Ça y est, le ton a été donné pour le «cleaning day» ou journée (nationale) de nettoiement instauré dans le cadre du programme «Sénégal propre». Le président de la République, Macky Sall, a lancé la journée mensuelle de nettoiement avant-hier, samedi 4 janvier 2020. A ses côtés ou dans leurs villes ou localités respectives, des autorités, ministres, maires et autres élus et responsables se sont investis pour la réussite et débarrasser les voies et espaces publics des immondices et autres objets encombrants. Le président Sall, qui en appelle à la pérennisation de cette activité, car ne pouvant «plus tolérer l’occupation anarchique de l’espace», s’est saisi de l’occasion pour annoncer que des mesures fortes seront prises pour une application rigoureuse de la loi sur le plastique.
La première journée mensuelle de nettoiement, initiée par le président de la République Macky Sall, s’est tenue avant-hier, samedi 04 janvier 2020. A la tête de nombreuses autorités, le chef de l’Etat a lancé le «cleaning day» qui a démarré par un convoi parti de son domicile à Mermoz jusqu’à la Place de l’Indépendance. Il avait à ses côtés, entre autres autorités, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, le gouverneur et le préfet de Dakar, son Envoyée spéciale Me Aïssata Tall Sall et la Première Dame, Mariame Faye Sall.
Pour Macky Sall qui s’est exprimé à différentes étapes de la procession, l’instauration de la journée mensuelle de nettoiement n’est pas une initiative politique, mais plutôt un investissement citoyen, une initiative de conscientisation citoyenne à la propreté et à la gestion de l’espace public. «Il ne s’agit pas d’une activité politique, mais les politiques de tous les bords, les citoyens et les associations se sont mobilisées. Et je voudrais vous rendre tous hommage et vous remercier. C’est ce que je cherchais en instituant cette journée nationale de la propreté», a-t-il soutenu.
LE DEFI DE LA PERENNISATION DU «CLEANING DAY»
En outre, Macky Sall a manifesté son souhait d’arriver à pérenniser la journée. «Nous ne pouvons plus tolérer l’occupation anarchique de l’espace…» «Il s’agit maintenant de pérenniser cette activité, d’entretenir les endroits désencombrés, de les aménager et de faire en sorte que notre capitale, que notre pays soit un espace de vie propre, favorable à l’épanouissement des citoyens», a déclaré Macky Sall qui a lancé un appel aux 13 autres régions qu’il n’a pas pu visiter, en ces termes: «je vais me rendre compte des efforts qui seront faits en matière de propreté. E le Grand Prix du chef de l’État pourra même être gagné par des régions comme Fatick, Kolda, Sédhiou, Ziguinchor, Matam, Louga, etc...»
«LA LOI SUR LE PLASTIQUE SERA APPLIQUEE DANS TOUTE SA RIGUEUR»
A la Place de l’Indépendance, le président Macky Sall qui s’est félicité de ce début d’initiative citoyenne, a remercié tous les acteurs qui se sont résolument engagés, sous la houlette du ministère de l’Hygiène publique et de la mairie de Dakar. Mieux, il a dit que «la loi concernant la gestion des déchets plastiques sera appliquée dans toute sa rigueur. Il faut changer de comportement sur cet aspect lié au plastique», a-t-il insisté. Avant de relever que ces plastiques ont trop fait de mal à notre planète. Pour le Chef de l’Etat, il faut que des mesures fermes soient prises après de nombreuses discussions et échanges sur la question.
Par ailleurs, il a aussi invité les riverains de la Place de l’Indépendance à maintenir cette espace attrayant. «Il faut que cette place redevienne comme un centre d’attractivité pour les citoyens.» Il les a également exhortés à obéir aux règles qui sont du ressort de la municipalité pour que le lieu retrouve son lustre d’antan. «Il y a une législation qui est établie et qui rappelle que c’est le maire de la ville qui définit le Code des couleurs, de la peinture et qu’il faut que ces gens puissent se conformer à cette règle». Il signale en conséquence, que des instructions seront données au préfet pour l’application de cet arrêté.
«PLUS DE GRAVATS DE CHANTIER DANS LES RUES»
Le président de la République est aussi revenu sur sa volonté de mettre en place une Brigade spéciale pour lutter contre l’occupation anarchique. Celle-ci sera dotée de moyens juridiques et de matériels pour surveiller et accompagner ces actions sur le désencombrement, mais aussi veiller sur la gestion des gravats de chantiers. Le président Sall a estimé qu’«il est inadmissible de laisser ces gens abandonner leurs gravats de chantier dans les rues», a-t-il prévenu.
SONKO ET LES PATRIOTES DÉJÀ EN 2024
Le Parti politique Pastef/ Les «Patriotes» a célébré avant-hier, samedi 4 janvier, sa rentrée politique coïncidant avec son 6e anniversaire à travers un vaste rassemblement.
Le Parti politique Pastef/ Les «Patriotes» a célébré avant-hier, samedi 4 janvier, sa rentrée politique coïncidant avec son 6e anniversaire à travers un vaste rassemblement. Cette rencontre tenue au terrain de Sacré 3, sis dans la commune de Mermoz-Sacré cœur, a été l’occasion pour les «Patriotes » de sonner la mobilisation pour la prochaine élection présidentielle de 2024.
Une rentrée politique aux allures d’investiture du candidat Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2024 : voilà que les militants du parti politique Pastef/Les «Patriotes», venus massivement prendre part au sixième anniversaire de leur formation politique, le samedi 4 janvier dernier, ont présentée au terrain de Sacré 3 sis dans la commune de Mermoz-Sacré cœur.
Pour cause, ils ont profité de cette rencontre pour se projeter déjà dans la prochaine élection présidentielle de 2024. L’appel à la mobilisation des militants et des Sénégalais pour la victoire en 2024 du candidat Sonko, classé troisième avec plus de 15% des suffrages lors de la présidentielle du 24 février 2019, a été même au cœur des interventions de tous les responsables de cette formation qui se sont succédé au micro.
Invité à prendre la parole au nom des entités membres de la coalition «Jotna» qui avait porté la candidature du leader de Pastef lors de la dernière présidentielle, Dr Abdoulaye Niane, coordinateur de ladite coalition a invité les Sénégalais à soutenir Sonko pour mettre fin à la souffrance des Sénégalais et les autres formations politiques à les rejoindre dans la marche vers 2024. Une année dont le responsable de la jeunesse patriote du Sénégal, Babacar Ndiaye, invite d’ailleurs les jeunes à «faire leur propre affaire».
Abondant dans la direction, Maïmouna Ndiaye, présidente des femmes de Pastef a affirmé l’engagement des femmes à accompagner le candidat Ousmane Sonko jusqu’au bout.
Pour sa part, Birame Soulèye Diop, administrateur de Pastef toujours en perspective de la prochaine élection présidentielle de 2024 a invité les «Patriotes» à se mobiliser pour la réussite de la «Campagne bokk na» destinée à collecter 10 milliards pour le financement des activités du parti jusqu’à la prochaine élection présidentielle. «Cet argent n’est pas pour Sonko mais pour le financement des activités du parti jusqu’à 2024», a-t-il insisté.
Prenant la parole à son tour, Ousmane Sonko dans un long discours où il a abordé beaucoup de thèmes dont entre autres, la dernière élection présidentielle dont le processus a été piégé par le candidat du parti au pouvoir et qui a permis sa victoire, le renouveau politique au Sénégal incarné par Pastef et la prochaine présidentielle.
Sur ce dernier point, le leader de Pastef, se disant convaincu de sa victoire en 2024, a invité les « Patriotes » à participer massivement à la campagne de collecte des fonds nécessaires pour arriver à la victoire finale mais aussi à élargir les bases de leur formation à travers la vente des cartes de membres. Par ailleurs, Ousmane Sonko toujours dans la dynamique de massification a également invité ses militants à se garder des attaques avec leurs camarades militants de l’opposition.
