis Corporation Ltd et a obtenu 22 millions USD (11 milliards CFA) lorsque Frank Timis a vendu à BP ses droits dans les blocs Ahmeim-Tuortue. Opérations pour lesquelles Aliou Sall est cité (mais protégé par son président de frère) dans ce qui apparaît comme le scandale du millénaire.
Nous apprenons de notre frère Alioune Gueye d'Ohio qu'une autre des compagnies de ce sieur Denning, Hummingbird Resources, créée et gérée par son gendre, détient à travers Cora Gold une licence d'exploration d'or à Madina Foulbe, au Sénégal, pour une superficie de 260 km2.
Ces aventuriers sont des habitués de ces pratiques partout en Afrique, avec certes la complicité de nos gouvernants corrompus jusqu'à la moelle. Toutefois ils ne parviendront jamais à l'emporter face à la détermination de millions de Sénégalais d'ici et de la diaspora, résolument engagés à leur barrer la route.
La nébuleuse autour du pétrole/gaz sénégalais porte bien des noms : Macky Sall, Aliou Sall, Aly Ngouille Ndiaye, Eddie Wong, Frank Timis, Ovidiu Tender, KOSMOS, BP, Denning...
D'où le projet de la candidature au troisième mandat, car ce second et dernier mandat ne suffira pas à effacer les traces de crimes trop gros et nombreux pour être parfaits. Dix mandats même n'y suffiraient !
Pétrole et gaz;
Or, fer et zircon;
Accords de pêche; foncier urbain et rural;
Marchés publics et grands projets, ...
Au fait, où en est le procureur de sa majesté avec l'opération (appel à témoins) blanchiment d'Aliou Sall?
Macky Sall aura épuisé tout son registre de diversion et de contre-feux (dialogue national mort-né, retrouvailles tous azimuts, procès privé des 94 milliards d'escroquerie (que nous attendons avec impatience), reconnaissances internationales décernées par des instances bidons, ...) qu'il ne parviendra jamais à son objectif obsessionnel : faire oublier ses énormes scandales, notamment, Petrotim et le gaz sénégalais.
Derniers développements : Mark Denning, un manager de fonds d'investissement vient d'être poussé à la démission de l'un des plus grands fonds d'investissement du monde (Capital Group), suite aux nouvelles investigations de la BBC. Celles-ci ont révélé que, parallèlement au fonds d'investissement qu'il gérait, il utilisait sa propre compagnie pour faire des investissements personnels dans des compagnies louches telles que Timis Corporation entre autres. Quel lien avec le Sénégal?
Son Trust personnel, Kinrara International était actionnaire de Timis Corporation Ltd et a obtenu 22 millions USD (11 milliards CFA) lorsque Frank Timis a vendu à BP ses droits dans les blocs Ahmeim-Tuortue. Opérations pour lesquelles Aliou Sall est cité (mais protégé par son président de frère) dans ce qui apparaît comme le scandale du millénaire.
Nous apprenons de notre frère Alioune Gueye d'Ohio qu'une autre des compagnies de ce sieur Denning, Hummingbird Resources, créée et gérée par son gendre, détient à travers Cora Gold une licence d'exploration d'or à Madina Foulbe, au Sénégal, pour une superficie de 260 km2.
Ces aventuriers sont des habitués de ces pratiques partout en Afrique, avec certes la complicité de nos gouvernants corrompus jusqu'à la moelle. Toutefois ils ne parviendront jamais à l'emporter face à la détermination de millions de Sénégalais d'ici et de la diaspora, résolument engagés à leur barrer la route.
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Macky Sall aura épuisé tout son registre de diversion et de contre-feux (dialogue national mort-né, retrouvailles tous azimuts, procès privé des 94 milliards d'escroquerie (que nous attendons avec impatience), reconnaissances internationales décernées par des instances bidons, ...) qu'il ne parviendra jamais à son objectif obsessionnel : faire oublier ses énormes scandales, notamment, Petrotim et le gaz sénégalais.
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Nous apprenons de notre frère Alioune Gueye d'Ohio qu'une autre des compagnies de ce sieur Denning, Hummingbird Resources, créée et gérée par son gendre, détient à travers Cora Gold une licence d'exploration d'or à Madina Foulbe, au Sénégal, pour une superficie de 260 km2.