Abordant le point relatif au débat sur le troisième mandat de l’actuel chef de l’Etat, Ousmane Sonko a appelé également ses camarades et partisans à ne pas tomber dans le piège des partisans du régime en place.
Rappelant que Wade avait fait une troisième candidature sans pourtant autant obtenir un troisième mandat, il lancera : «Que personne ne vous embarque dans le débat de troisième mandat. Ils veulent mettre dans nos têtes que s’il (Macky Sall) dépose une candidature, son Conseil constitutionnel va la valider. L’élection 2024, c’est l’affaire du peuple. Si ce peuple le regarde dire qu’il sera candidat, ce sera l’affaire du peuple. Mais ce qu’on lui dit, nous, c’est que candidat ou pas candidat, ils vont dégager en 2024».
Par Amadou Lamine Sall
POUR UN ULTIME DIALOGUE NATIONAL FONDATEUR !
C’est une volonté politique présidentielle à la rencontre d’autres volontés politiques et de forces sociales qui ont souhaité, ensemble, s’unir autour d’une plateforme responsable, porteuse d’avenir et d’histoire.
C’est une volonté politique présidentielle à la rencontre d’autres volontés politiques et de forces sociales qui ont souhaité, ensemble, s’unir autour d’une plateforme responsable, porteuse d’avenir et d’histoire. Certains diront que nous en avions déjà une qui sera difficile à égaler : les fameuses et légendaires Assises nationales. Mais rien n’empêche que les résultats et les trouvailles de ces dernières, bien longtemps après, puissent servir, être convoqués sur la table du dialogue, être débattus, triés s’il le fallait, améliorés, amendés, approuvés. C’est un raccourci considérable ajouté à ce que seront les nouvelles propositions issues de l’expérience démocratique des dernières années des mandats du Président Macky Sall.
L’essentiel est d’aller au concret, au consensus, à ce définitif durable qui sera enfin le lit de notre loi fondamentale. Il est temps ! Tout, tout doit être pris en compte, surtout dans la réforme profonde de nos institutions juridiques et politiques. Puissions-nous enfin mettre en œuvre une réforme optimale et durable de nos institutions, afin de pouvoir réserver nos forces et nos réflexions à un développement à notre portée et une démocratie enfin libérée de contraintes primaires et obsolètes.
La vérité est que, en l’état, notre Constitution est encore fragile, inachevée, errante, presque corrompue par des contestations récurrentes devant des juridictions à qui le Droit et ses libertés d’interprétations donnent légitimement la possibilité de se déclarer incompétentes pour trancher telles ou telles questions. On devrait pouvoir mettre fin à de telles impasses qui ouvrent sur des accusations, des doutes fondées ou infondées. Les conclusions du Dialogue national doivent nous conduire à une vie politique désormais solidement gouvernée par des organes juridiques et institutionnels garantissant sans détour les libertés individuelles et celles de la justice, sans ôter à l’État son autorité et son pouvoir de veille publique. Il s’agit d’un équilibre des forces qui ne conduit ni à humilier la puissance publique ni à limiter les libertés individuelles, citoyennes, politiques. Bien sûr que nous cherchons l’idéal en sachant qu’il n’existe pas, mais nous pouvons nous en approcher tous ensemble si nous le voulons.
Divisés, nous ne l’atteindrons pas. Seul un consensus fort et généreux nous conduira à des réformes humaines, justes, décisives et partagées. Les Présidents à venir dans les 50 ans, doivent trouver cette page close. Nous ne pouvons pas recommencer un Dialogue national avec chaque Président élu ! Voilà ce à quoi le Dialogue national doit tenter de réussir.
Macky Sall, à l’issu de ce Dialogue national, devrait nous offrir, armé d’un bel et généreux esprit, son arbitrage, dans une vision audacieuse de l’avenir qui aura fait avec courage le bilan politique, culturel, économique, social des réussites et des échecs vécus par notre nation depuis l’indépendance. Il s’agit de libérer enfin notre pays et pour de bon de ses maladies infantiles et démoniaques qui ont gelé ce que devaient être les avancées démocratiques, politiques, culturelles, économiques et sociales du Sénégal. Notre mémoire a du mal à effacer l’article 35 institué par Senghor. Quand nous en avons parlé ensemble, je me rappelle, il m’a dit ceci : « Si c’était à refaire, je ferai la même chose ».
Puis, il m’a expliqué pourquoi il aurait refait la même chose. J’ai compris que c’est sa propre vision politique qui me parlait, alors qu’il avait choisi comme successeur en ces temps-là, un homme qui était bien éloigné de la politique, mais qui a ensuite appris très vite à s’en servir. Il y eut ensuite la candidature de trop du Président Diouf au suffrage universel en 2000, après un peu plus de 19 ans au pouvoir. Mais cela fut presque effacé par sa stature d’homme d’État et l’acceptation de sa défaite dans le noble accueil fait à son successeur.
En oeuvrant contre sa majorité, il avait marqué favorablement l’histoire. Mais moins noble fut l’insoutenable tentative du Président Wade de modifier la Constitution pour une cause d’un autre temps du monde. L’on se souvient comment le peuple y mit un terme. Il nous faut maintenant, nourris des expériences du passé, refermer la page des blessures et laisser les chemins libres.
Ce qui ferait de la politique un humanisme intégral, c’est la rencontre entre des femmes et des hommes qui, au delà de leurs divergences d’opinion, restent dans le respect des uns et des autres comme acteurs complémentaires bien qu’opposés, au service d’un même peuple. La politique est devenue fille de l’affrontement et du rejet de l’autre. Ce rapport doit changer. L’apaisement et le vivre ensemble doivent prévaloir. La culture, c’est à dire l’élévation de l’esprit, peut y aider. Ce sont là mes vœux pour 2020 à la classe politique sénégalaise.
La politique est devenue un art que tant de monde pratique si mal, que même les plus doués et les plus policés n’arrivent plus à bien le pratiquer. Il faut mettre le pouvoir, ses mirages et sa force trompeuse, sous la douche et les laver à grande eau.
Ce pays n’est pas une lettre privée scellée. Nous devons tous pouvoir la lire ensemble. « Au sol », si « un carreau manque », on le voit. Nous sommes tous ce carreau qui manque quand nous nous détournons de la gouvernance de notre pays ou que la nature de la gouvernance nous en détourne. Ce pays a besoin de chacun de ses enfants. Personne ne doit manquer.
Il nous faut désormais un pays sorti des majorités meurtrières, sorti des interminables arbres à palabres, sorti des prêches de tous ces prophètes sans Coran, sans Bible, sans l’aval d’une seule sourate révélée. Ce pays mérite mieux et peut mieux. Si le pétrole et le gaz ont été exploités sous l’ère du Président Macky Sall par l’horloge de Dieu, quelque chose de plus grand peut encore nous arriver : une réforme décisive et historique de nos institutions, afin que personne ne puisse douter d’un patrimoine laissé à notre pays par un Chef d’État qui aura cherché et voulu le changement moins que la gloire.
Notre peuple écorché et éprouvé par la politique continue néanmoins de gravir la montagne en rejetant toute « mystique négative », de gravir l’esprit par les meilleurs et les plus reposés d’entre nous, car c’est par l’esprit que nous devancerons le mieux l’avenir de notre si cher pays, en ayant moins peur, en criant moins, en critiquant moins tout ce qui ne vient pas de soi, en ne faisant pas de l’argent notre Dieu, en ne faisant pas de la politique la clef de la fortune, en chassant la vanité et l’orgueil tapis en chacun de nous, en haïssant moins nos adversaires d’un combat et en travaillant plus.
Puisse le Dialogue national à la rencontre des solides Assises nationales d’hier, faire le ménage à la rencontre d’une volonté politique déjà affirmée d’un président de la République qui a fait le pari de bâtir avec ses concitoyens une « mémoire du futur », pour que la politique, ceux qui s’en nourrissent et le peuple seul mandataire du pouvoir, ne s’appauvrissent plus mutuellement. Ne reculons pas ! Recréons et réinventons ensemble notre pays !
Puisse justement le « Prix Macky Sall pour le dialogue en Afrique » revenir à son parrain en 2020 - une première ! - pour avoir initié et porté un puissant et difficile processus jusqu’à terme et que son peuple et l’Afrique auront unanimement validé et reconnu comme une belle page d’histoire qui s’ouvre !
Tous mes vœux aux Sénégalaises et Sénégalais !
A Paris, lors de l’anniversaire de Présence Africaine en 2019, le Président Sall a dit placer son mandat sous le magistère de la Culture. Nous avons tous applaudi. Mes pensées émues vont à tous nos artistes, poètes et écrivains disparus. Puisse Monsieur le ministre en charge de la Culture bâtir dans Dakar une stèle de la mémoire au nom de tous nos grands créateurs morts à qui nous devons souvenir, reconnaissance et recueillement. Aux vivants, les semeurs de rêves et flûtistes de l’âme, nous disons notre affection et notre respect pour avoir toujours tenu hors de l’eau la tête de ce pays de proue têtue et de prière sûre.
Monsieur le président de la République, « la nuit vient de tomber » mais rassurez-vous « elle ne s’est pas fait trop mal ». Puisse le Dialogue national s’accomplir et que le jour qui se lève soit resplendissant !
par Amadou Lamine Sall
poète
Lauréat des Grands Prix de l’Académie française
145 UNIONS SCELLÉES À YOFF SAMEDI
Recommandée par le Mahdi Seydina Limamoulaye fondateur de la communauté Layenne et mise en application par le 3e khalife Baye Seydi Thiaw Lahi en 1984, la célébration des mariages collectifs chez les Layenne a encore vécu avant-hier, samedi.
Recommandée par le Mahdi Seydina Limamoulaye fondateur de la communauté Layenne et mise en application par le 3e khalife Baye Seydi Thiaw Lahi en 1984, la célébration des mariages collectifs chez les Layenne a encore vécu avant-hier, samedi. Ce sont 145 couples qui ont été unis en une après-midi pour le meilleur et pour le pire.
Retour sur le sens d’une pratique consacrée.
C’est sous la direction de Imam Mouhamadou Lamine Lahi, imam Seydina Lahi et de Baye Ndjin que la cérémonie s est tenue à Yoff. Venus de partout du Sénégal, ils étaient des milliers de talibés Layennes à répondre à cet appel devenu une institution pour cette communauté. Suivant les normes établies par l’ Islam pour sceller un mariage musulman, ce sont 145 couples qui ont été unis. Une occasion pour l Imam Mouhamadou Lamine de rappeler “ l importance du mariage et ce qui revient à chacun dans le couple. Mais aussi, les recommandations du bon dieu à chaque musulman” .
A noter qu’a l’origine, c’est Seydina Limamou Lahi (asws) qui recommandait de donner les jeunes filles en mariage très tôt pour les protéger contre toutes formes de dépravation des mœurs au cours de leur croissance. Il soutenait “avoir visité le Paradis et n’y avait trouvé aucune femme non mariée”. C’est pourquoi suivant son enseignement, les jeunes filles de la communauté Ahloulahi sont données en mariage le jour même de leur baptême.
Toutefois, il faut préciser que ce mariage n’est ni un mariage précoce ni un mariage forcé. En effet, les jeunes filles données en mariage ne pourront rejoindre le domicile nuptial (ou consommer leur mariage) qu’une fois qu’elles auront atteint l’âge requis (autour de 20 ans en général) sans y être forcée toutefois. Maintenant, si à l’âge adulte, elles n’éprouvent aucun sentiment pour celui à qui leur main avaient été donnée le jour de leur baptême, on met fin audit mariage.
L’avantage étant que durant toute sa vie, la jeune femme a grandi dans l’idée d’être dans les liens sacrés du mariage et donc d’appartenir déjà à un homme bien précis. Ce qui fait qu’elle ne s’ouvre à aucune forme de dépravation ou tentation etc.
AS PIKINE SORT LE JARAAF, LA LIGUE 1 BOUSCULEE
Dans l’affiche phare, le Jaraaf de Dakar et l’AS Pikine, deux équipes évoluant en Ligue 1, ont été départagés aux tirs aux buts. C’est en faveur des Pikinois qui se sont imposés
Les équipes qualifiées pour les 16e de finale de la Coupe de la Ligue sont connues à l’issue du premier tour disputé au cours du week-end. Dans l’affiche phare, le Jaraaf de Dakar et l’AS Pikine, deux équipes évoluant en Ligue 1, ont été départagés aux tirs aux buts. C’est en faveur des Pikinois qui se sont imposés sur la marque de (4 TAB 2). Ce premier tour a été marqué par la bonne opération du Jamono de Fatick, du Guédiawaye FC et de Thiès qui ont réussi à éjecté leurs adversaires du Ligue 1.
Les retrouvailles entre le Jaraaf et l’As Pikine, match-phare du premier tour de la Coupe de la Ligue, se sont achevées hier, dimanche, au stade Alassane Djigo, par la qualification des Pikinois.
A l’issue d’une rencontre disputée suivie des prolongations (0-0), l’As Pikine a attendu la séance des tirs au but pour finalement s’imposer sur le score (4 TAB 2). Un succès qui lui permet de rééditer le court succès réalisé face aux « Vert et Blanc » lors de la 2ème journée de championnat remportée il y a quelques semaines au stade Léopold Sédar Senghor (1-0).
L’autre rencontre opposant le Casa Sports et le Stade de Mbour, deux autres équipes de L1, a été sanctionnée au stade Aline Sitoé Diatta par la victoire des Ziguinchorois sur la plus petite des marques (1-0).
Pour le premier tour, la hiérarchie a été toutefois bousculée par des équipes évoluant en Ligue 2. C’est le cas de l’équipe de Fatick du Jamono, co-leader de la Ligue 2, qui a réussi à surprendre en déplacement le Ndiambour de Louga, équipe évoluant en L1 (0-1).
Au même moment, l’équipe de Guédiawaye FC ( L2) décrochait au bout des prolongations la qualification face à l’Union sportive goréenne ( L2) qu’elle a épinglée sur le score de 1 à 0.
L’équipe de Thiès FC ( L2) a réussi également une belle performance en éjectant Mbour Petite côte (L1) de la compétition. Les Thiéssois sont allés s’imposer sur la marque de 1 but à 0. Hormis les « Pelicans », les équipes mbouroises en lice se sont toutes illustrées en remportant leurs différents duels.
Les Mbourois de Keur Madior (L2) ont ouvert la ronde en réussissant le tour de force de sortir largement victorieux face à l’US Ouakam (3-0). Au même moment, l’équipe de Demba Diop FC se hissait en 8e de finale suite à sa victoire obtenue à l’issue des prolongations face à la Renaissance de Dakar (2 – 0).
Pour les autres rencontres, l’EJ Fatick a pris le meilleur sur Amitié FC de Thiès (1-0). L’As Douanes a pour sa part, réussi à venir au bout de l’équipe d’Africa Promo Foot ( L2) sur la marque de 4 à 2. Au stade Amadou Barry, les Académiciens de Dakar Sacré cœur ( L1) ont assuré (1-0) en se défaisant du Duc ( L2). Quant à l’équipe de Niary Tally ( L1), elle a écarté la Linguère de Saint-Louis, leader de la Ligue 2 sur la marque de 2 buts à 1.