Ces aventuriers sont des habitués de ces pratiques partout en Afrique, avec certes la complicité de nos gouvernants corrompus jusqu'à la moelle. Toutefois ils ne parviendront jamais à l'emporter face à la détermination de millions de Sénégalais d'ici et de la diaspora, résolument engagés à leur barrer la route.
La nébuleuse autour du pétrole/gaz sénégalais porte bien des noms : Macky Sall, Aliou Sall, Aly Ngouille Ndiaye, Eddie Wong, Frank Timis, Ovidiu Tender, KOSMOS, BP, Denning...
D'où le projet de la candidature au troisième mandat, car ce second et dernier mandat ne suffira pas à effacer les traces de crimes trop gros et nombreux pour être parfaits. Dix mandats même n'y suffiraient !
Pétrole et gaz;
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Au fait, où en est le procureur de sa majesté avec l'opération (appel à témoins) blanchiment d'Aliou Sall?
MALGRÉ LES RÉFORMES, LES LIBANAIS TOUJOURS DANS LA RUE
La colère populaire ne s’éteint pas au Liban. Lundi, alors que le gouvernement a annoncé une série de réformes pour répondre aux revendications de manifestants excédés par leur classe politique, les contestataires n’ont pas baissé la pression. La colère populaire avait éclaté jeudi avec l’annonce surprise d’une nouvelle taxe sur les appels effectués via les applications de messagerie Internet comme WhatsApp. La mesure a été rapidement annulée mais la contestation a continué de grandir.
Le Premier ministre, Saad Hariri, a promis un « budget 2020 sans impôts supplémentaires pour la population », une baisse de 50% des salaires du président et des ex-présidents, des ministres et des députés, ainsi que de nouvelles taxes sur les banques. Saad Hariri a aussi assuré soutenir la demande des manifestants d’élections anticipées. « Votre voix est entendue, et si vous réclamez des élections anticipées (...) moi Saad Hariri je suis personnellement avec vous. »
Selon l’AFP, les annonces de Saad Hariri, retransmises par des haut-parleurs sur les lieux des manifestations dans Beyrouth, ont été accueillies aux cris de « Révolution, révolution » et « le peuple veut la chute du régime », les slogans phares de la contestation. « Mensonge, c’est du mensonge », s’exclamait Chantal, une manifestante de 40 ans, un drapeau libanais dessiné sur le visage : « C’est de la poudre aux yeux. Qui peut garantir que ces réformes seront appliquées ? ».
Une taxe surprise a déclenché l’ire du peuple
Après cinq jours de mobilisation, Saad Hariri a fait profil bas. « Ces décisions n’ont pas été prises pour vous demander de cesser de manifester ou d’exprimer votre colère », a-t-il dit, ajoutant : « C’est vous qui déciderez de le faire, personne ne vous impose de délai. »
« Vous êtes la boussole, c’est vous qui avez fait bouger le Conseil des ministres, c’est votre mouvement qui a conduit aux décisions », a encore assuré le Premier ministre. Mais les appels au départ de toute la classe politique, jugée corrompue et incompétente sans exception, continuait lundi soir de faire l’unanimité : « Tous, cela veut dire tous ! »
« Il est difficile d’éteindre le volcan avec des solutions de dernière minute », estimait Imad Salamey, professeur de sciences politiques à l’Université libanaise américaine de Beyrouth, interrogé lundi par l’AFP avant l’annonce du plan.
Par Mamadou Oumar NDIAYE
LETTRE OUVERTE AU CONSUL DE FRANCE DANS LA RÉPUBLIQUE ARACHIDIÈRE DU SÉNÉGAL
Qu’attend donc le ministre des Affaires étrangères pour interpeller le consul général de France à Dakar relativement au traitement désinvolte, réservé à nos compatriotes demandeurs de visas via VFS ?