Les résultats 1er Tour
USO – Keur Madior (0 – 3 )
NGB – Linguère ( 2 – 1)
Demba Diop FC – Renaissance 2 – 0 (AP) ;
EJ Fatick – Amitié FC ( 1 – 0 )
Jamono Fatick – Ndiambour ( 1 -0)
GFC – US Gorée ( 1-0)
Douanes – Africa Promo Foot (4-2)
DSC – DUC (1-0)
Casa Sports – Stade de Mbour (1-0);
Port – Sonacos (0-1);
AS Pikine – Jaraaf ( 4 TABT)
MPC – Thiès FC (0-1)
PAR MADIAMBAL DIAGNE
NETTOYER PROPREMENT LE SÉNÉGAL, POURVU QUE ÇA DURE
Le plus important tiendra à la constance des autorités à maintenir l'exigence de propreté publique - On ne regrettera jamais assez qu’une initiative comme la levée des couleurs le premier lundi du mois, soit tombée en désuétude
Il y a quelques semaines, le Président Macky Sall, en séjour à Tanger (Maroc), contemplait avec délectation, de la fenêtre de son hôtel, le bleu azur de l’océan Atlantique. Il ne pouvait pas s’interdire de dire à haute voix : «J’aimerais bien voir des plages et cette mer aussi propres chez nous.»
On peut dire qu’il parlait pour tous ses compatriotes, car tout un chacun devrait aimer vivre dans un cadre propre et sain, débarrassé des détritus et autres saletés. C’est ainsi qu’on devrait considérer que tous les Sénégalais peuvent et doivent se sentir concernés par l’appel du chef de l’Etat, pour des opérations régulières de nettoiement des rues des différentes localités du pays.
L’annonce avait été réitérée par le Président Sall à l’occasion de son message à la Nation, le 31 décembre 2019. Le Président Macky Sall, pour la mise en œuvre de son nouveau programme gouvernemental «Zéro déchet», voudrait prêcher par l’exemple, en se retroussant les manches, prendre les balais et les râteaux. Il incite ainsi ses concitoyens à se joindre à l’effort collectif pour rendre propres nos environnements urbains. Les collectivités locales et les entreprises et autres citoyens lambda sont attendus. La première édition d’une activité qui se voudrait mensuelle a été organisée le samedi 4 janvier 2020.
C’est un début dont on se félicite, mais l’engouement et l’engagement des populations ne sont véritablement pas encore au rendez-vous. Le citoyen à la rescousse de l’Etat. Il convient de souligner qu’il incombe, au premier chef, à l’Etat et aux collectivités locales d’assurer le travail de nettoiement des rues et de collecte des déchets ménagers. Il reste que nous avons fini depuis belle lurette de constater dans ce pays la carence des institutions publiques à assurer convenablement le ramassage des ordures ménagères.
Le système avait été déstructuré depuis le régime du Président Abdou Diouf. Son successeur Abdoulaye Wade s’était essayé en vain à régler la question du ramassage des ordures à Dakar et dans les grandes villes du Sénégal. Finalement, des opérateurs privés sénégalais se sont improvisés collecteurs de déchets ménagers, à la faveur de concessions signées avec l’Etat et/ou certaines mairies de grandes villes. Le ramassage des ordures est ainsi tombé dans une forme d’informel qui a rendu plus précaire ou aléatoire le système.
Les nouveaux préposés à cette mission ont pu se renforcer au détriment de leurs interlocuteurs publics. On assistera à des actions de sordides chantages ou de sabotages scandaleux avec des cargaisons de déchets ménagers déversés, au vu et au su de tout le monde, sur des artères principales de la ville de Dakar par exemple. Par ces moyens, ces opérateurs protestaient contre des retards de règlements de factures ou pour contrecarrer la volonté de l’Etat de recourir à une structure internationale spécialisée pour ce type de travaux.
De même, les personnels de ces fameux Groupements d’intérêts économiques s’illustrent toujours de la sorte pour manifester des revendications syndicales. On observera également que les éboueurs se mettent eux-mêmes à chercher dans les déchets divers objets pour les revendre à des receleurs ou récupérateurs installés à tous les coins de rues. C’est dire que les ordures ne sortent pas de la ville. Faute d’un système de traitement industriel des ordures, la plupart des objets déposés à la décharge de Mbeubeus sont retournés en ville par des récupérateurs informels.
Ainsi, les villes du Sénégal, notamment la capitale Dakar, sont devenues les plus sales du monde. Il faut dire que les élites politiques, administratives et certains milieux d’affaires ont trouvé de l’intérêt dans la désorganisation de ce système. En effet, le secteur est réputé générateur de beaucoup d’argent et toutes sortes de combines s’y développent au détriment des populations ainsi prises en otage. Les populations, dans de nombreux quartiers, finissent par organiser leur propre système de ramassage des ordures.
Le phénomène a produit le pullulement de charrettes à traction hippomobile, chargées d’ordures, qu’elles déversent dans d’autres endroits de la ville. Les populations consentent à payer de nombreux charretiers qui se sont transformés en éboueurs occasionnels. Les mêmes charrettes, sans la moindre mesure d’hygiène, allaient se mettre à transporter, à la suite des ordures de toutes sortes, des denrées alimentaires et d’autres produits de consommation courante. Ces charrettes ont plutôt participé à dégrader davantage le cadre de vie.
Pourquoi tout le monde n’est pas sorti pour nettoyer devant chez soi ?
C’est enfoncer une porte ouverte que de dire que les populations cherchent à assainir leur cadre de vie, le rendre plus propre et hygiénique. La propagande politique voudrait que la première journée de l’opération «Zéro déchet», conduite par le Président Macky Sall, fut un succès éclatant, mais toute personne qui a pris le soin de sillonner la ville de Dakar, durant la journée du samedi 4 janvier 2020, a pu constater que la mayonnaise n’a pas encore bien pris.
Il faudrait identifier les causes du relatif manque d’adhésion des populations à cette initiative qui pourtant les concerne toutes. C’est le moyen de juguler et corriger les ratés et surtout de donner plus d’atouts de participation populaire aux éditions prochaines. L’information était-elle bien passée auprès des populations concernées ?
On peut le dire, même si le temps entre l’annonce faite par le chef de l’Etat et le démarrage de l’opération n’aurait pas laissé la possibilité de bien sensibiliser et mobiliser du monde. Néanmoins, de nombreux médias chauds ont pu réaliser des éditions spéciales consacrées à cet événement. Personne ne devrait pouvoir dire ne pas être au courant de cette nouvelle initiative de nettoiement des rues des villes. Au demeurant, l’approche a pu pécher quelque part.
D’aucuns ont pu avoir le sentiment que l’opération était plus une affaire propre et exclusive des partisans du Président Macky Sall qu’une initiative citoyenne inclusive. La maire de Dakar, Soham Wardini, n’a pas manqué de se mettre au-dessus des coteries politiques pour s’élever à la hauteur de ses responsabilités. Il reste que les responsables politiques du camp présidentiel n’ont en effet mobilisé que leurs militants et sans doute pas tous.
Chacun cherchait à avoir quelques images, avec quelques groupes de personnes, à poster sur les réseaux sociaux, pour donner l’air d’avoir été un acteur majeur de cette opération. Aussi, les responsables politiques se sont-ils rués sur les radios et télés pour réagir en direct dans les émissions interactives afin de se signaler. La visibilité est une obsession pour toute personnalité politique, mais il convient de souligner qu’il nous a été donné de voir dans quelques quartiers de Dakar qu’il y avait plus de saupoudrage que de travail effectif sur le terrain.
La foi peut rendre Dakar propre
Nous devons refuser la fatalité de villes sales. Alors, l’Etat gagnerait à jouer sur d’autres leviers sociaux et autres ressorts non moins importants. Certaines autorités religieuses et morales pourraient être mises à contribution pour engager efficacement les populations dans des actions du genre. On sait par exemple que les fidèles de Serigne Modou Kara ont eu à consacrer des efforts importants à cette opération.
D’ailleurs, ils ont habitué leur monde à des investissements humains du genre, avec des opérations régulières de nettoiement des cimetières musulmans et catholiques. De tels élans sont à encourager. On pourrait en outre travailler à ce que les prêches au cours des prières musulmanes des vendredis précédant les samedis «Zéro déchets» ou «Cleaning day» servent de tribunes pour inciter les fidèles à s’associer à des actions d’assainissement de leur environnement.
De même, les différentes églises chrétiennes et autres obédiences religieuses et morales ont leur partition à jouer. Les associations de quartier et les réseaux communautaires peuvent servir de canaux appropriés pour amener les populations à s’impliquer davantage et mieux. On se rappelle qu’après avoir fait l’évaluation de l’échec des «opérations Augias», les initiatives «set setal», encouragées par le régime du Président Abdou Diouf, s’appuyaient essentiellement sur le mouvement «navétane» qui constitue un cadre de proximité des populations.
Le côté festif n’était pas négligeable non plus et ces actions servaient à joindre l’utile à l’agréable. Les jeunes trouvaient à travers les opérations «set setal» des instants de réjouissance et de divertissement. La mayonnaise avait si bien pris que des artistes importants comme Youssou Ndour avaient sorti des tubes consacrés à cette initiative citoyenne et qui avaient fait fureur dans les années 1990. Cette question d’actions civiques et citoyennes pour nettoyer les rues dépasse largement les couleurs d’un parti ou d’une famille politique.
Elle devrait constituer une cause commune pour toute la Nation. Aucun clivage partisan ne saurait être de mise. Peut-être à la faveur des travaux du «Dialogue national», les leaders politiques pourraient participer ensemble à une édition des opérations «Zéro déchet». De ce fait, chacun pourrait donner le signal à ses partisans que la cause est commune à tous les Sénégalais et transcende les petites accointances.
Le Sénégal n’a pas besoin de réinventer une nouvelle formule, car des expériences ont déjà réussi et il faudrait s’en inspirer. C’est d’ailleurs l’occasion pour les autorités de l’Etat de mettre à contribution, dans une opération pareille d’actions citoyennes, des structures de l’Armée nationale ainsi que les élèves des écoles publiques comme privées.
Ne nous jetons pas la pierre !
Au Sénégal, nous avons la fâcheuse tendance à épiloguer sur nos prétendus échecs. On en voit qui, du fait de ce début timide ou timoré des opérations «cleaning day», nous sortiront que les autorités sénégalaises sont incapables de mobiliser leurs propres populations dans des initiatives du genre. A l’opposé, on nous présentera des exemples réussis au Rwanda ou en Gambie du temps de Yahya Jammeh ou au Burkina Faso du temps de Thomas Sankara et on ne sait où encore.
Qu’à cela ne tienne ! Il ne saurait être nullement question de douter du degré de patriotisme des Rwandais et autres Gambiens et Burkinabè, mais il est à souligner que la preuve est largement faite que la participation des populations à des opérations de nettoiement des rues dans ces pays et à certaines époques n’était toujours pas si spontanée que cela.
En effet, le coefficient de popularité personnelle du leader peut être un facteur déterminant, mais il faut noter que les régimes en place utilisaient des méthodes de coercition et de représailles contre toute personne qui ne participerait pas à des actions communautaires. Est-il besoin de relever qu’au Sénégal personne n’accepterait de nettoyer les rues sous une quelconque contrainte ?
Ce pays a choisi un système politique avec ses règles et exigences qui ne sauraient permettre qu’un citoyen, qui préférerait rester sous sa couette plutôt que de sortir nettoyer la rue, puisse être convoqué le lendemain et retenu au poste de police ou soit privé de certains avantages sociaux ou banni et persécuté par les autorités publiques. C’est donc avec un consentement totalement libre que le Sénégalais lambda prendra sa pelle, son balai ou son râteau pour nettoyer, en compagnie de ses voisins, la devanture de sa maison.
Pour ce faire, il faudrait en quelque sorte l’inciter positivement, l’amadouer même, grâce à la sensibilisation et à des formes de récompenses décernées aux habitants des quartiers qui se seraient le mieux distingués. On le répète, on ne devrait pas rechigner à solliciter le guide religieux ou l’autorité coutumière pour délivrer des messages incitant à nettoyer les rues.
Pour autant, l’Etat devra pouvoir mettre en place un système rigoureux pour punir tout auteur d’actes de dégradation de l’environnement. La création de brigades de police (?) spécialisées, dédiées à cette mission, est une panacée dont le succès dépendra de l’effectivité des sanctions prévues par la loi. Mais le plus important tiendra à la constance des plus hautes autorités de l’Etat à maintenir cette exigence de politique de propreté publique.
Aucun relâchement ne devrait être noté. On ne regrettera jamais assez qu’une initiative comme par exemple «la cérémonie de levée des couleurs», le premier lundi de chaque mois, arrive en quelque sorte à tomber en désuétude. Cet événement lancé par le Président Sall à partir de mai 2013 apparaissait comme un moment de réarmement civique et dire que les écoles commençaient à l’observer systématiquement !
Malheureusement, «la cérémonie de levée des couleurs» n’a pas toujours su résister au temps ou au gré des agendas du chef de l’Etat. Le Président Macky Sall a décidé de la reprendre, à compter de ce lundi 6 janvier 2020 et sans discontinuité. Il compte placer l’année 2020 sous le signe de la citoyenneté. Pourvu que cela dure! Toutes les écoles pourraient par contre lui trouver du temps chaque mois, à défaut d’une fois au début de chaque semaine.
NOUS N'ALLONS PLUS TOLÉRER CE QUI SE FAISAIT AVANT
Le président de la République a fait samedi le tour de certains quartiers de Dakar dans le cadre du lancement de l’opération «Sénégal propre». Macky Sall a promis d’user de la politique du bâton et de la carotte pour donner au pays un visage reluisant.
Le président de la République a fait samedi le tour de certains quartiers de Dakar dans le cadre du lancement de l’opération «Sénégal propre». Macky Sall a promis d’user de la politique du bâton et de la carotte pour donner au pays un visage reluisant.
L’avenue Cheikh Anta Diop épouse son décor habituel : l’anarchie. En ce samedi 4 janvier 2020, marquant le démarrage de l’opération «Sénégal propre», les piétons tentent délicatement de se frayer un chemin devant les étals anarchiques : marchands de friperie, vendeurs de café Touba, de vêtements, de matériels scolaires…
Pourtant, le ministre de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, devant la direction du Coud, s’entretient avec les étudiants sur le combat contre l’insalubrité. A moins d’un km d’ici, à Mermoz, l’embellie est totale ou presque. Le président de la République a lancé chez lui les opérations de nettoiement. Brouettes, râteaux, pelles, casquettes, masques de protection, gilets jaunes pour les uns, gilets de couleur orange pour d’autres…
De Fenêtre Mermoz à Fann, en passant par Point E, Sicap, Liberté, Biscuiterie, Grand Dakar et Dakar Plateau, de fortes mobilisations sont visibles dans les rues pour adhérer à ce projet cher au Président Macky Sall. Sur l’ancienne piste de Mermoz, un espace vert est aménagé avec des bancs publics et une verdure généreuse à la vue sur l’espace gazonné.
L’endroit pavé est clôturé par une grille de clôture avec des poubelles. Les mécaniciens ont été déguerpis tout comme les panneaux publicitaires détruits sur instruction du préfet de Dakar. La circulation des piétons est fluide. A l’opposé de celle des automobilistes qui subissent l’impact de la présence du Président. Adhésion des maires de l’opposition, l’autre enjeu La poussière qui se propage à perte de vue en dit long sur la détermination des nettoyeurs. Attention au rhume ! Les plus fragiles éternuent, parfois toussent. La météo distille un temps d’hiver avec une fraîcheur pas de nature à entamer l’énergie débordante des populations. Le soleil tente d’exister. Le Comité national olympique sportif sénégalais (Cnoss) s’est joint au combat contre l’insalubrité et l’occupation anarchique de la voie publique.
Devant le stade Demba Diop, des dizaines jeunes habillés à l’effigie des Jeux olympiques de la jeunesse «Dakar 2022» véhiculent des vertus de la propreté sous la direction de Ibrahima Wade, ancien secrétaire général du gouvernement. «Il s’agit d’une activité trans-partisane et non politique. Je salue l’engagement des politiques de tous les bords», a salué Macky Sall. Sur l’engagement politique, le chef de l’Etat devra convaincre les maires de l’opposition, surtout proches de Khalifa Sall.