Ce weekend, sur les réseaux sociaux, un citoyen a fait quelque peu le buzz en se plaignant de la durée inhabituelle à ses yeux apportée par le consulat général de France au traitement de sa demande de renouvellement de visa. Plus d’un mois d’attente, s’exaspérait ce compatriote. Après avoir lu cela, je me demande ce que je dois faire, moi, qui ai déposé mon dossier de demande de visa depuis bientôt deux mois ! Plus exactement, c’est le 27 août dernier que mon épouse et moi, après avoir patienté pendant plusieurs semaines pour décrocher un rendez-vous à la société VFS, prestataire choisi par les consulats de plusieurs pays de l’Union Européenne pour réceptionner les dossiers, avons déposé nos demandes de visas. Depuis lors, silence radio, pas une seule nouvelle en provenance du consulat général de France. J’ai même écrit une lettre de relance il y a une dizaine de jours adressée à M. le consul général (patron hiérarchique du chef du Service des visas) pour lui demander où en étaient nos dossiers. Hélas, je n’ai pas reçu de réponse jusqu’au moment où ces lignes sont écrites. Sans doute M. le consul l’a-t-elle traitée par le mépris ! Toujours est-il que les lecteurs conviendront avec moi qu’un délai de traitement de presque deux mois pour une simple demande de visa, c’est quand même un peu trop. Surtout si une telle attente est infligée à quelqu’un qui, 30 ans durant, s’est vu renouveler automatiquement son visa d’entrée en France d’abord, dans l’espace Schengen ensuite. Et recevait son passeport estampillé souvent à 16h le jour même du dépôt de sa demande. Un dépôt qui s’effectuait généralement le matin à huit heures. Il m’est même arrivé de me voir délivrer séance tenante le précieux sésame après qu’on m’’ait fait patienter un quart d’heure ou une demi-heure dans un salon ! C’était le bon temps…
Aujourd’hui, non seulement on vous fait passer chez un sous-traitant auprès duquel l’obtention d’un rendez-vous relève de la croix et la bannière — pour ne pas dire du parcours du combattant — mais encore la remise de votre passeport éventuellement agrémentée d’un visa est renvoyée à la Saint- Glinglin ! Mais attention, toutes les occasions sont bonnes pour ce prestataire nommé VFS de vous retirer de l’argent. On va vous demander : « souhaitez-vous aller à l’espace VIP ou à l’espace pour le tout-venant ? » Vous répondez : VIP bien sûr ! Et l’on va vous dire : « dans ce cas, c’est plus cher ». Qu’à cela ne tienne, vous casquez. A l’intérieur de l’espace « VIP », on vous demandera si vous souhaitez vous faire livrer vos passeports au bureau ou à domicile ou si vous souhaitez venir les récupérer sur place. Si vous voulez qu’un coursier vous les porte, on vous demandera de passer encore à la caisse. Tout cela en plus, bien sûr, des frais de visa proprement dits. Vous payez sans moufter en espérant qu’en contrepartie, votre dossier sera traité avec célérité comme vous êtes en droit de vous y attendre. C’est là que vous déchantez puisque, à partir de ce moment, plus d’interlocuteurs !
Très chère France et très chères entreprises françaises !
On nous dira certes que le visa, c’est une faveur guère un droit. Nos sommes d’accord mais, bon Dieu, une faveur soit on l’accorde, soit on la refuse et puis c’est terminé. Dans tous les cas, on doit notifier la décision rendue au demandeur et, dans le cas d’un refus, lui rendre son passeport afin qu’éventuellement il puisse aller voir ailleurs si la France y est ! Pour ce qui me concerne, n’ayant pas eu l’honneur de recevoir une réponse du distingué consul général de France à ma missive d’interpellation du 07 octobre, j’ose espérer qu’à la lecture de cette lettre ouverte, il daignera réagir en nous faisant parvenir, à tous le moins, nos passeports qui font depuis bientôt deux mois l’objet d’une rétention que rien ne justifie. Nonobstant, bien sûr, l’oracle que ce distingué Monsieur aura rendu. Cela dit, et à la lumière des tracasseries vécues par les Sénégalais ayant déposé des dossiers de demandes de visas au niveau du consulat général de France à Dakar — par l’intermédiaire de la société VFS ! —, force est de constater que notre pays est bien mal payé en retour par Marianne. Car enfin, ce pays ne peut pas rafler tous les grands marchés publics du Sénégal — TER, SENAC avec ses autoroutes les plus chères du monde (à la construction comme dans l’exploitation), Eiffage qui rafle les travaux d’entretien routier avec des surfacturations de 13 milliards de francs, le marchand d’eau Suez qui gagne tout en étant plus cher…on en passe et des meilleurs mais bon, on nous dira toujours que quand on aime Marianne on ne compte pas ! —, la France ne peut donc pas remporter tous les grands marchés publics du Sénégal et traiter par-dessus la jambe les dossiers de demande de visas des habitants de ce même pays. Lesquels sont en droit d’exiger — oups pardon, de quémander ! — des égards aux autorités consulaires françaises. Qu’attend donc le ministre des Affaires étrangères pour interpeller le consul général de France à Dakar relativement au traitement irrespectueux, en tout cas désinvolte, réservé à nos compatriotes demandeurs de visas via VFS ? Ce serait bien le moins que M. Amadou Ba puisse faire…
PS : Pour rassurer Monsieur le Consul général, ce n’est pas à mon âge, 61 ans non retaillés, que je vais aller me faire « Modou-Modou » dans l’hexagone et bouffer le pain des Français tout en profitant de leur sécurité sociale ! Surtout que j’ai la chance de vivre dans un pays émergent…
Par Mody Niang
LE RÊVE FOU EST-IL EN TRAIN DE DEVENIR RÉALITÉ ?
Dès son accession à la magistrature suprême, le 1er avril 2000, le vieux président-politicien nous a avertis : les Libéraux resteraient au pouvoir pendant cinquante (50) ans.
Dès son accession à la magistrature suprême, le 1er avril 2000, le vieux président-politicien nous a avertis : les Libéraux resteraient au pouvoir pendant cinquante (50) ans. Á l’époque, personne ne le prenait vraiment pas au sérieux et la presse comme les observateurs ne s’étaient pas attardés sur . . . . . .
Un peu plus de dix-neuf (19) ans après, avec la tournure que prennent les évènements et, en particulier cette ‘’réconciliation’’, ce ‘’deal’’ selon certains, le rêve fou du vieux politicien prend une autre dimension. On se souvient qu’il avait appelé au boycott de l’élection présidentielle du 24février2019et,plus radicalement, à brûler les cartes électorales et autres matériaux nécessaires au vote. Il s’est rendu ensuite en Guinée (Conakry) et en est revenu assagi.
Pour de nombreux observateurs, son appel au boycott de l’élection a facilité la réélection de son successeur et sosie. Aujourd’hui, il est question de ‘’réhabiliter’’ et d’’’indemniser’’ son fils, sa copie conforme. Le ‘’deal’’ ne devrait pas s’en arrêter là. Il serait question de réconcilier toute la famille libérale qui serait sûre de gagner l’élection présidentielle de février-mars 2024, avec comme candidat le fils de son père. Ce scénario serait la pire des catastrophes pour notre pays. Karim Méïssa Wade président de la République avec à ses côtés son père, le vieux président-politicien ! Nous devrions tout mettre en œuvre pour éviter à la prochaine génération ce scénario-catastrophe. J’ai l’impression, qui devient de plus en plus une certitude, que les Sénégalaises et les Sénégalais ne connaissent pas ce duo, ce terrible couple. Si mes amis de la presse me le permettent, je vais m’employer, dans trois ou quatre contributions, à leur rappeler qui ils sont vraiment. Et je commencerai par le vieux père.
Dans ma précédente contribution, j’ai fait état de ses forfaits, de ses crimes qui ont jalonné sa gouvernance nocive de douze longues années. Pas seulement. J’ai aussi affirmé avec force et je le réaffirme ici : si nous étions une démocratie majeure, avec des institutions solides et des populations conscientes de leurs responsabilités citoyennes, il serait en prison ou, tout au moins condamné avec sursis, si le juge tient compte de son âge avancé.
Dans cette contribution, je rappelle un seul de ses crimes. Il a détourné, sans état d’âme, un don de quinze millions de dollars de Taïwan, soit sept milliards de francs CFA, ‘’destinés à la réalisation de projets sociaux au Sénégal’’. J’ai traité ce crime dans mon livre ‘’Le clan des Wade : accaparement, mépris et vanité’’, Harmattan, Paris, octobre 2011, Chapitre VI (‘’Une corruption nourrie et entretenue au sommet de l’État’’), point 5 (‘’L’Odyssée des 15 millions de dollars de Taïwan’’), pp. 148-157. Ce crime était avéré. Ce n’était point une rumeur, mais une vérité qui crevait tous les yeux et perçait violemment tous les tympans.