Ces derniers, en tout cas les plus radicaux, gardent encore en travers leur gorge les déboires judiciaires de leur mentor. Devant sa résidence à Mermoz, Macky Sall et la Première dame ont été accueillis par Soham El Wardini, Alioune Tall, 1er adjoint au maire de Mermoz-Sacré Cœur,l’ancien député Zator Mbaye, le préfet de Dakar et le sous-préfet de Dakar Plateau. Barthélemy Dias a donc préféré faire faux bond alors que le Président veut associer au premier plan les collectivités territoriales. Tout le contraire du maire Alioune Ndoye qui a mobilisé ses partisans pour accueillir le convoi présidentiel à Dakar Plateau. «L’Etat va annuler ces autorisations des maires…»
Au-delà des personnes, le président de la République voit l’engagement de toutes les communes. «Je salue l’engagement de toutes les communes de Mermoz, de Fann Amitié, de Grand Dakar, des Hlm, Liberté, Biscuiterie et autres», s’est félicité Macky Sall. Cependant, il a appelé les maires à ne pas donner des autorisations aux vendeurs occupant la place publique. «Il ne faut pas le faire, car si tel est le cas, l’Etat va annuler ces autorisations et les maires vont porter préjudice à ces Sénégalais», dit Macky Sall.
Le Président s’est réjoui de la «prise de conscience» des Sénégalais sur la question relative à la propreté. «Nous n’allons plus tolérer ce qui se faisait avant. On est arrivé à une situation où il faut absolument prendre des mesures. Nous allons y mettre un terme. On fera des lois, mais le plus important est de changer les comportements. Ça, ce n’est pas l’affaire d’un président de la République, d’un Etat ou d’une mairie, c’est une affaire de quartier. Que les associations soient debout pour lutter contre l’insalubrité et l’encombrement de la voie publique», invite-t-il annonçant le lancement prochain du Grand prix du chef de l’Etat pour la propreté.
Pour gagner ce pari de la salubrité, le Président Sall a demandé la contribution des entreprises aux côtés des maires et du ministre en charge de l’Hygiène publique. A ce titre, M. Sall veut des activités de ce type durant tout le mois de janvier. Et à partir de février, la journée nationale de la propreté sera célébrée chaque premier samedi du mois. En attendant le suivi…
Dakar, 6 jan (APS) – La journée nationale de nettoiement organisée samedi est largement commentée par les quotidiens reçus, lundi, à l’APS.
Le Soleil salue une ‘’forte mobilisation citoyenne’’ et met en exergue une photo avec le chef de l’Etat, une pelle entre les mains.
A propos de l’instauration au Sénégal d’une Journée mensuelle de nettoiement, Sud Quotidien titre : ‘’Macky Sall donne le ton’’.
Selon le journal, ‘’le président Sall qui en appelle à la pérennisation de cette activité, car ne pouvant +plus tolérer l’occupation anarchique de l’espace+ s’est saisi de l’occasion pour annoncer que des mesures fortes seront prises pour une application rigoureuse de la loi sur le plastique’’.
Le président de la République, Macky Sall, a lancé l’opération de nettoiement ‘’Sénégal propre’’, qui sera menée le premier samedi de chaque mois dans le territoire national, à Mermoz, le quartier dakarois dont il est résident.
Le lancement des Journées mensuelles de nettoiement a eu lieu dans un jardin public en présence du ministre de l’Habitat, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, de la maire de Dakar, Soham Wardini, et d’autres personnalités.
Après avoir lancé l’opération, tout près de son domicile, le chef de l’Etat a visité plusieurs communes d’arrondissement de la capitale, de Mermoz à Dakar-Plateau en passant par les quartiers de Sicap, de Grand-Dakar, etc.
L’opération de nettoiement sera menée dans toutes les 14 régions du pays, sous la houlette de l’administration territoriale. Elle avait été annoncée dès le 2 avril 2019 par Macky Sall, dans son discours d’investiture, un peu plus d’un mois après sa réélection, le 24 février.
Macky Sall s’exprime ainsi dans un pays où la rue est souvent le réceptacle de toutes sortes d’ordures, car étant considérée par de nombreux Sénégalais comme un espace n’appartenant à personne, que l’on peut salir en toute quiétude.
’’La bataille contre l’insalubrité est lancée’’, souligne Enquête, ajoutant que ‘’ (…) les participants plaident pour le suivi des actions de nettoiement’’.
Libération parle déjà d’un ‘’pari réussi’’ pour Macky Sall. ’’Comme un commando de guerre à la tête de ses troupes, le coup de balai de Macky Sall a été suivi partout, au Sénégal, par les citoyens, samedi, lors de la première journée nationale de propreté’’, écrit Libération.
Parlant de ce ‘’cleaning day’’, le quotidien L’As titre : ‘’Entre bluff et ostentation’’. ‘’Le cleaning day s’est transformé en +claning challenge+ des responsables de la mouvance présidentielle notamment les apéristes. L’ostentation a ainsi pris le dessus sur la bonne action (…)’’, selon le journal qui déplore ‘’des mises en scène pour occuper l’espace public (…) Une manière de dire +Me voilà chef ! j’ai suivi le mot d’ordre+’’.
’’Tout compte fait, l’initiative est bonne (…). Cependant l’appropriation de l’action, l’engouement populaire à l’image du Set Sétal des années 90 reste un défi (…)’’, estime L’As.
Le journal Kritik en appelle à une ‘’mutation comportementale’’, relevant que tant que ‘’les Sénégalais continuent à se comporter avec le bien public comme un défouloir ou une propriété privée (…) tous les coups de balai du monde ne suffiront pas pour laver le pays de ses souillures et les déchets n’en sont que la face visible’’.
Il y avait, samedi, ’’le ballet politique à la place du balai citoyen’’, selon Le Quotidien qui titre : ‘’Les déchets d’une journée’’. Le journal se fait écho de ces propos du chef de l’Etat : ‘’ce n’est pas l’affaire d’un président, d’un maire…mais des quartiers’’. Le quotidien Walfadjri parle de ‘’timide balai citoyen’’.
Source A prévient que ce ‘’cleaning day’’ est ‘’menacé’’ par les concessionnaires du nettoiement qui réclament à l’Etat 4 milliards de francs Cfa. Ces concessionnaires ‘’n’écartent pas de se faire entendre si, au-delà, du 15 janvier prochain, la promesse de leur verser le restant de la dette qu’on leur doit n’est pas honorée’’.
Dans son édition du jour, Enquête signale que les malades du cancer sont ‘’en sursis’’ à cause d’une panne du scanner simulateur de l’hôpital Dalal Jamm. ‘’En panne depuis 5 mois, la machine est essentielle dans la radiothérapie’’, écrit le journal.
Dakar, 6 jan (APS) – La journée nationale de nettoiement organisée samedi est largement commentée par les quotidiens reçus, lundi, à l’APS.
Le Soleil salue une ‘’forte mobilisation citoyenne’’ et met en exergue une photo avec le chef de l’Etat, une pelle entre les mains.
A propos de l’instauration au Sénégal d’une Journée mensuelle de nettoiement, Sud Quotidien titre : ‘’Macky Sall donne le ton’’.
Selon le journal, ‘’le président Sall qui en appelle à la pérennisation de cette activité, car ne pouvant +plus tolérer l’occupation anarchique de l’espace+ s’est saisi de l’occasion pour annoncer que des mesures fortes seront prises pour une application rigoureuse de la loi sur le plastique’’.
Le président de la République, Macky Sall, a lancé l’opération de nettoiement ‘’Sénégal propre’’, qui sera menée le premier samedi de chaque mois dans le territoire national, à Mermoz, le quartier dakarois dont il est résident.
Le lancement des Journées mensuelles de nettoiement a eu lieu dans un jardin public en présence du ministre de l’Habitat, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, de la maire de Dakar, Soham Wardini, et d’autres personnalités.
Après avoir lancé l’opération, tout près de son domicile, le chef de l’Etat a visité plusieurs communes d’arrondissement de la capitale, de Mermoz à Dakar-Plateau en passant par les quartiers de Sicap, de Grand-Dakar, etc.
L’opération de nettoiement sera menée dans toutes les 14 régions du pays, sous la houlette de l’administration territoriale. Elle avait été annoncée dès le 2 avril 2019 par Macky Sall, dans son discours d’investiture, un peu plus d’un mois après sa réélection, le 24 février.
Macky Sall s’exprime ainsi dans un pays où la rue est souvent le réceptacle de toutes sortes d’ordures, car étant considérée par de nombreux Sénégalais comme un espace n’appartenant à personne, que l’on peut salir en toute quiétude.
’’La bataille contre l’insalubrité est lancée’’, souligne Enquête, ajoutant que ‘’ (…) les participants plaident pour le suivi des actions de nettoiement’’.
Libération parle déjà d’un ‘’pari réussi’’ pour Macky Sall. ’’Comme un commando de guerre à la tête de ses troupes, le coup de balai de Macky Sall a été suivi partout, au Sénégal, par les citoyens, samedi, lors de la première journée nationale de propreté’’, écrit Libération.
Parlant de ce ‘’cleaning day’’, le quotidien L’As titre : ‘’Entre bluff et ostentation’’. ‘’Le cleaning day s’est transformé en +claning challenge+ des responsables de la mouvance présidentielle notamment les apéristes. L’ostentation a ainsi pris le dessus sur la bonne action (…)’’, selon le journal qui déplore ‘’des mises en scène pour occuper l’espace public (…) Une manière de dire +Me voilà chef ! j’ai suivi le mot d’ordre+’’.
’’Tout compte fait, l’initiative est bonne (…). Cependant l’appropriation de l’action, l’engouement populaire à l’image du Set Sétal des années 90 reste un défi (…)’’, estime L’As.
Le journal Kritik en appelle à une ‘’mutation comportementale’’, relevant que tant que ‘’les Sénégalais continuent à se comporter avec le bien public comme un défouloir ou une propriété privée (…) tous les coups de balai du monde ne suffiront pas pour laver le pays de ses souillures et les déchets n’en sont que la face visible’’.
Il y avait, samedi, ’’le ballet politique à la place du balai citoyen’’, selon Le Quotidien qui titre : ‘’Les déchets d’une journée’’. Le journal se fait écho de ces propos du chef de l’Etat : ‘’ce n’est pas l’affaire d’un président, d’un maire…mais des quartiers’’. Le quotidien Walfadjri parle de ‘’timide balai citoyen’’.
Source A prévient que ce ‘’cleaning day’’ est ‘’menacé’’ par les concessionnaires du nettoiement qui réclament à l’Etat 4 milliards de francs Cfa. Ces concessionnaires ‘’n’écartent pas de se faire entendre si, au-delà, du 15 janvier prochain, la promesse de leur verser le restant de la dette qu’on leur doit n’est pas honorée’’.
Dans son édition du jour, Enquête signale que les malades du cancer sont ‘’en sursis’’ à cause d’une panne du scanner simulateur de l’hôpital Dalal Jamm. ‘’En panne depuis 5 mois, la machine est essentielle dans la radiothérapie’’, écrit le journal.
Les ressources humaines du Port à une dame
Le nouvel an démarre avec un nouvel organigramme au Port Autonome de Dakar (Pad). D’après des sources de «L’As», le Directeur général du Port, Aboubakar Sedikh Bèye, a chamboulé le Pad avec des changements majeurs. Désormais, les ressources humaines sont entre les mains d’une dame. Fatoumata Diop devient Drh en remplacement de Djibril Omar Ly nommé conseiller technique du Dg. Ce n’est pas tout, puisque le commandement du Pad est érigé en haut commandement composé de trois directions. L’ancien commandant Ibrahima Badji devient haut commandant avec trois directions sous sa responsabilité : direction exploitation (Racine Dia qui a transformé le parking d’attente en parking physique), direction de la capitainerie et le port de pêche. Omar Ndiaye qui avait relevé le défi au niveau de la Liaison Dakar-Gorée hérite du Port de pêche en remplacement de Massata Fall alors divisionnaire. Il succède lui aussi à Omar Ndiaye pour devenir le directeur de la Ligne maritime Dakar Gorée. Autre changement, Dr Moussa Sow, jusque-là Conseiller Technique du Dg en charge de la communication et coordonnateur de la Cellule de Com, devient coordonnateur de la cellule Projet Management office (Pmo) pour le suivi et l’évaluation du plan de la transformation. Il est remplacé par Seydou Touré ci-devant coordonnateur de la cellule Etudes et Conseils. Last but not least, Maïssa Mahécor Diouf, proche de la Première dame et membre de la «Fondation Servir le Sénégal», hérite de cellule de l’hinterland. Il lui revient désormais de démarcher des pays qui n’ont pas de port, notamment le Mali, le Niger et le Burkina, mais aussi de les fidéliser pour qu’ils ne choisissent pas le Port de Nouakchott, d’Abidjan au détriment du Port de Dakar.
Faux bond de certains ministres et maires
Le cleaning day a vécu samedi sous l’impulsion du chef de l’Etat qui avait demandé à tous les acteurs politiques de se rendre au niveau de leur localité. Certains ministres n’ont visiblement pas entendu l’appel du chef de l’Etat. Oumar Youm, pourtant maire de Thiadiaye, a fait faux bond à ses administrés, préférant se rendre à Yoff auprès de Diouf Sarr. Idem pour Mansour Faye, mais aussi pour Moussa Baldé aperçu à Guédiawaye aux côtés d’Aliou Sall et Néné Fatoumata Tall. Il en est de même pour certains ministres du Fouta et plusieurs autres directeurs généraux qui ont préféré faire le challenge cleaning. En revanche, certains ministres à l’image de Moustapha Diop se sont rendus dans leur fief. Le gouverneur de Louga a salué les efforts du ministre-maire qui attache un intérêt particulier à cette opération «Augias» qui a permis de nettoyer tous les coins et recoins de la capitale du Ndiambour.
Une prime de 80 millions de dollars pour tuer Donald Trump
Décidément, c’est l’escalade entre les Etats-Unis et l’Iran. Après l’assassinat du Général iranien Qassem Soleimani revendiqué par Donald Trump, l’Iran menace de représailles le pays de l’oncle Sam. Une prime de 80 millions de dollars représentant un dollar par tête de la population totale de l’Iran a été placée sur la tête du Président américain. En clair, l’Iran est prêt à payer 80 millions de dollars, soit 40 milliards Cfa, à toute personne qui tuera Donald Trump. Lors de ses funérailles télévisées du Général Qassem Soleimani, les speakers officiels du régime ont proposé qu’un dollar américain soit déposé par chaque Iranien du pays, cet argent devant être reversé à celui qui tuerait le Président américain Donald Trump. Qassem Soleimani était l’une des personnalités préférées des Iraniens, connue notamment pour diriger toute la géopolitique iranienne au Moyen-Orient. Il a été tué vendredi, lors d’une frappe de drones américains sur son convoi à l’aéroport de Bagdad.
Cinq personnes arrêtées
La police a arrêté le présumé meurtrier de la fillette égorgée puis enterrée dans un bâtiment en construction au quartier liberté1 de Mbour. Après 24h de recherches, les hommes du commissaire Leye ont arrêté Y.W. La perquisition effectuée dans son domicile a permis de découvrir du chanvre indien, notamment 10 paquets et 7 cornets dans sa chambre. En effet, Y.W est le fils d’un célèbre trafiquant de l’herbe qui tue, nommé Thialé, qui purge actuellement une peine d’emprisonnement de 3 ans pour trafic de drogue. Le présumé assassin de Ndiaya Guèye n’était pas seul. «L’As» a appris qu’au total cinq personnes ont été arrêtées. Les enquêteurs ont retrouvé du chanvre indien dans la chambre du frère du présumé meurtrier. Finalement, tout ce beau monde a été conduit au poste de police de Diamaguène pour audition.