Toute la presse (les quotidiens, les hebdomadaires, le net, etc.) en avait rendu compte avec, à l’appui, des informations et des documents irréfutables. Je livre au lecteur de larges extraits du texte très fouillé, très documenté, d’un grand professionnel de la communication. Il s’agit de Mamadou Oumar Ndiaye, Directeur général de l’hebdomadaire Le Témoin. Son texte, intitulé « Comment de l’argent destiné au Sénégal s’est retrouvé dans un compte privé à Chypre ? », a été repris parNettali.com le samedi 16 décembre 2006.
Et il répond à la question par ce premier jet : « Eh bien, jusqu’au moment de la rupture des relations diplomatiques entre Taïwan et le Sénégal, intervenue en novembre 2005, cet argent n’était pas encore parvenu à destination. La lenteur des transactions bancaires internationales entre la lointaine Asie et l’archaïque Afrique, sans doute ! En fait, tout le monde sait que cet argent s’est retrouvé dans le compte bancaire d’une société dénommée Fitem Entreprises Limited ouvert dans les livres de la Société Générale de Nicosie, à Chypre.
La société en question a été créée par M. Emmanuel Aïm, qui n’est autre que le fils de M. Pierre Aïm, Conseiller spécial du Président de la République, et ancien Directeur général de la société française Saga tombée en faillite dans des circonstances nébuleuses. Une affaire pour laquelle M. Aïm avait d’ailleurs été emprisonné en France après s’être réfugié en Afrique où il conseillait notamment le chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou Nguessou. C’est d’ailleurs en accompagnant ce dernier en visite officielle en Italie que M. Aïm avait été arrêté avant d’être transféré en France.
Au Sénégal, M. Aïm, qui est un ami de longue date de l’actuel Président de la République, a beaucoup investi, notamment dans la presse (…). » C’est donc dans le compte de ce M. Emmanuel, fils du sulfureux Pierre Aïm, que l’argent offert par Taïwan au Gouvernement de la République du Sénégal aurait provisoirement atterri. Et le lecteur serait bien fondé à se demander comment les fameux quinze millions de dollars ont pu se retrouver dans le compte de ce M. Emmanuel, tout aussi sulfureux que son père. C’est à M. Aïm-père que notre vieux président a remis une lettre destinée à son homologue taïwanais, Chen Shui-Bian.
Une lettre en date du 03 décembre 2004 et dans laquelle il écrit : ″Monsieur le Président, poursuivant les relations d’amitié cordiale et de coopération dynamique et féconde entre nos deux pays, j’ai plaisir à dépêcher auprès de Vous Monsieur Pierre Aïm, mon, Conseiller Spécial, que Vous connaissez bien déjà. Il compte arriver à Taïpeh le 12 décembre2004.J’aidemandé à mon Envoyé Spécial de vous présenter mes salutations amicales les plus chaleureuses et de Vous réitérer ma disponibilité totale à toujours œuvrer avec Vous au renforcement des liens déjà excellents qui unissent nos deux pays et leurs peuples. J’ai également instruit mon Emissaire en lui conférant les pleins pouvoirs à l’effet de négocier, dans tous ses aspects, le Nouvel Accord Quinquennal de Coopération entre la République de Chine et la République du Sénégal. Je vous remercie de bien vouloir recevoir mon Emissaire et Vous prie d’accorder foi et créance à tout ce qu’il Vous dira de ma part surtout lorsqu’il Vous renouvellera les sentiments d’amitié sincère et d’estime profonde que le peuple sénégalais et moi-même nourrissons à l’endroit du peuple chinois. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute considération. Abdoulaye Wade ″ (voir fac-similé).
Voilà ce qu’a écrit, de sa main, notre vieux président-politicien. Et, en bon professionnel, Mamadou Oumar Ndiaye nous retrace les principales étapes du Nouvel Accord quinquennal entre Taïwan et le Sénégal. Les voici :
•le 28 septembre 2004, M. Salif Bâ, ancien ministre et ancien directeur général du Projet de Construction d’Immeubles administratifs et de Réhabilitation du Patrimoine bâti de l’État (PCRPE), envoie une nouvelle proposition à l’ambassadeur de Taïwan à Dakar, M. Huang ;
•du 29 novembre au 3 décembre 2004, le ministre Cheikh Tidiane Sy effectue une visite à Taïwan ; •du 14 au 17 décembre 2004, M. Pierre Aïm, Conseiller Spécial du Président Wade, effectue sa première mission à Taïwan pour la ″Mission Spéciale″. .
le 17 janvier 2005, rencontre de M. Pierre Aïm avec M. Bruno Shen, 1er conseiller de l’ambassade de Taïwan à Dakar ;
.le 14 février 2005 :Discussion sur la distribution de l’aide aux nouveaux Projets de Coopération entre M. El Hadj Diouf du PCRPE et M. Bruno Shen de l’ambassade de Taïwan à Dakar ;
. le 17 mars 2005 : signature du Nouvel Accord quinquennal par le ministre des Finances, M. Abdoulaye Diop, et l’ambassadeur Huang à Dakar ;
•du 22 au 23 mars 2005 : 2e visite de M. Pierre Aïm à Taïwan, pour la ″Mission Spéciale″. » »
Et M. Ndiaye de continuer son éclairage : « Le 27 juin 2005, un premier virement de 5 000 000 de dollars Us tombe dans le compte bancaire de Fitem Entreprises, ouvert à la société Générale de Nicosie, à Chypre.
Deux autres virements du même montant chacun, suivront. Mais apparemment, entre le Président de la République et son vieil ami, M. Pierre Aïm, la confiance régnait puisque, dès le 22 mars 2005, avant même que le premier virement n’ait été effectué par Taïwan, M. Pierre Aïm avait reçu une somme d’un million de dollars, soit 500 millions de francs CFA, représentant la rémunération de sa ″prestation de service et conseil″ dans les relations entre la Chine et le Sénégal.
Des ″conseils″ apparemment très judicieux puisque, huit mois après, le Sénégal rompait spectaculairement ses relations diplomatiques avec Taïwan pour renouer avec la République Populaire et démocratique, c’est-à-dire la Grande Chine ! » Mamadou Oumar Ndiaye pouvait bien se contenter de ces révélations qui sont suffisamment accablantes. En bon professionnel, il ne s’arrête pas en si bon chemin et, pour mieux confondre le vieux président-politicien, reviendra à la charge dans un second texte intitulé « Le scandale des fonds taïwanais (suite) ». Á l’entame de ce texte, il apportera une précision, celle que la société Fitem Entreprises Limited qui a ouvert le compte où les 15 millions de dollars ont été virés appartient non pas à Emmanuel Aïm, mais plutôt à un certain Jérôme Godard, celui-là aussi une vieille connaissance de Wadepère et Wade-fils.
Dans notre prochaine contribution, nous reviendrons sur ce sulfureux personnage et sur deux autres. C’est avec cette précision de M. Ndiaye que je conclurai cette première contribution, déjà longue pour mes compatriotes qui ne sont pas de gros lecteurs.
Dans la toute prochaine, je passerai en revue le second texte de M. Ndiaye et ferai état, à ma manière, de l’indignation et de l’incompréhension qui m’habitent, chaque fois que le couple Wade-père et Wade-fils occupent le devant de l’actualité nationale, chaque fois surtout que le second est présenté comme ‘’lavé de tout soupçon’’ et candidat à l’élection présidentielle de février-mars 2024. Il est vrai que, il faut le signaler avec force, nos compatriotes qui portent cette candidature sont notablement confortés par ceux et celles que l’on appelle chez nous les ‘’droits-de-l’hommiste’’.
LE DESENCHANTEMENT DES CADRES QUI ONT TENTE L’AVENTURE
Le mythe de l’Eldorado est toujours présent chez beaucoup d’Africains. Malheureusement, de nombreux migrants sont souvent confrontés à toutes sortes de difficultés et voient leur espoir d’un lendemain meilleur anéanti.
Le mythe de l’Eldorado est toujours présent chez beaucoup d’Africains. Malheureusement, de nombreux migrants sont souvent confrontés à toutes sortes de difficultés et voient leur espoir d’un lendemain meilleur anéanti. C’est le cas du banquier à la retraite El Hadji Ndiaga Thiam et de Fatou Bintou Lo. Après plusieurs années d’aventure infructueuse en occident, ils sont revenus au bercail pour refaire leur vie. Ils ont témoigné sur leur vie d’expatriés hier lors d’un atelier organisé par le Panos en collaboration avec l’Unesco. L’atelier porte sur la question de la migration.