Une dame met au monde des jumeaux et meurt au cours de son évacuation
Au Sénégal, il y a encore des femmes qui perdent la vie en donnant naissance. A Thiès, la dame Madeleine Ngom, originaire du village de Baback et domiciliée à Sanghé, a perdu la vie au cours de son évacuation à l’hôpital régional de Thiès, peu après avoir donné naissance à des jumeaux. Les sœurs catholiques soutiennent que l’accouchement s’est bien déroulé, mais les habitants de Sanghé en doutent. Anna, a confié à Seneweb que la défunte a accouché sans problème parce qu’elle a été bien assistée par les sœurs de Sanghé (dont la sage-femme).Après l’accouchement on lui a donné à boire de la bouillie, puis elle a commencé à saigner. Ainsi, ils ont essayé de l’évacuer à l’hôpital régional de Thiès. Ils ont recouru à un véhicule particulier qui est tombé en panne. Il en sera de même pour le deuxième véhicule venu la transporter. Un retard qui a été fatale à Madeleine Ngom, qui décède en cours de route. Selon des informations de seneweb, le poste de santé dispose d’une ambulance, mais les populations ne peuvent pas en bénéficier parce qu’il faut débourser 10 000F.
Des opérateurs chinois délestés de 20 millions
Des Chinois qui s’activent dans la commercialisation de l’arachide à Sanguil (commune de Latmingué) ont été la cible de malfaiteurs hier. Ces derniers ont emporté une somme estimée à près de 20 millions Fcfa dans cette usine dénommée West Africa agriculture. Nos sources informent également qu’un vigile a été blessé par balle par les assaillants qui ont ligoté les personnes trouvées sur place avant de commettre leur forfait. C’estla deuxième attaque contre des opérateurs chinois en l’espace d’une semaine..
Révolte de Malika contre les camions transportant des ordures
Voulant mettre leurs menaces à exécution samedi dernier, les leaders de la plate-forme «Mbeubeuss Doyna sëkk» ont été arrêtés par la Police de Malika. Ils voulaient empêcher les camions de déverser leurs ordures à la décharge de Mbeubeuss. Mais, les policiers ont pris les devants en étouffant dans l’œuf leur manifestation. Selon des sources de «L’As», ces manifestants venus des communes de Malika, Keur Massar et Yeumbeul-Nord voulaient bloquer le système de décharge des ordures à l’occasion de la Journée nationale de nettoiement décrétée par le Président Macky Sall. Ils avaient donné rendez-vous aux populations à Mbeubeuss pour coordonner leurs actions. Mise au parfum, la Police de Malika s’est alors déployée sur les lieux pour mettre la main sur dix personnes. Il s’agit de Talla Diallo et Mamadou Fall dit «Malcom Fall» (tous les deux conseillers municipaux à Malika), Aby Mbengue, Mor Talla Ba, Mor Soda Diagne, Amy Diakhaté, Dame Ndiaye, Khady Mbengue et Rahmane Ly. Informées de ces arrestations, les populations ont envahi le commissariat de Malika. Ainsi, pour des raisons de sécurité, la police les a transférés nuitamment au Commissariat central de Guédiawaye. Le maire de Malika, Mor Talla Gadiaga, s’était déplacé pour s’enquérir de la situation de ses administrés. Finalement, ils ont été libérés dimanche.
Révolte des jeunes contre les eaux usées à Pikine
Des jeunes de Pikine Rue 10 ont exprimé hier leur ras-le-bol contre les eaux usées qui empestent leur quartier. Ils ont brûlé des pneus sur la route et bloqué la circulation pour exiger des solutions durables aux problèmes d’assainissement de Pikine qui durent maintenant depuis des années. Les policiers de Pikine, informés, se sont immédiatement rendus sur les lieux pour éteindre le feu avant que la circulation ne reprenne. Mais aucune arrestation n’a été enregistrée.
Léthargie de l’Apr Pikine
La jeunesse féminine de l’Alliance Pour la République (Apr) de la Commune de Pikine-Ouest que dirige Aïssatou Dièye dénonce la léthargie des structures de la formation marron-beige dans le département. Elle a organisé un panel suivi de meeting, samedi dernier, à la Cité Lobatt Fall, pour dénoncer cette situation avant d’appeler les responsables apéristes du département à une dynamique unitaire pour faire face aux détracteurs du régime de Macky Sall, notamment «Aar li nu bokk» et «Noo lank Noo bagn». Par ailleurs, lors de la rencontre qui a connu une forte mobilisation, Aïssatou Dièye, par ailleurs conseillère du Président Macky Sall chargée des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic), a exprimé quelques doléances dont l’érection d’un centre de formation pour les jeunes filles afin de lutter contre la déperdition scolaire et l’appui des structures de financements comme la DER et le FONGIP.
Marche des impactés du TER le 14 janvier à Thiaroye Gare
Les impactés du Train Express Régional (Ter) ont décidé de dérouler leur plan d’actions après moult interpellations des autorités sur leur sort. Après avoir organisé un point de presse pour rappeler leurs doléances, ces impactés du TER de la banlieue ont décidé de passer à la vitesse supérieure en organisant une marche le 14 janvier prochain à Thiaroye Gare. Ce, pour exiger l’aménagement et la viabilisation des sites de recasement, le payement des indemnités surtout pour les commerçants du marché de Thiaroye Gare et l’érection de passerelles dans les communes traversées par le TER.
Cheikh Ba promet une brigade d’hygiène à la Médina
La Cellule d’Appui pour le Triomphe de Benno (CATB) dirigée par Cheikh Ba a répondu à l’appel du Président Macky Sall samedi, pour le lancement des Journées nationales mensuelles de nettoiement. Le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et de Consignations (CDC), Cheikh Ba et sa cellule étaient à la rue 29 de la Médina pour les besoins de la journée d’investissement humain. Profitant de l’occasion, l’ancien directeur des Impôts et Domaines a remercié le président de la République pour cette initiative qu’il assimile à un acte citoyen de propreté. Il promet de perpétuer cette journée. A ce propos, la Catb va mettre en place une plateforme qui va travailler en amont et en aval sur l’hygiène. Des sessions de formations sur le recyclage des déchets et la lutte contre les bactéries sont également prévus. Cheikh Ba promet aussi de recruter 10 jeunes pour trois mois à la rue 29 de la Médina, qui seront rémunérés à 25 000 francs. Ils vont constituer la brigade d’hygiène et de santé. Il s’agit d’un dispositif d’alerte. Il invite la Mairie de la Médina à accompagner ce projet.
La Fédération des cuisiniers contre l’abus des bouillons
La Fédération nationale des cuisiniers du Sénégal (Fenacs), à travers son président, le chef Youssoupha Diémé, alerte sur l’abus des bouillons dans l’alimentation. Pour le nouveau président de cette structure, il faut que la population, surtout les femmes, sachent la composition d’un bouillon. Il précise d’emblée que la Fenacs n’a rien contre ces industries qui apportent beaucoup à notre économie. Pour lui, le bouillon, c’est de l’abus de sel. Le chef cuisinier promet, avec son équipe, de tout faire pour que la population soit sensibilisée et conscientisée en visitant les usines qui fabriquent ces produits culinaires. En plus de lutter contre l’utilisation abusive des bouillons, la Fenacs va défendre le statut du cuisinier qui est un peu mal vu au Sénégal alors que ce sont des gens qui sont à la base de toute notre alimentation, mais aussi de notre santé. Aussi, chef Diémé et son équipe vont se battre pour l’amélioration des conditions des jeunes cuisiniers et un bon traitement salarial. Car le constat est que les propriétaires de restaurants travaillent souvent avec des non-professionnels.