El hadj Ndiaga Thiam, âgé aujourd’hui de 65 ans et banquier à la retraite, avait chopé le virus de l’émigration. Après avoir perçu ses indemnités de départ après 15 ans de service dans une banque de la place, il a réuni ses économies et s’est envolé pour l’Italie. Mais son rêve de décrocher un job bien rémunéré afin de se refaire une bonne santé financière a vite tourné au cauchemar. «Après avoir reçu mes indemnités de départ et soldé mon prêt immobilier, j’ai pris le reste de l’argent pour émigrer. Entretemps, un ami qui vit en Italie m’a rendu visite et je lui ai fait part de mon intention de tenter l’émigration. Il trouvé l’idée géniale et m’a aussitôt encouragé en disant qu’il y avait du travail. Fort de ces conseils, je me suis envolé pour la Belgique où il est venu me chercher pour me conduire en France. C’est par la suite que je suis allé en Italie. Sur place, j’ai vu mon ami laver, la nuit, ses habits dans les toilettes. Au bout de quelques jours, il m’a remis une valisette contenant des produits pour que j’exerce le métier de marchand ambulant. Nous étions 8 personnes à partager la même chambre», raconte le banquier. On peut dire que la chance ne lui a pas souri. Car la première fois qu’il est allé vendre ses articles, il est arrêté par la police. Mais après un an de calvaire, El Hadji Ndiaga Thiam a pris son courage à deux mains et est rentré au bercail. «Je suis revenu, car toute ma famille était à Dakar. A mon retour, j’ai eu la chance de décrocher un nouvel emploi dans une autre banque. J’ai travaillé pour le compte de cette banque à Diourbel pendant un an avant de décrocher», renseigne-t-il avant de regretter amèrement son aventure italienne.
L’ENSEIGNANTE: «JE SUIS REVENUE AU SENEGAL APRES 14 ANS SANS RICHESSE»
Même son de cloche. La dame Fatou Bineta Lo a pratiquement vécu la même expérience. Professeur d’espagnol, elle a décidé de quitter, du jour au lendemain, son métier d’enseignante pour tenter l’aventure. Elle choisit de déposer ses baluchons en Italie. Malheureusement au pays de Berlusconi, elle peine à profiter de son métier. C’est ainsi qu’elle devient médiatrice culturelle et linguistique de 1999 à 2013. «Lorsque je suis arrivée, je n’ai pas pu avoir un boulot adéquat, car mes diplômes n’ont pas été reconnus. J’ai eu la déception de ma vie. C’est finalement le métier de médiatrice que j’ai fait», relate-t-elle. En Italie, l’enseignante à la retraite a connu des conditions de vie extrêmement difficiles. «Mais ce qui m’a le plus marqué au cours de cette aventure, c’est l’histoire d’un jeune Sénégalais qui souffrait du cancer de foie en phase terminale. Ce jeune devait revenir au Sénégal, mais ses parents lui ont demandé de rester se soigner en Italie, alors que les médecins avaient déjà engagé le pronostic vital. Il ne lui restait plus beaucoup de temps pour vivre. Le jeune homme me confiait toutes les difficultés qu’il a vécues. Finalement, je l’ai convaincu de revenir au bercail. Nous sommes arrivés au Sénégal le mardi. Le lendemain (mercredi), il a passé la journée avec les membres de sa famille et le jeudi il est décédé», témoigne-t-elle. Fatou Bintou Lo raconte le cas d’une dame qui a vécu pendant 7 ans avec son mari et sa coépouse, mais qui n’est jamais sortie de sa maison. «Ces derniers l’a battaient tous les jours. Je l’ai amenée dans un centre d’accueil de migrants afin qu’on puisse la prendre en charge», confie la dame Fatou Bintou Lo qui regrette amèrement son aventure en Italie. «J’ai perdu 14 ans de ma vie en Italie, je suis rentrée les mains vides», se plaint-elle. A l’en croire, les personnes qui marchent en claudiquant ne le font pas pour frimer. «C’est lié au fait qu’elles portent des sacs très lourds qui ont fini par déformer leur démarche», explique-t-elle. Pour Fatou Bintou Lo, aucune campagne de sensibilisation ne saurait décourager les jeunes à émigrer, car ils sont souvent leurrés par leurs devanciers. C’est pour lutter contre ce mirage que l’Institut Panos en collaboration avec l’Unesco, a organisé hier un atelier de formation des journalistes sur la migration.
ZAHRA IYANE THIAM SERT UNE SOMMATION AU DELEGUE GENERAL DE LA DER
L’affaire des 150 millions Fcfa de financement supposé octroyé à la Plateforme «And Jeego» de Zahra Iyane Thiam par la Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide (DER) prend une nouvelle tournure
La ministre de la Micro finance, de l’Economie Sociale et Solidaire, Zahra Iyane Thiam, solde ses comptes avec le Délégué général à l’Entreprenariat Rapide (DER), Papa Amadou Sarr. Zahra Iyane Thiam a servi une sommation interpellative à Papa Amadou Sarr sur l’affaire du financement de 150 millions Fcfa destiné à la plateforme «And Jeego».
Les choses sont en train de tourner au vinaigre. L’affaire des 150 millions Fcfa de financement supposé octroyé à la Plateforme «And Jeego» de Zahra Iyane Thiam par la Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide (DER) prend une nouvelle tournure. En effet, après la polémique sur ledit financement, l’affaire va atterrir très bientôt sur la table du procureur de la République.
En effet, Zahra Iyane Thiam et les membres de la Plateforme ne pardonnent toujours pas au Délégué général à l’Entreprenariat Rapide, Papa Amadou Sarr, sa sortie dans laquelle il a déclaré que la Plateforme «And Jeego» a reçu un financement de 150 millions Fcfa de la DER. Ce, alors qu’elles disent attendre toujours cette promesse de financement. Pour tirer l’affaire au clair, la ministre de la Microfinance, de l’Economie Sociale et Solidaire a décidé de saisir la justice. Elle a posé hier le premier acte en servant une sommation interpellative au Délégué Général Papa Amadou Sarr.
D’après des sources de «L’As», l’huissier de justice qui a fait le déplacement dans les locaux de la DER n’a pas trouvé sur place Papa Amadou Sarr. Le secrétaire général de la DER El Hadji Dialigué Ba a voulu prendre la sommation interpellative et faire la décharge, mais l’huissier de justice a dit niet. Il a tenu à remettre main à main le document au concerné Papa Amadou Sarr qui se trouve présentement à Washington dans le cadre des assemblées générales du Fmi et de la Banque mondiale.
C’est ainsi que l’auxiliaire de justice est retourné en attendant le retour du Délégué général. En réalité, dans cette affaire, beaucoup se posent la question sur l’attitude de Zahra Iyane Thiam. En effet, il nous revient que même si le virement des 150 millions Fcfa est fait, les femmes de la plateforme And Joogo ne sont pas encore entrées dans leurs fonds. D’après nos interlocuteurs, le premier ordre de virement des 150 millions Fcfa a été fait au nom de Zahra Iyane Thiam, alors ministre conseiller à la présidence de la République. Ce qui était gênant aux yeux du Directeur général de la Der parce qu’elle est responsable de l’Alliance Pour la République (Apr) et ministre conseiller. C’est ainsi qu’il lui a été demandé de trouver une autre personne membre de la plateforme. Cela a été rectifié et l’ordre de virement irrévocable est fait le 20 février 2019 au nom de Monique Thiandoum.
L’argent a été viré de la Caisse Nationale de Crédits Agricoles (Cnra) à Pamecas où est ouvert le compte de la plateforme. Seulement l’ordre n’est pas suffisant pour que la plateforme récupère le financement. Car pour décaisser l’argent, il fallait présenter une facture pro-forma et une délibération de la mairie de Sébikotane où l’unité de transformation de céréales devrait être implantée. Ainsi, techniquement, Pape Amadou Sarr était en droit de déclarer qu’il a financé les femmes de And Jeego. Mais pourquoi donc cette fureur de Zahra Iyane Thiam ? Ses contempteurs la traitent de tous les noms d’oiseaux. «Comment peut-elle oser franchir le pas alors qu’elle est dans le gouvernement, surtout qu’elle s’était déjà expliquée avec le Délégué de la Der ? Je pense que le Président sera obligé de sévir contre elle.», confie un membre du gouvernement. Quoi qu’il en soit, la ministre de la Microfinance, de l’Economie Sociale et Solidaire devrait se faire plus discrète quand on sait qu’elle est dans le viseur.